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Problématisation prospective des stratégies de la singularité / Prospective problematisation of singularity strategies

Nabholtz, Franz-Olivier 09 March 2018 (has links)
De la mondialisation à la globalisation, de la modernité à la postmodernité, de l"humain au transhumain : - la révolution numérique et technologique fait émerger des enjeux qui imprègnent notre quotidien au-delà même de ce que le sens commun peut imaginer. La massification des données, analysée comme la résultante d'une hyper-connectivité, liée à une convergence « big data-intelligence artificielle » pose la question de sa juste utilisation et répartition entre des acteurs privés très volontaristes (GAFA) et des institutions publics pour le moins dépassées, quant aux principes d'efficacité rationnelle représentant l'une des caractéristiques des datas. Une caractéristique prédictive qui correspond donc à un besoin vital des états. Une société humaine qui disposerait des connaissances précises de sa situation, pourrait faire des choix rationnels en fonction de scénarios prédictifs et n'agirait plus de la même façon et ne se normaliserait plus de la même façon. Si nous rejetons le transhumanisme dans sa dimension idéologique, nous prenons pour acquises les dimensions conceptuelles de la théorie dite de la singularité que nous problématisons dans ce travail par une analyse de l'information propre à une démarche d'intelligence économique, au-delà même de la pensée commune et d'un consensus hérité d'une école de pensée déductive qui s'est affirmée par la démonstration et imposée par une forme d'idéologie qui existe partout, si ce n'est dans les sciences sociales. La pensée inductive, dont la caractéristique première est la corrélation à vocation prédictive, verrait l'élaboration de scénarios probabilistes multidisciplinaires, audacieux et propres à la science politique, dont l'idée principale serait de détecter et d'anticiper, à l'instar de la médecine prédictive (c'est ce que nous dit la singularité), les grandes tendances sociétales et politiques futures. Cependant, la nature de ces travaux devra faire l'objet d'une indépendance totale. Le processus d'exploitation du big data par le biais d'algorithmes, hors processus traditionnels de validation scientifique, prendra appui sur un modèle nouveau, dans lequel la démonstration de la cause prendra sans doute une dimension quantique ou synaptique dans un futur proche, analysé ainsi, comme singulier. / From past world to globalization, from modernity to postmodernity, from the human to the transhuman: - the digital and technological revolution brings out issues that permeate our daily lives beyond even what common sense can imagine. The massification of data, analyzed as the result of a hyper-connectivity, linked to a convergence "big data-artificial intelligence" raises the question of its fair use and distribution between highly voluntary private actors (GAFA) and public institutions for the least outdated, as to the principles of rational efficiency representing one of the characteristics of datas. A predictive characteristic that corresponds to a vital need of states. A human society with specific knowledge of its situation could make rational choices based on predictive scenarios and would no longer behave in the same way and no longer normalize in the same way. If we reject transhumanism in its ideological dimension, we take for granted the conceptual dimensions of the theory of singularity that we problematize in this work by an analysis of information specific to an approach of economic intelligence, even beyond of common thought and consensus inherited from a deductive school of thought that has been affirmed by demonstration and imposed by a form of ideology that exists everywhere, if not in social sciences. Inductive thinking, whose primary characteristic is predictive correlation, would see the development of probabilistic, multidisciplinary, bold and peculiar political science scenarios, the main idea of which would be to detect and anticipate, as predictive medicine (this is what singularity tells us), major societal and political future trends. However, the nature of this work will have to be fully independent. The process of exploiting big data by means of algorithms, outside traditional processes of scientific validation, will be based on a new model, in which the proof of the cause will undoubtedly take on a quantum or synaptic dimension in a near future, analyzed thus, as singular.
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L'Utopisme technologique dans la science-fiction hollywoodienne, 1982-2010 : transhumanisme, posthumanité et le rêve de "l'homme-machine"

Achouche, Mehdi 09 December 2011 (has links) (PDF)
La technologie et le progrès technologique occupent une place centrale dans l'histoire et dans l'imaginaire américain. En même temps que la Révolution Industrielle apparaissent aux États-Unis les premières réelles expressions d'un utopisme technologique loin de se confiner à la littérature ou à la seule fiction - la nation et le monde pourront bientôt être transformés pour le meilleur par la technologie américaine. La science-fiction s'emparera bientôt de l'idée, traduisant aujourd'hui encore un rêve et des valeurs étroitement associés à l'identité et au projet national et reposant au cœur de l'imaginaire du pays. Le techno-utopisme contemporain, s'il s'appuie sur la " convergence NBIC " (Nano-Bio-Info-Cogno), tend cependant à se focaliser sur les transformations du corps humain lui-même. Le mouvement transhumaniste, qui s'attend à une transformation radicale du monde (la Singularité) grâce notamment aux nanotechnologies et aux intelligences artificielles, met ainsi l'accent sur l'impact que pourraient avoir ces technologies, ainsi que les biotechnologies (ingénierie génétique, cellules souches, clonage), sur un corps et une conscience améliorés ou " augmentés ", ainsi que sur l'organisation sociale de demain. Tant est si bien qu'on ne pourrait bientôt plus parler d'humanité mais bien de posthumanité. Le cinéma de science-fiction hollywoodien, en tant que mode d'expression culturel central à la culture américaine moderne, met lui-même en scène et réfléchit ces rêves de sublimation et ces cauchemars de déshumanisation. Les films du corpus (les Tron, RoboCop, Star Trek First Contact et Insurrection, Gattaca, la trilogie Matrix, The 6th Day, The Island, The Surrogates, Terminator IV, les deux Iron Man, Avatar, notamment) proposent leurs propres versions successives des dilemmes liés aux avancées de demain mais aussi à l'interdépendance qui lie déjà les humains à leurs machines. Les acteurs en sont les machines elles-mêmes, ceux qui les contrôlent (le gouvernement fédéral, l'armée, les multinationales), les techno-utopistes et leurs ennemis Luddites, les scientifiques, les ingénieurs et les hackers, mais aussi une humanité fascinée presque malgré elle par la promesse technologique. Si cette dernière est souvent caricaturée, à Hollywood même, en un conflit opposant " technophiles " et " technophobes ", les choses sont, même au cinéma, loin d'être aussi simples, en particulier depuis les années 1980. Et si la libération de l'oppression technologique passait par la technologie elle-même ?
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Culture du corps et technosciences : vers une « mise à niveau » technique de l’humain? Analyse des représentations du corps soutenues par le mouvement transhumaniste

Robitaille, Michèle 11 1900 (has links)
L’intérêt marqué porté actuellement aux recherches NBIC (nano-bio-info-cognitivo technologies) visant l’optimisation des capacités humaines augure d’un profond bouleversement dans nos représentations du corps humain et du rapport humain-machine. Tour à tour, des travaux issus des domaines du génie génétique, de la pharmacologie, des biotechnologies ou des nanotechnologies nous promettent un corps moins sujet à la maladie, mieux « adapté » et surtout plus malléable. Cette construction en laboratoire d’un corps amélioré fait amplement écho aux préoccupations contemporaines concernant la santé parfaite, le processus de vieillissement, l’inaptitude, l’apparence, la performance, etc. En vue d’analyser les transformations qu’induisent ces recherches sur les représentations du corps, nous avons construit un modèle théorique appuyé, d’une part, sur des travaux en sociologie du corps et, d’autre part, sur des travaux en épistémologie des sciences. Puis, en scrutant différents textes de vulgarisation scientifique produits par des chercheurs transhumanistes – militant ouvertement en faveur d’une optimisation radicale des capacités humaines par le biais des technosciences –, il a été observé que les représentations du corps s’organisent autour de trois principaux noyaux. Le corps humain est présenté, dans ce discours, comme étant à la fois informationnel, technologiquement perfectible et obsolète. Cette représentation tripartite du corps permet aux transhumanistes d’ériger leur modèle d’action (i.e. amélioration des capacités physiques, intellectuelles, sensitives, émotionnelles, etc.) à titre de nécessité anthropologique. À leurs yeux, l’amélioration des conditions humaines doit passer par une mutation contrôlée de la biologie (i.e. une hybridation avec la machine) du fait que le corps serait « inadapté » au monde contemporain. Ainsi, les promesses NBIC, une fois récupérées par les chercheurs transhumanistes, se voient exacerbées et prennent une tonalité péremptoire. Ceci contribue vivement à la promotion du posthumain ou du cyborg, soit d’un individu transformé dans l’optique d’être plus robuste et intelligent, de moduler sa sensitivité et ses états émotifs et de vivre plus longtemps, voire indéfiniment. Enfin, situé à mi-chemin entre la science et la science-fiction, ce projet est qualifié de techno-prophétie en ce qu’il produit d’innombrables prévisions basées sur les avancées technoscientifiques actuelles et potentielles. Afin d’accroître l’acceptabilité sociale de leur modèle d’action, les transhumanistes ne font pas uniquement appel à la (potentielle) faisabilité technique; ils s’appuient également sur des valeurs socialement partagées, telles que l’autodétermination, la perfectibilité humaine, l’égalité, la liberté ou la dignité. Néanmoins, la lecture qu’ils en font est parfois surprenante et rompt très souvent avec les conceptions issues de la modernité. À leur avis, le perfectionnement humain doit s’opérer par le biais des technosciences (non des institutions sociales), sur le corps même des individus (non sur l’environnement) et en vertu de leur « droit » à l’autodétermination compris comme un droit individuel d’optimiser ses capacités. De même, les technosciences doivent, disent-ils, être démocratisées afin d’en garantir l’accessibilité, de réduire les inégalités biologiques et de permettre à chacun de renforcer son sentiment d’identité et d’accomplissement. L’analyse du discours transhumaniste nous a donc permis d’observer leurs représentations du corps de même que la résonance culturelle du projet qu’ils proposent. / The current interest in NBIC research (nano-bio-info-cognitivo technologies), which are intended to optimize human capacities, points to deep-seated change in both our representation of the human body and the human-machine relationship. Again and again, the work coming out of genetic engineering, pharmacology, the biotechnologies and the nanotechnologies promises a human body that is less subject to illness, better “adapted” and, especially, more malleable. This in-laboratory construction of an improved body echoes contemporary concern about perfect health, the ageing process, inaptitude, appearance, performance, etc. To analyze the transformations this research causes in the representation of the body, we built a theoretical framework supported by studies both in the sociology of the body and in the epistemology of the sciences. Then, examining different popularized scientific documents written by transhumanist researchers—who openly advocate a radical optimization of human capacities via the technosciences—we observed that representations of the body pivot around three main axes. The human body is presented in this discourse as being informational, technologically perfectible and obsolete. This threefold representation of the body suggests that transhumanists’ plan of action (i.e. improving humans’ physical, intellectual, sensorial, emotional, etc., capacities) is an anthropological necessity. In their view, the improvement of human conditions means a controlled biological mutation (i.e., hybridization with the machine) because the body is “unadapted” to the contemporary reality. Thus, once adopted by transhumanist researchers, the possibilities of NBIC are taken to their extreme and given a peremptory tone. This actively contributes to promoting the posthuman, also called the cyborg—an individual transformed to be more robust and intelligent, to modulate its sensitivity and emotional states, and live longer, even indefinitely. Situated half-way between science and science fiction, this project is said to be “techno-prophesy” as it generates countless previsions based on current and potential technoscientific advances. To make their action plan more socially acceptable, transhumanists not only rely on its (potential) technical feasibility, but on socially shared values, such as self-determination, human perfectibility, equality, liberty and dignity. Nevertheless, their interpretation is sometimes surprising and very frequently breaks with notions that have grown out of modernity. In their opinion, human perfection must occur through the technosciences (and not via social institutions) directly on individuals’ bodies (and not on their surroundings) and according to their “right” to self-determination, which is seen as an individual’s right to optimize his or her capacities. Similarly, they maintain that the technosciences must be made democratic to guarantee accessibility, reduce biological inequalities and allow all humans to reinforce their identity and sense of accomplishment. This analysis of transhumanists’ discourse has thus allowed us to observe their representation of the body as well as the cultural resonance of the project they put forth.
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L’anthropologie théologique évangélique à la rencontre de la rationalité technoscientifique

Cayo, Wilner 12 1900 (has links)
Cette thèse analyse les incidences des avancées d’une rationalité technoscientifique sur les définitions classiques de l’humain. Elle discerne, dans sa présentation de ce phénomène, le lien entre la technoscience, la cybernétique et le posthumanisme qui en découle. Elle souligne les mutations et projets de remodèlement de l’humain qui traversent cette rationalité technoscientifique et son paradigme informationnel cybernéticien. Cette rationalité technoscientifique, polémique aux ontologies dites conservatrices, soutenant une vision amorale de la RDTS (Recherche & Développement technoscientifique), accouche d’un posthumanisme – en rapport difficile avec le corps – qui bouscule les définitions classiques de l’humain judéo-chrétien, dont l’anthropologie théologique évangélique. Traitant, dans une première grande section de trois chapitres, de la rationalité technoscientifique et de ses visions de l’humain, la thèse permet la mise en exergue des enjeux principaux se dégageant des nouveaux questionnements des anthropologies classiques soumises aux pressions de la RDTS. Dans la deuxième partie, encore de trois chapitres, qui porte sur l’anthropologie évangélique, la thèse situe les Évangéliques historiquement et doctrinalement, pour mieux relever les éléments identitaires du mouvement et les grandes déterminations théologiques à l’intérieur desquels se déploie cette anthropologie. La présentation de cette dernière se décline à partir des différentes compréhensions du motif anthropologique évangélique par excellence, l’imago Dei et le concept de l’unicité de l’humain dont les fondements semblent de plus en plus fragiles à la lumière des conclusions des recherches en paléontologie et en cognition animale. Si plusieurs défis importants sont posés à l’anthropologie évangélique, la thèse, se limitant à une critique évangélique de la rationalité technoscientifique et des réponses évangéliques à cette dernière, analyse une question essentielle pour la pensée évangélique, celle de l’humain homo ii faber et l’anthropotechnie, versus le remodèlement de l’humain autour des interrogations posthumanistes sur le corps et la question du salut. Cette thèse apporte une contribution 1) sur le plan de la synthèse qu’elle présente de l’anthropologie évangélique, 2) de la compréhension de l’identité évangélique, sa singularité et sa diversité, et 3) des manières dont une théologie évangélique peut entrer en dialogue avec la raison technoscientifique. Elle lève le voile sur l’utilisation tous azimuts du concept de l’imago Dei et de son insuffisance, à lui seul, pour apprécier les véritables enjeux du débat avec la rationalité technoscientique. Elle insinue que ce motif doit être analysé en conjonction avec la christologie dans l’approfondissement du Logos incarné, pour en mieux apprécier l'étendue. Ce n'est que dans ce lien qu’ont pu être trouvés des éléments capables d'articuler ce qui est en germe dans l'imago Dei et suggérer une définition de l’humain capable de prendre en considération les défis d’une rationalité technoscientifique et de son posthumanisme. / This thesis analyzes the impact of proposals by a technoscientific rationality (or RDTS) on the classical definitions of what is human. It discerns in its presentation of the phenomenon the link between technoscience, cybernetics and post-humanism which has developed from them. Then there are the mutations and projects to remodel humans which arise with RDTS and its cybernetic informational paradigm. Technoscience, with its polemics against any ontology considered conservative, supports an amoral vision of RDTS and produces a posthumanism with its difficult relation to the human body. It also disrupts classical Judaeo-Christian definitions of what is human, among which we find evangelical theological anthropology. This thesis is divided into two sections of three chapters each. The first section examines RDTS and its vision of what is human. The principal issues which recent questioning of classical anthropology has produced, arising from the pressure of RDTS developments, are examined. Then the second section of three chapters will present evangelical anthropology, beginning with the historical and doctrinal context of evangelicalism. The elements of evangelical identity are explained along with the primary theological concepts which surround this anthropology. A variety of evangelical positions will be presented, related to the imago Dei and the concept of unicity of the human. While this concept is crucial for evangelicals, it is highly contested by recent research in paleontology and animal cognition. After examining the important new challenges facing evangelical anthropology, this thesis will concentrate on existing evangelical critiques of RDTS and posthumanism and iv refining them. Then an essential question for evangelicals will be examined: the homo faber and anthropotechnie versus the remodelling of the human involved in posthumanist questioning of the body and of salvation. Three contributions emerge from this thesis: 1) a synthesis of evangelical anthropology, 2) an understanding of evangelical identity in its distinctiveness and in its diversity and 3) an identification of necessary factors for evangelical theology to employ in a dialogue with RDTS. The difficulty of using the imago Dei in all direction is demonstrated along with a denial that this concept alone can address all the serious issues RDTS raises. Rather this motif needs to be combined with Christology and particularly the incarnation of the Logos to widen the treatment of the subject. It is only with that link that necessary elements contained in the imago Dei can be articulated and a definition for the human can be made which can address the challenges of RDTS and its posthumanism.
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Transhumanisme et Cellules Souches : travail à la frontière de la gériatrie biomédicale

Paredes, Laurie 10 1900 (has links)
La recherche scientifique biomédicale dans le domaine des cellules souches et plus largement de la médecine régénérative offre aujourd’hui des promesses d’applications thérapeutiques révolutionnaires pour de nombreuses maladies. Pourtant, il semble que pour certains, ces avancées pourraient servir d’autres desseins, notamment en ce qui concerne l’amélioration biologique de l’humain vers des objectifs de contrôle voire d’inversion du processus de vieillissement. Beaucoup de ceux qui tiennent à ces idées appartiennent à un mouvement, dit transhumaniste, où ils s’accordent sur des idées et valeurs communes concernant l’avenir de l’humain. Plus que cela, certains de ces acteurs transhumanistes prennent activement part à la recherche scientifique et orientent celle-ci vers les valeurs qu’ils soutiennent, touchant ainsi aux frontières de disciplines scientifiques établies et à la démarcation entre science et pseudoscience. En s’appuyant sur les concepts de recherche confinée / recherche de plein air, de forum hybride et de travail aux frontières, la présente recherche explore la place que les chercheurs transhumanistes occupent dans la recherche scientifique institutionnelle et se questionne sur la façon et les moyens qu’ils mettent en oeuvre pour y prendre part. À partir de la constitution et de l’analyse d’un corpus documentaire transhumaniste sur les cellules souches, mais aussi en décrivant le réseau auquel les chercheurs transhumanistes appartiennent, l’étude apporte une perspective nouvelle sur le mouvement transhumaniste. Les résultats obtenus montrent que les chercheurs transhumanistes ne se cantonnent pas à produire des discours et des représentations de leurs idées et de leurs valeurs, mais participent activement à la réalisation de celles-ci en menant eux-mêmes des recherches et en infiltrant la recherche scientifique institutionnelle. / Biomedical research in the field of stem cells and regenerative medicine promise a wide array of revolutionary therapeutic applications for many diseases. Yet for some those advances could serve other purposes, particularly in regards to the biological improvement of humans, means of control and even the reversing of aging process. Many of those who share these ideas belong to a movement called transhumanism. Some of these actors are actively involved in scientific research and steer it in accord with their personal values. Up to a point were they reach the outer limits of science into what we can only describe as pseudoscience. Based on the concepts of confined research / research in the wild, hybrid forum and boundary work, this master thesis explores the role of transhumanist researchers involved in institutional scientific research by questioning their ways and means. For this analysis, we produced a transhumanist documentary corpus on stem cells and studied the relations of transhumanist researchers as a network. This study provides a new perspective on the transhumanist movement. We agrue that transhumanist researchers are not confined to the representations of their ideas and values through discourse, but actively partake in the achievement of transhumanist’s objectives by conducting research within institutional scientific research structures.
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Le transhumanisme et la quête d'immortalité : analyse philosophique et éthique / The transhumanism and the quest for immortality : philosophical and ethical analysis

Bour, Salomé 19 December 2018 (has links)
La thèse présente une analyse du transhumanisme et de ses enjeux, en partant de l’examen de sa philosophie, l’extropianisme, ainsi que de son projet. La mission transhumaniste est d’élever la condition humaine en offrant à l’espèce humaine le pouvoir de vivre indéfiniment grâce aux progrès des technosciences, mais aussi de s’améliorer cognitivement pour devenir plus intelligente et plus heureuse. L’objectif de la thèse est de mettre au jour les fondements philosophiques qui constituent le socle de la rhétorique transhumaniste afin de comprendre son efficience et pour analyser les enjeux éthiques qui en découlent concernant notre rapport à la mort, à l'existence et au temps. Il s’agira également de revenir sur la façon dont les fondateurs du transhumanisme se sont positionnés au sujet de ces enjeux pour insister sur l’importance d’une connaissance approfondie des principes et des valeurs du transhumanisme et de sa complexité pour proposer une critique de son projet. / The thesis presents an analysis of transhumanism and its issues, starting from an examination of its philosophy, extropianism, and its project. The transhumanist mission is to elevate the human condition by giving the human species the power to live indefinitely thanks to the progress of technoscience, but also to improve cognitively to become smarter and happier. The aim of the thesis is to uncover the philosophical foundations of transhumanist rhetoric to understand its efficiency and to analyse the ethical issues that arise from it in relation to our relationship with death, existence and time. It will also be necessary to consider the way the founders of transhumanism have positioned themselves on these issues to insist on the importance of a thorough knowledge of the principles and values of transhumanism and its complexity to propose a critique of its project.
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La figure du posthumain : pour une approche transmédiale / The Posthuman figure : For a transmediale approach

Mérard, Aurélien 19 October 2018 (has links)
Ce travail s’attache à étudier les figures de la posthumanité en s’appuyant sur un corpus transmédial et transnational et à répondre à deux questions principales : Peut-on, au travers de la figure du posthumain, percer à jour les désirs et les angoisses de l'homme de ce millénaire encore naissant ? Comment l'expérience de pensée posthumaine, mise en mouvement par la fiction, questionne-t-elle la notion même d'humanité ? Dans un premier temps, il met en relief les liens existant entre la posthumanité et ce territoire homogène et récurrent dans le corpus, qu’on nommera à la suite d'Antonio Negri et Michael Hardt, l’Empire. Dans un second temps il s’intéresse à la plasticité du corps et de l’esprit posthumains, à la façon dont leurs multiples avatars se déploient à travers le temps ainsi qu’aux raisons qui sous-tendent cette extrême plasticité. Enfin, dans un dernier mouvement, il s’attelle à montrer que, loin de s’inscrire dans un imaginaire radicalement nouveau, le post-humain procède en fait du réagencement ou de la reconfiguration d’un imaginaire anthropologique déjà bien ancré dans l’inconscient collectif. / This work focus on the study of the posthuman figures. It is based on a transmedial and transnational corpus. It seeks to answer two key questions : can we expose, through the posthuman figure, the desires and the anguishes of this still rising millennium’s man ? How the posthuman thought experiment, set into motion by the fiction, challenge the very concept of humanity ? As a first step, this work emphasizes on the links that exist between posthumanity and this homogeneous and reccuring, in our fictions, territory that Antonio Negri and Micharl Hardt call Empire. Then, it’s interested in the plasticity of the posthuman bodies and minds, in the way that their numerous avatars expand through time as well as the reasons that underlie this extreme plasticity. Lastly, he tries to show that the posthuman do not fall into a dramatic new imagination, but that it proceeds, in fact, of the reordering or the reconfiguration of a anthropological imagination already well rooted in the collective unconscious.
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Culture du corps et technosciences : vers une « mise à niveau » technique de l’humain? Analyse des représentations du corps soutenues par le mouvement transhumaniste

Robitaille, Michèle 11 1900 (has links)
L’intérêt marqué porté actuellement aux recherches NBIC (nano-bio-info-cognitivo technologies) visant l’optimisation des capacités humaines augure d’un profond bouleversement dans nos représentations du corps humain et du rapport humain-machine. Tour à tour, des travaux issus des domaines du génie génétique, de la pharmacologie, des biotechnologies ou des nanotechnologies nous promettent un corps moins sujet à la maladie, mieux « adapté » et surtout plus malléable. Cette construction en laboratoire d’un corps amélioré fait amplement écho aux préoccupations contemporaines concernant la santé parfaite, le processus de vieillissement, l’inaptitude, l’apparence, la performance, etc. En vue d’analyser les transformations qu’induisent ces recherches sur les représentations du corps, nous avons construit un modèle théorique appuyé, d’une part, sur des travaux en sociologie du corps et, d’autre part, sur des travaux en épistémologie des sciences. Puis, en scrutant différents textes de vulgarisation scientifique produits par des chercheurs transhumanistes – militant ouvertement en faveur d’une optimisation radicale des capacités humaines par le biais des technosciences –, il a été observé que les représentations du corps s’organisent autour de trois principaux noyaux. Le corps humain est présenté, dans ce discours, comme étant à la fois informationnel, technologiquement perfectible et obsolète. Cette représentation tripartite du corps permet aux transhumanistes d’ériger leur modèle d’action (i.e. amélioration des capacités physiques, intellectuelles, sensitives, émotionnelles, etc.) à titre de nécessité anthropologique. À leurs yeux, l’amélioration des conditions humaines doit passer par une mutation contrôlée de la biologie (i.e. une hybridation avec la machine) du fait que le corps serait « inadapté » au monde contemporain. Ainsi, les promesses NBIC, une fois récupérées par les chercheurs transhumanistes, se voient exacerbées et prennent une tonalité péremptoire. Ceci contribue vivement à la promotion du posthumain ou du cyborg, soit d’un individu transformé dans l’optique d’être plus robuste et intelligent, de moduler sa sensitivité et ses états émotifs et de vivre plus longtemps, voire indéfiniment. Enfin, situé à mi-chemin entre la science et la science-fiction, ce projet est qualifié de techno-prophétie en ce qu’il produit d’innombrables prévisions basées sur les avancées technoscientifiques actuelles et potentielles. Afin d’accroître l’acceptabilité sociale de leur modèle d’action, les transhumanistes ne font pas uniquement appel à la (potentielle) faisabilité technique; ils s’appuient également sur des valeurs socialement partagées, telles que l’autodétermination, la perfectibilité humaine, l’égalité, la liberté ou la dignité. Néanmoins, la lecture qu’ils en font est parfois surprenante et rompt très souvent avec les conceptions issues de la modernité. À leur avis, le perfectionnement humain doit s’opérer par le biais des technosciences (non des institutions sociales), sur le corps même des individus (non sur l’environnement) et en vertu de leur « droit » à l’autodétermination compris comme un droit individuel d’optimiser ses capacités. De même, les technosciences doivent, disent-ils, être démocratisées afin d’en garantir l’accessibilité, de réduire les inégalités biologiques et de permettre à chacun de renforcer son sentiment d’identité et d’accomplissement. L’analyse du discours transhumaniste nous a donc permis d’observer leurs représentations du corps de même que la résonance culturelle du projet qu’ils proposent. / The current interest in NBIC research (nano-bio-info-cognitivo technologies), which are intended to optimize human capacities, points to deep-seated change in both our representation of the human body and the human-machine relationship. Again and again, the work coming out of genetic engineering, pharmacology, the biotechnologies and the nanotechnologies promises a human body that is less subject to illness, better “adapted” and, especially, more malleable. This in-laboratory construction of an improved body echoes contemporary concern about perfect health, the ageing process, inaptitude, appearance, performance, etc. To analyze the transformations this research causes in the representation of the body, we built a theoretical framework supported by studies both in the sociology of the body and in the epistemology of the sciences. Then, examining different popularized scientific documents written by transhumanist researchers—who openly advocate a radical optimization of human capacities via the technosciences—we observed that representations of the body pivot around three main axes. The human body is presented in this discourse as being informational, technologically perfectible and obsolete. This threefold representation of the body suggests that transhumanists’ plan of action (i.e. improving humans’ physical, intellectual, sensorial, emotional, etc., capacities) is an anthropological necessity. In their view, the improvement of human conditions means a controlled biological mutation (i.e., hybridization with the machine) because the body is “unadapted” to the contemporary reality. Thus, once adopted by transhumanist researchers, the possibilities of NBIC are taken to their extreme and given a peremptory tone. This actively contributes to promoting the posthuman, also called the cyborg—an individual transformed to be more robust and intelligent, to modulate its sensitivity and emotional states, and live longer, even indefinitely. Situated half-way between science and science fiction, this project is said to be “techno-prophesy” as it generates countless previsions based on current and potential technoscientific advances. To make their action plan more socially acceptable, transhumanists not only rely on its (potential) technical feasibility, but on socially shared values, such as self-determination, human perfectibility, equality, liberty and dignity. Nevertheless, their interpretation is sometimes surprising and very frequently breaks with notions that have grown out of modernity. In their opinion, human perfection must occur through the technosciences (and not via social institutions) directly on individuals’ bodies (and not on their surroundings) and according to their “right” to self-determination, which is seen as an individual’s right to optimize his or her capacities. Similarly, they maintain that the technosciences must be made democratic to guarantee accessibility, reduce biological inequalities and allow all humans to reinforce their identity and sense of accomplishment. This analysis of transhumanists’ discourse has thus allowed us to observe their representation of the body as well as the cultural resonance of the project they put forth.
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L’anthropologie théologique évangélique à la rencontre de la rationalité technoscientifique

Cayo, Wilner 12 1900 (has links)
Cette thèse analyse les incidences des avancées d’une rationalité technoscientifique sur les définitions classiques de l’humain. Elle discerne, dans sa présentation de ce phénomène, le lien entre la technoscience, la cybernétique et le posthumanisme qui en découle. Elle souligne les mutations et projets de remodèlement de l’humain qui traversent cette rationalité technoscientifique et son paradigme informationnel cybernéticien. Cette rationalité technoscientifique, polémique aux ontologies dites conservatrices, soutenant une vision amorale de la RDTS (Recherche & Développement technoscientifique), accouche d’un posthumanisme – en rapport difficile avec le corps – qui bouscule les définitions classiques de l’humain judéo-chrétien, dont l’anthropologie théologique évangélique. Traitant, dans une première grande section de trois chapitres, de la rationalité technoscientifique et de ses visions de l’humain, la thèse permet la mise en exergue des enjeux principaux se dégageant des nouveaux questionnements des anthropologies classiques soumises aux pressions de la RDTS. Dans la deuxième partie, encore de trois chapitres, qui porte sur l’anthropologie évangélique, la thèse situe les Évangéliques historiquement et doctrinalement, pour mieux relever les éléments identitaires du mouvement et les grandes déterminations théologiques à l’intérieur desquels se déploie cette anthropologie. La présentation de cette dernière se décline à partir des différentes compréhensions du motif anthropologique évangélique par excellence, l’imago Dei et le concept de l’unicité de l’humain dont les fondements semblent de plus en plus fragiles à la lumière des conclusions des recherches en paléontologie et en cognition animale. Si plusieurs défis importants sont posés à l’anthropologie évangélique, la thèse, se limitant à une critique évangélique de la rationalité technoscientifique et des réponses évangéliques à cette dernière, analyse une question essentielle pour la pensée évangélique, celle de l’humain homo ii faber et l’anthropotechnie, versus le remodèlement de l’humain autour des interrogations posthumanistes sur le corps et la question du salut. Cette thèse apporte une contribution 1) sur le plan de la synthèse qu’elle présente de l’anthropologie évangélique, 2) de la compréhension de l’identité évangélique, sa singularité et sa diversité, et 3) des manières dont une théologie évangélique peut entrer en dialogue avec la raison technoscientifique. Elle lève le voile sur l’utilisation tous azimuts du concept de l’imago Dei et de son insuffisance, à lui seul, pour apprécier les véritables enjeux du débat avec la rationalité technoscientique. Elle insinue que ce motif doit être analysé en conjonction avec la christologie dans l’approfondissement du Logos incarné, pour en mieux apprécier l'étendue. Ce n'est que dans ce lien qu’ont pu être trouvés des éléments capables d'articuler ce qui est en germe dans l'imago Dei et suggérer une définition de l’humain capable de prendre en considération les défis d’une rationalité technoscientifique et de son posthumanisme. / This thesis analyzes the impact of proposals by a technoscientific rationality (or RDTS) on the classical definitions of what is human. It discerns in its presentation of the phenomenon the link between technoscience, cybernetics and post-humanism which has developed from them. Then there are the mutations and projects to remodel humans which arise with RDTS and its cybernetic informational paradigm. Technoscience, with its polemics against any ontology considered conservative, supports an amoral vision of RDTS and produces a posthumanism with its difficult relation to the human body. It also disrupts classical Judaeo-Christian definitions of what is human, among which we find evangelical theological anthropology. This thesis is divided into two sections of three chapters each. The first section examines RDTS and its vision of what is human. The principal issues which recent questioning of classical anthropology has produced, arising from the pressure of RDTS developments, are examined. Then the second section of three chapters will present evangelical anthropology, beginning with the historical and doctrinal context of evangelicalism. The elements of evangelical identity are explained along with the primary theological concepts which surround this anthropology. A variety of evangelical positions will be presented, related to the imago Dei and the concept of unicity of the human. While this concept is crucial for evangelicals, it is highly contested by recent research in paleontology and animal cognition. After examining the important new challenges facing evangelical anthropology, this thesis will concentrate on existing evangelical critiques of RDTS and posthumanism and iv refining them. Then an essential question for evangelicals will be examined: the homo faber and anthropotechnie versus the remodelling of the human involved in posthumanist questioning of the body and of salvation. Three contributions emerge from this thesis: 1) a synthesis of evangelical anthropology, 2) an understanding of evangelical identity in its distinctiveness and in its diversity and 3) an identification of necessary factors for evangelical theology to employ in a dialogue with RDTS. The difficulty of using the imago Dei in all direction is demonstrated along with a denial that this concept alone can address all the serious issues RDTS raises. Rather this motif needs to be combined with Christology and particularly the incarnation of the Logos to widen the treatment of the subject. It is only with that link that necessary elements contained in the imago Dei can be articulated and a definition for the human can be made which can address the challenges of RDTS and its posthumanism.
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La nanosanté : perspective et enjeux sociologiques de l'application des nanotechnologies à la médecine

Noury, Mathieu 03 1900 (has links)
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