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Segmentation et identification audiovisuelle de personnes dans des journaux télévisés / Audiovisual segmentation and identification of persons in broadcast newsGay, Paul 25 March 2015 (has links)
Cette thèse traite de l’identification des locuteurs et des visages dans les journaux télévisés. L’identification est effectuée à partir des noms affichés à l’écran dans les cartouches qui servent couramment à annoncer les locuteurs. Puisque ces cartouches apparaissent parcimonieusement dans la vidéo, obtenir de bonnes performances d’identification demande une bonne qualité du regroupement audiovisuel des personnes. Par regroupement, on entend ici la tâche de détecteret regrouper tous les instants où une personne parle ou apparaît. Cependant les variabilités intra-personnes gênent ce regroupement. Dans la modalité audio, ces variabilités sont causées par la parole superposée et les bruits de fond. Dans la modalité vidéo, elles correspondent essentiellement à des variations de la pose des visages dans les scènes de plateaux avec, en plus, des variations de luminosité (notamment dans le cas des reportages). Dans cette thèse, nous proposons une modélisation du contexte de la vidéo est proposée afin d’optimiser le regroupement pour une meilleure identification. Dans un premier temps, un modèle basé sur les CRF est proposé afin d’effectuer le regroupement audiovisuel des personnes de manière jointe. Dans un second temps, un système d’identification est mis en place, basé sur la combinaison d’un CRF de nommage à l’échelle des classes, et du CRF développé précédemment pour le regroupement. En particulier, des informations de contexte extraites de l’arrière plan des images et des noms extraits des cartouches sont intégrées dans le CRF de regroupement. Ces éléments permettent d’améliorer le regroupement et d’obtenir des gains significatifs en identification dans les scènes de plateaux. / This Phd thesis is about speaker and face identification in broadcast news. The identification is relying on the names automatically extracted from overlaid texts which are used to announce the speakers. Since those names appear sparsely in the video, identification performance depends on the diarization performance i.e. the capacity of detecting and clustering together all the moments when a given person appears or speaks. However, intra-person variability in the video signal make this task difficult. In the audio modality, this variability comes from overlap speech and background noise. For the video, it consists in head pose variations and lighting conditions (especially in report scenes). A context-aware model is proposed to optimize the diarization for a better identification. Firstly, a Conditional Random Field (CRF) model isproposed to perform the diarization jointly over the speech segments and the face tracks. Secondly, an identifcation system is designed. It is based on the combination of a naming CRF at cluster level and the diarization CRF. In particular, context information extracted from the image background and the names extracted from the overlaid texts are integrated in the diarization CRF at segment level. The use of those elements enable us to obtain better performances in diarization and identification, especially in studio scenes.
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Interactions between music, sound design and dialogues in movies and series = Interactions entre la musique, le design sonore et les dialogues dans les films et les sériesYven, Jérôme 05 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse aux interactions et aux relations dans les films et les séries entre les trois éléments sonores principaux que sont la musique, le design sonore et les dialogues. Au travers d’analyses et de réflexions, nous nous intéresseront aux particularités propres à ces domaines sonores, aux frontières floues entretenues entre eux, ainsi qu’à la façon dont ces éléments peuvent être rencontrés, imbriqués ou mélangés afin de servir l’histoire racontée par le média du divertissement audiovisuel. / This thesis is a reflexion about interactions between all diferent aspects of the sound in movies and series that are music, sound design and dialogues. Through analysis and hypothesis, we will be focusing on the particularities of each of these sonic categories, on theboudaries that they share and in the way they meet each others, they blend and they merge in order to serve the narration being told by the audiovisual media.
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Un système informatique au service de la communicationColonna, Jean-François 24 November 1976 (has links) (PDF)
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Généalogie des résistances cinématographiques : le cas de trois machines autopoïétiques (Eisenstein, Syberberg, Welles)Lévesque, Sébastien 08 1900 (has links)
Notre thèse s’attache à définir certains rapports possibles entre le cinéma et le politique ou, plus précisément, entre le cinéma et le concept pratique de résistance. Il existe une théorie de la résistance, soit sous la forme d’une cartographie du pouvoir moléculaire (M. Foucault), soit sous la forme d’une analytique de la résistance (F. Proust). Il existe également une théorie de la résistance cinématographique, soit comme sociologie ou histoire de l’action politique par le cinéma (cinéma de la Résistance, cinéma militant), soit comme une sémiotique des formes et des genres marginaux (cinéma expérimental, cinéma des avant-gardes). Suivant une direction tracée par Serge Daney et Gilles Deleuze, nous croyons qu’il faut poser autrement le problème : si « le politique est affaire de perception », alors la résistance est d’abord une invention de visibilité et d’audibilité. En ce sens, la résistance cinématographique est une exploration de ce que peut le cinéma, tant d’un point de vue esthétique, éthique, que politique.
D’où notre hypothèse, qui est double : d’une part, cette invention de visibilité, cette création de potentiel n’est peut-être possible qu’en passant par un ré-enchaînement anachronique d’une déformation plastique, narrative et audiovisuelle à une autre, c’est-à-dire d’une survivance à une autre. D’autre part, nous croyons qu’une forme esthétique est en soi matière politique et manière de politique, et qu’elle implique également une éthique venant brasser notre propre subjectivité (de cinéaste, de spectateur, de citoyen, etc.). Or, pour saisir cette invention de visibilité inhérente au cinéma, il faut en passer par une généalogie de certaines alliances théoriques et pratiques parmi les plus importantes. Le cas de trois machines autopoïétiques nous intéressera tout particulièrement, trois constellations d’œuvres et de pensées qui débordent le nom propre des « Auteurs » convoqués : Eisenstein et les résistances méthodologiques ; Syberberg et les résistances plastiques ou audiovisuelles (à travers la seule figure du hors-champ) ; Welles et les résistances esth/éthico-politiques. Ainsi, une telle chaîne généalogique nous permettra de mieux mesurer l’efficace de ces résistances, mais sans désir de systématisation ni constitution d’une Théorie de la résistance cinématographique. / Our thesis focuses on defining potential relationships between cinema and politics or, more precisely, between cinema and resistance, in its practical aspect. There exists a theory of resistance, either as the mapping of molecular power (M. Foucault), or as resistance analytics (F. Proust). There also exists a theory of cinematographic resistance, either as a sociological or historical analysis of political activism through cinema (cinema of the “Résistance”, militant cinema), or as a semiotic analysis of marginal forms and genres (experimental cinema, avant-garde cinema). Following a tradition instigated by Serge Daney and Gilles Deleuze, we believe that we need to reformulate the issue: if “politics are a matter of perception”, then resistance is first and foremost an invention of visibility and audibility. In that sense, cinematographic resistance is an exploration of what cinema can, from an aesthetical, ethical and political point of view.
Hence our double-sided assumption: on the one hand, this invention of visibility, this creation of potential, can only be possible through an anachronistic recombination of a plastic, narrative and audiovisual distortion into another, that is from one survivance to another. On the other hand, we believe that an aesthetic form is, in itself, both political matter and political manner, and also involves ethics that challenge our individual subjectivity (as a filmmaker, as a spectator, as a citizen, etc.). That said, to capture this invention of visibility inherent to cinema, we have to go through the genealogy of certain of the most important theoretical alliances. We will therefore focus on three particular autopoeitic machines, three constellations of works and thoughts that extend further than the proper names of the “authors” evoked: Eisenstein and methodological resistance; Syberberg and plastic or audiovisual resistances (simply through the off screen figure); Welles and aesth/ethico-political resistances. This genealogic sequence will allow us to better measure the efficiency of these resistances, but without the desire to systemize or build a cinematographic resistance theory.
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Traitement de la transidentité dans "Laurence Anyways"Légeron, Camille 04 1900 (has links)
Notre travail s'articule autour du film Laurence Anyways (2012), de Xavier Dolan. Nous y explorons la représentation du personnage de femme transgenre. Dans un premier temps, nous procédons à une analyse filmique axée sur la transidentité, puis à une analyse de réception à deux volets : celle dans la presse, mais aussi celle des personnes trans. Enfin, nous précisons la démarche de recherche-création ayant mené à la réalisation d'un documentaire où figurent deux personnes trans qui témoignent de leurs rapports à la représentation des personnes trans dans les médias audiovisuels contemporains. / Our work revolves around Xavier Dolan’s film Laurence Anyways (2012), in which we will explore the transgender woman representation. First, we will proceed to a film analysis that focuses on trans identity, and then to a double reception analysis: reception in the press, but also reception by trans people. Eventually, we will detail the research-creation process that led us to direct a documentary film featuring two trans people speaking about their views on trans representation in the audiovisual media today.
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L’expérience émotionnelle ou la performance des programmes de télévision : l’horizon de pertinence comme déterminant de la construction de sens par le spectateur / Emotional experience versus performance of television programmes : the horizon of pertinence as a key to the viewer's sense-making processDelestage, Charles-Alexandre 02 July 2018 (has links)
La question de la qualité des programmes de télévision est une problématique récurrente tant pour les producteurs de contenu que pour le législateur, qui en a confié le contrôle dans la loi a une institution publique, le CSA. Cependant, la notion même de qualité dans ce contexte est ambiguë, et les outils permettant de l’évaluer sont souvent réduits à la vérification du respect d’obligations contractuelles avec les diffuseurs de contenus. Le seul outil universellement utilisé reste la mesure d’audience, souvent remise en cause depuis sa première utilisation en France dans les années 80. Le téléspectateur, principal intéressé de cette démarche qualité, n’est donc considéré que dans son nombre par cette démarche statistique. Cette étude propose de changer de paradigme pour placer le téléspectateur au cœur de l’évaluation des produits audiovisuels. A partir d’une perspective aux confluents de l’énaction de Francisco Varela et de la méthode de conception relativisée de Mioara Mugur-Schächter, l’étude de l’expérience émotionnelle apporte un regard nouveau et original sur la conception de spectateur dans un cadre d’évaluation des programmes. En s’intéressant a la façon dont le téléspectateur guide sa propre perception en fonction de son histoire personnelle, de sa façon d’interpréter son environnement et de l’influence des émotions dans la construction de sa relation à l’audiovisuel, les travaux menés permettent de replacer le téléspectateur comme acteur de l’évaluation. Les entretiens réalisés démontrent ainsi l’individualité de chaque spectateur dans son approche de l’audiovisuel et la construction de critères d’évaluations qui lui sont propres, mais permettant de définir un protocole a multiples niveaux utilisable comme indicateur de la qualité de la relation à l’audiovisuel dans un contexte plus large. / The quality of television programs is a running problem for the content producers as well as the legislator in France, whom gave monitoring in the law to a public institution, the CSA. However, the very concept of quality in that context is ambiguous, and tools allowing oversight are often reduiced to the verification of owed legal duties with the content providers. The only tool universally used is the audience rating, yet often challenged since its first usage in France in the 1980s. The viewer, having a leading interest in this quality process, is only considered in its numbers by such a statistic approch. This study proposes to initiate a paradigm shift in order to place the viewer in the heart of the audiovisual product’s evaluation. Around the theories of enaction by Francisco Varela and the method of relativized conceptualization of Mioara Mugur-Schachter, the study of the emotionnal experience casts a new and original light on the conception of the viewer in a program evaluation setup. By focusing on the way the viewer guides its own perception through its personal history, its manner to interpret its environment and the influence of emotion in the construction of its relation to audiovisual products, the work exposed in this dissertation allows to place the viewer as an actor of the evaluation. The interviews carried out proove the individuality of each viewer in its personnal approach of audiovisual and the construction of criterias of its own, yet allows to define a multi-layered protocol usable as an indicator of the relation’s quality to audiovisual content in a broader context.
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Les techniques audiovisuelles et la justice pénale : des outils au service de la justice ? / Audiovisual technologies and criminal justice : tools serving justice ?Boivinet, Alice 19 November 2012 (has links)
Le développement des techniques audiovisuelles tout au long du XXème siècle, jadis réservéau domaine artistique puis progressivement étendu à d’autres sphères d’activités, n’a approchéque tardivement la justice.Plus particulièrement, la justice pénale n’a recours à ces innovations que depuis unequinzaine d’années. D’abord destinées à poursuivre des objectifs limités, les techniquesaudiovisuelles ont vu progressivement leur champ d’application s’étendre, jusqu’à devenir desoutils incontournables de la procédure pénale française.La présente étude, fondée sur une base empirique combinant analyse documentaire,entretiens semi-directifs et observations, tend néanmoins à démontrer que, malgré leur caractèreinévitable, et nonobstant les bienfaits que la justice pénale a su en tirer, l’introduction et lamise en oeuvre des techniques audiovisuelles en son sein ont eu des répercussions inattendues,de telle sorte que l’on peut se demander si elles n’ouvrent pas la voie vers une autre justice. / The development of audiovisual techniques throughout the twentieth century, once reservedfor arts and gradually extended to other fields of activity, has approached the legal systembelatedly.More specifically, the criminal justice system has been using these innovations over the pastfifteen years. Initially intended to address a limited number of problems, audiovisual techniqueshave gradually expanded their scope, and have now become essential tools to French criminalprocedure.This study based on an empirical approach combining documents analysis, semi-structuredinterviews and observations, tends to show that, despite their inevitable nature, andnotwithstanding the benefits they have been able to introduce to the criminal justice system,the introduction and implementation of audiovisual techniques in its core have unintendedconsequences, raising the question if they are not opening a door to another justice.
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Société, information et nouvelles technologies : le cas de la Grande-Bretagne / Society, New Technologies, Information : the case of the United KingdomColnel, Jacqueline 14 February 2009 (has links)
Depuis les années 80, les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont révolutionné le fonctionnement des télécommunications, de l’audiovisuel et de l’informatique. Comment la Grande-Bretagne a-t-elle organisé la mutation de ces secteurs afin de réunir les conditions propices à la transformation de la société britannique en société de l’information? On étudiera l’adaptation des secteurs des télécommunications et de l’audiovisuel britanniques à ce nouvel environnement par la volonté politique de Margaret Thatcher qui a initié le mouvement par la libéralisation des télécommunications et de l’audiovisuel et la mise en place de leur régulation, puis celle entreprise par les gouvernements suivants. Toutes ces évolutions ont induit des applications innovantes dans la vie des Britanniques, facteurs de mutation de la société britannique en société de l’information. / Since the 1980s the new technologies of information and communication have completely changed the telecommunications, media and computing sectors' performance. The purpose of this study is to explore how this change was brought about in the United Kingdom in order to ease the transformation of British society into an information society. This study includes a detailed survey of the reforms of the telecommunications and broadcasting sectors iniated by Margaret thatcher's government and by those which followed, as well as an analysis of how these reforms were implemented. The restructuring of the telecommunications and broadcasting markets required new regulation modes which are also given proper attention. The final section of this study assesses on the basis of concrete examples the extent to which British society has actually become a mature information society.
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Généalogie des résistances cinématographiques : le cas de trois machines autopoïétiques (Eisenstein, Syberberg, Welles)Lévesque, Sébastien 08 1900 (has links)
Notre thèse s’attache à définir certains rapports possibles entre le cinéma et le politique ou, plus précisément, entre le cinéma et le concept pratique de résistance. Il existe une théorie de la résistance, soit sous la forme d’une cartographie du pouvoir moléculaire (M. Foucault), soit sous la forme d’une analytique de la résistance (F. Proust). Il existe également une théorie de la résistance cinématographique, soit comme sociologie ou histoire de l’action politique par le cinéma (cinéma de la Résistance, cinéma militant), soit comme une sémiotique des formes et des genres marginaux (cinéma expérimental, cinéma des avant-gardes). Suivant une direction tracée par Serge Daney et Gilles Deleuze, nous croyons qu’il faut poser autrement le problème : si « le politique est affaire de perception », alors la résistance est d’abord une invention de visibilité et d’audibilité. En ce sens, la résistance cinématographique est une exploration de ce que peut le cinéma, tant d’un point de vue esthétique, éthique, que politique.
D’où notre hypothèse, qui est double : d’une part, cette invention de visibilité, cette création de potentiel n’est peut-être possible qu’en passant par un ré-enchaînement anachronique d’une déformation plastique, narrative et audiovisuelle à une autre, c’est-à-dire d’une survivance à une autre. D’autre part, nous croyons qu’une forme esthétique est en soi matière politique et manière de politique, et qu’elle implique également une éthique venant brasser notre propre subjectivité (de cinéaste, de spectateur, de citoyen, etc.). Or, pour saisir cette invention de visibilité inhérente au cinéma, il faut en passer par une généalogie de certaines alliances théoriques et pratiques parmi les plus importantes. Le cas de trois machines autopoïétiques nous intéressera tout particulièrement, trois constellations d’œuvres et de pensées qui débordent le nom propre des « Auteurs » convoqués : Eisenstein et les résistances méthodologiques ; Syberberg et les résistances plastiques ou audiovisuelles (à travers la seule figure du hors-champ) ; Welles et les résistances esth/éthico-politiques. Ainsi, une telle chaîne généalogique nous permettra de mieux mesurer l’efficace de ces résistances, mais sans désir de systématisation ni constitution d’une Théorie de la résistance cinématographique. / Our thesis focuses on defining potential relationships between cinema and politics or, more precisely, between cinema and resistance, in its practical aspect. There exists a theory of resistance, either as the mapping of molecular power (M. Foucault), or as resistance analytics (F. Proust). There also exists a theory of cinematographic resistance, either as a sociological or historical analysis of political activism through cinema (cinema of the “Résistance”, militant cinema), or as a semiotic analysis of marginal forms and genres (experimental cinema, avant-garde cinema). Following a tradition instigated by Serge Daney and Gilles Deleuze, we believe that we need to reformulate the issue: if “politics are a matter of perception”, then resistance is first and foremost an invention of visibility and audibility. In that sense, cinematographic resistance is an exploration of what cinema can, from an aesthetical, ethical and political point of view.
Hence our double-sided assumption: on the one hand, this invention of visibility, this creation of potential, can only be possible through an anachronistic recombination of a plastic, narrative and audiovisual distortion into another, that is from one survivance to another. On the other hand, we believe that an aesthetic form is, in itself, both political matter and political manner, and also involves ethics that challenge our individual subjectivity (as a filmmaker, as a spectator, as a citizen, etc.). That said, to capture this invention of visibility inherent to cinema, we have to go through the genealogy of certain of the most important theoretical alliances. We will therefore focus on three particular autopoeitic machines, three constellations of works and thoughts that extend further than the proper names of the “authors” evoked: Eisenstein and methodological resistance; Syberberg and plastic or audiovisual resistances (simply through the off screen figure); Welles and aesth/ethico-political resistances. This genealogic sequence will allow us to better measure the efficiency of these resistances, but without the desire to systemize or build a cinematographic resistance theory.
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Teledramaturgia de minissérie : modos de construção da imagem e memória nacional em JKFeitosa, Sara Alves January 2012 (has links)
Cette thèse est née de la supposition que la représentation audiovisuelle de trajectoires personnelles, périodes et événements historiques se constituent dans des lieux de mémoire sociale. Le travail en question a l’intention de comprendre comment la fiction dans les séries télévisuelles de reconstitution historique contribue à la constitution de la mémoire sociale dans le Brésil contemporain. Pour cela, l’investigation met en relation le trio communication, histoire et mémoire et l’utilise comme axe bâtisseur de la pensée. Ayant comme des objectifs spécifiques a) Comprendre et identifier les modes particuliers de la construction du discours mémorial produit par la dramaturgie de séries de télévision; b) Repérer les stratégies estétiques de narration employées pour produire un discours sur l’histoire, pris pour de vrai et pour du réel, qui contribue avec la consolidation de ce discours mémorial dans la société; c) Identifier les types d’images et comment elles sont employées dans le processus de construction du discours dans le but de récupérer le sens déjà solidifié dans la société et ajouter des nouveaux signifiés à la période représentée, et, d) Observer comment la représentation fictionnelle de la trajectoire de l’ex-Président Jucelino Kubtschek construit des sens, rassemble des savoirs et matérialise le passé représenté sur l’écran. La thèse est structurée dans trois parties: L’Intrigue: de la rencontre Communication, Histoire et Mémoire; La trame: JK dans la série de télévision et dans l’histoire; et, le Dénouement: Modes de construction de l’écrit de l’histoire dans la dramaturgie télévisuelle. La métodologie adoptée emploie, à part la recherche bibliografique, l’analyse des trois mondes qui commandent la fiction, de François Jost (2003), et l’analyse fílmique, de Jacques Aumont et Michel Marie (2004; 2011). Le matériel qu’on utilise dans cette investigation, c’est la sérietélévision JK, de Maria Adelaide Amaral et Alcides Nogueira, exhibée entre janvier et mars 2006, dans le Réseau Globo de Télévision. L’analyse se présente à partir de trois catégories, ce qui donne l’occasion de visualiser les modes de la dramaturgie de télévison de reconstituire l’histoire du Brésil et attribuer au discours audiovisuel, l’éffet de réel (AUMONT, 2008) et l’éffet de vérité (CHARAUDEAU, 2007). Comme cela, à partir de la construction du personnage, d’une diégèse construite entre l’histoire et la fiction et de l’emploi de l’image en tant que support de mémoire, on repère et identifie des formes spécifiques d’un discours sur l’histoire de la nation. La narration, en fait, même que fiction mélodramatique, a comme principale stratégie l’emploi des éléments des traditions esthétiques réaliste et naturaliste, pour cela utilise plusieurs mécanismes pour attribuer vraissemblance à l’intrigue, mais aussi de les attribuer un sens d’effet de vérité. On identifie une préoccupation ou un désir de présenter un discours avec une valeur de véracité (CHARAUDEAU, 2007), ce qui justifie utiliser l’historiographie comme base de la construction du discours; à part l’utilisation de tecniques de narration typiques dans le documentaire, ainsi que des images document, narration over ou la voix du savoir (BERNARDET, 2003; NICHOLS, 2005), et manipulation de images dans le but de paraître un document. Tellles sont les stratégies employées dans la narration de la série JK qui nous amènent à la dénominer une “fiction controlée”, vu la grande préoccupation d’autenticité, en ce qui concerne le passe représenté et l’emploi des possibilités tecniques du langage audiovisuel pour produire un discours qui prétend être le passé et pas seulement montrer une idée de passé. À notre avis, tenir à une idée d’histoire positiviste gâche la possibilité de construction d’un discours sur l’histoire de la nation plus symbolique et métaphorique (ROSENSTONE, 2010), moins attachée à des archives et versions, déjà stabilisées dans l’imagination et mémoire sociale sur l’ère de l’or de l’histoire du Brésil. / Esta tese nasce do pressuposto de que a representação audiovisual de trajetórias pessoais, períodos e acontecimentos históricos constituem-se em lugares de memória social. O presente trabalho tem o propósito de compreender como a ficção televisiva de minissérie de reconstituição histórica contribui para a formação da memória social no Brasil contemporâneo. Para isso, a investigação relaciona a tríade comunicação, história e memória e a utiliza como eixo construtor do pensamento. Tendo como objetivos específicos: a) Compreender e identificar os modos particulares da construção do discurso memorial produzido pela teledramaturgia de minissérie; b) Mapear as estratégias estético-narrativas utilizadas para produzir um discurso sobre a história, com efeito de verdade e efeito de real, que contribui com a consolidação desse discurso memorial na sociedade; c) Identificar os tipos de imagens e como elas são acionadas no processo de construção do discurso, reiterando sentidos já consolidados na sociedade e agregando novos significados ao período representado; e, d) Observar como a representação ficcional da trajetória do ex-presidente Juscelino Kubitschek constrói sentidos, agrega saberes e dá materialidade ao passado representado na tela. A tese está estruturada em três partes: A Intriga: do encontro Comunicação, História e Memória; A trama: JK na minissérie e na história; e, Desenlace: Modos de construção da escrita audiovisual da história na teledramaturgia. A metodologia adotada utiliza, além da pesquisa bibliográfica, a análise dos três mundos que regem a ficção, de François Jost (2003), e a análise fílmica, de Jacques Aumont e Michel Marie (2004; 2011). O material empírico com que se trabalha nesta investigação é a minissérie de televisão JK, de Maria Adelaide Amaral e Alcides Nogueira, exibida entre janeiro e março de 2006, na Rede Globo de Televisão. A análise se apresenta a partir de três categorias que possibilita visualizar os modos de a teledramaturgia reconstituir a história do Brasil e atribuir ao discurso audiovisual efeito de real (AUMONT, 2008) e efeito de verdade (CHARAUDEAU, 2007). Assim, a partir da construção da personagem, de uma diégese construída entre a história e a ficção e do uso da imagem como suporte de memória, foram mapeadas e identificadas formas específicas de um discurso sobre a história da nação. O enredo construído pela instância narrativa, embora ficção melodramática, tem como principal estratégia o uso de elementos das tradições estéticas realista e naturalista, por isso utiliza de vários mecanismos para atribuir verossimilhança à trama, mas também de atribuir-lhe um sentido de efeito de verdade. Identificou-se uma preocupação ou um desejo de apresentar um discurso com valor de verdade (CHARAUDEAU, 2007), daí utilizar a historiografia como a base da construção do discurso; além do uso de técnicas narrativas típicas do documentário, como imagens-documento, narração over ou a voz do saber (BERNARDET, 2003; NICHOLS, 2005), e manipulação de imagens com o objetivo de parecer ser documento. Essas e outras estratégicas utilizadas pela instância narrativa da minissérie JK nos levam a denominá-la como uma “ficção controlada”, visto a grande preocupação de autenticidade do passado representado e uso das possibilidades técnicas da linguagem audiovisual para produzir um discurso que pretende ser o passado e não mostrar uma ideia de passado. No nosso entendimento, o apego à uma ideia de história positivista desperdiça a possibilidade de construção de um discurso sobre a história da nação mais simbólica e metafórica (ROSENSTONE, 2010), menos presa a arquivos e versões já estabilizadas na imaginação e memória social sobre a era de ouro da história do Brasil. / This thesis comes from the presupposition that the audiovisual representation of personal trajectory, historical periods and facts are constituted in places of social memories. The present work aims to comprehend how the fictional television miniseries of historical reconstitution contributes to the social memory constitution in the contemporary Brazil. For this reason, the investigation relates the triad communication, history and memory, using it as the building axis of thinking. Having as specific objectives a) comprehend and identify the particular means of constructing the memory discourse produced by mini-series dramaturgy; b) map the estheticnarrative strategies used to produce a discourse about history, with truth effect and real effect, that contributes with the consolidation of this memorial discourse in the society; c) Identify the types of images and how they are triggered in the process of discourse construction, repeating meanings already consolidated in the society and adding new signification to the represented period; and d) observe how the fictional representation of the former president Juscelino Kubitschek’s history produces meanings, adds knowledge, and gives materiality to the past represented on the screen. The dissertation is structured in three parts: The intrigue: of the crossroads communication, history and memory. The plot: JK in the mini-series and in history; and, The outcome: means of building history writing in television dramaturgy. The methodology chosen makes use of bibliographical research and the analysis of the three worlds that rule fiction, by François Jost (2003) and the film analysis, by Jacques Aumont and Michel Marie (2004; 2011). The empiric material used in this investigation is the television mini-series JK, by Maria Adelaide Amaral and Alcides Nogueira, played between January and March 2006, on Rede Globo de Televisão. The analysis is presented by three categories that enable us to visualize the television dramaturgy means of reconstituting Brazilian history and attributing, to the audiovisual discourse, real effect (AUMONT, 2008) and truth effect (CHARAUDEAU, 2007). Thus, from the character construction, a diegesis built between history and fiction and the use of image as memory support, we map and identify specific forms of discourse about the nation’s history. The plot built through the narrative instance, although melodramatic fiction, has as its main strategy the use of elements from the realistic and naturalistic esthetic traditions, therefore it makes use of several mechanisms to give verisimilitude to the plot, but also to give it a sense of truth effect. It is identified a concern or a desire to present a discourse with value of truth (CHARAUDEAU, 2007), using then the historiography as the basis of discourse construction, besides the use of narrative techniques typical from documentaries, such as “document image”, voice-over narration or the “wisdom’s voice” (BERNARDET, 2003; NICHOLS, 2005), and the manipulation of images with the objective to seem document. These strategies and some others used by the narrative instance of JK mini-series lead us to name it as a “controlled fiction”, considering the great concern about authenticity of the represented past and the use of technical possibilities of the audiovisual language to produce a discourse which intends to be the past and not to show the idea of past. For us the attachment to the idea of a positivist history wastes the possibility of constructing a discourse about the nation’s history more symbolic and metaphorical (ROSENSTONE, 2010), less connected to records and versions already stabilized in the social imagination and memory about the golden age of Brazilian history.
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