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Deux critiques de la modernité politique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : une étude comparée. Leo Strauss et Theodor Adorno / Two critiques of modernity after the Second World War : a comparative study of Leo Strauss and Theodor Adorno

Deng, Haochen 27 June 2018 (has links)
L’objectif de ce travail est d’étudier parallèlement les critiques de la modernité développées à partir de deux positionnements philosophiques en grande partie antithétiques représentées ici par leurs figures de proue : Leo Strauss et Theodor Adorno. Nés et décédés presque aux mêmes moments sans s’être connus, ils seront interrogés ici, en particulier, à partir de leurs manières respectives de faire face aux multiples défis lancés en 1945 à la réflexion philosophique. La première section de cette étude examine leurs philosophies comme celles de penseurs se représentant eux-mêmes à travers leurs réactions différentes à l’antisémitisme. La deuxième section analyse leurs relations critiques, de teneurs fortement distinctives, à la pensée de Heidegger, vis-à-vis de laquelle chacun élabore à sa manière une démarche de rupture. La troisième section aborde, comme constituant des points de croisement entre Strauss et Adorno, deux discussions jouant un rôle-clé dans leurs pensées : d’une part avec le positivisme des sciences sociales ; d’autre part, avec la modernité, identifiée comme affrontant une crise consubstantielle à ses options spécifiques. Ces deux discussions font apparaître paradoxalement plusieurs points de convergence entre des démarches si opposées. La dernière section examine les deux solutions à l’égard du problème de la modernité, l’une macrologique s’appuyant sur les sources médiévales, l’autre micrologique demeurant dans le sillage de l’Aufklärung. Une discussion s’amorce dans la conclusion quant à ce qu’il peut en être désormais de la postérité conceptuelle de ces deux pensées dans le nouveau contexte qui est aujourd’hui celui de la philosophie politique. / The aim of this study is to examine the critiques of modernity developed in parallel from two philosophical positions largely antithetical that are represented here by two main figures: Leo Strauss and Theodor Adorno. Born and died almost at the same time, these two thinkers are analyzed here from their way of facing different challenges imposed to the philosophical thinking in 1945. The first section examines their different reactions to the anti-Semitism. The second one analyzes their critical relations to Heidegger with whom each of them achieves a separation. The third section studies some junctions between them with two discussions: on the one hand, the discussion about the positivism in social sciences; on the other hand, the discussion about modernity considered as affronting a consubstantial crisis with their own options. These discussions make appear paradoxically several converging points between two opposing philosophical positions. The last section examines two solutions with regard to modernity: one, based on the medieval sources, is macrological, while the other, firmly devoted to the heritage of Aufklärung, is micrological. In the conclusion, this study will discuss the conceptual relevance of the posterity of these two thoughts in light of the actual context of the political philosophy.
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Liberté consommable : une critique de la raison folle du consumérisme / Consumable freedom : a critique of the insane reason of consumerism

Kahraman, Omer Ersin 23 October 2015 (has links)
Depuis le début du 20e siècle, la consommation est devenue un appareil idéologique que les masses utilisent pour acquérir une auto-identité par la voie des sens symboliques des marchandises. Cette évolution de la consommation vers le consumérisme ne peut être expliquée de l’intérieur du consensus théorique de la Science sous influence du paradigme dominant. Toutefois, la transformation peut être comprise par la voie d’une critique immanente de la rationalité. La consommation peut être vue comme la nouvelle méthode de la socialisation que l’individu utilise afin de se lier à la communauté dans la mesure où il est dépourvu dans la modernité du lien direct avec ses semblables. Le consensus théorique de la partie idéologique de la Science montre cette nouvelle méthode comme moyen de pacification des conflits qui peuvent perturber l’unité sociale, alors qu’en réalité la consommation de masse est source de destruction et de contradiction. La thèse essaye de démontrer la contradiction de ce nouveau modèle de socialisation et de clarifier le véritable rôle de la consommation : assurer la passivité des masses en réponse aux conflits sociaux du début du 20e siècle. « La peur de la liberté » d’Erich Fromm est utilisé pour la base de la recherche et les idées de l’école de Francfort sont évoquées pour développer la méthode de recherche. / Since the beginning of the 20th century, the consumption has become an ideological apparatus which is used for acquiring a self-identity through the symbolic meanings of the products. This evolution of the consumption in the consumerism cannot be comprehended inside the theoretical consensus of Science which is under the influence of the dominating paradigm. However, the transformation can be understood through an immanent critique of the rationality. The consumption can be seen as the new method of socialization that the individual uses to link herself/himself to the community insofar as the individual lacks in the modernity the direct link with the others. The theoretical consensus of the ideological part of Science shows this new method as a way to pacify the individual conflicts which can disrupt the social unity, in reality the mass consumption is the source of destruction and contradiction. The thesis aims to point out that contradiction of the theory and to clarify the real role of the consumption: constitute the passiveness of the masses in response to the social conflicts of the beginning of 20th century. The book “Escape from Freedom” of Erich Fromm is used as the base of the research and the ideas of the Frankfurt School are evoked in order to develop the research method.
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Dialectique négative et théorie critique : pour une réflexion utopique en science politique

Girard-Demers, Catherine January 2010 (has links) (PDF)
Avant tout, ce travail comptait étudier le concept de théorie critique développé à l'École de Francfort afin d'en exposer la pertinence en science politique. Il nous a d'abord fallu saisir sa première définition, celle élaborée par Max Horkheimer durant les années 1930. En lisant les principaux essais de Horkheimer à ce sujet (dont les traductions françaises n'ont été publiées qu'en 1974 et 1978), et certains textes de ses collaborateurs (surtout ceux de Theodor Adorno), nous avons repéré deux thèmes qui ont eu une influence sur notre définition de la science politique: la méthode dialectique de la Phénoménologie de l'Esprit de Hegel, conçue pour permettre le développement d'une science philosophique, et la résurgence du concept d'utopie qui, par sa critique de la réalité politique et son recours à la négation, intéresse la science politique et lui confère un caractère dialectique, lui permet d'adopter un point de vue différent au sujet de la réalité qu'elle observe. En revendiquant ses origines au sein du même héritage que la philosophie politique, et pour se distinguer de la gestion sociale ou d'une connaissance purement technique de la société, la science politique doit reconnaître qu'elle constitue elle-même une science philosophique, qu'elle doit s'intéresser aux aspirations de l'humanité à une société rationnelle aussi bien qu'à la réalité politique quotidienne. Nous nous sommes donc attardés aux origines de la notion d'utopie, dans L'Utopie de Thomas More, puis à son utilisation, voire son dépassement, dans l'oeuvre de Marx. Nous avons aussi procédé à une relecture de la Phénoménologie hégélienne, en mettant en relief les principaux passages qui influenceront la Théorie critique horkheimerienne. Enfin, nous avons approfondi la définition de la Théorie critique en nous intéressant à des ouvrages plus récents, qui se rapprochent de l'oeuvre de Horkheimer ou de son concept de théorie critique, principalement ceux publiés par Axel Honneth et Michel Freitag. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dialectique, Phénoménologie hégélienne, École de Francfort, Théorie critique, Utopie.
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Critique de la vision phénoménologique / Kritik der phänomenologischen Vision / Criticising Phenomenological Vision

Dorn, René Sebastian 21 January 2015 (has links)
La Critique de la vision phénoménologique est une tentative de critique de la phénoménologie, à travers la Théorie Critique et la philosophie d’Emmanuel Lévinas, qui caractérise la phénoménologie comme une science eidétique. Nous proposons donc une bref histoire du concept de l’eidos, qui est compris comme un archétype idéal depuis le Platonisme. On aborde l’opposition du matérialisme et de l’idéalisme ancrée dans la Théorie des formes de Platon, l’hylémorphisme d’Aristote, et la Théorie matérialiste des simulacres de Lucrèce. La question substantielle : « matérialisme et/ou idéalisme » nous conduit aux principes de l’individuation, au formalisme et aux concepts de la réification. La phénoménologie de Husserl est née dans le Kulturkampf qui se caractérise par le déferlement du positivisme dans l’idéalisme. Sous cet angle, la phénoménologie est un certain tour de force idéaliste contre le positivisme. La phénoménologie essaie d’intégrer les courants contemporains de la philosophie allemande, et c’est ici et non en biologie que se situe la lutte pour la vie, selon Husserl. Le problème de la vision phénoménologique, en regard de la « race » comportant des significations qui ne sont pas particulièrement biologiques, est un problème qui remonte à Aristote. Selon lui, l’usage de l’eidos est aussi synonyme des catégories de genre et d’espèce. L’eidos d’Husserl inclut la conception d’Aristote, et se présente comme un moyen possible de construire un concept métaphysique de la race en dehors de la biologie. L’eidos en tant que type, tel qu’il est constitué dans la Lebenswelt, se caractérise finalement par la transformation de l’Umwelt en Heimwelt, dans lequel l’individu est passivement formé par la tradition, l’habitus, par terre et sang – un monde de la moyenne, de la « normalité ». Nous essayons de montrer, dans le processus de ce bouleversement irrationnel de la philosophie en Allemagne, le cas particulier et tragique du devenir de la phénoménologie de Husserl entre les mains de Heidegger, qui suggère une auto-limitation de la phénoménologie à la recherche d’un sens qui vise à l’unité du Dasein. Notre but ici est simple et radical : de même que Marx a montré que la philosophie de Hegel n’est rien d’autre que la collection des catégories de la philosophie bourgeoise en déclin, Lévinas et l’École de Francfort ont montré que la philosophie de Heidegger n’est rien d’autre qu’une poursuite de la philosophie hégélienne, mais à un niveau plus abstrait et aussi plus global. / This work is driven by the attempt to criticise Phenomenology with the help of Levinas. Similar to the Frankfurt School, he characterises it as a “vision of essences”. These eidetical essences are, and can never be fully absolute, not only because several movements of Hegelian Dialectics are refuted in submitting knowledge either to the imago of mere immanence, or to normative structures which are postulated as invariant like in certain versions of Neoplatonism, but because they function as an apriori of an eternally unfinished and fragmented Lebenswelt. Maybe it is to harsh to compare Husserl to the neoscholastic readings of Descartes and to the formalist interpretations of Kant. Husserl is well aware of the kinaesthetic foundations of consciousness and, contrary to Heidegger, he even promotes Spinozism in a certain phase of his which excels his adolescent fervour of Berkeley. Nevertheless, Husserl incorporates a subject-based, “monadic” transcendentalism, that paradoxically leads to the dissolution of subjective identity. Traditional reasoning itself is exfoliated to perfection in Heidegger afterwards. Husserl's halfhearted formalism ignores the materialist theory of the simulacrum by Lucretius. Heideggers philosophy widens this overseen aspect in calling the Eidos an Aussehen in referring to the Presocratics, but it despises any kind of method and finally flees in to poetry, maintaining its fatalist errors which it committed right form the start: this is why it gained the name of pseudo-concreteness. Cursed through a specific anti-sociological tendency caused by an anti-empiricist vision of history, their theories virtually (not conceptually) exclude the influences of society on philosophy: they are the end result of the era of Kulturkampf, in which idealism tried to battle positivism, naturalism and historicism. Husserl even defines this philosophical battle as the very struggle of existence. The formulation of the Eidos becomes performance. Aristotle used Eidos synonymous to genus and species. Hence the amplitudes of these philosophies foster the metaphysical standpoint of race, that got out of hand in the Nazi Era and even later on. The “topic” of blood and soil appears in Husserl's definition of Heimwelt and his Eurocentrism. Phenomenology is in no case to blame for National Socialism, and that it has very little to to with its causes. My work simply tries to make the same analogy that Marx had made for Hegel. It tries to describe, how two leading philosophers of the German Bourgeoisie are reproducing the categories of their surrounding society without even really observing it.
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Le statut de la liberté dans l’existentialisme, par-delà la théorie critique

Audet-Cayer, Philippe 08 1900 (has links)
Dans la philosophie existentialiste de Sartre, l’existence précède l’essence. C’est-à-dire que c’est la réalité humaine vécue qui définit l’homme, et non une essence abstraite qui précèderait l’existence. L’essence de la vie humaine ne serait donc pas à la portée de la philosophie, qui voudrait établir une essence qui transcenderait la réalité humaine. Pour Sartre, cette tentative d’établir une essence est vaine. L’homme n’est pas simplement, mais a à être. Sartre entrevoit dans cette exigence la seule vraie possibilité de la liberté : la liberté c’est précisément le néant qui est au cœur de l’homme et qui contraint la réalité humaine à se faire au lieu d’être. Cette notion de la liberté absolue de l’homme est très forte et a évidemment suscité la critique. Sartre s’est attiré notamment la désapprobation des penseurs de l’École de Francfort. Ils lui reprochent de ne pas rendre justice aux déterminations spécifiques qu’impose le contexte historique, social et matériel. Sa notion de liberté viendrait dissocier l’horizon des possibilités des processus qui les fixent et, du coup le mène à cautionner tacitement le statut quo, en empêchant la liberté de servir de critère pour critiquer la domination existante. Une philosophie existentialiste reste-t-elle possible par-delà cette critique? La croyance en le caractère absurde de la vie humaine et l’exigence à se faire pour donner un sens à l’existence peuvent-elles tenir sans postuler la liberté absolue? Ou bien cette liberté doit-elle nécessairement être circonscrite par une théorie sociale critique, sans quoi l’existentialisme colportera clandestinement le maintien du statu quo? / n Sartre’s existentialist philosophy existence precedes essence. This means that it is the life being lived that defines man, and not an abstract essence that precedes him. The essence of human life is thus not reachable with a philosophy that would want to posit an essence that transcends human reality. Sartre considers this attempt to establish an essence vain. Man is not simply, but rather has to be. Sartre sees in this the only true possibility for liberty: liberty is precisely the nothingness that is at the heart of man and compels the human reality to make itself instead of just being. This notion of absolute liberty for man is a strong one and has indeed been criticized. Among critics, Sartre met with the disapproval of the thinkers of Frankfurt School. They accused him of not seeing the specific determinations that the historical, social and material world imposes on man. His notion of liberty dissociates the horizon of possibilities from the processes that establish them, which make him tacitly encourage the status quo, because he prevents liberty from being used as a criterion to criticize the existing domination. Is an existentialist philosophy still possible beyond this critic? Can the belief in the absurd nature of human life and in the necessity of making oneself to give sense to existence still hold without postulating absolute liberty? Or must liberty necessarily be circumscribed by a critical social theory, without which existentialism will clandestinely encourage the status quo?
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W.G. Sebald, Die Ausgewanderten : radiographie d'une écriture de l'exil

Savaton, Christine 15 September 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse consacrée à Die Ausgewanderten de W.G. Sebald (1992) procède à une étude microscopique et détaillée de l'écriture dans sa singularité, une radiographie du texte et de sa matérialité hétérogène. L'étude montre la structure binaire sous-jacente de l'ouvrage, la complexité des stratégies stylistiques et narratives, la manière dont le signifiant se soumet à l'impératif catégorique du signifié mais aussi la prééminence de signes tangentiels et obliques ; elle s'intéresse également à la singularité de l'enchaînement des discours rapportés et met en lumière le geste mélancolique du narrateur sébaldien. Il apparaît que l'intertextualité revêt une spécificité particulière puisque la polyphonie sébaldienne est orientée différemment de celle envisagée par M. Bakhtine. La deuxième partie s'attache à étudier la critique de la civilisation (Kulturkritik) dans une œuvre fortement marquée par la constellation idéologique de l'École de Francfort et plus précisément par " La Dialectique de la Raison " de Horkheimer et d'Adorno. La prose allemande muséale de l'auteur, qui rappelle celle d'Adalbert Stifter mais aussi, par ses emboîtements narratifs, emprunte la virtuosité bernhardienne, est incrustée de " moments " de bonheur ou de beauté qui mettent en évidence et soulignent l'inouï du monde concentrationnaire. Les thématiques de l'exil et du pays natal sont au centre des intérêts de la troisième partie. L'étude s'attache à montrer que l'ouvrage réécrit en quelque sorte une littérature de l'exil que l'auteur, professeur de littérature de langue allemande, a eu l'occasion de fréquenter mais aussi d'analyser. C'est un " chœur d'exilés " qui se fait entendre dans Die Ausgewanderten et qui manifeste la tragédie de l'homme moderne.
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Le statut de la liberté dans l’existentialisme, par-delà la théorie critique

Audet-Cayer, Philippe 08 1900 (has links)
Dans la philosophie existentialiste de Sartre, l’existence précède l’essence. C’est-à-dire que c’est la réalité humaine vécue qui définit l’homme, et non une essence abstraite qui précèderait l’existence. L’essence de la vie humaine ne serait donc pas à la portée de la philosophie, qui voudrait établir une essence qui transcenderait la réalité humaine. Pour Sartre, cette tentative d’établir une essence est vaine. L’homme n’est pas simplement, mais a à être. Sartre entrevoit dans cette exigence la seule vraie possibilité de la liberté : la liberté c’est précisément le néant qui est au cœur de l’homme et qui contraint la réalité humaine à se faire au lieu d’être. Cette notion de la liberté absolue de l’homme est très forte et a évidemment suscité la critique. Sartre s’est attiré notamment la désapprobation des penseurs de l’École de Francfort. Ils lui reprochent de ne pas rendre justice aux déterminations spécifiques qu’impose le contexte historique, social et matériel. Sa notion de liberté viendrait dissocier l’horizon des possibilités des processus qui les fixent et, du coup le mène à cautionner tacitement le statut quo, en empêchant la liberté de servir de critère pour critiquer la domination existante. Une philosophie existentialiste reste-t-elle possible par-delà cette critique? La croyance en le caractère absurde de la vie humaine et l’exigence à se faire pour donner un sens à l’existence peuvent-elles tenir sans postuler la liberté absolue? Ou bien cette liberté doit-elle nécessairement être circonscrite par une théorie sociale critique, sans quoi l’existentialisme colportera clandestinement le maintien du statu quo? / n Sartre’s existentialist philosophy existence precedes essence. This means that it is the life being lived that defines man, and not an abstract essence that precedes him. The essence of human life is thus not reachable with a philosophy that would want to posit an essence that transcends human reality. Sartre considers this attempt to establish an essence vain. Man is not simply, but rather has to be. Sartre sees in this the only true possibility for liberty: liberty is precisely the nothingness that is at the heart of man and compels the human reality to make itself instead of just being. This notion of absolute liberty for man is a strong one and has indeed been criticized. Among critics, Sartre met with the disapproval of the thinkers of Frankfurt School. They accused him of not seeing the specific determinations that the historical, social and material world imposes on man. His notion of liberty dissociates the horizon of possibilities from the processes that establish them, which make him tacitly encourage the status quo, because he prevents liberty from being used as a criterion to criticize the existing domination. Is an existentialist philosophy still possible beyond this critic? Can the belief in the absurd nature of human life and in the necessity of making oneself to give sense to existence still hold without postulating absolute liberty? Or must liberty necessarily be circumscribed by a critical social theory, without which existentialism will clandestinely encourage the status quo?
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Raison, délire et critique : psychanalyse et critique de la raison chez Adorno et Horkheimer / Reason, madness and critique : psychoanalysis and Critique of Reason by Adorno and Horkheimer / Vernunft, Wahn und Kritik : Psychoanalyse und Vernunftkritik bei Adorno und Horkheimer

Grivaux, Agnès 11 June 2018 (has links)
Nous proposons dans ce travail une interprétation de la référence à la psychanalyse chez Adorno et Horkheimer, en partant de son usage dans un champ inattendu, quoique central : la critique de la rationalité. Adorno et Horkheimer affirment, notamment dans la Dialectique de la raison, que la raison, concept à la fois central et structurant pour la société moderne capitaliste, entre en conflit avec elle-même jusqu'à son autodestruction, qui doit être comprise comme passage dans la folie. Nous entendons soutenir que cette affirmation peut être comprise de manière non-métaphorique par le recours à la psychanalyse, à partir d’une double lecture de leurs écrits, à la fois génétique et micrologique. Nous situons la genèse du croisement entre psychanalyse et critique de la rationalité dans leurs premiers travaux, au moment de traiter du rapport entre psychologie et théorie de la connaissance, d’abord dans une perspective philosophique néokantienne, puis dans le cadre du programme de recherches interdisciplinaires des années trente. Ce croisement précoce conduit Adorno et Horkheimer à s’intéresser tant à la part inconsciente qui travaille les processus de connaissance, qu’à la logique des phénomènes apparemment les plus irrationnels. Nous réinterprétons ainsi les travaux des années trente et quarante comme la mise au jour d’une conjonction de formes spécifiques de rationalisation sociale avec la montée de phénomènes sociaux particulièrement irrationnels, notamment liés à l’émergence du fascisme. Cette conjonction mène alors à la thématisation psychanalytique de l’autodestruction de la raison. Notre thèse est que la mise au jour de ce paradigme critique singulier – qui associe approche psychanalytique, critique de la raison et théorie de la connaissance – révèle de façon cohérente et globale la fonction attribuée à la psychanalyse par ces auteurs : rendre compte de la déraison comme effet de la logique contradictoire que la société moderne capitaliste établit entre nature et histoire. Nous pouvons ainsi conclure notre travail en analysant à quelle condition une théorie de la connaissance dialectique et critique est susceptible de ne pas reconduire l’écueil que la psychanalyse a permis d’identifier au niveau social, à savoir la réduction du rapport entre histoire et nature à un rapport de domination. Nous entendons ainsi montrer les potentialités critiques de ce paradigme dans le cadre des débats contemporains sur les pathologies de la raison. / In this study, we will propose an interpretation of the psychoanalytic references in the works of Adorno and Horkheimer, by starting from the way they are used in an unexpected, and yet central, field: the critique of rationality. Especially in Dialectics of Enlightenment, Adorno and Horkheimer affirm that reason, a concept that is both central and structuring to the modern capitalist society, comes into conflit with itself to the point of its self-destruction, which should be understood as a passage to madness. We intend to defend that this affirmation can be understood, by having recourse to psychoanalysis, in a non-metaphorical manner, starting from a double reading, both genetic and micrologic, of their writings. We situate the genesis of the intersection between psychoanalysis and the critique of rationality in their early works, when they were dealing with the relationship between psychology and the theory of knowledge, at first in a neo-Kantian perspective, then within the framework of the program of interdisciplinary research in the thirties. This precocious intersection led them to become interested as much in the unconscious part which works through the process of knowledge, as in the logic of phenomena which are apparently the most irrational. We therefore interpret their works from the thirties and forties as the unveiling of a conjunction of specific forms of social rationalization with the rising of particularly irrational phenomena, especially related to the emergence of fascism. This conjunction then leads to the psychoanalytical thematisation of reason’s self destruction. Our thesis is that by disclosing this singular critical paradigm – which links together the psychoanalytical approach, the critique of reason, and the theory of knowledge – the function attributed to psychoanalysis by these authors can be revealed in a global and coherent fashion: accounting for unreason as an effect of the contradictory logic that the modern capitalist society establishes between nature and history. We can therefore conclude our work by analyzing on what condition a dialectical and critical theory of knowledge is likely to avoid the pitfall that psychoanalysis has allowed to identify at the social level, i.e. the reduction of the relation between history and nature to a relation of domination. In this way, the critical potentials of this paradigm within the framework of contemporary debates on the pathologies of reason can be brought to light.
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Vers une théorie critique du cinéma : la question de l’idéologie

Moquin-Beaudry, Ludvic 08 1900 (has links)
L’histoire du concept d’idéologie est riche des différentes définitions qui ont tenté de le circonscrire, en tension entre la description de visions du monde et la dénonciation de la « fausse conscience ». Chez les penseurs regroupés sous le nom d’ « École de Francfort », l’idéologie en vient à équivaloir au phénomène de l’industrie culturelle, c’est-à-dire la mise au service de la raison technique dans la production de la culture. Le statut du cinéma est intéressant à cet égard : non seulement est-ce un art né à l’époque industrielle et indissociable des possibilités techniques offertes par celle-ci, mais il a été mobilisé pour de nombreuses entreprises propagandistes, plus ou moins subtiles. La question directrice de l’interrogation est donc la suivante : selon la théorie critique de l’École de Francfort, le cinéma peut-il être considéré comme de l’art ou est-il confiné au domaine de l’idéologie ? Autrement dit, le cinéma peut-il revendiquer un statut qui ne ferait pas de lui qu’un support de la domination de l’humain par l’humain ? / The history of the concept of ideology is rich in different definitions that have attempted to circumscribe it, in a tension between the description of different worldviews and the denunciation of “false consciousness.” For the thinkers grouped under the name “Frankfurt School” ideology comes to equate the phenomenon of the Culture industry, that is to say, technical reason put at the service of the production of culture. The status of film in interesting in this regard: not only is it an art born in the industrial age and inseparable from the technical possibilities offered by the industry, but it has also been used for numerous, more or less subtle, propagandist undertakings. The leading question of our inquiry is thus the following: according to the critical theory of the Frankfurt School, can film be considered as a genuine form of art or is it confined to the realm of ideology? In other words, can film claim a status which would not make it solely a support of human-over-human domination?
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Jeu et critique. Objet, méthode et théorie de la société dans la philosophie de Th. W. Adorno / Play and critique. Object, method and theory of society in the philosophy of Th. W. Adorno

Christ, Julia 08 March 2013 (has links)
Ce travail réinterroge la philosophie sociale critique d’Adorno à partir des concepts de règle et de jeu. Il a pour objectif d’exposer la théorie de la société d’Adorno et d’en questionner les fondements. Ces fondements, telle est notre thèse, peuvent être conceptualisés dans un langage propre à la sociologie de l’action si on les reformule en termes de « règles », de « suivi des règles » et de « jeu » – concepts qu’Adorno lui-même utilise afin de décrire le social, plus précisément la société capitaliste dans laquelle il vivait. Le fameux tout « non-vrai », qu’est la société selon Adorno, peut ainsi être compris comme un jeu réglé par lui-même, indépendamment de l’intentionnalité des acteurs. Cette reformulation de la philoso-phie sociale d’Adorno nous permet de la faire dialoguer avec d’autres conceptions du social (Weber, Ha-bermas, Descombes, Searle et le structuralisme) et de montrer à quel point l’objet d’Adorno diffère de celui de Weber, de Habermas et de Searle alors qu’il est commensurable à celui du structuralisme. La méthode pour saisir cet objet, à savoir les règles non intentionnelles qui structurent le jeu social, est celle de Freud (interprétation, lecture symptômale). Adorno, toutefois, se distingue du structuralisme et aussi de Freud en ce qu’il pense pouvoir établir un lien entre société capitaliste et le social réglé comme un jeu inaccessible aux acteurs : ce jeu est non seulement l’objet de recherche d’Adorno mais aussi l’objet de sa critique. Notre travail s’emploie à étayer la possibilité de cette critique qui ne vise rien de moins que les conditions de possibilité du vivre en commun telles qu’elles ont été établies par la philosophie sociale structuraliste ainsi que par Freud : des règles à effet inconscient qui font en sorte que tous les acteurs ne réalisent ou ne di-sent pas les mêmes significations font l’objet de la critique adornienne. Critiquer ces règles implique de montrer qu’une critique de l’institution verticale des sujets est possible sans détruire ni poser comme abso-lu la subjectivité elle-même. Cette critique devient envisageable à partir du moment où l’on examine la pratique qui est incluse dans le suivi aveugle de la règle : au sein de cette « fausse » pratique – qu’Adorno appelle la pratique d’identification – se dégage une pratique autre qui met en question la soumission aveugle à la règle. Cette pratique critique est également appelée « jeu ». Notre travail se conclut sur l’exposition de cette pratique et de son potentiel critique au sein du jeu qu’est la société capitaliste. / This work reexamines the social critical philosophy of Adorno, starting form the concepts of rule and of game. It aims to expose the social theory of Adorno and to question its foundations. These foundations can be conceptualized in a language specific to the sociology of action if they are rephrased in terms of rules, rule-following and game; concepts which Adorno himself uses to describe the social, spe-cifically the capitalist society in which he lived. The famous all "non-true" which society is according to Adorno, can be understood as a game working in itself, regardless of the intentionality of the actors. This rephrasing of the social philosophy of Adorno allows us to dialogue with the other approaches of the social (Weber, Habermas, Descombes, Searle and the structuralism) and to show how the object of Adorno differs from that of Weber, Habermas and Searle, how it is commensurable with that of structuralism. The Method to seize the object, i.e. the rules that structure the unintentional social game, is the method of Freud (interpretation, symptomatic reading). Adorno, however, differs from structuralism and also from Freud’s conception of the social because he thinks that he can establish a link between capitalist society and the social regulated as a game inaccessible to players: for Adorno this game is not only the object of research but also the object of his criticism. Our work goes on to justify the possibility of such criticism that targets nothing less than the conditions of possibility of common living. What was established by structur-alist social philosophy as well as by Freud is the subject of criticism of Adorno: rules whose effects are unconscious, which ensure that all players do not realize or do not say the same meanings. To criticize these rules implies showing that the critique of vertical instituted subjects is possible without destroying subjec-tivity nor positing it as absolute. This criticism becomes possible from the moment you look at the prac-tice included in the blind following of the rule which is the "wrong" practice - Adorno calls this practice of identification ; the right practice included in practice of identification challenges the blind submission to

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