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Assessing the Health-Related Outcomes and Correlates of Active Transportation in Children and YouthLarouche, Richard 19 September 2013 (has links)
Active school transport (AST; e.g. the use of non-motorized modes such as walking and cycling to travel to/from school) is an inexpensive, accessible and environmentally-friendly source of physical activity (PA). This dissertation addresses two overarching objectives: 1) to measure the relationships of AST with PA and health-related outcomes; and 2) to examine the correlates of AST immediately before and after the transition from primary to secondary school (the “school transition”). First, a systematic review revealed increasing evidence showing that AST is associated with greater daily PA levels, and that cycling to/from school is associated with higher cardiovascular fitness. Cycling for transportation (not only for school trips) was also associated with lower values for total cholesterol and total cholesterol/HDL cholesterol ratio in the nationally-representative 2007-2009 Canadian Health Measures Survey. Moreover, the present dissertation provides preliminary evidence suggesting that AST may help attenuate the decline in PA across the school transition. However, the relationship between AST and body composition indicators remains unclear. With respect to the correlates of AST, distance was the strongest barrier to AST at both time points, but several road safety concerns, and the perception of having too much stuff to carry were also associated with engagement in motorized travel. At follow-up, AST was more common in children whose parents owned less than 2 cars. In contrast, children were more likely to engage in AST if their parents reported that they chose to live in their current neighbourhood so that their children could walk or bike to school. The associations of neighbourhood walkability (as measured with the Walk Score® application) with AST and PA were generally stronger after the school transition. While AST may improve health among children and youth, an ecological approach targeting multiple levels of influence will likely be needed to alleviate current barriers to AST.
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Ingénierie écologique des communautés microbiennes de méthanisation des déchets ligno-cellulosiquesChapleur, Olivier 18 June 2012 (has links) (PDF)
Dans le but d'évaluer la possibilité de mise en place une ingénierie écologique des processus microbiens de la digestion anaérobie dans les bioprocédés, différents leviers environnementaux ont été appliqués à des digesteurs de cellulose. Le premier levier étudié, de nature physico-chimique, était la température. Le deuxième faisait appel à une adaptation préalable d'une biomasse complexe par incubation avec des molécules simples avant mise en présence de cellulose. Le dernier consistait en la co-inoculation de diverses biomasses exogènes avec une boue anaérobie. Les conséquences des perturbations apportées par ces leviers sur les dynamiques métaboliques et écologiques de bioréacteurs anaérobies dégradant de la cellulose ont été évaluées. Différents indicateurs physico-chimiques ont été utilisés pour caractériser la dégradation de la cellulose (production de molécules intermédiaires, production de gaz, etc.). Les outils de la biologie moléculaire ont permis de caractériser les dynamiques microbiennes à l'échelle des communautés (par fingerprinting ARISA) ou des individus (par pyroséquençage de l'ADNr 16S). L'utilisation d'isotopes stables (cellulose marquée 13C), a permis de réaliser un traçage précis des flux de matières (intermédiaires de dégradation de la cellulose enrichis en 13C) et des microorganismes impliqués dans la chaîne de dégradation de la cellulose (groupes microbiens fonctionnels identifiés par la technique de " stable isotope probing "). Les expériences de changements de température ont montrél'influence importante de ce paramètre sur les communautés microbiennes, en particulier les archées. Elles ont mis en évidence le caractère asymétrique de l'effet de la température sur les communautés microbiennes et les conséquences irréversibles du passage par les conditions thermophiles. Ces propriétés ouvrent des perspectives intéressantes pour exploiter les chocs de température afin de modifier les propriétés de la biomasse. L'expérience de fonctionnalisation de la biomasse à l'aide de quatre molécules simples (acide propionique, acide butyrique, glucose et cellobiose) montre qu'un modelage des populations microbiennes par préadaptation est possible. Une fois en contact avec la cellulose, les biomasses fonctionnalisées génèrent des schémas de dégradation et des structures de communautés qui se répartissent de manière inattendue en deux catégories seulement. Ce résultat suggère qu'il est possible d'orienter les états d'équilibre d'une communauté microbienne complexe par préadaptation fonctionnelle. Enfin, des expériences de co-inoculation ont mis en avant la difficulté d'exploiter directement les propriétés enzymatiques de flores cellulolytiques performantes mais également les possibilités de modifier les équilibres de diversité au sein de la biomasse du bioprocédé. Ces expériences suggèrent qu'un paramètre tel que la diversité de la communauté d'un bioprocédé pourrait être manipulé par bioaugmentation. Ce travail démontre que nous disposons d'ores et déjà d'un certain nombre d'outils pour élaborer une ingénierie écologique des bioprocédés à travers une nouvelle démarche de gestion qui se place à l'échelle de l'écosystème microbien et des services associés.
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Modélisation du fonctionnement hydrologique du sol et de la biodiversité des communautés végétales. Application à l'analyse de la performance écologique d'un aménagement paysager autoroutier.Mayrand, Flavie 06 December 2012 (has links) (PDF)
L'anthropisation croissante des territoires a conduit à la transformation profonde des écosystèmes et à une perte massive, rapide et irréversible de la biodiversité. La réglementation nationale française impose aujourd'hui aux aménageurs du territoire d'évaluer, a priori et a posteriori, les impacts environnementaux de leurs projets de construction (ex : infrastructures routières) et notamment les impacts sur la biodiversité. Cette réglementation impose également de proposer des mesures d'évitement, de réduction, et de compensation, lorsqu'il existe des impacts résiduels, par la création ou la restauration de la biodiversité dégradée. En l'absence d'outils performants à disposition des gestionnaires, les échecs de la prédiction des impacts et de l'évaluation de l'efficacité des mesures conservatoires sont nombreux. L'objectif général de cette thèse est de proposer une nouvelle approche méthodologique pour (i) caractériser les processus et les paramètres abiotiques impactant la diversité végétale des communautés, (ii) analyser l'efficacité d'un projet de création et (iii) proposer, à la lecture de ces résultats, des nouvelles mesures de valorisation de la biodiversité végétale du site d'étude. Le site étudié est un aménagement paysager autoroutier, au sein duquel des semis et des plantations ont été réalisées par le constructeur, deux ans avant le début de notre étude. Nous avons restreint l'étude mécaniste du compartiment abiotique à celle du fonctionnement hydrologique (modélisé à l'aide d'HYDRUS-1D). [...] Suite et fin du résumé dans la thèse.
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L'herbe est-il plus verte de l'autre côté? : un test de l'hypothèse de piège écologique pour les lycaons (Lycaon pictus) dans et autour du parc national de HwangeVan Der Meer, Ester 27 May 2011 (has links) (PDF)
Au cours du siècle dernier, de même que dans les autres pays africains, la population de lycaon (Lycaon pictus) du Zimbabwe a diminué. En particulier dans le parc national de Hwange, une zone qui autrefois abritait une population viable, une nette diminution de la population a été documentée. Une des principales raison de ce déclin, est qu'à mesure du temps, les lycaons soit se sont rapprochés, ou bien ont pénétré dans la zone tampon située le long de la lisière nord du parc national. Dans la zone tampon, les lycaons sont de plus en plus exposés aux activités humaines, aboutissant à de la mortalité, ceci étant aussi connu sous le nom d'effet-lisère. Le taux de mortalité est si élevé qu'il excède le taux de natalité. Au final il n'y a pas de recrutement biologique, et la taille du groupe d'individus décroît bien en deçà de la taille optimale de groupe, nécessaire au succès reproducteur. Lorsque des animaux montrent un choix préférentiel pour un habitat à effet puits, on dit alors qu'ils sont capturés par un piège écologique. La sélection de l'habitat est bénéfique dans les systèmes classiques de type source-puits, puisque les animaux vivant dans des habitats de haute qualité, choisissent de migrer vers des habitats de faible qualité, uniquement lorsqu'il n'y a pas suffisamment d'habitat de haute qualité disponible. A l'intérieur d'un habitat de type piège écologique le choix est dangereux, et peut conduire à l'extirpation rapide d'une espèce, puisque les animaux vivant dans des habitats de haute qualité choisissent de migrer vers des habitats de faible qualité, même lorsqu'il y a suffisamment d'habitat de haute qualité disponible. Les pièges écologiques ont lieu lorsque des changements naturels ou induits par l'homme se produisent rapidement et que des déterminants de la sélection de l'habitat qui étaient alors sélectionnés deviennent trompeurs, entraînant des choix d'habitats inadaptés de la part des animaux. Pour distinguer un habitat de type puits d'un piège écologique, des connaissances complémentaires sont nécessaires, sur la relation entre les préférences d'habitat et la qualité de l'habitat. Dans l'écosystème de Hwange, les lycaons semblent baser le choix d'habitat sur les déterminants écologiques améliorant la fitness. Ils ont une meilleure efficacité de chasse dans la zone tampon à l'extérieur du parc national de Hwange, une compétition moindre avec les lions (Panthera leo) et avec les hyènes (Crocuta crocuta), ainsi qu'un meilleur accès à des sites de terrier. En conséquence, à l'extérieur du parc national, les lycaons donnent naissance à des portées de chiots plus grandes. Cependant, la mortalité induite par l'homme, en raison de l'effet lisière, est si grande qu'elle excède la natalité. Néanmoins, du fait qu'ils sont incapables de juger avec justesse de la qualité de l'habitat, en intégrant la mortalité induite par l'homme, les lycaons font un choix d'habitat inadapté, et ils se déplacent vers le puits de mortalité, à l'extérieur de la sécurité de l'aire protégée. En d'autres mots, les lycaons de l'écosystème de Hwange sont capturés par le piège écologique, que constitue la zone tampon située à l'extérieur du parc national de Hwange. A l'intérieur d'un piège écologique, la sélection d'habitat est désavantageuse, et résulterait probablement en un rapide effondrement du système et à l'extirpation de l'espèce impliquée. Le rapide déclin de la population de lycaons, dans et aux alentours du parc national de Hwange, soutient l'idée que le système de Hwange agit comme un piège écologique. Afin d'assurer un rapide rétablissement de la population, il est recommandé d'étendre les efforts de conservation au delà de la lisière de l'aire protégée, en visant à réduire la mortalité induite par l'homme, dans la zone tampon entourant le parc national de Hwange.
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Entre mobilité et sédentarité : les Mising, "peuple du fleuve", face à l'endiguement du Brahmapoutre (Assam, Inde du Nord-Est) / Between mobility and a sedentary lifestyle : the Misings, "river people" faced with measures to contain the Brahmaputra River (Assam, North-East India)Crémin, Émilie 09 December 2014 (has links)
Les catastrophes naturelles au nord-est de l’Inde, tout comme dans le reste du monde, attirent régulièrement l’attention des médias. Au-delà des interventions d’urgence, il s’avère nécessaire de prendre du recul afin de mieux cerner l’origine des évènements et les stratégies d’adaptation déployées par les populations pour y faire face. Suivant une approche interdisciplinaire mêlant hydro-géomorphologie, éco-anthropologie et political ecology, cette thèse apporte un éclairage nouveau sur les dynamiques du Brahmapoutre, les interactions sociétés-milieux et la gestion des risques dans une région peu étudiée. En Assam, chaque année au cours de la mousson, le fleuve Brahmapoutre entre en crue et déborde dans sa plaine, déposant sur son passage des sédiments sableux et des limons fertiles. Dans cet espace densément peuplé, les Mising - population originaire de l’Himalaya oriental, Scheduled Tribe d’Assam - ont longtemps adapté leurs modes de vie à ce milieu dynamique. Au rythme du fleuve, les Mising pratiquent plusieurs types de riziculture, utilisent différentes techniques de pêche et déplacent leurs villages dans les espaces exposés aux inondations en suivant le mouvement des chenaux. Or, en 1950, un séisme majeur provoqua d’importantes modifications de l’hydrosystème fluvial, bouleversant ce système socio-écologique fragile. Pour contrôler le Brahmapoutre et mettre en valeur les territoires, la région connut dès le XIIe siècle des programmes d’endiguement et d’administration foncière sur la rive sud. À partir de 1954, l’État d’Assam étendit l’endiguement de part et d’autre du lit mineur. Ces aménagements incitèrent les communautés paysannes à se sédentariser dans les périmètres protégés en les contraignant à respecter les nouvelles délimitations foncières. Toutefois, depuis 1988, des ruptures de digues soudaines ont été à l’origine d’inondations récurrentes dans les espaces censés être protégés, tandis que l’érosion se poursuit, emportant les terres de plusieurs villages des subdivisions de Bokakhat, Majuli et Dhakuakhana, objets de cette thèse. L’objectif général de cette thèse est de montrer – à l’aide d’exemples pris dans trois localités – comment les aménagements fluviaux et les politiques foncières ont provoqué une crise sociale et environnementale obligeant les Mising à réajuster leurs pratiques agricoles tout en renégociant leur place au sein de la société et du territoire assamais. Ainsi, à Bokakhat, les Mising négocient leurs droits d’accès aux ressources avec les autorités du parc national de Kaziranga ; à Majuli, ils travaillent pour les institutions religieuses vaishnavites et les propriétaires terriens assamais ; à Dhakuakhana, certains d’entre eux se réfugient illégalement sur les débris de digues et espèrent que leurs terres pourront redevenir fertiles, tandis que d’autres émigrent. Dans ces situations socio-économiques distinctes, les Mising adoptent différentes stratégies socioreligieuses. Ils sont partagés entre ceux qui souhaitent s’insérer au sein de la société assamaise en adoptant les cultes vaishnavites localement dominants, ceux qui envisagent d’accéder au monde globalisé par une conversion au christianisme, et ceux qui affirment une identité tribale en faisant revivre des cultes plus anciens. En représentant l’ensemble de la communauté devant l’État d’Assam, les organisations politiques mising demandent plus d’autonomie territoriale vis-à-vis de Delhi. Un projet néanmoins difficile à mettre en œuvre, car les villages mising sont dispersés parmi ceux d’autres communautés d’Assam. Dans quelle mesure ces stratégies permettront-elles aux Mising de maintenir leurs capacités d'adaptation dans un milieu changeant ? / Natural disasters in Northeast India and in the rest of the world regularly attract media’s attention. Besides an emergency response to these events, it is necessary to distance oneself from the disaster in order to acquire a better understanding of the cause of the events and the coping strategies adopted by the population. Following on an interdisciplinary approach combining disciplines such as hydro-geomorphology, eco-anthropology and political ecology, this thesis sheds new light on the dynamics of the Brahmaputra River, the socio-environmental interactions and risk management in an area where few studies have been conducted.In Assam, every year during the monsoon, the level of the Brahmaputra River rises and overflows into the floodplain, covering sandy land and carrying fertile silts. In this densely populated area, the Mising tribe - a group from the eastern Himalayas, a scheduled tribe of Assam - has for long time managed to adapt its way of life to this dynamic environment. The Misings practise several types of rice cultivation; use different fishing techniques and move their villages according to the flow of the braided river’s channels. However, in 1950, a major earthquake brought about important modifications in the river’s hydrosystem, seriously upsetting this fragile socio-ecological system. Embankments have been built and land has been administrated on the south bank of the Brahmaputra since the twelfth century to control the river and to establish territories. But since 1954, the State of Assam has extended the embankments on both sides of the river. These infrastructures have encouraged farming communities to settle on these new protected lands, forcing them to respect cadastral boundaries. However, since 1988, breaches in the embankment have frequently led to flash floods, while erosion has caused land belonging to several villages in Majuli, Bokakhat and Dhakuakhana subdivisions, which are discussed in this thesis, to be washed away. The main objective of this thesis is to demonstrate — using examples from these three territories — how river engineering and rigid administrative boundaries have led to a social and environmental crisis that leaves the Misings no option but to adjust their agricultural practices and to adopt various strategies to negotiate their space on Assamese land and within Assamese society. Thus, in Bokakhat, the Misings negotiate their right to access resources with the Kaziranga National Park authorities; in Majuli, they work as farmers for Vaishnavite religious institutions and Assamese landowners; in Dhakuakhana, some of them take shelter illegally on portions of the embankment in the hope that their land will be restored to them, while others choose to migrate. In these distinct socio-economical conditions, they are divided into those who are assimilated into Assamese society through Vaishnavite cults, those who have converted to Christianity, which is gaining a foothold in the globalized world, and those who defend their tribal identity and who are reviving ancient faith. Finally, Mising political organizations are claiming to the State of Assam and to Delhi for more territorial autonomy. This would be a difficult undertaking as their villages are scattered among the other communities of Assam. To what extent these strategies will help the Misings to maintain their adaptability in a changing environment?
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Justice environnementale globale et responsabilité historique : une approche restauratrice / Global environmental justice and historical responsibility : A restorative approachEngone Elloué, Nestor 17 January 2018 (has links)
Le traitement des inégalités environnementales globales doit se faire en tenant compte de la différence d’impact des pays dans l’avènement de la crise environnementale. Ces inégalités n'impliquent pas seulement des injustices de redistribution liées au partage du fardeau environnemental ou des injustices historiques liées aux passifs écologiques coloniaux et aux émissions historiques de gaz à effet de serre du Nord. Elles impliquent également des injustices de participation et de reconnaissance. L’approche distributive et l’approche corrective des injustices environnementales ne permettent pas de réparer l’ensemble de ces injustices. Pour surmonter leurs limites et leurs défauts, nous proposons de recourir au paradigme de la justice restauratrice. L'approche restauratrice comporte deux avantages principaux. Le premier est qu’elle permet de prendre en compte la nature multidimensionnelle des injustices environnementales et de se recentrer sur un large éventail de besoins de justice des victimes étatiques et non étatiques : besoin de réparation des injustices historiques, besoin de reconnaissance, besoin de participation, besoin de redistribution et besoin d'assistance. Le second est qu’elle inscrit le processus de justice dans une logique transformatrice qui permet de prévenir les injustices futures. Dans cette optique, nous proposons l'institutionnalisation d'une « démocratie écologique mondiale » par le biais de la transformation du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) en une institution écologique, démocratique, et dotée d'une souveraineté supranationale. / The treatment of global environmental inequalities must take into account the difference in the impact of countries in the advent of the environmental crisis. These inequalities do not emphasize only redistribution injustices related to the sharing of environmental burdens or historical injustices related to colonial ecological liabilities and historic greenhouse gas emissions from the Northern countries They also imply injustices of participation and recognition. The distributive approach and the corrective approach to environmental injustices do not make it possible to repair all these injustices. The use of the paradigm of restorative justice could allow to overcome their limitations and defects. The restorative approach has two main benefits. The first one is to consider the multidimensional nature of environmental injustices and to refocus on a wide range of justice needs of state and non-state victims : need for redressing historical injustices, need for recognition, need for participation, need for redistribution and need for assistance. The second advantage is the consideration of the process of justice into a transformative logic for the prevention of environmental injustices. With this aim in mind, we propose the institutionalization of a "global ecological democracy » through the transformation of the United Nations Environment Program (UNEP) into an ecological and democratic institution with supranational sovereignty.
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Green Power ! : l'art écologique a-t-il un impact social mesurable? : formulations plastiques et militantes, des années 1960 à 1986 / Green Power ! : does ecological art have a measurable social impact? : plastic and militant formulations, from the 1960s to 1986Hermann, Isabelle 05 December 2015 (has links)
Dans le contexte économique, social, politique et mass-médiatique des années 1960, les reportages photographiques et télévisuels ont pris le relais d'une représentation de la nature et du paysage jusque-là réservée aux artistes. Ces images rompent avec la représentation idyllique d'une nature naturelle et pittoresque pour révéler la nature telle qu'elle est, vivante et fragile, dont l'homme fait partie, mais dont il menace l’intégrité. Paysages blanchis autour des cimenteries, forêts décimées, nuages de dioxine s'échappant du réacteur d'une usine chimique, déversement de pétrole en mer : les images des premières catastrophes écologiques frappent l'imagination. La représentation du paysage devient problématique, les concepts liés à l'idée de nature - tels que l'échelle planétaire, le long temps, le climat, la pollution - y introduisent une part d'immatérialité. Des stratégies plastiques et visuelles se mettent en place à un niveau international : les artistes renouvellent leur approche de la nature. Ils l’envisagent dans ses processus physiques et biologiques, comme site à réhabiliter et comme écosystème. Outre la production de tableaux, environnements, objets, performances et photographies, certains rédigent des communiqués, déclarations, manifestes, lettres ouvertes, s’engagent dans des associations, des partis politiques ou mènent des actions concrètes dans la sphère publique, parfois avec quelques résultats. La présentation du corpus de formulations plastiques et/ou militantes forme l’occasion de questionner l’impact de ces travaux : sont-ils l’occasion d’un renouvellement de la fonction sociale de l’artiste ou relèvent-ils du domaine de l’utopie? Comment leurs auteurs les envisagent-ils ? Leurs effets sont-ils mesurables ? Peuvent-ils faire l’objet d’études d’impact ? Selon quelle méthodologie et avec quelles précautions ? / In the economic, social and political environments of the 1960s, themass media evolution led photography and television reports to take over the representation of nature and landscape. Until then, the illustration of nature and landscape had been the preserve of artists. The new trend was to move away from the idyllic representation of the natural world in order to reveal nature as it really is, alive and fragile, a nature in which man plays an integral role while also posing a threat to its integrity.Landscapes started to feature ecological disasters such as: decimated forests, clouds of dioxin billowing from chemical reactors, oil spills in the sea or also cement work, – in essence, familiar images that strike the imagination. Such representation of landscape was in itself a challenge. Concepts connected to the idea of nature, such as a global climate, pollution, scale effect, and long term impact, introduced an element of immateriality.Various strategies to create visual and plastic representations were initiated across the world; a number of artists renewed their approach to nature. They envisaged it in its physical and biological processes, and addressed it as a series of ecosystems and locations that need to be rehabilitated. Concrete actions in the public sphere have sometimes produced significant results: photos, objects, performances, environments, as well as draft communiqués, declarations, manifestos, open letters and the participation in associations or political parties.The presentation of the body of plastic formulation and/or militant acts raises the issue of their impact. Do they represent the renewal of the social role of the artist, or are they just an utopian vision? How do their authors envisage them? Are their effects measurable? Can it be the subject of environmental studies? What methodology to use? And what are its limitations ?
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Biodiversité et stratégie des organisations : construire des outils pour gérer des relations multiples et inter-temporelles / Biodiversity and strategy of organisations : creating tools in order to manage multiple and inter-temporal relationsIonescu, Ciprian 31 March 2016 (has links)
La préservation des écosystèmes et la performance économique des organisations sont souvent mises en opposition. Ecosystèmes et organisations sont cependant interdépendants et peuvent être appréhendés comme constitutifs d’un même système socio-écologique (SSE). Notre objectif est d’identifier les instruments permettant le respect des contraintes de viabilité environnementales et économiques des SSE que nous proposons : la résilience écologique et la profitabilité des organisations. Après avoir souligné la faiblesse environnementale des instruments de régulation traditionnels néoclassiques, nous évaluons l’efficacité de deux autres catégories d’outils, récents et souvent plébiscités. Les approches volontaires étudiées permettent généralement de garantir la viabilité économique des organisations, mais leurs objectifs environnementaux, dont l’atteinte est variable, ignorent souvent la complexité des écosystèmes. Parmi les comptabilités environnementales, celles qui relèvent d’instruments de régulation néoclassiques poursuivent des objectifs écologiquement inappropriés, alors que les approches hétérodoxes sont plus en phase avec nos contraintes écologiques mais supposent une réforme profonde des conventions comptables. Ces résultats nous incitent à élaborer un modèle de gestion environnementale permettant d’assurer la viabilité des SSE à plus court terme. Il repose, pour son efficacité écologique, sur une démarche de gestion adaptative à l’échelle territoriale. Les désavantages compétitifs susceptibles d’apparaître sont mis en évidence par des comptabilités appropriées, et ces situations sont optimisées via la mise en œuvre de processus redistributifs adaptés. / Ecosystems’ preservation and the economic performance of organisations are often considered to be antagonistic. Nevertheless, ecosystems and organisations are interdependent, and they can be seen as part of the same social-ecological system (SES). The goal of our research is to identify the tools that ensure that the SES environmental and economic viability constraints we provide (i.e. ecological resilience and organisations’ profitability) are observed. After highlighting the ecological weakness of conventional neoclassical regulatory tools, we measure the effectiveness of two other categories of tools that have appeared recently and are often praised. The voluntary approaches analysed generally ensure the economic viability of organisations, but their environmental goals, which are variably reached, often ignore the complexity of ecosystems. Among the environmental accounting approaches, those considered as neoclassical regulatory tools pursue objectives that are ecologically inappropriate, whereas heterodox approaches observe our ecological constraints, but entail a significant reform of accounting policies. These results prompt us to elaborate an environmental management model, set to ensure shorter term SES viability. It lies, for its ecological effectiveness, on an adaptive management approach at the territorial level. The competitive disadvantages which might arise are identified in appropriate accounts, and these situations are addressed with using suitable redistributive processes.
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Conduite du bétail et coexistence entre les aires protégées et leurs périphéries : une approche participative / Cattle herding and coexistence between protected areas and their periphery : a participatory approachPerrotton, Arthur 17 December 2015 (has links)
Environ 15 % des terres émergées mondiales sont protégées d’une manière ou d’une autre. Conflits homme/faune, prédation du bétail, pertes agricoles, braconnages divers, la liste des tensions entre aires protégées Africaines et leurs périphéries est longue. Ceux-ci peuvent être vus comme des « problèmes pernicieux », caractérisés par la présence simultanée de valeurs culturelles divergentes et de nombreuses incertitudes sociales ou scientifiques. L’approche constructiviste des sciences « post normales », aborde la réalité comme le résultats d’une construction sociale, et reconnait donc l’existence d’une pluralité de réalités. La participation d’acteurs locaux dans nos démarches scientifiques permet de prendre en compte ces réalités. Cette thèse est focalisée sur les interactions entre la Foret de Sikumi (FS), une aire protégée Zimbabwéenne, et les communautés rurales vivant à sa périphérie. Nous nous sommes intéressés aux tensions liées aux pratiques de conduite du bétail. Nous retrouvons là les caractéristiques des problèmes pernicieux : difficulté à identifier le problème de manière définitive ; incertitudes scientifiques et sociales ; valeurs culturelles conflictuelles et liens avec d’autres problèmes. Pour comprendre et modéliser les interactions entre acteurs à travers la conduite du bétail, nous avons co-construit un outil de recherche participatif sous la forme d’un Jeu de Rôle (JdR) nous permettant d’étudier les stratégies locales de conduite du bétail. Nos travaux montrent comment l’utilisation d’environnements virtuels permettent aux chercheurs de s’extraire du paradoxe majeur des problèmes pernicieux : toute action modifie le système et donc le problème, sans jamais le régler. La participation d’acteurs locaux nous a permis de redessiner une vision commune des incertitudes sociales et scientifiques au travers de processus de négociation. Nous montrons comment le résultat de notre effort collectif dépasse les ambitions premières et la manière dont le chercheur doit nécessairement perdre en partie le contrôle de l’objet construit au profit des partenaires locaux. Finalement, nous exprimons notre conviction que des approches comme la nôtre sont pertinentes pour la gestion des aires protégées, particulièrement avec l’émergence des parcs transfrontaliers en Afrique australe. / About 15 % of the world’s terrestrial area has some kind of protected status. Human-wildlife conflicts, crops raiding, livestock predation, poaching, illegal natural resources harvesting, the list of issues taking place at the edge of African protected areas is long. These issues are wicked problems, characterized by scientific uncertainties and involve conflictive cultural values and interconnections with other problems. The constructivist approach of post-normal sciences (PNS) assumes that reality is socially constructed. Studying and addressing wicked problems therefore requires insights on local stakeholders’ perspectives. In this PhD we focused on interactions between the Sikumi Forest (SF), a Zimbabwean protected area, and the rural communities living at its periphery. More particularly, we focused on the tensions related to cattle herding practices. The situation shows characteristic of wicked problems: the difficulty to frame a precise problem; high uncertainties about the studied SES; incomplete scientific knowledge; competing cultural values; and the interconnection to other problems. In order to understand cattle-related interactions between rural communities and the protected area, we co-designed a participatory research tool taking the form of a role-playing game (RPG) enabling us to elicit cattle herding strategies. The RPG was used with naïve villagers (villagers who were note involved in the co-design). This PhD thesis shows how the use of virtual worlds allows researchers to cope with the catch-22 of wicked problems, that is that any action transforms the problem and brings us “back to the beginning”. The co-design of the research tool allows to deal with one of the major characteristics of wicked problems: uncertainties. In the participatory design of the RGP, these were collectively reframed through negotiation. Participation led to the appropriation of the co-designed object by local actors, as a result our project went beyond the initial ambitions and produced a multi-dimensional tool of which we necessarily lose control. In a wider perspective, we believe that with the emergence of Transfrontier conservation in Africa, participatory approaches like ours can provide alternative ways to study and manage coexistence between protected areas and their peripheries.
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Habitation écologique et dispersion bâtie : les « habitats alternatifs » comme expérimentations pour des transitions socioécologiques en territoires de moyenne montagne / Ecological housing and dispersedly built areas : alternative housing as experiments for socio-ecological transitions in mid mountain territoriesMazel, Ivan 10 October 2017 (has links)
Cette thèse interroge les mutations de l’habitation dans le cadre des transitions socioécologiques. Ces transitions sont des processus de mutations des sociétés qui visent à diminuer leur empreinte écologique et s’initient par des niches, des transformations marginales. Ce travail s’intéresse ainsi à la transformation en marge de la production de l’habitat et porte sur des initiatives ascendantes impulsées par les habitants qui mettent en place de l’autopromotion ou qui sont impliqués dans des projets de pouvoirs publics. Les « habitats alternatifs » étudiés sont situés en marge du phénomène d’urbanisation, dans les territoires ruraux de moyenne montagne. En effet, dans ces territoires, de nouvelles ruralités émergent à travers l’arrivée de nouveaux habitants soutenue par des structures associatives et favorisée par des politiques publiques incitatives de développement des collectivités locales et des Parcs naturels régionaux. J’interroge ainsi dans ce travail la mise en place de l’habitation écologique dans les territoires ruraux de moyenne montagne dans le cadre des transitions socioécologiques.L’hypothèse générale de ce travail est la suivante : les projets d’ « habitat alternatif » sont le lieu privilégié de l’expérimentation de l’habitation écologique dans les territoires ruraux de moyenne montagne. Je propose ainsi de vérifier cette hypothèse par une approche globale des projets d’ « habitat alternatif » afin de comprendre le système d’habitation écologique mis en place. J’analyse d’abord l’articulation entre acteurs dans le processus de projet et l’utilisation des ressources matérielles, énergétiques et en eau dans la construction et l’usage de ces habitats. J’explore ensuite le déploiement des manières d’habiter dans l’organisation de l’habitat et dans l’espace local par les mobilités. Aborder différents types d’ « habitat alternatif », écohameaux, habitat participatif rural et écolotissement, permet d’abord d’interroger les mutations de l’aménagement des territoires ruraux à partir des initiatives habitantes. Par là même, je mets en évidence les articulations entre les démarches individuelles, les programmes d’accompagnement des réseaux associatifs et les politiques publiques incitatives. Ensuite, par l’approche des marges de la production de l’habitat, j’interroge la contribution des projets d’habitat alternatif à l’habitation écologique des territoires de dispersion bâtie. Je montre l’importance des stratégies collectives pour permettre une sobriété des modes de vie, une utilisation des ressources locales et une mutualisation de l’espace et des biens. Ce travail révèle ainsi une habitation écologique au sein de la dispersion bâtie qui s’appuie sur une autonomie locale et une intégration aux réseaux physiques et virtuels. / This thesis examines the mutations of housing in the context of socio-ecological transitions. These society change processes aim to reduce ecological footprint and are initiated in niches by marginal changes. This work addresses the transformations in the margins of habitat production and it focuses of bottom-up initiatives driven by the inhabitants who set up self-promotion housing or that are involved in public authorities’ projects. The studied alternative housing projects are located in urbanization margins, in mid mountains rural areas. Indeed, in these territories, new ruralities have emerged based on the arrival of new residents supported by non-profit organization and promoted by local government policies and Parcs naturels régionaux. In this work, I thus question the organization of ecological housing in rural areas in the context of the socio-ecological transitions.The general hypothesis of this research is the following one: the alternative housing projects experiment ecological housing in mid mountain rural areas. I propose to test this hypothesis with a global approach to alternative housing projects in order to understand the ecological housing system organization. First, I analyze the relationship between actors in the project process and the use of material, energy and water resources in the construction and operation of these habitats. I then explore the deployment of the ways of living in the organization of the habitat and in the local space through the mobilities. Addressing different types of alternative housing, ecocommunity, rural cohousing and ecological estate, first allows to analyze the rural planning changes from inhabitants’ initiatives. In this way, I highlight the links between individual projects, support program of non-profit organizations and incentivizing public policies. Then, in the context of habitat production margins, I examine the contribution of alternative housing projects to the ecological housing of dispersedly built areas. I show the importance of collective strategies to allow a sober lifestyles, a use of local resources and mutualisation of space and goods. This work brings to light an ecological housing of dispersedly built areas between based on local autonomy and integration within physical and virtual networks.
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