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L'influence des médiations discursives et visuelles du bioart sur la constitution, le fonctionnement et la réception des œuvres

Bugnicourt, Flore 04 1900 (has links) (PDF)
Comment expliquer la présence invasive des documents encadrant la circulation du bioart et leur influence sur la constitution, le fonctionnement et la réception des œuvres, alors que ce courant partage avec les arts vivants ou le body art une dimension live, incarnée et performative qui impliquerait une réception directe et non médiate de la part de l'audience? Car si la documentation semble servir à compenser la rareté des expositions de bioart en assurant aux œuvres une visibilité médiatique, elle paraît aussi nécessaire sur leurs lieux d'accrochage pour garantir l'efficacité de leur réception directe, en paramétrant l'expérience sensible éprouvée par l'audience. En effet, d'abord produite par les artistes puis reprise par divers commentateurs, la documentation discursive et visuelle du bioart se compose d'une variété de déclarations, d'entrevues, de commentaires et de discours théoriques accompagnés d'illustrations des œuvres qui sont publiées dans les catalogues d'expositions, les revues spécialisées, la presse ou bien encore sur les sites Internet des artistes. Ainsi, si, à travers leurs récits, les artistes trouvent l'occasion d'en dire plus sur leurs créations, en dévoilant leurs recettes de fabrication et leurs démarches, les intentions qui les poussent à s'approprier les biotechnologies constituent l'argument principal prélevé par les discours d'experts qui visent à interpréter leurs sens au-delà de leurs qualités formelles, en valorisant leurs significations symboliques. Les images produites par les artistes sur leur travail illustrent aussi cette volonté de rattacher l'œuvre bioartistique à un sens caché. Pourtant, malgré la présence manifeste de ce réseau de significations véhiculé par la documentation autour des œuvres, c'est en fonction de leurs propriétés formelles intrinsèques que certains experts défendent l'intérêt d'en faire la perception sensible. En l'occurrence, selon le commissaire Jens Hauser (2008), le bioart devrait être expérimenté sur un mode phénoménologique de « co-corporéité » parce qu'il va « au-delà de la représentation » pour produire des « effets de présence » à travers la mise en scène performative de « bioartefacts » (Andrieu, 2008). Mais l'auteur ajoute que l'efficacité de cette expérience « co-corporelle » repose néanmoins sur une médiation verbale « liminale » placée entre le bioartefact et le spectateur pour l'informer des processus sous-jacents et imperceptibles que met en œuvre l'artiste. Du coup, bien que le bioart soit valorisé pour l'expérience esthétique inédite procurée par sa dimension biofactice, il paraîtrait que sans l'aide des documents, ses prestations resteraient sans effet sur l'audience... En partant de l'hypothèse qu'il existe un lien de dépendance entre les prestations bioartistiques et leur documentation pour structurer et garantir ainsi l'efficacité de leur réception comme œuvres d'art, cette thèse explore la dynamique qui s'instaure entre les médiations langagières et visuelles du bioart et les œuvres auxquelles elles réfèrent à travers des approches médiatiques et empiriques. Les résultats montreront que malgré sa sortie du paradigme mimétique et le processus de « rematérialisation » qu'il engage dans l'histoire de l'art (Hauser, 2008), le bioart détient un fonctionnement esthétique proche de celui de l'art dématérialisé parce que l'expérience qu'il génère ne dépend pas directement des propriétés esthétiques intrinsèques des prestations mais du réseau extrinsèque de significations qui leurs sont attribuées et par l'intermédiaire desquelles leurs compositions tangibles et symboliques en tant qu'œuvres d'art sont dévoilées au spectateur. Le fait que les prestations bioartistiques aient besoin du document pour véhiculer leur principe d'intelligibilité à l'audience remet donc en cause leur autonomie en tant qu'œuvres dotées de propriétés esthétiques intrinsèques et matérielles, et ébranle la croyance qui privilégie l'expérience phénoménologique de cette forme d'art. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : bioart, art, biotechnologie, vie, vivant, documentation.
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L'influence des médiations discursives et visuelles du bioart sur la constitution, le fonctionnement et la réception des oeuvres / The influence of the discursive and visual mediations of the bioart on the constitution, the functioning and the reception of the works

Bugnicourt, Flore 14 January 2013 (has links)
Comment expliquer la présence invasive des documents encadrant la circulation du bioart et leur influence sur la constitution, le fonctionnement et la réception des œuvres, alors que ce courant partage avec les arts vivants ou le body art une dimension live, incarnée et performative qui impliquerait une réception directe et non médiate de la part de l’audience ? Car si la documentation semble servir à compenser la rareté des expositions de bioart en assurant aux œuvres une visibilité médiatique, elle paraît aussi nécessaire sur leurs lieux d’accrochage pour garantir l’efficacité de leur réception directe, en paramétrant l’expérience sensible éprouvée par l’audience. En effet, d’abord produite par les artistes puis reprise par divers commentateurs, la documentation discursive et visuelle du bioart se compose d’une variété de déclarations, d’entrevues, de commentaires et de discours théoriques accompagnés d’illustrations des œuvres qui sont publiées dans les catalogues d’expositions, les revues spécialisées, la presse ou bien encore sur les sites Internet des artistes. Ainsi, si, à travers leurs récits, les artistes trouvent l’occasion d’en dire plus sur leurs créations, en dévoilant leurs recettes de fabrication et leurs démarches, les intentions qui les poussent à s’approprier les biotechnologies constituent l’argument principal prélevé par les discours d’experts qui visent à interpréter leurs sens au-delà de leurs qualités formelles, en valorisant leurs significations symboliques. Les images produites par les artistes sur leur travail illustrent aussi cette volonté de rattacher l’œuvre bioartistique à un sens caché. Pourtant, malgré la présence manifeste de ce réseau de significations véhiculé par la documentation autour des œuvres, c’est en fonction de leurs propriétés formelles intrinsèques que certains experts défendent l’intérêt d’en faire la perception sensible. En l’occurrence, selon le commissaire Jens Hauser (2008), le bioart devrait être expérimenté sur un mode phénoménologique de « co-corporéité » parce qu’il va « au-delà de la représentation » pour produire des « effets de présence » à travers la mise en scène performative de « bioartefacts » (Andrieu, 2008). Mais l’auteur ajoute que l’efficacité de cette expérience «co-corporelle» repose néanmoins sur une médiation verbale «liminale» placée entre le bioartefact et le spectateur pour l’informer des processus sous-jacents et imperceptibles que met en œuvre l’artiste. Du coup, bien que le bioart soit valorisé pour l’expérience esthétique inédite procurée par sa dimension biofactice, il paraîtrait que sans l’aide des documents, ses prestations resteraient sans effet sur l’audience. En partant de l’hypothèse qu’il existe un lien de dépendance entre les prestations bioartistiques et leur documentation pour structurer et garantir ainsi l’efficacité de leur réception comme œuvres d’art, cette thèse explore la dynamique qui s’instaure entre les médiations langagières et visuelles du bioart et les œuvres auxquelles elles réfèrent à travers des approches médiatiques et empiriques. Les résultats montreront que malgré sa sortie du paradigme mimétique et le processus de « rematérialisation » qu’il engage dans l’histoire de l’art (Hauser, 2008), le bioart détient un fonctionnement esthétique proche de celui de l’art dématérialisé parce que l’expérience qu’il génère ne dépend pas directement des propriétés esthétiques intrinsèques des prestations mais du réseau extrinsèque de significations qui leurs sont attribuées et par l’intermédiaire desquelles leurs compositions tangibles et symboliques en tant qu’œuvres d’art sont dévoilées au spectateur. Le fait que les prestations bioartistiques aient besoin du document pour véhiculer leur principe d’intelligibilité à l’audience remet donc en cause leur autonomie en tant qu’œuvres dotées de propriétés esthétiques intrinsèques et matérielles, et ébranle la croyance qui privilégie l’expérience phénoménologique de cette forme d’art. / How can we explain the presence of documentation surrounding the circulation of bioart and its influence on the constitution, functioning and reception of the works, whereas this artistic movement shares with living and body art a live, embodied and performative dimension implying a direct and unmediated reception from the audience ? Because if documentation seems to be used to offset the scarcity of bioart exhibitions by ensuring media visibility, it also seems necessary to guarantee the effectiveness of its direct reception by configuring the experience felt by the audience.In fact, first produced by the artists and then taken up by various commentators, discursive and visual documentation of bioart comprises a variety of statements, interviews, commentaries and theoretical discourse with illustrations of works, published in exhibition catalogs, magazines, press reviews or even on the websites of the artists. Thus, if, through their narratives, artists find an opportunity to say more about their creations, revealing their recipes and artistic approaches, the intentions which impel them to appropriate biotechnology is the main argument taken by the experts in their discourses which aim to interpret the meaning of their works beyond their material qualities, by increasing their symbolics meanings. Pictures of works produced by artists also illustrate this wish to link them to a hidden meaning. But, despite the obvious presence of this network of meanings carried by the documentation about the works, some experts believe that bioart’s interest is based on its intrinsic and formal properties. For instance, according to the curator Jens Hauser (2008), bioart should be experienced in a phenomenological way of «co- corporeality» because it goes «beyond representation» to produce «effects of presence » through the performative staging of « bioartefacts » (Andrieu, 2008). But the author adds that the effectiveness of this « co-corporeal » experience is based on a « liminal » verbal mediation between the viewers and the bioartefact, to inform them about the underlying and imperceptible processes implemented by the artist. So, although bioart is valued for the unusual aesthetic experience provided by its bioartificial dimension, it seems that it would have no effect on the audience without the documents.On the assumption that there is interdependence between bioartistical works and their documentation to structure and ensure the effectiveness of their reception as works of art, this thesis will explore through media and empirical approaches, the dynamics that take place between the mediation of bioart and the works to which they refer. The results will show that, despite its exit from the mimetic paradigm and the process of "re-materialization" it engages in art history (Hauser, 2008), bioart works similarly to dematerialized art, because the experience it generates does not rely on the intrinsic aesthetic properties of its productions, but on the extrinsic network of meanings assigned to them and through which their tangible and symbolic compositions as works of art are unveiled to the viewer. The fact that bioartistical works need documents to convey their principles of intelligibility to the audience and to become works of art calls into question their autonomy as artworks with intrinsic aesthetic and material properties, and it unsettles the belief which overvalues a phenomenological approach to this art form.
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L'oeuvre d'art à l'époque des biotechnologies : enjeux esthétiques / The work of art in the age of biotechnologies : aesthetical issues

Flaman, Teva 16 April 2015 (has links)
L’appropriation des biotechnologies par les artistes en vue de créer des œuvres de « bioart » a souvent été considérée comme une démarche transgressive par rapport à la frontière qui délimite l’art et la science. Ma recherche vise à analyser un corpus de productions bioartistiques (Que le cheval vive en moi du duo Art orienté objet, Natural History of the Enigma, d’E. Kac et Ear on Arm de Stelarc) afin de mettre en perspective les « paramètres » par lesquels ont juge qu’il y a, notamment, appropriation et transgression, c’est-à-dire qu’il y a « art ». À partir de l’idée que les œuvres de bioart sont celles qui mettent à contribution les biotechnologies pour leur spécificité, c’est-à-dire la capacité à transformer le vivant, une analyse sémiologique met en évidence l’« incarnation » comme principale stratégie plastique du faire art dans les œuvres du corpus. En expérimentant les œuvres, le spectateur expérimente leurs conditions biologiques d’existence, qui sont similaires aux siennes. Il prend alors acte de cette incarnation, ce qu’une analyse phénoménologique met à jour. En comparant les modes de médiation des œuvres du corpus à ceux des icônes byzantines, une analyse médiologique révèle enfin l’équivalence entre incarnation et médiation et la transparence des œuvres de bioart à la technique dont la cybernétique est facteur de totalisation. Il semble qu’en créant des sujets vivants technicisés, les œuvres de bioart posent un jalon à l’évolution des objets techniques, telle qu’elle a été conceptualisée par Simondon : c’est l’intuition sur laquelle se referme cette thèse. / The purpose of my research is to define the aesthetic aims of works of bioart. Its starting point is the need to make an aesthetic analysis of some productions of this movement in order to understand its strategies, for these are wrongly considered as coming from Duchamp’s readymade, since bioartists tend to use biotechnologies to create works of art. This research suggests “bioart” gathers various works which involve biotechnologies inasmuch as they manage to transform the living. In this thesis, three bioartworks are studied: Que le cheval vive en moi, by French artists Art Objet orienté, Natural History of the Enigma, by American artist E. Kac and Ear on Arm by the Australian Stelarc. In order to define the aesthetic aims of these three works of art, an analysis grid inspired by semiology highlights aesthetical mechanisms. This analysis shows that “embodiment” is the main plastic way to art. This embodiment provokes a “sense of presence” in the works of the corpus, which can be identified as their “aura”. The aura allows the viewer to become aware of the biological realm of existence he shares with the artworks themselves. Therefore the aura is the manifestation of the contact between the viewer and the biotechnological meaning of the work. This implies that the works of the corpus embody their messages. The corpus has been compared to the Byzantine icons, which also “embody” their messages, in order to understand to what extent the biotechnological production of the living in art represents such a shift in art theory. By using biotechnologies, the works of the corpus testify about cybernetics, which is one of the main organizing principles of globalization and of the increasing presence of technology in human ways of life. It even appears that with the creation of technical living subjects, they pave the way for the evolution of technical objects, as it was conceptualized by Simondon – this is how the thesis comes to its conclusion.
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Adenine Uracil Guanine: An Exploration of Certainty in Science

Hendrix, Alicia M 01 January 2012 (has links)
Collaboration and communication between conventionally diverse fields can allow for deeper understanding and clearer analysis of the concepts within each. Two fields traditionally seen as dichotomous are those of art and science. Historically they approach problems in opposite ways. However, I would argue that they in fact investigate very similar questions, hoping to discover the ways that the world works. It makes sense, then, that historically these fields have sometimes been able to interact. Artists have engaged with science by creating work through scientific processes including crossbreeding flowers, genetically modifying organisms, and sequencing nucleotides. Others have referenced scientific ideas, like those of order or sustainability, through more traditional methods. My thesis project, Adenine Uracil Guanine, is a sculptural installation portraying the phylogenetic tree of all life in a three-dimensional form. Borrowing from the aesthetic of mobiles, the sculpture takes a recognizably itinerant form, referencing the fluidity and malleability of evolution. The structure’s white base, alluding to the sterility and cleanliness of a phylogenetic tree’s aim to diagrammatize change, is overlayed by a system of colored bands. These bands reference the nucleotide sequences upon which phylogenetic trees are based. By using an artistic lens to view the scientific process of evolution and its elucidation and representation, I hope to continue to encourage a dialogue between the two fields.
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Art et science : nouveau langage dans l'exploration du monde / Art & Science : a new language in the exploration of the world

Chernetska, Alla 22 April 2017 (has links)
L’art et la science sont des voies parallèles de connaissance du monde, même si chacun utilise ses propres moyens. Ayant des approches différentes, les deux sont en quête de l’invisible, de ce qui se trouve au-delà de la première perception de la réalité, pour aboutir à la découverte de nouveaux phénomènes dans le réel. Les collaborations actuelles entre les artistes et les scientifiques m’ont conduite à la recherche de nouvelles approches de la réalité que ces projets communs puissent apporter à l’Humanité. En découvrant le domaine Art & Science, je me suis interrogée sur des démarches et des méthodes considérées depuis longtemps comme incompatibles, qui sont en train de converger en un langage commun se créant à la frontière de l’art et la science. Notre recherche se fonde sur plusieurs témoignages, comme des artistes, ainsi des scientifiques qui ont participé à des projets communs. A travers les différentes collaborations nous avons analysées, d’une part, les points de vue communs des artistes et des scientifiques, et d’autre part, les difficultés qu’ils ont dû surmonter pour aboutir au résultat voulu. Étant un domaine assez récent, Art & Science suscite beaucoup d’interrogations. Cette thèse se focalise sur l’essence et les buts des collaborations entre les artistes et les scientifiques afin de comprendre la spécificité des projets Art & Science et voir quel impact ces projets peuvent avoir sur la société. / Art and science are parallel ways to know the world, even if each one uses its own means. Having different approaches, these two ways are in search of the invisible, of what is beyond the first perception of reality, in order to discover new real phenomena. The current collaborations between artists and scientists have led me to investigate new approaches to reality, which these collaborative projects can bring to Humanity. Discovering the Art & Science field, I asked myself if the approaches and the methods that have been considered as incompatible for a long time are now converging into a common language being created at the frontier of art and science. Our research is based on several testimonials from artists and from scientists who participated in collaborative projects. Through the various collaborations, we analysed, on one hand, the shared viewpoints of artists and scientists, and, on the other hand, the difficulties they had to overcome to achieve the desired result. Art & Science being a recent field, many questions are raised. This thesis focuses on the essence and the aims of collaborations between artists and scientists in order to understand the specificity of Art & Science projects and to see how these projects may impact society.
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Aproximações entre biologia, biopolítica e bioarte: um ensaio sobre a biocontemporaneidade / Approximations among biology, biopolitics and bioart: an essay on biocontemporaneity.

Nogueira, Luciana Valeria 04 September 2009 (has links)
Este trabalho, de caráter ensaístico, pretende configurar algumas implicações do discurso biológico na contemporaneidade por meio da análise de como certos conceitos oriundos do campo das ciências biológicas espécie e gene, particularmente espraiam-se pelo corpo social, associando-se a determinados modos de subjetivação. A hipótese norteadora do estudo é a de que a não explicitação da fragilidade de ambos os conceitos obedece a demandas de controle e de assujeitamento, sobretudo no que se refere ao desenvolvimento e à utilização de biotecnologias. Trata-se da produção de novas formas de vida e, ao mesmo tempo, de processos específicos de subjetivação. Partindo da premissa de que um novo homem está sendo forjado pelas biotecnologias, argumenta-se no sentido de que elas puderam granjear certa legitimidade no imaginário social justamente porque tais conceitos são solidários à conversão da identidade biológica em bioidentidade. De acordo com Foucault, se antes as disciplinas se dirigiam ao homem-corpo, com a biopolítica elas se voltam ao homem-espécie. Os mecanismos regulamentadores da vida passam a fazer parte das relações de poder-saber, com vistas à manipulação dos fenômenos vitais. Assim, parece despontar claramente uma conexão direta entre o espectro biopolítico e os conceitos de espécie e de gene. Entende-se, pois, que os desdobramentos dessa conexão desembocarão no âmbito da biossociabilidade e da bioidentidade. Tomando como material empírico algumas obras do cinema e das artes plásticas, propõe-se uma visada analítica singular sobre as relações entre biologia, biopolítica e bioarte, tendo como perspectiva uma estética da existência baseada na ética da amizade. Na construção dessa visada, foi fundamental a filosofia produzida por Michel Foucault, bem como a de Gilles Deleuze e Félix Guattari. / This paper aims at reflecting on some implications around the contemporary biological discourse through the analysis of how some concepts in the field of biological sciences particularly species and genes spread through the social body, associating with certain modes of subjectivation. The guiding hypothesis of the present study is that the non-explicitation of the fragility of both concepts follows the demand for control and submission, especially as far as the development and usage of biotechnologies are concerned. Thus, there is at the same time production of new forms of life and production of specific processes of subjectivation. Considering the premise that a new man is being forged by the biotechnologies, it is argued that the latter have succeeded in gaining some legitimacy in the collective imaginary, especially because such concepts are solidary with the conversion of biological identity into bioidentity. According to Foucault, if the disciplines used to point toward the human-body, nowadays, under biopolitics they have moved into focusing on the human-species. The life-regulating mechanisms have become part of the power-knowledge relations focusing on the manipulation of vital phenomena. Thus, there seems to be a direct connection between the biopolitical spectrum and the concepts of species and genes. One can conclude, therefore, that the unfolding of this connection will lead into the scope of biosociablity and bioidentity. By taking some empirical work from the cinema and the plastic arts, this research proposes a singular analytical approach to the relations among biology, biopolitics and bioart, under a perspective which contemplates an esthetics of the existence based on the ethics of friendship. In the building of this approach, Michel Foucault\"s thought played a fundamental role, followed by Gilles Deleuze\'s and Félix Guattari\'s philosophies.
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Aproximações entre biologia, biopolítica e bioarte: um ensaio sobre a biocontemporaneidade / Approximations among biology, biopolitics and bioart: an essay on biocontemporaneity.

Luciana Valeria Nogueira 04 September 2009 (has links)
Este trabalho, de caráter ensaístico, pretende configurar algumas implicações do discurso biológico na contemporaneidade por meio da análise de como certos conceitos oriundos do campo das ciências biológicas espécie e gene, particularmente espraiam-se pelo corpo social, associando-se a determinados modos de subjetivação. A hipótese norteadora do estudo é a de que a não explicitação da fragilidade de ambos os conceitos obedece a demandas de controle e de assujeitamento, sobretudo no que se refere ao desenvolvimento e à utilização de biotecnologias. Trata-se da produção de novas formas de vida e, ao mesmo tempo, de processos específicos de subjetivação. Partindo da premissa de que um novo homem está sendo forjado pelas biotecnologias, argumenta-se no sentido de que elas puderam granjear certa legitimidade no imaginário social justamente porque tais conceitos são solidários à conversão da identidade biológica em bioidentidade. De acordo com Foucault, se antes as disciplinas se dirigiam ao homem-corpo, com a biopolítica elas se voltam ao homem-espécie. Os mecanismos regulamentadores da vida passam a fazer parte das relações de poder-saber, com vistas à manipulação dos fenômenos vitais. Assim, parece despontar claramente uma conexão direta entre o espectro biopolítico e os conceitos de espécie e de gene. Entende-se, pois, que os desdobramentos dessa conexão desembocarão no âmbito da biossociabilidade e da bioidentidade. Tomando como material empírico algumas obras do cinema e das artes plásticas, propõe-se uma visada analítica singular sobre as relações entre biologia, biopolítica e bioarte, tendo como perspectiva uma estética da existência baseada na ética da amizade. Na construção dessa visada, foi fundamental a filosofia produzida por Michel Foucault, bem como a de Gilles Deleuze e Félix Guattari. / This paper aims at reflecting on some implications around the contemporary biological discourse through the analysis of how some concepts in the field of biological sciences particularly species and genes spread through the social body, associating with certain modes of subjectivation. The guiding hypothesis of the present study is that the non-explicitation of the fragility of both concepts follows the demand for control and submission, especially as far as the development and usage of biotechnologies are concerned. Thus, there is at the same time production of new forms of life and production of specific processes of subjectivation. Considering the premise that a new man is being forged by the biotechnologies, it is argued that the latter have succeeded in gaining some legitimacy in the collective imaginary, especially because such concepts are solidary with the conversion of biological identity into bioidentity. According to Foucault, if the disciplines used to point toward the human-body, nowadays, under biopolitics they have moved into focusing on the human-species. The life-regulating mechanisms have become part of the power-knowledge relations focusing on the manipulation of vital phenomena. Thus, there seems to be a direct connection between the biopolitical spectrum and the concepts of species and genes. One can conclude, therefore, that the unfolding of this connection will lead into the scope of biosociablity and bioidentity. By taking some empirical work from the cinema and the plastic arts, this research proposes a singular analytical approach to the relations among biology, biopolitics and bioart, under a perspective which contemplates an esthetics of the existence based on the ethics of friendship. In the building of this approach, Michel Foucault\"s thought played a fundamental role, followed by Gilles Deleuze\'s and Félix Guattari\'s philosophies.
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La Chambre des cultures, déviance et survivance

Annie, Thibault January 2016 (has links)
Connue pour son travail avec les cultures fongiques, le plancton et les bactéries comme matériaux artistiques, Annie Thibault se penche au cours de sa maîtrise sur les méthodes de cultures de champignons domestiques importées d’Asie. Son projet de thèse et d’exposition La Chambre des cultures, déviance et survivance propose deux installations sculpturales et une projection vidéo image par image découlant de ses expérimentations amorcées à l’hiver 2015 dans une serre de culture de pleurotes aménagée dans un local désaffecté des sous-sols de l’Université d’Ottawa. L’exposition est présentée in situ à la galerie BLINK, dans la maison patrimoniale Header, qui pour l’occasion, reprend son ancienne vocation de Maison des serres autrefois liée au complexe serricole du parc Major’s Hill, démantelé en 1938.
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Comunicação, Bioarte e Bioidentidades: discursos estéticos sobre as corporeidades contemporâneas

Ferreira, Hamilton de Paulo 25 March 2015 (has links)
Submitted by Renata Lopes (renatasil82@gmail.com) on 2015-12-16T10:25:54Z No. of bitstreams: 1 hamiltondepauloferreira.pdf: 1124273 bytes, checksum: 5f98e1a7126a46d51020f211591e1b55 (MD5) / Approved for entry into archive by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br) on 2015-12-16T11:20:18Z (GMT) No. of bitstreams: 1 hamiltondepauloferreira.pdf: 1124273 bytes, checksum: 5f98e1a7126a46d51020f211591e1b55 (MD5) / Made available in DSpace on 2015-12-16T11:20:18Z (GMT). No. of bitstreams: 1 hamiltondepauloferreira.pdf: 1124273 bytes, checksum: 5f98e1a7126a46d51020f211591e1b55 (MD5) Previous issue date: 2015-03-25 / O crescente desenvolvimento no campo científico e tecnológico impulsiona a sociedade a viver de outra forma, trazendo para nossas vidas a assimilação tecnológica, em um momento que pode ser chamado de biocontemporaneidade, marcado pelas construções identitárias fortalecidas pela imagem do corpo, a bioidentidade. A presente pesquisa visa ressaltar os discursos biológicos da contemporaneidade presentes no movimento da Bioarte e sua relação de proximidade com as biotecnologias. Destas se utilizam métodos e técnicas a fim de construir propostas estéticas artísticas ligadas ao corpo e às suas fragmentações, que se espalham pelo contexto social criando novas possibilidades de subjetivação. A tríade arte, ciência e tecnologia alimenta os questionamentos sobre o cenário que ocupa o corpo frente às possibilidades por ele instaurados. A hipótese norteadora é a de que a fragilidade que apresenta o corpo nesse contexto, como matéria passiva, o coloca em evidência e crise simultaneamente, em um questionamento emergente sobre o assujeitamento na aderência às biotecnologias. Partindo da contextualização do corpo no século XX, aliada aos conceitos de Biopoder descritos por Michael Foucault, bem como à descrição de movimentos artísticos – como as performances e a Body Art – e aos novos meios – como o cinema e a fotografia – inaugurados nesse período, e à contextualização de artistas e obras inseridos no discurso bioartístico, constitui-se um panorama em que o corpo encontra-se sob uma nova ótica social e estética. / The increasing development in science and technology pushes society to live in another manner, bringing technological assimilation to our lives at a time that can be referred to as biocontemporaneity, marked by identity constructions strengthened by the image of the body, that is, bioidentity. This research aims to highlight the biological discourses of contemporaneity, which can be found in the Bioart movement and its close relationship with biotechnology. These methods and techniques are applied in order to build artistic aesthetic applications, linked to the body and its fragmentation, spreading through the social context and creating new possibilities of subjectivity. The triad - arts, science and technology - feeds the questions about the scenario that occupies the body in face of the possibilities opened by it. The hypothesis which guides us, is that the weakness, which shows the body, in this context, as passive matter, simultaneously places it in highlight and crisis, through an emerging questioning on the acquiesce hence the adherence of biotechnologies. Opening in the contextualization of the concept of body in the twentieth century, beside the concept of Biopower, described by Michael Foucault, as well as the description of artistic movements - such as performances and Body Art - and the new media - such as film and photography initiated in this period - and the contextualization of artists and works inserted in a bio-artistic speech, constitutes a panorama in which the body is under a new social and aesthetical perspective.
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Seeds of Consciousness: Bioethical Activism in Critical Art Ensemble’s "Molecular Invasion"

Freay, Emily M. January 2016 (has links)
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