• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2547
  • 448
  • 232
  • 151
  • 22
  • 15
  • 12
  • 10
  • 8
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 6
  • Tagged with
  • 725
  • 586
  • 425
  • 396
  • 311
  • 250
  • 222
  • 215
  • 182
  • 178
  • 167
  • 164
  • 162
  • 156
  • 152
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
361

Paysage esthétique de l'installation sonore / The aesthetic landscape of sound installation

Ortiz Ceron, Maria Carolina 10 April 2015 (has links)
On appelle installation sonore une forme d'art multimédia dans laquelle l'accent est mis en particulier sur l’aspect sonore, sans pour autant ignorer toutes les autres composantes qui constituent l’installation. Bien qu’elle soit une forme classée parmi les arts plastiques, l’installation sonore se rapporte plutôt à l’art sonore. En effet, l’art sonore se caractérise par la prééminence de l’usage du son comme moyen d’expression et comme préoccupation artistique (le grand nombre de manifestations, de blogs et de festivals d’art sonore en témoignent). Parmi les pratiques expérimentales ayant trait à l’art sonore, une nette préférence va à l’installation sonore et il semblerait qu’elle devienne une forme d’art en soi. On peut s’interroger sur la possibilité d’envisager ceci de cette manière. Dans cette thèse, il faut comprendre l’installation sonore comme une pratique artistique hétérogène, interdisciplinaire, expérimentale et hybride, pratique qu’on retrouve dans l’installation artistique en général. Cependant, on peut constater que des préoccupations reviennent souvent : la visualisation du son, la perception de l’espace à travers le sonore, l’écoute et sa relation avec la position et le déplacement du corps de l’auditeur. Afin de contribuer à une plus grande compréhension d’une culture sonore contemporaine qui est largement partagée, le propos de cette thèse est d’étudier les divers domaines auxquels l’installation sonore appartient et ceci à partir de plusieurs points de vue : historique, esthétique, culturel et médiatique. / Sound installation is an inter media-based art form that draws particular attention to the component of sound, although not at the expense of its visual underpinnings. Considering that it is a form of art, sound installation refers to sound art, an area that requires separate recognition and independence among existing art forms, due to the use of sound as a means of expression as well as the current artistic preoccupation with it (as reflected in the growing number of sound art demonstrations, blogs and festivals).Among the different experimental practices within sound art, sound installation is clearly favored, thus it would appear that it is becoming an art form in itself. Could it be seen in this way? In this thesis, Sound Installation is viewed as a current art form connected to “Art installation”, a field with its own characteristics: heterogeneous, multi-disciplinary, experimental and hybrid. However, as a singular art form, it is a source of insight, which emerges repeatedly and is amplified by the exploration of both sound and sound perception; for example, sound imaging, the perception of space through sound, listening and its relationship to the position of the listener’s body in space. The purpose of this thesis is to approach the field in which Sound Installation belongs from different perspectives such as history, aesthetics, culture and media. With the question of how to conceptualize sound components always in mind, we intend to contribute to the understanding of an ever –growing contemporary culture of sound.
362

Concevoir l’aménagement d’un projet de paysage humanisé par une démarche de médiation : défis et limites

Fournelle, Élaine 12 1900 (has links)
No description available.
363

Influence de la structure du paysage sur les communautés de parasitoïdes de la tordeuse des bourgeons de l’épinette

Pontbriand-Paré, Olivier 03 1900 (has links)
No description available.
364

La métabolisation des Jeux Olympiques : capacité transformative et héritage des méga-événements dans le paysage urbain

Zarzani, Alessia 09 1900 (has links)
No description available.
365

La gestion paysagère des ravageurs : exploration des verrous et leviers d'une innovation agroécologique par la modélisation participative.

Salliou, Nicolas 23 May 2017 (has links) (PDF)
L’agroécologie implique la conception de systèmes agricoles intégrant autant que possible les services écosystémiques. Aux produits chimiques souvent employés contre les ravageurs de cultures peut être privilégié la régulation par leurs ennemis naturels. Des résultats en écologie indiquent que des paysages agricoles dont la composition est riche en habitats semi-naturels (bois, forets, prairies, etc) les favorisent en leur fournissant abris, sites de pontes et nourriture. Il serait donc possible de mettre en place une Gestion Paysagère des Ravageurs (GPR), c’est-à-dire de concevoir et d’aménager des paysages agricoles en faveur de ces habitats afin de favoriser les ennemis naturels et le contrôle biologique. Toutefois, l’implémentation d’une telle innovation potentielle par les acteurs de ces paysages reste largement à explorer. Dans cette thèse, dans un esprit de recherche-action, nous avons pris le parti d’explorer la conception de tels paysages régulateurs de ravageurs en s’impliquant avec des acteurs locaux et scientifiques. Nous avons initié une démarche de recherche participative avec des acteurs agricoles d’une région du Tarn-et-Garonne spécialisée dans l’arboriculture fruitière, intensive en traitements chimiques. A partir de leurs représentations et de leurs connaissances nous avons cherché à déterminer quels étaient les facteurs favorables ou non à la GPR. En particulier, nous avons qualifié les conditions dans lesquelles le paysage et les ennemis naturels étaient construit socialement par ces acteurs comme des ressources pourvoyeuses de services écosystémiques de régulation. Nous avons cherché également à identifier si ces acteurs étaient liés entre eux par des dépendances pouvant nécessiter une gestion coordonnée du paysage. Nous avons exploré la possibilité de la gestion paysagère par plusieurs cycles de modélisations participatives. La thèse a ainsi : mis à jour et qualifié la diversité des modèles mentaux des acteurs locaux sur leurs stratégies de gestion des ravageurs, co-construit des modèles Bayésien participatifs afin d’explorer via des scénarios les incertitudes autour de la question de la régulation biologique des ravageurs et, enfin, réalisé la coconstruction d’un modèle multi-agents autour de le la dynamique de population du ravageur invasif Drosophila suzukii et de sa potentielle gestion paysagère. Nous avons pu ainsi déterminer qu’en l’état actuel des représentations des acteurs, qu’ils soient scientifiques ou locaux, la composition du paysage en éléments semi-naturels leur apparaît comme faiblement reliée à un service écosystémique de régulation des ravageurs, quand bien même ce paysage est souvent favorable à la biodiversité fonctionnelle. Actuellement, faute de bénéfices agricoles clairement identifiés, les acteurs impliqués sont en conséquence peu dépendants entre eux et le besoin de se coordonner pour mettre en place une GPR est faible. La plupart des agriculteurs indiquent plutôt une nette préférence pour les solutions individuelles vis-à-vis des ravageurs, par l’utilisation de pesticides et de filets protecteurs entourant les cultures. Ce focus individuel suggère qu’innover dans l’intégration de l’activité des ennemis naturels pourrait être plus aisé au niveau de la végétation naturelle des exploitations individuelles, comme peut l’être l’inter-rang des vergers. Par ailleurs, ces résultats font apparaître le besoin d’études scientifiques liant écologie et économie qui chercheraient à mesurer explicitement les bénéfices obtenus par les acteurs agricoles par le biais de paysages favorables aux ennemis naturels. Des résultats positifs de telles études seraient mobilisateurs pour de futures recherches participatives dans ce domaine. Enfin, cette thèse participative et exploratoire nous a permis également d’identifier de nouveaux terrains et questions de recherches dans le domaine de la GPR qui pourront être poursuivis.
366

Hétérogénéité des paysages et des pratiques agricoles - Effets sur la diversité des abeilles sauvages et la pollinisation

Carrié, Romain 29 November 2016 (has links) (PDF)
L’importance écologique et agronomique des abeilles sauvages dans les paysages agricoles rend cruciale la gestion de ces insectes pollinisateurs. Les abeilles sauvages utilisent plusieurs habitats dans les paysages agricoles, comme les milieux semi-naturels (bois, haies, prairies permanentes), mais aussi les parcelles agricoles. L’objectif de ce travail est de caractériser la structure des communautés de pollinisateurs et le succès de pollinisation le long de gradients de composition et de configuration des milieux semi-naturels ainsi que d’intensité des pratiques agricoles à l’échelle paysagère. Par une approche basée sur les trais écologiques, traduisant des différences d’utilisation des ressources par les abeilles sauvages, nous avons mis en évidence que i) les abeilles sauvages peu mobiles, les espèces solitaires mais aussi les espèces terricoles (nids souterrains) sont plus abondantes dans des parcelles agricoles entourées d’une forte proportion de prairies permanentes faiblement fragmentées, ii) les parcelles entourées d’une forte quantité de lisières forestières présentent une abondance plus importante d’espèces peu mobiles, d’espèces tardives, sociales et polylectiques, iii) les espèces oligolectiques sont filtrées (exclues) dans les paysages fortement boisés car ce sont des espèces profitant de ressources fournies par la mosaïque cultivée. Nous avons aussi mis en évidence que l’effet positif de la proportion en milieux semi-naturels sur la diversité des abeilles sauvages était plus important dans des paysages à la mosaïque agricole gérée de façon intensive. Nous montrons par ailleurs que l’intensité locale des pratiques agricoles peut autant influencer la diversité des abeilles sauvages que la proportion de milieux semi-naturels environnants. Enfin, nous montrons que, suivant les situations, l’abondance des espèces d’abeilles sauvages dominantes ou la présence d’un assemblage d’espèces peu communes peut expliquer le succès de pollinisation. Il semblerait que, dans le cas où le succès de pollinisation répond à l’occurrence d’espèces peu communes, la proportion de milieux semi-naturels aurait une influence positive sur le succès de pollinisation par les abeilles sauvages. Ce travail de thèse démontre l’importance d’espèces peu communes, dépendantes des milieux semi-naturels, pour le succès de pollinisation mais aussi la relation positive entre l’abondance de certains groupes d’espèces et la proportion de milieux semi-naturels. Ce travail permet donc de soutenir l’hypothèse selon laquelle les milieux semi-naturels sont garants du maintien de la diversité des abeilles sauvages et des services rendus par ces dernières. Cependant, l’effet positif des milieux semi-naturels sur la diversité des abeilles sauvages est variable, puisque il dépend des pratiques agricoles à l’échelle locale et paysagère. Les préconisations d’aménagement paysager et de modifications des pratiques ne peuvent donc être faites indépendamment les unes des autres.
367

La condition des artistes féminines contemporaines autochtones au sein du paysage culturel québécois

Lafforgue, Laetitia January 2018 (has links)
Ce mémoire s’articule principalement autour des sujets suivants : colonisation, décolonisation des savoirs et des pratiques, méthodologie autochtone, réappropriation culturelle, culture autochtone, art autochtone contemporain et pratique artistique, féminisme. Plus spécifiquement, la recherche porte sur la condition des artistes féminines autochtones contemporaines (AFAC) au sein du paysage culturel québécois. Étudier ce phénomène au Québec semble très intéressant car, a priori, les artistes autochtones y seraient marginalisés de plusieurs façons. En ce sens, la question suivante se pose : qu’en est-il de la condition des artistes féminines autochtones ? À cet effet, les témoignages et expériences de dix artistes féminines autochtones ont été recueillis. Les entretiens étaient individuels et compréhensifs et d’une durée approximative d’une heure et demie, deux heures. De plus, quelques observations directes au sein des lieux de créations de ces artistes (ateliers, centres d’amitiés etc.) ont été effectuées. Les données ont été analysées selon une méthode qualitative. Les notions de décolonisation du savoir, de réappropriation culturelle et de méthodologie autochtone ont servi de base épistémologique, méthodologique mais aussi théorique pour cette étude. Cette analyse a mis en lumière le dilemme radical qui caractérise les AFAC dans leur statut et leur rôle, en tant que femme et artiste, à travers leurs trajectoires artistiques et leurs parcours de vie. Les AFAC interrogées considèrent leurs œuvres comme un moyen permettant de faciliter la transmission de savoirs autochtones au sein du contexte intergénérationnel et familial, mais aussi avec la parenté, les enfants, les jeunes, de leurs communautés et des autres communautés. Elles ont indiqué que les arts sont essentiels quant à la réappropriation et la survie de la culture autochtone : ils permettent la « guérison », la reconstruction et la transmission d’une fierté et d’une dignité identitaire. Pour créer, les AFAC ont besoin d’un lieu de création « culturellement sécurisant » qui est également un espace d’échanges où des liens peuvent se créer entre artistes autochtones ou non. Ainsi, les AFAC interrogées ont levé le voile sur les enjeux de la production culturelle autochtone. En somme, cette analyse dispose d’une meilleure compréhension du rôle et de la place qu’occupe cette dernière dans la période de reconstruction culturelle actuelle. Or, il a été impossible de dresser un portrait unique de la condition des AFAC au sein du paysage culturel québécois car il y a autant de conditions possibles qu’il existe de domaines artistiques ou encore de trajectoires et de parcours de vies.
368

Anthropisation et dynamique spatio-tamporelle de paysages forestiers en République démocratique du Congo

Bamba, Issouf 13 October 2010 (has links)
A l’image du bassin du Congo, la République Démocratique du Congo (République Démocratique du Congo) fait face à une réduction de la qualité et de la superficie de son couvert forestier. La présente étude avait pour objectif d’étudier l’effet de l’anthropisation, à travers la présence et les activités humaines sur la dynamique des paysages forestiers en République Démocratique du Congo. L’écologie du paysage, en tant que science pluridisciplinaire offre une très bonne approche à travers les indices et une méthodologie alliant la structure et la composition du paysage pour mettre en évidence les causes et les conséquences des processus écologiques. Ces approches sont basées sur le fait que en analysant la structure du paysage, des déductions utiles au sujet des processus écologiques fondamentaux peuvent être faites et vice versa. Les résultats ont montré, en quantifiant la dynamique spatio-temporelle de l’occupation du sol et par l’analyse et la caractérisation de la structure spatiale, que l’anthropisation est le moteur de la dynamique dans ces milieux forestiers. L’impact humain se traduit par une déstabilisation ou un dysfonctionnement des écosystèmes forestiers entraînant la dégradation, la fragmentation et la déforestation. Ainsi il a été montré que la proximité des villes est fortement corrélée à la dégradation et la perte d’habitats forestiers. Cela est fonction de l’importance socio-économique de ces villes car plus la ville est importante, plus elle attire la population ;que la densité de la population influence la fragmentation et l’incursion dans la forêt se fait en suivant les pistes et les routes mises en place généralement par les sociétés d’exploitation forestière. Le tout amplifié par la situation socio-économique difficile des populations et le manque de politiques de gestion appropriées de la part des gestionnaires publiques. Cette dynamique régressive du paysage forestier en République Démocratique du Congo aura une incidence négative sur les cycles climatiques globaux vu que le bassin du Congo est le plus grand bloc forestier après le bloc de l’Amazonie. La présente étude est donc un argument supplémentaire qui milite en faveur de la nécessité de prendre en compte les caractéristiques des populations locales dans les programmes de gestion de la forêt du bassin du Congo pour un meilleur équilibre écologique de la planète. / Like Congo basin, Democratic Republic of Congo’s forest covers are facing their reduction in quality and size. This study aimed to investigate the effect of human impact on forest landscape dynamics in DR Congo, through the human presence and its activities. Landscape ecology as a multidisciplinary science offers a very good approach through the index and a methodology combining the structure and the composition of the landscape to highlight the causes and the consequences of ecological processes. These approaches are based on the fact that by analyzing the structure of landscape, useful deductions about the underlying ecological processes can be made and vice versa. By quantifying the spatio-temporal dynamics of land use and by analysis and characterization of spatial structure, our results showed that anthropization is the driver of the dynamics in these forest environments. Human impact results in a destabilization or a dysfunction of the forest ecosystems involving degradation, fragmentation and deforestation. Thus it was shown that proximity to cities is strongly correlated to the degradation and loss of forest habitats. This depends on the socioeconomic importance of these cities because more the city is important, more it attracts people. Population density influences the fragmentation and the incursion into the forest is done by following the tracks and roads generally implemented by the logging companies. All amplified by socio-economic problems of population and lack of appropriate management policies on the part of public managers.This regressive dynamic forest landscape in République Démocratique du Congo will have a negative impact on global climate cycles because the Congo Basin is the largest forest block after Amazonia block. This study is another argument which advocates the need to take into account the characteristics of local population in forest management programs in the Congo Basin for a better ecological balance of planet. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
369

Affirmation du sentiment national belge au travers de la représentation du paysage, 1780-1850

Favry, Amélie 21 March 2005 (has links)
Entre 1780 et 1850, les Belges développent une image symbolique de leur environnement physique. Cette image, conjuguée à une action de transformation du terrain, participe à la structuration de l’environnement belge en un territoire national. Elle témoigne d’une grande stabilité durant l’époque considérée. Dans cette optique symbolique, l’environnement belge incarne les caractères de la communauté nationale, il exprime non seulement le long passé partagé par le sol et les hommes, les interactions séculaires qui les lient, mais aussi les aspirations nourries par les Belges à l’égard de l’avenir.<p>Les premières images mentales du territoire national développées dans le chef des Belges consistent en lieux génériques (les expressions en italiques sont empruntées à Bernard Debarbieux). Définis par le discours, ces lieux génériques sont des environnements physiques dont la physionomie résulte des donnés naturels et de leur transformation par l’homme. La physionomie de ces lieux est donc dominée par l’agriculture, l’industrie et l’habitat humain. Ces configurations génériques ne recouvrent en réalité qu’une partie du territoire national. Leur élection en tant que résumé idéal du territoire belge, reflète les aspirations de la communauté.<p>La qualité esthétique paysagère des lieux génériques du territoire belge n’apparaît pas cependant avec évidence aux contemporains. Un écart sépare le discours et la représentation picturale. Si le premier reconnaît souvent une qualité esthétique aux lieux génériques, qui deviennent alors des paysages, la représentation iconographique se montre plus réticente à leur égard.<p>Les Belges de l’époque développent une seconde facette symbolique de leur territoire. Ils soulignent l’omniprésence des souvenirs historiques nationaux dans leur environnement. La Belgique leur apparaît telle un ensemble de lieux de condensation. Le discours contemporain et les œuvres des peintres, lithographes ou graveurs, témoignant d’une cohésion remarquable, illustrent abondamment les lieux de condensation belges. <p>Les Belges cherchent à diffuser ces images mentales parmi leurs compatriotes. Ce projet collectif répond à une volonté de faire connaître et adopter ces paysages symboliques par l’ensemble des membres de la nation. Cette connaissance passe pour le socle sur lequel peuvent se développer les sentiments d’attachement à la patrie et d’identification à la nation. Le discours et l’image sont mobilisés à cette fin.<p>Ces préoccupations interviennent dans le travail des peintres de paysages. Toutefois, le choix d’un site par un paysagiste belge représentant l’environnement national, est d’abord guidé par des critères internes à la pratique picturale. Ses critères de choix rencontrent en effet ceux qu’émet le discours de l’époque définissant les normes de qualité esthétique d’un tableau. L’artiste tend en outre à satisfaire les attentes du public, lequel cherche à combler son envie d’évasion hors de la cité, mais aussi à se rassurer quant à l’harmonie et à la viabilité de la société contemporaine. Les peintres (et donc leur public) manifestent pourtant une faveur particulière envers les sites belges. Ce goût dénote une identification et un attachement au pays habité par la nation historique, telle que la décrit le discours contemporain. Même s’il vient après la satisfaction des critères esthétiques, le critère de l’identification à un site belge intervient de façon notable dans l’attrait exercé par un paysage peint. <p>Il apparaît ainsi que les lieux génériques (agricoles et industriels) passent difficilement le premier crible, esthétique, tandis que les lieux de condensation satisfont tant les attentes esthétiques que les attentes symboliques – qualité qui assure leur succès en tant que motifs picturaux.<p>Les paysagistes élaborent en outre une image paysagère générique de la Belgique qui est une adaptation, conforme aux critères d’appréciation en vigueur dans le champ de la représentation picturale, du paysage générique agricole et industriel défini par le discours contemporain. Leurs œuvres dépeignent en effet la Belgique comme un territoire réalisant les canons pittoresques, comme un environnement verdoyant, boisé, vallonné, peuplé, traversé de rivières, semé d’habitations, de moulins ou autres fabriques anciennes. Dans les années 1840, les paysagistes développent également une nouvelle facette dans ce paysage générique pictural, en représentant les étendues arides, stériles et très peu peuplées, présentes sur le territoire. Cette apparition inaugure une période nouvelle, durant laquelle l’image picturale de la Belgique se dédouble, embrassant, d’une part, les sites prisés durant les premières décennies du siècle et, de l’autre, les plaines de bruyères désertes peu à peu investies d’une valeur identitaire et élevées au rang de configuration générique nationale. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
370

Eléments pour une herméneutique et une phénoménologie des lieux de l'habiter: jardin-architecture-paysage

Nys, Philippe A. January 1995 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0618 seconds