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La réinvention de la forme scénique dans le théâtre chilien durant la « transition politique » / The reinvention of the stage aesthetics in the Chilean theater during the « Chilean transition to democracy »

Stranger, Inés 16 June 2016 (has links)
Les réflexions proposées dans cette thèse proviennent d’un dialogue entre les études théâtrales, l’histoire culturelle et des études relatives à l’imaginaire. La question principale qui se trouve abordée est la relation entre le théâtre et la période de la transition politique chilienne. Durant le premier gouvernement de la post-dictature (1990-1994), le théâtre chilien a connu un renouveau créatif sans précédent. Bon nombre de pièces de théâtre étaient représentées partout, et non pas seulement dans les salles de spectacles. Le théâtre avait une grande importance sociale et bénéficiait d’un large public ainsi que d’une importante couverture de presse. Il était un élément clé dans l’articulation de la société chilienne. Toutefois, les thèmes abordés étaient bien éloignés de la transition politique que connaissait alors le Chili. Il y avait un grand décalage entre ce dont parlait le théâtre et l’importance du processus politico-social vécu à l’époque, processus qui semblait être pourtant articulé dramatiquement. Le président Alywin et Pinochet étaient les protagonistes d’un drame qui engageait la société chilienne tout entière. Chaque action menée par le Président Alywin entraînait des actions de la part de Pinochet qui menaçaient le processus de transition. Si, par nature, un conflit dramatique cherche à se résoudre, dans le Chili des années 90 tous les personnages secondaires - les ministres, les députés, les assesseurs - devaient cependant éviter que le conflit dramatique n’explose. Sans résolution, le récit de la transition n’arrivait pas à se formuler. L’analyse approfondie de quatre spectacles emblématiques réalisés durant cette période - la recherche des sources dramaturgiques, la reconstruction du processus de création et une description détaillée du spectacle, analogue à ce que Geertz appelle une « description dense », permet de comprendre comment le théâtre chilien s’est installé dans le présent, dans un processus de construction de présence scénique, qui était aussi l’affirmation du droit d’être. Le théâtre chilien de la transition a inventé des formes collaboratives de création, il a construit des récits spectaculaires et, de manière inespérée, a réinventé la mise en scène. Le renouveau du théâtre chilien des années 90 s’explique ainsi dans sa relation avec la transition politique. / The ideas proposed in this thesis emerge from a dialogue threading theater studies, cultural history and research on the imagination. The main question addressed is the relationship between theater and the period of the political transition from dictatorship to democracy in Chile.During the first elected government post-dictatorship (1990-1994) Chilean theater experienced an unprecedented creative renewal. Numerous plays were presented in all kinds of locations, not just in theaters. It gained great social importance and enjoyed broad public support as well as mass press coverage, becoming a key element in the articulation of Chilean society.However, the themes explored had nothing to do with the political transition. There was a wide gap between what the theater was talking about and the importance of the political and social processes in development at the time. In fact it was the political process itself that seemed articulated dramatically. President Alywin and Pinochet were the protagonists of a drama that put Chilean society as a whole in danger. Every action taken by President Alywin entailed a reaction by Pinochet that threatened the process of transition.By nature a dramatic conflict needs to be resolved, however, during the '90s in Chile all the secondary characters - Ministers, Members of Parliament and Advisors – centered their mission on ensuring that the it did not explode. Due to the lack of a resolution, the narrative of the transition could not be formulated.An in-depth analysis of four iconic performances during this period through dramaturgical research sources, the reconstruction of the creative process and a detailed description of the shows similar to what Geertz called "thick description, elucidates how Chilean theater embedded itself in the present during the process of constructing a scenic presence, which also served as an affirmation of its right to be.The Chilean theater of the transition period invented collaborative forms of creation, built spectacular stories and, unexpectedly, reinvented the art of staging. The revival of Chilean theater in the 90s is thus explained by its relationship with the political transition.
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L’action publique en faveur des quartiers défavorisés au Chili (2006-2010) : généalogie et développement des nouvelles approches territoriale et participative / La acción pública en favor de barrios vulnerables en Chile (2006-2010) : genealogía y desarrollo de los nuevos enfoques territorial y participativo / The public action for disadvantages neighborhoods in Chile (2006-2010) : enealogy and development of the new territorial and participatory approaches

Ulriksen Moretti, Constanza 05 December 2015 (has links)
Une des priorités des gouvernements chiliens entre 1990 et 2005 était la réduction du déficit de logements. Les progrès ont été significatifs sur le plan quantitatif mais pas sur le qualitatif. Dans ce contexte, la première administration Bachelet a mis en place la Nouvelle politique du logement et d’amélioration de la qualité et l'intégration sociale, qui comprend le premier programme de réhabilitation des quartiers vulnérables, Quiero mi Barrio (PQMB). Une première étape d’étude reconstruit la généalogie et formulation du PQMB et une deuxième examine le développement, notamment à partir d’une étude de cas de deux quartiers. Les résultats indiquent qu’une intégration sociale à l’intérieur des territoires a primé sur une intégration sociale urbaine des quartiers par rapport au reste de la ville. PQMB apparaît comme un programme participatif d’amélioration d’espaces publiques, résultat qui renferme un processus dialectique provenant des décisions et des pratiques de tous les acteurs impliqués. PQMB a toutefois réussi à changer le référentiel des politiques de logement, de la satisfaction de la quantité à la considération de standards de qualité, ainsi qu’à introduire la participation comme un processus indispensable. Plutôt qu’une approche territoriale globale on observe une territorialisation des dépenses publiques, n’étant jamais suffisante pour répondre à la complexité du problème. Nous identifions ainsi trois impératifs pour la réhabilitation chilienne des quartiers défavorisés : le développement d’un système d’appui institutionnel collaboratif, riche et varié, un véritable travail interdisciplinaire, et une pratique d’échanges permanents entre chercheurs et praticiens. / One of the Chilean governments priorities between 1990 and 2005 was the reduction of the housing deficit. Progress has been significant quantitatively, but not qualitatively. In this context, the first Bachelet administration has implemented New housing policy of quality improvement and social integration, which includes the first rehabilitation program for distressed neighborhoods, Quiero mi Barrio (PQMB). A first research stage reconstructs the genealogy and formulation of the PQMB, and a second examines its development, in particular through a case study of two neighborhoods. The results show that a social integration within the territories took precedence over an urban social integration of the neighborhoods in relation to the rest of the city. PQMB appears as a participatory program to improve public spaces, which contains a dialectical process coming from the decisions and practices of all actors involved. However, PQMB has achieved a paradigm shift from quantity to quality in terms of Chilean housing policies, as well as the introduction of citizen participation as an indispensable process. Rather than a comprehensive territorial approach, a territorialization of public spending is observed, which is nonetheless never sufficient to tackle the complexity of the problem. We thus identify three imperatives for the Chilean rehabilitation of disadvantaged neighborhoods: the development of a collaborative institutional support system, rich and varied; a real interdisciplinary work; and a permanent exchange between researchers and practitioners. / Una de las prioridades de los gobiernos chilenos entre 1990 y 2005 fue la reducción del déficit habitacional. Los progresos han sido significativos en el plano cuantitativo, pero no así en el cualitativo. En este contexto, la primera administración de Bachelet implementó la Nueva Política Habitacional de Mejoramiento de la Calidad y la Integración Social, que incluye el primer programa de recuperación de barrios vulnerables, Quiero mi Barrio (PQMB). Una primera etapa de investigación reconstruye la genealogía y formulación del PQMB, y una segunda examina su desarrollo, particularmente a partir de un estudio de caso de dos barrios. Los resultados indican que una integración social al interior de los territorios primó por sobre una integración social urbana de los barrios respecto al resto de la ciudad. El PQMB aparece como un programa participativo de mejoramiento de espacios públicos, resultado que encierra un proceso dialéctico derivado de las decisiones y prácticas de todos los actores implicados. No obstante, el PQMB logró cambiar el referencial de las políticas habitacionales, de la satisfacción de la cantidad a la consideración de estándares de calidad, así como también introducir la participación como un proceso indispensable. En lugar de un enfoque territorial integral, se observa una territorialización del gasto público que nunca es suficiente para satisfacer la complejidad del problema. La tesis identifica tres imperativos para la recuperación de barrios vulnerables en Chile: el desarrollo de un sistema de apoyo institucional y de colaboración, rico y variado, un auténtico trabajo interdisciplinario, y una práctica de intercambio permanente entre investigadores y profesionales ejecutores.
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Ceux qui ont dit « Non » Histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d’État de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci. Nous avons consulté quatre catégories de sources : 1) La presse : 6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. 2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. 3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte. 4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages. L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence : les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État. Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles. Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre. Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci. Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions. Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique : « le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement : après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ».
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Mémoire et figures de la violence dans le langage poétique chilien (1950-1980) / Memory and figurations of violence in chiliean poetic language (1950-1980) / Memoria y figuraciones de la violencia en el lenguaje poético chileno (1950-1980)

Folch Maass, Nicolas 03 December 2016 (has links)
La dictature de la Junte militaire du Chili (11 septembre 1973 – 1990), dont la violence est d’autant plus marquante qu’elle opère dans une période très récente de l’histoire du pays, interroge l’autonomie du système symbolique des textes littéraires produits dans ce contexte. En effet, c’est la première fois dans l’histoire de la littérature chilienne qu’une grande quantité de textes sont écrits et publiés depuis l’exil ou depuis des centres de détention.Considérant ce phénomène spécifique dans son temps, cette étude s’attache à identifier les figures de la mémoire dans le langage poétique à partir de la figuration de la violence, telle qu’elle s’exprime dans la production de six poètes, qui s’étend sur une période de quarante ans (1950-1980). L’analyse de ces œuvres met en évidence la capacité du langage poétique à transcender la codification d’un contexte aussi important qui n’est pourtant pas l’unique évènement marquant de violence d’Etat dans l’histoire du Chili. L’analyse d’un corpus de textes écrits par Nicanor Parra, Enrique Lihn et Jorge Teiller, références majeures de la poésie de Gonzalo Millán, Tomás Harris et Rodrigo Lira, est présentée selon une double perspective, linguistique et socio-littéraire. La première partie de cette thèse mobilise le concept de « sujet en procès », emprunté à la théorie du langage de Julia Kristeva, Cette perspective a pour ambition d’analyser dans quelle mesure et comment la figuration de la violence constitue une parole de la mémoire et un questionnement sur l’identité nationale dans la poésie chilienne. La deuxième partie s’appuie sur la perspective de la « théorie des champs » et du « pouvoir symbolique » tel que l’envisage Pierre Bourdieu pour analyser l’impact du discours historique de l’identité nationale et sa représentation de l’exercice de la violence dans les champs de la production politique et littéraire.Envisagées dans une perspective moins restreinte à leur contexte socio-historique immédiat de production, les relations qu’entretiennent le langage, la violence et le pouvoir figurent ainsi au cœur de cette recherche. / The dictatorship of the military junta in Chile (09.11.1973-1990), the violence of which is all the more striking as it covers a very recent period in the history of this country, questions the autonomy of the symbolical system of the literary texts produced in this context. Indeed,it is the first time in the history of Chilean literature such an amount of texts have been written and published from exile or detention centres.Taking into account that this phenomenon is specific to its period, this study aims at studying the representations of memory in poetic language. It starts from the figuration of violence as it is expressed over a period of forty years (1950-1980) in six poets' production.The analysis of these works highlights the ability of poetic language to transcend the codification of so important a context, which is not, however, the only striking event of State violence in the history of Chile.The analysis of a collection of texts written by Nicanor Parra, Enrique Lihn and Jorge Teiller, major references of Gonzalo Millán, Tomás Harris and Rodrigo Lira 's poetry, is presented according a double perspective, linguistic as well as socio-litterary. The first part of this thesis focuses on the concept of the « subject in process », taken from Julia Kristeva's theory of language.This perspective aspires to analyze to what extent and how the representation of violence constitutes an expression of memory and a questioning about national identity in the Chilean poetry.The second part is based on the perspective of the theory of fields and the symbolic power as seen by Pierre Bourdieu in order to analyze the historical speech about national identity, and its representation of the exercise of violence in the fields of political and litterary production.Considered in a perspective which is less limited to their immediate socio-historical context of production, the relations maintained by language, violence and power, appear at the heart of this research. / Una época tan violenta e históricamente cercana como la de la dictadura de La Junta Militar (11 de septiembre de 1973 / 1990), problematiza, entre otras, la autonomía del sistema simbólico de los textos literarios producidos dentro de ese contexto. A partir de lo anterior, nuestro estudio se interesa en la identificación de la memoria en el lenguaje poético desde la figuración de la violencia, principalmente aquel de seis poetas que abarca un periodo de cuarenta años (1950-1980). El interés del análisis versa sobre la capacidad del lenguaje poético para trascender la especificidad de un contexto tan importante y significativo, que sin embargo no es el único hito de violencia de Estado en la historia de Chile. La relación entre lenguaje poético y violencia se vuelve así central para la presente investigación.El estudio de textos de Nicanor Parra, Enrique Lihn y Jorge Teillier, como antecedentes poéticos mayores para la poesía de Gonzalo Millán, Tomás Harris y Rodrigo Lira, se presenta bajo una doble perspectiva : lingüística y socio-literaria. La primera parte del análisis implica un concepto de lenguaje poético acorde a la teoría del « sujeto en proceso » de Julia Kristeva. Esta perspectiva ambiciona verificar si las figuras de la violencia constituyen un discurso de memoria y de identidad en la poesía chilena. La segunda parte, se basa en la « teoría de campos » y del « poder simbólico » de Pierre Bourdieu, para analizar el impacto del discurso histórico de identidad nacional y la representación del ejercicio de la violencia en los campos de producción política y literaria.
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Ceux qui ont dit "Non": histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. <p>Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci.<p><p>Nous avons consulté quatre catégories de sources :<p>1) La presse :6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. <p>2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. <p>3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte.<p>4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages.<p><p>L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence :les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État.<p>Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles.<p>Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. <p>Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre.<p>Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci.<p>Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions.<p>Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. <p>Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique :« le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement :après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ». / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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