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Évaluation du groupe de traitement du sommeil de la base militaire de ValcartierPerreault, Mathieu January 2015 (has links)
Les militaires canadiens sont souvent confrontés à des situations stressantes et une partie de ceux-ci rapportent avoir des troubles du sommeil et faire des cauchemars. Depuis 2006, un traitement basé sur l’Imagery Rehearsal Therapy (IRT) nommé « groupe de traitement du sommeil » (GTS) est offert à la base de Valcartier pour traiter les troubles du sommeil et les cauchemars. Le GTS intégral inclut un volet psychoéducatif (une séance) et un volet traitement des cauchemars (deux séances). Les militaires aux prises avec un trouble du sommeil qui ne font pas de cauchemars sont dirigés vers le volet psychoéducatif du GTS donné seul (une séance). La présente étude a pour but d’évaluer l’efficacité du GTS auprès des militaires canadiens et poursuit quatre objectifs de recherche. Le premier est d’évaluer l’effet de la participation au GTS intégral sur le sommeil et les cauchemars. Le deuxième objectif est d’évaluer l’effet de la participation au volet psychoéducatif donné seul sur le sommeil. Le troisième objectif est d’évaluer l’effet de la participation au GTS intégral sur les symptômes associés à l’état de stress post-traumatique (ESPT), à l’anxiété et à la dépression. Enfin, le dernier objectif est d’évaluer l’effet de la participation au volet psychoéducatif donné seul sur les symptômes d’ESPT, d’anxiété et de dépression. L’échantillon de 37 militaires est réparti en quatre groupes. Deux groupes sont formés de participants liés au GTS intégral, soit un groupe expérimental (11 participants) et un groupe contrôle (trois participants), et deux groupes sont formés de participants liés à la psychoéducation donnée seule, soit un groupe expérimental (17 participants) et un groupe contrôle (six participants). Les groupes contrôle sont formés de participants sur la liste d’attente du GTS. Les mesures (prétest et post-test) incluent des agendas du sommeil (qualité du sommeil, nombre d’heures de sommeil, nombre et intensité des cauchemars) et trois questionnaires : PCL C (symptômes post-traumatiques), IDB-II (symptômes dépressifs) et IAB (symptômes d’anxiété). Les dossiers médicaux des participants ont aussi été consultés (données sociodémographiques et traitements psychothérapeutiques et pharmacologiques). Étant donné la taille limitée de l’échantillon, des tests non paramétriques (p. ex. test de Wilcoxon, etc.) ont été effectués afin de vérifier les changements entre le prétest et le post-test et pour comparer les groupes expérimentaux aux groupes contrôle. À la suite du GTS intégral, une amélioration significative de la qualité du sommeil et une diminution significative du nombre de cauchemars ont été rapportées, et ces améliorations sont significativement supérieures à ce qui est observé après le passage du temps. On observe aussi une augmentation significative du nombre d’heures de sommeil et une diminution significative de l’intensité des cauchemars à la suite du GTS intégral. Après la psychoéducation donnée seule, les résultats indiquent une augmentation significative du nombre d’heures de sommeil et une amélioration significative des symptômes dépressifs. Le GTS nécessite peu de temps et peu de ressources. Sachant que plusieurs militaires canadiens ont un problème de sommeil ou de cauchemars, les résultats de la présente étude indiquent que le GTS peut être une solution efficiente pour traiter les troubles du sommeil et les cauchemars.
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L'influence des traumas psychologiques sur l'intervention en toxicomanieComeau Lalumière, Geneviève 09 1900 (has links)
Il est possible qu’une personne qui consulte pour un problème d’utilisation de substances
souffre également d’un problème associé à un état de stress post-traumatique ( ESPT ). Plusieurs auteurs croient qu’il existe un lien expliquant cette co-morbidité.
Voilà pourquoi plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer le lien entre un
trouble tel que celui lié à l’utilisation de substance (TUS) pouvant exister avant l’ESPT, la vulnérabilité suite au TUS, ainsi que l’automédication.
Plusieurs recherches proposent deux types d’interventions afin d’aider les personnes aux prises avec cette double problématique. La première consiste à traiter les deux problèmes séparément alors que la seconde, préconise une approche intégrée et simultanée. Puisque les écrits conseillent davantage un traitement intégré, il y aura une présentation d’une de ces formes
de traitement nommé « À la recherche de la sécurité ».
Le volet académique visait à comprendre le lien existant entre le TUS, les traumas
psychologiques et l’ESPT ainsi que les différentes formes d’interventions pour aider les personnes ayant cette co-morbidité. Nous avons utilisé un module du programme « À la recherche de la sécurité » récemment traduit en français afin de vérifier sa mise en application et
l’appréciation qu’en ont fait cinq usagers du Centre Dollar-Cormier-Institut universitaire sur les dépendances (CDC-IUD) ayant vécu un traumatisme au cours de leur vie.
En conclusion, il sera démontré dans nos résultats que les hypothèses quant au lien de comorbidité sont effectivement présentes dans la réalité des personnes ayant un ESPT et un TUS, et qu’une intervention intégrée offre des points positifs autant pour l’usager que pour l’intervenant. / It is possible that the substance abuse disorder for which a person consults is associated with Posttraumatic Stress Disorder (PTSD). Several authors believe that there is a link explaining this co-morbidity. For this reason, several hypotheses have been formulated to explain this link as the substance abuse disorder (SUD) prior to PTSD, vulnerability following the SUD and selfmedication.
Moreover, research shows the various interventions to help people struggling with
these twin problems. The first is to separate the two issues while the second includes PTSD and the SUD. Research advice a more integrated treatment, there will be a presentation of one of these forms of treatment called "Seeking Safety".
The academic component of our apprenticeship was to understand the link between the SUD, psychological trauma and PTSD and the various forms of interventions to help people with this co-morbidity. We used a module of "Seeking Safety" recently translated in French to ensure its implementation and its assessment from five users of the Centre Dollar-Cormier-Institut universitaire sur les dépendances who experienced trauma in their lives.
In conclusion of the study, it is clearly shown that different assumptions are present in the reality of people with PTSD and SUD and an integrated response has positives for both the user and for the speaker.
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L'influence des traumas psychologiques sur l'intervention en toxicomanieComeau Lalumière, Geneviève 09 1900 (has links)
Il est possible qu’une personne qui consulte pour un problème d’utilisation de substances
souffre également d’un problème associé à un état de stress post-traumatique ( ESPT ). Plusieurs auteurs croient qu’il existe un lien expliquant cette co-morbidité.
Voilà pourquoi plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer le lien entre un
trouble tel que celui lié à l’utilisation de substance (TUS) pouvant exister avant l’ESPT, la vulnérabilité suite au TUS, ainsi que l’automédication.
Plusieurs recherches proposent deux types d’interventions afin d’aider les personnes aux prises avec cette double problématique. La première consiste à traiter les deux problèmes séparément alors que la seconde, préconise une approche intégrée et simultanée. Puisque les écrits conseillent davantage un traitement intégré, il y aura une présentation d’une de ces formes
de traitement nommé « À la recherche de la sécurité ».
Le volet académique visait à comprendre le lien existant entre le TUS, les traumas
psychologiques et l’ESPT ainsi que les différentes formes d’interventions pour aider les personnes ayant cette co-morbidité. Nous avons utilisé un module du programme « À la recherche de la sécurité » récemment traduit en français afin de vérifier sa mise en application et
l’appréciation qu’en ont fait cinq usagers du Centre Dollar-Cormier-Institut universitaire sur les dépendances (CDC-IUD) ayant vécu un traumatisme au cours de leur vie.
En conclusion, il sera démontré dans nos résultats que les hypothèses quant au lien de comorbidité sont effectivement présentes dans la réalité des personnes ayant un ESPT et un TUS, et qu’une intervention intégrée offre des points positifs autant pour l’usager que pour l’intervenant. / It is possible that the substance abuse disorder for which a person consults is associated with Posttraumatic Stress Disorder (PTSD). Several authors believe that there is a link explaining this co-morbidity. For this reason, several hypotheses have been formulated to explain this link as the substance abuse disorder (SUD) prior to PTSD, vulnerability following the SUD and selfmedication.
Moreover, research shows the various interventions to help people struggling with
these twin problems. The first is to separate the two issues while the second includes PTSD and the SUD. Research advice a more integrated treatment, there will be a presentation of one of these forms of treatment called "Seeking Safety".
The academic component of our apprenticeship was to understand the link between the SUD, psychological trauma and PTSD and the various forms of interventions to help people with this co-morbidity. We used a module of "Seeking Safety" recently translated in French to ensure its implementation and its assessment from five users of the Centre Dollar-Cormier-Institut universitaire sur les dépendances who experienced trauma in their lives.
In conclusion of the study, it is clearly shown that different assumptions are present in the reality of people with PTSD and SUD and an integrated response has positives for both the user and for the speaker.
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Relation stress - performance et effet de la répétition de séances de simulation sur le stress et la performance d'une équipe pluri-professionnelle lors de la prise en charge médicale d'une urgence vitale / Stress – Performance relationship and effect of the repetition of simulation sessions on stress and performance of a multidisciplinary team during medical management of a life-threatening eventGhazali, Daniel Aiham 12 December 2016 (has links)
Introduction : La gestion d'une urgence vitale requiert la réalisation de gestes techniques et une communication entre les soignants en condition de stress. La simulation permet cet enseignement en sécurité.Objectif : Analyser l'association entre stress et performance et l'effet de la simulation répétée. Méthodes : Deux groupes expérimental et contrôle de 6 équipes pluri-professionnelles de SAMU (n = 48), avaient respectivement 9 (1/6 semaines) et 3 (1/6 mois) simulations, avec 3 scénarios communs : initial, intermédiaire à 6 mois, final à 1 an. Le stress a été évalué par la fréquence cardiaque et sa variabilité, le cortisol salivaire et des paramètres psychologiques (échelles de : stress aigu STAI et SOM ; stress post-traumatique IES-R et PCLS) ; la performance technique par les scores de pose de voie intra-osseuse (VIO), de performance globale (TAPAS) ; la performance non-technique par les scores BAT du leader, CTS de l'équipe.Résultats : Le stress augmentait durant la simulation (p < 0,02) et baissait lors du débriefing (p < 0,01) quelle que soit la fréquence de répétition, sans stress post-traumatique. Les performances étaient corrélées entre elles (p < 0,001) avec un lien étroit entre les scores BAT (leader) et CTS (équipe) (R² = 0,93). Stress et performance n'étaient pas corrélés. La performance était supérieure dans le groupe expérimental dès le scénario intermédiaire pour les scores techniques (TAPAS : p = 0,02, VIO : p = 0,03) et pour tous les scores lors du scénario final (TAPAS et IO : p = 0,01, CTS : p = 0,03, BAT : p = 0,02).Conclusion : La répétition de séances de simulation toutes les 6 semaines apportait un bénéfice majeur. La performance d'équipe était liée à celle du leader. / Introduction: The management of a life-threatening event by caregivers requires technical and non-technical skills under stress conditions. Simulation-based education allows this training in a safe environment. Objective: To analyze the association between stress and performance and the effect of repeated simulation.Methods: Two experimental and control groups of 6 MDTs of EMS (n=48) had respectively 9 (1session/6 weeks) and 3 (1session/6 months) simulations with 3 common sessions: initial, intermediate after 6 months, and final session after 1 year. Stress was assessed by heart rate and variability, salivary cortisol and psychological parameters (acute stress: STAI and SOM, and PTSD: IES-R and PCLS). The technical performance was evaluated by Intra-Osseous Access Performance Assessment Scale (IO), overall performance (TAPAS); non-technical performance by BAT score for leader and CTS score for teamwork.Results: Stress increased during simulation (p<0.02) and decreased during debriefing (p<0.01) regardless of the frequency of repetition. There was no PTSD. The performances were correlated between each other (p<0.001) with a strong link between the non-technical performance of leader and team (R²=0.93). Stress and performance were not correlated. The performance was higher in the experimental group during the intermediate scenario for technical scores (TAPAS: p=0.02, IO: p=0.03) and for all scores during the final scenario (TAPAS and IO: p=0.01 CTS: p=0.03, BAT : p=0.02).Conclusion: The benefit was greater when performing simulations every six weeks in terms of technical and non-technical performance. The team performance was linked to the leader performance.
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