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L'encadrement juridique de la libre disposition de soi / The legal framework of free self-determination

Gouguet, Maia 17 June 2019 (has links)
La libre disposition de soi doit-elle accueillir des limites imposées par le Droit ? Une première approche, instinctive,est de répondre par la négative car le Droit n’aurait pas vocation à s’ingérer dans les rapports intimes que l’on entretient avec soi et qui ne concernent en conséquence pas la société. Il faut pourtant se rendre à l’évidence : le Droit est légitime à intervenir dans la libre disposition de soi car l’intimité est poreuse, et laisse passer entre ses mailles la présence d’autrui, ce qui autorise les pouvoirs publics à intervenir ponctuellement dans ce domaine a priori dédié à la vie privée. C’est à l’aune de l’ordre public que le législateur ou les juges déterminent si la libre disposition de soi peut s’épanouir sans danger pour autrui ou pour l’intérêt général. Cet ordre public, dans ses composantes classiques de direction et de protection, paraît néanmoins actuellement à la peine pour contenir les volontés individuelles qui s’expriment avec force conviction. Tant le juge que le législateur se sont en conséquence tournés vers un autre instrument juridique de nature à encadrer la libre disposition de soi. De facture plus récente, la dignité de la personne humaine vient soit protéger la libre disposition d’individus en situation de faiblesse ; soit au contraire limiter la libre disposition de soi, protégeant la personne contre son gré. La deuxième acception de la dignité est celle qui prédomine entre les mains du législateur et des juges, laissant la libre disposition de soi à la merci d’un instrument peu nuancé.Il faut donc rechercher un instrument juridique qui permette d’assurer la cohésion sociale sans pour autant éteindre les aspirations individuelles. C’est un équilibre particulièrement délicat à trouver en ce que ces deux objectifs sont le plus souvent diamétralement opposés. La recherche doit s’orienter vers l’ordre public car celui-ci est un concept éminemment évolutif. C’est un ordre public qui doit être de direction, eu égard aux faits qu’il accompagne, avec toute la fermeté requise, les individus dans la découverte des options qui leur sont les plus favorables et qu’il n’a pas vocation à protéger à tout prix la libre disposition de soi. Son adaptabilité aux circonstances de l’espèce est rendue possible grâce à l’application du principe de proportionnalité in concreto. Ce nouvel ordre public ne serait enfin qu’une coquille vide, sans l’objectif du Bien commun, qui permet de discriminer entre les usages licites et illicites de la libre disposition de soi. Encadrée par l’ordre public de direction de la personne, cette dernière peut s’exprimer sans verser dans des extrêmes dommageables à l’individu ou à la société. / Must free self-determination accept limits imposed by law? A first approach, instinctive, is to answer in the negative because the Law would not have vocation to interfere in the intimate relations that one maintains with oneself and which consequently does not concern the society. However, we must face the obvious: the law is legitimate to intervene in the free disposition of oneself because the intimacy is porous, and leaves between the meshes the presence of others, which authorizes the public authorities to intervene punctually in this area a priori dedicated to privacy. It is on the basis of public order that the legislator or judges determine whether free self-determination can flourish without danger for others or for the general interest. This public order, in its classical components ofleadership and protection, nevertheless appears to be struggling to contain the individual wishes that express themselves with conviction. Both the judge and the legislator have accordingly turned to another legal instrument ofa nature to regulate the free disposition of oneself. More recent, the dignity of the human person comes to protect thefree disposition of individuals in situation of weakness; or on the contrary, to limit the free disposition of oneself,protecting the person against his will. The second meaning of dignity is the one that predominates in the hands of thelegislator and the judges, leaving the free disposition of oneself at the mercy of a little nuanced instrument. We musttherefore look for a legal instrument that will ensure social cohesion without extinguishing individual aspirations. Itis a particularly delicate balance to find in that these two objectives are most often diametrically opposed. Research must be oriented towards public order because it is an eminently evolving concept. It is a public order that must beof direction, given the facts that it accompanies, with all the firmness required, individuals in the discovery of the options that are most favorable to them and that it is not intended to to protect at all costs the free disposition ofoneself. Its adaptability to the circumstances of the case is made possible by the application of the principle of proportionality in concreto. This new public order would finally be nothing but an empty shell, without the objectiveof the common good, which makes it possible to discriminate between the licit and unlawful uses of free self determination.Framed by the public order of direction of the person, the latter can express himself without endangering the individual or the society.
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Le dispositif posthumain comme vanité contemporaine / The posthuman device as contemporary vanity

Verdier, Antoine 19 November 2014 (has links)
La figure de l’homme a traversé l’histoire de la représentation, mais les valeurs signifiantes du mondecontemporain ne sont plus compatibles avec les conditions d’une histoire de l’idéal humain classique. Eneffet , face à l’évidence des changements induits par les avancées technologiques, nano et biotechnologiques,numériques, cognitives et génétiques, l’apparition d’une humanité augmentée semble irréversible. Entrel’angoisse d’un avenir profondément détérioré par les assauts d’un ultra libéralisme et le messianisme destechnoprohètes , l’expression d’un corps autre, « posthumain », conjugue émancipation narcissique, recherchescientifique, et hybridation corporelle. Le dispositif posthumain, qui émerge comme une des manifestations de«l’esprit du temps » dominant, peut se comprendre comme une « Vanité contemporaine ». Ce dispositif entenddépasser l’humain, construire un nouvel imaginaire, et chemin faisant, inventer une nouvelle représentationfigurative de l’individu.Dans le champ des arts plastiques, « le dispositif posthumain » donne lieu à de multiples expressionsqui en soulignent les incohérences, et surtout dénoncent certains déterminismes scientifiques. Conscient del’importance de ces enjeux scientifiques, culturels et idéologiques et souhaitant demeurer dans la logiqueinterrogative qui définit le champ des arts plastiques, / In front of the changes inferred by technological breakthroughs, nano and biotechnological, digital,cognitive and genetic, the appearance of a « increased » humanity seems inflexible. Between the anxiety of afuture profoundly damaged by the assaults of ultra liberalism, and the messianism of « technoprohets », theexpression of an other body, « posthuman « , conjugates narcissistic emancipation, scientific research, andphysical hybridization. The figure of the man crossed the history of the representation, but the significantvalues of the contemporary world are not compatible any more with the conditions of a history of the idealclassic human being. The « posthuman plan », which emerges as « spirit of the times », can understand as a« contemporary Vanity ». This device intends to overtake the human being, to build a new imagination, andcertainly to invent a new history of the representation of the individual. In the field of the plastic arts, « theposthuman device » give rise to multiple expressions who underlines the incoherence, and especially denouncescertain scientific determinisms. Aware of the importance of these scientific problems, but wishing to remainin this inquiring logic which defines the field of the plastic arts, I wanted to propose a plastic expression inall these questions. Three attitudes were respected to succeed for confining this question of the representationof the posthuman being. These attitudes could correspond in a kind of declension of the time : the end of thehumanism, the birth of a « increased » humanity, and finally, the appearance of a « posthuman being ».
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Discours identitaire arabo-africain : al-Faytūrī entre l'arabité et l'africanité / Arab-african identity speech : al-Faytūrī between arabism and africanism

Savadogo, Sayouba 16 May 2013 (has links)
Cette recherche intitulée DISCOURS IDENTITAIRE ARABO AFRICAIN: AL-FAYTŪRĪ ENTRE L'ARABITÉ ET L'AFRICANITÉ est une étude de cas qui tente de comprendre la diversité culturelle dans le milieu arabe. Les œuvres complètes d'al-Faytūrī illustrent comment l'africanité est aperçue dans cet environnement. Outre ce résumé, l'introduction générale, la méthodologie, la conclusion générale et les annexes, ce travail est composé de deux parties. La première est théorique. Elle est constituée de deux chapitres: chapitre de la bibliographie et celui de la description textuelle des œuvres d'al-Faytūrī. La seconde partie est analytique. Elle est constituée également de deux chapitres: le premier porte sur les théories interculturelles qui ont servi à l'interprétation des œuvres d'al-Faytūrī, le deuxième porte sur la discussion des thèmes constituant le discours identitaire arabo-africain de cet auteur. / This research entitled ARAB-AFRICAN IDENTITY SPEECH: AL-FAYTŪRĪ BETWEEN ARABISM AND AFRICANISM is a case study that seeks to understand the cultural diversity within the Arab environment. The complete works of al-Faytūrī illustrate how Africanness is seen in this environment. In addition to this summary, the general introduction, the methodology, the overall conclusion and appendices, this work is composed of two parts. The first is theoretical. It consists of two chapters: chapter one bibliography and textual description of the works of al-Faytūrī. The second part is analytical. It also consists of two sections: the first focuses on intercultural theories that were used in the interpretation of the works of al-Faytūrī, the second focuses on the discussion of themes constituting the Arab-African identity discourse by this author.
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Le monde de Turing. Une critique de la raison artificielle

Quintilla, Yann 11 October 2021 (has links) (PDF)
Face à la révolution numérique qui parcourt l’aube de ce nouveau siècle, des mutations s’engagent, soulevant de nouvelles questions pour l’humanité. Les postulats humanistes et les propositions des Lumières vont venir éclairer le questionnement autour de l’augmentation de l’Homme porté par le transhumanisme.Nous allons explorer en quoi ces thèses ont enclenché depuis plusieurs siècles une réification de l’Homme et de son monde. La révolution technique entreprise par Turing et celle philosophique, portée par la cybernétique, vont venir proposer une vision algorithmique de l’Homme et de sa réalité. Ce que nous avons appelé le Monde de Turing en est l’aboutissement, faisant de l’homme informationnel, le cybernanthrope, son esclave. Face au totalitarisme libéral de la techné, nous avons identifié un postulat éthique porté par ce que nous avons appelé le delta de Turing. Dès lors, il est possible et nécessaire de faire une critique de la raison artificielle donnant naissance à une éthique pratique de la vertu partagée. Ensuite, nous pourrons analyser comment l’intelligence artificielle peut nous aider à créer une éthique pragmatique des valeurs partagées entre Homme et Machine. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'Utopisme technologique dans la science-fiction hollywoodienne, 1982-2010 : transhumanisme, posthumanité et le rêve de "l'homme-machine" / Technological utopianism in Hollywood science fiction,1982-2010 : transhumanism, posthumanity and the dream of the "machine-man"

Achouche, Mehdi 09 December 2011 (has links)
La technologie et le progrès technologique occupent une place centrale dans l'histoire et dans l'imaginaire américain. En même temps que la Révolution Industrielle apparaissent aux États-Unis les premières réelles expressions d'un utopisme technologique loin de se confiner à la littérature ou à la seule fiction - la nation et le monde pourront bientôt être transformés pour le meilleur par la technologie américaine. La science-fiction s'emparera bientôt de l'idée, traduisant aujourd'hui encore un rêve et des valeurs étroitement associés à l'identité et au projet national et reposant au cœur de l'imaginaire du pays. Le techno-utopisme contemporain, s'il s'appuie sur la « convergence NBIC » (Nano-Bio-Info-Cogno), tend cependant à se focaliser sur les transformations du corps humain lui-même. Le mouvement transhumaniste, qui s'attend à une transformation radicale du monde (la Singularité) grâce notamment aux nanotechnologies et aux intelligences artificielles, met ainsi l'accent sur l'impact que pourraient avoir ces technologies, ainsi que les biotechnologies (ingénierie génétique, cellules souches, clonage), sur un corps et une conscience améliorés ou « augmentés », ainsi que sur l'organisation sociale de demain. Tant est si bien qu'on ne pourrait bientôt plus parler d'humanité mais bien de posthumanité. Le cinéma de science-fiction hollywoodien, en tant que mode d'expression culturel central à la culture américaine moderne, met lui-même en scène et réfléchit ces rêves de sublimation et ces cauchemars de déshumanisation. Les films du corpus (les Tron, RoboCop, Star Trek First Contact et Insurrection, Gattaca, la trilogie Matrix, The 6th Day, The Island, The Surrogates, Terminator IV, les deux Iron Man, Avatar, notamment) proposent leurs propres versions successives des dilemmes liés aux avancées de demain mais aussi à l'interdépendance qui lie déjà les humains à leurs machines. Les acteurs en sont les machines elles-mêmes, ceux qui les contrôlent (le gouvernement fédéral, l'armée, les multinationales), les techno-utopistes et leurs ennemis Luddites, les scientifiques, les ingénieurs et les hackers, mais aussi une humanité fascinée presque malgré elle par la promesse technologique. Si cette dernière est souvent caricaturée, à Hollywood même, en un conflit opposant « technophiles » et « technophobes », les choses sont, même au cinéma, loin d'être aussi simples, en particulier depuis les années 1980. Et si la libération de l'oppression technologique passait par la technologie elle-même ? / L'auteur n'a pas fourni de résumé en anglais.
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La nanosanté : perspective et enjeux sociologiques de l’application des nanotechnologies à la médecine / Nanohealth : a sociological perspective on the application of nanotechnology to medicine

Noury, Mathieu 05 September 2014 (has links)
Considérée comme l’avenir de la pratique médicale, la nanomédecine est l’application des nanotechnologies aux soins de santé. Plus qu’un nouveau domaine d’application technologique, la nanomédecine est porteuse d’un nouveau paradigme biomédical qui promeut une conception technoscientifique de la santé. Ce nouveau paradigme regroupe sous le préfixe nano l’ensemble des grandes tendances actuelles de la recherche en santé : la médecine prédictive, la médecine personnalisée et la médecine régénératrice. Centré sur le développement d’innovations visant au contrôle technique des éléments et des processus biologiques fondamentaux, ce nouveau paradigme se développe largement grâce au soutien des gouvernements et aux promesses économiques qu’il soulève. Il se construit à la croisée du scientifique, du politique et de l’économique. Interroger la nanomédecine revient alors à examiner plus largement la forme et les conditions du sens des innovations biomédicales et à soulever de la sorte les implications de la « technoscientifisation » des soins de santé.L’objectif de cette thèse est ainsi de rendre compte de la spécificité et des enjeux sociaux, culturels et politico-économiques caractéristiques du modèle biomédical technoscientifique porté par la nanomédecine à partir de sa conceptualisation sous la forme d’un idéaltype : la nanosanté. Si la nanomédecine renvoie de manière générale aux applications techniques de la nanotechnologie au domaine biomédical, la nanosanté renvoie aux diverses dimensions sociologiques constitutives de ces technologies et à leurs effets sur la santé et la société. Notre modèle de la nanosanté s’organise autour de trois dimensions : la transversalité, l’amélioration et la globalisation. Compte tenu de sa nature synthétique, ce modèle tridimensionnel permet d’aborder de front plusieurs questionnements cruciaux soulevés par le développement de la nanomédecine. Il permet d’éclairer le rapport contemporain à la santé et ses implications sur l’identité ; de mettre en lumière la centralité des technosciences dans la conception du progrès médical et social ; de mieux saisir les nouvelles formes globales de pouvoir sur la vie et les nouvelles formes d’inégalité et d’exploitation caractéristiques d’une société qui accorde une valeur grandissante à l’adaptabilité technique de l’humain et à l’économisation de la santé et du corps ; mais aussi de mieux comprendre le sens et les répercussions de l’engagement scientifique, politique et économique dans les innovations moléculaires et cellulaires. / Nanomedicine – the application of nanotechnology to medicine – is seen as the medicine of the future. Thus, nanomedicine is not just a new biomedical field. It carries a new biomedical paradigm promoting a technoscientific conception of healthcare. This new paradigm grows from and brings together the three current tendencies of healthcare research: predictive medicine, personalized medicine and regenerative medicine. Its focus is on the technical control of the molecular mechanisms underlying the biological development of the body. The growing of this new biomedical paradigm is largely the result of government supports and economic potentials. It is both a scientific and a politico-economic construction. In that sense, analysing nanomedicine means analysing the form and the conditions of the current biomedical progress. In other words, nanomedicine helps us to grasp and understand the issues and implications of the ‘‘technoscientifization’’ of healthcare. This thesis aims to highlight the socio-cultural nature of the technoscientific model of healthcare promoted by the nanomedicine. To do so, I propose the construction of an ideal-type of this technoscientific model, which I call nanohealth. If nanomedicine refers to the different technological applications of nanotechnology to medicine, nanohealth refers to the different sociological dimensions and impacts of these applications on health and society. The nanohealth ideal-type is constructed around three dimensions: transversality, enhancement and globalization. The synthetic nature of this tridimensional ideal-type helps us to tackle the crucial issues surrounding the development of the nanomedicine. It helps us to understand the meaning and impacts of the scientific, political and economic engagement in nanomedicine; to highlight the centrality of technoscience in the cultural conception of medical and social progress; to grasp the new forms of power upon life and identity, and the new forms of inequality and exploitation, which are characteristics of a society focusing on the technical adaptability of human being and the economization of health and body.
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Edition du génome humain :Une perspective transhumaniste ?Enjeux éthiques et philosophiques de la technologie CRISPR

Ngaketcha Njafang, Armand 21 May 2021 (has links) (PDF)
La technologie d’édition CRISPR peut être définie comme un outil biologique qui par son efficacité, son extrême précision et la facilité de sa modélisation, permet aujourd’hui de modifier le génome des organismes vivants en général et celui de l’homme en particulier. Sa découverte en 2012 par les chercheuses française et américaine, E. Charpentier et J. Doudna, récompensées par le Prix Nobel de chimie 2020, permet des applications thérapeutiques, au niveau germinal, pour des maladies à transmission autosomique dominante. Jusqu’ici, aucune technologie antérieure d’édition génomique, ni aucun diagnostic anténatal (DPI, DPN), n’avait été capable de prévenir ces maladies. En novembre 2018, le chercheur chinois Hé Jiankui annonce avoir utilisé la technologie CRISPR pour éditer des embryons humains viables. Selon Jiankui cette tentative consiste à modifier génétiquement des embryons humains en FIV afin de prévenir « définitivement » l’infection au VIH des futurs bébés. Cette modification génétique est ainsi transmissible à leur descendance. A partir de là, il s’est ouvert un tournant décisif de l’édition du génome humain héritable. Celui-ci s’apparente, dans notre contexte marqué par la convergence des NBIC, à une perspective transhumaniste. Car à la vérité, CRISPR n’aurait pas fait que prévenir l’infection au VIH chez ces bébés, il aurait surtout amélioré un caractère génétique conférant à ces derniers une immunité à vie contre le VIH-SIDA, avec pour principal corollaire, que de telles modifications sont héritables. Cette application non thérapeutique controversée, nous a conduit à nous demander successivement s’il est souhaitable de se servir de la technologie d’édition du génome CRISPR-Cas9, pour corriger au niveau germinal ou embryonnaire, une anomalie génétique afin de préserver le futur enfant de certains handicaps qui pourraient mettre en péril sa santé ou alourdir sa vie ?Jusqu’où de telles modifications pourraient être jugées comme bénéfiques ou à risque pour l’enfant et qui en aurait l’ultime légitimité d’en juger ?Peut-on alors affirmer, qu’en regard de l’extrême étroitesse qui existe entre la finalité thérapeutique d’une modification génomique germinale ou embryonnaire et l’amélioration/l’augmentation génétique, le risque d’altération de la nature humaine et de fait, la sortie hors de l’espèce humaine devient inéluctable ? / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Enjeux éthiques des modifications génétiques humaines à visées mélioratives : critique à partir de Jürgen Habermas et Hans Jonas

Facal, Christophe 05 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’éthique des modifications génétiques à visées mélioratives. Les modifications génétiques à visées mélioratives sont l’une des technologies les plus étudiées dans le mouvement transhumaniste. Nous présenterons la défense transhumaniste de cette technologie à travers l’ouvrage « From Chance to Choice », qui propose une défense de nature politique, faisant remarquer que cette technologie peut venir offrir un outil précieux aux théories de la justice égalitariste. Cette défense est cependant dépourvue d’un volet éthique, puisque les éthiques classiques sont impuissantes à se saisir de ce phénomène nouveau de manière intelligible. Afin de fournir un cadre de régulation éthique de ces modifications génétiques, nous nous tournerons vers l’éthique de la discussion de Jürgen Habermas et l’éthique de la responsabilité de Hans Jonas. Nous montrerons dans un premier temps que l’éthique de la discussion, selon laquelle une norme morale est valide si elle peut espérer recevoir le consentement des sujets moraux impliqués à la suite d’un débat argumenté, permet de légitimer sur un plan éthique les modifications génétiques car il est possible d’espérer le consentement à venir du sujet de la modification génétique. Cependant, ce consentement ne peut être postulé que si la réflexion sur la modification à effectuer est effectuée sous le signe de l’éthique de la responsabilité, présentée par la suite, selon laquelle un tel choix doit être effectué dans un processus nommé « heuristique de la peur », soit avec en ayant en tête les effets lointains de notre action. / This memoir studies the ethical implications of human genetic modification. Human genetic enhancement is one of the most studied technologies by the transhumanist movement. We will present the transhumanist defence of genetic modification in the book “From Chance to Choice”, which defends this technology on political grounds, due to its efficiency in helping carry out egalitarian theories of justice. This defense is deprived of a substantial ethical aspect. More generally, classical ethical theories seem to be inadequate to grasp the issues of human genetic modification. In order to offer an ethical framework of regulation of this technology, we will study Jürgen Habermas’s discussion ethics and Hans Jonas’s responsibility ethics. We will first show that discussions’ ethics, according to which a moral norm is valid if and only if every moral subject affected by it can agree to it through an argumentative debate, ethically legitimates genetical improvements because we can hoe for the future consent of the modified person. This being said, this consent can only be postulated if the ethical reasoning is aided by responsibilities ethics, which is then presented, according to which a choice such as a genetic modification has to be made under the guidance of the heuristic of fear, in other words, while bearing in mind the long-term effects of our actions.
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Réflexions sur l'humanisme, le posthumanisme et les technosciences : le cas de l'intelligence artificielle

Brousseau, Sébastien 09 November 2022 (has links)
Quantité de réflexions et de discussions sont en cours au sujet de ce qu'est au juste l'intelligence artificielle et de ce qu'il adviendra de nous, les humains, dans la foulée de son émergence. Tout comme les nanotechnologies, les biotechnologies, la robotique et les autres technologies émergentes, souvent regroupées sous le néologisme technosciences, l'intelligence artificielle est source de spéculation et d'inquiétude concernant la nature de la technique et son impact sur la nature de l'homme. Certains humanistes romantiques pensent que ce que nous sommes pourrait être diminué ou perdu, que la subjectivité humaine est et continuera d'être érodée par la prolifération de processus artificiels de plus en plus autonomes. Certains transhumanistes, de leur côté, provoquent et invoquent ces transformations, les considérant comme des explorations légitimes et souhaitables de nouvelles possibilités et optimisations. L'exercice que ce mémoire propose est de superposer à une présentation de l'IA contemporaine une exploration théorique plus large des notions de technosciences, d'humanisme et de posthumanisme. Pour ce faire, nous présenterons les thèses de trois auteurs qui partagent la crainte de la diminution et de la dénaturation de l'humain dans la foulée de l'émergence des théories cybernétiques et de la recherche et développement technoscientifique. Nous explorerons ensuite un éventail de pensées et réflexions qui nuancent ou contredisent ces thèses. Car si les technologies émergentes nous poussent à mettre en doute notre propre importance et pointent vers notre potentielle obsolescence, elles rendent aussi possibles un éventail d'expériences et de manifestations nouvelles. À travers l'exploration de la notion d'anthropocentrisme chère à l'humanisme, à celle de la co-évolution humain-technologie mise de l'avant par les théoriciens posthumanistes, l'objectif de ce mémoire est d'exposer et d'expliciter les éléments théoriques qui nous semblent centraux à l'exploration de la relation entre l'humain et les technologies émergentes. / There is a great deal of thought and discussion about what exactly artificial intelligence is and what will happen to us humans in the wake of its emergence. As for nanotechnology, biotechnology, robotics, and other emerging technologies, often grouped under the neologism technoscience, artificial intelligence is a source of speculation and concern about the nature of technology and its impact on the nature of man. Some romantic humanists believe that who we are could be diminished or lost, that human subjectivity is and will continue to be eroded by the proliferation of increasingly autonomous artificial processes. Some transhumanists, on the other hand, provoke and invoke these transformations, seeing them as legitimate and desirable explorations of new possibilities and optimizations. The exercise that this dissertation proposes is to superimpose on a presentation of contemporary AI a broader theoretical exploration of the notions of technoscience, humanism and posthumanism. To do so, we will present the theses of three authors who share the fear of the diminution and denaturation of the human in the wake of the emergence of cybernetic theories and technoscientific research and development. We will then explore a range of thoughts and reflections that nuance or contradict these theses. For while emerging technologies cause us to question our own importance and point to our potential obsolescence, they also make possible a range of new experiences and manifestations. Through the exploration of the notion of anthropocentrism dear to humanism, to that of human-technology co-evolution put forward by posthumanist theorists, the objective of this dissertation is to expose and explain the theoretical elements that seem to us central to the exploration of the relationship between the human and emerging technologies.
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Réflexions sur l'humanisme, le posthumanisme et les technosciences : le cas de l'intelligence artificielle

Brousseau, Sébastien 09 November 2022 (has links)
Quantité de réflexions et de discussions sont en cours au sujet de ce qu'est au juste l'intelligence artificielle et de ce qu'il adviendra de nous, les humains, dans la foulée de son émergence. Tout comme les nanotechnologies, les biotechnologies, la robotique et les autres technologies émergentes, souvent regroupées sous le néologisme technosciences, l'intelligence artificielle est source de spéculation et d'inquiétude concernant la nature de la technique et son impact sur la nature de l'homme. Certains humanistes romantiques pensent que ce que nous sommes pourrait être diminué ou perdu, que la subjectivité humaine est et continuera d'être érodée par la prolifération de processus artificiels de plus en plus autonomes. Certains transhumanistes, de leur côté, provoquent et invoquent ces transformations, les considérant comme des explorations légitimes et souhaitables de nouvelles possibilités et optimisations. L'exercice que ce mémoire propose est de superposer à une présentation de l'IA contemporaine une exploration théorique plus large des notions de technosciences, d'humanisme et de posthumanisme. Pour ce faire, nous présenterons les thèses de trois auteurs qui partagent la crainte de la diminution et de la dénaturation de l'humain dans la foulée de l'émergence des théories cybernétiques et de la recherche et développement technoscientifique. Nous explorerons ensuite un éventail de pensées et réflexions qui nuancent ou contredisent ces thèses. Car si les technologies émergentes nous poussent à mettre en doute notre propre importance et pointent vers notre potentielle obsolescence, elles rendent aussi possibles un éventail d'expériences et de manifestations nouvelles. À travers l'exploration de la notion d'anthropocentrisme chère à l'humanisme, à celle de la co-évolution humain-technologie mise de l'avant par les théoriciens posthumanistes, l'objectif de ce mémoire est d'exposer et d'expliciter les éléments théoriques qui nous semblent centraux à l'exploration de la relation entre l'humain et les technologies émergentes. / There is a great deal of thought and discussion about what exactly artificial intelligence is and what will happen to us humans in the wake of its emergence. As for nanotechnology, biotechnology, robotics, and other emerging technologies, often grouped under the neologism technoscience, artificial intelligence is a source of speculation and concern about the nature of technology and its impact on the nature of man. Some romantic humanists believe that who we are could be diminished or lost, that human subjectivity is and will continue to be eroded by the proliferation of increasingly autonomous artificial processes. Some transhumanists, on the other hand, provoke and invoke these transformations, seeing them as legitimate and desirable explorations of new possibilities and optimizations. The exercise that this dissertation proposes is to superimpose on a presentation of contemporary AI a broader theoretical exploration of the notions of technoscience, humanism and posthumanism. To do so, we will present the theses of three authors who share the fear of the diminution and denaturation of the human in the wake of the emergence of cybernetic theories and technoscientific research and development. We will then explore a range of thoughts and reflections that nuance or contradict these theses. For while emerging technologies cause us to question our own importance and point to our potential obsolescence, they also make possible a range of new experiences and manifestations. Through the exploration of the notion of anthropocentrism dear to humanism, to that of human-technology co-evolution put forward by posthumanist theorists, the objective of this dissertation is to expose and explain the theoretical elements that seem to us central to the exploration of the relationship between the human and emerging technologies.

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