• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 227
  • 52
  • 13
  • 1
  • Tagged with
  • 355
  • 355
  • 353
  • 353
  • 353
  • 353
  • 353
  • 353
  • 353
  • 56
  • 54
  • 52
  • 52
  • 44
  • 40
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
101

Dissuasion, sécurité routière et inférence causale : le cas des actions policières contre la délinquance routière

Gagné, Marie-Eve 08 1900 (has links)
Objectifs. L’objectif de ce mémoire est de parfaire nos connaissances quant à l’effet des actions policières sur les collisions routières au Québec. Ultimement, ce mémoire permettra d’identifier les conditions nécessaires pour que l’action policière influe sur les comportements des automobilistes. Pour se faire, deux études de cas sont employées. Dans un premier temps, nous évaluons l’effet d’un relâchement d’environ 60 % dans l’émission de constats d’infraction par les policiers de la ville de Québec sur les collisions avec blessures. Dans cet article, nous distinguons également les effets respectifs des constats d’infraction, des interceptions policières sans constat et des médias. Dans un second temps, nous évaluons l’impact d’une stratégie de sécurité routière mise en place conjointement par l’Association des directeurs de police du Québec (ADPQ) et la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Dans les deux cas, un changement important est survenu dans l’émission de constats d’infraction émis en vertu du Code de la sécurité routière (CSR). Méthodologie. Afin d’évaluer l’effet de ces deux stratégies, nous avons agrégé les données sur les collisions et infractions au CSR sur une base mensuelle. Ces données proviennent principalement des rapports de collisions et des constats d’infraction remplis par les policiers et transmis à la SAAQ. Dans l’ensemble, nous avons utilisé un devis quasi-expérimental, soit celui des séries chronologiques interrompues. Résultats. Les résultats des deux articles démontrent que les policiers sont des acteurs clés en matière de sécurité routière. Les collisions avec blessures sont affectées par les fluctuations de leurs activités. La première série d’analyses établit qu’un relâchement d’environ 60 % dans le nombre de constats émis par les policiers se traduit par une hausse d’environ 10 % des collisions avec blessures, ce qui correspond à 15 collisions avec blessures supplémentaires par mois sur le territoire du Service de police de la ville de Québec. De plus, nos résultats montrent qu’une interception policière suivie d’un avertissement verbal n’est pas suffisante pour prévenir les collisions. De même, l’effet observé n’est pas attribuable aux médias. La deuxième série d’analyse montre que la stratégie conjointe de l’ADPQ et de la SAAQ, caractérisée par une hausse des constats émis et des campagnes médiatiques, fut suivie de baisses variant entre 14 et 36 % des collisions avec blessures graves. Interprétation. Les résultats démontrent que les actions policières ont une influence sur le bilan routier. Par contre, avant d’influer sur le comportement des automobilistes, certaines conditions doivent être respectées. Premièrement, l’intensité des contrôles policiers doit être suffisamment modifiée par rapport à son niveau initial. Deuxièmement, que ce soit une hausse ou une baisse, ce niveau doit être maintenu sur une période relativement longue (entre 12 et 24 mois environ) pour que les automobilistes soient exposés au message pénal et qu’ils considèrent ce changement dans le niveau de répression comme étant crédible. Troisièmement, l’émission de constats est un élément clé; la simple présence policière n’est pas suffisante pour prévenir les collisions. Enfin, les campagnes de sensibilisation semblent importantes, mais d’autres études sont nécessaires pour mieux apprécier leur rôle. / Objectives. The goal of this thesis is to further our understanding about the effect of police activities on traffic collisions in the Province of Quebec. The study also aims to pinpoint conditions that must be met to insure the effectiveness of such police interventions. To do so, we use two case studies. In the first place, we assess the impact of a 60% reduction in traffic citations issued by police officers on collisions with injuries. In this article, we are also able to estimate the respective effects of traffic citations, police interceptions not leading to the issuance of a citation and media coverage. In the second place, we evaluate a road safety program implemented by the Quebec Association of Chiefs of Police (ADPQ) and the Societé de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). In both cases, there was a substantial change in the level of traffic citations handed down by police officers. Method. In order to assess the impact of both strategies, data on collisions and citations were aggregated on a monthly basis. These data come from police reports on traffic citations and collisions that are transmitted and managed by the SAAQ. In all cases, we used a quasi experimental design: interrupted time series. Results. Results from both articles show that police officers are key players in a road safety policy. Collisions with injuries vary according to the intensity of police enforcement activities. The first set of analyses establishes that a 60% reduction in the issuance of traffic citations is associated with a 10% increase in collisions with injuries (about 15 additional collisions per month on the Quebec City Police jurisdiction). Furthermore, simple interceptions (not leading to the issuance of a citation) as well as media coverage were not statistically linked to this increase. The second series of analyses demonstrate that the joint strategy of the ADPQ and SAAQ, characterized by an increase in police arrests and media campaigns, was associated with decreases varying between 14 and 36% in collisions with serious injuries in the Province of Quebec. Conclusion. Results from our analyses show that police activities have an important impact on the road toll. However, some conditions must be met in order to stimulate changes in driver behaviors. First, the intensity of police controls must be substantially leveled up relatively to the previous level. Second, this new level must be maintained for a long lasting period (between 12 and 24 months). By doing so, automobilists will have the opportunity to be exposed the legal threat and consider this threat as credible. Third, the issuance of traffic citations is a key component; the simple presence of police officers is not sufficient to produce a preventive effect on collisions. At last, media campaigns appear to be a central component of police enforcement programs but further studies are need to precisely estimate their role and contribution to collision prevention.
102

Pression policière et actes de défiance : une analyse de la résistance aux interventions policières à Montréal (1998-2008)

Boutet, Mylène 12 1900 (has links)
Bien que les règles de droits et des directives administratives dictent leur conduite, les policiers jouissent d’une latitude considérable dans la manière d’appliquer la loi et de dispenser des services. Puisque l’exercice efficient de toute forme d’autorité nécessite la reconnaissance de sa légitimité (Tyler, 2004), plus l’application de leurs pouvoirs discrétionnaires est jugée arbitraire ou excessive, plus les citoyens risquent d’utiliser des mécanismes normaux d’opposition ou de riposte. Dans cette optique, la présente étude cherche à départager les causes des 15 023 épisodes de voie de fait, menace, harcèlement, entrave et intimidation, qualifiés de défiance, dont les policiers du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) ont été la cible entre 1998-2008 selon leur registre des événements (Module d’information policière – MIP). Elle présume qu’à interactions constantes entre la police et les citoyens, les comportements de défiance policière seront fonction du niveau de désordre du quartier et des caractéristiques des personnes impliquées. Plus les policiers interceptent de jeunes, de minorités ethniques et d’individus associés aux gangs de rue, plus ils risquent d’être défiés. Elle suppose également que la probabilité qu’une intervention soit défiée dépend de l’excessivité des activités policières menées dans le quartier. Plus un quartier est sur-contrôlé par rapport à son volume de crimes (overpoliced), plus le climat local est tendu, plus les policiers sont perçus comme étant illégitimes et plus ils risquent d’être défiés lorsqu’ils procèdent à une intervention. Enfin, les comportements de défiance sont peut-être simplement fonction du niveau d’interactions entre les policiers et les citoyens, à conditions sociales et criminogènes des quartiers tenues constantes. Une série d’analyses de corrélation tend à confirmer que les comportements de défiance varient en fonction de l’âge, de l’ethnicité et de l’appartenance à un gang de rue de l’auteur. Par contre, les conditions sociales et criminogènes des quartiers paraissent être des causes antécédentes à la défiance puisqu’elles encouragent un volume plus élevé d’interventions dans les quartiers désorganisés, lequel influe sur le nombre d’incidents de défiance. Contrairement à notre hypothèse, les résultats tendent à démontrer que les policiers risquent davantage d’être défiés dans les quartiers sous-contrôlés (underpoliced). Quant à elles, les analyses multiniveaux suggèrent que le nombre d’incidents de défiance augmente à chaque fois qu’une intervention policière est effectuée, mais que cette augmentation est influencée par les quartiers propices aux activités criminelles des gangs de rue. En ce sens, il est probable que l’approche policière dans les quartiers d’activités « gangs de rue » soit différente, par souci de protection ou par anticipation de problèmes, résultant plus fréquemment en des actes de défiance à l’égard des policiers. / Although the rules of law and administrative directives dictate their conduct, police officers have considerable discretion in how to apply the law and provide services. Since the efficient conduct of all forms of authority requires the awareness of its legitimacy (Tyler, 2004), the more their discretionary powers is deemed arbitrary or excessive, the more citizens are likely to use normal objection or opposition mechanisms. In this context, this study seeks to disentangle the causes of the 15 023 cases of assaults, threats, harassment, obstruction and intimidation, described as defiance, which the police officers of the Service de police de la ville de Montréal (SPVM) were the target of between 1998-2008 according to their register of events (Module d’information policière - MIP). It presumes that with constant interactions level between police and citizens, behaviors of police mistrust will depend on the level of neighborhood disorder and the characteristics of the persons involved. The more the police intercept youths, ethnic minorities and individuals associated with street gangs, the more they are likely to be challenged. It also assumes that the probability that a police intervention be challenged depends on the excessiveness of police activities conducted in the district. The more the neighborhood is overpoliced versus the volume of crimes, the more the local climate is tense, the more the police officers are perceived as being unlawful and they are more likely to be challenged when making an intervention. Finally, defiant behavior may just depend on the level of interaction between police officers and citizens, social and criminogenic conditions of neighborhoods being consistent. A series of correlation analysis tends to confirm that defiant behavior vary according to age, ethnicity and belonging to a street gang of the author. However, the social and criminogenic conditions of neighborhoods appear to be caused by prior defiant behavior because they encourage a higher volume of interventions in the disorganized neighborhoods, which affects the number defiant behavior incidents. Contrary to our hypothesis, the results suggest that police officers are more likely to be challenged in underpoliced neighborhoods. In turn, the multilevel analysis suggests that the number of defiant behavior incidents increases each time a police intervention is performed, but this increase is influenced by neighborhoods conducive to street gang criminal activities. To this effort, it is likely that the police approach in the street gang’s neighborhood activities is different, for the sake of protection or in anticipation of problems, resulting more frequently in defiant behavior acts against police officers.
103

Les théories implicites des agresseurs sexuelles d'enfants

Paquette, Sarah 04 1900 (has links)
Objectif: Ce mémoire avait pour objectif d’examiner le contenu cognitif du discours d’agresseurs sexuels d’enfants dans un échantillon d’hommes francophones afin de déterminer s’il est possible de reproduire les catégories de théories implicites telles que proposées par Ward et Keenan (1999). Le but était également d’investiguer la possibilité de retrouver de nouvelles théories implicites. Méthode: 20 entrevues semi-structurées ont été réalisées auprès d’un échantillon d’agresseurs sexuels d’enfants judiciarisés (Centre hospitalier Robert-Giffard, Établissement Montée St-François). À partir de ces entrevues, 2 juges indépendants ont sélectionné le contenu cognitif du discours des agresseurs sexuels. Ce contenu a ensuite été classé thématiquement. Chacun des thèmes émergents a fait l’objet d’une analyse indépendante afin de déterminer si les catégories permettaient une classification optimale des distorsions cognitives. Les juges ont donc repris 3 entrevues et ont recodifié les données afin de comparer la codification. Les données ont été analysées à l’aide de NVivo, un logiciel d’analyse de données qualitatives. Les résultats ont été discutés et comparés aux résultats de Ward et Keenan (1999). Résultats: Les analyses ont permis de trouver 6 théories implicites. Les théories Le droit d’agir à sa guise, Le monde est incontrôlable et L’agression ne cause pas de tort aux enfants étaient identiques à leur version originale. La théorie Le monde est dangereux variait de sa version originale car aucun lien causal n’a été trouvé entre la perception des adultes et des enfants. Deux visions uniques et indépendantes l’une de l’autre ont plutôt été observées. Aussi, les résultats ont montré que les agresseurs partageaient une image dichotomique de la femme. D’ailleurs, ce résultat est consistant avec la théorie implicite Les femmes sont dangereuses de Polaschek et Ward (2004). La théorie Les enfants sont des êtres sexuels variait de sa version originale quant à sa conceptualisation. Les enfants sont des partenaires de vie est une nouvelle théorie implicite n’ayant pas été discutée par Ward et Keenan. Ce résultat est consistant avec les recherches de Wilson (1999) sur la congruence émotionnelle envers les enfants des agresseurs sexuels. / Objective: The goal of this thesis was to further examine implicit theories of male child molesters in a sample of French speaking offenders to determine whether we could replicate Ward and Keenan’s proposed categorization. It was also to investigate the possibility of finding new implicit theories in our sample. Method: 20 semi-structured interviews were conducted with convicted child molesters (Robert-Giffard hospital, Montée St-François institution). Two independent raters selected all cognitive distortions found in these interviews and codified them into categories. The categories were then assessed in order to make sure that the categories allow an optimal classification of the child molesters’ cognitive distortions. In order to do this, raters independently re-coded three interviews, and compared the resulting categories. The data was analyzed with NVivo, a statistical package for qualitative data. Results were discussed and compared to those of Ward and Keenan (1999). Results: Results of this research have helped to find six implicit theories. Entitlement, Uncontrollability and Nature of harm were identical to their original version. Dangerous World varied slightly from what Ward and Keenan (1999) found because we found no evidence of the direct causal link between views of adults and views of children. Instead, we found that child molesters have specific and separate perceptions of adults and children. Also, results have shown that child molesters have a dichotomic perception of women. This result is consistent with finding from Polaschek and Ward (2004) about their Women are unknowable implicit theory. Child as Sexual Being varied from his original version as for his conceptualization. Child as Partners is a new implicit theory not discussed by Ward and Keenan. This result is consistent with findings from Wilson (1999) on sexual offenders’ emotional congruence toward children.
104

Confesser un homicide : le rôle de l’enquêteur et de la preuve

Poirier, Myriam 12 1900 (has links)
Les chercheurs s’étant penchés sur les facteurs influençant la décision du suspect de confesser son crime ont mis en évidence que deux facteurs sont principalement influents : la force de la preuve (Des Lauriers-Varin et St-Yves, 2006; Moston et al., 1992) et la conduite de l’enquêteur (Holmberg et Christianson, 2002; Kebell et al., 2005). Par contre, les contradictions entre ces études ont apporté davantage de confusion que de réponses à la pratique. Cette étude vise donc à explorer l’incidence de ces deux facteurs sur l’inclination du suspect à confesser son crime et les possibles interactions entre eux. Pour ce faire, 50 enregistrements vidéo d’interrogatoires d’homicide furent visionnés et les données furent soumises à des analyses statistiques et qualitatives. Les résultats d’une régression logistique démontrent que la conduite de l’enquêteur est le facteur prédominant pour prédire l’obtention d’aveux du suspect en contrôlant pour l’effet des variables statiques et de la preuve. Également, les résultats mettent en évidence qu’en augmentant les attitudes et comportements associés à une conduite « positive », l’enquêteur augmentait les probabilités d’aveux du suspect. De plus, les résultats indiquent que l’augmentation du nombre d’éléments de preuves est associée à une plus grande démonstration de « rapport de force » de la part de l’enquêteur. Les résultats sont discutés en relation à l’effet des principaux facteurs sur les schémas et dynamiques prenant place entre l’enquêteur et le suspect. / The studiess on factors influencing a suspect’s decision to confess his crime during a police questioning, reveal that the strength of evidence (Moston et al., 1992 and Des Lauriers-Varin and St-Yves, 2006) and the detective’s behaviour (Holmberg et Christianson, 2002 et Kebell et al., 2005) are considered key factors. However, past studies show notable contradictions. The present work focuses on the role of the two aforementioned factors, in the suspect’s decision to confess a crime and the potential interaction effect among them. The data were obtained by visioning and analyzing 50 questionings of a suspect linked to a homicide investigation. The logistic regression’s results show that the detective’s behaviour is the predominant factor in obtaining a confession from a suspect. Theses results are maintained when both the characteristic of the suspect and the weight of evidence are controlled for. Moreover, our results suggest that a “positive” attitude from the detective’s part is associated with a greater propensity toward confessing. Also, the results indicate that the greater available evidence to support the case, will translate into more “dominant” style of questioning from the detectives. The results are discussed in relation to the effects of the different dynamics taking place between the detective and the suspect during the questioning.
105

Les gangs de rue en prison

Charland, Marie-Pier 12 1900 (has links)
Les gangs de rue suscitent aujourd’hui l’intérêt de nombreux chercheurs en raison de la menace qu’ils semblent poser à la société et ses institutions. En effet, depuis quelques années, les Services Correctionnels du Québec connaissent une hausse du nombre de personnes incarcérées associées aux gangs de rue et plusieurs questionnements sont soulevés face à la recrudescence de ces groupes en prison. Peu de recherches se sont penchées sur la question des gangs de rue en prison, alors que ceux-ci semblent être à la source de plusieurs problèmes aigus dans les institutions carcérales. Ainsi, ces derniers sont souvent associés à la criminalité et à la violence, que ce soit dans les médias ou dans la littérature scientifique et semblent être la source de plusieurs inquiétudes de la part du grand public; considérés comme imprévisibles et violents, ils font peur. Groupes diversifiés et difficiles à saisir, leur étude se veut non seulement primordiale vu leur nature, mais nécessaire afin d’en saisir la complexité et pouvoir agir, que ce soit au niveau de la prévention, de la gestion ou encore de la répression. Ce mémoire vise donc la compréhension de l’expérience des membres de gangs de rue dans les prisons provinciales québécoises. Dans ce cadre, nous avons procédé par une approche qualitative au moyen d’entretiens de type qualitatif menés auprès de détenus considérés par les services correctionnels comme étant proches ou membres de gangs de rue. Les vingt-et-une entrevues menées nous ont permis d’approfondir et de saisir le vécu de ces derniers en détention. De ces entretiens, trois grandes dimensions sont ressorties, soit l’organisation sociale des gangs de rue en prison, les conditions de détention difficiles dans lesquelles évoluent ces groupes ainsi que leur fonctionnement en prison. Nos analyses nous ont permis de dégager certains constats. À leur arrivée en prison, les individus affiliés aux gangs de rue sont doublement étiquetés, et se retrouvent dans des secteurs de détention spécifiques où les conditions sont particulièrement difficiles à vivre. Dans ce contexte, les gangs de rue tendent à reproduire en prison certains attributs associés aux gangs de rue, notamment une certaine structure et hiérarchie organisationnelle et un esprit de cohésion. Il ressort ainsi de notre étude que cette solidarité semble permettre aux gangs de rue de s’adapter à l’environnement hostile que représente la prison. Toutefois, cette solidarité nous parait être un obstacle ou du moins une difficulté inhérente à la prise en charge et à la gestion des gangs de rue en prison. / Today, street gangs are of great interest for many researchers because of the threat they seem to pose to society and its institutions. In recent years, the Quebec Correctional Services has seen an increase of incarcerated street gang members which has created a number of issues related to the growth of these groups in prison. Furthermore, few studies have addressed the issue of street gang members in prison although they seem to be the source of several serious problems in penal institutions. Street gangs are often associated with criminality and violence, whether in the medias or in scientific papers. They seem to be a great source of concern for the public; and, in general; they are perceived to be unpredictable, and violent, which is creating fear. These groups are ever-evolving, diversified and constantly re-immerging. Thus, the study of these groups is essential largely due to their characteristics, but also necessary in order to grasp their complexity and eventually, to be able to succeed in the control, repression and prevention of these groups. This master seeks to understand the experience of street gang members in provincial prisons. In this context, the choice of the qualitative approach seems entirely justified. The qualitative interviews we conducted with individuals identified by the correctional services to be closely associated to or members of street gangs seemed to us to be in line with the choice of the qualitative approach and were necessary in order to focus on the views and experiences of their life in prison. The twenty-one interviews we conducted with inmates that are associated to a street gang have permitted us to further understand and capture the mentality of those in detention. From these interviews, three major issues have emerged; firstly, the social organization of street gangs, secondly, the harsh prison conditions in which these groups operate and thirdly, how they function and operate in prison. Finally, we have identified some facts from our interviews. When street gang members arrive in prison, they are experiencing a double-labelling, are living in harsh prison conditions and are all housed together. Thus, the characteristics displayed of street gangs in prison is somewhat similar to the behaviour within the community; such as, their subculture, their structure, their positions, the family spirit that characterizes them in the community, their solidarity and violence. The deprivation endured by incarceration added to the characteristics of street gangs lead to a further form of solidarity. This solidarity allows the street gang members to adapt to any hostile environment, including the prison. Finally, this solidarity is certainly an important inherent obstacle to the control of these groups in prison.
106

La violence en cours d’hospitalisation : études de cas de patients présentant une symptomatologie de type menace et atteintes aux mécanismes de contrôle

Labarre, Catherine 08 1900 (has links)
Plusieurs travaux suggèrent que les personnes atteintes d’une maladie mentale grave représentent un risque plus élevé de passage à l’acte violent que les personnes de la population en générale. Les raisons pour lesquelles ces personnes seraient plus enclines à commettre des gestes violents restent toutefois souvent contradictoires. En 1994, Link et Stueve suggéraient qu’une personne atteinte de symptômes de type menace/atteintes aux mécanismes de contrôle (TCO), était significativement plus à risque de commettre un geste violent. Les résultats de ces travaux furent par la suite reproduits dans le cadre d’autres études. L’objectif de ce rapport de stage est de mieux comprendre la relation entre les symptômes TCO et le passage à l’acte agressif en cours d’hospitalisation. Pour ce faire, les informations concernant la symptomatologie et les passages à l’acte violents de deux résidents de l’Institut Philippe-Pinel de Montréal (IPPM) sont présentées sous forme d’études de cas. L’analyse du contenu clinique des études de cas suggère qu’une approche nomothétique ne permet de comprendre qu’en partie l’association entre le passage à l’acte agressif et les symptômes TCO. Une telle approche ne permet pas d’intégrer d’autres facteurs cliniques tels les hallucinations ou les idées de violence, à l’étude du passage à l’acte agressif. Une approche phénoménologique où l’on s’intéresse à la compréhension qu’a la personne de son environnement et aux moyens qu’elle envisage afin d’y répondre semble offrir davantage de pistes afin de comprendre le passage à l’acte violent chez la personne atteinte d’une maladie mentale grave. / Studies suggest that people with severe mental illnesses represent a higher risk of acting out violently than the general population. However, evidences as to why these individuals would be more prone to violence remain contradictory. In 1994, Link and Stueve suggested that a person with Threat/Control-Override (TCO) symptoms is at a significantly higher risk to act violently. Those results were subsequently reproduced. The objective of this report is to get a better understanding of the relation between TCO symptoms and violent acting out during hospitalization. Therefore, data concerning symptomatology and violent acting outs by two Institut Philippe-Pinel de Montréal (IPPM) inpatients are presented in two case studies. The analysis of the clinical content in these case studies suggests that a nomothetic approach would only allow us to understand part of the correlation between aggressive behaviors and TCO symptoms. More over, this approach does not integrate other clinical factors such as hallucinations to the comprehension of aggressive acting outs. A phenomenological approach where the person’s understanding of his environment and what he considers as options in responding are investigated, provides additional clues that could lead to the understanding of why someone with a severe mental illness may be at risk of acting out violently.
107

Analyse des tendances et configurations de la criminalité au Québec à l’aide d’un indice de gravité de la criminalité

Goupil, Jean-Philippe 04 1900 (has links)
La mesure traditionnelle de la criminalité (taux pour 100 000 habitants) pose problème dans l'analyse des variations de la criminalité dans le temps ou l'espace. Le problème est dû au fait que le taux de criminalité est essentiellement déterminé par des infractions moins graves et très fréquentes. La présente étude a permis de tester l’utilité du nouvel outil développé par Statistique Canada qui procure un index de « gravité de la criminalité » dans lequel chaque crime est pondéré par son score de gravité (basé sur les décisions sentencielles moyennes au Canada de 2002 à 2007 pour chaque forme de crime). Appliquées aux statistiques officielles du Québec de 1977 à 2008, nos analyses montrent que l’indice de gravité s’avère une mesure utile pour dresser un portrait plus juste des tendances des crimes violents d’une année à l’autre. Plus exactement, l’indice de gravité montre que le taux de crimes violents est demeuré stable de 1977 à 1992 contrairement à l'image fournie par le taux traditionnel qui montre plutôt une montée fulgurante durant cette période. L’indice de gravité peut également être utile à l’égard des crimes violents pour comparer plus adéquatement les territoires entre eux afin d’établir ceux qui présentent une criminalité plus grave. Cependant, à l’égard de la criminalité globale et des crimes sans violence, l’indice de gravité n’est d’aucune utilité et présente la même lecture de la criminalité que la mesure traditionnelle. Cela s’explique par le fait que ce sont toujours les mêmes infractions (les vols, les méfaits et les introductions par effraction) qui contribuent majoritairement à chacune des deux mesures de la criminalité. / The traditional measure of the criminality (rate for 100 000 inhabitants) raises problem in the analysis of the variations of the criminality in time or space. The problem is due to the fact that the rate of criminality is essentially determined by less serious and very frequent crimes. The present study allowed testing the utility of a new tool developed by Statistics Canada which gets an index of "severity of criminality" in which every crime is weighted by its score of severity (based on the sentencielles decisions average in Canada from 2002 till 2007 for every kind of crime. Applied to the official statistics of Quebec from 1977 till 2008, our analyses show that the indication of gravity turns out to be a useful measure to draw up a more realistic portrait of the trends of violent crimes from one year to the next. More precisely, the crime seriousness index shows that the rate of violent crimes remained stable from 1977 till 1992, on contradiction to what is shown by traditional rate which rather demonstrates a huge rise during this period. Crime seriousness index can also be used towards violent crimes, in order to compare more adequately territories, to establish those who show more serious crimes. However, among global criminality and crimes without violence, the indication of gravity is of no utility and presents the same reading of the criminality as traditional measures. It explains that it is always the same crimes (thefts, mischief and breaking and entering) that contribute mainly to each of both measures of the criminality.
108

La perception du risque terroriste et de ses conséquences sur la gestion de la sécurité dans le système de transport en commun de Montréal

Browne, Tara F. 12 1900 (has links)
Dans cet ouvrage, nous cherchons à comprendre l‘impact des perceptions sur la production et la gestion de la sécurité dans le réseau du transport en commun de Montréal. Quinze entrevues de recherche ont été effectuées avec des policiers de l‘Unité-Métro pour dégager les principaux éléments qui entrent dans la conception du risque. Les policiers sont appelés à travailler dans un environnement où, d‘une part, il n‘y a jamais eu d‘attaques terroristes, mais d‘autre part qui demeure une cible potentielle à la fois pour les experts, les gouvernements et dans la culture populaire. Nos résultats montrent que les policiers se développent une perception du risque qui leur est propre. En général, ils ont une attitude pragmatique qui leur permet de relativiser les situations et de décider lesquelles nécessitent une intervention de leur part. De plus, les policiers adoptent des stratégies de justification et de protection qui minimisent la perception du risque. Nos participants soulignent que ces stratégies sont nécessaires pour leur permettre d‘effectuer leurs tâches quotidiennes. Ainsi, afin d‘échapper à la paranoïa, les policiers évitent de penser à la menace terroriste et focus plutôt leur attention sur la criminalité sur laquelle ils ont l‘impression d‘avoir un pouvoir réel. Toutefois, la vigilance reste de mise. Malgré que les policiers ne conçoivent pas le risque de la même manière que les gestionnaires, la présence de l‘Unité-Métro demeure un élément important de production de la sécurité sur le terrain. / The research presented in this thesis aims to understand the impact of perceptions on the production and management of security in the Montreal transit system. Fifteen research interviews were conducted with police officers from the Metro Unit to identify the key elements involved in the perception of risk. The police officers are called to work in an environment where, on the one hand, there has never been any terrorist attacks, but on the other, remains a potential target according to experts, governments and popular culture. Our results show that the police officers develop a perception of risk specific to their tasks. In general, they have a pragmatic attitude which allows them to quickly sort situations and decide which ones need their attention. In addition, the police officers adopt justification and protection strategies that allow them to minimize their perception of risk. Participants insist that these strategies are necessary to enable them to perform their daily tasks. Thus, in order to escape falling into a paranoid state, the police officers avoid thinking about the terrorist threat, preferring to focus their attention on the crimes on which they believe to have an actual power. However, vigilance is still required. Although the police officers did not perceive the risk in the same way as administrators, the presence of the Metro Unit remains an important part of the production of security in the Montreal transit system.
109

Consommation de substances psychoactives, motivation et ouverture envers l'intervention des adolescents placés en centre de réadaptation

Magrinelli Orsi, Mylène 07 1900 (has links)
La consommation des jeunes placés dans les centres jeunesse du Québec est bien documentée, mais leurs motivations à consommer, à changer ou à parler de leur consommation avec un intervenant demeurent inconnues. Par ailleurs, très peu de chercheurs se sont intéressés aux particularités du processus de changement à l’adolescence et encore moins à ce processus dans un contexte d’autorité. Pour ces raisons, la présente recherche donne la parole aux jeunes afin de mieux comprendre leur usage de substances psychoactives, leur désir éventuel de réduire ou d’arrêter leur consommation, leur ouverture à réfléchir ou à discuter de leur consommation et leur ouverture envers les interventions disponibles. Basés sur une collecte de données qualitatives composée de 27 entrevues avec les jeunes hébergés au Centre jeunesse de Montréal et de huit mois d’observations participantes dans les unités de vie, les résultats indiquent que la majorité des adolescents interviewés disent consommer diverses substances psychoactives pour lesquelles ils identifient différentes sources de motivation, autant à consommer qu’à changer leur consommation. De plus, ces sources de motivation identifiées sont plus ou moins associées au contexte d’autorité dans lequel les jeunes sont placés. Ainsi, si certains jeunes estiment que la possibilité de changement est facilitée par l’environnement contrôlé du Centre jeunesse, pour d’autres, les contraintes de ce milieu de vie ne semblent pas avoir d’impact sur leur motivation. Par ailleurs, les jeunes démontrent différents degrés d’ouverture envers les interventions disponibles et envers les éducateurs qui les côtoient. En général, les approches compréhensives et moins autoritaires semblent encourager un certain investissement de la relation entre jeunes et éducateurs et peuvent potentiellement faciliter l’établissement d’une relation d’aide et le changement de comportement. En utilisant le cadre théorique proposé, une combinaison du Modèle transthéortique du changement et de la Théorie de l’auto-détermination, il apparaît limité de considérer les jeunes en difficulté comme étant motivés ou non motivés à changer leur consommation. Les analyses démontrent que les perceptions de la nécessité ou des possibilités d’amorcer un processus de changement varient beaucoup d’un jeune à l’autre. Ainsi, l’approche choisie pour intervenir auprès des jeunes en difficulté devrait prendre en considération les nuances et la dynamique des motivations afin de mieux adapter les services offerts et de mieux comprendre les raisons associées au succès et à l’échec de certaines interventions et intervenants vis-à-vis de certains adolescents. En outre, afin de favoriser une perception positive du « placement » et pour que les jeunes le voient comme une « opportunité de changement », il apparaît important d’examiner la fréquence et l’intensité des interventions contraignantes appliquées dans les centres de réadaptation. Finalement, il importe de mentionner que les conclusions de cette étude exploratoire ne permettent d’établir des relations causales entre l’approche choisie par l’intervenant, la motivation à changer et l’ouverture des jeunes. Cependant, les données obtenues permettent d’analyser en profondeur les représentations que les jeunes ont des relations entre ces trois éléments. / Substance use among young people placed in Quebec’s youth centers is well documented but their motivations to use, to change or to talk with an educator about their consumption remain unknown. Moreover, very few researchers have demonstrated an interest in the particularities associated to the process of change in adolescence and even less within a context of authority. For these reasons, this research gives voice to young people aiming to better understand their use of psychoactive substances, their possible desire to reduce or to stop their use, and their openness to talk about their consumption as well as to the available interventions. Based on qualitative data consisting of 27 interviews with adolescents placed at Montreal’s Youth Centre and eight months of participant observation in the units, the results indicate that the majority of the youngsters interviewed use many psychoactive substances, for which they identify different sources of motivation to consume as much as to change their patterns of drug use. Moreover, the sources of motivation identified can be more or less related to the context of authority in which they are placed. Thus, some young people feel that the change in drug use is facilitated by a controlled environment of the Youth Center, while others don’t seem to be affected by the constraints of such an environment. Moreover, young people show different degrees of receptiveness to the available interventions and to educators around them. In general, comprehensive and less authoritarian approaches seem to encourage some investment in the relationship between young people and educators and may potentially facilitate the establishment of a helping relationship and behavior change. Using the proposed theoretical framework, a combination of the Transtheoretical Model of Behavior Change and Self-Determination Theory, it would seem limiting to consider adolescents as motivated or unmotivated to change their drug use. Analyses show that perceptions about the need or the possibilities to start a process of change vary greatly from one participant to another. Therefore, the approach chosen to intervene with troubled youth should take into account the nuances and dynamics of motivation in order vi to better adapt services and to better understand the reasons associated with success and failure of some interventions and educators towards some youth. In addition, to promote a positive perception of the "placement" among young people as an "opportunity for change" it is important to examine the frequency and intensity of the restrictive interventions used in rehabilitation centers. Finally, it is important to point out that the findings of this exploratory study cannot establish causal relationships between the approach chosen by the educator, the youth’s motivation to change as well as their receptiveness. However, the data obtained allow for in-depth analyses of how the relationship of these three elements is perceived by adolescents.
110

Les effets de la violence organisée sur le processus d'intégration des réfugiés : le cas des Colombiens au Québec

Cledon, Roxana 06 1900 (has links)
RÉSUMÉ DE LA RECHERCHE Le conflit armé en Colombie est le troisième conflit le plus long du monde, après le problème entre la Palestine et l’Israël et celui entre l’Inde et le Pakistan. La violence organisée qui caractérise ce conflit a des conséquences sur le plan individuel (souffrance psychologique, etc.) et sur le plan collectif (démobilisation sociale par la terreur, modification de la pensée critique, augmentation de la violence commune). Cette violence a poussé des milliers de Colombiens à l’exil. Certaines de ces personnes arrivent au Québec en tant que réfugiés. La présente étude décrit et analyse les effets de la violence organisée subie en Colombie par ces personnes. Elle fait le lien entre ces conséquences et le processus d’intégration des refugiés colombiens dans une région du Québec, la Haute-Yamaska. Le principal objectif de ce mémoire est de répondre à cette question : selon l’expérience des immigrants réfugiés colombiens victimes de violence organisée, quels sont les effets de cette violence sur leur vie actuelle au Québec? Douze récits d’expériences ont été recueillis et analysés à partir d’entrevues semi dirigées auprès des refugiés colombiens. Les résultats de cette étude montrent la nécessité, pour les réfugiés, d’un travail d’élaboration autour de leur propre identité à travers l’expérience vécue; la présence du retrait et de l’isolement comme mécanismes de protection qui se manifestent en terre d’accueil; la reproduction, par un groupe minoritaire, de certains des comportements qui sont jugés violents en terre d’accueil et qui dans le contexte de la terre d’origine avaient un autre sens. Cette différence de sens est accompagnée d’une tolérance différente à la violence dans un groupe de réfugiés et la société d’accueil. L’attitude personnelle positive face aux difficultés ainsi que le soutien du réseau familial ou des nouveaux amis sont des facilitateurs de l’intégration. Finalement, on constate que les effets d’un deuil prolongé freinent l’investissement affectif et personnel en terre d’accueil. / ABSTRACT The armed conflict in Colombia is the third longest conflict in the world after the problem between Palestine and Israel and the one between India and Pakistan. Organized violence that characterizes this conflict has consequences at the individual level (psychological distress, etc.) and the collective (social demobilization by terror, modification of critical thinking, increased common violence).This kind of violence has forced thousands of Colombians into exile. Some of these people come to Quebec as refugees. This study describes and analyzes the effects of organized violence suffered by these persons in Colombia. It links these consequences and the integration of Colombian refugees in a region of Quebec, Haute-Yamaska. The main objective of this master’s thesis is to answer this question: According to the experiences of refugee Colombian victims of organized violence, what are the effects of this experience on their lives today in Quebec? Twelve stories were collected and analyzed based on interviews with Colombian refugees. The results of this study show that refugees need to work out their own identity trough these particular experiences; the presence of withdrawal and isolation as protective mechanisms that occur in their host country; the reproduction, for a minority, of some behaviors that are considered violent in their host country but, in the context of their land of origin, had another meaning. This difference is accompanied by a different tolerance for violence for refugees and the host society. A personal positive attitude in face of difficulties and the support of a family network or friends are enablers of integration. Finally, the effects of a long-term bereavement slow emotional and personal investment in the new country. / RESUMEN DE LA INVESTIGACION El conflicto armado en Colombia es el tercero más largo del mundo después del problema entre Palestina e Israel y entre la India y Pakistán. La violencia organizada que caracteriza este conflicto causa consecuencias a nivel individual (problemas psicológicos, etc.) y colectivo (inmovilización social por terror, modificación del pensamiento crítico, aumento de la violencia común). Esa violencia ha obligado a miles de colombianos a partir al exilio. Algunas de estas personas llegan a Quebec como refugiados. Este estudio describe y analiza los efectos de la violencia organizada que sufren estas personas en Colombia y sus consecuencias sobre su integración en una región de Quebec, la Haute Yamaska. El principal objetivo de esta tesis de maestría es de responder a la siguiente pregunta: según la experiencia de los refugiados colombianos ¿Cuáles son los efectos de la violencia organizada en sus vidas hoy en Quebec? Doce relatos fueron recogidos y analizados a partir de entrevistas semidirigidas con refugiados colombianos. Los resultados de este estudio muestran diversos procesos de integración donde se observa la necesidad, para los refugiados, de un trabajo de elaboración de la propia identidad a través la experiencia vivida; la retirada y el aislamiento como mecanismos de protección que se reproducen en el país de acogida; la reproducción de conductas violentas que no son percibidas de la misma manera en Colombia y Quebec, teniendo diferente sentido en ambos contextos, los límites de tolerancia a la violencia son diferentes; la actitud personal positiva y una red de apoyo de familiares o amigos son facilitadores de la integración; finalmente los efectos del duelo no resuelto hacen mas lenta la implicación personal y afectiva en el nuevo país.

Page generated in 0.1212 seconds