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La politique linguistique de la Turquie en vue d’une adhésion à l’Union européenne / Turkey's language policy for accession to the European Union

Gulmez, Recep 05 December 2017 (has links)
La Turquie a connu un nouveau tournant dans les relations entre l'UE et la Turquie le 3 octobre 2005, lorsque les négociations pour la pleine adhésion ont débuté. Lorsque le gouvernement turc de coalition a commencé à améliorer les droits de l'homme et les droits des minorités en Turquie en 1999, l'Union européenne a commencé à adopter une perspective différente sur son adhésion à l'UE. L'objectif de cette étude est de mettre en lumière les progrès réalisés en matière de droits de l'homme et de droits linguistiques des minorités non officielles en Turquie compte tenu de l'adhésion à l'Union européenne. L'étude est basée sur une analyse documentaire, une méthode de recherche en sciences politiques, où nous avons examiné les rapports de progrès et les résolutions du Parlement européen sur les progrès réalisés par la Turquie ainsi que d'autres documents internationaux relatifs à la minorité et/ou aux droits de l'homme et les documents d’archive ottoman et turc. Ces documents ont été examinés sous l'angle des droits linguistiques. Nous avons découvert que la Turquie devrait élargir sa compréhension des minorités et que le turc doit être la langue officielle tandis que toutes les autres langues devraient être reconnues officiellement sans donner un statut de minorité. Donc, si un ressortissant turc veut avoir un emploi dans une unité gouvernementale, il doit connaître le turc alors que sa propre langue maternelle n'est pas interdite, comme en Angleterre et en France, où l'anglais ou le français sont obligatoires alors que toutes les autres langues sont libres à apprendre et pratiquer dans les médias, l'école et en public. / Turkey had a new turning point in EU-Turkey relations on 3 October 2005 when the negotiations for full membership started. When the Turkish government of coalition started to improve human rights and minority rights in Turkey, the European Union commenced to adopt a different perspective on the accession to the EU in 1999. The objective of this study is to shed light on the progress in human rights and linguistic rights of the unofficial minorities in Turkey in view of European Union membership. The study is based on document analysis, one of research methods in political science, where we examined the progress reports and European Parliament resolutions on the progress made by Turkey as well as other international documents related to the minority and/or human rights besides Ottoman and Turkish archives. These documents were examined from the perspective of language rights. We found out that Turkey should broaden its understanding of minorities and the language of the state should be Turkish while all other languages should be recognized officially. So, if one national wants to have a job in any government unit, Turkish must be the official language while their own mother tongue is not forbidden like in England and France where English or French respectively are obligatory while all other languages are free to be learned and practiced in media, school, and in public.
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Les îles d'Abou Moussa, de la Petite Tumb et de la Grande Tumb : une souveraineté contestée entre la République islamique d'Iran et les Émirats arabes unis / The islands of Abu Musa, Lesser Tunb and Greater Tunb : a sovereignty dispute between the Islamic Republic of Iran and the United Arab Emirate

Razavi, Seyed Abdoljalil 15 October 2016 (has links)
Dans cette recherche, nous avons opté pour une méthode à la fois descriptive, analytique et documentaire, fondée sur la collecte de données : enquêtes, entretiens et ressources de bibliothèque.Les résultats montrent qu’un pays nouvellement créé a besoin, pour se développer, de s’appuyer sur un sentiment d'intégration et d'identité nationale. Il semble que ce soit la raison fondamentale de la revendication par les Emirats arabes unis de ces îles appartenant à l’Iran, seul pays non arabe du golfe Persique. A travers ces revendications, les Emirats arabes unis ont pour objectif la création d’un Etat-nation. / In this research, we opted for a method that is descriptive, analytical and documentary, based on the collection of data in the forms of surveys, interviews and library resources. The results show that a newly created country, for its development, needs to build on a sense of integration and national identity. It seems that this is the fundamental reason for the claim by the United Arab Emirates on these islands belonging to Iran, the only non-Arab country of the Persian Gulf. Through these claims, the United Arab Emirates aim to creat a nation -state.
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La diversité culturelle sous l'égide de la Convention de l'Unesco, une analyse du rôle des États-nations et du marché

Lebert Ghali, Caroline 12 1900 (has links)
Ce mémoire traite de la diversité culturelle sous l’optique de la notion d’exception culturelle. Dans la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, la diversité culturelle acquiert le statut de notion pivot entre les politiques culturelles promulguées à l’échelle nationale, européenne et internationale. L’objectif de ce mémoire a été de déterminer la conception de la diversité culturelle dans l’intention de montrer les tensions qui résultent de la formulation du rôle des États-nations et du pouvoir dévolu à la libre circulation des biens et produits culturels à l’échelle supranationale. D’où l’hypothèse que la notion de diversité culturelle est sujette à des glissements de sens afin de rallier les parties en présence. Selon ces constats et l’hypothèse de Bourdieu selon laquelle on assiste à l’homogénéisation des cultures, nous avons répondu aux questions suivantes : comment la Convention peut-elle concilier l’ouverture des marchés des biens et services culturels et la protection de la diversité culturelle ? Comment la diversité culturelle s’orchestre-t-elle sous l’égide de la Convention de l’UNESCO ? Sous la tutelle de l’État-nation chargé de défendre les couleurs de la culture nationale ? Ou par l’intermédiaire du marché capable de réguler l’offre et la demande en matière de culture ? La Convention a donc fait l’objet d’une analyse de discours dans l’intention d’exhiber les tensions sous-jacentes à la conception de la diversité culturelle. En effet, la diversité culturelle est sujette à des glissements de sens, car elle est orchestrée en partie par le droit souverain des États-nations qui sont en mesure de protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles sur leur territoire, mais aussi, elle est basée sur des principes de libre échange et de libre circulation des produits, activités, biens et services culturels découlant de la coopération régionale, bilatérale et internationale mise de l’avant par la Convention. La Convention permet jusqu’à un certain point une conciliation entre l’ouverture du marché des biens et services culturels et la protection de la diversité culturelle grâce à ces mécanismes et ces organes. / This research treats about cultural diversity under the perspective of the “exception culturelle”. In this Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions, cultural diversity gains a central position in regard to the cultural policies applied at the national, European and international levels. The objective of this research was to outline the meaning of cultural diversity in order to reveal the different tensions between the role of the nation-state and the power devolved to the open market of goods and cultural products on a supranational level. Thus, we hypothesize that the concept of cultural diversity takes different meanings in order to rally the different parties in the best interest of the Convention. Based on these evidences and Bourdieu’s hypothesis underlining the present homogenization of cultures, we ask ourselves : how can the Convention reconcile the open market of cultural goods and services and the protection of cultural diversity ? Who orchestrates cultural diversity in the Convention ? Is cultural diversity organized by the nation-state in charge of defending its own cultural expressions ? Or is cultural diversity organized by the open market that controls the market of cultural expressions based on the principle of supply and demand ? To answer those questions, we did a discourse analysis of the Convention in order to expose the underlying tensions in the concept of cultural diversity. We noticed that the concept of cultural diversity usually refers to the diversity of cultural expressions. Therefore, the concept of cultural diversity implies different perspectives. Nation-states do have the right to take measures and adopt cultural policies in order to protect their own cultural products and cultural expressions, but at the same time, the Convention promotes regional, bilateral and international cooperation between Parties. Cooperation is based on free trade, free movement and unlimited access of cultural activities, goods and services. Therefore, cultural diversity is directed at the same time by nation-states and relies upon the laws of the open market. The different mechanisms of the Convention try to ensure a certain balance between these dual perspectives of the Convention.
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Cosmopolitique d’un espace public mondial. Projet de paix perpétuelle et transformation des relations internationales / Cosmopolitical of a worldwide public space. Project of perpetual peace and transformation of international relations

Nahon, John-David 09 December 2013 (has links)
Comment transformer la structure des relations internationales ? La structure des relations internationales se définit par l’absence de détenteur de la force légitime condamnant les nations à vivre dans un état semi-anarchique composé par le cycle de la guerre et de la paix.Pour résoudre ce problème, problème de la guerre et de la paix parmi les nations, nous convoquerons le modèle de la cosmopolitique, ancêtre de la sécurité collective, union des États et idéal d’une paix perpétuelle légitime et légale. En raison des failles de la cosmopolitique kantienne, et après une étude des grandes théories du cosmopolitisme contemporain – soit la démocratie cosmopolitique, le cosmopolitisme libéral et le cosmopolitisme républicain – nous tâcherons de défendre un projet d’union fédérale cosmopolitique formée par une Assemblée mondiale et une Cour de justice afin d’étendre la légalité, la publicité et la civilité – les trois principes de l’espace public – aux relations internationales. Comment faire émerger, dans le respect de la pluralité des nations, de la liberté des peuples, un espace public mondial grâce à une union cosmopolitique afin de matérialiser l’idéal de la paix perpétuelle ?Mots clés : cosmopolitisme, cosmopolitique, nationalisme, nation, État, État-nation, souveraineté, citoyenneté, espace public, légalité, publicité, civilité, mondialisation, modèle westphalien, sécurité collective, ONU, justice globale, société civile, fédéralisme, guerre et paix / How can the structure of international relations be transformed? The structure of international relations is defined by the absence of legitimate force and centralized executive power, which constrains nations to live in a semi-anarchical state characterized by a cycle of war and peace.To confront this problem – the problem of war and peace among nations – we will resort to the cosmopolitical model, the forerunner of collective security. Cosmopolitical is a union of States, the purpose of which is a legitimate and legal perpetual peace. Because of a number of flaws in kantian cosmopolitanism, and after a review of the main, contemporary theories in cosmopolitanism – cosmopolitan democracy, liberal cosmopolitanism and republican cosmopolitanism – we will defend a project of a federal, cosmopolitan union based on a worldwide Assembly and a Court of justice. Our goal is to adapt legality, publicity and civility – the three main principles of a public space – to international relations.How can we create – thanks to a cosmopolitan union – a worldwide public space, respectful of the liberty and plurality of people and nations, in order to make the project of perpetual peace happen?Key words : cosmopolitanism, cosmopolitical, nationalism, nation, state, nation-state, sovereignity, citizenship, public space, publicity, civility, globalization, westphalian model, collective security, United-Nations, global justice, federalism, war, peace
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La diversité culturelle sous l'égide de la Convention de l'Unesco, une analyse du rôle des États-nations et du marché

Lebert Ghali, Caroline 12 1900 (has links)
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Changement identitaire et revendications régionalistes du Kansaï au Japon

Kanzaki, Sachiyo 10 1900 (has links)
Depuis quelque temps, au Japon, on utilise de plus en plus le terme « Kansaï » pour désigner la région du Kinki (littéralement « le voisinage de la capitale »). Cette thèse propose d’analyser l’émergence de cette entité régionale et de son discours culturel dans le but de pallier le manque de recherches antérieures sur la diversité socioculturelle et le régionalisme au Japon. Il y existe, d’une part, une volonté de considérer le Japon comme une entité homogène, et d’autre part, un contexte dans lequel le Japon lui-même prône l’homogénéité de son peuple. Historiquement, ces énoncés ont été réfutés à plusieurs reprises par différents chercheurs et organismes. Entre-temps, sur le plan régional, la diversité devient de moins en moins clairement observable dû à l’urbanisation, aux moyens de transport, à la migration interne et au développement des médias de masse. Cette situation à l'époque post-industrielle a engendré aujourd’hui le discours régionaliste du Kansaï. Dans ce contexte, cette étude porte spécifiquement sur le discours culturel concernant la région et la population du Kansaï, c’est-à-dire la région Kinki, où étaient situés les anciennes capitales et le berceau de l’État japonais du Yamato. On observe une modification et une transformation de cette région depuis l’époque Tokugawa. À partir de l’époque Meiji, l'intégration spatiale de l’archipel japonais est devenue indissociable de l’émergence de l’État soi-disant « moderne ». En outre, une distinction existe toujours entre le Japon de l’Ouest (Kansaï) et le Japon de l’Est (Kantō) qui repose sur des différences de coutumes et de mentalités, ainsi que sur des variations linguistiques : une dichotomie mieux représentée de nos jours par l’opposition entre les villes d’Osaka et de Tokyo. Aujourd’hui, le Japon permettre une centralisation continuelle à Tokyo et l’équilibre du pouvoir sur le plan économique s’en trouve fragilisé. Dans cette thèse, j’examine l’émergence de l’entité Kansaï dans ce contexte socio-économique, depuis l’arrivée du phénomène que les Kansaïens appellent « l’affaissement de terrain » du Kansaï, le jibanchinka, jusqu’aux revendications récentes pour l’introduction d’un système quasi-fédéraliste, le dōshū-sei, dans le contexte du développement régional déséquilibré du pays. En m'appuyant sur mon enquête effectuée sur terrain auprès des gens du Kansaï, je soutiens que leur discours régionaliste est bel et bien existant, mais ne repose pas sur l’homogénéité de la région. Il repose plutôt sur la position du Kansaï en tant qu’antithèse à la tendance centralisatrice perçue par les Kansaïens comme étant plutôt de nature tokyoïte. Leur discours met l’accent sur la diversité existant à l’intérieur même de la région tout en soulignant que celle-ci constitue l’entité kansaïenne. Mots-clés : Japon, Kinki, Kansai, Osaka, Nihonjinron, région, villes, discours culturel, État-nation, multiculturalisme, Oda Sakunosuke, Tanizaki Jun’ichiro. / In recent times, we hear more and more the word "Kansai" to designate the Japanese region of Kinki (literally ‘the neighborhood of the capital’). This thesis proposes to analyze the emergence of this regional entity and its cultural discourse to compensate for the lack of previous research on the socio-cultural variety and the regionalism of Japan. In the current situation, on one hand, some wish to consider Japan as a homogenous entity, and on the other hand, Japan it-self considers its people as homogenous. Historically, these views were refuted several times by researchers and organisms. In the meantime, the regional variation becomes less and less clearly observable because of the urbanization, the progress made in transportation systems, the internal migration and the development of mass media. It is in this post-industrial era however that the regionalist discourse of Kansaï emerged. In this context, this study focuses on the cultural discourse regarding the region and the people of Kansai, that is the Kinki region, where were situated the old capitals and the cradle of the Yamato state, and on which one observes an alteration and a transformation of its description starting at the Tokugawa era. Since Meiji era, the spatial integration of the Japanese archipelago has become inseparable from the emergence of the so-called "modern" state. In addition, a division between Western Japan (Kansai) and Eastern Japan continues to exist for their differences in customs, linguistic variations and mentality: a dichotomy better represented by the current opposition between the cities of Osaka and Tokyo. Today, Japan experiences a continual centralization around Tokyo and the balance of power on the economic level is being undermined. I examine the emergence of the Kansai entity by analyzing its economic and social context, from the arrival of the phenomenon the Kansaï people call jibanchinka (the "land subsidence" of Kansaï) until the recent demands for the introduction of a quasi-federalism system called dōshū-sei in the context of unbalanced regional development of Japan. Resting on my investigation carried out in Kansai, I argue that their regionalist aspiration exists, but does not stand for the homogeneity of the region as a whole. Rather, they ground on its position as an antithesis to the centralizing approach they perceive as being rather Tokyoite in nature. Their discourse inevitably emphasizes the variety existing within the region itself, while underlining the fact that this is what constitutes the Kansai.
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"Appropriation" des processus de développement par les pays en développement? Une perspective des acteurs sociaux nationaux : étude de cas : Rwanda

Ngirumpatse, Pauline 12 1900 (has links)
L’« appropriation » par les pays en développement (PED) de leurs processus de développement forme la clef de voûte de la nouvelle approche de l’aide et de la coopération au développement telle que promue par la Déclaration de Paris (2005). Si ce passage vers l’« appropriation » vise à installer les PED « dans le siège du conducteur », il reste tout de même inscrit dans une relation d’aide. Or, la Déclaration de Paris pose cette « appropriation » comme le résultat d’un consensus et comme un principe devant être mis en oeuvre sur un terrain vierge via une série de mesures techniques préoccupées par une efficacité ou plutôt une efficience de l’aide. En s’intéressant à la perspective d’acteurs sociaux nationaux quant à cette question de l’ « appropriation » à partir d’une étude de cas c’est-à-dire d’un contexte précis, ici celui du Rwanda, cette thèse vise à démontrer que l’agenda et les politiques en matière de développement, dont la question de l’ « appropriation », ne peuvent être saisis dans un vide contextuel. En effet, ce que met en évidence la perspective des acteurs sociaux nationaux au Rwanda quant à cette question de l’ « appropriation », c’est leur réinscription de cette question dans le contexte du Rwanda post-génocide et dépendant de l’aide, et leur appréhension de celle-ci à partir de ce contexte. Ce contexte informe le récit de ces acteurs qui met en sens et en forme cette « appropriation ». Leur saisie de l’ « appropriation » se bâtit autour d’un double impératif dans le contexte du Rwanda post-génocide, un impératif d’une part de reconstruction socio-économique et d’autre part d’édification d’une nation, et ce, à la lumière des tensions ‘ethniques’ qui traversent et structurent historiquement l’espace politique et social rwandais et qui ont donné lieu au génocide de 1994. / As put forward in the Paris Declaration (2005), “ownership” by developing countries of their development process forms the cornerstone of a new approach to aid and development cooperation. If the aim of “ownership” is to put developing countries “in the driver’s seat” of their development, it nonetheless remains an aid relation. Indeed, the Paris Declaration claims that “ownership” is the outcome of a consensus as well as a principle to be implemented through a series of technical measures preoccupied with concerns of effectiveness (or more accurately aid efficiency). As such, it puts forward the idea that aid is implemented as if on a blank slate. Beginning with a specific case study, in this instance Rwanda, and by focusing on the perspectives of national social actors on the issue of “ownership,” this thesis demonstrates that development agenda and policies, including the question of “ownership,” cannot be adequately grasped in a contextual vacuum. Through the narratives of national social actors, the meaning of “ownership” is reconfigured within the context of post-genocide Rwanda and aid-dependency, highlighting the significance of context in giving content and form to “ownership.” In the context of a post-genocide Rwanda, the understanding of “ownership” by national social actors is articulated around a double imperative: on the one hand, the demand for socio-economic reconstruction, on the other, the imperative of nation-building in light of the ‘ethnic’ tensions that cut across and historically structure Rwandan social and political space, and which led to the 1994 genocide.
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Changement identitaire et revendications régionalistes du Kansaï au Japon

Kanzaki, Sachiyo 10 1900 (has links)
Depuis quelque temps, au Japon, on utilise de plus en plus le terme « Kansaï » pour désigner la région du Kinki (littéralement « le voisinage de la capitale »). Cette thèse propose d’analyser l’émergence de cette entité régionale et de son discours culturel dans le but de pallier le manque de recherches antérieures sur la diversité socioculturelle et le régionalisme au Japon. Il y existe, d’une part, une volonté de considérer le Japon comme une entité homogène, et d’autre part, un contexte dans lequel le Japon lui-même prône l’homogénéité de son peuple. Historiquement, ces énoncés ont été réfutés à plusieurs reprises par différents chercheurs et organismes. Entre-temps, sur le plan régional, la diversité devient de moins en moins clairement observable dû à l’urbanisation, aux moyens de transport, à la migration interne et au développement des médias de masse. Cette situation à l'époque post-industrielle a engendré aujourd’hui le discours régionaliste du Kansaï. Dans ce contexte, cette étude porte spécifiquement sur le discours culturel concernant la région et la population du Kansaï, c’est-à-dire la région Kinki, où étaient situés les anciennes capitales et le berceau de l’État japonais du Yamato. On observe une modification et une transformation de cette région depuis l’époque Tokugawa. À partir de l’époque Meiji, l'intégration spatiale de l’archipel japonais est devenue indissociable de l’émergence de l’État soi-disant « moderne ». En outre, une distinction existe toujours entre le Japon de l’Ouest (Kansaï) et le Japon de l’Est (Kantō) qui repose sur des différences de coutumes et de mentalités, ainsi que sur des variations linguistiques : une dichotomie mieux représentée de nos jours par l’opposition entre les villes d’Osaka et de Tokyo. Aujourd’hui, le Japon permettre une centralisation continuelle à Tokyo et l’équilibre du pouvoir sur le plan économique s’en trouve fragilisé. Dans cette thèse, j’examine l’émergence de l’entité Kansaï dans ce contexte socio-économique, depuis l’arrivée du phénomène que les Kansaïens appellent « l’affaissement de terrain » du Kansaï, le jibanchinka, jusqu’aux revendications récentes pour l’introduction d’un système quasi-fédéraliste, le dōshū-sei, dans le contexte du développement régional déséquilibré du pays. En m'appuyant sur mon enquête effectuée sur terrain auprès des gens du Kansaï, je soutiens que leur discours régionaliste est bel et bien existant, mais ne repose pas sur l’homogénéité de la région. Il repose plutôt sur la position du Kansaï en tant qu’antithèse à la tendance centralisatrice perçue par les Kansaïens comme étant plutôt de nature tokyoïte. Leur discours met l’accent sur la diversité existant à l’intérieur même de la région tout en soulignant que celle-ci constitue l’entité kansaïenne. Mots-clés : Japon, Kinki, Kansai, Osaka, Nihonjinron, région, villes, discours culturel, État-nation, multiculturalisme, Oda Sakunosuke, Tanizaki Jun’ichiro. / In recent times, we hear more and more the word "Kansai" to designate the Japanese region of Kinki (literally ‘the neighborhood of the capital’). This thesis proposes to analyze the emergence of this regional entity and its cultural discourse to compensate for the lack of previous research on the socio-cultural variety and the regionalism of Japan. In the current situation, on one hand, some wish to consider Japan as a homogenous entity, and on the other hand, Japan it-self considers its people as homogenous. Historically, these views were refuted several times by researchers and organisms. In the meantime, the regional variation becomes less and less clearly observable because of the urbanization, the progress made in transportation systems, the internal migration and the development of mass media. It is in this post-industrial era however that the regionalist discourse of Kansaï emerged. In this context, this study focuses on the cultural discourse regarding the region and the people of Kansai, that is the Kinki region, where were situated the old capitals and the cradle of the Yamato state, and on which one observes an alteration and a transformation of its description starting at the Tokugawa era. Since Meiji era, the spatial integration of the Japanese archipelago has become inseparable from the emergence of the so-called "modern" state. In addition, a division between Western Japan (Kansai) and Eastern Japan continues to exist for their differences in customs, linguistic variations and mentality: a dichotomy better represented by the current opposition between the cities of Osaka and Tokyo. Today, Japan experiences a continual centralization around Tokyo and the balance of power on the economic level is being undermined. I examine the emergence of the Kansai entity by analyzing its economic and social context, from the arrival of the phenomenon the Kansaï people call jibanchinka (the "land subsidence" of Kansaï) until the recent demands for the introduction of a quasi-federalism system called dōshū-sei in the context of unbalanced regional development of Japan. Resting on my investigation carried out in Kansai, I argue that their regionalist aspiration exists, but does not stand for the homogeneity of the region as a whole. Rather, they ground on its position as an antithesis to the centralizing approach they perceive as being rather Tokyoite in nature. Their discourse inevitably emphasizes the variety existing within the region itself, while underlining the fact that this is what constitutes the Kansai.
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The Role of the Ecological Other in Contesting Postcolonial Identity Politics : an Interdisciplinary Study of the Postcolonial Eco-literature of J.M Coetzee and Wu Ming-yi / L’autre écologique : une contestation de la politique de l’identité postcoloniale : une étude interdisciplinaire de la littérature écologique postcoloniale de J.M Coetzee et Wu Ming-yi

Chang, Ti-Han 18 June 2018 (has links)
Cette thèse présente une analyse comparée des œuvres de deux écrivains contemporains, John Maxwell Coetzee (1940-), originaire d’Afrique du Sud, et Wu Ming-yi (1971-), de Taïwan, que l’on associe au genre de la « littérature écologique postcoloniale ». À partir de leurs travaux, cette thèse propose une étude interdisciplinaire couvrant trois dimensions de leurs travaux : la théorie, la politique et le littéraire. Les textes choisis pour l’analyse sont ceux qui cherchent à la fois à fournir une image dystopique de l’exploitation des environnements naturels et des êtres non-humains et à représenter l’oppression coloniale des peuples colonisés et de l’exploitation des ressources naturelles dans différentes parties du monde. En ce qui concerne la dimension théorique, la thèse aborde le questionnement suivant : comment la philosophie occidentale contemporaine prend en compte les animaux et les êtres écologiques (êtres non-humains et non-animaux), afin de reconsidérer la question plus générale de l’altérité. Quant à la dimension politique, la thèse adopte une posture philosophique afin de questionner les contextes historiques des pays postcoloniaux, notamment ceux de l’Afrique du Sud et de Taïwan. Enfin, la dimension littéraire examine les écrits de Coetzee et de Wu afin de montrer comment leurs textes décrivent l’« autre écologique » (ecological other) en tant que moyen pour lutter contre l’identité politique postcoloniale. / This thesis presents the literary works of two contemporary writers—John Maxwell Coetzee (1940-), originally from South Africa, and Wu Ming-yi (1971-) from Taiwan—whom it analyses as key exponents of postcolonial eco-literature. The thesis offers an interdisciplinary study of their works in their theoretical, political and literary aspects. The texts selected for analysis are those that seek to present a dystopian image of the exploited natural environment or nonhuman entities, while, at the same time, associating and articulating these representations with the suppressions and exploitations carried out within colonial frameworks in different parts of the world. As regards the theoretical perspective of the thesis, it addresses the subject of how contemporary continental philosophy takes nonhuman animals and other kinds of ecological beings into account and rethinks the philosophical question of the other. With respect to politics, it contextualises this philosophical questioning by looking at the history of various postcolonial countries, notably South Africa and Taiwan. Lastly, as far as literature is concerned, it examines the writings of Coetzee and Wu in order to show how their texts depict the ecological other as a way of contesting postcolonial identity politics.
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La doctrine des droits fondamentaux des États : vers un redéploiement fédéraliste ou étatiste ? / The doctrine of fundamental rights of States : towards a federalist or statist redeployment ?

Motsch, Pascaline 19 September 2019 (has links)
La présente étude se propose de revisiter la doctrine classique des droits fondamentaux des États, et cherche à vérifier si c’est à raison qu’elle fut rejetée, ou si elle trouve désormais quelque environnement juridique plus favorable à son redéploiement. Opposés trait pour trait aux droits dits relatifs ou accessoires qui trouvent leur source dans le droit conventionnel et coutumier, les droits de conservation, de souveraineté, d’égalité, de respect et de commerce, sont conçus comme fondamentaux dans un sens évidemment matériel – ce sont des droits constitutifs de l’État-nation et, inversement, des droits dont l’aliénation totale ou partielle anéantirait ou diminuerait la personnalité de l’État qui y consentirait –, mais également dans un sens formel – la violation d’un droit fondamental étatique emportant des effets juridiques spécifiques comme la nullité des traités et le recours à la guerre. Or, en raison de la contradiction entre l’horizontalité de l’ordre juridique international et la fondamentalité des droits étatiques, ainsi que du fondement très individualiste de la doctrine, celle-ci subit les attaques des écoles positivistes et néo-naturalistes durant l’entre-deux-guerres, et finit par être absolument rejetée au sortir du deuxième conflit mondial. Prenant toutefois acte du regain d’intérêt doctrinal que suscitent les droits étatiques, tant en droit international qu’en droit de l’Union européenne et en droit constitutionnel, dans le contexte d’une société internationale qui a beaucoup évolué, il s’agit de vérifier si certains droits étatiques, prétendus fondamentaux, répondent bel et bien aux critères matériel et formel de la fondamentalité d’un droit. Dans une perspective fédéraliste, c’est-à-dire d’une protection institutionnalisée des droits étatiques, les États obtiennent-ils par exemple une garantie de leur droit à la survie dans le cadre des Nations Unies ou d’un droit au respect de leur identité nationale dans le cadre de l’Union européenne ? Dans une perspective étatiste, c’est-à-dire d’une protection unilatérale des droits étatiques, si les internationalistes classiques théorisent à raison que l’aliénation des droits souverains et des droits identitaires portent atteinte à la qualité d’État-nation, la garantie de tels droits ne relève-t-elle pas alors davantage de l’ordre juridique national que de l’ordre juridique international, auquel il n’échoit pas de protéger l’État contre lui-même / This thesis revisits the classical doctrine of fundamental rights of States, and attempts to determine whether it was rightly rejected, or if it could now be redeployed within a more adequate legal framework. In contrast with the so-called relative or accessory rights, which find their source in customary and conventional law, the rights to self-preservation, sovereignty, equality, dignity and mutual commerce are conceived as fundamental in a material sense – because they are inherently linked to the Nation-State and, conversely, a Nation-State could not dispose of them without affecting its statehood –, but they are also conceived in a formal sense – because their violation implies specific legal effects as the rights of the affected State to invoke invalidity of rules found in contradiction of them and, ultimately, to resort to war. In that respect, while classical internationalists hand down to posterity a notable theory of fundamental rights of States, they paradoxically claim to deploy it in the international legal order, which is radically horizontal. Therefore, somehow resisting from doctrinal attacks, the theory of fundamental rights of States was finally abandoned in the second half of last century. Nevertheless, acknowledging the renewed doctrinal interest in state rights, both in international law, in European Union law and in constitutional law, in the context of an evolving international society, the point is to question whether these states’ rights meet the materiel and formal criteria of the fundamentality of rights. In a federalist perspective, namely an institutional protection of state rights, do States obtain, for instance, a protection of their right to survival within the United Nations and a protection of their right to respect for national identity within the European Union ? From a statist point of view, namely a unilateral protection of state rights, if classical internationalists correctly theorize that the alienation of sovereign and identity rights undermine the quality of a Nation-State, does the protection of such rights fall within the international legal order or rather within the national legal order ?

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