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Dynamiques socio-environnementales durant l'Antiquité: approche micro-régionale du peuplement en Languedoc orientalFovet, Élise 17 December 2010 (has links) (PDF)
Cette étude d'archéologie spatiale s'intéresse à l'évolution du peuplement antique dans une zone relativement restreinte, située dans l'arrière-pays languedocien, en marge des pôles majeurs du peuplement régional. Ce travail s'inscrit dans la lignée des recherches consacrées au peuplement ancien du Languedoc oriental effectuées ces dernières décennies. La contribution spécifique de ce travail réside dans une analyse plus poussée du rôle du milieu géographique - physique et humain - dans l'évolution de l'occupation du sol, appréhendée sur la longue durée, du VIIe siècle avant J.-C. au VIIe siècle après J.-C. Deux axes de recherche ont été développés : la caractérisation des ressources agropastorales - en faisant notamment usage des ressources de la télédétection satellitaire -, et la modélisation du réseau de communication - conçue par la méthode des cheminements optimaux. S'appuyant sur un secteur d'étude riche du point de vue de la documentation archéologique (recueillie dans le cadre de programmes de prospection pédestre systématique réalisés entre la fin des années 70 et la fin des années 90), ce travail méthodologique s'intègre dans le programme de recherche ArchaeDyn.
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Les Confins occidentaux de la Maurétanie CésarienneYahiaoui, Nora 01 February 2003 (has links) (PDF)
Le sujet traite de l'occupation romaine des Confins Occidentaux de la Maurétanie Césarienne. Le territoire étant vaste, nous l'avons limité, d'est en ouest, de l'oued El Mellah à l'oued Moulouya, du nord au sud, du littoral à la noua praetentura (voie romaine extrême sud des territoires occupés). Les phases historiques étudiées sont : la période maurétanienne [XIIe siècle à +40] et la période provinciale romaine jusqu'à la conquête arabe [ dynastie des Idrissides +40 à +68]. Trois ensembles d'études ont structuré cette recherche : une étude des sites, une étude du matériel archéologique [inscriptions et objets], enfin une reconstitution historique de l'occupation militaire, civile et religieuse des confins occidentaux de la Maurétanie Césarienne. La première étape indispensable à mon sens fut l'étude géographique des territoires concernés, en vue d'une reconstitution de la géographie antique. Pour cela nous commençons par localiser et identifier tous les sites antiques de ces confins de la Césarienne. La géographie de Ptolémée et l'Itinéraire d'Antonin sont les premières données que nous traitons. Elles sont suivies des informations laissées par les auteurs arabes du moyen âge, dont les deux principaux sont El Bekri et Al Hassan al Wazzân dit Léon l'Africain. Cela ne va pas sans une étude toponymique des sites, basée sur les données des auteurs antiques et des auteurs arabes, visant à comprendre le mode d'occupation romain : militaire et urbain. Nous constatons que ces toponymes sont plus souvent d'origine romaine que d'origine africaine, ce qui révèle le premier mode de l'occupation romaine, à savoir militaire. Cette localisation des sites est suivie d'une étude proprement géographique : géomorphologie, hydrologie, climat et conséquences sur la flore et la faune. La restitution géographique repose également sur les informations des auteurs anciens (grecs et latins) et des auteurs arabes. Nous en venons à une première partie de l'étude historique de ces confins césariens : la période maurétanienne, avec l'étude de la population autochtone ; suivie de la phase de l'occupation militaire romaine. La localisation des tribus est possible à partir des informations laissées en grande partie par Ptolémée, puis d'autres auteurs grecs et latins, enfin par les auteurs arabes du moyen âge dont Ibn Khaldoun. C'est donc à partir de ces données qu'il est possible de dresser une carte des tribus maures (sous réserve de nouvelles donnes). Il s'ensuit une chronique de la période maure, allant de la période libyco-punique à la royauté maurétanienne, jusqu'à l'arrivée des Romains ; enfin les différentes révoltes africaines en réponse à cette occupation romaine. Avec cet ensemble d'informations nous sommes plus disposés à comprendre les témoignages visibles : l'étude archéologique des sites que nous avons répartis en deux groupes selon leur position géographique. Les sites des territoires du littoral sont : Mersa Ben Mehidi [Lemnis ?], Tabarit, Ghazaouet [Ad Fratres], Honaïne [Gypsaria / Artisiga], Rachgoun et Takembrit [Portus Sigensis et Siga], Camérata [Camarata], Aïn Temouchent [Albulae]. Les sites des territoires intérieurs sont : Aïn el Hammam [Tepidae], Damous [Calama ?], Ouled Mimoun [Altava], Tlemcen [Pomaria], Maghnia [Numerus Syrorum], Aïn Reggada. L'étude de chaque site comprend un historique des recherches, les différentes publications, les témoignages des anciens, la position topographique du site, les vestiges visibles, les vestiges probables, les environs du site enfin la chronologie historique du site ; tout cela variant en fonction des données acquises. Le matériel archéologique dont nous avons fait usage pour cette thèse est composé de : - Quatre-vingt seize inscriptions de toutes celles qui furent inventoriées dans le Corpus Inscriptionum Latinarum, dans l'Année Epigraphique et dans divers articles spécifiques. Nous avons considérés toutes les inscriptions pourvues d'un intérêt historique. Elles sont de cinq natures : politiques, civiles, religieuses, funéraires et militaires. Les sites pour lesquels il fut possible de regrouper de tels documents sont : - Albulae et sa région [23 inscriptions allant, pour celles qui sont datables, de 117/118 à 501], - Siga [2 inscriptions, l'une civile datée entre 218 et 222 et une militaire non datée], - Altava et sa région [39 inscriptions allant, pour celles qui sont datables, de 201/209 à 529], - Pomaria et sa région [12 inscriptions allant, pour celles qui sont datables, de 217/218 au IIIe siècle], - Numerus Syrorum [17 inscriptions allant, pour celles qui sont datables, de 217/218 à 402]. Toutes ces inscriptions sont un support d'étude nous permettant d'analyser le présence humaine des confins occidentaux de la Maurétanie Césarienne, à savoir les différentes occupations romaines, ou influences, dans le cadre militaire, civil et religieux. - Le matériel archéologique en général. Il est davantage le résultat de découvertes fortuites que celui de réelles fouilles. Seule Siga connu de telles investigations. C'est dans ce site que fut découvert le plus grand nombre d'objets remontant à l'époque punique. Quatre catégories d'objets : les céramiques, les lampes, les pierres et marbres, puis les divers : - Siga [le matériel est très important : céramiques, lampes, pierres et divers autres objets pour la plupart découverts dans la nécropole romaine], - Albulae [céramique, lampes, marbres, pierres, bronzes et fer ; les endroits exacts et les conditions de découverte sont souvent inconnus], - Altava [céramique, lampes, pierres, métal, bronzes, argent, fers ; une bonne partie du matériel fut découvert dans les deux nécropoles d'Altava], - Pomaria [une céramique, une lampe, et un cadran solaire], Aïn Reggada [une table d'autel paléochrétien]. Le traitement des données des, différents sites, documents, inscriptions et matériels archéologiques, qu'il me fut possible d'amasser, permet d'établir une reconstitution de l'histoire antique de l'ensemble des confins occidentaux de la Maurétanie Césarienne. L'occupation militaire de ces confins fut la première approche physique des Romains. La question qui se pose alors est de savoir si l'intention première des Romains était une simple exploitation ou une implantation durable. Cette occupation militaire est matérialisée par des postes militaires [Altava, Pomaria, Numerus Syrorum, Aïn Khial, Albulae] recouvrant le territoire de manière à occuper tous le points stratégiques. Les voies romaines sont des impératifs d'organisation stratégique militaire, des obligations d'approvisionnement et des nécessités économiques pour le drainage des marchandises. L'étude de ces voies s'établi à partir des bornes milliaires, des témoignages antiques et témoignages des auteurs arabes. Ces voies recouvrent tout l'espace, du nord au sud [la Noua praetentura limite le sud] et d'est en ouest [la voie de Numerus Syrorum / Siga étant la dernière voie officielle à notre stade de connaissance]. Nous soulevons également le problème de ralliement entre les confins extrêmes ouest de la Césarienne et les confins extrêmes est de la Tingitane. Ce chapitre prend fin avec deux grandes interrogations : le retrait des troupes romaines à la fin du IIIe siècle met-il fin à l'Afrique romaine ? De quelle manière s'est fait le retour de la domination romaine au lendemain du passage des Vandales ? Dans un second temps nous abordons l'organisation civile, en commençant par les structures institutionnelles : la Maurétanie Césarienne, province impériale, le statut administratif des sites de ces confins [du cantonnement militaire au rang de "cité romaine"] ; les structures fiscales et commerciales : l'urbanisme, la ville, le mode fiscale et ses ressources, le monde rural et les exploitations des ressources.
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Le symbolisme du monosandalisme et de la claudication dans l'Antiquité gréco-romaineLapensée, Valérie 02 1900 (has links) (PDF)
L'apparence et la représentation sous toutes leurs formes ont constitué des aspects très importants dans la société gréco-romaine. La beauté des corps et la perfection dominaient toute une mentalité sociale. Cependant, les Anciens n'ont pas omis de représenter la laideur, elle aussi, sous plusieurs formes. C'est dans cet ordre d'idées que l'on peut observer des cas d'imperfection des membres inférieurs : la claudication et le monosandalisme. Ces deux phénomènes visibles dans la littérature et dans l'art iconographique ont chacun des significations particulières. La position instable des monosandales et des boiteux dévoile un symbolisme rattaché, souvent, à un phénomène social. L'objectif de ce mémoire est d'étudier le symbolisme qui peut émaner des cas de monosandalisme et de claudication. Pour ce faire, nous avons, dans un premier temps, observé le contexte dans lequel on retrouve des monosandaloi. Nous avons pu constater que leur pied déchaussé était en lien avec l'instabilité des initiés lors d'un rite de puberté et de passage. Cette position instable témoignerait d'un changement de statut social. Par ailleurs, nous avons observé que dans certains cas de monosandalisme, la position unichaussée serait aussi liée à un rituel magique ayant pour objectif soit d'éloigner les ennemis, soit d'invoquer les divinités chtoniennes. Nous avons, dans un deuxième temps, soupesé le cas d'Héphaïstos, divin boiteux. Son statut particulier dans l'Olympe reflèterait une mentalité sociale. Enfin, l'analyse des cas de monosandalisme a mené à la conclusion que la position unichaussée reflétait un moment instable vécu par les monosandales. Que ce soit des initiés à la veille ou lors d'une initiation, que ce soit un guerrier affrontant la mort ou un usurpé reprenant ce qui lui appartient de droit, la position des unichaussés témoigne de cet état d'instabilité dans laquelle ils se trouvent. Pour sa part, l'analyse du cas particulier d'Héphaïstos a démontré que sa claudication était possiblement liée à la vision négative que l'on se faisait des claudicants. Les circonstances de sa naissance illustrent bien cette malédiction que l'on associait aux enfants difformes. D'autre part, la boiterie, affectant la verticalité de l'homme et son autonomie, se voit comme la pire difformité. Les boiteux se retrouvaient ainsi en bas de l'échelle sociale. Cette analyse a aussi mené à la conclusion que la claudication d'Héphaïstos est probablement liée au fait qu'il est forgeron, métier artisanal que les Grecs méprisaient. Sa posture courbe et son apparence hideuse refléteraient l'idée que l'on se faisait du travail manuel. La position instable des monosandales ou des claudicants témoigne donc d'un symbolisme particulier.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : monosandalisme, claudication, symbolisme, Antiquité, Héphaïstos
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La figure mythique de Prométhée dans la philosophie de PlatonBeaudin, Jean-Philippe A. 06 1900 (has links) (PDF)
Je m'intéresse au traitement fait de la mythologie traditionnelle chez Platon. Afin de comprendre le travail sur le mythe (selon l'expression de Hans Blumenberg) fait par Platon, je me penche particulièrement sur une figure mythique traditionnelle, celle de Prométhée. En un bref survol synthétique, j'étudie d'abord ce qu'on doit entendre par « figure mythique de Prométhée ». J'établis que cette figure est associée au don du feu aux hommes (don rendu possible par un vol du feu aux dieux), à un épisode de supplice résultant de ce vol, par son caractère de dieu à mētis et par un caractère philanthropique. J'étudie par la suite chacune des quatre occurrences du mythe dans le corpus platonicien. Dans le Protagoras, je remarque que le mythe sert plusieurs objectifs : divertissement des auditeurs, diversion afin d'exposer des idées pouvant choquer, procédé sophistique élaboré, etc. Prométhée joue alors un rôle curieux: non seulement il rend possible la civilisation, mais, dans le cadre du dialogue lui-même, il finit par être évoqué en une opposition entre philosophie et sophistique. C'est à une intention semblable que participe la figure prométhéenne dans le Gorgias, bien que de façon plus effacée, alors que Platon oppose la vie philosophique à celle des rhéteurs. Dans Le Politique, Prométhée joue le rôle semblable à celui du Protagoras, donateur du feu, don participant au règne de Zeus et de l'exercice de la raison par les hommes. Finalement, dans le Philèbe, Platon compare la dialectique au don du feu de Prométhée, en en faisant un don encore plus précieux. J'arrive à deux constats. D'une part, Platon reprend toujours la figure prométhéenne de façon relativement fidèle aux traditions mythiques déjà connues, non sans l'avoir épurée de ses certains traits pourtant constants dans la tradition mythique - son caractère de dieu à mētis, qui est significativement limité, et son supplice. D'autre part, je constate que la figure de Prométhée est employée à chaque fois que Platon traite d'epimeleia, du soin, et alors qu'il s'agit de faire la promotion de la philosophie, soit pour elle-même, soit encore en opposition avec la sophistique et la rhétorique.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Platon, Prométhée, Mythologie, Mythe, Antiquité, Philosophie, Philosophie grecque
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Les monuments funéraires thraces : catalogue raisonné et analyse architecturaleMarinov, Ivan January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Recherches sur la présentation architecturale des groupes sculptés en Grèce antique / Architectural settings for statuary groups in Ancient GreeceMontel, Sophie 28 June 2008 (has links)
Cette thèse traite des écrins architecturaux pour groupes sculptés, c’est-à-dire des bâtiments conçus, en Grèce antique, pour abriter, protéger et mettre en valeur un groupe de statues réunies sur une base commune. Il est principalement question de la Grèce archaïque, classique et hellénistique. La notion de groupe, les types de bases et d’écrins sont définis afin de montrer l’intérêt de leur étude conjointe. Les groupes sculptés disposés en plein air sont analysés dans la première partie afin de faire émerger les avantages des dispositifs architecturaux objets de cette thèse. L’enquête archéologique est complétée par une enquête lexicale qui montre que les Anciens n’ont pas, avant l’époque impériale, de terme précis pour désigner les groupes et les bâtiments conçus pour les exposer. La forme de la base, la distance qui la sépare des murs du bâtiment, l’ouverture en façade ou la fermeture de ce dernier sont les critères principaux retenus dans le catalogue, afin de dégager une typologie. Les groupes sont parfois installés dans des bâtiments prévus pour d’autres usages, mais la plupart des écrins sont conçus spécifiquement pour mettre en valeur le groupe sculpté. La dernière partie met en évidence la variété des écrins qui abritaient des groupes cultuels, votifs, honorifiques, commémoratifs ou funéraires. Sont pris en compte dans cette analyse les matériaux employés dans la construction qui, comme le nombre des figures sculptées et la taille de l’écrin, déterminent le coût de l’ensemble. Cette thèse met en évidence une nouvelle fonction, la disposition et la protection des groupes sculptés, et les bâtiments conçus à cet effet. / Buildings designed to house, protect and emphasize statuary groups in ancient Greece are examined in this study. The periods taken into consideration are mainly the Archaic, Classical and Hellenistic ones. Groups, shapes of bases, as well as types of shelters are defined in order to show the interest of their joint study. Statuary groups installed in open-air sanctuaries and agoras are analysed in the first part in order to point out the advantages of the architectural display. The archaeological inquiry is combined with a lexical one which shows that the Ancient Greek had no word to designate statuary group or the building designed for it. In the second part, in order to obtain a typological classification, we consider the shape of the statue base, the distance between it and the walls of the building, the opening in façade or the closing of the shelter. Groups are sometimes installed in buildings designed for another purpose, but most of our examples are built specifically in order to emphasize the statuary group. The third part highlights the variety of shelters’ form: hypaethral structures, niches, wide-opened buildings, buildings opened in the façade or enclosed ones housed cultic, votive, honorific, commemorative or funerary groups. Materials used in construction are also taken into consideration: like the number of statues and the dimensions of the shelter which houses them, they determinate the cost of the construction. This study stresses a new architectural function, arrangement and protection of a statuary group, and the buildings designed for that purpose.
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L’évolution des cérémonies publiques impériales dans le monde romain tardif / The evolution of imperial public ceremonies in the Late roman worldPasco, Loïc 13 January 2014 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution des cérémonies publiques impériales dans le monde romain tardif, thème qui nous a semblé fondamental pour la compréhension des institutions politiques de l’Empire Romain des IVe-VIIe s. Ces évolutions comptent sans doute parmi les plus importantes mutations qu'a connues le monde romain de l'Antiquité Tardive, puisqu'elles touchent le pouvoir suprême et son aura à l'intérieur de la société. L’objectif majeur du cérémonial est d’exalter l’empereur, de manifester sa gloire triomphale et sa sacralité – voire sa sainteté après l’adoption du christianisme – ainsi que de magnifier et célébrer le pouvoir d’origine divine qu’il détenait. Notre propos sera de montrer comment on passe d’un Empereur, princeps senatus, qui cherche à maintenir une fiction républicaine pour masquer le caractère monarchique de son pouvoir et qui est l’incarnation du passé romain ; à un empereur qui est l’élu de Dieu, affirmant un pouvoir monarchique avec le soutien de l’Eglise. Trois axes ont guidé notre recherche : La centralité du rôle de l’empereur dans l’évolution des cérémonies publiques. L’importance de l’intégration de l’empereur dans le système cérémoniel de l’Eglise et celle de l’intégration du clergé et principalement de l’évêque dans le système cérémoniel de l’empire. L’importance du fait barbare sur le phénomène cérémoniel. Dans l’Antiquité tardive on voit clairement des influences et des acculturations réciproques au niveau des cérémonies, mais aussi des formes de rejet de ces changements caractéristique des évolutions culturelles de la période. / This thesis focuses on the evolution of imperial public ceremonies in the late Roman world, a theme that seemed fundamental to the understanding of the political institutions of the Roman Empire of the fourth to seventh centuries. These developments are without doubt among the most important changes that have taken the world of Late Roman Antiquity, as they reach the supreme power and aura within society. The main objective of the ceremonies is to exalt the emperor, to manifest his triumphal rulership and his sacrality - even his holiness after the adoption of christianism - and to magnify and celebrate the divine power he held. Our purpose is to show how we shift from an emperor, princeps senatus, which seeks to maintain a republican fiction to hide the monarchical nature of his power, and is the epitome of Roman history ; to an emperor who is elected by God. Three axes have guided our research: The centrality of the role of the emperor in the evolution of public ceremonies. The importance of the integration of the emperor in the ceremonial system of the Church and the integration of the clergy and especially the bishop in the ceremonial system of the empire. The importance of the barbars on the ceremonial phenomenon. In Late antiquity we can clearly seen influences and mutual acculturation in the ceremonies, but also forms of rejection of these paradigmatic changes of the cultural evolutions of the period.
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Les suburbia d'Ostie antique. Nouvelles recherches sur l'évolution urbain de la ville de la fin de la période Républicaine jusqu’à l'Antiquité tardive / The suburbia of Ostia Antica. New researches on the urban evolution from late Republican period to Late AntiquityDe Togni, Stefano 29 June 2018 (has links)
Au sein de cette thèse de doctorat, l’auteur a cherché à appréhender les suburbia d'Ostie (Rome, Latium Italie) au travers d’analyses menées sur différentes échelles, depuis l’étude globale des quartiers de Porta Marina et du Trastevere Ostiense jusqu’à des fouilles stratigraphiques. Les structures qui forment ces deux quartiers ont d’abord été analysés et classés comme « unités topographiques », puis incluses dans un SIG. Les données relatives à chaque structure ont été récoltées aussi bien durant les investigations menées au sein des archives du Parco Archeologico di Ostia Antica qu’au cours de prospections sur le terrain, de l’analyse de photographies aériennes, de relevés, d’observations in situ et des fouilles.Au cours de cette enquête, plusieurs objets mis au jour lors d’anciennes fouilles ont été pris en compte et insérés dans des fiches de catalogues créées ad hoc, intégrées au SIG. Ainsi, le recensement des structures archéologiques du Trastevere Ostiense ont permis de mettre en évidence un territoire densément construit, au moins depuis le Ier siècle ap. J.-C. et ce, jusqu’au Ve siècle ap. J.-C. L'étude globale de l'évolution urbaine du quartier de Porta Marina a permis d'identifier pas moins de 13 phases principales, qui s’étendent du Ier siècle av. J.-C. jusqu'au VIe siècle, en plus de deux phases de spoliations et d’une phase d'érosion marine datée du Moyen Age. Parmi les principales découvertes, il faut d’abord signaler la découverte d'une importante activité de construction entre l'époque Julio-Claudienne et l'époque Flavienne. Cette phase, qui était restée presque inconnue jusqu’à présent, est en partie liée à l’édification de bâtiments funéraires. Si l’on se fie à ces nouveaux éléments, il est très probable qu’une nécropole ait vu le jour à cette époque, au-delà de la Porta Marina. Cette nécropole fut ensuite complètement démantelée lors du développement du quartier maritime voulu par l'empereur Hadrien en personne.L'approche analytique menée à l’échelle d’un quartier, couplée aux bornes chronologiques apportées par les fouilles conduites dans le cadre du projet Ostia Marina, a permis de donner une vision totalement renouvelée du front de mer de la ville. Les recherches menées sur les bâtiments construits contre et par-dessus l’enceinte tardo-républicaine ont permis de mettre en évidence l’abandon rapide de sa fonction défensive, quoique cette structure ait été respectée jusqu'au début du IIe siècle ap. J.-C. Par la suite, le bras oriental a fonctionné comme un aqueduc, tandis que le bras occidental fut rasé pour construire de nouveaux édifices. A la place de la Porta Marina, un arc fut élevé à la place de l’ancienne porte afin de délimiter la ville intra-muros et la ville extra-muros. Le plan d'un grand bâtiment a pu être complétée à partir de photos aériennes. Celui-ci est situé dans la partie orientale du suburbium situé au-delà de Porta Marina, qui n’a pas encore été fouillée.Les phases relatives à l’Antiquité tardive témoignent de la vitalité de ce quartier tout au long du IVe siècle ap. J.-C. et ce, jusqu'au début du Ve siècle. En revanche, des signes importants d'abandon apparaissent au cours de la première moitié du Ve siècle. Cette phase d’abandon trouve probablement son origine dans le tremblement de terre daté au 443 ap. J.-C.Un autre acquis majeur de cette étude a trait aux relations entre ville et mer, ainsi qu’aux changements du littoral au cours des siècles. L'étude des traces d'érosion sur les bâtiments qui se trouvaient près de l'ancienne plage ont permis de confirmer l'hypothèse d'une érosion marine postérieure à la fin de l’Antiquité, datable au XIe siècle, qui a détruit certains bâtiments, conditionnant ainsi notre vision de la ville antique sur le front de mer. / In this thesis the study of the suburbs of Ostia (Rome, Italy) took place at different levels of study, from the macro scale of the entire neighborhoods to the micro scale of the single stratigraphic trench. The archaeological evidence of the porta Marina area and of the “Trastevere Ostiense” have been analyzed and filed as Topographical Units and recorded in a GIS. For each structure data were collected either through the consultation of archives, through field surveys, aerial photography, direct examinations and excavation essays. 148 artifacts from the old excavations were recorded and inserted in a data base created ad hoc. Where possible, spatial data was associated with the objects, with the positioning in the place of discovery within the GIS. The survey of the archaeological evidences of the “Trastevere Ostiense” allowed to recognize a densely built territory, with a chronology that goes from first to at least the fifth century AD. Among the types of buildings identified, the “horreum” seems to be the prevailing. The precise positioning of some excavation trenches of 1957 at the loop of the Tiber has allowed to identify a flood zone of second-third century AD reclaimed and built. At the same time, on the other side, the Via Ostiense was rebuilt further south due to erosion.The overall study of the urbanistic evolution of the suburban area of porta Marina has allowed to identify 13 main phases of life, from the first century BC until the 6th century AD, in addition to two phases of spoliation and a phase of sea erosion of the Middle Age. Among the main novelties there is the discovery of a notable construction activity dating back to the Julio-Claudian age to the Flavia age, previously almost unknown, which can be partially connected to funerary buildings. It is very probable, in the light of the new data, that there was a necropolis outside porta Marina, which was completely dismantled during the Hadrianic urban renovation and the thermal development of the maritime district. The large-scale analytical approach, also thanks to the chronological extremes derived from the excavations carried out with the Ostia Marina Project, has led to a completely renewed vision of the city's maritime sector. The presumed preservation of late Republican funerary monuments in the imperial era turned out to be a not entirely exact theory, the result of the distorted vision created with the E-42 restorations and demolitions. The stratigraphic analysis shows a partial obliteration of the funerary monuments already occurred by the end of the first century. A.D. due to the raising of the walking surfaces. The research on buildings built close to and above the Late-Republic walls made it possible to highlight that they quickly lost the defensive functions, but continued to be respected until the beginning of the second century AD. Subsequently, the eastern part functioned as an aqueduct, while the western part was demolished to build new buildings. An arch was built in place of the porta Marina door, to set the limit between town and suburb. Starting from some aerial photos, the plan of a large building, located in the eastern unexcavated portion of the porta Marina suburban area, was completed. The particular form of the complex allows to hypothesize a link to the “foro ad mare” built by Aureliano, mentioned in the Historia Augusta. The study of the late-antique phases revealed a remarkable vitality of the district throughout the IV until the beginning of the fifth century AD, while during the first half of the 5th century AD strong signs of abandonment appear. The probable effects of the earthquake of 443 AD were found, starting from the traces of collapse found in at least four buildings. Another important acquisition concerns the relationship between the city and the sea and changes in the coastline over the centuries.
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La musique, en particulier celle de l'aulos, dans le sacrifice en Grèce antiqueFleury, Sandra 08 1900 (has links)
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Les représentations de cavaliers en Egypte ptolémaïque et impériale et l'influence des imageries étrangères / The representations of riders in Egypt at the Ptolemaic and Roman times and the influence of foreign iconographyZaegel, Julie 27 September 2012 (has links)
Aux époques ptolémaïque et impériale, les représentations de cavaliers se multiplient et de nouveaux motifs apparaissent en Égypte. Des divinités du panthéonpharaonique peuvent être dotées d’un cheval et d’attributs militaires. Des dieux étrangers font leur apparition ainsi que des personnages cuirassés et armés dont lanature divine n’est pas avérée. Le présent travail constitue une première monographie sur l’ensemble de ces représentations. Le catalogue comporte cent quarante‐huit objets et présente une hétérogénéité importante, tant du point de vue des supports que des sites d’où proviennent les sources. Axée sur l’interdisciplinarité, la thèse repose sur deux approches, technique et iconographique. L’étude du mode de fabrication des figurines en terre cuite et les réflexions sur la question de la mise en série des objets constituent le premier champ de recherches. L’axe iconographique repose sur la comparaison systématique des motifs iconographiques avec les emblèmes visibles dans le reste du pourtour du bassin méditerranéen et traite de la signification des représentations. La confrontation des données a permis d’établir des hypothèses sur l’origine et la fonction des terres cuites et sur les raisons qui ont mené à la production des objets du corpus.Des critères de datation nouveaux ont été définis pour tenter de pallier les lacunes dues à l’absence de contexte de la majorité des sources du catalogue. Les travaux effectués dans les musées ont permis de publier des reproductions de qualité pour des objets qui pour certains n’avaient plus été observés depuis 1915. Ils ont également donné lieu à la découverte d’inédits. / During the Ptolemaic and Imperial times in Egypt we find increasing representations of horsemen, and new emblems start to appear. Divinities of the Pharaonic pantheon are sometimes endowed with a horse and military attributes. Foreign gods also begin to appear, as do cuirassed and armed characters, whose divinity is unproven. This study is a first attempt to produce a monograph encompassing all of these representations. The catalogue contains 148 objects and has a significant degree of heterogeneity, both with regard to the items themselves and to the sites from which they come from. With a strongly interdisciplinary approach, the thesis is based on two methods of investigation: the technical and the iconographic. The first area of researches comprises an examination of the method of manufacture of the terracotta figurines and some thoughts regarding the series production of the objects. The iconographic approach is based on a systematic comparison of the iconographic attributes with the emblems that can be seen around the rest of the Mediterranean, and considers the significance of these representations. By comparing data, it has been possible to make assumptions regarding the origin and purpose of the terracotta figurines, and the reasons which led to the production of the objects comprising the study. New dating criteria have been defined in an effort to bridge the gaps caused by the lack of context for the majority of sources listed in the catalogue. Work done in the museums has allowed the creation of high‐quality reproductions of the objects, some of which were last examined in 1915; it has also resulted in the discovery of previously unpublished material.
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