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William Whitaker (1548-1595) Leven en werk van een Anglocalvinistisch theoloog /

Broeyer, Frits Gerrit Murk. January 1982 (has links)
Thesis (doctoral)--Rijksuniversiteit te Utrecht, 1982. / Summary in English. Includes bibliographical references (p. 360-372).
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Paving the way for Revolution : Calvinism and the struggle for a democratic constitutional State /

Sap, Jan Willem. January 2001 (has links)
Thesis (doctoral)--Vrije Universiteit te Amsterdam, 1993. / Includes bibliographical references (p. 361-382) and index.
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Gerrit Jan Vos, Az : het recht van de Kerk : das Recht der Kirche /

Zwanenburg, Leendert Gerrit. January 1900 (has links)
Proefschrift--Godgeleedheid--Utrecht, 1978. / Mention parallèle de titre ou de responsabilité : Gerrit Jan Vos, Az. Résumé en allemand. Bibliogr. des œuvres de G.J. Vos Az. p. 220-223. Bibliogr. p.215-220. Index.
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Children of wrath : new school calvinism and antebellum reform /

Hirrel, Leo P., January 1900 (has links)
Diss. / Bibliogr. p. 220-241. Index.
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Le Ministère de Paul Ferry à Metz (1612-1669). Essai de contribution à l'étude des pasteurs réformés français sous le régime de l'édit de Nantes / The ministry of Paul Ferry in Metz (1612-1669). Try of contribution to the study of the french reformed pastors under the system of the Edict of Nantes

Léonard, Julien 19 November 2011 (has links)
Les conditions d’exercice du ministère pastoral dans la France réformée du régime de l’édit de Nantes (1598-1685) sont encore mal connues. Le cas précis de Paul Ferry (1591-1669), pasteur à Metz de 1612 à sa mort, permet d’entrer dans le monde des « ministres de la Parole de Dieu » au XVIIe siècle. Cette étude tente d’approcher l’analyse des formes et des modèles de la carrière pastorale. Ils sont religieux et confessionnels bien sûr, mais également politiques, sociaux, culturels et intellectuels. Perceptibles à plusieurs échelles, les contours du ministère s’observent localement, mais également à une échelle nationale, voire internationale, grâce à un exceptionnel réseau de correspondance. Le ministre, type de clerc radicalement différent du prêtre catholique, doit toujours assurer les fidèles de leur Salut dans leur foi, surtout par la prédication, mais aussi par l’administration des sacrements et par l’acculturation, en tentant d’imposer la morale et la discipline réformées. Même la vie « privée » du pasteur est une modalité d’édification de son troupeau et donc une action pastorale. Il doit en effet donner l’exemple d’une bonne vie chrétienne, notamment parce qu’il n’est plus ontologiquement différent des fidèles depuis la révolution du sacerdoce universel. Il agit également en défenseur de sa communauté en se muant en guide politique et en porte-parole de son Église, notamment face à la controverse catholique et face aux pouvoirs, mais aussi en historien, en écrivain, ou en directeur de collège. Par toutes ces diverses fonctions assumées au nom de son ministère, Ferry constitue un modèle, parfois contesté, de pasteur sous le régime de l’édit de Nantes. / Relatively little is known about the way the pastoral ministry was exercised in France during the period of the Edict of Nantes (1598-1685). The case of Paul Ferry (1591-1669), who became pastor at Metz in 1612 and remained there until his death in 1669, makes it possible to enter into the world of the « ministers of the Holy Word » in the seventeenth century. This study attempts to analyze the forms and models of the pastorate. These are not only religious and confessional, but also political, social, cultural and intellectual. The impact of the minister could be felt at different levels, ranging from the local to the national and, due to an exceptional network of correspondence, even to the international. The Reformed pastor, a cleric who differs radically from the Roman Catholic priest, has the duty continually to reassure the members of his congregation in their faith and about their salvation. He does so especially in the preaching, but also in the administration of the sacraments, and as well as by way of acculturation in imposing Reformed morals and discipline on his flock. Even the « private » life of the pastor can be considered as a form of edification, and therefore as a pastoral act. It is the pastor’s duty to give an example of the good Christian life, especially since with the Reformation’s emphasis on the priesthood of all believers he is no longer ontologically different from his congregation. The pastor can also assume the role of protector of his congregation as a political guide and church spokesman, in particular in face of Catholic polemics and powers, or else the role of a historian, writer, or rector to a collège. In that Ferry assumed all of these functions by virtue of his position as minister, he can – notwithstanding the opposition he at times encountered from within his own consistory – be considered a model of those pastors who exercised their ministry under the Edict of Nantes.
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Le débat sur la Bible en langue vulgaire, 1540-1562. Deux traités de Pierre Viret publiés anonymement

Paquin, René 02 1900 (has links)
Le droit pour tous les fidèles d’accéder directement aux textes fondateurs du christianisme dans leur idiome maternel fut au nombre des principales réclamations des réformateurs. La Réforme française ne fait exception à ce chapitre. Henri Estienne, dans son Apologie pour Hérodote, signale l’existence de toute une littérature de complainte publiée au début des années 1540. Ces écrits, précise-t-il, parurent «sans le nom des auteurs». C’est en dressant une liste aussi complète que possible de ces opuscules que notre attention fut attirée par deux petits écrits très rares et pratiquement ignorés des bibliographes. Il s’agit des titres suivants : 1) TRAICTE AUQUEL / est deduict s’il est loisible de / lire la saincte Escriture en / langue Vulgaire, & / du fruict qui en peult sortir. (s.l.n.d. , 8⁰, italique, 94 p., signé a-f8, marginales, titres courants, 2 initiales ornées (a 2r⁰; 3v⁰). 2) TRAITE, / QU’IL EST NECESSAIRE / QUE TOUTES GENS DE QUEL- / que qualité, sexe, ou aage, qu’ils / soient, lisent les Saintes Escri- / tures : Et du moyen qu’on / y peut tenir. (s.l., s.n., 1561, avec une marque aux palmes du martyr couronnées), 8o, italique, 36 ff., signé A-D8, E4, marginales, titres courants, 1 initiale (Aii ro). Ces deux livrets sont de sensibilité nettement réformée. Les nombreuses citations bibliques, littéraires et patristiques, surtout dans le traité de 1561, montrent que ces textes émanent de la plume de maîtres et non de disciples. Plusieurs candidatures à la paternité ont été considérées. De tous les réformateurs, les écrits de Pierre Viret sont ceux qui offrent le plus de ressemblances avec ces deux opuscules. Les observations accumulées jusqu’ici nous ont convaincu que le premier traité, publié en 1544 et signalé pour la première fois dans l’Index prohibitif de l’Université de Paris en 1549 avec la date 1543, constitue l’édition princeps d’un écrit inédit de Pierre Viret, qui sera réédité fort vraisemblablement à Paris sous une forme profondément remaniée avec nouveau titre en 1561. Cette attribution sera prouvée à l’aide de citations, de rapprochement textuels et d’autres arguments fondés sur la critique interne et externe des sources. Nous résumons ici les grandes lignes de notre démonstration. L’analyse du premier traité (le T1) révèle une étroite parenté de style et d’idées avec les œuvres de Pierre Viret publiées entre 1542 et 1545. Les parallèles et les correspondances se constatent jusque dans le détail. Parmi les textes évoqués, il faut signaler plusieurs emprunts à De la difference qui est entre les superstitions et idolatries des anciens gentilz et payens … (Genève, 1542), un ouvrage important que Viret a souvent réutilisé dans ses écrits postérieurs. Nous avons également retrouvé un bref extrait du T1 dans les Dialogues du desordre qui est a present au monde (Genève, 1545) et dans la Métamorphose chrestienne (1561), ce qui prouve un usage ultérieur de cette source par Viret. Une lecture attentive du T1 révèle aussi un emprunt important à Marie Dentière (Epistre tresutile, 1539) et à Calvin (Epistre monstrant comment Christ est la fin de la loi, 1543). Nos observations nous ont également permis d’avancer des hypothèses plausibles et instructives qu’il restera à valider sur les circonstances de composition du premier traité. On notera un point important : le T1 paraît au moment où la Bible, le Psautier et le Nouveau Testament commencent à être imprimés régulièrement et largement à Genève et à Lyon, deux centres d’édition biblique où s’affirment des discours éristiques très similaires à travers lesquels se discernent, toutefois, une polarisation des enjeux théologiques en matière d’ecclésiologie. Nos recherches sur le T1 connurent un prolongement avec la découverte du traité de 1561 (le T2). La collation des deux opuscules suggère que le T2 est une réédition profondément remaniée du T1. Ce rapprochement est signalé ici pour la première fois. Les habitudes de travail de Viret, surtout depuis le milieu des années 1550, s’accordent avec cette hypothèse. Il nous fallait toutefois entreprendre un travail minutieux de comparaison entre le T2 et les publications contemporaines de Pierre Viret avant de pouvoir tirer des conclusions sur la paternité du deuxième livret. Les résultats se sont avérés éloquents : le T2 se recoupe avec la plupart de ses écrits publiés entre 1559 et 1565 (parenté très étroite d’idées et de style, reprises textuelles, paraphrases). Le T2 reprend notamment un passage de De la difference qui est entre les supersitions (1542), un ouvrage dont nous avons souligné, à la suite d’autres historiens, l’importance dans le répertoire bibliographique virétien. Nos observations peuvent donc se résumer de la manière suivante : le T1 emprunte à Viret, Viret emprunte au T1 et au T2, et le T2 emprunte au T1 et à Viret. Viret a sans doute composé le T2 après son départ de Genève (fin septembre 1561) pour la France. Nîmes est le lieu le plus probable de rédaction. Des indications internes, auxquelles s’ajoutent des témoignages externes donnent à penser que Viret a rédigé ce court traité dans le but de rallier le roi de Navarre et sa cour à la cause réformée à un moment où les Huguenots devenaient toujours plus nombreux dans le royaume, en particulier dans le Midi où les familles de haute naissance et les milieux intellectuels adhéraient avec enthousiasme aux thèses réformées. C’est ainsi qu’au début des années 1560, les réformés constituaient une véritable force politique capable d’infléchir la destinée du royaume dans son centre le plus névralgique : la monarchie. Le T2 est plus précisément contemporain du colloque de Poissy, un événement de grande importance qui se tint à Paris entre le 9 septembre et le 14 octobre 1561. Il y a tout lieu de croire que ce deuxième traité de Viret fut diffusé largement dans la capitale au cours de cette période, puisque le matériel typographique du T2 correspond à celui employé par Nicolas Edoard et Charles Pesnot, deux éditeurs protestants actifs au moment du colloque. À la différence du T1, le T2 paraît donc à un moment où la confessionnalisation des discours religieux a mis en évidence, depuis des années, deux ecclésiologies conflictuelles et irréconciliables. Le T2 paraît également à un moment où s’amorce très nettement la politisation des controverses religieuses dans le contexte gravissime du déclin des Valois et de la montée des Bourbons. Par son immense production littéraire, à laquelle notre thèse ajoute deux nouvelles sources (qu’on pourra lire ici intégralement avec une annotation scientifique), et par son intense activité sur le terrain - tant dans le milieu genevois-romand qu’en France, depuis le début des années 1560 et jusqu’à sa mort en 1571, juste avant le massacre de la Saint-Barthélemy - Pierre Viret aura non seulement été le témoin, mais également un acteur essentiel du débat entourant la démocratisation de la Bible en langue vulgaire et de l’évolution théologique qui a accompagné cette controverse de premier plan au siècle des Réformes. / A direct access to the foundational texts of the Christian faith in vernacular languages was part of the basic demands of the Protestant Reformation in the 16th century. The French linguistic domaine was no exception in this regard. Henri Estienne, in his Apologie pour Hérodote, alludes to a specific anonymous literature dedicated to this question in response to biblical censorship in the 1540’s. Our investigations in these primary sources lead our attention on two pamphlets which have remained almost unknown to most bibliographers: 1) TRAICTE AUQUEL / est deduict s’il est loisible de / lire la saincte Escriture en / langue Vulgaire, & / du fruict qui en peult sortir. (s.l.n.d. , 80, italique, 94 p., signé a-f8, marginales, titres courants, 2 initiales ornées (a 2r0; 3v0). 2) TRAITE, / QU’IL EST NECESSAIRE / QUE TOUTES GENS DE QUEL- / que qualité, sexe, ou aage, qu’ils / soient, lisent les Saintes Escri- / tures : Et du moyen qu’on / y peut tenir. (s.l., s.n., 1561, avec une marque aux palmes du martyr couronnées), 80, italique, 36 ff., signé A-D8, E4, marginales, titres courants, 1 initiale (Aii ro). These two treatises clearly disclose a protestant and reformed content. Moreover, the numerous biblical, literary and patristic quotations they contain, more specificaly the 1561 edition, show that they where penned by master’s and not by disciples. Many candidates to their authorship have been considered and among these it is the religious work of Pierre Viret that offers the most ressemblances with the two pamphlets. The observations summed up to this day have convinced us that the first booklet, published in 1544 and mentioned for the first time in 1549 in the Parisian catalogue of prohibited books (Index de Paris, with the notice 1543) forms the editio princeps of an unprecedented work of the Swiss Reformer. It is part of our thesis that this booklet was later completely rewritten by Pierre Viret and published in Paris in 1561 under a new title. The Viretian paternity of these two tracts will be proven in the present research with the help of quotations, textual connections and other arguments based on the internal and external criticism of primary sources. Here follows a brief summary of our demonstration. The analysis of the first booklet (henceforth: T1) reveals a tight relationship with the style and ideas of Pierre Viret as can be seen in his works printed between 1542 and 1555. Among the reminiscent passages, one must point out many borrowings from De la difference qui est entre les superstitions et idolatries des anciens gentilz et payens… (Geneva, 1542), an important work which Viret has often reused in his subsequent writings. We also found a brief extract of T1 in the Dialogues du desordre qui est a present au monde (Geneva, 1545) and in the Métamorphose chrestienne (1561), which prove a later reuse of this source by Viret. A carefull reading of T1 also reveals an import from Marie Dentière’s Epistre tresutile (1539) and Calvin’s Epistre monstrant comment Christ est la fin de la loi (1543). Our findings have also allowed us to put forward plausible and instructive suggestions, which still need to be validated, regarding the immediate editorial context of T1. On this matter, one will note that T1 was released when editions of the Bible, the Psalter and the New Testament were regularly and largely printed both in Geneva and Lyon. These geographical area were two biblical publishing centers following very similar patterns of eristic and religious discourses. Several issues were parts of confessional polarization on both sides. Our research on T1 was extended with the discovery of the 1561 treatise mentioned earlier (henceforth: T2). A carefull comparison of the two treatises suggests that latter is a profoundly reviewed reedition of the former. We are the first to have made this connexion. Viret’s well known literary habits, specially since the mid 1550’s, confirm this hypothesis. However a meticulous comparative study between T2 and Viret’s contemporary writings had to be undertaken before drawing any conclusion. The results of the inquiry are eloquent: T2 overlaps with most of his books published between 1559 and 1565 (strict textual kinship of ideas and style, verbatim recoveries, paraphrases). T2 even picks up a short extract from an important work De la difference qui est entre les supersitions (1542), a book we have underscored, with other historians, the value in Viret's bibliographical and literary repertoire. In short, our findings can be summarized as follows: T1 borrows from Viret, Viret borrows from T1 and T2, and the latter draws from T1 and Viret. Viret probably composed T2 shortly after he left Geneva for France (at the end of September 1561). Nîmes is the most likely location where he wrote this tract. Internal indications, to which external testimonies can be added, lead us to think that Viret wrote this short pamphlet with the intention of rallying the King of Navarre, his court and the nobility to the Reformed faith that is at a key moment when the Huguenots where largely increasing in numbers accross the kingdom, especially in the Southern cities where highly ranked families and many intellectuals enthousiastically clinged to the protestant theses. Hence, in the beginning of the 1560’s, Hugenots where forming a genuine political strength capable to inflect the Kingdom’s destiny in its most sensitive center: the monarchy. T2's context falls in line with the colloque de Poissy, an important event that took place in Paris between September 9 and October 14, 1561. There are reasons to believe that Viret's second treatise was largely disseminated in the French capital city since the printed typographical characters match those used by Nicolas Edoard and Charles Pesnot, namely two protestant printers active at the time of the Poissy colloquium. Differing on this particular point from T1, T2 was thus produced at a time when the process of "confession-building" of religious discourses was making it all the more evident that two conflictual and irreconcilable ecclesiologies were at stake within the same kingdom. In short, the religious debates where now deploying under a political spin. Hence, T2 appeared at a very critical moment when religious debates revolved around the political implications of the decline of the Catholic Valois and the rise of the Protestant Bourbons. Less than a year after the publishing of T2, on 2 April 1562, Condé and his Protestant followers seized the city of Orléans. Their example was soon followed by Protestant groups across the realm. The same year saw the outbreak of the first of the eight religious wars that would plague the kingdom during the rest of the century. By his immense literary input, to which our thesis now adds two new primary sources (which the reader will find herein with scientific annotations), and by his intensive fieldwork as a reformer – both in the Genevan-Swiss milieu and in France since the early 1560’s up until his death in 1571 (one year before the St. Bartholomew's Day massacre) – Pierre Viret will have not only been an important witness but a leading protagonist of the debate over the democratization of the Bible in the vernacular and the theological evolution surrounding this major controversy of the Reformation and post-Reformation era.
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Isaac Papin (1657-1709) Itinéraire d’un humaniste réformé, de l’École de Saumur au jansénisme / Isaac Papin (1657-1709). Journey of a reformed humanist, from Saumur School to jansenism

Guillemin, Thomas 04 December 2015 (has links)
Théologien du Grand Siècle, minor de la République des Lettres, Isaac Papin (1657-1709) est né calviniste. Il appartient à l'École théologique dite de Saumur : fils spirituel du théologien novateur Claude Pajon (son oncle), il adopte les théories de ce dernier sur la grâce et, lecteur de Spinoza dès 1681, développe une conception originale de la tolérance à une période d’effervescence sur cette question dans la pensée protestante. Au moment de la révocation de l'édit de Nantes, Papin rejoint le Refuge : il est alors proche de citoyens des Lettres comme Jacques Lenfant, Jean Le Clerc et Pierre Bayle. Il s’installe d'abord en Angleterre où il est ordonné prêtre de l'Église anglicane puis se rend aux Provinces-Unies, puis dans le Saint-Empire où il tente de s'installer comme pasteur d'une Église wallonne. Son identité de novateur déclenche l'opposition de l'orthodoxe Pierre Jurieu (déjà ennemi de Pajon) qui l'empêche d'atteindre son but. Il décide alors de se convertir et revient en France en 1690, où il passe au catholicisme grâce à Bossuet. Jusqu’alors nomade huguenot de la République des Lettres, Papin se mue en catholique sédentaire dans sa ville natale, Blois : il devient l'un des acteurs de la controverse antiprotestante et se rapproche du jansénisme grâce à l’un de ses amis,également pasteur calviniste converti. En associant histoire sociale des réseaux théologiques et religieux et histoire des idées et des controverses, cette biographie intellectuelle retrace la trajectoire théologique particulière d’un converti du Grand Siècle passé de l’humanisme réformé de Saumur à un jansénisme entre Nicole et Quesnel. / Theologian of the Grand Siècle, minor of the Republic of Letters, Isaac Papin (1657-1709) was born Calvinist. He belongs to the so-called theological school “École de Saumur” : spiritual son of pioneering theologian Claude Pajon (his uncle), he adopts his theories on grace and, as Spinoza reader from 1680, he develops an original design of tolerance during a boom period on this issue in Protestant thought. At the time of the Revocation of the Edict of Nantes, Papin joins the Refuge : he is then close to Letters’ citizens such as Jacques Lenfant, Jean Le Clercand Pierre Bayle. He first moves to England where he is ordained priest of the Anglican Church. Then he goes to the United Provinces and to the Holy Empire, where he tries to settle as a pastor of a Walloon Church. His innovative identity triggers opposition from the Orthodox Pierre Jurieu (Pajon’s former enemy) that prevents him from reaching his goal. He decides to convert and returns to France in 1690, where he becomes a Catholic under the authority of Bossuet. Until then nomadic Huguenot of the Republic of Letters, Papin turns into a sedentary Catholic in his hometown, Blois.He becomes one of the actors of the anti-Protestant controversy and approaches the Jansenism thanks to a friend who is also a converted Calvinist pastor. By combining social history of theological and religious networks and history of ideas and controversies, this intellectual biography traces the particular path of a theologian converted of the Grand Siècle, from reformed humanism of Saumur to Jansenism, between Nicole and Quesnel.
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Édition critique de la correspondance de Jacob Spon (1647-1685) / A critical edition of the correspondence of Jacob Spon (1647-1685) / Edizione critica della corrispondenza di Jacob Spon (1647-1685)

Moreau, Yves 02 July 2013 (has links)
Notre thèse de doctorat porte sur la correspondance du médecin et antiquaire protestant Jacob Spon. Elle a pour objet de rassembler l’ensemble de ses lettres, afin de réaliser une édition critique. La correspondance de Spon s’inscrit dans l’immense réseau européen que forme la République des Lettres, qui, à l’époque classique, échangeait savoirs, idées, découvertes et services par le biais d’un intense échange épistolaire. Le savoir est un enjeu ; des stratégies résiliaires s’élaborent, au moment où L’Europe initie une critique radicale de l’héritage intellectuel hérité de l’Antiquité et de la tradition chrétienne. Les correspondances sont les vecteurs de l’échange des connaissances entre acteurs individuels ou collectifs.Chronologiquement, la correspondance de Jacob Spon s’étend sur environ vingt ans, de son départ de Lyon pour se former à la médecine, dans les années 1665-1667 à son brusque exil pour le Refuge en 1685 après la révocation de l’Édit de Nantes. Les correspondants résident dans la plupart des grands centres intellectuels de l’Europe occidentale, parmi lesquels Paris, Londres, Rotterdam, Leipzig, Francfort, Genève, Florence, Milan… Les plis du savant protestant, à l’exception de quelques-uns, sont tous rédigés à Lyon. À ce jour, nous avons recensé 425 lettres : 290 lettres reçues par Spon, et 135 envoyées à ses correspondants européens.Nous avons dégagé cinq thèmes principaux présents dans la correspondance du médecin Lyonnais.-Les réseaux et les milieux sociaux fréquentés par Jacob Spon. Le réseau familial constitue le premier cercle de sociabilité et permet d’entrer en relation avec d’autres réseaux plus étendus liés aux affinités intellectuelles, et principalement sur l’héritage antique gréco-romaine sous tous ses aspects : philosophie, religion histoire, artefacts, vestiges... Son rôle de médiateur culturel au sein de la République des Lettres apparaît en filigrane-La sensibilité religieuse. Plus qu’une pratique, la foi définit une partie de l’identité de l’érudit huguenot. Elle est aussi un discours qui se fonde sur deux arguments : le premier est celui de la liberté de conscience ; le second, plus original, tente de justifier la supériorité de l’Eglise Réformée par son ancienneté, en se basant sur l’épigraphie et la numismatique et peu par les textes. Il convient de replacer cette originalité dans le contexte de controverse religieuse qui agite la France du XVIIe siècle.D’autre part, l’articulation religion-antiquarisme a contribué semble-t-il à une approche de l’art différente des conceptions calvinistes traditionnelles.-La tolérance religieuse. Contrairement à l’idéalisation d’une République des Lettres faisant peu de cas de l’appartenance confessionnelle, nous souhaitons éprouver la notion de tolérance religieuse, que nous remettons en question, en nous appuyant sur le cas de Spon, qui souffrit de sa foi réformée dans la France précédant la révocation de l’édit de Nantes et affirma avec force son adhésion à la foi de Calvin.-La production et la diffusion de savoirs. L’érudit lyonnais est un des précurseurs de la démarche scientifique moderne. Il innova dans les domaines de sa compétence, servi par un regard aiguisé et une formation d’honnête homme. Il importe ici de saisir les mécanismes de production savante, et leur diffusion à l’ensemble des curieux par la voie des réseaux épistolaires.-La distinction entre sphère publique et sphère privée. Spon différencie dans sa correspondance ce qui relève de son for intérieur et ce qui concerne sa position d’homme public, c’est-à-dire son for extérieur. Paradoxalement, cette séparation est loin d’être claire dans ses papiers. L’étude de ces axes nous permet de clarifier comment les savoirs savants s’élaborent et se diffusent, mais aussi de replacer la place de la religion, au sein de la République des Lettres dans les stratégies de communication savante à partir du cas particulier de la correspondance de Jacob Spon. / Our thesis focuses on the correspondence of physician and antiquarian Protestant Jacob Spon. To gather all of his letters, in order to achieve a critical edition of its object. Spon correspondence is in the vast European network that form the Republic of Letters, which, in the classical period, trading knowledge, ideas, discoveries and services through an intense exchange of letters. But speaking of "network" in the singular is abusive. Hundreds of networks communicate, create, unmade, confront, overlap. Knowledge is an issue, the résiliaires strategies are developed at a time when Europe introduces a radical critique of the intellectual legacy inherited from antiquity and the Christian tradition. Matches are the vectors of the exchange of knowledge between individual or collective actors.Chronologically, the correspondence of Jacob Spon covers about twenty years of his departure from Lyon to train in medicine, in the years 1665-1667 to his sudden exile to the Refuge in 1685 after the revocation of the Edict of Nantes. The corresponding live in most of the major intellectual centers of Western Europe, including Paris, London, Rotterdam, Leipzig, Frankfurt, Geneva, Florence, Milan ... The folds of Protestant scholar, with the exception of a few, are all written in Lyon. To date, we have identified 425 letters: 290 letters received by Spon and 135 sent to its European correspondents.Our approach is guided by the joint letter correspondence. A letter makes sense that being inserted in a set or series that recounts the lives, conditions, constraints and policy concerns, religious, financial, commercial, intellectual, and cultural of the letter writer. We are thus led to the interpretation of single text linking to this piece with a meaningful whole. Correspondence, witness and agent information exchange suggests a network, that is to say, a complex communication structure which fits individual-author.We have identified five key themes in the correspondence doctor Lyonnais.- Networks and social circles frequented by Jacob Spon. The home network is the first circle of sociability and allows to interact with other larger related intellectual affinity networks, mainly on the ancient Greco-Roman heritage in all its aspects: philosophy, religion, history, artifacts, remains ... Jacob Spon maintains a role of cultural mediator in the Republic of Letters between scholars living in Italy, Paris and Protestants States. - The religious sensibility. More than practical, faith defines a part of the identity of the Huguenot scholar. It is a discourse that is based on two arguments: the first is freedom of conscience, the second most original attempts to justify the superiority of the Reformed Church by seniority, based on epigraphy and numismatics and little by law. It should replace the original in the context of religious controversy stirring seventeenth-century France.On the other hand, the joint-antiquarianism-religion helped-it seems a different approach to the art of traditional Calvinist designs.- The religious tolerance. Unlike the idealization of a republic of letters with little regard to religious affiliation, we would test the concept of religious tolerance in Republic of Letters, relying on the case of Spon, who suffered for his faith in the Seventeeth century Catholic France before the revocation of the Edict of Nantes.- Production and dissemination of knowledge through epistolary networks.- The distinction between public and private spheres. Paradoxically, this separation is far from clear in Jacob Spon's papers. The thesis tries to clarify how knowledge is exchanged among scholars , but also to replace the Religion confrontation between Catholics and Protestants within Republic of Letters and strategies of communication in this learned community.
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"Moy qui suis, ô Dieu, ton humble chanteresse" : anthologie de la poésie spirituelle et féminine du XVIe siècle en français / "I am, o God, your humble singer" : anthology of the sixteenth century spiritual female poetry in french

Caetano, Marie-Laurentine 31 May 2012 (has links)
Cette anthologie rassemble des poèmes spirituels et féminins du XVIe siècle pour proposer un parcours neuf dans la poésie de la Renaissance en sélectionnant des textes de femmes, en contrepoint aux textes d’hommes généralement mis en avant par l’histoire littéraire, et en choisissant la veine spirituelle qui se démarque de la veine amoureuse et pétrarquiste souvent mieux connue. Nous avons sélectionné des œuvres catholiques et des œuvres réformées, afin de donner la plus large vision possible de la vie spirituelle française du XVIe siècle. Notre anthologie s’accompagne d’une étude du corpus pour justifier nos choix et pour élucider les critères d’écriture au féminin, la notion de spiritualité et les pratiques des formes poétiques, tout en proposant un état de la recherche, prenant en compte les avancées les plus significatives en matière d’éditions de textes de femmes. / This anthology gathers spiritual poems written by women from the sixteenth century, suggesting a new way of discovering the poetry from the Renaissance ; indeed, we have chosen texts written by women in preference to texts written by men which have usually been strongly emphasized throughout literary history, and also by choosing the spiritual inspiration which is different from the much better-known romantic Petrarchan inspiration. We have made a selection among Catholic works as well as reformed works, in order to show what the sixteenth century French spiritual life really was. We have added a study of the corpus to our anthology in order to justify our choice and to clear up the different important points in women's way of writing, this idea of spirituality and the use of the different forms of poetry, while mentioning research results at the same time, taking into account the most significant progress which has been made concerning the publishing of women's works.
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A trinitarian modal-spherical method of apologetics : an attempt to combine the vantilian method of apologetics with reformational philosophy / Guilherme Braun

Braun, Guilherme January 2014 (has links)
The task of a reformed apologetics is the application of both theology and philosophy in the confrontation with unbelievers, bridging the gap between the natural man and the Gospel of Christ and trying to do justice to the multi-aspectual, existential and constitutive sides of created reality. In the Festschrift of Cornelius Van Til, two well-known reformational philosophers, Herman Dooyeweerd of the Netherlands and Hendrik Stoker of South Africa, among others, discussed with Van Til the methodology of Christian apologetics (Jerusalem and Athens 1971: viii). The investigation focus on the reflections of Dooyeweerd and Stoker on Van Til’s method, which attempted to break away from classical methods and to reform apologetics biblically. Thence, constructive criticisms, methodological integration of reformational insights and the opening up of new avenues of apologetic discourse follows after a structural evaluation of the dialogue between the three thinkers, leading to a Trinitarian, Modal-spherical method (TMSA) of apologetics, while still presupposing the biblical and triune essence of Van Til’s pressuppositional apologetics. After absorbing and integrating inter-related elements in its Trinitarian framework, the new method of apologetics will be introduced to broader Christianity via two integralist accounts of traditional Christian philosophy, both inspired by an interpretation Neo-Thomism, which in many respects correspond to the Neo-Calvinist vision. So that after non-dualistically expanding TMSA’s methodological foundation and scope of interaction non-, it can be briefly introduced to other nuances of apologetics at the final step of the thesis, in the hope of contributing for the ongoing reformation of the Church and its apologetic endevour. / MA (Missiology), North-West University, Potchefstroom Campus, 2014

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