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Penser la collaboration dans les organisations à partir des communautés virtuelles sur le réseau social d’entreprise : rapports sociaux et modes de régulation émergents : continuités, contradictions et/ou ruptures / Thinking about collaboration in organizations from virtual communities on the Enterprise Social Network (ESN)Imhoff, Camille 16 March 2018 (has links)
Il semble admis aujourd'hui, tant dans les discours d’entreprise, la littérature managériale et de conseil que dans les études scientifiques, que la performance des organisations repose essentiellement sur la capacité à innover, à constituer une intelligence collective, à capitaliser sur les savoirs et pratiques des collaborateurs dans une société de l’information. Pour cela, les plateformes collaboratives de type réseau social d’entreprise (RSE) se déploient massivement afin d’offrir un outil performant pour la formalisation, la centralisation et la gestion des connaissances. Elles s’inscrivent dans la continuité des transformations des organisations vers des organisations collaboratives, dans le sens où la collaboration désigne un mode d’activité collective où les interactions se font directement, sans intermédiaire, par opposition à la coordination extérieure des tâches. Cependant, la collaboration au sein de communautés en ligne semble à première vue relativement spécifique et cela pour deux raisons. Premièrement parce qu’il s’agit de pratiques collaboratives se référant à un idéal communautaire dans un contexte organisé, hiérarchisé avec des règles instituées. Deuxièmement, il s’agit de pratiques collaboratives spécifiques parce qu’il s'agit d’une collaboration animée et que les problématiques d’animation sur les communautés en ligne semblent être prioritaires pour permettre et assurer la collaboration. En effet, le rôle du community manager, manager / animateur / gestionnaire de la communauté virtuelle apparaît comme central dans les stratégies de collaboration en organisation et cela non seulement dans le lancement, l’alimentation, l’incitation à la logique collaborative, derrière l’apparence de spontanéité et de prise en main par les acteurs, mais également et de façon plus structurelle, dans l’instrumentalisation marketing et managériale de la socialisation. / Today it seems to be commonly recognized in corporate communication, business publications, as well as in scientific publications, that in our information society the ability to innovate, to build collective intelligence and to capitalize on the knowhow and behavior of the coworkers are essential to the organization performance. For that purpose, collaborative platforms such as Enterprise Social Network (ESN) are massively deployed to provide a powerful tool for formalization, centralization and knowledge management. They support the continuous transformation of the current organizations towards collaborative organizations, in the sense that collaboration means a collective approach of the activity with direct interactions without intermediates at the opposite of the coordination by a third party. However, the collaboration within online communities seems at first rather specific for two main reasons. The first reason is that these collaborative practices indeed refer to a community idealistic model but within a well-organized and hierarchized context with its established rules. The second reason is that we are talking of specific collaborative practices in the sense it is a facilitated collaboration and that finding the right way to manage online communities is key to enable and to ensure collaboration. Indeed, the role of the community manager, manager / facilitator / administrator of the virtual community appears to be a central role in the collaboration strategy of a given organization. Behind the appearance of spontaneity and self-sufficiency of the members, it is a central role not only to launch the community but also to keep it up and running as well as to motivate the members to collaborate. It is also essential and in a more structural way in the marketing and managerial instrumentalization of socialization.
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Devenir maître d'apprentissage : configurations et affordances pour construire sa pratique tutorale en entreprise / Become a workplace tutor : configurations and affordances to build a tutorial practice in the workplacePeycelon, Marine 28 November 2018 (has links)
Notre travail s’intéresse aux maîtres d’apprentissage de l’enseignement supérieur et à la façon dont ils débutent dans cette fonction. En France, ceux qui occupent la mission de tuteur sont peu formés et les formations qui leurs sont proposées sont souvent de courte durée (1 journée). De même les prescriptions institutionnelles restent relativement floues, mentionnant peu le tuteur. Il semble dès lors que cette fonction s’apprenne très largement sur le tas. Notre objectif est ainsi de comprendre les pratiques formatives des tuteurs débutants et notamment, la façon dont les interactions et les relations que ces derniers vont voiravec d’autres acteurs (du monde scolaire, professionnel ou autre) vont les aider à construire leur pratique.Ce travail est construit à partir d’une enquête de terrain d’une année et d’un corpus caractérisé par une multiplicité de modes de production de données (observations participantes, captations audio et vidéo, entretiens, collecte de documents, etc.). Il prend la forme de trois études de cas dont le but est de comprendre comment se met en place une configuration tutorale (d’après Elias, 1981) et la façon dont cette configuration crée des affordances (Billett 1995, 2011), c’est à dire des opportunités d’apprentissage pour le tuteur débutant, dont il peut se saisir afin de construire sa pratique.Une analyse des prescriptions institutionnelles sur le tutorat et le rôle du maître d’apprentissage nous conduit à montrer que celui-ci occupe une place secondaire dans les discours institutionnels plutôt focalisés sur l’apprenti et adressés à ces derniers ou aux employeurs. De plus, les prescriptions se font à plusieurs niveaux (de la loi à l’école) et cela constitue un millefeuille de prescriptions qui restent floues et hétérogènes. Enfin, c’est une configuration tutorale relativement figée, incluant seulement trois acteurs (apprenti / MAP ou employeur / tuteur-école ou école) qui est la plupart du temps présentée.L’analyse de nos cas est réalisée en croisant deux niveaux : le niveau local et le niveau global. Il s’agit d’une part d’appréhender les interactions récurrentes et les relations qui se mettent en place dans le temps long et d’autre part, la façon dont les acteurs interagissent et se coordonnent dans des interactions et situations locales. Cela nous permet de documenter la façon dont une configuration tutorale émerge et se met en place dans le temps long, mais aussi la façon dont elle est localement consolidée ou au contraire bouleversée. Ces analyses nous permettent de mettre en avant que là où l’on a l’habitude de penser un duo tuteur-apprenti, il y a en réalité un réseau d’acteurs aux profils, objectifs et caractéristiques variés qui se crée dans le but d’accompagner l’apprenti. Cette configuration tutorale est dynamique et varie selon les contextes. Elle peut être constituée, outre l’apprenti et son tuteur, par des acteurs de la place de travail (hiérarchie, collègues, etc.), des acteurs de l’école (tuteurs-école, enseignants) ou encore des acteurs de la sphère familiale, amicale, etc. Chaque acteur de cette configuration a ses enjeux propres qui contribuent à orienter sa mise en place et son évolution dans le temps. Nos analyses montrent que cette évolution peut se faire en faveur de l’appropriation par le tuteur de son rôle. La configuration est, en effet, génératriced’affordances pour le maître d’apprentissage débutant, dont ce dernier peut se saisir afin de développer sa pratique tutorale. Ces affordances peuvent prendre des formes diverses (aide directe, inclusion à un collectif tutoral, échanges sur la pratique tutorale, etc.). Elles ne sont actualisées comme ressources que parce que le tuteur débutant s’en saisit, les rendant ainsi pertinentes pour sa pratique.Ces analyses nous conduisent à formuler des préconisations en vue d’améliorer la formation et l’information des tuteurs, notamment dans le cadre du travail d’ingénierie de formation actuellement mené par le CFA Formasup ARL. / This research focuses on workplace tutors in dual vocational tertiary courses, and how they begin in this role. In France some tutor’s training are offered but they are short-term (1 day) and few tutors participate. Institutional requirements remain vague with little mention mention of the workplace tutors. Therefore, it seems that a large part of tutors are learning this activity « on the job ». Our purpose is to understand how workplace tutors are learning their role, and in particular, how interactions and relationships they have with other actors (from the shool, the company, etc.) help them to build their practice of tutoring.This research is based on a one-year fieldwork and a corpus characterized by a multiplicity of data production modes (participating observations, audio and video recordings, interviews, document collection, etc.). It takes the form of three case studies whose aim is to understand how a tutorial configuration is set up (according to Elias, 1981) and how this configuration creates affordances (Billett 1995, 2011), i.e. learning opportunities for the novice workplace tutor, which he can take advantage of to build his practice.An analysis of the institutional requirements on tutoring and the role of the workplace tutor, leads us to show that he occupies a secondary place in speeches that are rather focused on the apprentice and addressed to them or to employers. In addition, this requirements are made at several levels (from law to school) and this constitutes a myriad (millefeuille) of requirements that remain vague and heterogeneous. Finally, it is a relatively fixed tutorial configuration, including only three actors (apprentice / MAP or employer / school-tutor or school) that is most of the time presented.The analysis of our cases is carried out by crossing two levels: the local level and the global level. On the one hand, it is a question of understanding the recurrent interactions and relationships that are established over time and, on the other hand, the way in which actors interact and coordinate themselves in local interactions and situations. This allows us to document how a tutorial configuration emerges and is implemented over time, but also how it is locally consolidated or disrupted. These analyses allow us to highlight that where we are used to thinking of a tutor-apprentice duo, there is in reality a network of actors with various profiles, objectives and characteristics that is created in order to support the apprentice. This tutorial configuration is dynamic and changes according to the context. It can be made up, in addition to the apprentice and his tutor, by actors in the workplace (hierarchy, colleagues, etc.), actors in the school (school-tutors, teachers) or actors in the family, friends, etc. Each actor in this configuration has its own purposes that contribute to orienting its implementation and evolution over time. Our analyses show that this evolution can be in favour of the tutor's appropriation of his role. The configuration is, in fact, agenerator of affordances for the novice workplace tutor, which he can take advantage of in order to develop his tutoring practice. These affordances can take various forms (direct support, inclusion in a tutoring collective, exchanges on tutoring practice, etc.). They are only actualized as resources because the novice tutor takes them over, making them relevant to his or her practice.In addition to documenting the training practices of tutors, this research aims to support the apprentices training center (Formasup ARL) in the engineering work of the training courses they are currently conducting.
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L’impact de l’évolution de l’interprétation constitutionnelle de la liberté d’association sur l’accréditation multipatronaleLaporte-Murdock, Florence 08 1900 (has links)
Le Code du travail, pièce maîtresse du droit des rapports collectifs du travail au Québec, ne reconnaît pas l’accréditation multipatronale et érige certains obstacles aux négociations collectives multipatronales. Au tournant des années 2000, la Cour suprême du Canada (ci-après « Cour suprême ») a élargi l’interprétation donnée à la liberté d’association prévue à l’alinéa 2d) de la Charte canadienne des droits et libertés (ci-après « Charte canadienne »). Cette dernière protège désormais, dans une certaine mesure, les droits fondamentaux d’association, de négociation collective et de grève. Dans ce mémoire, l’auteure évaluera s’il est possible de remettre en question la légalité de l’interdiction de l’accréditation multipatronale, un postulat implicite sur lequel repose le Code du travail, par une contestation de sa validité constitutionnelle. Pour ce faire, l’auteure tracera un bref portrait historique et sociologique des rapports collectifs du travail pour mieux situer la question, exposera l’état du droit en matière d’accréditation multipatronale, fera un tour d’horizon de la littérature portant sur les insuffisances du modèle de relations industrielles actuel en rapport à l’accréditation multipatronale et résumera l’interprétation donnée à la liberté d’association par la Cour suprême. Ensuite, à partir d’un cas hypothétique, et en se basant sur le cadre analytique développé par la Cour suprême dans la trilogie de 2015, l’auteure analysera l’histoire des relations de travail au Canada, la portée du droit garanti par l’alinéa 2d), les valeurs inhérentes à la Charte canadienne et le droit international du travail pour tenter de construire un argumentaire autour de l’existence d’une entrave substantielle au droit à un processus véritable de négociation collective et, le cas échéant, d’évaluer si la violation est justifiée en vertu de l’article premier de la Charte canadienne. / The Labour Code does not recognize multi-employer certification and erects certain
obstacles to multi-employer collective bargaining. At the turn of the 2000s, the Supreme
Court of Canada (the « Supreme Court ») broadened the interpretation given to the freedom
of association under section 2(d) of the Canadian Charter of Rights and Freedoms (the«
Canadian Charter »). The latter now protects, to a certain extent, the fundamental rights of
association, the right to bargain collectively and the right to strike. In this thesis, the author
will assess whether it is possible to question the legality of the prohibition of multi-employer
accreditation by challenging its constitutional validity. In order to answer this question, the
author will briefly study historical and sociological aspects of labour relations, present the
state of the law concerning multi-employer certification, provide an overview of the literature
regarding the insufficiencies of the industrial relations model in relation to multi-employer
certification and summarize the interpretation given by the Supreme Court to freedom of
association. Then, based on a hypothetical case and the analytical framework developed by
the Supreme Court in the 2015 trilogy, the author will analyze the history of labour relations
in Canada, the scope of the right guaranteed under section 2(d), the underlying values of the
freedom of association and the international labour law in an attempt to build an argument
around the existence of a substantial interference with collective bargaining and, where
applicable, to assess whether the violation is justified under section 1 of the Canadian
Charter.
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Cabiakman et la suspension pour fins d’enquête en rapports collectifsGirard, Fanny 01 1900 (has links)
La suspension pour fins d’enquête est une mesure administrative qui permet à l’employeur de suspendre la prestation de travail d’un salarié le temps de faire enquête sur des actes qui lui sont reprochés et qui sont susceptibles d’entacher la réputation ou l’image de l’entreprise. Les principes applicables en la matière ont été précisés par la Cour suprême en 2004 dans l’arrêt Cabiakman c. Industrielle-Alliance, Compagnie d’assurance sur la vie, qui traite d’un contrat individuel de travail.
Notre mémoire porte sur les circonstances justifiant une suspension pour fins d’enquête en rapports collectifs. Afin de vérifier le traitement de cette mesure administrative, nous avons effectué une analyse qualitative de la jurisprudence arbitrale québécoise en matière de suspension pour fins d’enquête avant et après Cabiakman. D’abord, nous avons vérifié la compatibilité des principes formulés dans Cabiakman et des principes issus de la jurisprudence arbitrale québécoise antérieure à cet arrêt. Ensuite, nous avons analysé l’influence de cet arrêt en rapports collectifs en examinant si la jurisprudence arbitrale québécoise qui lui est postérieure s'y réfère et en applique les principes. Finalement, nous avons tenté de corréler l’influence ou l’absence d’influence de Cabiakman sur la jurisprudence arbitrale à l’adhésion des arbitres à la thèse de la coexistence ou à la thèse de l’autonomie.
Nos résultats ont démontré que Cabiakman n’est pas parfaitement compatible avec la jurisprudence arbitrale qui lui est antérieure puisque des principes différents de ceux énoncés par la Cour suprême s’y retrouvent. Aussi, nous avons remarqué que la jurisprudence arbitrale postérieure à cet arrêt s’y réfère souvent et en applique certains principes. Toutefois, nous ne considérons pas que l’influence de cet arrêt sur la jurisprudence arbitrale soit entièrement corrélée au rattachement des sentences arbitrales à l’une ou l’autre des deux thèses. En effet, d’autres hypothèses pourraient expliquer les résultats que nous avons obtenus. / A suspension for investigation purposes is an administrative measure which allows the employer to suspend an employee for alleged acts that may damage the reputation or the image of the company. The principles which apply to this administrative suspension were established by the Supreme Court of Canada in 2004 in Cabiakman v. Industrial Alliance Life Insurance Co., which deals with an individual contract of employment.
Our research focuses on the circumstances justifying a suspension for investigation purposes in collective labour relations. In order to study the treatment of this administrative measure, we conducted a qualitative analysis of the decisions of arbitration tribunals from Quebec regarding the suspension for investigation purposes before and after Cabiakman. We initially verified the compatibility of the principles established in Cabiakman and the principles of the arbitration decisions from Quebec rendered prior to this judgment. Subsequently, we analyzed the influence of this judgment in collective labor relations by examining if the arbitration tribunals from Quebec referred to Cabiakman and implemented its principles. Finally, we attempted to correlate the influence or lack of influence of Cabiakman on the arbitration decisions to the adhesion of the arbitrators to the coexistence thesis or to the autonomy thesis.
Our results indicated that Cabiakman is not entirely consistent with the previous arbitration decisions because their principles are different from those expressed by the Supreme Court. In addition, we noticed that the posterior arbitral decisions often referred to Cabiakman and implemented some of its principles. However, we do not consider that the influence of this judgment on the arbitration decisions is entirely correlated to the linking of the arbitral decisions to one of the theses. Indeed, other hypotheses could explain the results of our research.
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Cabiakman et la suspension pour fins d’enquête en rapports collectifsGirard, Fanny 01 1900 (has links)
La suspension pour fins d’enquête est une mesure administrative qui permet à l’employeur de suspendre la prestation de travail d’un salarié le temps de faire enquête sur des actes qui lui sont reprochés et qui sont susceptibles d’entacher la réputation ou l’image de l’entreprise. Les principes applicables en la matière ont été précisés par la Cour suprême en 2004 dans l’arrêt Cabiakman c. Industrielle-Alliance, Compagnie d’assurance sur la vie, qui traite d’un contrat individuel de travail.
Notre mémoire porte sur les circonstances justifiant une suspension pour fins d’enquête en rapports collectifs. Afin de vérifier le traitement de cette mesure administrative, nous avons effectué une analyse qualitative de la jurisprudence arbitrale québécoise en matière de suspension pour fins d’enquête avant et après Cabiakman. D’abord, nous avons vérifié la compatibilité des principes formulés dans Cabiakman et des principes issus de la jurisprudence arbitrale québécoise antérieure à cet arrêt. Ensuite, nous avons analysé l’influence de cet arrêt en rapports collectifs en examinant si la jurisprudence arbitrale québécoise qui lui est postérieure s'y réfère et en applique les principes. Finalement, nous avons tenté de corréler l’influence ou l’absence d’influence de Cabiakman sur la jurisprudence arbitrale à l’adhésion des arbitres à la thèse de la coexistence ou à la thèse de l’autonomie.
Nos résultats ont démontré que Cabiakman n’est pas parfaitement compatible avec la jurisprudence arbitrale qui lui est antérieure puisque des principes différents de ceux énoncés par la Cour suprême s’y retrouvent. Aussi, nous avons remarqué que la jurisprudence arbitrale postérieure à cet arrêt s’y réfère souvent et en applique certains principes. Toutefois, nous ne considérons pas que l’influence de cet arrêt sur la jurisprudence arbitrale soit entièrement corrélée au rattachement des sentences arbitrales à l’une ou l’autre des deux thèses. En effet, d’autres hypothèses pourraient expliquer les résultats que nous avons obtenus. / A suspension for investigation purposes is an administrative measure which allows the employer to suspend an employee for alleged acts that may damage the reputation or the image of the company. The principles which apply to this administrative suspension were established by the Supreme Court of Canada in 2004 in Cabiakman v. Industrial Alliance Life Insurance Co., which deals with an individual contract of employment.
Our research focuses on the circumstances justifying a suspension for investigation purposes in collective labour relations. In order to study the treatment of this administrative measure, we conducted a qualitative analysis of the decisions of arbitration tribunals from Quebec regarding the suspension for investigation purposes before and after Cabiakman. We initially verified the compatibility of the principles established in Cabiakman and the principles of the arbitration decisions from Quebec rendered prior to this judgment. Subsequently, we analyzed the influence of this judgment in collective labor relations by examining if the arbitration tribunals from Quebec referred to Cabiakman and implemented its principles. Finally, we attempted to correlate the influence or lack of influence of Cabiakman on the arbitration decisions to the adhesion of the arbitrators to the coexistence thesis or to the autonomy thesis.
Our results indicated that Cabiakman is not entirely consistent with the previous arbitration decisions because their principles are different from those expressed by the Supreme Court. In addition, we noticed that the posterior arbitral decisions often referred to Cabiakman and implemented some of its principles. However, we do not consider that the influence of this judgment on the arbitration decisions is entirely correlated to the linking of the arbitral decisions to one of the theses. Indeed, other hypotheses could explain the results of our research.
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Encadrement de la grève et restrictions à la négociation collective : impact de la Trilogie de 2015 de la Cour suprême du CanadaLyonnais-Bourque, Maude 11 1900 (has links)
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