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L'antiaméricanisme dans les éditoriaux canadiens pendant la crise irakienne de 2003 : un discours plus virulent chez les anglophones que les francophones ?Fortin, Sara January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Haro sur "l'empire du mal" : l'antiaméricanisme politique des intellectuels français au cours de l'ère post-guerre froide, 1989-2006Rochette, Vincent 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Ce mémoire de maîtrise étudie l'antiaméricanisme politique des intellectuels français depuis la fin de la guerre froide. Nous y défendons une thèse de continuité et de récurrence. L'antiaméricanisme politique apparaît effectivement comme un discours plus ou moins figé par un système de pensée qui se représente les États-Unis non seulement comme une puissance impériale (plutôt que comme un État-nation), mais comme une puissance impérialiste au sens péjoratif. Dans l'esprit des antiaméricains français, les États-Unis n'incarnent pas n'importe quel type d'empire : ils dirigent un empire qui est néfaste pour la stabilité, du système international et qui est bien souvent perçu comme un instrument de domination politique des États-Unis sur la France. C'est pour cette raison que toute coopération franco-américaine sur le plan militaire est ressentie par les pourfendeurs des États-Unis comme une aliénation d'un des principes fondateurs de la Ve République : l'indépendance nationale. De cette façon, seule la résistance à «l'empire» obtient ses lettres de noblesse auprès des élites antiaméricaines françaises. En voulant imager cette hypothèse de travail, on pourrait affirmer que les antiaméricains français considèrent les États-Unis comme un «empire du mal» : celui qui ne cherche qu'à accroître son hégémonie planétaire, quitte à brimer l'indépendance nationale de ses alliés européens, défier sans remords le droit international et s'approprier toutes les ressources mondiales au seul profit de sa domination planétaire. À notre avis, l'identification des États-Unis à un «empire du mal» représente le plus petit dénominateur commun de l'antiaméricanisme politique français au cours de l'ère post-guerre froide. / This Master's thesis studies political anti-Americanism of French intellectuals in the post-Cold War era, in which we make the case for the argument of its continuity and recurrence. The core argument is that political anti-Americanism in France is an ideological discourse cemented by a system of representations that sees the United States not only as an imperial power, rather than as a nation-state, but as an imperialist one which is harmful both for the stability of the international order and the national independence of France. This vision brings French anti-Americans to interpret the US foreign policy through many illusionary images - like France's "vassalage" or theories of plotting - that all derive from the denunciation of what is judged to be the components of an arrogant imperialist power. Because American imperialism is thought to be a tool of US political domination over France, any military cooperation between the two countries is strongly rejected by antiAmericans. For intellectuals like Régis Debray, Alain Joxe, Ignacio Ramonet or Alain de Benoist, America is, ironically, the "empire of evil" in the current international order. According to our observations, the identification of the United States as the new "empire of evil" stands for the smallest common denominator of French political anti-Americanism in the post-Cold War era.
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Les États-Unis au lycée (1905-2004). Généalogie de la géographie des États-Unis en classe de terminale en France.Marielle, Wastable 04 July 2011 (has links) (PDF)
Ce travail retrace la généalogie du discours géographique de terminale sur les États-Unis au XXe siècle. Il analyse à la fois les transferts entre la géographie universitaire et celle de l'enseignement du secondaire, mais aussi l'influence du contexte non scientifique et des représentations sociales sur la constitution du discours géographique scolaire formel. Implicitement, les États-Unis apparaissent dans la géographie scolaire comme une image en négatif de la France et de l'Europe, un concurrent quelquefois dangereux qu'il conviendrait de surpasser ou de contrer. Cette image permet d'affirmer l'importance de la France et de l'Europe dans l'esprit des élèves. La première partie pose les bases épistémologiques et méthodologiques et traite de la place des États-Unis dans la géographie scolaire. Elle analyse les liens entre les géographes universitaires et les États-Unis en tant qu'objet d'étude, en tant que puissance mondiale et que patrie d'écoles géographiques, ce qui permet d'établir le contexte scientifique de l'élaboration du discours scolaire. La seconde partie étudie les lieux et les habitants des États-Unis tels qu'ils sont représentés par la géographie scolaire. Elle aborde la façon dont, à propos de la régionalisation des États-Unis, le discours scolaire s'affranchit progressivement de la géographie universitaire. Elle montre que la géographie scolaire définit des figures-types dans lesquelles sont condensées les caractéristiques prêtées à la ville ou à la population américaine, or ces caractéristiques sont avant tout construites en fonction d'une interprétation ethnocentrique ou comparatiste de la réalité américaine. La troisième partie traite du modèle américain dans le discours scolaire à travers l'analyse de la puissance des États-Unis. Alors que jusque dans les années 1970 le système productif des États-Unis est présenté comme un modèle à suivre pour la France, le modèle américain sera de plus en plus controversé à partir du moment où ses failles sont perceptibles et où la puissance des États-Unis devient soft power à étendue mondiale.
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La constitution américaine au service du Tea Party, ou, Comment utiliser les valeurs fondamentales de l'identité américaine comme moyen de discréditVeilleux-Poulin, Sarah 06 1900 (has links) (PDF)
Dans le cadre du présent mémoire, nous chercherons à démontrer par quels moyens le Tea Party, mouvance ultraconservatrice américaine, utilise la Constitution et son caractère symbolique pour discréditer ses adversaires politiques aux yeux de la population. Notre hypothèse principale est que le mouvement s'appuie sur certains traits identitaires protégés par la Constitution ou découlant de son application, pour signifier qu'une atteinte à la Constitution est nécessairement équivalente à un préjudice commis envers l'identité américaine. Pour ce faire, nous utiliserons une approche culturelle de la politique américaine, qui met l'emphase sur l'apport des croyances, valeurs et mythes partagés par une population et qui ultimement justifient ses comportements politiques, pour déterminer les motivations derrière la rhétorique du mouvement. D'autre part, nous aborderons les critères de l'identité américaine qui seront recherchés dans les discours du mouvement, en mettant notamment de l'avant les notions de style national et d'exceptionnalisme américain, qui nous permettront de cerner les valeurs, perceptions et mythes qui s'inscrivent dans les postulats de l'approche culturelle. De plus, afin de déterminer l'importance qu'occupe la Constitution chez les Américains, justifiant du même coup son instrumentalisation par le Tea Party, nous soulèverons le phénomène de sacralisation de la Constitution selon lequel associer le texte constitutionnel à la Bible en fait un document au-dessus de toute critique. Finalement, nous nous pencherons sur l'étude de cas en soulevant trois stratégies discursives privilégiées par le mouvement et mettant en rapport la Constitution et certains traits de l'identité américaine, soit le culte des Pères fondateurs, l'usage du caractère sacré de la Constitution et l'antiaméricanisme, pour démontrer de manière concrète comment le Tea Party cherche à dénoncer les actions de ses adversaires en clamant haut et fort qu'ils ne respectent pas la Constitution.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tea Party, Constitution américaine, Pères fondateurs, Originalisme, Approche culturelle de la politique américaine, Antiaméricanisme, Sacralisation de la Constitution, Style paranoïaque
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Thierry Maulnier : de la Jeune Droite révolutionnaire à l'ordre établi ? / Thierry Maulnier : from the revolutionary young right to established order ?Morel, Ludovic 25 November 2013 (has links)
De l'Action française, qu'il rejoint à la fin des années vingt, à l'Académie française, où il est élu en signe de consécration ultime pour une carrière littéraire remplie d'honneurs, le parcours intellectuel de Thierry Maulnier semble s'inscrire entre ces deux extrémités que sont le combat politique pour l'avènement d'une « révolution aristocratique », au côté d'une Jeune Droite d'inspiration maurrassienne, et l'accès à une certaine notabilité intellectuelle au sein d'institutions garantes de l'ordre établi. Entre les deux se situe le moment de la Libération, qui serait celui où Maulnier se rallie au système, après avoir trahi ses anciens camarades. Cette interprétation commune est toutefois aussi trompeuse que l?étiquette de dissident de l'Action française qui lui a été attribuée jusqu'à présent. Dans les années trente, Thierry Maulnier cherche sa propre voie dans les domaines économiques et sociaux pour trouver une alternative à une démocratie libérale et capitaliste qu'il abhorre, en vagabondant d'un mouvement à un autre, sans jamais quitter les parages de l'Action française. Mais la période de Vichy et l'Occupation allemande entraînent un bouleversement profond dans sa conception du monde, qui le conduit à s'éloigner de Maurras à la Libération. Poursuivant désormais son itinéraire en solitaire, loin d'une Jeune Droite dont il lui arrive de croiser encore quelquefois les animateurs dans certaines revues auxquelles il collabore, il s'engage dans de nouvelles formes d'expression artistiques et intellectuelles, comme le théâtre, sans renier son passé. Mais, au-delà des évolutions politiques réelles, ce parcours intellectuel singulier se caractérise par de nombreuses persistances, visibles dans les combats qu'il mène contre le communisme et le totalitarisme, la décolonisation, et pour la défense d'une civilisation occidentale, dont la crise s'est à ses yeux aggravée. Les soixante années de vie intellectuelle de Maulnier sont une fenêtre ouverte sur l'histoire du vingtième siècle et les mouvements politiques qu'il fréquente. / From the Action Française Movement, which he joins in the late 20's, to the AcadémieFrançaise, who elect him to a seat with them, and so consecrate his much honored literary career, Thierry Maulnier seems to have navigated between two extreme goals ; namely, promoting an "aristocratic revolution", siding with a "Young Right Movement" inspired by Maurras, and, later on, achieving some intellectual status within the Establishment. Then there comes the year of "Liberation" (of France from the nazi grip), when he is said to have joined in the System, thus betraying his former friends ; however, this well-spread interpretation is as faulty as the label "dissident from the Action Française", that has stuck to him to this day. In the 1930's, Thierry Maulnier explores the economic and social fields to situate himself and to find an alternative for the liberal/capitalistic democracy he cannot stand. The years of Vichy Government, and the German ocupation of France,brought a deep change in his vision of the world, a change that took him away from Maurras ; from then on, he continues his lonely course, far from the Young Right members, though he may meet some of their names in the reviews in which he is a contributor ; he gets involved in other forms of artistic and intellectual expression, such as drama ; yet, he will never reject or denounce his past. In spite of some genuine changes in his political postures, this singular intellectual route displays many persistent ideas, recognizable in his fights against communism, totalitarianism, decolonizing, in his defense of Western civilization that is sinking, according to him. Maulnier's six decades of intellectual life are like a window open on the XXth century history, and on the political trends he is acquainted with.
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L'image de la diabolisation de l'Amérique dans le discours théocratique de l'ayatollah Khomeyni entre 1941-1990Boucher, Pierre-Alexandre 11 June 2021 (has links)
L’islamisme fait craindre l’Occident. Une analyse historique révèle pourtant que ce phénomène politico-religieux se limite aux œuvres de groupes marginaux sans pouvoir séduire l’Islam entier. Freiné par la complexité des échanges avec le monde extérieur, le rejet de l’Occidental relève davantage de la symbolique comme des circonstances aux causalités multiples. Malgré son parcours, l’ayatollah Khomeyni, l’un des pères de l’islamisme moderne, ne peut contourner longtemps cette réalité : en Iran, peu de gens adhèrent à son utopie. Toutefois, l’anti-américanisme développé dans la rhétorique de ce théocrate acharné finit par compenser momentanément. L’étude montre que le mépris de l’étranger lui sert de principe mobilisateur auprès d’une société exaspérée par l’incompétence d’un shah autoritaire et pro-américain. Le succès du khomeynisme s’achève peu après l’inauguration de la République islamique en février 1979. Encourageant le totalitarisme religieux, l’Imam empire le désastre existant, réduisant l’attrait de la haine de l’Amérique au profit d’un contraire associé à la liberté.
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Le Monde et les États-Unis de 1944 à nos jours / The newspaper Le Monde and the United States since 1944Laroche, Loïc 10 February 2018 (has links)
Le journal «Le Monde est un témoin voire un acteur de la vie de la République et de ses relations avec ses partenaires étrangers, à commencer par le plus important et le plus influent d’entre eux : les États-Unis d’Amérique. Cette thèse analyse d’une part l’image de ce pays dans les articles du «Monde». Elle s’intéresse à la place consacrée aux États-Unis, à leur relation avec le reste du monde, à leur image économique et à leur niveau de développement, à la description de leur société et de leur peuple, à l’image de leur système démocratique et enfin à l’image de leur puissance. Cette thèse étudie d’autre part la relation entre les États-Unis et la rédaction du «Monde» au sens large, c’est-à-dire journalistes et direction, durant les soixante-dix années écoulées depuis sa création, au fil des administrations présidentielles américaines. Elle montre comment les directeurs successifs et les principaux rédacteurs concernés connaissent et apprécient ce pays, comment est réalisée la couverture de l’Amérique par le journal. Elle étudie les rapports entre la rédaction du «Monde» et les autorités américaines, comment celles-ci accueillent, informent, essaient d’influencer ouvertement ou non le journal et ses équipes. Au delà, elle montre comment la direction du «Monde» s’inspire des États-Unis et de leur presse. Elle étudie enfin la ligne éditoriale du journal sur les États-Unis. Trois grandes périodes se dessinent, la première correspond à la direction d’Hubert Beuve-Méry qui marque durablement le journal de son souci d’indépendance matérielle et éditoriale. Ses successeurs essaient de maintenir son héritage tandis que l’Amérique divise la rédaction. Après la chute du mur de Berlin, une nouvelle génération, moderne, transforme le regard du journal sur l’Amérique, alors que le numérique révolutionne les médias. / The newspaper «Le Monde» gives testimony, and is almost an actor, of the French Republic and its relations to foreign partners, the most important and influential of which is the United States of America. On one hand we will look into the image given by this country throughout « Le Monde »’s articles. We will consider how the United States are being covered, the way they relate to the rest of the world, the way their economy is valued, their level of development, the description of their society and their people, the image given by their democracy and their power. On the other hand we will watch the acquaintances between the United States and « Le Monde »’s editorial staff in a broad way, that is journalists and directors, from its foundation along the seventy following years and the various US administrations, which will show how the successive directors of the newspaper and the main journalists have had a genuine knowledge and esteem for this country. We will also learn the way America is covered through the designing of the newspaper. We will see how the editorial staff and the american authorities intermate, the way the latter greet and convey informations in an attempt to influence, openly or not, «Le Monde»’s protagonists ans beyond this, how the directors of the newspaper are inspired by the United States and the american press. Last but not least, we will look into the editorial line «Le Monde» choses to refer to the United States. Three major periods will emerge, the first one of which corresponds to Hubert Beuve-Méry’s management with a longlasting concern ever since for financial and editorial independance. His successors will try to keep on with his heritage while America is dividing the editorial staff. After the fall of the Berlin wall the new generation will modify the vision « Le Monde » had of America whereas the digital technologies start revolutionizing the media.
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