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Divination en Gaule du IVe au VIe siècle : études de casDeschamps, Guillaume 05 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la continuité des rituels divinatoires païens dans le cadre du culte chrétien en Gaule du IVe au VIe siècle. Il comporte une introduction rapportant notre problématique, notre terminologie, notre méthodologie ainsi que nos sources principales. Par la suite, le développement aborde les rites divinatoires des Sortes Sanctorum, des Sortes Sangallenses et les rites d’incubation dans le culte de Saint Martin de Tours. Pour chacun de ces cas, nous étudions leur provenance, leurs sources, leur déroulement, leur évolution et les similarités qui permettent de faire un lien avec des rituels païens déjà existants. Nous avons vérifié l’existence de cette continuité et déterminé qu’elle passait par plusieurs phénomènes, l’acculturation gauloise des rituels gréco-romains, l’importation de rites christianisés en Orient et l’assimilation des pratiques païennes locales par le culte chrétien pour répondre à une demande de divination par la population. / This Masters’ thesis concerns itself with the continuity of pagan divination rituals within the new context of the Christianized Gaul of the IVth to VIth centuries. It is composed of an introduction detailing our hypothesis, terminology, methodology and sources. Afterwards, we study three cases of divination rituals, the Sortes Sanctorum, the Sortes Sangallenses and the incubations within the cult of St. Martin of Tours. We detail their origins, sources, proceedings, evolution and the similarities linking them to previously existing pagan rites. In conclusion, we synthesize all elements and we were able to draw from our cases to establish the continuity of these rituals by several means, the Gallic acculturation of Greco-Roman rituals, importation of Christianized rituals from the East of the Empire and assimilation of local pagan practices within the Christian religion to answer the popular demand for divination.
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La pensée politique à l’époque de Justinien (527-565) : l’Ekthesis d’Agapète et le Dialogue de science politiqueNicolini, Vincent 08 1900 (has links)
Le présent mémoire se donne pour fin d'étudier, en les replaçant au sein du contexte politique de leur époque, deux textes importants de la pensée politique de Justinien : l'Ekthesis d'Agapète le diacre, et le Dialogue de science politique. Ces deux textes représentent le point de vue de deux groupes d'acceptation de Constantinople – à savoir des groupes qui peuvent participer à l’élévation ou à la destitution d’un empereur : le clergé, et l'élite des sénateurs et des hauts-fonctionnaires. À partir de ce cadre conceptuel, il s'agira, pour ce mémoire, de définir les problématiques ayant trait à la fonction et la conception du pouvoir impérial et à la forme de l'État, telles que les présentent ces deux textes. À terme, devra émerger comme cadre interprétatif l'affrontement de deux tendances: d'une part, un hellénisme politique christianisé (associé au clergé), et, d'autre part, une romanité conjuguée à une vision néoplatonicienne du monde (associée à l'élite sénatoriale et fonctionnaire). Ces deux traditions posent des questions différentes. D'un côté, celle de l'orthodoxie de l'empereur et de la nécessité, pour ce dernier, de suivre les préceptes de l'éthique chrétienne, de se montrer digne de Dieu, dont il est le serviteur; de l'autre, celle de la sauvegarde de l'héritage romain, portant notamment sur le rôle du Sénat et l’importance de la loi, de même que le lien entre empereur et philosophe. / The object of this thesis is to study two important texts of the political thought of the Age of Justinian by replacing them in the political context of the Age. The two texts represent the point of view of two acceptation groups of Constantinople – groups that can participate in the election or the destitution of an emperor : the clergy and the elite of the senators and the high spheres of the bureaucracy. What will emerge is a clash between two tendencies : on the one hand a christianised political hellenism (associated with the clergy) and on the other a roman vision mixed to neoplatonician metaphysics (associated with senators and the high spheres of the bureaucracy). The two tendencies/traditions ask different questions. The first one asks the questions of the orthodoxy of the emperor and of the necessity for him to follow the rules of christian ethics, as well as to show himself worthy of God, of whom he is the servant; the other, the question of the preservation of the roman heritage, particularly in regards of the role of the Senate and the importance of the law, and of the relation between imperial power and philosophy.
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Le devenir de l’administration civile en Gaule et en Hispanie de 284 à 536 après J.-C. : transformations des institutions romaines, mises en place des royaumes romano-barbares et mutations des élites / The evolution of the civilian administration in Gaul and Hispania from 284 to 536 AD : transformations of Roman institutions, settlements of kingdoms and élites’ changesRoux, Marie 29 November 2014 (has links)
Les réformes menées sous Dioclétien et Constantin établirent des circonscriptions et des hiérarchies administratives qui demeurèrent stables dans les Gaules, les Espagnes et en Bretagne, tout au long du IVe siècle. Suite aux usurpations du début du Ve siècle et aux installations des groupes barbares, le pouvoir préfectoral arlésien perdit progressivement le contrôle sur ces provinces, ce qui perturba le fonctionnement de l’appareil fiscal. Au Ve siècle, des membres des familles sénatoriales les plus en vue, souvent originaires du diocèse des Sept Provinces, accaparèrent la charge de préfet du prétoire des Gaules. L’administration des provinces gauloises et hispaniques qui reconnaissaient encore le pouvoir impérial fut alors de plus en plus décentralisée. À partir de la fin des années 460, des aristocrates gallo ou hispano-romains apparaissent comme étant au service des rois, un phénomène qui indique que ces pouvoirs barbares devenaient des acteurs politiques incontournables. La disparition de l’autorité impériale en Occident et le fait que les royaumes romano-barbares devinrent des entités politiques autonomes parachevèrent les fragmentations territoriales, politiques et sociales initiées depuis le début du Ve siècle. Ces nouveaux pouvoirs n’eurent d’autres solutions que de conserver une partie des instances de l’administration judiciaire et fiscale romaine et de les adapter aux nouveaux espaces. Ainsi, c’est à l’échelle locale et, surtout, au niveau de la cité que l’essentiel des fonctions de l’administration civile furent dès lors accomplies et que les trois acteurs majeurs de la vie administrative dans la Gaule franque et l’Hispanie wisigothe, à savoir le comte, l’évêque et les élites des cités, évoluèrent. / Reforms established under the age of Diocletian and Constantin set up circumscriptions and administrative hierarchies that remained stable throughout the IVth century in Gaul, Spain and Britain. As a consequence of usurpations at the beginning of the Vth century and of Barbarians’ settlements, the Arlesian prefectoral power progressively lost the control of these provinces, thus perturbing the fiscal system. In the Vth century, the prominent senatorial family members, who were often from the Seven Provinces diocese, monopolized the position of praetorian prefect of Gaul. The administration of Gallic and Spanish provinces, which still recognized the imperial power, became more and more decentralized. As of the late 460's, Gallic and Spanish aristocrats are established as kings' servants, which indicates that these Barbarian leaders were becoming very important political players. In the western territories, the disappearance of the imperial power, together with the fact that the Romano-Germanic kingdoms became autonomous political bodies, finished the territorial, political and social fragmentation process that had started at the beginning of the Vth century. These new power entities had no other solution than keeping some of the Roman legal and fiscal administration authorities and adapting them to the new territories. As a consequence, it is at the local scale, and mostly at city level, that most of the positions in civil administration were located and involved the three main players in the Frankish Gaul and Visigothic Spain administration, namely the count, the bishop and the city élites.
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Le combat de cavalerie dans le monde romain du Ier siècle a.C. au VIe siècle p.C. / Cavalry warfare in the Roman world from the 1st century BC to the 6th century ADPetitjean, Maxime 09 December 2017 (has links)
L’étude a pour objet le combat de cavalerie dans le monde romain du Ier siècle a.C. au VIe siècle p.C. Il s’agit d’un travail de synthèse, traitant de la doctrine d’emploi de la cavalerie aux époques impériale et proto-byzantine. Les questions organisationnelles et stratégiques sont abordées, mais la focale est surtout mise sur la tactique et la physionomie du combat. L’objectif de cette recherche est de rendre compte de l’évolution de l’art de la guerre durant la fin de l’Antiquité en analysant spécifiquement les enjeux liés au développement et à l’utilisation de la cavalerie. L’importance croissante des troupes montées dans la stratégie impériale marque en effet une rupture importante dans l’histoire de l’armée romaine. Au primat des guerres offensives, de la bataille rangée et de l’infanterie lourde succède progressivement celui de la temporisation, de la guérilla frontalière et des cavaliers-archers. Ces changements, qui n’ont jamais fait l’objet d’une analyse approfondie, sont ici situés dans le temps long de l’Antiquité romaine. Le dialogue des sources narratives, techniques, figurées et archéologiques permet de dégager un schéma évolutif cohérent, un « développement organique des formes de combat » (Hans Delbrück) que nous nous efforçons de réinscrire dans le contexte plus large de l’évolution de la culture militaire impériale, en attachant une importance particulière au rapport des Romains à la guerre et à leur perception idéale des rôles respectifs de l’infanterie et de la cavalerie. / This study is about cavalry warfare in the Roman world from the 1st century BC to the 6th century AD. It is a work of synthesis dealing with the employment doctrine of cavalry in the imperial and early Byzantine eras. Organizational and strategic issues are discussed, but the focus is mainly put on tactics and battle mechanics. The aim of this research is to account for the evolution of the art of war during the end of Antiquity by analyzing specifically the stakes involved in the development and use of cavalry. The growing importance of mounted troops in the imperial strategy marks an important change in the history of the Roman army, with a gradual shift from offensive warfare, pitched battle and heavy infantry toward deception, frontier warfare and mounted archery. These changes, which have never been the subject of a thorough analysis, are here reviewed in the overall context of Roman history. The cross-analysis of narrative, technical, iconographic and archaeological sources reveals a coherent evolutionary pattern, an "organic development of forms of combat" (Hans Delbrück), which we endeavor to reinsert in the wider context of a changing Roman military culture, attaching particular importance to the Romans' relationship to warfare and to their ideal perception of the respective roles of infantry and cavalry.
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Les trésors de vaisselle précieuse dans les Îles Britanniques à la période romaine : pratiques de déposition de la vaisselle d’argent et d’étain dans l’Antiquite Tardive / Hoards of Precious Vessels from Roman Britain : deposition of Silver and Pewter vessels during Late AntiquityPerrin, Stéphanie 06 October 2012 (has links)
Les trésors de vaisselle précieuse de l’Antiquité tardive dans les îles britanniques présentent un corpus d’étude digne d’intérêt à la fois grâce à leur nombre important, à la variété des objets réunis et aux métaux employés. En effet, de nombreux ensembles de vaisselle précieuse ont été ensevelis entre le 3ème et le 5ème siècle en Bretagne romaine, tandis que d’autres dépôts issus de butins de pillage ont été trouvés en dehors des frontières de l’Empire (Écosse et Irlande actuelles). En outre, alors que les grands services d’argenterie y tiennent une part assez exceptionnelle, cette province se démarque du reste de l’Empire par une grande richesse en dépôts constitués de petits objets variés en métaux précieux (or et argent). Enfin, cette région voit se développer de façon quasiment exclusive, dès le 3ème siècle, l’industrie de l’"étain" (un alliage d’étain et de plomb dans des proportions variables), qui se prête bien à l’imitation des plats d’argenterie, donnant ainsi la possibilité à des familles moins aisées de posséder des services entiers de vaisselle de table.À partir de la constitution d’un catalogue de 229 dépôts et objets isolés, cette étude s’ouvre par une analyse typologique de la vaisselle d’argent et d’étain, comprenant l’observation des formes, des éléments décoratifs et de l’iconographie. S’ensuit l’analyse comparative du contenu de ces ensembles et de leur contexte d’enfouissement, menant à l’élaboration de tableaux typologiques et de cartes de répartition géographique. Des différenciations sont ainsi mises en évidence et permettent de tenter une interprétation de ces dépôts, témoins matériels d’une époque bouleversée. / Several hoards of precious vessels come from Roman Britain, some of them were found outside imperial boundaries (Scotland and Ireland) and represent loots of pirates. They were deposited during all Roman period, especially during the 3rd to the 5th centuries. Though large silver treasures are very rare there, this region is very rich in hoards of small precious objects of gold and silver (spoons, strainers, toothpicks, jewellery, coins, ingots…). In the meantime pewter industry flourishes from the 3rd century and vessels of this matter are produced in great quantity and diffused through the entire island, imitating silver vessels of the same period. It is often called the "poor man's silver".Through a descriptive catalogue of 229 Roman pewter and silver vessels hoards and single finds from the British Isles, this study starts with a typological and stylistic analysis of precious vessels and their imitations (forms, decoration, and techniques). It continues with a classification of all treasures and hoards that contain silver or pewter vessels, through a comparison of what they contained and where they were buried. Some of them could be of votive origin, inherited from Bronze Age.
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Les prières de l'empereur romain : Pratiques religieuses du gouvernant, de la collectivité et de l'individu, d'Auguste à Théodose Ier / The Roman emperor’s prayers : religious practices of the ruler, the community and the individual, from Augustus to Theodosius INicolas, Charles 07 December 2015 (has links)
La prière, parce qu’elle suppose une reconnaissance du pouvoir des mots et des gestes, est une pratique tangible et un fait historique. Étudier sa nature et ses évolutions fait progresser la connaissance des comportements et des dispositifs religieux. Ainsi, les prières formulées par les empereurs romains, qu’ils soient païens ou chrétiens, participent de la manifestation de leur pouvoir et de l’expression des rapports complexes entre l’individu, la communauté et le monde divin. Néanmoins la nature de la documentation et la spécificité des différents systèmes religieux conduisent à privilégier une relative synchronie. L’étude des prières récitées par l’empereur dans la célébration des cultes publics permet de préciser l’articulation entre la personne impériale et la communauté publique. Sur le temps long, il est alors possible de discuter les supposées évolutions ou mutations de ces responsabilités et de leurs représentations. Aussi la nature même des prières romaines peut-elle être éclairée au regard des interrogations modernes sur les religions antiques et des concepts de spiritualisation, d’individualisation ou de performance collective. La définition du paysage cultuel des empereurs romains permet de reconsidérer le sens même de la prière individuelle et de ses enjeux religieux et sociaux. L’ensemble de ces approches se prolonge harmonieusement avec le passage du paganisme au christianisme. La place des empereurs dans le culte communautaire, la possible élaboration de dispositifs cultuels spécifiques et la représentation de leurs prières individuelles ou personnelles participent de l’étude historique de la lente constitution d’un christianisme impérial romain divers. / The prayer is a tangible practice and a historical fact. It implies recognition of the power of words and gestures. The study of its nature and evolutions improves knowledge of religious behaviours and setups. Prayers made by pagan or Christian Roman emperors involve representation of their power and show the complex relationship between the person, the community and the divine world. However, the available documentation and the specificity of different religious systems lead to adopt a relative synchrony. The prayers said in public cults are used to study the relationship between the imperial person and public community. It is then possible to have a long-term discussion of the supposed changes or mutations of these responsibilities and their images. The nature of Roman prayers can be discussed by the modern interrogations about antique religions and concepts such as spiritualization, individualization and collective performance. The definition of the Roman emperors worship landscape allows reconsidering the very meaning of individual prayer together with its religious and social issues. All these approaches extend harmoniously from Paganism to early Christianity. The position of emperors in community worship, the development of specific worship setup and representation of individual or personal prayers are part of an historical study focused on the slow formation of a diverse Roman imperial Christianity.
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Sura, une ville sur la moyenne vallée de l'Euphrate de l'époque romaine au début de l'époque omeyyade (Ier-VIIIe s.) / Sura, a city in the middle Euphrates valley, from Roman times to the beginning of the Umayyad period (1st-8th cent.)Othman, Ali 06 December 2018 (has links)
Une monographie sur la ville antique de Sura s’imposait pour mettre l’accent sur un site-clef, peu étudié, parmi les villes fortifiées du Moyen-Euphrate. L’objectif de ce travail est d’en offrir une description et une analyse poussées et d’élargir le champ des recherches à l’ensemble de la région. À 22 km à l’ouest de Raqqa et à 29 km au nord de Resafa, à l’emplacement du village moderne d’«el-Hammam», Sura (autrefois «Souriya») domine la rive droite de l’Euphrate. Le site est une agglomération fortifiée de forme rectangulaire (76,5 ha) divisée en deux parties, enceinte nord-est et enceinte sud-ouest. Nous présentons Sura de l’époque romaine jusqu’au début de l’époque omeyyade (Ier-VIIIe s.), d’après les résultats de nos recherches qui, entre 2003 et 2011, se sont concentrées sur trois pôles : fortifications, structures domestiques et édifices civils (fouilles intra-muros), nécropole(fouilles extra-muros). Nous étudions ensuite sa culture matérielle à travers le mobilier archéologique et les éléments architecturaux issus des fouilles. Les résultats de ces recherches doivent enrichir le dossier des sites de référence de l’Antiquité tardive pour la région de l’Euphrate et de la Syrie du Nord, en offrant une base de comparaison de premier ordre pour l’architecture civile et funéraire et, surtout, pour le matériel céramique, le verre, les inscriptions. Occupant une position géographique stratégique, Sura fut florissante pendant l’époque romaine et byzantine, jusqu’à la conquête arabe de la région en 639-640, qui scella son déclin – contrairement aux autres villes de l’Euphrate –, puis elle ne fut plus occupée que par des chrétiens locaux, dans des habitats modestes. / A monograph about the ancient city of Sura was necessary in order to bring to light a site little studied so far, in spite of its key importance among the Middle Euphrates fortified towns. The present work aims at offering a thorough description and analysis of it, while broadening the scope of comparison to its larger region. Sura(previously “Suriya”) is situated 22 km west of Raqqa and 29 km north of Resafa, on the location where nowadays stands the village of “el-Hammam”, overlooking the right bank of the river Euphrates. The site, a fortified agglomeration of rectangular shape (76,5 ha), is divided into two parts, the northeast and the southwest enclosures. We present Sura from Roman times until the beginning of the Umayyad period (1st-8th cent.), through the results of our researches, which, from 2003 to 2011, have been focusing, intra-muros, on its fortifications, on its domestic and public structures, and, extra-muros, on its necropolis, then through its material culture, that is, thesmall finds and architectural elements. Such a research should contribute to enhancing the extant knowledge about Late Antiquity in the Euphrates region and North Syria, by bringing forth an additional reference site, especially for civil and funerary architecture and, above all, pottery, glass, and inscriptions. The floruit of Sura, set in a strategic location, lasted from the Roman through Byzantine times, until the Arab conquest of the region, in 639-640, threw it into oblivion – a fate not shared by other cities on the Euphrates. Afterwards, only local Christians maintained some modest settlement there.
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Tessellata vitrea in età tardoantica e altomedievale: archeologia, tecnologia, archeometria. Il caso di Milano / Tessellata vitrea in Late Antiquity and the Early Middle Ages: archaeology, technology, archaeometry. The case of MilanNERI, ELISABETTA 30 March 2012 (has links)
La tesi indaga la produzione e la messa in opera delle tessere musive e dei sectilia parietali in paste vitree in epoca tardoantica e altomedievale, studiando in particolare il caso di Milano.
Nella prima parte viene esaminato il processo di produzione del vetro musivo, poco noto nella documentazione edita, ma estremamente fecondo per la ricostruzione degli scambi commerciali e culturali del periodo esaminato. Con vari strumenti (etnoarcheologia, ricettari, analisi archeometriche, resti archeologici, fonti economiche, stime quantitative, documentazione di restauro) vengono rintracciati gli indicatori di riconoscibilità di un atelier che produce piastre musive colorate e a foglia d’oro, i marker di cronologia, provenienza e tecnologia ottenibili dalle analisi chimiche sul vetro musivo e l’esito materiale dei gesti eseguiti da chi mette in opera rintracciabili sui frammenti.
Nella seconda parte sono affrontate le problematiche specifiche del caso milanese.
In particolare viene riconsiderata l’ipotesi dell’esistenza di una bottega milanese per la realizzazione e la posa di tessellata vitrea. A fronte di una bibliografia contraddittoria sulla datazione e il contesto culturale in seno a cui sarebbero nate queste competenze, vengono valutati i resti archeologici di decorazioni musive parietali (lacerti e tessere sciolte) e vengono caratterizzati con analisi archeometriche. Viene così determinata la diffusione dell’arte, contestualizzato quanto ancora conservato e stabilito quali apporti commerciali e culturali ha comportato la realizzazione dei mosaici milanesi.
I resti archeologici, le fonti letterarie, le attestazioni iconografiche, le analisi archeometriche, pur nella loro difficile lettura, permettono di riconoscere tre momenti di diffusione dell’arte musiva: l’età tardo-imperiale, l’età gota e i secoli finali dell’altomedioevo. Per ogni periodo vengono analizzati tre casi significativi: la basilica di San Lorenzo (fine IV-inizi V sec.), il battistero di San Giovanni alle Fonti (fine V-VI sec.) e la basilica di Sant’Ambrogio (V-VI e X sec.).
La ricerca contribuisce a diverse problematiche aperte: la tecnologia del vetro, gli elementi di continuità e innovazione rispetto alle tecniche romane, la decorazione parietale dei monumenti milanesi, le scelte dei committenti che hanno finanziato gli edifici, l’investimento necessario, le relazioni intraprese per realizzare le opere. / The thesis studies the production and layout of wall mosaic tesserae and of glass paste sectilia in late antique and early medieval times, focusing in particular on the case of Milan.
The first part examines the productive process of glass mosaics to reconstruct the commercial and cultural exchanges of the studied period. Different tools (ethnoarchaeology, technical recipes, archaeometric analyses, archaeological remains, economic sources, quantitative estimates, restoration reports) are used to track the indicators of a workshop producing coloured and gold-leaf mosaic plates, to identify the markers of mosaic glass history and technology from chemical analysis, and to detect the material results on the remains of the actions performed by the craftsmen.
The second part investigates the specific issues of the case of Milan. In particular, it reconsiders the hypothesis of the existence of a Milanese workshop that manufactures and lays out glass tesserae, approached so far in a contradictory literature in term of chronology and cultural framework.
The archaeological remains, literary sources, iconographic testimonies, and archaeometric analyses, despite their difficult interpretation, allow identifying three stages of diffusion of mosaic art in Milan: the late Imperial age, the age of the Goths, and the final centuries of the Early Middle Ages. Three significant cases are analyzed for each of these periods: the Basilica of San Lorenzo (late 4th-early 5th c.), the baptistery of San Giovanni alle Fonti (end 5th-6th c.) and the Basilica of Sant’Ambrogio (5th-6th and 10th c.).
This research contributes to the state of several open questions: the technology of glass, the preserved or innovative features with respect to Roman techniques, the mural decoration of Milanese buildings, the choices of the customers who have financed the buildings, the investment required, the social and commercial relations established in order to carry out the works.
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La défense et l'organisation militaire des Gaules de 284 au repli sur Arles des services administratifs romains au début du Ve siècleGauthier, François 12 1900 (has links)
L’armée de Gaule sous le Bas-Empire fut une des trois armées principales de
l’Empire romain. Son évolution de la fin du IIIe siècle jusqu’au début du Ve fut
marquée par une réorganisation graduelle dans le commandement, ainsi que dans
l’organisation des troupes et des fortifications. Ces réformes ont fait l’objet
d’études qui ont dressé un schéma de déploiement des troupes resté longtemps
populaire. À ce schéma s’est ensuite ajoutée l’idée de la stratégie à grande échelle
qui y aurait été associée. Ce mémoire tâche de dresser une synthèse des derniers
travaux sur l’armée romaine tardive en Gaule. L’approche choisie repose sur une
réévaluation des sources sans l’influence d’un schéma défensif préconçu, ainsi que
sur une critique de certaines idées reçues concernant l’armée romaine du IVe siècle. / The army stationed in Gaul during the Later Empire was one of the three main
armies available to the Roman Empire. Its evolution from the late IIIrd century to
the early Vth century was marked by reforms applied gradually to the high
command, and to the organization of troops and fortifications. These measures have
interested scholars who established a model of troop deployment which enjoyed
great popularity over a long period of time. The idea of strategy applied on a great
scale was later included in this concept. This thesis proposes a synthesis of the
latest research on the late Roman army in Gaul. The selected approach of analysis
is based on a reevaluation of the sources without the bias of a preconceived
defensive model. Some obsolete ideas regarding the late Roman army will also be
subject to criticism.
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Ps. -Apulée, "Herbier", introduction, traduction et commentairePradel-Baquerre, Mylène 13 December 2013 (has links) (PDF)
Mon travail a consisté essentiellement à proposer une traduction moderne et scientifique de l'herbier du Ps.-Apulée, un texte du IVe siècle qui contient des recettes médicales associées à diverses plantes médicinales. Cet ouvrage a connu un grand succès au Moyen Âge et il en existe de nombreux manuscrits. Néanmoins, il a longtemps été méprisé et considéré comme une simple compilation d'ouvrages grecs. L'édition commentée la plus récente est celle d'Ackermann en 1788 et il n'y a pas de traduction française qui tienne compte l'édition d'E. Howald et H. Sigerist en 1927 et des progrès accomplis depuis dans la connaissance de ce texte. Nous avons donc essayé de traduire le texte de l'Herbier édité par ces deux savants tout en expliquant, critiquant et parfois contestant certains de leurs choix. Nous avons aussi cherché dans l'introduction et dans les notes à situer l'oeuvre dans la tradition médicale en travaillant à la fois sur les sources de l'oeuvre et sur sa postérité et nous avons joint à la traduction en annexes un certain nombre de nos outils de travail. Nous espérons que ce travail permettra de mieux comprendre ce que représentaient les plantes médicinales, " les simples ", dans l'Antiquité tardive.
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