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La chapelle du Saint-Esprit de Rue, Picardie : étude historique, architecturale et iconographique d'un monument de la fin du Moyen Âge /Labrecque, Claire. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse (Ph. D.))--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. 280-305. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Buchdruck in Aachen, 1573-1792 : Untersuchungen zur Produktion Aachener Buchdrucker anhand des Bestandes der Öffentlichen Bibliothek Aachen /Vennen, Walter. January 1992 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Aachen, 1982. / Bibliogr. p. 201-211. Index.
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Les Bourbons sacrés : musica sacra y liturgia de Estado en las cortes de Roma, Madrid y Versalles (1745-1789) / Les Bourbons sacrés : musique et liturgie d'État aux cours de Rome, Madrid et Versailles (1745-1789) / The sacred Bourbons : music and liturgy of State at the Courts of Rome, Madrid and Versailles (1745-1789)López Morillo, Luis 07 December 2018 (has links)
La présente thèse tente d'aborder, pour la première fois, une analyse comparative du rôle que la musique liturgique a joué dans le processus de construction de l'image sacrée des souverains de la maison Bourbon de France et d'Espagne dans le cadre des cérémonies religieuses célébrées aux cours de Madrid et de Versailles pendant les dernières décennies de l'Ancien Régime, ainsi que du rôle que l'exemple de la Chapelle pontificale a joué dans ce processus. Le but principal de cette étude a été d’apporter un cadre conceptuel et un modèle d'analyse qui permettraient d'aborder une étude globale de la musique sacrée destinée à ces cérémonies, sous un angle plus proche de l'histoire culturelle que de la musicologie traditionnelle, mais toujours partant de l’analyse des aspects performatifs qui permettaient dévoiler l’interaction réciproque entre la musique avec le contexte cérémonial, politique et historique duquel a fait partie. Tout au loin de six chapitres on examine les éléments qui conformaient les cérémonies de la liturgie d’État, conçues à cette époque comme des représentations sacrées : les différentes scènes où avaient lieu, les acteurs, le cérémonial, ainsi que le fonctionnement des différents styles de chant utilisés pour solenniser aussi bien les cérémonies ordinaires que les extraordinaires célébrées à Rome, à Madrid et à Versailles entre 1745 et 1789. Cela comprenait non seulement les œuvres de musique sacrée produites ad hoc par les maîtres de chapelle, mais aussi d’autres musiques, comme le plain-chant, le contrepoint où le faux-bourdon, qui faisant partie de ce même système de représentation étaient parfois exécutés par l’improvisation ou la mémorisation. / This thesis attempts, for the first time, to address a comparative analysis of the role that liturgical music played in the process of building the sacred image of the sovereigns of the Bourbon House of France and Spain as part of the religious ceremonies celebrated in Madrid and Versailles during the last decades of the Ancien Régime, as well as the role that the example of the Pontifical Chapel played in this process. The main purpose of this study was to provide a conceptual framework and analytical model that would allow a global study of sacred music for these ceremonies to be approached from a perspective closer to cultural history than traditional musicology, but always starting from the analysis of the performative aspects that revealed the reciprocal interaction between music and the ceremonial, political and historical context of which it was a part. Along six chapters, we examine the elements that shaped the ceremonies of the State liturgy, conceived at that time as sacred representations: the different scenes in which they took place, the actors, the ceremonial, as well as the functioning of the different styles of singing used to solemnize both the ordinary and extraordinary ceremonies celebrated in Rome, Madrid and Versailles between 1745 and 1789. This included not only sacred music works produced ad hoc by the choirmasters, but also other music, such as plainchant, counterpoint or faux-bourdon, which were sometimes performed by improvisation or memorization as part of this same system of representation.
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La vie musicale à la Sainte-Chapelle de Paris aux XVIe et XVIIe siècles : étude du personnel musical / The musical life of the Sainte Chapelle in Paris during the 16th and 17th centuries : study of the chapel musiciansÉlissèche, Charles-Yvan 15 July 2015 (has links)
La thèse, fondée sur l’étude systématique des sources de première main, porte sur le personnel ecclésiastique et sur la vie musicale. Un fait propre à la Sainte-Chapelle est ainsi mis en avant : l’interdépendance du statut ecclésiastique et de la place de musicien. La vie musicale à la Sainte-Chapelle de Paris aux XVIe et XVIIe siècles n’a pas été réévaluée après Michel Brenet (1910). L’exploitation des sources, le développement des études liturgiques et les avancées de la recherche musicologique permettent de renouveler la connaissance de cette église et de sa musique. En fondant la chapelle du Palais, Louis IX établit le personnel ecclésiastique de la Sainte-Chapelle. Alors que la monarchie et la cour délaissent cette église au profit de la chapelle royale, François Ier établit une corrélation entre le personnel musical et l’ensemble des ecclésiastiques. Cette interdépendance, maintenue par le Chapitre, aboutit sous Louis XIVà une assemblée majoritairement constituée de musiciens / The musical life of the Sainte Chapelle in Paris during the 16th and 17th centuries has not been reassessed since the work of Michel Brenet (1910). The exploitation of sources, development of liturgical studies and advances in musicological research allow for a renewal of our understanding of this church and its music. By founding the Palace chapel, Louis IX established the clergy of the Sainte Chapelle. While monarchy and court abandon this church for the chapel royal, Francis I establishes a correlation between the musical and ecclesiastical staff of the Sainte Chapelle. This interdependence, maintained by the Chapter, results under Louis XIV in an assembly constituted of a majority of musicians. This thesis, based on the systematic study of primary sources, focuses on the clergy and musical activity. A particularity of the Sainte Chapelle is thus revealed: the interdependence of ecclesiastical status and appointment as a musician
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L'Empereur et le Christ à la chapelle Saint-Sylvestre de la basilique des Saints Quatre Couronnés (Rome, 1245)Lauzière-Fillion, Yanek January 2009 (has links) (PDF)
La chapelle Saint-Sylvestre dans la basilique des Saints Quatre Couronnés sur la colline du Coelius à Rome a été consacrée en 1246 par le cardinal presbytère et vicaire apostolique Stefano Conti, sur les instances du pape Innocent IV. La chapelle est généralement connue pour sa fresque intitulée Constantin présente la mitre au pontife qui montre la donation d'insignes du pouvoir temporel de l'empereur au pape. Cette image s'insère plus largement dans un décor constitué de onze autres fresques qui racontent l'histoire de la conversion au christianisme de l'empereur romain Constantin le Grand et la légende des miracles du pape Sylvestre 1er. Le présent mémoire propose que les fresques de la chapelle Saint-Sylvestre ont pour fonction d'exposer les divers pouvoirs du pape en faisant appel à des rituels impériaux spécifiques à l'histoire théologique et politique du XIIIe siècle. Les rituels placent le corps de l'empereur dans diverses configurations qui profitent au pontife. La présence du Christ participe aux métamorphoses du corps de l'empereur en regard de l'histoire de sa souffrance humaine et de la conception des juristes et théologiens qui font du Christ la tête de l'Église de Justice. Diverses approches sont mises en avant: analyse de la fortune critique du cycle de fresques, exégèse des textes anciens, sémiologie du langage visuel, anthropologie des gestes, histoire du corps. L'étude des figures de l'empereur à la chapelle Saint-Sylvestre est importante dans la mesure où elle permet de comprendre la conception du pouvoir impérial par la papauté de la fin du Moyen-Âge. Ce cadre de recherche permettra d'insister sur les pouvoirs juridique et thaumaturgique conférés au pontife, en même temps que sur la complexité du corps de l'empereur, entre pécheur et modèle d'exemplarité pour l'empereur germanique contemporain Frédéric Il de Hohenstaufen. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Moyen-Âge, Italie, Basilique des Saints Quatre Couronnés, Chapelle Saint-Sylvestre, Iconographie religieuse.
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L’historiographie musicale des Indiens Moxos : une écriture de l’oralité / The musical historiography of Moxos Indians : a writing of oralityAntezana-Pereira, Liz 25 June 2013 (has links)
Bien que le répertoire musical liturgique provenant des missions fondées par la Compagnie de Jésus à partir de la deuxième moitié du XVIIème siècle parmi les Indiens Moxos, dans le nord-est de l’actuel État Plurinational de Bolivie, soit considéré comme une grande richesse du patrimoine de la musique baroque latino-américaine, exaltant l’entreprise évangélisatrice, l’implication des indigènes des réductions jésuites dans cette production, ainsi que l’interprétation et la valeur mystique et sociale qu’ils octroyèrent à la musique à partir de l’expulsion de la compagnie de Jésus des territoires espagnols en 1767 et jusqu’à maintenant, restaient à découvrir et analyser. La musique est pour les indigènes Moxos une représentation intrinsèque de la foi et de leur société. L’attachement à une incessante pratique musicale de la part des descendants des Indiens des missions, ainsi que la richesse des traditions orales superposées à l’art rituel moxéen, qui consiste à copier des documents musicaux et religieux, se révèlent être des expressions rituelles et politiques qui permettent d’envisager une historiographie musicale des Moxos à partir du témoignage indigène. Les milliers de copies de partitions et de cahiers de catéchisme nés de la plume des copistes Indiens sont préservés et utilisés comme des reliques qui prouvent l’appartenance indigène à une culture des missions, et l’empreinte de la pédagogie jésuite de la Ratio studiorum. Ils sont le fruit d’une véritable inculturation et constituent les piliers de la construction identitaire des Indiens Moxos. Les maîtres de chapelle, même éloignés des anciennes missions et de la société bolivienne, ont perpétué cet art à travers la religiosité populaire. Ils furent les instigateurs d’un mouvement messianique et millénariste qui cherchait à trouver une terre promise, la « Loma Santa », quelque part dans l’Amazonie bolivienne, à laquelle on ne pouvait avoir accès que par la préservation stricte de la musique héritée des missions jésuites. / Although the liturgical repertoire inherited from the missions founded by the Society of Jesus from the second half of the seventeenth century onwards among the Moxos Indians, in the northeast of the current Plurinational State of Bolivia, is considered a rich heritage of Latin American baroque music, exalting the evangelizing enterprise, the involvement of the natives from Jesuit reductions in this production, as well as the interpretation and mystical and social value they gave to music from the expulsion of the Society of Jesus from the Spanish territories in 1767 to the present day, remained to be discovered and analyzed.Music, for the Moxos Indians, is an intrinsic representation of their faith and society. The commitment of these descendants of mission Indians to a relentless musical practice, as well as the wealth of oral traditions superposed on moxean ritual art, which involves copying music and religious documents, prove to be ritual and political expressions that allow us to envision the creation of a musical historiography of the Moxos based on the natives’ testimony.The thousands of copies made of scores and catechism books by Indian scribes are preserved and used as relics which prove the natives’ sense of belonging to a culture of missions, and the influence of the Jesuit pedagogy of the Ratio studiorum. They are the fruit of a genuine inculturation and the pillars of the Moxos Indians’ sense of identity.Choirmasters perpetuated that art through popular religiosity, even away from the old missions and Bolivian society. They were the instigators of a messianic and millenaristic movement that sought to find a promised land, the "Loma Santa", somewhere in the Bolivian Amazon, which could be accessed by strict preservation of the music inherited from the Jesuit missions. Keywords: Moxos, Jesuit missions, music, choirmaster, copyists, Loma Santa, Jesuits.
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À la charnière de deux mondes : Claire de Gonzague, comtesse de Bourbon-Montpensier (1464-1503). Rôle diplomatique et culturel d’une princesse italienne à la cour de France / At the junction of two worlds : Claire of Gonzague, countess of Bourbon-Montpensier (1464-1503). Diplomatic and cultural role of an Italian princess in the court of FranceDupont-Pierrart, Nicole 12 December 2013 (has links)
Née en 1464 au château Saint Georges de Mantoue, Claire de Gonzague grandit au sein d'une cour très raffinée, celle des marquis de Gonzague, condottieres et mécènes, commanditaires du peintre le plus réputé de l'époque, Andrea Mantegna. Après son mariage en 1481 avec le comte Gilbert de Bourbon-Montpensier, elle devient dame d'honneur de la reine Anne de Bretagne et accueille des artistes et des réfugiés italiens dans son château d'Aigueperse. A partir de 1493, la comtesse joue un rôle d'intermédiaire entre son frère François de Gonzague et le roi de France. Lors de la première campagne d'Italie en septembre 1494, Gilbert de Montpensier accompagne Charles VIII, qui le nomme vice-roi de Naples l'année suivante. C'est à Mantoue où elle est l'hôte de sa belle-soeur Isabelle d'Este que Claire apprend la mort de son époux le 9 novembre 1496 à Pouzzoles. Devenue veuve, elle bénéficie de la protection du roi et tente de jouer un rôle politique, incitant François à maintenir de bons rapports avec Louis XII qui, après le duché de Milan, envisage de conquérir le petit marquisat. Tout au long de la crise politique de 1500, la comtesse met son talent de négociatrice au service de son frère pour sauver son état. Epuisée par la maladie qui la ronge depuis de nombreuses années, elle meurt très chrétiennement le 2 juin 1503. Selon son désir, elle est inhumée dans la Sainte-Chapelle d'Aigueperse auprès de son époux Gilbert de Bourbon-Montpensier. / Born in 1464 in Saint George's castle in Mantoue, Claire of Gonzague grows up in the heart of a very sophisticated court, the marquess of Gonzague's court, "condottieres" and sponsors, protectors of the most famous painter in this time, Andrea Mantegna. After her marriage in 1481 with the count Gilbert of Bourbon-Montpensier, she becomes maid of honour for the queen Ann of Britain and receives artists and Italian refugees in Aigueperse's castle. From 1493, the countess plays a role of an agent between her brother François of Gonzague and the king of the France. During the first campaign of Italy in september 1494, Gilbert of Montpensier escorts Charles VIII who promotes him to the rank of vice-king of Naples the next year. It's in Mantoue, where she is the guest of her sister-in-law, Isabelle of Este that Claire hears of her husband's death on the 9th of november in 1496 in Pouzzoles. As a widow, she gets the protection of the king and tries to play a politicak part, encouraging François to keep good relations with Louis XII who, after Milan's dukedom, contemplates conquering the little marquisate. During the political crisis of 1500, the countess uses her singular aptitude for saving her brothes's state. Exhausted by a progressive illness years, she dies as a true Christian on the 2nd of june 1503. In accordance to her wish, she is buried in the Aigueperse's Holy Chapel near her husband Gilbert of Bourbon-Montpensier.
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La chapelle cimétériale de Bačkovo (Bulgarie) et la question des églises sépulcrales dans le monde byzantin médiéval / The Bačkovo cemetery chapel (Bulgaria) and the question of the sepulchral monuments in the Byzantine medieval cultural areaPlanchette, Yoanna 13 December 2016 (has links)
Cette thèse porte sur la chapelle cimétériale du monastère de Bačkovo (Bulgarie), étudiée dans le contexte des églises sépulcrales du monde byzantin médiéval. Parmi les rares monuments de ce type architectural, cette chapelle se singularise notamment par son décor peint datant de l’époque médiobyzantine. Conservant certains thèmes iconographiques à caractère exceptionnel, son importance résulte également de la cohérence parfaite entre le décor, la fonction de l’édifice et le rite célébré. À la lumière des données d’une sélection de typika byzantins, complétées par des sources liturgiques, nous nous attachons, d’une part, à clarifier le contexte de fondation de la chapelle cimétériale, et, d’autre part, à réévaluer sa place unique dans la vie monastique d’antan. Notre investigation vise aussi à réexaminer la classification architecturale à laquelle le monument fut longtemps rattaché, celle des « églises sépulcrales bulgares », avancée par André Grabar. De plus, nous proposons une analyse iconographique détaillée de l’intégralité de son décor peint. Une attention particulière est portée aux représentations à forte connotation eschatologique, envisagées par le biais des spécificités fonctionnelles de l’édifice, liées à la célébration d’offices funèbres et commémoratifs. En outre, nous développons une analyse comparative avec les programmes iconographiques des principaux monuments sépulcraux médio- et tardodyzantins. L’apport de cette thèse consiste ainsi en la recontextualisation de la chapelle cimétériale bačkovienne, sur les plans à la fois architectural, iconographique et liturgique. / The subject of this thesis is the cemetery chapel of the Bačkovo monastery considered in the context of the sepulchral buildings of the Byzantine medieval world. Among the rare monuments of this architectural type, it stands out by its decoration dating from the middle byzantine period. Conserving some exceptional iconographic topics, its importance ensues also from the perfect coherence between decoration, function and ritual. With reference to a selection of byzantine typika, completed by liturgical sources, I try to clarify the context of foundation of the Bačkovo cemetery chapel and to reassess its place in the monastic life of yesteryear. The purpose of this investigation is also to reconsider the architectural classification of this building which has been refered to as the “églises sépulcrales bulgares” for a long time as mentioned by André Grabar. Furthermore I offer a detailed iconographic study of its entire fresco programme focusing especially on the representations with strong eschatological connotation, examined in the light of the functional particularities of the edifice, related to the celebration of funeral and commemoration services. In addition I give a comparative analysis of the monument following the iconographic programmes of the most significant sepulchral monuments from the middle and late byzantine period. The contribution of this thesis thus consists in the recontextualization of the Bačkovo cemetery chapel in terms of architecture, iconography and liturgy.
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Du décor rêvé au croyant aimé : une histoire des décors des chapelles de mission jésuite en Nouvelle-France au XVIIe siècleClair, Muriel January 2008 (has links) (PDF)
À partir de l'analyse critique des écrits des jésuites de la Nouvelle-France, nous tentons de décrire l'évolution des conceptions relatives aux intérieurs de chapelles au cours d'une période donnée et dans un lieu précis (la colonie française au XVIIe siècle). La notion de « décor » a été négligée en histoire et en anthropologie de l'art au profit de
« l'image » qui a fait l'objet ces dernières années de plusieurs travaux. Par conséquent, l'introduction analyse la notion de décor: celle-ci s'avère intrinsèque au concept de « sujet » tel qu'il s'est élaboré à la Renaissance. De surcroît, la dialectique issue de l'aristotélisme médiéval entre corps du fidèle et sanctuaire rend possible de définir dans ses grandes lignes les spécificités du catholicisme latin. En s'appuyant sur les Relations des jésuites nous décrivons au chapitre l la mise en place des premiers décors de chapelles de mission jésuite en Amérique du Nord en faisant valoir les enjeux inhérents à la construction de décors religieux destinés à la fois aux pères et à leurs missionnés. Le deuxième chapitre est consacré à l'histoire des divers chantiers décoratifs destinés aux Hurons domiciliés vivant dans la vallée laurentienne. Sont tour à tour étudiés le décor de la chapelle de Notre-Dame de Foy et celui de la chapelle de Lorette non loin de la ville de Québec. Au chapitre III, à partir d'un passage d'un journal de mission jésuite, nous tentons de comprendre la description d'un des autels de la première chapelle de Saint-François-de-Sales à Chaudières en 1683. En effet, celui-ci est sans ambiguïté sur les concessions des jésuites envers la spiritualité et la culture des Abénaquis et son analyse détaillée invite à remonter le fil historique de l'évolution de l'apostolat jésuite au cours du XVIIe. En conclusion, nous revenons sur la notion de « décor » afin d'en révéler les limites épistémologiques et historiques dans le contexte des missions jésuites de la Nouvelle-France à l'époque moderne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jésuites, Décors, Nouvelle-France, Mission, Amérindiens du Nord-Est.
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Musique et musiciens à la cour de Charles Quint : étude socio-culturelle / Music and musicians at the court of Charles V : socio-cultural studyAudubert, Louise 04 October 2014 (has links)
L’analyse approfondie des vastes archives de la cour de Charles Quint (1500-1556) permet de retracer les activités musicales financées par ce prince de la Renaissance, à la fois Bourguignon par son père et Espagnol par sa mère, au cours d’un règne troublé et violent qui vit basculer l’héritage des ducs de Bourgogne dans l’orbite impériale des Habsbourg sur le trône d’Espagne. La première partie de cette étude détaille le contexte historique et musical du règne carolingien, ainsi que l’héritage culturel et institutionnel des règnes précédents, et tente de définir le goût musical de l’Empereur. Forte de ces éclaircissements, la seconde partie précise la vie musicale à la cour de Charles Quint, tant dans les activités palatines, que dans les manifestations des rites de la royauté et des rencontres politiques. Enfin, une histoire du fonctionnement institutionnel de cette vie musicale propose d’entrevoir les relations que les illustres chantres et compositeurs de la Chapelle ou les instrumentistes de l’Écurie et de la Chambre entretenaient avec leur employeur. Le tout est complété par un dictionnaire prosopographique consacré à quelques un des quatre cents musiciens de la cour mentionnés par la documentation, elle-même synthétisée ou publiée dans un volume d’annexes et de pièces justificatives. / A study of the abundant archives of the court of Charles V (1500-1556) gives an account of the musical activities financed by this prince of the Renaissance, both Burgundy by his father and Spanish by his mother, during a troubled and violent period marked by the fall of the inheritage of the Dukes of Burgundy into the imperial orbit Habsburg on the throne of Spain. The first part of this study describes the historical and musical context of the Carolingian reign, as well as cultural and institutional legacy of previous reigns, and attempts to define the musical taste of the Emperor. With these clarifications, the second part specifies the court’s musical life, focussing on the palatal activities, events rites of royalty and political meetings. Finally, an history of institutional functioning of this musical life provides a glimpse of the relationships that illustrious singers and composers of the Chapel or instrumentalists of the Stable and the Chamber had with their patron. The whole is completed by a prosopographical dictionary devoted to a few of the four hundred musicians of the court mentioned in the documentation, witch is either summarized or or edited in the annexes and transcriptions of the second volume.
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