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The Koban necropolis and the Late Bronze -Early Iron Age Caucasus : Ernest Chantre’s Koban collections from the French National Archaeological (Saint-Germain-en-Laye) and Confluences (Lyon) Museums / La nécropole de Koban et le Caucase au tournant de l’âge du Bronze récent et du Premier âge du Fer : les collections d’Ernest Chantre conservées au musée d’Archéologie national (Saint-Germain-en-Laye) et au musée des Confluences (Lyon)

Bedianashvili, Giorgi 02 June 2016 (has links)
Cette recherche doctorale repose sur l’analyse des collections archéologiques de la nécropole de Koban, découvertes par Ernest Chantre, actuellement conservées au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain en Laye et au musée des Confluences à Lyon. La nécropole de Koban située dans le Nord Caucase fût découverte par Ernest Chantre en 1881. Le site de Koban a donné son nom à l’une des cultures du Bronze récent et du premier âge du Fer du Nord Caucase. Cette thèse porte sur l’ensemble des objets mis au jour à Koban, publiés et non publiés. Par une analyse systématique innovante, cette recherche a permis d’élaborer une classification typologique. Ces données ont été comparées avec du matériel provenant d’autres régions du Caucase. Cetteanalyse des objets a notamment permis de comprendre l’environnement culturel de la nécropole de Koban soulignant ainsi des influences d’autres régions du Caucase – Colchis and Shida Kartli. L’une des composantes majeures de cette recherche est la reconstruction des assemblages funéraires de Koban, qui montrent des aspects inconnus à ce jour. De nouvelles datations radiocarbones réalisées sur la tombe 9 nous ont également permis de réexaminer de façon extensive la chronologie de la nécropole de Koban / This work examines Ernest Chantre’s archaeological collections from the Koban necropolis, stored at the National Archaeological Museum of France, at Saint-Germain-en-Laye and the Confluences Museum in Lyon. The Koban necropolis, which was excavated by Chantre in 1881, is located in the North Caucasus. It has given its name to one of the Late Bronze and Early Iron Age cultures of the Caucasus.This dissertation brings to light Koban objects, both published and unpublished, and organizes themin a systematic fashion. Typological classification of each group of objects is examined andpresented. These data are then compared with materials from other parts of the Caucasus. The focus of the research determines the cultural environment of the Koban necropolis in the Caucasus region, as objects from this site reflect certain characteristic features of different regions of the Caucasus such as Colchis and Shida Kartli.One of the main components of this dissertation is the reconstruction of Koban funeral assemblages.These are presented differently here than has previously been done. Along with presenting the assemblages, radiocarbon data is also presented from grave no. 9, which enables us to re-examine, to an extent, the chronology of Koban necropolis.
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Tracer des limites, les franchir : essai sur la notion de frontière, en Syrie, à la fin du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. / Tracing Boundaries, Crossing Boundaries : An Essay on the Concept of “Border” in Syria at the End of the Second Millennium BC

Racine-Dognin, Elisabeth 09 January 2015 (has links)
Si, comme nous le suggérons, le mot « frontière » désigne un lieu de contact et d’échanges entre deux espaces plutôt qu’une ligne de séparation bien tracée, de nombreuses frontières existent, politiques, sociales, culturelles, linguistiques dans un Proche-Orient ancien qu’on qualifie souvent de « monde sans frontières » parce qu’il partage la même culture cunéiforme. Du XIVe siècle av. J.-C. au début du XIIe, les États syriens sont dans la mouvance successive d’empires puissants, Mitanni, Égypte, Hatti, qui se les disputent et fixent leurs frontières politiques, tandis que les frontières juridiques (de qui est-on justiciable ?) ou économiques (qui édicte les obligations fiscales ?) se superposent. Dans une Syrie où les langues parlées sont diverses, il existe, et même il se crée, des « entre-deux » linguistiques. Les zones frontières sont traversées sans cesse, volontairement (nomades, marchands) ou sous la contrainte (captifs). Dire qui est « un étranger » n’est possible en Syrie que de façon relative. Cependant, ni tout à fait étranger, ni membre de la communauté, un étranger résident peut, parce qu’il bénéficie d’une certaine protection et peut s’intégrer, devenir un de ceux par lesquels les cultures se transmettent. / If, as we would define it, the word “border” indicates a place of contact and exchanges between two spaces rather than a well-drawn line of separation, numerous borders exist: political, social, cultural, linguistic in an Ancient Near East often characterized as “a world without borders” since it shares the same cuneiform culture. From the fourteenth century BC to the beginning of the twelfth, the Syrian States have belonged to successive spheres of influence of powerful empires, Mitanni, Egypt, Hatti, which dispute them between themselves and fix their political borders, whereas the legal borders (to which jurisdiction you are under?) or economic ones (which authority imposes the tax obligations?) overlap. In Syria where the spoken languages are diverse, linguistic interspaces exist, are even created. Fringe areas are crossed ceaselessly, voluntarily (nomads, traders) or under duress (captives). To determine who is “a foreigner” is only possible in Syria in a relative manner. However, neither a true foreigner, nor a member of the community, a “resident foreigner” (since he is partly protected and may become integrated) can be one of these through whom the cultures are passed on.
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Commerce et transformation des produits d’arbres et d’arbustes (bois, fruits frais et secs, racines, rameaux, feuilles, fleurs, graines, farine, poudre, parfum, encens, vin et huile) pour l’architecture, l’économie, la médecine, le culte et la magie à Ougarit et dans les royaumes et les empires environnants et au Bronze récent, d’après les données des sciences naturelles, des sources archéologiques et épigraphiques / Trade and transformation of the Trade and transformation of the products of trees and shrubs (wood, fresh and dried fruits, roots, leaves, flowers, seeds, flour, powder, shoots, perfume, incense, wine and oil) for architecture, economic, medicine, religion and magic in Ugarit and the surrounding kingdoms and empires in the Late Bronze Age, according to data from the natural sciences, the archaeological and epigraphic sources

Alsayed, Mahmoud 01 June 2011 (has links)
Le sujet de cette étude est le commerce et l’utilisation de divers produits issus d’arbres et d’arbustes dans le royaume d’Ougarit, situé sur la côte de la Syrie et dont la documentation écrite nous renseigne sur l’époque du Bronze récent, principalement les XIVe et XIIIe siècles avant J.-C. Ce royaume est particulièrement bien connu grâce aux milliers de tablettes trouvées depuis 82 ans sur le site de Ras Shamra et plus récemment sur celui de Ras Ibn Hani. Ces tablettes sont écrites très majoritairement dans deux langues et deux systèmes d’écriture cunéiforme : d’une part, la langue locale, baptisée « ougaritique », notée grâce à un système alphabétique, d’autre part, l’akkadien babylonien, noté selon un système logo-syllabique. A cheval entre la côte et la montagne, ce royaume était situé entre les deux grandes régions pourvoyeuses de bois dans la plus haute antiquité, comme en atteste la documentation égyptienne et mésopotamienne, ainsi que la Bible, la montagne libanaise et l’Amanus. Le lieu est donc particulièrement important pour ce sujet. Après un aperçu géographique, démographique, linguistique, historique et économique sur le royaume d'Ougarit, nous avons étudié successivement l'ébène, le pin et le sapin, le cèdre, le genévrier, le cyprès, le buis, le ¶rgz, le palmier, l’olivier et le bois-¶lmg, ainsi que le vignoble, la vigne et ses produits.Nous avons commencé chaque chapitre par une identification botanique et linguistique. Puis nous avons tenté de situer quelles étaient les régions qui étaient les sources principales de ces richesses naturelles. Ensuite, nous avons établi un aperçu historique sur le commerce des produits d'arbres et d’arbustes et sur les moyens de transport. Nous avons tenté de préciser leur nature, leur quantité, leur qualité, leur poids et leur prix à Ougarit et à l'extérieur. A la fin, nous avons étudié les diverses utilisations et leur rôle dans l'artisanat, la médecine, la religion et la magie dans l'antiquité. Ce faisant, il nous a été donné aussi d’approcher la valeur symbolique de ces arbres et de ces bois. / The subject of our dissertation is the trade and use of various products derived from trees and shrubs in the Kingdom of Ugarit, located on the coast of Syria and whose written documentation informs us about the Late Bronze Age, mainly fourteenth and thirteenth centuries BC. The kingdom is well known thanks to the thousands of tablets found in the last 82 years on the site of Ras Shamra and more recently that of Ras Ibn Hani. These tablets are written overwhelmingly in two languages and two systems of cuneiform writing: first, the local language, called “Ugaritic”, noted in an alphabetic system, on the other hand, the Babylonian Akkadian, noted by a logo-syllabic script. Situated between the coast and mountains, this kingdom was located between two major regions suppliers of timber in the most remote antiquity, as evidenced by Egyptian and Mesopotamian literature and the Bible, the Lebanese mountains and the Amanus mountain. The place is thus particularly important for this topic. Following an overview of geographical, demographic, linguistic, historical and economic on the kingdom of Ugarit, we studied successively ebony, pine and fir, cedar, juniper, cypress, boxwood, ¶Rgz, palm-tree, olive-tree, ñlmg-wood and vineyard, the vine and its products .We started each chapter with a botanical and linguistical identification. We tried to locate what were the areas that were the main sources of these natural resources. Then, we established a historical overview on the trade in products from trees and transportation. We tried to clarify their nature, quantity, quality, weight and price in Ugarit and outside. Finally, we examined the various uses and their role in craft, medicine, religion and magic. In doing so, we could also approach the symbolic value of these trees and woods.
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Vaisselle de luxe et échanges culturels au Bronze Récent : étude de cas à partir de sept formes introduites en Égypte au Nouvel Empire / Luxury vases and cultural exchange in the Late Bronze Age : a case study based on seven forms introduced into Egypt in the New Kingdom

Bouillon, Hélène 10 December 2016 (has links)
Le Nouvel Empire marque une rupture dans l’évolution de la vaisselle de luxe en Égypte : de types nouveaux se développent en imitant souvent des modèles étrangers. Apparaît alors un paradoxe : ces mêmes formes, lorsqu’elles sont trouvées hors d’Égypte sont souvent qualifiées d’ « égyptiennes » voire « égyptisantes ». Cette étude vise à comprendre l’origine de ces formes nouvelles, les raisons de leur floraison à partir de Thoutmosis III et leur place dans les échanges culturels de l’Égypte avec ses voisins. Nous avons choisi sept types représentant le mieux ce paradoxe et étudié tous les vases de provenance certaine trouvés aussi bien en Égypte que dans le reste de la Méditerranée orientale. En les comparant aussi bien du point de vue technique que stylistique, nous tentons ici de définir les tendances de chaque région et de rendre à chacune sa part. Une approche sociologique et économique permet également d’examiner avec soin les mécanismes de ces échanges commerciaux et culturels. / In the New Kingdom, a change is visible in the typological evolution of Egyptian luxury vases: new forms appear, imitating foreign vessels. The paradox is that these vases, when discovered outside Egypt, are often regarded as “Egyptian”, or “Egyptianized”. The aim of this work is to understand the origins of these new forms as well as the reasons for their proliferation during the reign of Thumosis III, and to understand their role in cultural exchange between Egypt and it’s neighbours. The author selects seven forms and studies corresponding vases, from all over Egypt and the Eastern Mediterranean. Comparisons made, both from a technical and a stylistic point of view, help to define cultural trends for each region. A sociological and economical approach has been adopted to scrutinize the mechanisms of trade.
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Le culte rendu aux dieux à Ougarit dans son contexte syrien / Ugaritian ritual and cult in its syrian context

Khaddour, Lina 16 December 2013 (has links)
Ce travail est consacré au culte rendu aux dieux à Ougarit dans son contexte syrien. Le but est d’avoir recours à toutes les sources archéologiques, iconographiques, archéozoologiques et épigraphiques pour appréhender les cultes qui étaient rendus aux dieux à Ougarit. Pour saisir la spécificité des cultes pratiqués à Ougarit, mais aussi leur ressemblance avec ceux de la même zone culturelle, je me suis proposé d’établir une comparaison avec d’autres cultes, par exemple ceux qui étaient pratiqués dans la région du nord de la Syrie à l’âge du Bronze moyen Alalaḫ, Qatna, Mari, Terqa, Tuttul, Ekalte et à l’âge du Bronze récent comme à Emar. Cela m’a permis, notamment d’étudier les liens entre ces différentes manières de pratiquer le culte. L’importance de cette étude réside dans la confrontation et la nouvelle présentation des différentes sources. Cette étude essaie de faire la lumière sur plusieurs points concernant le culte d’Ougarit, notamment le culte officiel et familial, ainsi que la place qu’il occupait à l’âge du Bronze moyen et récent. / This work is a study of ritual and cult at Ugarit within its broader Syrian context. The aim is to present and analyze a corpus of relevant documents, which derive from a variety of sources, be they archeological, iconographic, epigraphic, or archeozoological, in order better to define, not only which cults were practiced at Ugarit, but also to highlight their similarities with the religious practices documented in neighboring cultural areas, especially in north Syria during the Middle and Late Bronze Age. The comparative data thus derive from Alalakh, Qatna, Mari, Terqa, Tuttul and Ekalte for the Middle Bronze Age and Emar for the Late Bronze Age. Several problems particular to the cult at Ugarit are explored, such as the difference between official (public) and family (private) worship, but these are set against the background of the Middle and Late Bronze Age setting. The importance of the study lies in its comparative approach, casting light on the similarities, despite the obvious differences in worship.
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Les cultures du Wadi Suq et de Shimal dans la péninsule omanaise au deuxième millénaire avant notre ère : évolution des sociétés du Bronze Moyen et du Bronze récent / Wadi Suq and shimal cultures in the Oman peninsula in the IInd century millennium BC : evolutions and societies of the Middle Bronze Age and the Late Bronze Age

Righetti, Sabrina 23 January 2015 (has links)
Depuis la découverte dans les années 1970 des premiers vestiges du IIème millénaire av. J.-C., cette période est considérée comme une phase d’effondrement des cultures préhistoriques de la péninsule omanaise. Appelés « période Wadi Suq » les trois premiers quarts du IIème millénaire av. J.-C. sont encore bien souvent perçus comme une période de Dark Ages faisant suite à la disparition de la culture Umm an-Nar du IIIème millénaire av. J.-C. Cette période se caractériserait par une diminution de la population, un abandon des sites et le retour à un mode de vie nomade. Pourtant les fouilles menées depuis une trentaine d’années, aussi bien dans les oasis du nord que le long du littoral au sud-est de la péninsule, ont livré les témoignages d’une culture plus complexe et sans doute moins hétéroclite qu’on ne l’envisage habituellement. Ces nouvelles données nous invitent à nuancer l’hypothèse d’un profond bouleversement entre les IIIème et IIème millénaires, de sorte qu’il est aujourd’hui nécessaire d’opérer une synthèse des connaissances sur la période afin de proposer de nouvelles approches des changements à la fois économiques, politiques et sociaux, survenus au cours du Bronze moyen et récent. / Since the discovery in the 1970s of the first remains of the second millennium BC, this period has been considered a collapse phase of the prehistoric cultures of the Oman peninsula. Called “Wadi Suq period” the first three quarts of the second millennium BC are still often seen as a period of Dark Ages following the disappearance of the Umm an-Nar culture of the 3rd millenium BC. This period has been characterized by a decline in the population, the sites abandonment and a return to a nomadic lifestyle. Yet, excavations conducte dover the last thirty years, both in the oases of the north and along the southeast coast of the peninsula, have yielded evidence of a more complex culture and probably less heterogeneous than it is usually envisaged. These new data invite us to reine the hypothesis of a major upheaval between the 3rd and the 2nd millennia BC, so it is now necessary to make a synthesis of current knowledge about the period in order to propose new approaches to economic, political and social changes that occurred during the Middle and Late Bronze Age.
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Dynamiques funéraires et affirmations identitaires en Crète à l'est du Lassithi (XIVe - Ve siècles av. J-C.) / Funerary dynamics and identity affirmation in the East of Lasithi from the fourteenth to the fifth century B.C.E.

Labrude, Angélique 29 November 2014 (has links)
Nous avons poursuivi plusieurs desseins dans cette étude portant sur les dynamiques funéraires à l’est du Lassithi, du XIVe au Ve siècle av. J.-C. L’identification, au travers des traces matérielles, des pratiques collectives et codifiées que constituent les rituels funéraires, empreints d’une forte dimension identitaire, a constitué un premier objectif. Nous avons également cherché à saisir les stratégies territoriales de mise en place des sites funéraires parallèlement aux changements sociopolitiques majeurs qui affectent la Crète durant la délicate période transitionnelle que constitue le passage de l’âge du Bronze à l’âge du Fer. Dans un premier temps, après une présentation du contexte spatiotemporel et du vocable propre à l’archéologie de la mort, nous avons focalisé notre travail sur la description systématique de chaque sépulture dans son environnement propre. Dans un second temps, nous avons procédé en croisant les données matérielles, à une analyse thématique et comparative des nécropoles. La dimension systémique des dynamiques funéraires à l’est du Lassithi a enfin été envisagée à l’aune du contexte chrono-culturel égéen. / This doctoral thesis examining funerary dynamics in the east of Lassithi from the fourteenth to the fifth century B.C.E. has several aims. In the first instance, I seek to identify through the material vestiges the collective and codified practices that constitute the funerary rituals marked by a strong identitarian dimension. I also endeavour to grasp the territorial strategies used in the organisation of funerary sites in parallel to the major socio-political changes affecting Crete during the delicate transitional period marking the passage from the Bronze Age to the Iron Age. After an initial presentation of the spatio-temporal context and the vocabulary specific to the archaeology of death, the thesis turns towards the systematic description of each sepulchre in its own environment. This material data is subsequently combined with a thematic and comparative analysis of the necropolis. Finally, the systematic dimension of funerary dynamics in the east of Lassithi is considered in light of the Aegean chrono-cultural context.
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La répartition des pouvoirs en Syrie à l’époque du Bronze Récent : d’après les textes akkadiens d’Emar et d’Ougarit / The distribution of power in Syria in the Late Bronze Age : according to the Akkadian texts from Emar and Ugarit

Mahmoud, Omar 02 April 2011 (has links)
L’intérêt historique suscité par la richesse des vestiges provenant d’Emar et d’Ougarit ainsi que de plusieurs autres cités de l’époque, notamment Alalaḫ, nous a poussé à nous intéresser à la répartition des pouvoirs en Syrie à l’époque du Bronze Récent, question pour laquelle peu d’études des synthèse ont été consacrées à l’heure actuelle.Nous concentrerons notre étude sur plusieurs villes à l’époque du Bronze Récent, depuis le début de la deuxième moitié de deuxième millénaire jusqu’au début de XIIe siècle av. J.-C.Certes, Il existe un pouvoir religieux, économique ; mais le plus souvent la notion de pouvoir sous-entend la présence d’une puissance politique à laquelle est soumise une communauté. Nous distinguerons donc les termes d’ « autorité » et de « pouvoir », ce dernier devant être considéré comme l’application et la manifestation de l’autorité.Les textes anciens représentent pour notre étude une documentation directe. Les tablettes provenant des cités syriennes de cette époque sont au cœur de notre étude. Il s’agit surtout de tablettes cunéiformes écrites en akkadien.Nous pensons qu’une recherche analytique et comparative nous aidera de mieux connaître les différents types de pouvoir en Syrie, de repérer les divers détenteurs du pouvoir au Bronze Récent et de définir les caractéristiques propres à l’organisation politique syrienne durant cette même période. / The historical interest generated by the rich archaeological remains from Emar and Ugarit as well as several other cities of the era, including Alalah, encouraged us to take an interest in the distribution of power in Syria at the Late Bronze Age, a question for which few synthesis studies have been devoted today. We focus our study on several cities during the Late Bronze Age, since the beginning of the second half of the second millennium to the early twelfth century BC.Certainly, there is a religious power and economic power, but more often the notion of power implies the presence of a political power which is subject to a community. We therefore distinguish the terms “authority” and “power”, the latter to be considered the application and demonstration of authority. The ancient texts represent a direct documentation for this study. The akkadian cuneiform tablets from the Syrian cities of this period are in the middle of our research.We believe that a comparative and analytical research will help us better understand the different types of power in Syria, to identify the various rulers of the Late Bronze Age and define the characteristics of the Syrian political organization during this period.

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