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Optimisation Combinatoire Multi-Objectif : Apport des méthodes coopératives et contribution à l'extraction de connaissancesDhaenens, C. 05 October 2005 (has links) (PDF)
Ce manuscrit est décomposé en un chapitre introductif et deux parties principales.<br /><br />Le chapitre 1, pose le contexte du travail. Pour cela les principales définitions liées à l'optimisation combinatoire multi-objectif sont présentées. Puis, les problématiques spécifiques à ce domaine sont exposées et étudiées. Parmi ces problématiques nous parlerons en particulier de la structure de l'ensemble des solutions de compromis (solutions Pareto), du choix des méthodes de résolution et de l'analyse de performances en multi-objectif. Ce chapitre permettra de cerner ce qui est étudié dans le manuscrit et ce qui ne l'est pas.<br /><br />La première partie (chapitres 2 et 3) traite de la coopération de méthodes en vue d'améliorer les résultats des méthodes d'optimisation combinatoire multi-objectif. Au cours de cette partie, un problème d'ordonnancement - problème de flowshop de permutation bi-objectif - est utilisé à titre d'exemple. Nous commençons donc le chapitre 2 par la présentation de ce problème. Puis, le chapitre s'attarde sur les méthodes exactes pour l'optimisation multi-objectif. Ces méthodes n'étant pas nombreuses, une revue de la littérature est réalisée. Inspirée de cette étude, un nouveau schéma de méthode exacte - PPM - est proposé.<br /> Le chapitre 3 s'intéresse à la coopération entre méthodes. Pour cela, la première partie du chapitre concerne l'utilisation des métaheuristiques en multi-objectif. Ainsi, après avoir présenté nos travaux concernant le développement d'un algorithme génétique pour le flowshop bi-objectif, une présentation rapide des méthodes les plus connues est réalisée. Puis, la deuxième partie discute des possibilités de coopération entre les différentes méthodes et présente les résultats obtenus.<br /><br />La deuxième partie (chapitres 4, 5 et 6) s'intéresse à un tout autre domaine d'application. Il s'agit de l'extraction de connaissances. En effet, de nombreux problèmes d'extraction de connaissances peuvent être modélisés, entièrement ou en partie, en des problèmes d'optimisation combinatoire. C'est ce que nous présentons dans le chapitre 4. Dans ce chapitre, une partie est consacrée à l'apport du multi-objectif pour ce type de problèmes. Puis, une étude plus approfondie porte sur la problématique de recherche de règles d'association. Pour ce problème, nous exposons la modélisation multi-objectif proposée ainsi que les méthodes de résolution développées.<br /> Le chapitre 5 présente deux approches coopératives : une approche coopérative parallèle mettant en jeux plusieurs métaheuristiques et une coopération avec une méthode exacte.<br /> Finalement, le chapitre 6 donne des indications sur le contexte applicatif utilisé, à savoir l'étude de données issues de la bio-informatique.<br />Au cours du mémoire, chaque chapitre se termine par un certain nombre de perspectives. Le dernier chapitre, conclusions et perspectives, fait une synthèse des principaux apports des travaux présentés dans le manuscrit ainsi que des perspectives annoncées.
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La dimension organisante de la "veille collaborative" : entre communauté et organisation / The organizing of the " collaborative intelligence " : between community and organizationDomingues Aguiar, Tatiana 27 November 2015 (has links)
Cette thèse CIFRE menée au sein de l'équipe « Veille Innovation » d'EDF R&D décrit le processus de constitution de l'activité de veille collaborative sur le portail collaboratif Hermès. Nous analysons la tension entre, d'une part, un objectif de déploiement basé sur un usage volontaire et émergent valorisant le mode communautaire et, d'autre part, le contexte de l'entreprise marqué par une organisation hiérarchique et en mode projet. Suivant une approche de recherche pragmatique, nous mobilisons un cadre théorique et analytique double : la « Communication Constitutive de l'Organisation » (CCO) et la « Sémiotique des Transactions Coopératives » (STC).Dans la première partie, nous présentons les caractéristiques de l'activité de veille réalisée au sein des entreprises et des outils 2.0 dédiés. Nous décrivons en détail le portail collaboratif de veille Hermès et le travail de son équipe-projet. L'analyse des traces d'usage du portail nous permet de mieux appréhender l'appropriation d'Hermès par ses utilisateurs ainsi que les deux modes de coopération en présence : la coopération indirecte et la coopération directe.Dans la deuxième partie, nous présentons les cadres théoriques qui nous permettent d'introduire la notion de communicologue et de proposer une démarche pour l'engagement des acteurs dans la veille collaborative. En utilisant une démarche de théorisation ancrée, nous analysons les entretiens individuels réalisés avec des veilleurs appartenant à quatre « communautés » Hermès. Nous reconstituons quatre cas de coopération à partir de leur compréhension de l'activité de veille collaborative et de leurs usages du portail.La persistance du mode d'organisation par projets au sein des « communautés » de veille Hermès indique que les changements envisagés par l'équipe-projet de conception ne sont pas produits. Pourtant, nous observons que les « communautés » de veille peuvent construire leur propre mode d'organisation de l'activité communautaire tout en restant en phase avec les besoins et les lignes directrices des projets. Nous faisons l'hypothèse qu'en mettant en place la démarche du communicologue, l'équipe-projet peut aider les communautés Hermès à concevoir leur activité collective selon les caractéristiques d'un régime de coopération communautaire. Enfin, cette recherche nous permet de distinguer les activités de veille collaborative et de veille communautaire au sens propre. / This CIFRE thesis, conducted within the team "Veille Innovation" at the R&D direction of EDF, describes the constitution process of the collaborative intelligence activity through the collaborative portal Hermes. We analyze the tension between, on one hand, a deployment strategy based on a voluntary and emerging use that values community based organization and, secondly, the business context marked by a hierarchical and project based organization. Following a pragmatic research approach, we mobilize a double theoretical and analytical framework: the "Communicative Constitution of Organizations" (CCO) and "Semiotics of Cooperative Transactions" (STC).In the first part, we present the characteristics of the competitive intelligence activity carried out within companies using dedicated 2.0 tools. We describe in detail the collaborative portal Hermes and the work of its project team. The analysis of the portal's usage quantitative data allows us to better understand the appropriation of Hermes for its users and the two modes of cooperation involved: indirect cooperation and direct cooperation.In the second part, we present the theoretical frameworks that allow us to introduce the concept of “communicologue” and to propose an approach for the engagement of stakeholders in collaborative intelligence activity. Using a grounded theory approach, we analyze individual interviews with users belonging to four Hermès "communities". We reconstruct four cases of cooperation from their understanding of the collaborative intelligence activity and their use of the portal.The persistence of the project mode organization in the Hermès "communities" indicates that the changes envisioned by the project team are not produced. However, we observe that the "communities" can build their own community based organization while remaining in line with the needs and guidelines of the projects. We assume that by the implementation of the “communicologue” approach, the project team can help Hermes communities design their collective activity following the characteristics of a community cooperative regime. Finally, this research allows us to distinguish the activities of collaborative intelligence and community watch literally.
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Cultura política, capital social e cooperativismo : a reemergência da autogestão dos trabalhadores a partir da década de 1990Vieira, Elias Medeiros January 2013 (has links)
La ré-émergence de l’autogestion des travailleurs s’est produite au Brésil à la suite de l’idée de flexibilisation des relations de travail typiques de la restructuration productive de la décennie 1990. Cette étude prétend contribuer à la thématique, analysant sous forme critique les dilemmes de l'entreprise coopérative et la forme comment les travailleurs s’y sont insérés, à partir des perspectives théoriques institutionnalistes et de la culture politique. La méthodologie utilisée est quantitative, sous l’approche de la science politique et de la sociologie, sous un abordage interdisciplinaire. L’analyse institutionnaliste a permis de caractériser le phénomène des coopératives de travail au Brésil à partir des tensions liées à la dispute et à la définition du champ ‘action dans le monde du travail qui extrapolent les frontières de la relation entre coopérés et coopératives et qui sont définis dans le champ juridique. L’analyse culturaliste a permis de tester si les Incubateurs Technologiques de Coopératives Populaires (ITCP), qui se proposent de réaliser l’inclusion sociale, arrivent à promouvoir la citoyenneté, à répandre la démocratie, à encourager la participation politique et à contribuer pour la distribution égale des revenus, rompant ainsi avec les traces culturelles prédominantes de la société brésilienne et gaúcha. Ce qui a été vérifié, est que les coopératives de travail brésiliennes analysées pour cette recherche ne répondent pas aux objectifs sociaux et se sont constitués avec l'objectif de détourner l’application de la législation travailliste et de subvertir le contenu social du 7e article de la constitution fédéral de 1988. La recherche a aussi vérifié que les ITCPs n’arrivent pas à rompre complètement avec les marques culturelles de méfiance, une fois qu’ils sont structurés de manière fragile, dépendants de ressources de l’État, toujours plus limités. Ces facteurs empêchent la conversion du capital et la transposition de la confiance et de la coopération d’une micro-échelle pour une échelle qui soit politiquement et économiquement efficace. / A reemergência da autogestão dos trabalhadores ocorreu no Brasil a reboque do ideário de flexibilização das relações de trabalho típicas da reestruturação produtiva da década de 1990. Este estudo pretende contribuir para o tema, analisando criticamente os dilemas do empreendimento cooperativo e a forma como os trabalhadores neles se inserem, a partir das perspectivas teóricas institucionalista e da cultura política. A metodologia utilizada é a qualitativa, com enfoques da ciência política e da sociologia, em uma abordagem interdisciplinar. A análise institucionalista possibilitou caracterizar o fenômeno das cooperativas de trabalho no Brasil a partir das tensões decorrentes de uma disputa e de uma definição de campo de atuação no mundo do trabalho que extrapolam as fronteiras da relação entre cooperados e cooperativas e são definidas no campo jurídico. A análise culturalista possibilitou testar se as Incubadoras Tecnológicas de Cooperativas Populares (ITCP), que se propõem a realizar a inclusão social, promover a cidadania, ampliar a democracia, promover a participação política e contribuir para a distribuição equitativa de renda, conseguem romper com os traços culturais prevalentes da sociedade brasileira e gaúcha. O que se verificou é que as cooperativas de trabalho brasileiras analisadas não atendem às finalidades sociais e são formadas com propósito de desvirtuar a aplicação da legislação trabalhista e subverter o conteúdo social do artigo 7º da Constituição Federal de 1988. Verificou-se também que as ITCPs não conseguem romper completamente com os traços culturais da desconfiança, por estarem estruturadas de maneira frágil, dependentes de recursos estatais cada vez mais escassos. Esses fatores impossibilitam a conversão de capitais e a transposição da confiança e da cooperação do plano micro para uma escala que seja política e economicamente eficaz. / The reemergence of workers' self-management occurred in Brazil tagged along the ideology of flexibility of typical labor relations of productive restructuring from the 1990s. This study aims to contribute to the theme, critically analyzing the dilemmas of cooperative enterprise and how workers include themselves in them, from the institutional and the political culture theoretical perspectives. The methodology used is qualitative, with focuses from political science and sociology, in an interdisciplinary approach. The institutional analysis enabled the characterization of the phenomenon of worker cooperatives in Brazil taking as basis the tensions resulting from a dispute and from a definition of playing field in the world of work that go beyond the boundaries of the relationship between members and cooperatives and are defined in the judicial field. The cultural analysis made it possible to test whether the Technological Incubators of Popular Cooperatives (Incubadoras Tecnológias de Cooperativas Populares - ITCP), that are offered to perform social inclusion, promote citizenship, expand democracy, promote political participation and contribute to the equitable distribution of income, can break the cultural traits common in Brazilian and Gaúcha societies. What was found is that the Brazilian worker cooperatives that were analyzed in the survey do not meet the social purposes and are formed in order to misinterpret the enforcement of labor laws and subvert the social content of the 7th Article of the Federal Constitution of 1988. It was also found that the ITCPs fail to completely break the cultural traits of mistrust, for being structured in a very fragile way, dependent on state funds increasingly scarce. These factors hinder the capital conversion and the transposition of trust and of cooperation of the micro plan for a scale that is politically and economically efficient.
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Cultura política, capital social e cooperativismo : a reemergência da autogestão dos trabalhadores a partir da década de 1990Vieira, Elias Medeiros January 2013 (has links)
La ré-émergence de l’autogestion des travailleurs s’est produite au Brésil à la suite de l’idée de flexibilisation des relations de travail typiques de la restructuration productive de la décennie 1990. Cette étude prétend contribuer à la thématique, analysant sous forme critique les dilemmes de l'entreprise coopérative et la forme comment les travailleurs s’y sont insérés, à partir des perspectives théoriques institutionnalistes et de la culture politique. La méthodologie utilisée est quantitative, sous l’approche de la science politique et de la sociologie, sous un abordage interdisciplinaire. L’analyse institutionnaliste a permis de caractériser le phénomène des coopératives de travail au Brésil à partir des tensions liées à la dispute et à la définition du champ ‘action dans le monde du travail qui extrapolent les frontières de la relation entre coopérés et coopératives et qui sont définis dans le champ juridique. L’analyse culturaliste a permis de tester si les Incubateurs Technologiques de Coopératives Populaires (ITCP), qui se proposent de réaliser l’inclusion sociale, arrivent à promouvoir la citoyenneté, à répandre la démocratie, à encourager la participation politique et à contribuer pour la distribution égale des revenus, rompant ainsi avec les traces culturelles prédominantes de la société brésilienne et gaúcha. Ce qui a été vérifié, est que les coopératives de travail brésiliennes analysées pour cette recherche ne répondent pas aux objectifs sociaux et se sont constitués avec l'objectif de détourner l’application de la législation travailliste et de subvertir le contenu social du 7e article de la constitution fédéral de 1988. La recherche a aussi vérifié que les ITCPs n’arrivent pas à rompre complètement avec les marques culturelles de méfiance, une fois qu’ils sont structurés de manière fragile, dépendants de ressources de l’État, toujours plus limités. Ces facteurs empêchent la conversion du capital et la transposition de la confiance et de la coopération d’une micro-échelle pour une échelle qui soit politiquement et économiquement efficace. / A reemergência da autogestão dos trabalhadores ocorreu no Brasil a reboque do ideário de flexibilização das relações de trabalho típicas da reestruturação produtiva da década de 1990. Este estudo pretende contribuir para o tema, analisando criticamente os dilemas do empreendimento cooperativo e a forma como os trabalhadores neles se inserem, a partir das perspectivas teóricas institucionalista e da cultura política. A metodologia utilizada é a qualitativa, com enfoques da ciência política e da sociologia, em uma abordagem interdisciplinar. A análise institucionalista possibilitou caracterizar o fenômeno das cooperativas de trabalho no Brasil a partir das tensões decorrentes de uma disputa e de uma definição de campo de atuação no mundo do trabalho que extrapolam as fronteiras da relação entre cooperados e cooperativas e são definidas no campo jurídico. A análise culturalista possibilitou testar se as Incubadoras Tecnológicas de Cooperativas Populares (ITCP), que se propõem a realizar a inclusão social, promover a cidadania, ampliar a democracia, promover a participação política e contribuir para a distribuição equitativa de renda, conseguem romper com os traços culturais prevalentes da sociedade brasileira e gaúcha. O que se verificou é que as cooperativas de trabalho brasileiras analisadas não atendem às finalidades sociais e são formadas com propósito de desvirtuar a aplicação da legislação trabalhista e subverter o conteúdo social do artigo 7º da Constituição Federal de 1988. Verificou-se também que as ITCPs não conseguem romper completamente com os traços culturais da desconfiança, por estarem estruturadas de maneira frágil, dependentes de recursos estatais cada vez mais escassos. Esses fatores impossibilitam a conversão de capitais e a transposição da confiança e da cooperação do plano micro para uma escala que seja política e economicamente eficaz. / The reemergence of workers' self-management occurred in Brazil tagged along the ideology of flexibility of typical labor relations of productive restructuring from the 1990s. This study aims to contribute to the theme, critically analyzing the dilemmas of cooperative enterprise and how workers include themselves in them, from the institutional and the political culture theoretical perspectives. The methodology used is qualitative, with focuses from political science and sociology, in an interdisciplinary approach. The institutional analysis enabled the characterization of the phenomenon of worker cooperatives in Brazil taking as basis the tensions resulting from a dispute and from a definition of playing field in the world of work that go beyond the boundaries of the relationship between members and cooperatives and are defined in the judicial field. The cultural analysis made it possible to test whether the Technological Incubators of Popular Cooperatives (Incubadoras Tecnológias de Cooperativas Populares - ITCP), that are offered to perform social inclusion, promote citizenship, expand democracy, promote political participation and contribute to the equitable distribution of income, can break the cultural traits common in Brazilian and Gaúcha societies. What was found is that the Brazilian worker cooperatives that were analyzed in the survey do not meet the social purposes and are formed in order to misinterpret the enforcement of labor laws and subvert the social content of the 7th Article of the Federal Constitution of 1988. It was also found that the ITCPs fail to completely break the cultural traits of mistrust, for being structured in a very fragile way, dependent on state funds increasingly scarce. These factors hinder the capital conversion and the transposition of trust and of cooperation of the micro plan for a scale that is politically and economically efficient.
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Cultura política, capital social e cooperativismo : a reemergência da autogestão dos trabalhadores a partir da década de 1990Vieira, Elias Medeiros January 2013 (has links)
La ré-émergence de l’autogestion des travailleurs s’est produite au Brésil à la suite de l’idée de flexibilisation des relations de travail typiques de la restructuration productive de la décennie 1990. Cette étude prétend contribuer à la thématique, analysant sous forme critique les dilemmes de l'entreprise coopérative et la forme comment les travailleurs s’y sont insérés, à partir des perspectives théoriques institutionnalistes et de la culture politique. La méthodologie utilisée est quantitative, sous l’approche de la science politique et de la sociologie, sous un abordage interdisciplinaire. L’analyse institutionnaliste a permis de caractériser le phénomène des coopératives de travail au Brésil à partir des tensions liées à la dispute et à la définition du champ ‘action dans le monde du travail qui extrapolent les frontières de la relation entre coopérés et coopératives et qui sont définis dans le champ juridique. L’analyse culturaliste a permis de tester si les Incubateurs Technologiques de Coopératives Populaires (ITCP), qui se proposent de réaliser l’inclusion sociale, arrivent à promouvoir la citoyenneté, à répandre la démocratie, à encourager la participation politique et à contribuer pour la distribution égale des revenus, rompant ainsi avec les traces culturelles prédominantes de la société brésilienne et gaúcha. Ce qui a été vérifié, est que les coopératives de travail brésiliennes analysées pour cette recherche ne répondent pas aux objectifs sociaux et se sont constitués avec l'objectif de détourner l’application de la législation travailliste et de subvertir le contenu social du 7e article de la constitution fédéral de 1988. La recherche a aussi vérifié que les ITCPs n’arrivent pas à rompre complètement avec les marques culturelles de méfiance, une fois qu’ils sont structurés de manière fragile, dépendants de ressources de l’État, toujours plus limités. Ces facteurs empêchent la conversion du capital et la transposition de la confiance et de la coopération d’une micro-échelle pour une échelle qui soit politiquement et économiquement efficace. / A reemergência da autogestão dos trabalhadores ocorreu no Brasil a reboque do ideário de flexibilização das relações de trabalho típicas da reestruturação produtiva da década de 1990. Este estudo pretende contribuir para o tema, analisando criticamente os dilemas do empreendimento cooperativo e a forma como os trabalhadores neles se inserem, a partir das perspectivas teóricas institucionalista e da cultura política. A metodologia utilizada é a qualitativa, com enfoques da ciência política e da sociologia, em uma abordagem interdisciplinar. A análise institucionalista possibilitou caracterizar o fenômeno das cooperativas de trabalho no Brasil a partir das tensões decorrentes de uma disputa e de uma definição de campo de atuação no mundo do trabalho que extrapolam as fronteiras da relação entre cooperados e cooperativas e são definidas no campo jurídico. A análise culturalista possibilitou testar se as Incubadoras Tecnológicas de Cooperativas Populares (ITCP), que se propõem a realizar a inclusão social, promover a cidadania, ampliar a democracia, promover a participação política e contribuir para a distribuição equitativa de renda, conseguem romper com os traços culturais prevalentes da sociedade brasileira e gaúcha. O que se verificou é que as cooperativas de trabalho brasileiras analisadas não atendem às finalidades sociais e são formadas com propósito de desvirtuar a aplicação da legislação trabalhista e subverter o conteúdo social do artigo 7º da Constituição Federal de 1988. Verificou-se também que as ITCPs não conseguem romper completamente com os traços culturais da desconfiança, por estarem estruturadas de maneira frágil, dependentes de recursos estatais cada vez mais escassos. Esses fatores impossibilitam a conversão de capitais e a transposição da confiança e da cooperação do plano micro para uma escala que seja política e economicamente eficaz. / The reemergence of workers' self-management occurred in Brazil tagged along the ideology of flexibility of typical labor relations of productive restructuring from the 1990s. This study aims to contribute to the theme, critically analyzing the dilemmas of cooperative enterprise and how workers include themselves in them, from the institutional and the political culture theoretical perspectives. The methodology used is qualitative, with focuses from political science and sociology, in an interdisciplinary approach. The institutional analysis enabled the characterization of the phenomenon of worker cooperatives in Brazil taking as basis the tensions resulting from a dispute and from a definition of playing field in the world of work that go beyond the boundaries of the relationship between members and cooperatives and are defined in the judicial field. The cultural analysis made it possible to test whether the Technological Incubators of Popular Cooperatives (Incubadoras Tecnológias de Cooperativas Populares - ITCP), that are offered to perform social inclusion, promote citizenship, expand democracy, promote political participation and contribute to the equitable distribution of income, can break the cultural traits common in Brazilian and Gaúcha societies. What was found is that the Brazilian worker cooperatives that were analyzed in the survey do not meet the social purposes and are formed in order to misinterpret the enforcement of labor laws and subvert the social content of the 7th Article of the Federal Constitution of 1988. It was also found that the ITCPs fail to completely break the cultural traits of mistrust, for being structured in a very fragile way, dependent on state funds increasingly scarce. These factors hinder the capital conversion and the transposition of trust and of cooperation of the micro plan for a scale that is politically and economically efficient.
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Promotion des droits des femmes en Afrique et impact sur la souveraineté alimentaire : le cas des coopératives vivrières en Afrique occidentale / Women's rights promotion in Africa and impact on food sovereignty : the case of food cooperatives in West AfricaOuffoue, Allamo Amoin Marina 11 December 2013 (has links)
Avec la consécration du principe d’égalité dans la Charte des Nations unies, un imposant corpus de promotion et de protection des droits des femmes a été érigé au niveau international. Au niveau régional africain, sous la pression de mouvements féministes, une volonté politique de promotion et de défense des droits humains fondamentaux des femmes africaines a été impulsée. Dans le contexte ouest-africain, au regard du fort potentiel productif agricole des femmes, compte tenu de la place centrale de l’agriculture dans l’ensemble des dynamiques de développement, la question de l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme, se pose avec acuité. Il s’agit d’une question centrale, aux enjeux essentiels depuis que, les États de la sous-région ouest-africaine se sont engagés sur la voie de la souveraineté alimentaire. La présente étude décrit le statut juridique réel des femmes en Afrique occidentale, analyse en quoi ce statut influe les dynamiques de développement et les stratégies de lutte contre la pauvreté et la faim. Prenant comme angle d’analyse les dynamiques organisationnelles mises en place par les femmes agricultrices, elle s’interroge par ailleurs, sur la situation paradoxale de ces dernières, en ce qui concerne d’une part, leur contribution essentielle à la souveraineté alimentaire, et d’autre part, les violations et dénis de droits et, les violences et discriminations sexospécifiques auxquelles elles sont confrontées, et, propose des pistes susceptibles d’exploiter rationnellement et exponentiellement le potentiel des femmes, afin de permettre à la sous-région ouest-africaine de s’engager effectivement, avec sérénité et assurance sur la voie de la souveraineté alimentaire / Since the establishment of the equality principle in the UN Charter in 1945, an impressive women’s right promotion and protection body was subsequently erected worldwide. In Africa, pressure from feminist movements resulted in a political will of African women’s fundamental human rights promotion and defense. Regarding women’s productive potential in the West African context, due to the central role of agriculture in the overall dynamic development, the gender equality and women empowerment issue arise with more interest. This is an issue of cardinal importance since the West African governments committed themselves to insuring food sovereignty. This study describes the true legal status of women in West Africa, analyzes how this status affects the dynamics of development and anti-poverty and hunger strategies. The analysis angle here is the effective organizational structure set up by women farmers and it also examines the paradoxical situation of rural women farmers regarding, on the one hand their vital contribution to food sovereignty, and on the other hand rights violations and denials, and gender-based discrimination they face, and suggests possible ways of rationally and exponentially exploiting women’s potential, in order to enable the West-African sub-region to fully commit itself on the way of food sovereignty with serenity and assurance.
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Pouvoir, contrôle et résistance dans les coopératives de salariés : une ethnographie d'une coopérative ouvrière / Power, control and resistance within worker co-operatives : an ethnography of a co-operative factoryJaumier, Stéphane 24 November 2015 (has links)
Mon étude s’intéresse aux questions de pouvoir, contrôle et résistance au sein des coopératives de salariés. Dans une première partie, j’analyse une situation d’échange entre représentants du monde coopératif de façon à montrer le rôle joué par la critique dans leur appréhension du pluralisme caractérisant leur environnement. Le reste de mon travail repose sur l’étude ethnographique d’une tôlerie coopérative comprenant une trentaine de salariés-associés, et dans laquelle j’ai travaillé comme ouvrier durant une année. J’y détecte deux formes de contrôle principales à l’œuvre. La première repose sur des mécanismes essentiellement verticaux, dirigés du bas vers le haut, et par lesquels les coopérateurs sapent l’autorité de leurs chefs de façon à garantir le fonctionnement démocratique de l’organisation. La seconde s’apparente à une forme de contrôle par les pairs, fondée sur une éthique artisanale, et sur laquelle les coopérateurs s’appuient pour empêcher la managérialisation de leur organisation. Mon travail contribue ainsi à montrer l’intérêt de l’étude de formes alternatives d’organisation telles que les coopératives pour la compréhension des questions de pouvoir, contrôle et résistance ainsi que la façon dont le recours à une culture professionnelle forte peut faire obstacle à la matérialisation du risque de dégénérescence coopérative. / My study focuses on questions of power, control and resistance within worker co-operatives. In a first part, I analyse a situation involving interactions between representatives of the co-operative movement so as to show the role played by critique in their understanding of their pluralistic environment. The remainder of my work draws on the ethnographic study of a co-operative sheet-metal factory with some thirty workers-owners, in which I have worked as an operative during one year. Within this co-operative, I evidence the presence of two main forms of control. The first draws on bottom-up mechanisms, through which co-operators undermine the power of their chiefs so as to insure the democratic functioning of the organisation. The second is a form of peer-control, based on craft ethics, which co-operators rely on in order to prevent the managerialisation of their organisation. My research work thus contributes to show the importance of studying alternative forms of organisation such as co-operatives for furthering our understanding of questions of power, control and resistance as well as the way in which a strong professional culture can serve as an impediment to processes of co-operative degeneration.
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Desjardins et les caisses populaires (1900-1920) : naissance et développement d'un mouvement coopératifPoulin, Pierre 11 April 2018 (has links)
Cette étude offre une vue d'ensemble de l'histoire des caisses populaires Desjardins de 1900 à 1920, soit de la fondation de la première caisse, à Lévis, jusqu'au décès d'Alphonse Desjardins. L'objectif de la recherche est de rendre compte des conditions de la naissance et du développement de ces coopératives d'épargne et de crédit. A cette fin, notre étude se concentre sur l'analyse de trois aspects principaux, soit, le projet coopératif de Desjardins (sa nature et ses finalités économiques et sociales), la contribution personnelle de Desjardins à la diffusion des caisses populaires, et enfin, les assises sociales des caisses populaires. L'étude démontre que ce projet coopératif exprime une conscience des changements économiques et sociaux reliés aux progrès de l'industrialisation et à la concentration du pouvoir économique. Dans ce contexte historique, l'objectif de Desjardins est de jeter les base d'une organisation économique qui soit adaptée aux besoins des classes populaires et qui leur permette de promouvoir leurs intérêts économiques. Ce projet traduit également une volonté de restaurer les bases d'une société traditionnelle, de favoriser l'harmonie des rapports entre les classes, d'assurer ainsi les conditions de la stabilité et de la paix sociales et, enfin, de contribuer à la préservation de l'identité nationale des Canadiens français. L'analyse des fonctions sociales et économiques attachées à ce projet ne permet pas, à elle seule, d'en expliquer la réalisation. En plus de la contribution personnelle de Desjardins, d'autres facteurs dynamiques doivent être mis en évidence. Ainsi, un inventaire systématique des personnes, des groupes, des associations et des institutions qui ont apporté à Desjardins et aux caisses populaires le soutien le plus actif, et l'analyse des motifs de leurs appuis, nous amènent à considérer la fondation des caisses comme l'expression d'un mouvement social. Ce mouvement prend forme au début du siècle dans le creuset des sociétés d'économie sociale, de l'Action sociale catholique, des Ligues du Sacré-Cœur, de l'ACJC et de l'École sociale populaire qui, essentiellement, tentent de trouver des solutions à ce que l'on appelle à l'époque la "question sociale". La connaissance de ce contexte de mobilisation face à la question sociale, et l'analyse des liens multiples qui existent entre ces différentes organisations et les caisses populaires apparaissent indispensables à l'interprétation de la réussite du projet coopératif de Desjardins. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Mutualisation des capacités de production entre entreprises forestières : cas d'études des coopératives forestières du QuébecLe Lan, Maryse 29 April 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales / De nouvelles formes de compétition jusqu’ici inconnues des entreprises du secteur forestier ont fait leur apparition dans la dernière décennie. Pour performer, les entreprises forestières doivent désormais opter pour de nouvelles stratégies organisationnelles qui leur permettront d’accroître leur compétitivité et leur agilité. Le défi réside dans l’équilibre de leur capacité de production qui doit être suffisante pour répondre à la variation de la demande sans qu’elle ne devienne excédentaire et ou sous-utilisée. La stratégie étudiée dans le cadre de cette étude est celle de la collaboration interentreprises, plus précisément celle du partage de ressources (expertise, matériel, monétaire) entre des entreprises forestières de tous les secteurs d’activités. L’objectif principal de l’étude est de développer un cadre de référence pour guider les entreprises forestières à saisir davantage les opportunités de collaboration. Dans un premier temps, des entrevues individuelles ont été menées avec huit entreprises forestières afin de connaître leur compréhension et leur volonté de collaborer. Dans un deuxième temps, les dimensions conceptuelles qui forment la structure de la collaboration interentreprises ont fait l’objet d’un groupe focus de discussion entre 14 dirigeants d’entreprises forestières. Finalement, quatre situations réelles de collaboration interentreprises ont été étudiées pour déterminer les conditions requises à l’instauration des ententes de collaboration. Les résultats démontrent que le succès de la collaboration est initialement une question de volonté, mais aussi de contexte favorable. Ce succès peut toutefois être compromis par plusieurs facteurs dont le manque de confiance. Le cadre de référence permet d’outrepasser les différences individuelles des entreprises pour qu’elles puissent saisir les opportunités de collaboration. L’identification des besoins de l’entreprise et de son potentiel de collaboration est une prémisse essentielle à l’instauration des ententes de collaboration. Le cadre de référence des relations de collaboration illustre ainsi la progression entre différents niveaux de collaboration structurés en huit dimensions. Une application du cadre de référence à une situation fictive de collaboration a finalement permis de démontrer son adaptabilité au contexte forestier québécois. La collaboration, principalement la mutualisation des ressources, permet aux entreprises forestières de mieux utiliser les capacités de production existantes. / New forms of unknown competition between forestry companies have emerged in the last decade. To perform, forest companies need to find new organizational strategies to increase their competitiveness and agility. The challenge is to balance their production capacity so it can be enough to meet variation in the demand without becoming in excess and unutilized. This study focusses on the strategy of inter-firm collaboration, more specifically resource sharing (expertise, equipment, financial) between competing forest companies. The main objective is to develop a framework to help forest companies grasping more collaboration opportunities. As a first step, one-on-one interviews were done with eight forest companies to assess comprehension and willingness about collaboration. In a second step, the conceptual dimensions of business collaboration were discussed in a focus group with 14 forest companies. Finally, four business collaboration cases were explored to determine the required conditions for collaborative agreements. Results show that the success of the collaboration is mostly a matter of willingness but also favorable context. This success, however, can be compromised by several factors including lack of trust. The proposed framework enables to go beyond companies’ individual differences to seize collaboration opportunities. Identifying business needs and its collaboration potential is therefore an essential premise for developing collaboration agreements. The framework for collaborative relationships illustrates the progression between different levels of structured collaboration in eight dimensions. The application of the reference framework to a fictitious situation of collaboration has finally demonstrated its adaptability to the Quebec forestry context. Collaboration, mainly the pooling of resources, allows forest companies to make better use of existing production capacities.
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L'engagement des travailleurs du mouvement coopératif de QuébecGuénette, Jovan 12 December 2024 (has links)
Le mouvement coopératif a subi, au fil des années, une institutionnalisation qui a contribué, pour certains auteurs, à sa banalisation. Ce modèle se retrouverait piégé dans une réponse à des préoccupations auxquelles ni le marché ni l’État n’arrivent à répondre. Cela apporte une dissonance entre la manière que les coopératives sont perçues et leur mission, qui vise en partie un changement social. Au même moment, le milieu de l’emploi subit une transformation, qui amène une plus grande mobilisation des travailleurs dans l’entreprise. On fait alors plus appel à leur subjectivité. Les entreprises doivent travailler sur leur fonctionnement interne pour s’assurer de l’engagement de ses travailleurs. Du côté des coopératives, les quelques études sur le sujet montrent que les travailleurs sont plus satisfaits de leur travail en raison de la mission sociale de l’entreprise. Ceux-ci seraient donc plus engagés envers leur travail en raison de sa mission qui est tournée vers la communauté plutôt que vers le marché. En interrogeant douze travailleurs de quatre coopératives de la ville de Québec, cette étude tente de voir de quelle manière, et envers quoi, les travailleurs du mouvement coopératif s’engagent. Les résultats de cette étude montrent que les travailleurs du mouvement coopératif sont bel et bien engagés envers la structure coopérative. Ils se sentent plus engagés envers leur travail dans une coopérative en raison de l’attachement envers leurs collègues de travail, de la participation qu’ils ont au processus décisionnel, de l’idée de conseiller les clients plutôt que de tenter de leur vendre un produit et de l’absence d’une grande hiérarchie qui fait que les employés se sentent plus près de leurs superviseurs. En plus de l’organisation interne à l’entreprise, c’est aussi l’appartenance de l’entreprise à la communauté locale qui fait que les travailleurs s’y sentent engagés. / The Cooperative movement was institutionalized along the years which contributed, for some authors, to its trivialization. This model would find himself trapped in a response to concerns on which neither the market nor the State are able to answer. This brings discord between the way people perceive the cooperatives and their mission, which aim, in part, a social change. At the same time, workplaces are undergoing changes, which brings a bigger mobilization of workers into companies. We call on their subjectivity. Organizations have to work on their internal function to make sure of the commitment of their workers. On the cooperatives side, the few studies on this topic show that the workers are more satisfied with their job because of the social agenda of the company. They would be more committed to their work because of its mission, which aims the community, rather than the market. By interrogating twelve workers from four cooperatives of Quebec City, this study wishes to see in which ways, and over what, the workers of the cooperative movement are committed. The results of this study show that the workers of the cooperative movement are indeed committed to the cooperative structure. They feel more committed to their work in a cooperative because of the attachment to colleagues, the participation in the decisionmaking process, the idea of giving advice to customers rather than trying to sell them a product, and the lack of a large hierarchy which makes the employees feel closer to their supervisors. In addition to the internal organization of the company, the belonging of the company to the local community also makes the workers more committed to it.
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