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Voices, votes and violence : essays on select dynamics of electoral authoritarian regimesBardall, Gabrielle Simon 10 1900 (has links)
« Voix, vote et violence : Essais sur les dynamiques des régimes autoritaires électoraux » porte sur l'expression des voix généralement exclues sous des régimes autoritaires électoraux (« AE »), depuis les défis des processus institutionnalisés (en particulier les élections et la démocratie) jusqu’aux rationalisations des comportements extra-institutionnels (notamment la violence politique).
Les essais sont présentés en deux parties. Les deux essais de la partie I ont trait aux cadres analytiques d’étude des comportements des partis au pouvoir et des oppositions dans les régimes semi-autoritaires. Les trois essais de la partie II examinent un sous-domaine spécifique de ces régimes : la participation politique des femmes. Chaque chapitre propose des découvertes comme résumé ci-dessous.
Le chapitre 1 explore les défis méthodologiques dans l'étude des régimes semi-autoritaires (comme AE) en analysant de manière critique un cadre d’analyse important dans le domaine. Une réplication indépendante du modèle de classification de l'autoritarisme compétitif (« AC ») de Levistky et Way (2010) révèle des anomalies de codification dans la sélection des cas qui influent sur la théorie générale des régimes AC et qui ont des implications méthodologiques pour l'étude comparative des régimes hybrides en général.
Le chapitre 2 examine le comportement des partis de l'opposition sous des régimes AE. Je fais l'hypothèse que les objectifs électoraux et les objectifs de régime des oppositions dans les EA (les « jeux parallèles ») s’alignent dans des conditions où il existe une certitude relative concernant les résultats, mais divergent lorsque l’incertitude des résultats de régime ou des élections est plus importante, ce qui entraine quatre types de comportement identifiables. Je teste mes hypothèses sur 55 élections dans 29 États d'Afrique sub-saharienne et je démontre que les quatre types de comportement dépendent du degré de répression de l'État et du niveau de capacité organisationnelle des oppositions.
Le chapitre 3 révèle et définit la nature sexuée de la violence électorale (une caractéristique commune des régimes AE). Une base de données originale de plus de 2 000 incidents de violence électorale dans six pays, ainsi qu’un travail de terrain dans plus de cinquante pays révèlent l'existence d'importantes distinctions dans la manifestation de la violence électorale, ainsi que la présence d'un phénomène auparavant non reconnu, la violence électorale basée sur le genre (« VEBG »). Le chapitre présente les définitions, une taxonomie et la typologie des deux formes de violence.
Le chapitre 4 se penche en profondeur sur le sujet, en examinant la relation complexe entre les technologies de l'information et de la communication (TIC) et la VEBG. Les notions de la violence électorale différenciée selon le genre ainsi que la VEBG sont étendues à la violence politique en général. Je démontre que les TIC facilitent les formes sexuées de la violence politique, mais qu’elles contribuent également à résister et atténuer ces violences, grâce à certaines qualités spécifiques aux TIC.
Le dernier chapitre fournit la solution à une énigme de longue date dans l'exclusion politique dans les régimes AE (et autres) en démontrant la complémentarité des formes spécifiques de mesures temporaires spéciales (MTS) dans les systèmes électoraux fondés sur des circonscriptions uninominales (CU). Le chapitre présente une classification en cinq parties des options MTS dans les CU, y compris une interprétation originale des « seuils parallèles ». L'analyse des cinq types de MTS à travers des études de cas de pays illustre que les divergences dans l'adoption de quotas entre les systèmes électoraux sont le résultat d'un manque de connaissances plutôt que des traits intrinsèques des systèmes électoraux, comme supposé précédemment. / “Voices, Votes and Violence: Essays on Select Dynamics of Electoral Authoritarian Regimes” concerns the expression of commonly excluded voices under electoral authoritarian (EA) regimes, from the challenges of institutionalized processes (specifically, elections and voting) to rationalizations for extra-institutional behaviors (notably political violence).
The essays are presented in two parts. The first two essays in Part I concern frameworks for studying incumbent and opposition behaviors in semi-authoritarian states. The three essays in Part II examine a specific sub-field of EA regime dynamics: political participation of women. Each chapter provides findings as summarized below.
Chapter 1 explores methodological challenges in studying semi-authoritarian regimes (such as EA) by critically engaging with a leading framework of analysis in the field. An independent replication of Levistky and Way’s 2010 classification model of competitive authoritarianism (CA) reveals coding discrepancies in the authors’ case selection which impact the broader theory of CA regimes and have methodological implications for the comparative study of hybrid regimes in general.
Chapter 2 examines opposition party behavior under EA regimes. I hypothesize that EA oppositions’ electoral and regime objectives (“dual games”) align under conditions where there is relative certainty of outcomes but diverge where either regime or electoral uncertainty is greater, resulting in four identifiable behavior types. Testing the theory on 55 elections in 29 sub-Saharan African states, I demonstrate that the four behavior types are functions of the degree of state repression and the level of organizational capacity of the opposition.
Chapter 3 reveals and defines the gendered nature of electoral violence (a common feature of EA regimes). An original database of over 2000 incidents of election violence in six countries as well as fieldwork from over fifty countries reveal the existence of significant gender-differentiation in the manifestation of election violence as well as the presence of a previously unrecognized phenomenon, gender-based election violence (GBEV). The chapter introduces definitions, a taxonomy and typology of both forms of violence.
Chapter 4 delves deeper into the topic by examining the complex relationship between information and communication technologies and gendered election violence. The notions of gender-differentiated and gender-motivated violence are extended to political violence in this chapter. Information and communication technologies are found to both facilitate gendered forms of political violence as well as empower resistance and violence mitigation.
The final chapter provides the solution to a longstanding puzzle of political exclusion in EA (and other) regimes by demonstrating the complementarity of specific forms of temporary special measures (TSMs) in electoral systems based on single-member districts (SMDs). The chapter presents a five-part classification of TSM options in SMDs, including an original interpretation of “Alternate Thresholds”. Analyzing the five TSM types through country case studies, Chapter 5 illustrated that discrepancies in the adoption of quotas between electoral systems are the result a knowledge gap rather than intrinsic traits of electoral systems, as previously assumed.
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Faire confiance au gouvernement? : évaluation des caractéristiques individuelles, étatiques et sociales qui sont liées à la confiance envers le gouvernementSavoie, Louis-Philippe 06 1900 (has links)
La confiance envers le gouvernement est une notion fréquemment évoquée dans le discours public et dans la littérature, mais il s’agit d’une notion imprécise, malgré des innovations depuis sa première spécification par David Easton en tant que support systémique. Cette revue de littérature propose de faire le point sur la question de la confiance envers les gouvernements démocratiques. Je définis d’abord la confiance envers le gouvernement comme un concept relationnel et relativement stable dans le temps. Ce mémoire se penche sur 26 facteurs qui sont liés à la confiance envers le gouvernement dans trois grandes catégories : les caractéristiques individuelles, étatiques et sociales. Je démontre que les explications culturelles de la confiance sont nettement supérieures aux explications économiques, et ce à toutes les échelles. Cependant, les jeunes démocraties présentent un profil un peu différent des démocraties plus anciennes : l’économie y joue un rôle un peu plus important. / Trust in government is a hotly debated topic in public discourse as well as the scientific literature. It is, however, an unclear notion, although a few theoretical innovations have helped refine the concept since its inception as system support by David Easton. This literature review examines current trends in study of trust in democratic governments. I define trust in government as a relational concept that is relatively stable through time. This thesis identifies 26 factors that are linked to trust in government in three categories: individual, state and social characteristics. I demonstrate that cultural explanations better explain variations in trust in government than economic approaches at all scales. However, young democracies have a different profile, in which economic approaches have a slightly bigger role.
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La transparence des élections en droit public africain, à partir des cas béninois, sénégalais et togolais / The transparency of elections in the African public law, based on the Beninese, Senegalese and Togolese cases.Afo Sabi, Kasséré 26 March 2013 (has links)
Souvent prônée au regard de l’abondant discours politique et juridique dont elle fait l’objet, mais en même temps fréquemment et subtilement « torpillée », « combattue », la transparence des élections est l’une de ces notions-méridien des temps modernes.La présente thèse lève ainsi le voile sur ce que, quelle qu’en soit la forme, cette notion est tout logiquement reprise − et tant bien que mal consolidée ou en voie de consolidation − dans l’ordre juridique interne des différents États, notamment africains et tente de faire prendre conscience que, à l’analyse, une telle consécration, ou le cas échéant une telle consolidation, apparait bien plus embarrassée. En sus de cela, d’un point de vue de théorie et de pratique juridiques, naissent des incertitudes, au double regard de sa nature et de sa portée juridiques, instaurant ainsi un climat d’insécurité juridique dont il devient donc impérieux de sortir. Sans doute est-ce parce que, assez récente dans un domaine lui-même en quête d’autonomie : le droit électoral, cette notion se révèle très redoutable à cerner. Cette modeste contribution tente-t-elle justement de répondre à l’ensemble de ces préoccupations. Dans cette perspective, le travail pionnier de la Cour constitutionnelle du Bénin qui a érigé la transparence électorale en un principe à valeur constitutionnelle mérite d’être poursuivi. Elle est donc davantage un « construit » qu’un « donné ». En tout état de cause, un tel approfondissement assurerait une cohérence au droit public et renforcerait la sécurité juridique. Cette exigence est donc un terreau fertile à l’éclosion et au triomphe de la démocratie libérale. À y voir de près, elle est à même de réaliser la révolution juridique chère à Montesquieu et que n’a pu, malheureusement, pérenniser le principe de séparation des pouvoirs : la modération du pouvoir politique dans l’État. / Often advocated in view of the abundant political and legal discourse of which it is the object, but at the same time and often subtly "torpedoed", “fought”, transparent elections are one of these meridian notions of modern times.Whatever form it may take, this Thesis is lifting the veil on this notion which is logically repeated, and somehow not well consolidated or being consolidated - in the internal legal order of the various States, particularly African States and which tries to make people aware that, in the analysis, such a consecration, or if any such consolidation, appears more embarrassed. In addition to this, a point of view of legal theory and practice, uncertainties arise, the double view of its nature and scope of legal, thus creating a climate of legal insecurity that it becomes imperative to quit Without any doubt, this recently field is seeking itself autonomy, and this concept , electoral law proves to be very formidable to understand. This modest contribution, consequently tries to answer all these concerns. In this perspective, the pioneering work of the Constitutional Court of Benin which erected electoral transparency principle to a value worth pursuing. Therefore, it is more of “a constructed” than a "given”. In any event, such a deepening should ensure coherence to public law and enhance legal certainty. This requirement is a fertile ground for the emergence and triumph of liberal democracy. A close look at it, it is able to perform the legal revolution dear to Montesquieu who could not, unfortunately, perpetuate the principle of separation of powers: the moderation of political power in the state.
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Le déclin du Bayernpartei et ses déterminants causaux (1949-1969) : plaidoyer pour une analyse plurifactorielle et anti-retrospectiviste / The decline of the Bavaria Party and its causal factors (1949-1969) : plea for a multifactorial and non-retrospective analysisLandwehrlen, Thomas 09 December 2011 (has links)
Fondé à Munich en octobre 1946 suite à la réorganisation d’un proto-parti mariant rejet de l’unitarisme autoritaire et provincialisme anti-prussien, le Bayernpartei (BP) se fit après la guerre le courtier des revendications autonomistes bavaroises et le médiateur de l’hostilité populaire à l’égard des réfugiés allemands originaires d’Europe centrale et orientale. Couronné de succès lors des élections fédérales post-dictatoriales de 1949 – à l’occasion desquelles il recueillit 20,9% des voix en Bavière –, il présente la particularité d’avoir subi pendant vingt ans un déclin électoral régulier, et d’avoir totalement cessé d’être « relevant » au sens de Sartori au moment même où l’on assistait à l’échelle européenne, et même occidentale, à un nouvel essor des partis et formations régionalistes procédant du clivage centre/périphérie.Quels sont les déterminants causaux du progressif déclin du Bayernpartei ? Quels facteurs explicatifs apparaissent susceptibles de rendre compte de sa graduelle transformation en ce que Manfred Rowold estime être une simple association folklorique sans importance ? Tel est le questionnement sous-tendant le présent travail de thèse, et auquel l’auteur propose de répondre en se dégageant du rétrospectivisme monocausal, linéariste et exogénéisant dont firent preuve les (rares) politistes ayant tenté de rendre compte de l’étiolement politique passé du parti régionaliste bavarois. / Founded in Munich in October 1946 after the reorganisation of a proto-party combining rejection of authoritarian unitarism and anti-Prussian provincialism, the Bavaria Party (Bayernpartei) appeared after the Second World War as the spreader of the Bavarian claims for autonomy, and as the echo box of popular hostility against German refugees from Central and Eastern Europe. After having been crowned with success at the German federal election of 1949 – on which it collected 20,9% of the votes in Bavaria –, he was affected during two decades by a steady electoral decline, so much so that it completely ceased to be “relevant” in the sense of Sartori at the very time when political scientists were witnessing at European (and even Western) level a new upsurge of regionalist parties and organisations.What are the causal determinants of the progressive decline of the Bavaria Party? What explanatory factors can be advanced to account for its gradual transformation into what Manfred Rowold considers to be a simple and irrelevant folk association? This is the question underlying the present work and to which the author proposes to respond by working on the assumption that it is necessary to break with the monocausal, linearist and exogenousing retrospectivism characterizing the analyses of the (rare) political scientists who have already attempted to explain the withering away of the Bavarian regionalist party.
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