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Ação e conhecimento em Aristóteles: estudo da acrasia a partir da Etica Nicomaqueia / Action et connaissance chez Aristote: étude de la acrasie à partir de l\'Ethique à NicomaqueFaustino, Dioclézio Domingos 14 February 2014 (has links)
Esta dissertação consiste em um estudo sobre a acrasia como um problema filosófico a partir da ética de Aristóteles. Diferente de Sócrates que negava a existência da acrasia no campo moral, Aristóteles consagrará a quase totalidade do livro VII da Ética Nicomaqueia ao estudo desse tema. Para Sócrates se o agente conhece a regra moral, ele agirá conforme esse conhecimento, caso o indivíduo aja diferentemente ao que a regra moral determina é porque, então, ele não possuía verdadeiramente o conhecimento moral. Aristóteles, por sua vez, defende que o acrático age contrariamente a sua deliberação, àquilo que julga como sendo o melhor a ser feito. A partir desse quadro, analisamos a crítica aristotélica à tradição socrática e os argumentos de Aristóteles em defesa da existência da acrasia. / Cette dissertation est une étude sur acrasie comme un problème philosophique à partir de l\'éthique d\'Aristote. Contrairement à Socrate, qui a nié l\'existence de la acrasie dans le domaine moral, Aristote consacre une grande partie de le livre VII de lÉthique à Nicomaque pour l\'étude de ce sujet-là. Pour Socrate, si l\'agent sait la règle morale, il agira selon cette connaissance, si l\'individu agit différemment de ce qui détermine la règle morale est parce qu\'alors il ne possède pas vraiment la connaissance morale. Aristote, à son tour, soutient que lhomme acratique agit contrairement à sa décision à ce quil juge être le mieux à faire. Dans ce cadre, nous analysons la critique aristotélicienne de la tradition socratique et les arguments d\'Aristote dans la défense de l\'existence de lacrasie.
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CAPITALISATION ET TRAITEMENT DES MODELES POUR LA CONCEPTION EN GENIE ELECTRIQUEAllain, Loig 30 September 2003 (has links) (PDF)
Au cours de son activité de conception, l'ingénieur manipule de nombreux modèles mathématiques des dispositifs à concevoir, dimensionner et simuler. Aujourd'hui, le concepteur manipule souvent des modèles identiques pour des objectifs différents. Ceci implique une multiplication des modes de représentation et pose des problèmes de gestion de la ressource de modèle au sein de l'entreprise. Les travaux présentés dans cette thèse apportent une réponse possible pour la capitalisation de cette expertise sous un format a-contcxtucl. La capitalisation ne prend de sens que si la donnée capitalisée est exploitable. Ceci impose de définir une orientation au modèle par le choix de variables d'entrées ou sorties, de paramètres. Ces choix permettent ensuite de déterminer automatiquement un scénario de calcul numérique utilisé pour générer un code dédié à l'outil utilisé.
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RECHERCHES SUR L'ELABORATION DE CONNAISSANCES DANS LE DIALOGUEBaker, Michael 05 October 2004 (has links) (PDF)
Cette synthèse porte sur les travaux que j'ai effectués depuis la thèse de PhD en Sciences Cognitives que j'ai réalisée au sein de l'Institute of Educational Technology de l'Open University (Grande-Bretagne) et que j'ai soutenue en janvier 1990. Elle correspond pour l'essentiel aux recherches menées depuis mon entrée au CNRS sur un poste de chargé de recherche (CR1) en octobre 1990 jusqu'à la fin de l'année 2003.<br />En guise de préambule, dans la section intitulée « Parcours », je retrace brièvement mon développement intellectuel en tant que chercheur en sciences humaines à travers les différentes disciplines, milieux intellectuels, pays et cadres institutionnels.<br />Le Chapitre 1, « Cadre général des recherches sur la co-élaboration des connaissances dans les dialogues entre apprenants », situe mes travaux dans le cadre des problématiques de recherches sur l'apprentissage coopératif et sur les dialogues finalisés. <br />Les Chapitres 2 à 5 présentent les quatre thèmes de recherche principaux que j'ai abordés depuis une dizaine d'années. Ils correspondent d'une part, à l'étude de différents processus cognitifs mis en œuvre dans les dialogues oraux entre apprenants, et d'autre part, à une recherche sur ces mêmes processus tel qu'ils se réalisent dans un médium spécifique, celui des interactions écrites médiatisées par ordinateur. Les thèmes de recherche étant étroitement liés dans leur mise en œuvre et par le terrain ou corpus sur lequel ils sont abordés, l'ordre de présentation ne correspond que partiellement à l'ordre chronologique de la réalisation des recherches.<br />Le Chapitre 2, « Les formes et processus de la résolution coopérative de problèmes », décrit un cadre théorique original que j'ai élaboré pour l'étude des situations qui visent l'apprentissage coopératif. Il s'agit en premier lieu d'une recherche sur les formes générales de l'activité coopérative, et en second lieu, d'une recherche portant sur les processus de co-élaboration des connaissances et des actes de langage qui y sont associés, étudiés en tant qu'une négociation multidimensionnelle. Il se trouve que la première recherche n'a abouti que très récemment, alors que la seconde est directement issue de mes recherches doctorales.<br />Le Chapitre 3, « L'argumentation dialoguée dans les interactions entre apprenants », aborde une manifestation particulière des processus potentiellement productifs de connaissances nouvelles, celle de l'argumentation dialoguée, mise en œuvre dans les interactions entre apprenants. De nouvelles méthodes d'analyse adaptées à cet objet d'étude, fondées sur des extensions des logiques dialogiques, y sont présentées.<br />Le Chapitre 4, « L'explication dans les dialogues finalisés », aborde une recherche menée en collaboration avec des chercheurs en intelligence artificielle sur des corpus de dialogues finalisés (dialogues de recherche d'informations et de diagnostic médical), en vue de concevoir des modules de dialogue personne-machine dans les Systèmes à Base de Connaissances.<br />Le Chapitre 5, « Les interactions médiatisées par ordinateur dans le cadre des environnements Informatiques d'Apprentissage Coopératif », retrace un programme de recherche, mené en collaboration avec des collègues de l'UMR 5612 GRIC, puis de l'UMR 5191 ICAR, pendant sept ans, sur la conception et l'étude des usages des interfaces qui permettent une interaction écrite à travers un réseau informatique (Intranet, Internet). L'objectif général est d'étudier les relations entre les différentes manières dont la technologie peut structurer à la fois les moyens de communication et la réalisation des séquences de tâches, et la nature des interactions produites par des apprenants avec ces technologies pour résoudre collectivement des problèmes scientifiques scolaires. Dans ce cadre, la recherche porte tout particulièrement sur l'étude des phénomènes abordés lors des recherches décrites dans les chapitres précédents : les formes de l'activité coopérative, la co-élaboration des connaissances, l'argumentation dialoguée, les interactions explicatives. <br />Enfin, le dernier chapitre présente des conclusions et perspectives de recherche, qui ont pour objectif de contribuer à l'élaboration d'une théorie de l'émergence de cognition dans et par le dialogue.<br />Une annexe est jointe à cette synthèse : il s'agit d'une présentation courte des notions d'interaction, d'interaction communicative et de dialogue, d'un point de vue cognitif.
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Enrichissement de réseaux sémantiques par la proximité de conceptsShetty, Reena 12 November 2008 (has links) (PDF)
Ces dernières années ont vu le déferlement d'une vague d'information sous forme électronique liée à l'usage croissant du World Wide Web (WWW). Pour beaucoup, le World Wide Web est devenu un moyen essentiel pour mettre à disposition ou rechercher de l'information, conduisant à une forte accumulation de données. La recherche sur Internet dans sa forme présente devient vite exaspérante car les données disponibles peuvent être superficielles et de formes très diverses. Les utilisateurs du Web en ont assez d'obtenir des ensembles gigantesques de réponses à leurs requêtes simples, ce qui les oblige à investir de plus en plus de temps pour analyser les résultats. De nombreux résultats s'avèrent non pertinents et les liens les plus intéressants restent souvent en dehors de l'ensemble des résultats. Le chapitre1 introduit la motivation de notre travail de recherche. L'une des principales explications concernant la difficulté à effectuer une recherche d'information efficace est que les ressources existantes sur le web sont exprimées sous une forme destinée à la compréhension humaine. En d'autres termes, ces données sont difficilement utilisables par la machine et l'intervention humaine s'avère indispensable. Ainsi, l'un des principaux challenges est d'imaginer des outils intelligents fondés sur les concepts et méthodes autour de la représentation et du traitement des connaissances pour créer des données exploitables par la machine et obtenir de meilleurs résultats. Le chapitre 2 évalue et étudie les méthodes existantes et leurs limitations. De nombreux chercheurs ont travaillé sur la problématique de la compréhension des données par la machine et certaines des solutions les plus intéressantes sont les ontologies basées sur le « web sémantique ». Les ontologies permettent une meilleure « compréhension » des documents et facilitent à l'aide d'outils appropriés la qualité des recherches dans l'information existante. L'accent est mis sur la réflexion nécessaire à la construction de la signification du concept relié aux réseaux pour la représentation des connaissances. L'idée est de tendre vers la production semi-automatique voire complètement automatique de résultats de grande qualité. Autrement dit, l'objectif est de minimiser l'intervention humaine est de maximiser la qualité des résultats obtenus. Le chapitre 3 présente la plate-forme ToxNuc-E et le positionnement de notre recherche autour de cette plate-forme. Etant donné l'importance pratique et théorique du développement d'ontologies, il n'est pas surprenant de retrouver un grand nombre de chercheurs, fervents et engagés dans ce domaine de recherche. Dans le cadre de notre travail de recherche nous proposons une approche nouvelle, dite ESN (« Extended Semantic Network »), qui contrairement aux approches classiques, basées sur les mots clés, fonde la construction d'ontologie sur la convergence d'associations entre concepts ou nœuds sémantiques sur un ensemble de thèmes et la proximité des termes dans un ensemble de documents. Notre terrain d'application est le programme de toxicologie nucléaire environnementale français : ToxNuc-E. Le chapitre 4 précise le concept de « réseau de proximité », généré par des modèles mathématiques. L'idée de base de notre approche ESN est de construire efficacement une ontologie adaptée à la recherche d'information dans de larges corpus. La première phase consiste à traiter une grande quantité d'information textuelle en utilisant des modèles mathématiques pour automatiser la construction d'un embryon d'ontologie. L'objectif est d'obtenir un réseau de mots qui peut être assez volumineux. Celui-ci est calculé en utilisant des outils mathématiques venant de l'analyse de données et la classification automatique. Ainsi, la création d'un réseau de proximité repose alors sur la proximité des mots dans un document. Le chapitre 5 présente la construction des « réseaux sémantiques » et introduit notre modèle de conception pour gagner en efficacité. Le réseau sémantique est essentiellement un graphe orienté étiqueté permettant l'utilisation de règles génériques, de l'héritage, et de la représentation orientée objet. Il est souvent utilisé comme une forme de représentation des connaissances, où les concepts représentés par les nœuds sont connectés l'un à l'autre en utilisant les liens relationnels représentés par des arcs. Le réseau sémantique est construit de façon manuelle avec l'aide d'experts de la connaissance possédants la compréhension d'un domaine. Il est donc principalement construit par les hommes, dans notre approche de taille assez réduite, et d'une très bonne précision. Le chapitre 6 détaille le « réseau sémantique étendu ». La deuxième phase de traitement consiste à examiner attentivement et de manière efficace les différentes possibilités d'intégrer les informations issues du modèle mathématique (réseau de proximité) et du modèle cognitif développé manuellement (réseau sémantique). Cette phase se base sur une méthode heuristique développée dans l'extension des réseaux et utilisant les résultats de la méthode mathématique. Cette phase se termine en considérant le modèle humain (développé manuellement) comme le point d'entrée de notre réseau de concepts. L'idée principale est de développer une approche novatrice combinant les caractéristiques humaines et la théorie des concepts utilisée par la machine. Les résultats peuvent présenter un grand intérêt dans différents champs de recherche tels que la représentation des connaissances, la classification, l'extraction, ainsi que le filtrage des données. Le chapitre 7 illustre quelques expérimentations réalisées à l'aide de notre réseau sémantique étendu et ouvre des orientations pour les perspectives d'avenir. Les questions concernant la représentation des connaissances, la gestion, le partage et l'extraction d'information sont passionnantes et complexes. Cet attrait est en toute évidence essentiellement du aux rapports entre l'homme et la machine. Le fait que nous essayons de combiner les résultats de deux aspects différents constitue l'une des caractéristiques les plus intéressantes de notre recherche actuelle. Notre proposition peut faciliter la construction d'ontologies de manière plus rapide et plus simple. Le réseau sémantique étendu peut être utilisé, à la place d'une ontologie plus classique, par des outils comme par exemple : un classificateur de documents. Nous considérons notre résultat comme étant structuré par l'esprit et calculé par la machine. L'une des principales perspectives pour le travail à suivre est de trouver un bon compromis entre concepts du réseau sémantique et graphes de mot issus du réseau de proximité. D'autres perspectives à ce travail consistent à mettre en place des benchmarks dans différents contextes pour mesurer l'efficacité de notre prototype.
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La regulation interactive dans un environnement d'apprentissage informatise : une experience en physique.Agostinelli, Serge 28 January 1994 (has links) (PDF)
Ma thèse s'est inscrite dans une recherche interdisciplinaire qui a fait l'objet d'un contrat de recherche financé par le « Programme Cognisciences » du CNRS sur le thème « Modélisation des processus d'apprentissage ».<br> Elle s'est particulièrement attachée à rendre compte des processus de régulation et d'interaction à l'œuvre dans l'acquisition de connaissances dans des situations de Formation Assistée par Ordinateur (FAO.).<br> Les résultats mettent en évidence le rôle que peuvent jouer les « modes de présentation des connaissances » et les « modalités de communication ». Ils montrent également que le croisement de ces deux variables déterminent les conditions d'interaction qui affectent les modalités de régulation que se donnent les individus pour réaliser la tâche. L'analyse des dialogues pendant l'exploration des situations montre que les modes de communication adoptés par les individus qui travaillent à deux face à l'ordinateur sont différents des modes de communication des sujets qui travaillent en réseau. Cette différence se traduit par une médiation des savoirs plus moins plus ou moins fonctionnelle au domaine de connaissances du exploré.
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Le corps pensant, ou, Le parcours d'une essayiste : connaissances encyclopédiques et subjectivité dans Pèlerinage à Tinker Creek de Annie DillardFournelle, Liliane January 2008 (has links) (PDF)
Peu à peu, depuis Descartes et Newton, la croyance laisse place au rationnel qui n'arrive toutefois pas à s'imposer dans l'esprit humain. Le présent mémoire tend à démontrer que, sans pervertir l'esprit scientifique, Annie Dillard, avec Pèlerinage à Tinker Creek, remet en dialogue le sacré et la science. Rattachée à la tradition des
« American nature writers », Dillard adopte le genre essayistique pivotant autour d'une subjectivité centrale et centralisante. Dans cette double perspective, essai et subjectivité, nous suivons à la fois une narratrice en quête de connaissances sur le territoire circonscrit de la vallée de la rivière Tinker et l'auteure sur celui de l'essai. À travers ces déambulations, c'est également l'humain, dans son rapport au monde avec ses sens et son intellect en continuels ajustements, qui est étudié. S'il occupe, grâce à sa conscience, une place privilégiée parmi les espèces vivantes, le contact direct et immédiat avec la nature lui demeure interdit. La quête mystique, dont la narratrice fait l'expérience en s'abandonnant au présent et à ce qui l'entoure, tend cependant à replacer l'humain au coeur du vivant. Au-delà de ce temps toujours neuf, la parole, puisqu'elle n'est pas soumise à la linéarité temporelle, constitue l'ultime stratégie au problème du temps et de la mort qui lui est inévitablement rattachée. Invitant le lecteur à prendre part au pèlerinage afin qu'il change son regard sur le monde, le texte de Dillard a donné lieu, dans une perspective urbaine et environnementale, à un court essai (présenté au quatrième chapitre de ce mémoire) lui faisant écho. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sacré, Science, Essai, Subjectivité, Humain, Connaissances, Mystique, Mort.
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Étude descriptive des pratiques évaluatives : recours à la logique de l'évaluationDuval, Julie January 2006 (has links) (PDF)
L'évaluation de programme se voit remise en question régulièrement au cours des trente dernières années quant à sa capacité à produire un jugement de valeur utile à la prise de décision, et ce, malgré le développement important de cadres conceptuels et de méthodes. Guba (1972) et Scriven (1995) ont émis l'hypothèse que ces critiques pouvaient être imputables au faible recours à la théorie par les praticiens. De ce fait, il devient difficile pour ces derniers d'identifier des critères pertinents et de les appliquer adéquatement. Ce constat soulève la question des assises théoriques qui fondent la démarche évaluative. En 1980, Scriven a proposé un raisonnement fondamental, la logique de l'évaluation, susceptible de structurer cette dernière (Scriven, 1980). D'autres auteurs (Hurteau, 1991; Fournier, 1995; Stake, 2004) ont repris le concept de la logique de l'évaluation en proposant des approches différentes pouvant possiblement compléter la vision de Scriven (1980). L'hypothèse proposée par Guba (1972) et Scriven (1995) n'ayant pas fait l'objet d'une étude, dont les résultats auraient pu la confirmer ou l'infirmer, la présente recherche vise précisément à décrire dans quelle mesure les praticiens en évaluation de programme réfèrent à la logique de l'évaluation pour structurer leur démarche évaluative. Pour ce faire, 69 articles tirés de trois revues spécialisées dans le domaine ont été analysés au moyen d'une griIle descriptive.
Les résultats de ce mémoire semblent démontrer que les praticiens présentent leur démarche en ayant effectivement recours aux composantes de la logique de l'évaluation. Toutefois, il est impossible de déterminer si celle-ci a servi de cadre de référence dans la planification et la réalisation de la démarche évaluative, ou si elle a seulement servi de cadre pour la rédaction à des fins de publication. Dans tous les cas, il ressort que cette structure peut être considérée comme une pratique exemplaire et, en soi, cela demeure un constat susceptible d'alimenter de futures recherches quant aux aspects problématiques de la pratique évaluative. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Évaluation de programme, Logique de l'évaluation, Modèles d'évaluation, Critères, Standards, Jugement.
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Scepticisme et normativité épistémique chez David HumeTurmel-Huot, Mélanie January 2009 (has links) (PDF)
Dans le premier livre du Traité de la nature humaine (1739), David Hume avance plusieurs arguments paraissant avoir des conséquences sceptiques radicales à l'effet que les procédures inférentielles à la base de nos croyances tant empiriques que non empiriques ne sont pas fondées par la raison, en conséquence de quoi ces croyances ne sont pas épistémiquement justifiées. Pourtant, le Traité poursuit un projet positif de type naturaliste, celui de construire une science de la nature humaine par la méthode expérimentale, et ce projet amène Hume à défendre des principes théoriques empiriques se voulant de bonnes explications des phénomènes cognitifs, passionnels et moraux humains. Or, il semble que Hume ne puisse pas défendre une telle théorie sans se commettre à la thèse que certains procédés inférentiels sont fondés et permettent de produire des croyances justifiées, ce que semble contredire son scepticisme. Comment Hume peut-il tenir une position philosophique cohérente en défendant à la fois un scepticisme épistémique radical et une théorie de la nature humaine? Notre étude de ce problème s'intéresse à deux arguments de type sceptique présentés par Hume: son argument sur les croyances causales, couramment désigné comme son argument sceptique sur l'induction, et son argument sceptique sur la raison basé sur la faillibilité de nos facultés inférentielles. Nous présentons une analyse de ces arguments montrant en quoi ce sont des arguments sceptiques radicaux mettant en cause la justification de nos croyances. Nous montrons ensuite que le texte de Hume ne permet pas de trancher clairement la question interprétative de savoir comment celui-ci envisage de défendre la poursuite de son projet d'une théorie de la nature humaine face à ses arguments sceptiques, mais que seulement deux possibilités demeurent à cet égard: la possibilité que Hume soit conduit à une conception non épistémique du fondement normatif des croyances, et la possibilité que Hume croie pouvoir encore, malgré ses arguments sceptiques, défendre le caractère raisonnable des croyances issues de sa recherche en référence à des caractéristiques qui différencient épistémiquement sa méthode philosophique expérimentale de ses concurrentes. Nous montrons toutefois qu'aucune de ces deux possibilités ne semble épargner à Hume des difficultés importantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hume, Scepticisme, Croyances, Justification, Théorie de la connaissance.
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Nicole Oresme et la querelle des universauxGirard, Philippe January 2009 (has links) (PDF)
Le problème du statut ontologique des universaux fut et demeure un des problèmes majeurs de la philosophie. Différentes réponses peuvent être apportées à ce problème. Nous chercherons ici à déterminer ce qu'aurait été la position défendue par Nicole Oresme. En nous fondant sur des questions tirées de son traité Expositio et Quaestiones in Aristotelis De Anima, nous exposerons la pensée oresmienne de la connaissance afin de nous donner l'instrumentation nécessaire à la réalisation du projet. La théorie de la connaissance qui émergera de ces questions sera comparée avec deux contemporains d'Oresme, à savoir Guillaume d'Ockham et Jean Buridan. Les théories de la connaissance de ces deux auteurs servent de références dans l'élaboration de la théorie de la connaissance d'Oresme et du statut ontologique à attribuer aux universaux. Nous chercherons à établir le nominalisme d'Oresme. De là émergera un nouveau problème: est-ce que l'on acquiert la connaissance d'une chose par l'entremise d'un concept avec comme représentation la singularité, ou bien est-ce que c'est par l'entremise d'un concept avec comme représentation l'universalité? L'hypothèse à laquelle notre recherche nous a conduit consiste à dire que chez Oresme il y a un concept qui est à la fois singulier et universel. La question se pose alors de savoir si on connaît premièrement une chose par l'entremise de l'universalité ou de la singularité de ce concept.
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La protection des actifs par le secret : les rôles que jouent les pratiques et les politiques de ressources humainesGarcia, Gabriela 11 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche est de comprendre dans quelle mesure les pratiques de ressources humaines influencent l’importance accordée au secret en tant que mécanisme de protection des actifs intellectuels dans les organisations. L'efficacité des accords de secret reste limitée et leur mise en application est difficile en raison des différences selon les juridictions et les tribunaux, l'absence de protection en cas de divulgation accidentelle ou ingénierie inverse et la difficulté pour les entreprises de démontrer l'existence du secret. Face à ces limites, plusieurs auteurs suggèrent qu'une ligne de défense s'appuyant sur des pratiques de ressources humaines permettrait de renforcer l'efficacité des accords de secret. Dans la présente recherche les pratiques de ressources humaines qui ont été analysées sont les pratiques de recrutement, les pratiques de formation, les pratiques de compensation, les pratiques d'évaluation, les pratiques de transfert et les pratiques de maintien des employés. La recherche repose sur une démarche déductive. Les données ont été collectées auprès de dirigeants et managers de 71 entreprises de la biotechnologie à partir d'un questionnaire. Les résultats de la recherche montrent principalement que la formation des salariés est une des pratiques qui expliquerait l'importance du secret dans les entreprises en tant que mécanisme de protection des actifs.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Secret, mécanisme de protection, accords de secret, informations confidentielles, connaissances, actifs intellectuels, pratiques de ressources humaines, biotechnologie.
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