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Esthétique et politique dans la poésie de Charles Maurras / Aesthetics and politics in Charles Maurras' poetry

Cohen, Julien 19 September 2014 (has links)
Basé sur une étude littéraire, ce travail se propose de resituer le discours poétique maurrassien au sein de la vaste discursivité polémique, politique, critique et philosophique de l’expression maurrassienne, de la fin du dix-neuvième siècle à l’incarcération finale de Riom. Il tente de mettre en lumière la totalité des formes et des enjeux de l’écriture poétique chez Charles Maurras aux divers moments de son histoire intellectuelle et à travers toutes les oeuvres poétiques publiées de Maurras. Cette étude cherche ainsi à montrer le rôle fondamental, de la critique littéraire à l’écriture poétique, de la tradition intellectuelle et esthétisante maurrassienne ainsi que son rôle stratégique dans les diverses représentations iconographiques maurrassiennes. Elle souligne également l’extraordinaire capacité de Maurras à construire une structure de pensée imposante et cohérente en redéfinissant le rôle discursif de cette poétique méconnue et les rapports de compénétration que cette écriture entretient avec la doctrine politique en montrant comment sa dimension prophétique implique une élévation transcendante de la doctrine politique, par delà les polémiques triviales de la vie journalistique quotidienne. En dernier lieu, et hors de toute approche partisane, ce travail tente de redéfinir l’esthétisme maurrassien et d’en délimiter les contours ambigus, sur le strict plan de l’esthétique littéraire. Cet ouvrage tente ainsi de creuser les problématiques de fond que pose la poésie maurrassienne au monde intellectuel : la teneur et l’unicité de son néo-classicisme, les équivoques de son esthétique, la valeur de l’ultime conversion mystique. Il s’efforce de mieux comprendre les constructions de la pensée maurrassienne, ses logiques et ses paradoxes en s’appuyant essentiellement sur l’oeuvre littéraire. / Based on a literary study, this essay is an attempt to understand Charles Maurras’ poetical discourse within the framework of the extensive, polemical, critical and philosophical narrative of his author, from the end of the nineteenth century until his final custody in Riom. Our work tries to shed light on all the shapes and goals of Charles Maurras’ poetry at all the moments of the author’s intellectual history and through all his poetical writings. Thanks to this comprehensive approach, this study shows the fundamental role of intellectual and esthetical tradition in maurrassism and its strategic issues in the maurrassian’s iconographic depictions. It also highlights Maurras’ extraordinary capacity to fashioned an intellectually coherent and imposing structure of ideas, presenting the linkages between his poetical writings and his political doctrine. In particular, the prophetical dimension of his poetry suggests rising the political doctrine to the level of transcendence, above the mundane polemics of daily journalistic life. Finally, and excluding any partisan approach, this work tries to define what the Maurrassian aesthetics is, from the narrow perspective of literary aesthetics. This manuscript therefore endeavours to look deeper into the key questions that have remained unsolved about Maurras’ poetry: the content and unity of his neo-classicism, the ambivalences of its aesthetics, the value of the last mystical conversion. It attempts to offer a better understanding of Charles Maurras’ intellectual structures, their logics and paradoxes, relying primarily on its literary work.
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La Restauration nationale : un mouvement royaliste sous la 5e République /

Gautier, Jean-Paul, January 2002 (has links)
Rexte remanié de: Th. doct.--Sci. polit.--Paris 8, 1997. Titre de soutenance : Un mouvement royaliste sous la 5e République : la Restauration nationale : 1958-1993. / En appendice, choix de documents. Bibliogr. p. 359-371.
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Criticism and the vichy syndrome : Charles Maurras, T. S. Eliot, and the forms of historical memory /

Thompson, David M. January 1997 (has links)
Thesis (Ph. D.)--University of Chicago, Dept. of Comparative Literature, June 1997. / Includes bibliographical references. Also available on the Internet.
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Barrès, Maurras et Peguy face au germanisme (1870-1914) /

Bedouret, Philippe. January 1900 (has links)
Thèse de doctorat--Histoire contemporaine--École pratique des hautes études, 2005. / Bibliogr. p. 726-740.
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Les revues et les journaux canadiens-français face aux droites radicales européennes, 1918-1945

Théorêt, Hugues January 2016 (has links)
Cette thèse porte sur l’analyse des discours autour des droites radicales européennes dans les revues et les journaux du Canada français. Qu’est-ce que les publications canadiennes-françaises des années 1920, 1930 et 1940 (revues, journaux d’opinions et grands quotidiens) avaient à dire sur les cinq principales droites radicales de l’Europe de l’entre-deux-guerres incarnées par Benito Mussolini en Italie, Charles Maurras et l’Action française en France, Adolf Hitler en Allemagne, Franco en Espagne et Salazar au Portugal ? À quels types d’éditoriaux, de couverture de presse et de propagande le lectorat canadien-français était-il exposé dans ces publications qui avaient, pour la plupart, un parti pris affiché pour ou contre les droites radicales européennes ? En quoi les positions du Saint-Siège sur les droites radicales ont-elles influencé l’opinion des journalistes et des éditorialistes canadiens-français à leur égard ? Le Canada français était-il davantage attiré par le corporatisme social découlant des traditions de l’Église catholique plutôt que par le corporatisme d’État qui a fortement inspiré des dictateurs européens comme Mussolini, Franco et Salazar ? Dans quelle mesure l’anticommunisme au Canada français a-t-il forgé les opinions à l’égard des droites radicales européennes ? L’attitude du Canada français à l’égard d’Hitler a-t-elle changé lors de l’invasion de la France en juin 1940 ? Comment interpréter le NON du Canada français lors du plébiscite de 1942 sur la conscription face à ces même des droites radicales européennes ? Voilà autant de questions qui guident cette recherche dans les pages des revues, mensuels et hebdomadaires et quotidiens de différentes allégeances. L’originalité de cette thèse repose sur le fait qu’elle couvre à la fois l’étude de cinq droites radicales européennes (L’Action française de Charles Maurras, Mussolini, Salazar, Hitler et Franco) à travers le prisme de vingt publications canadiennes-françaises qui reflètent l’ensemble du spectre idéologique du Canada français de l’entre-deux-guerres que l’on pourrait diviser en six groupes. Le premier, l’extrême gauche, est incarné par l’hebdomadaire communiste Clarté. On retrouve ensuite la gauche libérale dont les idées sont véhiculées par l’hebdomadaire Le Jour et le quotidien L’Ordre. En troisième lieu, nous avons la gauche catholique personnifiée par la revue La Relève et le mensuel Jeunesse. En outre, nous pouvons regrouper les revues L’Action française de Montréal, L’Action nationale et les quotidiens L’Action catholique, Le Devoir et Le Droit au sein du noyau nationaliste et catholique. Au centre de l’échiquier, nous avons des publications plus libérales et capitalistes destinées au grand public, à savoir La Presse, Le Soleil, La Patrie, Le Canada et La Revue moderne. Enfin, nous retrouvons à l’extrême droite du spectre les publications d’obédience fasciste Le Miroir, Le Patriote, Fasciste Canadien et, dans une moindre mesure, la revue Vivre et l’hebdomadaire La Nation dont le radicalisme n’atteignait pas le niveau des journaux d’Adrien Arcand. La thèse comporte sept chapitres qui portent sur l’opinion des revues et de la presse canadiennes-françaises sur les droites radicales européennes pour la période s’échelonnant de 1918 à 1945. Ainsi, le deuxième chapitre se consacre aux droites radicales européennes couvrant la période 1918-1932, à savoir l’Action française et Charles Maurras en France Benito Mussolini en Italie et Salazar au Portugal. Le troisième chapitre se concentre sur l’avènement au pouvoir des Nazis en Allemagne en 1933. Le quatrième chapitre porte sur l’Allemagne nazie d’Hitler et l’Italie fasciste de Mussolini pour la période 1933-1935. Le cinquième chapitre traite de la Guerre civile espagnole et Franco de 1936 à 1939. Le sixième chapitre s’attarde à la formation des forces de l’Axe en 1936 et aux événements qui se succèdent sur la scène internationale jusqu’à l’été 1939. Enfin, le septième et dernier chapitre couvre toute la période de la Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1945. Après une analyse de 690 textes, éditoriaux et articles de presse, nous concluons que la culture religieuse fortement implantée dans le Canada français de l’entre-deux-guerres a constitué un rempart idéologique contre l’intrusion des droites radicales européennes au Québec. De fait, nous avons pu observer dans les pages des publications canadiennes-françaises que l’hostilité des mouvements de jeunesse de l’Action catholique à l’égard du nazisme, le traditionalisme religieux et le respect des encycliques ont été des repoussoirs à la tentation des droites radicales européennes au Québec au cours des décennies 1920, 1930 et 1940. Malgré ce fait, notre analyse a révélé que la majorité des publications étudiées ont affiché des sympathies – à des degrés divers et selon les époques – pour Mussolini, Franco et Salazar, principalement en raison de leur proximité avec l’Église catholique, leur appui au corporatisme et leur anticommunisme, et ce jusqu’à la veille du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Les opinions favorables à l’égard des programmes politiques, économiques et sociaux de Mussolini, Franco et Salazar se sont progressivement estompées au fur et à mesure que le Canada s’est engagé aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne pour vaincre les forces de l’Axe de 1939 à 1945.
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The great forge of nations: violence and collective identity in fascist thought

Corbett, Morgan 23 December 2019 (has links)
This thesis analyzes the origins and development of conceptions of the relationship between violence and politics characteristic of twentieth century fascist thought. It critiques existing approaches to fascism and fascist ideology in the interdisciplinary field of fascist studies and proposes and employs an alternate approach which centres and emphasizes the flexibility and mutability of fascist thought and denies that any particular complex of beliefs or concepts can be said to constitute an ‘essence’ or ‘heart’ of fascist ideology. Morphological studies are offered of four discursive traditions in fascist and fascist-adjacent thought with respect to violence and politics: German military theory of the late nineteenth and early twentieth centuries; the ‘new’ French nationalism of the fin-de-siècle; the genre of ‘future warfare’ around and after the First World War; and the work of Ernst Jünger and Carl Schmitt. The thesis concludes with some consideration of the continuities and discontinuities made apparent in the morphological studies, an argument that those results vindicate the initial framing, and some avenues for extending them into areas of concrete contemporary relevance. / Graduate
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Les antinaturalismes fin-de-siècle de Barbey à Barrès (1877-1908). Exploration d'un labyrinthe critique, sociologique, philosophique, esthétique et moral / End of the century antinaturalisms from Barbey ito Barres (1877-1908). Exploration of a critical, sociological, philosophical, aesthetic and moral labyrinth

Hamon, Pascaline 19 September 2018 (has links)
Les antinaturalistes ! Ce terme fait jaillir les figures de critiques du XIXe siècle, dont les noms sont demeurés plus ou moins gravés dans la mémoire et dans l’histoire littéraire : Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy, Léon Daudet, mais aussi Pontmartin, Remy de Gourmont ou Jean-Marie Guyau... auteurs fascinants par leur virulence, leur refus de la modernité, leurs positions philosophiques hors-norme ou novatrices... La présente étude tend à montrer la diversité qui peut animer ce groupe, qui se définit par la négative comme « ceux qui s’opposent à la littérature de Zola ». Cette alliance des contraires leur permet de se constituer en force à part entière sur l’échiquier littéraire.Pour appréhender cette tension entre la pluralité des figures et la force d’un groupe dont l’unité se fracasse sur l’affaire Dreyfus, une première partie proposera quelques parcours dans la sociologie et la philosophie de l’époque, qui mettent en évidence un paysage complexe, traversées par d’étranges phénomènes de ruptures et de continuité. Puis, en questionnant la manière dont les antinaturalistes mettent en forme un discours critique. Un chapitre consacré aux rhétoriques antinaturalistes ne fera que renforcer l’idée de multiplicité au sein de ce groupe. Un double-mouvement de construction et de déconstruction de ce concept, conduira à réévaluer quelques griefs adressés à Zola par ses ennemis pour mettre en lumière des phénomènes de ré-emprunts et des positions singulières et paradoxales, qui témoignent de l’importance de l’auteur naturaliste dans le champ littéraire de la fin du XIXe siècle, tant sur le plan littéraire que sur le plan politique. / Antinaturalists! This term brings out the figures of critics of the nineteenth century, whose names have remained more or less engraved in memory and in literary history: Barbey d'Aurevilly, Leon Bloy, Leon Daudet, but also Pontmartin, Remy de Gourmont or Jean-Marie Guyau ... fascinating authors by their virulence, their rejection of modernity, their philosophical positions out of norm or innovative ... The present study tends to show the diversity that can animate this group, which is defined by the negative as "those who oppose Zola's literature". This alliance of opposites allows them to constitute themselves in full force on the literary chessboard.To apprehend this tension between the plurality of figures and the strength of a group whose unity is shattered on the Dreyfus affair, a first part will propose some pathways in the sociology and philosophy of the time, which highlight a complex landscape, traversed by strange phenomena of breaks and continuity. Then, questioning the way in which antinaturalists form a critical discourse. A chapter devoted to antinaturalist rhetoric will only reinforce the idea of ​​multiplicity within this group. A double-movement of construction and deconstruction of this concept, will lead to reevaluate some grievances addressed to Zola by his enemies to highlight phenomena of re-borrowing and singular and paradoxical positions, which testify to the importance of the naturalist author in the literary field of the late nineteenth century, both literary and political.
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"Faites un roi, sinon faites la guerre" : l’Action française durant la Grande Guerre (1914-1918)

Audet-Vallée, Kevin 04 1900 (has links)
L’Action française fut un mouvement idéologique et intellectuel marquant de l’histoire politique et culturelle de la Troisième république. Elle défendait, au moyen d’une rhétorique nationaliste et antirépublicaine, ainsi que d’un militantisme tapageur et d’un journal quotidien, l’idée d’une restauration de la monarchie en France sur les ruines d’une démocratie qu’elle estimait viciée et délétère. Durant la Grande Guerre, elle mit cependant en veilleuse son combat royaliste et se recentra sur son patriotisme. Cette approche la mena à appuyer pendant tout le conflit les gouvernements de défense nationale issus d’une Union sacrée résolument républicaine et à se poser comme l’un des principaux remparts contre les menaces à la nation, qu’elles soient intérieures ou extérieures. À l’issue du conflit, l’Action française était ainsi devenue un acteur politique reconnu et elle avait acquis une notoriété intellectuelle inédite. Cette volte-face notable n’a néanmoins été que très peu abordée de front dans l’historiographie du mouvement. Le présent mémoire vise à y remédier par l’examen du parcours politique et de l’évolution idéologique de l’Action française à partir de l’analyse des chroniques à saveur politique publiées dans son quotidien entre 1914 et 1918, ainsi que de rapports d’enquêtes de la Sûreté générale du ministère de l’Intérieur. Cette étude dresse un portrait plutôt bigarré de ce parcours et de cette évolution. En effet, au moment où le journal et les maîtres de l’Action française attinrent une renommée singulière grâce à leur discours et leurs campagnes guidés par l’intérêt national, son militantisme fut en contrepartie pratiquement annihilé par la mobilisation militaire. De même, malgré son adhésion de principe à la trêve politique que fut l’Union sacrée, l’Action française ne délaissa pas pour autant son procès idéologique du régime républicain et la valorisation de son projet royaliste. La façon dont l’Action française a commenté et pris part à la vie politique de la Grande Guerre révèle également cette équivoque, tout en offrant un portrait singulier des grands débats de cette période. / L’Action française was a significant ideological and intellectual movement in the French Third Republic’s political and cultural history. With its nationalist and antirepublican rhetoric, its flashy political activism and its daily newspaper, it advocated the idea of the restoration of the French monarchy to replace the democratic government, which it considered deleterious. However, it put its royalist agenda on hold during the Great War and refocused on its patriotism. L’Action française backed the governments of the firmly republican Union Sacrée throughout the war and became one of the staunchest allies against the threats to the nation, whether internal or external. At the end of the war, L’Action française had become an acknowledged political actor and had acquired intellectual notoriety. Though significant, this turnaround has nonetheless received little attention in the movement’s historiography. This thesis aims to examine L’Action française’s political journey and ideological evolution based on an analysis of politically-flavored columns published in its daily newspaper between 1914 and 1918 and reports of investigations by the French Department of the Interior (Sûreté générale). This study depicts a rather colorful portrait of the movement’s path and evolution. While L’Action française’s theoreticians and newspaper acquired a great fame thanks to their views and efforts moved by national interest, its political activism was practically destroyed by the military mobilization. Moreover, despite adhering in principle to the political truce brought by the Union Sacrée, it never gave up on its ideological criticism of the republican regime and the promotion of its royalist agenda. Studying the French political scene during the Great War and the role L’Action française reveals this ambiguity while illustrating the singularity of the period’s major debates.
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"Faites un roi, sinon faites la guerre" : l’Action française durant la Grande Guerre (1914-1918)

Audet-Vallée, Kevin 04 1900 (has links)
L’Action française fut un mouvement idéologique et intellectuel marquant de l’histoire politique et culturelle de la Troisième république. Elle défendait, au moyen d’une rhétorique nationaliste et antirépublicaine, ainsi que d’un militantisme tapageur et d’un journal quotidien, l’idée d’une restauration de la monarchie en France sur les ruines d’une démocratie qu’elle estimait viciée et délétère. Durant la Grande Guerre, elle mit cependant en veilleuse son combat royaliste et se recentra sur son patriotisme. Cette approche la mena à appuyer pendant tout le conflit les gouvernements de défense nationale issus d’une Union sacrée résolument républicaine et à se poser comme l’un des principaux remparts contre les menaces à la nation, qu’elles soient intérieures ou extérieures. À l’issue du conflit, l’Action française était ainsi devenue un acteur politique reconnu et elle avait acquis une notoriété intellectuelle inédite. Cette volte-face notable n’a néanmoins été que très peu abordée de front dans l’historiographie du mouvement. Le présent mémoire vise à y remédier par l’examen du parcours politique et de l’évolution idéologique de l’Action française à partir de l’analyse des chroniques à saveur politique publiées dans son quotidien entre 1914 et 1918, ainsi que de rapports d’enquêtes de la Sûreté générale du ministère de l’Intérieur. Cette étude dresse un portrait plutôt bigarré de ce parcours et de cette évolution. En effet, au moment où le journal et les maîtres de l’Action française attinrent une renommée singulière grâce à leur discours et leurs campagnes guidés par l’intérêt national, son militantisme fut en contrepartie pratiquement annihilé par la mobilisation militaire. De même, malgré son adhésion de principe à la trêve politique que fut l’Union sacrée, l’Action française ne délaissa pas pour autant son procès idéologique du régime républicain et la valorisation de son projet royaliste. La façon dont l’Action française a commenté et pris part à la vie politique de la Grande Guerre révèle également cette équivoque, tout en offrant un portrait singulier des grands débats de cette période. / L’Action française was a significant ideological and intellectual movement in the French Third Republic’s political and cultural history. With its nationalist and antirepublican rhetoric, its flashy political activism and its daily newspaper, it advocated the idea of the restoration of the French monarchy to replace the democratic government, which it considered deleterious. However, it put its royalist agenda on hold during the Great War and refocused on its patriotism. L’Action française backed the governments of the firmly republican Union Sacrée throughout the war and became one of the staunchest allies against the threats to the nation, whether internal or external. At the end of the war, L’Action française had become an acknowledged political actor and had acquired intellectual notoriety. Though significant, this turnaround has nonetheless received little attention in the movement’s historiography. This thesis aims to examine L’Action française’s political journey and ideological evolution based on an analysis of politically-flavored columns published in its daily newspaper between 1914 and 1918 and reports of investigations by the French Department of the Interior (Sûreté générale). This study depicts a rather colorful portrait of the movement’s path and evolution. While L’Action française’s theoreticians and newspaper acquired a great fame thanks to their views and efforts moved by national interest, its political activism was practically destroyed by the military mobilization. Moreover, despite adhering in principle to the political truce brought by the Union Sacrée, it never gave up on its ideological criticism of the republican regime and the promotion of its royalist agenda. Studying the French political scene during the Great War and the role L’Action française reveals this ambiguity while illustrating the singularity of the period’s major debates.
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Thierry Maulnier : de la Jeune Droite révolutionnaire à l'ordre établi ? / Thierry Maulnier : from the revolutionary young right to established order ?

Morel, Ludovic 25 November 2013 (has links)
De l'Action française, qu'il rejoint à la fin des années vingt, à l'Académie française, où il est élu en signe de consécration ultime pour une carrière littéraire remplie d'honneurs, le parcours intellectuel de Thierry Maulnier semble s'inscrire entre ces deux extrémités que sont le combat politique pour l'avènement d'une « révolution aristocratique », au côté d'une Jeune Droite d'inspiration maurrassienne, et l'accès à une certaine notabilité intellectuelle au sein d'institutions garantes de l'ordre établi. Entre les deux se situe le moment de la Libération, qui serait celui où Maulnier se rallie au système, après avoir trahi ses anciens camarades. Cette interprétation commune est toutefois aussi trompeuse que l?étiquette de dissident de l'Action française qui lui a été attribuée jusqu'à présent. Dans les années trente, Thierry Maulnier cherche sa propre voie dans les domaines économiques et sociaux pour trouver une alternative à une démocratie libérale et capitaliste qu'il abhorre, en vagabondant d'un mouvement à un autre, sans jamais quitter les parages de l'Action française. Mais la période de Vichy et l'Occupation allemande entraînent un bouleversement profond dans sa conception du monde, qui le conduit à s'éloigner de Maurras à la Libération. Poursuivant désormais son itinéraire en solitaire, loin d'une Jeune Droite dont il lui arrive de croiser encore quelquefois les animateurs dans certaines revues auxquelles il collabore, il s'engage dans de nouvelles formes d'expression artistiques et intellectuelles, comme le théâtre, sans renier son passé. Mais, au-delà des évolutions politiques réelles, ce parcours intellectuel singulier se caractérise par de nombreuses persistances, visibles dans les combats qu'il mène contre le communisme et le totalitarisme, la décolonisation, et pour la défense d'une civilisation occidentale, dont la crise s'est à ses yeux aggravée. Les soixante années de vie intellectuelle de Maulnier sont une fenêtre ouverte sur l'histoire du vingtième siècle et les mouvements politiques qu'il fréquente. / From the Action Française Movement, which he joins in the late 20's, to the AcadémieFrançaise, who elect him to a seat with them, and so consecrate his much honored literary career, Thierry Maulnier seems to have navigated between two extreme goals ; namely, promoting an "aristocratic revolution", siding with a "Young Right Movement" inspired by Maurras, and, later on, achieving some intellectual status within the Establishment. Then there comes the year of "Liberation" (of France from the nazi grip), when he is said to have joined in the System, thus betraying his former friends ; however, this well-spread interpretation is as faulty as the label "dissident from the Action Française", that has stuck to him to this day. In the 1930's, Thierry Maulnier explores the economic and social fields to situate himself and to find an alternative for the liberal/capitalistic democracy he cannot stand. The years of Vichy Government, and the German ocupation of France,brought a deep change in his vision of the world, a change that took him away from Maurras ; from then on, he continues his lonely course, far from the Young Right members, though he may meet some of their names in the reviews in which he is a contributor ; he gets involved in other forms of artistic and intellectual expression, such as drama ; yet, he will never reject or denounce his past. In spite of some genuine changes in his political postures, this singular intellectual route displays many persistent ideas, recognizable in his fights against communism, totalitarianism, decolonizing, in his defense of Western civilization that is sinking, according to him. Maulnier's six decades of intellectual life are like a window open on the XXth century history, and on the political trends he is acquainted with.

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