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L’existence d’une « paix autoritaire » en Afrique ? : une réflexion antithétique à la théorie de la paix démocratique / The existence of an authoritarian peace in Africa?

Akemakou Njinga, Nessan 17 July 2019 (has links)
La théorie de la paix démocratique d’inspiration kantienne postule que les démocraties entretiennent des rapports pacifiques. Nolens volens, force est de constater que depuis 1945, deux régimes dits démocratiques ne se sont pas affrontés militairement de manière frontale. Nonobstant, les arguments avancés pour expliquer cette paix (la nature irénique des démocraties, les valeurs du libéralisme politique et économique, etc.) sont discutables ; a fortiori lorsque des vertus pacifiques sont prêtées aux démocraties et des vices belligènes aux autocraties. Cette étude, qui tente d’éprouver les postulats de ce modèle théorique libéral, suggère l’hypothèse d’une « paix autoritaire ». Il affleure que la nature d’un régime n’a pas d’incidence notable sur son comportement extérieur. Les régimes autoritaires, à l’instar de leurs pairs démocratiques, se trouvent aussi généralement en état de paix séparée entre eux. Cette hypothèse souffre toutefois quelques réserves. Si l’autoritarisme ne constitue pas un facteur aggravant de conflictualité internationale, il en va tout autrement sur un plan domestique. C’est par exemple une cause et un catalyseur des dynamiques de belligérance interne en Afrique. Il fragilise le corps social et favorise l’autolyse de ses cellules i.e. les citoyens. Plusieurs autres facteurs expliquent la prévalence élevée des guerres civiles au sein du continent africain tels que la monopolisation du pouvoir politique et sa gestion néopatrimoniale, les carences de gouvernance, l’ethnicité etc. La variable identitaire apparaît toutefois moins importante que ne le suggère la littérature. En effet, en dépit de leur pluricausalité, ces conflits surviennent essentiellement en raison de l’absence de partage équitable du pouvoir politique et des ressources économiques. Ils ont aussi partie liée avec l’insuffisante reconnaissance symbolique des communautés ethniques. L’ethnicité n’intervient qu’incidemment et notamment lorsqu’elle est manipulée à dessein par des entrepreneurs politiques à des fins politiciennes. Ces causes de conflictualité doivent être associées à l’impéritie de l’État postcolonial qui se révèle structurellement inadéquat, et partant inapte à enrayer la fratricide spirale guerrière qui a transformé l’Afrique en vaste sépulcre. Un tel constat suscite la quête théorique d’un modèle d’État et d’un système de gouvernance propices à une paix durable, pouvant seoir aux pays africains et prenant en considération leurs réalités endogènes ainsi que leurs caractéristiques culturelles et sociologiques propres. / The theory of democratic peace derived from Kantianism posits that democratic states maintain peaceful relationships amongst them. However, one cannot fail to observe nolens volens that since 1945 there has been no direct military confrontation between two regimes considered as democratic. Notwithstanding the arguments that have been put forward to explain this state of peace—the peaceful nature of democracies, the values of economic and political liberalism, etc.—are questionable, especially when some virtues of peacefulness are attributed to democracies and warmongering vices to autocracies. This study attempts to put to the test the premises of this theoretical liberal model while introducing the hypothesis of an “authoritarian peace”. It transpires that the nature of a regime does not affect the way it handles its external affairs. The authoritarian regimes like their democratic counterparts generally exist peacefully side by side. Yet, this hypothesis is not without its own limitations. While authoritarianism does not represent an aggravating factor of conflictuality internationally, it can have an adverse effect domestically. It is for instance a cause and a catalyst of the dynamics of internal warfare in African states. It weakens the social body and causes the autolysis of its cells, ie. the citizens. Other factors such as the monopolization of political power, neo-property management, lack of effective governance, ethnicity, etc. can explain the high prevalence of civil wars in Africa. The identity factor is not as important as the current literature suggests. In fact, despite the plurality of their causes, these conflicts generally occur due to the lack of equitable sharing of political power and economic resources. There is also the fact that the power-holders often fail to pay proper regard to some ethnic communities. Ethnicity is therefore simply the by-product of these main causes, stoked up by some political entrepreneurs in pursuit of their political ends. These causes of conflictuality should not be divorced from the failure of the post-colonial African state, structurally inadequate and therefore incapable of bringing to a halt the fratricidal spiral of warfare which has transformed Africa into a large sepulchre. In view of this fact, there is a need to find a theory for a model of state and governance that could guarantee a lasting peace; that would be suitable for the African countries; and that would take into account their endogenous realities and their own cultural and sociological characteristics.
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Motivations d'engagement politique des femmes parlementaires rwandaises

de Montigny Gauthier, Pascale 21 September 2012 (has links)
La thèse « Motivations d’engagement politique des femmes parlementaires rwandaises » a pour objectif principal d’apporter un éclairage sur le parcours politique des femmes parlementaires au Rwanda, notamment en identifiant leurs motivations à la base de leur engagement. Pour y parvenir, des entrevues de type semi-directif ont été effectuées entre octobre et novembre 2011 auprès de 11 députées et sénatrices. Les résultats de recherche démontrent que les femmes s’engagent en politique selon les trois principes de justice de Nancy Fraser: la reconnaissance, la redistribution et la représentation. Deux autres motivations se rajoutent, soit les mesures institutionnelles et la reconstruction du pays. Plus précisément, les parlementaires désirent pallier les injustices sociales, économiques et politiques liées au genre et à l’ethnie. Cette thèse est une contribution à la capacité de la science politique d’analyser les rôles des femmes au sein des parlements des pays non occidentaux et autoritaires.
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Motivations d'engagement politique des femmes parlementaires rwandaises

de Montigny Gauthier, Pascale 21 September 2012 (has links)
La thèse « Motivations d’engagement politique des femmes parlementaires rwandaises » a pour objectif principal d’apporter un éclairage sur le parcours politique des femmes parlementaires au Rwanda, notamment en identifiant leurs motivations à la base de leur engagement. Pour y parvenir, des entrevues de type semi-directif ont été effectuées entre octobre et novembre 2011 auprès de 11 députées et sénatrices. Les résultats de recherche démontrent que les femmes s’engagent en politique selon les trois principes de justice de Nancy Fraser: la reconnaissance, la redistribution et la représentation. Deux autres motivations se rajoutent, soit les mesures institutionnelles et la reconstruction du pays. Plus précisément, les parlementaires désirent pallier les injustices sociales, économiques et politiques liées au genre et à l’ethnie. Cette thèse est une contribution à la capacité de la science politique d’analyser les rôles des femmes au sein des parlements des pays non occidentaux et autoritaires.
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Motivations d'engagement politique des femmes parlementaires rwandaises

de Montigny Gauthier, Pascale January 2012 (has links)
La thèse « Motivations d’engagement politique des femmes parlementaires rwandaises » a pour objectif principal d’apporter un éclairage sur le parcours politique des femmes parlementaires au Rwanda, notamment en identifiant leurs motivations à la base de leur engagement. Pour y parvenir, des entrevues de type semi-directif ont été effectuées entre octobre et novembre 2011 auprès de 11 députées et sénatrices. Les résultats de recherche démontrent que les femmes s’engagent en politique selon les trois principes de justice de Nancy Fraser: la reconnaissance, la redistribution et la représentation. Deux autres motivations se rajoutent, soit les mesures institutionnelles et la reconstruction du pays. Plus précisément, les parlementaires désirent pallier les injustices sociales, économiques et politiques liées au genre et à l’ethnie. Cette thèse est une contribution à la capacité de la science politique d’analyser les rôles des femmes au sein des parlements des pays non occidentaux et autoritaires.
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La place et le rôle des élites stratégiques dans le passage d’un régime à l’autre : Étude de la transition tunisienne (2011-2014)

Kchouk, Bilel January 2016 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’examiner le rôle joué par les élites stratégiques du régime de Z.A. Ben Ali dans son fonctionnement, sa chute puis sa transformation. En prenant appui sur l’analyse des relations intersectorielles et inter-élitaires qui structurent le régime autoritaire contesté en 2011, il nous a été possible de rendre compte de l’activité de ces acteurs en période de crise politique. Le résultat en est une configuration révolutionnaire originale : la chute du régime de Ben Ali s’est déroulée en l’absence de crise de régime avant le départ du chef. À son tour, ce changement de régime vient modifier les institutions et la place des élites sectorielles qui ordonnent le nouveau système politique. La transition politique est marquée par une rapide « élitisation » de la crise et par une continuité des caractéristiques sociales des agents, malgré un remarquable bouleversement institutionnel.
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Récit autoritaire, thème de la pureté et place du lecteur dans Yûkoku (Patriotisme) et Honba (Chevaux échappés) de Mishima Yukio / Authoritarian Fiction, the Theme of Purity and the Place of the Reader in Yûkoku (Patriotism) and Honba (Runaway Horses) by Mishima Yukio

Garcin, Thomas 07 December 2015 (has links)
Notre thèse, « récit autoritaire, thème de la pureté et place du lecteur dans Yūkoku (Patriotisme) et Honba (Chevaux échappés) de Mishima Yukio » interroge les rapports entre littérature et idéologie dans deux textes qui sont parmi les plus controversés de l’écrivain Mishima : la nouvelle Yūkoku, qui est paru pour la première fois en janvier 1961, et Honba, le second volume de la tétralogie Hōjō no umi (La mer de la fertilité, 1965-1970) publié d’abord en feuilleton entre février 1967 et août 1968 puis en un seul volume en février 1969. La première partie de notre travail est consacrée à une lecture théorique de Yūkoku et de Honba sous l’angle du « récit autoritaire ». Mettant en scène des héros mythiques dévoués à l’empereur, opposant des personnages purs à des personnages impurs, les deux textes sur lesquels nous nous sommes penché correspondent schématiquement au genre du récit idéologique tel qu’il a notamment été décrit par Susan Rubin Suleiman dans Le roman à thèse ou l’autorité fictive (1983). Nombreux sont d’ailleurs ceux qui, au Japon comme en occident, ont fortement critiqué la dimension partisane (sinon sectaire) de ces récits. Dans la seconde et troisième parties de notre travail, consacrées respectivement à Yūkoku et à Honba, nous avons montré que ces deux textes sont plus complexes qu’une lecture cursive le laisse penser et qu’ils offrent des réponses originales au défi propre au récit à thèse (ou récit autoritaire) qui consiste à concilier l’idéologie (qui implique la monosémie, le manichéisme, la redondance) avec la littérature (qui implique la polysémie et l’ambiguïté). Le recours singulier et retors aux stéréotypes, les thèmes du nihilisme et du simulacre ou encore la complexité des procédés rhétoriques et manipulatoires présents dans ces textes offrent de nouveaux éclairages et champs de réflexion aussi bien dans le domaine de la théorie littéraire que dans celui des études sur Mishima. / My thesis, entitled “Authoritarian Fiction, the Theme of Purity and the Place of the Reader in Yūkoku (Patriotism) and Honba (Runaway Horses) by Mishima Yukio”, questions the relation between ideology and literature in two of Mishima’s most controversial works: the short story Yūkoku, first published in January 1961, and the novel Honba, the second volume of Hōjō no umi (The Sea of Fertility, 1965-1970), serialized between February 1967 and August 1968, and published in one volume in February 1969. In the first part of my dissertation, I show that Yūkoku and Honba —by staging mythical heroes devoted to the Emperor, opposing pure and young characters to corrupted ones— schematically correspond to the genre of ideological novel as depicted in the seminal work of Susan Rubin Suleiman on French “roman à thèse” (Authoritarian Fictions, the Ideological Novel as a Literary Genre, 1983). In Japan as in the Western world, many critics have reacted adversely to the biased (if not sectarian) content of these texts. In the second and third parts of my thesis — the former devoted to Yūkoku and the latter to Honba — I unveil the complexity of these texts and show how they also provide original answers to authoritarian fiction’s specific challenge of reconciling ideology (which implies monosemy, manicheism and redundancies) with literature (which implies polysemy and ambiguity). The specific and twisted use of stereotypes, the themes of nihilism and simulacrum, or the complex rhetorical devices present in these texts offer new insights in both the fields of literary theory and Mishima studies.
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Le cas de la République du Congo : un exemple de régime constitutionnel autoritaire / The case of the Republic of the Congo : an example of an authoritarian constitution

Manangou, Vivien 21 January 2014 (has links)
Depuis le 20 janvier 2002, la République du Congo s'est dotée d'une nouvelle Constitution. Ce quatrième texte fondamental depuis l'avènement de la démocratie en 1990 avait un double objectif : rompre avec le modèle constitutionnel français consacré par la Constitution de mars 1992 qui instaurait un régime semi-présidentiel et restaurer l'autorité de l'Etat affaiblie par les années de guerre civile. C’est donc finalement un régime de type présidentiel qui est mis en place. À cet égard, l'article 114 de la Constitution de 2002 déclare : « le Président de la République ne peut dissoudre l'Assemblée nationale. L’Assemblée nationale ne peut démettre le Président de la République ». Mais la comparaison avec le régime américain s'arrête là. Car le Président, au Congo, dispose d'une suprématie non conforme au principe d'équilibre des pouvoirs connu aux Etats-Unis et, surtout, n'encourt aucun risque de destitution. En définitive, le dispositif mis en place est plus proche d'une architecture des pouvoirs issue de la Constitution russe de 1993 et au présidentialisme latino-américain. Trois facteurs expliquent cette convergence : d'abord, l’objectif du texte fondamental adopté en 2002 était bien la consécration constitutionnelle de la victoire militaire de 1997. Cette réalité rapproche la Constitution congolaise de la Constitution russe adoptée à la suite de la « décommunisation » lors de la chute du Mur de Berlin. Ensuite, les constituants entendaient reproduire la culture bantoue dans le marbre juridique, en consacrant la suprématie du chef. Une telle approche est similaire à l’influence culturelle bolivar dans le présidentialisme latino-américain. Enfin, la nécessité de contenter la communauté internationale a conduit à l’adoption d’un texte fondamentalement libéral avec une pratique foncièrement autoritaire. Finalement, seule une instrumentalisation de la Communauté internationale peut expliquer le paradoxe du régime constitutionnel congolais. / Since the 20th of January 2002, the Republic of Congo has adopted a new constitution. This fourth fundamental text since the advent of democracy in 1990 has two objectives : to depart from the French constitutional model enshrined in the constitution of March 1992 which established a semi- presidential system and to restore the authority of the state that had be shaken and weakened by years of civil war. The new constitution opted for a presidential system. In this regard , Article 114 of the 2002 constitution states that " the President of the Republic may dissolve the National Assembly. The National Assembly cannot impeach the President of the Republic. " This is the only commun feature the system has with that of the United States. In the Republic of Congo, the President is not subject to the principle of checks and balances as in the case of United States and, especially, runs no risk of impeachment. In the end, the system in place is closer to the Russian architecture of powers and the Latin American presidentialism. Three factors explain this convergence : firstly, the fundamental objective of the text adopted in 2002 was indeed the constitutional enshrinement of the military victory of 1997. This reality takes the Congolese Constitution a step towards the Russian Constitution adopted after the " decommunisation " following the fall of the Berlin Wall. Then, the constituent Assembly had the intention to reproduce the Bantu culture in the legal marble, establishing the supremacy of the leader. Such an approach is similar to the bolivian cultural influence in the Latin American presidentialism. Secondly, the need to satisfy the international community led to the adoption of a fundamentally liberal text with inherent authoritarian practice. Finally, manipulation by the international community is the only plausible explanation to the paradox of the Congolese constitutional regime.
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Le cinéma chinois dans un régime autoritaire au XXIe siècle : des films sous influences (2001-2014) / Chinese cinema under an authoritarian regime in the 21st century : films under influences. (2001-2014)

Anselme, Isabelle 09 December 2015 (has links)
Dans un film « tout est politique. Toutes les scènes du quotidien cachent en fait des informations politiques. Tous les changements des personnages, dans leur vie quotidienne, révèlent en réalité quelque chose de politique ». Cette observation du réalisateur Jia Zhangke résonne de façon encore plus aigüe quand il s'agit de la République populaire de Chine (RPC).Si l'on a pu assister depuis ces dernières années à une libéralisation économique sans précédent, la RPC, d'un point de vue politique, reste encore au XXIe siècle un régime autoritaire. Domaine sensible en Chine, le cinéma, à la fois art et industrie, fait l'objet de toutes les attentions de la part du pouvoir.Notre étude se propose d'analyser les interactions qui peuvent exister entre cinéma et pouvoir politique. Quatre axes principaux de recherche ont été privilégiés dans ce travail : l'analyse des lois et règlements en droit audiovisuel, l'analyse d'un corpus de deux-cents films, le recueil d'entretiens de plus vingt réalisateurs et gens du cinéma, recueil réalisé en grande majorité en Chine et une enquête sur l'évolution des pratiques dans le domaine du cinéma, que nous avons menée sur cinq ans sur un panel de cent-trente étudiants.On observe ainsi que les films font l'objet d'un encadrement rigoureux par les autorités. Censure, propagande sont au centre de ce système de contrôle. Cependant des tentatives de résistance apparaissent pour déjouer cette censure. La société chinoise en pleine mutation offre aux cinéastes un vaste champ d'investigation. La question reste alors de savoir si le regard que pose la caméra sur cette société propose ou non une réalité déformée. Ce regard pluriel invite le spectateur à considérer la place du cinéma chinois dans le cadre d'une économie socialiste de marché. / In a film “all is politics. Every scene of day to day life in reality hides political information. Every change of character, in their day to day life reveals in fact something political”. This observation by the director Jia Zhangke resonates even more strongly when it relates to the People's Republic of China (PRC).Even if these last years have witnessed a liberalization of its economy without precedent, the PRC, from a political point of view, remains an authoritarian regime in the 21st century. Cinema, a sensitive field in China, which combines both art and industry, is the subject of much attention by the powers that be.Our study proposes an analysis of the interactions which can exist between cinema and the political powers. We have focused on four main directions of research in this work: analysis of the laws and regulations under audiovisual law, analysis of a corpus of two hundred films, a collection of interviews of more than twenty directors and people of the film industry, mainly performed in China, and a survey on the evolution of practices in the film industry that we have performed over five years on a panel of one hundred and thirty students.Hence we observe that films are strictly controlled by the authorities. Censure and propaganda are at the centre of this control system. However, attempts of resistance aiming to foil this censure are being observed. Rapidly evolving Chinese society offers filmmakers a broad scope for investigation. The question that remains is to know whether the perspective that the camera shows on this society presents or not a deformed reality. This plural perspective invites the viewer to consider the place of cinema in the framework of a socialist market economy.
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L'engagement intellectuel sous régime autoritaire : les " think tankers " biélorusses entre expertise et dissidence / Intellectuals in an authoritarian regime : Belarusian 'think tankers' between expertise and dissidence

Bigday, Maria 18 September 2015 (has links)
A travers l’étude de l’émergence et de l’évolution de l’espace de la recherche non étatique en sciences sociales en Biélorussie la thèse revisite la frontière entre la science et la politique et aborde la question de l’engagement intellectuel dans le contexte des transformations postsoviétiques. En 1992, en s’inspirant du modèle des think tanks, des entrepreneurs intellectuels biélorusses ont fondé les premières organisations privées de recherche. Le nouveau mode professionnalisé de production intellectuelle est alors conçu comme un instrument de la « désoviétisation » de la science et de la « démocratisation » de la politique. Les transformations autoritaires de 1995-1996 ont marginalisé cet espace au sein du champ du pouvoir et ont provoqué sa politisation contestataire. Vers 2006 la quasi-totalité des centres fonctionnaient en dehors des cadres légaux. La nouvelle génération de chercheurs qui arrive dans les années 2000 contribue à la reproduction de son caractère à la fois engagé et professionnel. Un nouveau système de relations entre les agents du champ politique et les think tankers permet à ces derniers de prétendre aux rôles d’« experts indépendants » et d’« intellectuels engagés ». / Studying the evolution of the space of non-state social science research in Belarus, this thesis re-examines the border between science and politics, and raises the question of political role of intellectuals in post-soviet societies. In 1992, inspired by the think tank model, the Belarusian intellectual entrepreneurs set up the first national private research institutes. The new professional mode of intellectual production was presented as a tool for “de-sovietisation” of science and “democratisation” of politics. The 1995-1996 authoritarian transformation marginalised the non-state research in the field of power. In 2006, most private research institutes lose legal status and operate informally. Nonetheless, the new generation of think tankers reproduce the professional and protest character of the non-state research. In the new relations system that connects them with agents of the political field, the think tankers continue to claim the roles of “independent experts” and “public intellectuals”.
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La contestation médiatisée par le monde de l'Art en contexte autoritaire : l'expérience cinématographique en Syrie au sein de l'Organisme général du cinéma (1964-2010)

Boëx, Cécile 23 May 2011 (has links)
Notre recherche interroge les modalités selon lesquelles une pratique artistique peut constituer un vecteur de contestation en contexte autoritaire. Elle se situe à l’intersection de deux aires de questionnement. D’une part, elle examine les multiples rapports qu’un monde de l’art peut entretenir avec un monde politique, éclairant les enjeux politiques qui traversent un champ cinématographique fortement dépendant de l’État, ainsi que les pratiques contestataires spécifiques qui y ont court. D’autre part, elle explore des formes de contestation qui se déploient à la marge d’un espace politique verrouillé, mettant au jour certains mécanismes de l’autoritarisme observés dans les négociations, arrangements et conflits entre acteurs du monde cinématographique et acteurs de l’appareil bureaucratique et étatique. Dans un premier temps, nous montrons comment les relations sociales qui se tissent autour de l’organisation et du fonctionnement de la production cinématographique polarisent et réfractent certaines pratiques et enjeux spécifiques au champ politique tout en les reformulant. Nous plaçons ensuite l’analyse au cœur des films afin de repérer et de décrire, à partir des différents procédés propres au langage cinématographique, des thématiques, des catégories et des objets qui relèvent du politique, sur lesquels les cinéastes posent un regard critique, alors même que l’expression d’une opinion contestataire dans l’espace public s’avère problématique / Our research investigates how an artistic activity can also be a vehicle for contention within an authoritarian context. It relies at the crossroad of two areas of questioning. On the one hand, we explore the various interactions between an art world and a political world, shedding light on the political logics at stake in a cinematographic field greatly dependent upon the state, as well as on the contentious practices emerging from this particular configuration. On the other hand, we scrutinize contention expressed at the margin of a locked political space, unveiling some mechanisms of authoritarianism produced by negotiations, arrangements and conflicts between actors belonging to the cinematographic world and actors of the bureaucratic apparatus. At first, we examine how the social relationships woven around the organization and the functioning of film production polarize and refract practices and issues proper to the political field while reformulating them. Then we shift the focus of our analysis on the very heart of the films to locate and describe, from the specific tools of the film language, subjects, categorizations and objects dealing with politics, upon which filmmakers cast a critical eye, whereas contentious expression in the public sphere proves to be problematic

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