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L'architecture totalitaire. Un monographie du Centre civique de BucarestRacolta, Radu Petru 30 June 2010 (has links) (PDF)
Le centre civique de Bucarest est le projet étudié d'une façon approfondie et il devient progressivement, avec l'avancement de cette thèse, l'élément de référence qui nous permet de faire des parallèles et des comparaisons avec d'autres projets construits sous un régime totalitaire. La confrontation directe entre des réponses architecturales différentes a le mérite de mettre en exergue des traits communs de l'acte d'édifier et ses conséquences dans l'atmosphère urbaine, en un mot, d'identifier la production architecturale totalitaire. Elle permet aussi de souligner le parcours intellectuel que les dictateurs empruntent pour arriver à imaginer et matérialiser le monde qui est le leur. L'architecture est une expression incontournable, une dimension inéluctable pour la compréhension de l'esprit totalitaire.
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Pouvoir et subjectivation : dialogue Arendt/Foucault sur les origines des camps de la mortCloutier, Alexandre 08 1900 (has links)
La divulgation dans les médias de masse des atrocités commises dans les camps de concentration nazis et soviétiques n’a pas ébranlé que les milieux politiques. Plusieurs chercheurs en sciences humaines (on pense immédiatement à l’expérience de Milgram) et en philosophie ont cherché à comprendre le fonctionnement des régimes totalitaires. Hannah Arendt, en plus d’avoir contribué à la popularisation du concept de totalitarisme, a été l’une des premières à en rechercher les origines. Bien qu’il n’ait jamais abordé de front la question du nazisme et du stalinisme, Michel Foucault a, lui aussi, ancré ses recherches sur le pouvoir dans une démarche généalogique. Plus précisément, c’est lors de ses travaux sur la gouvernementalité et la biopolitique qu’il a étudié les rationalités gouvernementales, leurs technologies et leur effet subjectivant. Les objectifs de cette recherche sont de présenter un exposé critique de ces deux approches des phénomènes de pouvoir en Occident et de produire une étude comparative du phénomène totalitaire. / The revelation to light of the atrocities committed in Nazi and Soviet concentration camps has not only shaken the political circles. Several researchers in the humanities (one thinks immediately of the Milgram experiment) and philosophy have sought to understand the functioning of totalitarian regimes. Hannah Arendt, in addition to having contributed to the popularization of the concept of totalitarianism, was one of the first to look for the origins. Although he never tackled head on the issue of Nazism and Stalinism, Michel Foucault, too, grounded his research on power in a genealogical approach. Specifically, it was during his work on governmentality and biopolitics that he studied governmental rationalities, technologies and their subjectification effect. The objectives of this research are to present a critical discussion of these two approaches of the phenomena of power in the West and to produce a comparative study of the totalitarian phenomenon.
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Une critique du totalitarisme. Méthode et enjeux / A criticism of totalitarianism. Method and what is at stakeRigoulot, Pierre 23 November 2015 (has links)
Quatre ouvrages sont retenus dans le cadre de cette thèse sur travaux. Le Siècle des Camps s’interroge sur les raisons qui font du siècle précédent la période de l’histoire connaissant la plus grande extension de systèmes concentrationnaires. Il propose une typologie des camps liée à la fonction qu’ils exercent dans les différents systèmes politiques. Corée du Nord, Etat voyou examine la genèse d’un Etat dont on affirme souvent qu’il est la forme la plus achevée du totalitarisme. Cette affirmation est endossée ici, avec des nuances qui tiennent à un fonctionnement sectaire et à une idiosyncrasie idéologique spécifique. Coucher de Soleil sur La Havane propose une histoire de la formation volontariste d’un Etat au fonctionnement totalitaire, de ses rapports avec le monde extérieur et des illusions qu’il a suscitées. Georges Albertini, biographie d’un socialiste pacifiste des années 1930 devenu Collaborateur tout en se revendiquant de la gauche et de la révolution oblige à s’interroger sur les rapports entre certaines acceptions du socialisme avec le nazisme. Ces travaux renvoient tous en effet à des réalités totalitaires et à quelques-uns des problèmes que pose l’utilisation du concept de totalitarisme en science politique. Ils sont aussi l’occasion d’une réflexion sur les rapports entre une oeuvre conçue par leur auteur comme « militante » et l’objectivité exigible de tout effort d’acquisition de connaissances. L’engagement éthique et politique préalable n’a-t-il pas valeur heuristique ? Il détermine une approche qui privilégie l’attention au sort des individus et aux droits humains – ce que précisément refusent de prendre en compte les idéologies ou les institutions totalitaires. / The following research is organized around four books. At the center of The Century of Camps lies this question : how can we explain the historically unprecedented extension of concentration camps in the preceding century? The work offers a typology of the concentration camps that seeks to explain the phenomenon by reference to the different political systems that made use of them. North Korea: A Rogue State examines the evolution of a state that is sometimes described as the ultimate development of totalitarianism. The work endorses this view, allowing for certain nuances with regard to North Korea’s sectarian modus operandi and the idiosyncrasies specific to its reigning ideology. Sunset over Havana is a history of Cuban communism as the creation of an act of will, and of its relations with the rest of the world with special attention to the illusions to which it gave rise. Georges Albertini is the biography of a socialist and pacifist of the 1930s who became a leading French Collaborator, without forsaking the left and its revolutionary project. These studies all bring us back to totalitarianism and the problems raised by this concept in the study of political science. They offer opportunities to reflect upon the connection between work conceived as an act of militancy by its author, and the objectivity that is the necessary condition of scientific study and the acquisition of knowledge. Would there not be a heuristic quality inherent in a moral and political bias? The latter requires a focus on the fates of individuals and matters of human rights the significance of which are denied by totalitarian systems.
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Le discours totalitaire du Grand Inquisiteur dans la littérature dystopique : de ses réécritures à sa réappropriation / Totalitarian’s speech in dystopic litteratureGlises de la Rivière, Orlane 17 June 2019 (has links)
Cette étude analyse le discours totalitaire à travers le prisme du personnage du Grand Inquisiteur dans quatre romans dystopiques : "Le Zéro et l’infini" d’Arthur Koestler, "1984" de George Orwell, "La Zone du Dehors" d’Alain Damasio et "2084" de Boualem Sansal. Il s’agira non seulement de comprendre la structure du discours totalitaire mais également la façon dont il interagit dans l’univers dystopique et avec les autres personnages. La méthode de recherche aborde ces questions de façon pluridisciplinaire afin de mieux analyser les aspects linguistiques, historiques et philosophiques au sein de la littérature dystopique. La thèse se découpe en trois grandes parties, elles-mêmes divisées en trois chapitres. Il s’agit d’étudier en premier lieu la parole hérétique qui s’oppose au dogme totalitaire, pour ensuite comprendre la manière dont le discours du Grand Inquisiteur impose son joug sur chaque individu. Enfin, la recherche aborde la dimension salvatrice de chacune des œuvres du corpus. A travers elles, les auteurs ne souhaitent pas uniquement tendre un miroir désespérant du monde mais aussi ouvrir des possibilités pour faire face aux dérives totalitaires qui peuvent être engendrée / This research analyses totalitarian’s speech from the Grand Inquisitor in four dystopia’s books: "Darkness at Noon" from Arthur Koestler, "1984" from George Orwell, "La Zone du Dehors" from Alain Damasio and "2084" from Boualem Sansal. This work studies the structure of the totalitarian’s speech and how he interacts with dystopia’s universe and their characters. Questioning will be treated through dystopia’s literature and from linguistical, historical and philosophical viewpoints. Thesis is divided in three parts, each one divided in three chapters. First part analyses heretic’s speech in opposition to totalitarian’s dogma. Second part studies how the Grand Inquisitor dominates everyone in the dystopia’s society. In fine, third part tries to find the saving dimension in corpus. In fact, writers don’t want to show only a dark future. Their books are maybe a message to fight against totalitarian’s excesses.
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Jacob Talmon et la Guerre froidePoirier, Julien January 2008 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous traiterons de l'oeuvre de l'historien israélien Jacob TaImon (1916-1980). Plus spécifiquement, nous allons examiner les rapports entre ces deux principaux concepts, démocratie totalitaire et messianisme politique, et le contexte historique de la Guerre froide. Dans la première partie, nous allons définir rigoureusement les deux concepts principaux proposés par Talmon, soit la démocratie totalitaire et le messianisme politique. La démocratie totalitaire (totalitarisme de gauche) est le produit de la philosophie de Rousseau et particulièrement de son concept de volonté générale. Elle est une démocratie excessive et idéologique s'incarnant pour la première fois durant la dictature jacobine et plus de cent années plus tard durant le règne de Staline. Le messianisme politique est une tendance historique continue regroupant des auteurs comme Saint-Simon, Marx, Fourier et Lénine. Pour Talmon, les messies politiques sont avant tout des intellectuels rationalistes, révolutionnaires, responsables de la formation de l'idéologie totalitaire. Ils sont eux aussi les descendants de la philosophie des Lumières françaises. Dans un deuxième temps, nous allons examiner les rapports entre les concepts de Talmon et le contexte historique de la Guerre froide. Pour ce faire, nous allons resituer ceux-ci à l'intérieur des travaux du Congrès pour la liberté de la culture à Paris, une organisation internationale anticommuniste très puissante durant les années 1950 et 1960. Puis, nous allons replacer les deux concepts de Talmon dans leur contexte idéologique respectif. Le concept de démocratie totalitaire sera alors inséré dans les luttes pour la définition du totalitarisme (1947-1956) aux côtés de certains textes de Hannah Arendt et de Karl Joachim Friedrich. Le concept de messianisme politique sera situé dans le cadre du débat de la fin des idéologies (1954-1962) aux côtés de certains écrits de Raymond Aron, Edward Shils et Daniel Bell. Finalement, nous allons proposer un commentaire critique dans la dernière section. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L'AUTEUR: anticommunisme, idéologie, messianisme, révolution française, Rousseau, totalitarisme.
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Mémoire et dystopie : l'utilisation politique de la mémoire dans le roman 1984 de George OrwellBélanger-Marchand, Frédéric January 2009 (has links) (PDF)
À partir du roman 1984 de George Orwell, nous entendons montrer la relation entre la mémoire et la dystopie afin d'expliciter le lien qui existe entre les facultés mnésiques et leurs incidences sur une oeuvre de fiction à visée politique. Chez Orwell, les récupérations historiques d'événements avérés, les mises en abîmes tirées de la tradition de l'utopie et l'utilisation du langage sont représentatives d'une tendance à voir dans le passé les possibilités d'un à-venir autre. La manipulation des mémoires individuelle et collective par un régime totalitaire devient la voie privilégiée pour asseoir un pouvoir sur le social. Cependant, c'est également la mémoire qui permet à l'individu de s'échapper du cauchemar sociétal en lui inspirant des rêves compensatoires et en lui insufflant le désir d'oeuvrer concrètement au renversement de l'ordre établi. La mémoire permet ainsi l'émergence d'une altérité en fournissant les références d'un passé différent du présent qui alimenteront une critique du totalitarisme et, ultimement, contribueront à l'avènement d'un monde meilleur. La réappropriation d'une mémoire du passé devient, par conséquent, le moteur d'une écriture visant à définir l'horizon possible de l'avenir. Dans ce contexte, le passé s'avère être à la fois un enjeu primordial pour la domination totale et l'essence d'une résistance pour assurer à l'humanité l'espoir et l'avenir de la liberté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature, Mémoire, Dystopie, Totalitarisme. George Orwell: 1984.
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Le totalitarisme, ou, Le meurtre du langageNguyen, Minh Quang January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire cherche à situer les conséquences de l'émergence de différentes formes de totalitarisme sur le langage. L'épistémologie et la méthode de travail qui sous-tendent ce travail théorique sont fortement inspirées de la pensée politique d'Hannah Arendt et de la sociologie dialectique de Michel Freitag. La réflexion théorique présentée dans ces pages montre d'abord, à partir d'une analyse arendtienne du totalitarisme, que ce dernier est caractérisé par une forme de domination totale sur la vie humaine et qu'il permet le déploiement de deux moments du mal: le mal radical et la banalité du mal. Le mal radical renvoie à l'idée de rendre la vie humaine superflue alors que la banalité du mal renvoie à l'absence de pensée. Nous verrons dès lors que le mal est une sortie de l'humanité par l'humain. Par la suite, nous ferons le lien entre le langage, l'humain et la pluralité humaine. Ce faisant, nous serons en mesure de penser le langage dans sa relation à l'être humain nous permettant ainsi de saisir conceptuellement ce que signifie
l'humanité. Dans les troisième et quatrième chapitres, nous analyserons les modalités par lesquelles le langage se déploie dans les contextes totalitaires du 20e siècle puis dans le contexte postmoderne. L'hypothèse que nous soutenons dans ce mémoire est que toutes formes de totalitarisme, pour exercer une domination totale sur le corps social, doit perpétrer un crime que nous appelons le
« meurtre du langage ». Les résultats de notre analyse sont multiples. II est question d'un meurtre parce que le langage est quelque chose de vivant. II est aussi question de meurtre parce qu'un langage humain permet au sujet d'entrer réflexivement en rapport avec le monde et avec lui-même, chose que la logique totalitaire veut annuler. L'ingénierie linguistique perpétrée par les totalitarismes viserait donc à annuler cette dimension du langage en orchestrant une refonte linguistique radicale. Cependant, le meurtre du langage n'est pas quelque chose de final, puisque contrairement à des formes de vies biologiques, le langage est une forme de vie qui ne peut que mourir si elle est oubliée des hommes. Dans ce sens, le meurtre du langage est un processus réversible. Et c'est parce que c'est réversible qu'il est important de saisir conceptuellement le modus operandi de ce crime. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Totalitarisme, Langage, Hannah Arendt, Michel Freitag, Nazisme, Postmodernité, Propagande.
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Pouvoir et subjectivation : dialogue Arendt/Foucault sur les origines des camps de la mortCloutier, Alexandre 08 1900 (has links)
La divulgation dans les médias de masse des atrocités commises dans les camps de concentration nazis et soviétiques n’a pas ébranlé que les milieux politiques. Plusieurs chercheurs en sciences humaines (on pense immédiatement à l’expérience de Milgram) et en philosophie ont cherché à comprendre le fonctionnement des régimes totalitaires. Hannah Arendt, en plus d’avoir contribué à la popularisation du concept de totalitarisme, a été l’une des premières à en rechercher les origines. Bien qu’il n’ait jamais abordé de front la question du nazisme et du stalinisme, Michel Foucault a, lui aussi, ancré ses recherches sur le pouvoir dans une démarche généalogique. Plus précisément, c’est lors de ses travaux sur la gouvernementalité et la biopolitique qu’il a étudié les rationalités gouvernementales, leurs technologies et leur effet subjectivant. Les objectifs de cette recherche sont de présenter un exposé critique de ces deux approches des phénomènes de pouvoir en Occident et de produire une étude comparative du phénomène totalitaire. / The revelation to light of the atrocities committed in Nazi and Soviet concentration camps has not only shaken the political circles. Several researchers in the humanities (one thinks immediately of the Milgram experiment) and philosophy have sought to understand the functioning of totalitarian regimes. Hannah Arendt, in addition to having contributed to the popularization of the concept of totalitarianism, was one of the first to look for the origins. Although he never tackled head on the issue of Nazism and Stalinism, Michel Foucault, too, grounded his research on power in a genealogical approach. Specifically, it was during his work on governmentality and biopolitics that he studied governmental rationalities, technologies and their subjectification effect. The objectives of this research are to present a critical discussion of these two approaches of the phenomena of power in the West and to produce a comparative study of the totalitarian phenomenon.
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Selfishness and the social order; a study in Thomistic social philosophy,Reardon, John Joseph, January 1943 (has links)
Thesis (Ph. D.)--Catholic University of America, 1943. / Description based on print version record. Bibliography: p. 212-220.
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Métaphysique et politique à l'épreuve du nihilisme / Metaphysics and politics challenged by nihilismLaborie, Karine 07 November 2011 (has links)
Cette thèse ne propose pas une variation sur la thématique de la mort de Dieu et ses retombées, mais une enquête sur un mode de penser disqualifié, le nihilisme, susceptible de renouveler un diagnostic sur la crise de la modernité. La menace du nihilisme prend consistance dès l'émergence du scepticisme en Grèce ancienne. Passée au crible de l'histoire de la métaphysique et de la prise de pouvoir des mouvements totalitaires, la mise en équivalence nihilisme-scepticisme mérite d'être interrogée. Elle n'est recevable que si les formes anciennes et modernes prises par le scepticisme sont autant de précédents nihilistes et si, inversement, la crise qui scelle la fin de la modernité est interprétable en termes sceptiques. Une approche dynamique de la métaphysique (comme tension et apparentement entre dogmatisme et scepticisme), rend une reconstruction nihiliste du scepticisme sujette à caution. Penser suspensif dans ses formes anciennes, porteur de vacillement à l'époque moderne, le scepticisme se démarque du nihilisme. Ce dernier évide et néantise toutes les différences et consiste, lui, en une négation du fonds commun entre dogmatisme et scepticisme. Quelle que soit la portée créatrice du nihilisme d'un point de vue spéculatif, c'est sa seule dimension destructrice qui s'impose avec l'instauration d'une politique totalitaire. La modernité s'ouvre bien sur un défi de type sceptique : où asseoir sa créance ? Cependant, avec la mort de Dieu, cette question ne se pose plus en termes de vacillement mais de perte définitive de toute assise. S'il en ressort une crise du but dans le cadre métaphysique,l'institutionnalisation du nihilisme donne lieu, quant à elle, à une crise du sens. Le scepticisme contemporain, emporté dans la tourmente, semble disqualifié par sa compromission supposée avec des politiques nihilistes. Forcé d'engager un auto-examen inédit, ne peut-il pas encore être une ressource pour notre temps ? / This thesis does not present a supplementary approach about the death of God and its effects but a study of nihilism, a disqualified way of thought, which could renew a diagnosis on the crisis of modernity. Nihilsm becomes really a threat as soon as scepticism takes shape in Ancient Greece. It is worth questioning stetting nihilism and scepticism as equivalent when considered through the history of metaphysics and rising of totalitarian regimes. This could be accepted only if one considers the ancient and modern forms of scepticism as proceeding from nihilism, and, on the other hand, if the crisis putting an end to modernity can be interpreted from a sceptical point of view. A dynamic approach to metaphysics (as tension and link between dogmatism and scepticism) casts a doubt upon a nihilist interpretation of scepticism. Suspensive thought in its ancient ways, carrying indecision in modern times, scepticism separates from nihilism. The latest eliminates all differences ; by itself, it is the abolition of the common ground between dogmatism and scepticism. Whatever the creative potential of nihilism from a speculative point of view, in the foundation of totalitarian politics, only its destructive aspect stands out. Indeed, modernity opens on a challenge of a sceptic type : which basis for one's belief ? Yet, after the death of God, this question witnesses no longer a state of indecision but truly as the permanent loss of foundation. While it leads to a crisis of the goal from a metaphysical scope, the institutionalization of nihilism provides a crisis of meaning. Contemporary scepticism, caught in the turmoil, appears as discredited because of its presumed involvement with nihilist politics. Could it still be a resource in our time when forced to pratice an original self-examination ?
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