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Les apprentissages de la participation. Regards croisés sur un dispositif institué et une mobilisation contestataire. / Learning from participation. A cross-analysis between an institutionalised procedure and a protest movement

Seguin, Laura 13 June 2016 (has links)
La citoyenneté opère un retour en force dans le domaine environnemental, visible tant dans les dispositifs de participation destinés à inclure l’ensemble des citoyens dans les prises de décision, que dans des mouvement de contestation voire des résistances à des projets d’aménagement ou certains usages de l’espace. Ces deux types d’expériences participatives constituent pour ceux qui y prennent part - citoyens, acteurs associatifs, élus, professionnels des politiques publiques - de véritables lieux d’apprentissages politiques. Par l’exploration d’une procédure institutionnalisée de participation (une conférence de citoyens sur la gestion de l’eau) et d’une mobilisation contestataire (contre le gaz de schiste), ce travail identifie d’une part ce que les acteurs apprennent, et d’autre part les modalités par lesquelles ils apprennent. L’enquête ethnographique et le recours aux sciences de l’éducation font l’originalité de cette recherche qui propose de décrire et d’analyser finement des expériences d’apprentissages politiques, d’éducation au conflit comme à la participation. / Citizenship has been making a strong resurgence in the environmental field, visible both in institutionalised procedures intended to include all citizens in decision-making, and in protest movements or resistance to some planning projects or land uses. For those who take part - citizens, members of associations, policy makers and public policy professionals -, these two kinds of participatory experiences represent significant spaces for political learning. Through the exploration of an institutionalised procedure for public participation (a citizens’ conference on water management) and a protest movement (against shale gas), this work identifies what actors learn on the one hand, and the learning methods on the other. The ethnographic survey and the use of educational sciences constitute the originality of this research which describes and analyses experiments in political learning, education to conflict as well as participation.
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Sociologie des initiatives culturelles citoyennes : le pouvoir d'agir entre démocratie participative et économie solidaire / Sociology of cultural citizen initiatives : the empowerment between participatory democracy and solidarity-based economy

Juan, Maïté 02 June 2018 (has links)
A travers l’analyse d’expériences citoyennes dans le champ culturel – un centre culturel de gestion communautaire, un centre socioculturel autogéré et une association de médiation artistique -, cette thèse interroge la capacité des initiatives citoyennes à constituer des espaces publics autonomes, en tant que foyers de créativité et de résistance, d’élaboration de discours critiques et de construction d’alternatives concrètes. Face aux limites de l’offre institutionnelle de participation, au formatage entrepreneurial des initiatives citoyennes et à la pénétration marchande du champ culturel, la recherche s’intéresse aux leviers de l’autonomie des espaces publics de la société civile, en combinant deux échelles d’analyse privilégiées : la fabrique des collectifs (institutionnelle, organisationnelle, économique mais aussi sociale et relationnelle) et le rapport aux institutions, à travers la tension entre institutionnalisation et contre-pouvoir, apprivoisement et innovation institutionnelle. S’inscrivant à la croisée de la sociologie économique et de la sociologie politique, les enjeux de cette thèse sont d’articuler les champs de la démocratie participative et de l’économie solidaire afin de saisir les conditions de l’autonomie citoyenne, d’enrichir l'approche habermasienne des « espaces publics autonomes » mais aussi de contribuer à une sociologie de l’émancipation qui, n’évacuant nullement l’attention aux processus de domination et de reproduction, soit apte à mettre en lumière les capacités critiques et instituantes d’espaces publics populaires. / Through the analysis of cultural citizens’ experiences – a cultural centre of comunity-based managment, a self-directed sociocultural centre and an association of artistic mediation – this thesis questions the capacity of citizens’ initiatives to constitute autonomous public spaces, as sources of creativity and resistance, of elaboration of critical discourses and construction of concrete alternatives. In front of the limits of institutional offer of participation, of entrepreneurial standardization of citizens’ initiatives and of commodification of the cultural field, this research investigates the various levers of the autonomy of public spaces of civil society, combining two main scales of analysis : the making of collective action (institutional, organizational, economic but also social and relational dimensions) and the relation to political institutions, through the tension between institutionalization and counter-power, domestication and institutional innovation. At the crossroads between economic and political sociology, the stakes of this thesis are to articulate participatory democracy and solidarity-based economy fields to understand the conditions of citizen autonomy, to enrich the Habermasian approach of « autonomous public spaces » but also to contribute to a sociology of emancipation that, without neglecting domination and reproduction processes, was able to enlighten critical and creative capacities of these popular public spaces.
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Territorialisation de l'espace public : une approche polanyienne appliquée au cas de l'Auvergne / Territorialisation of the public sphere : a Polanyian approach applied to the case of Auvergne

Bussière, Alain 11 January 2017 (has links)
« Territorialisation de l’espace public : une approche polanyienne appliquée au cas de l’Auvergne » est une recherche en Sciences de l’Information et de la Communication portant sur l’espace public contemporain. Cette recherche s’intéresse aux enjeux démocratiques liés à l’existence simultanée de différentes échelles d’articulation des sphères politique, économique et symbolique. Il s’agit d’un travail théorique et empirique appuyé sur le niveau régional auvergnat, mobilisant une épistémologie de la complexité (Edgar Morin), la méthodologie de « l’étude de cas élargie » (Michael Burawoy) et une approche interdisciplinaire.L’espace public est défini comme ayant une double dimension empirique et normative (Jürgen Habermas). Mais en référence aux travaux d’Éric Dacheux, l’espace public est également le fruit d’un compromis particulier, historiquement déterminé, entre les trois ordres politique, économique et symbolique. Par conséquent, l’espace public est le lieu où ces trois systèmes entrent en confrontation et sont en interaction (dimension empirique) et une instance propre à la démocratie (dimension normative). Il est donc le lieu où se jouent, en démocratie, les processus de régulation et de transformation sociale. Le mot « polanyien » fait référence aux travaux de Karl Polanyi (1886-1964) qui ont démontré que même si État libéral, démocratie et « idéologie de marché » sont historiquement liés, ils sont incompatibles à long terme. Cela signifie qu’il est nécessaire de développer une nouvelle relation entre la sphère économique et la sphère politique, compatible avec la démocratie. Les activités communicationnelles dans l’espace public sont considérées comme des relations humaines intentionnelles ayant pour objectif un partage de sens. En contexte démocratique, il s’agit de relations entre des personnes égales et libres aux altérités irréductibles. L’agir communicationnelle peut en être une des modalités, même s’il s’agit davantage d’un idéal normatif, la réalité empirique étant marquée par l’incommunication et l’expression préalable de désaccords à partir desquels peut se construire une activité délibérative.Le terrain de recherche empirique se situe à l’échelle de l’espace public régional, considéré comme un « espace public émergent ». Les outils mobilisés sont des « focus groups », des « entretiens compréhensifs » avec des acteurs politiques et des acteurs de l’ESS vivant en Auvergne, et le fruit d’une observation participante en tant qu’acteur politique. Des pratiques de démocratie participative à l’initiative du Conseil régional sont ainsi décrites et analysées.Cette démarche de recherche aboutit à la proposition d’une représentation d’un « espace public pluriel territorialisé ». Elle défend l’intérêt d’une approche d’économie plurielle en Sciences de l’Information et de la Communication. / "Territorialisation of the public sphere: a Polanyian approach applied to the case of Auvergne” is a doctoral research project in Information and Communication Sciences on the contemporary public sphere. This research focuses on democratic issues linked with the coexistence of different scales of articulation of political, economic and symbolic spheres. It is a theoretical and empirical work applied to the regional level (Auvergne- France), using an epistemology of complexity (Edgar Morin), the extended case method” (Michael Burawoy) and an interdisciplinary approach.Public sphere is defined as having a dual empirical and normative dimension (Jürgen Habermas). But in reference to the work of Éric Dacheux, the public sphere is also the consequence of a particular compromise, historically determined, between three orders: political, economic and symbolic systems. As a result, the public sphere is the place where these three systems come into confrontation and interact (empirical dimension) and a proper instance of democracy (normative dimension). In a democracy, it is the place where regulation and social transformation processes take place. The word “Polanyian” refers to research by Karl Polanyi (1886-1964) who demonstrated that even if liberal state, democracy and “market ideology” are historically linked, they are incompatible in the long term. This means that it is necessary to develop a new relationship between the economic sphere and the political sphere compatible with democracy. Communicational activities in the public sphere are considered as intentional human relations aimed creating shared meaning. In a democratic context, this involves a relationship between equal and free persons with irreducible otherness. Communicative action can be one of the modalities, although it is rather a normative ideal, while empirical reality is characterized by miscommunication and the prior expression of disagreements from which one can build a deliberative activity.The empirical research field is based on a study of the regional public sphere as an “emerging public sphere”. The tools used are “focus groups”, “interactive interviews” with some political actors and actors of the social and solidarity economy living in Auvergne, and the result of a participant observation as a political actor. Participatory democratic practices initiated by the Regional Council are thus described and analyzed.This research approach leads to the proposal for the representation of a “territorialized plural public sphere” representation. It vindicates a plural economy approach in Information and Communication Sciences.
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La perception du développement durable à la Réunion : entre discours et réalité, politiques publiques et perceptions d'acteurs / The perception of sustainable development in La Reunion : between rhetoric and reality, publics policies and actors perceptions

Maillot, Ulrich 03 September 2015 (has links)
Depuis 2002, trois acteurs institutionnels et un acteur économique ont élaboré différentes politiques de développement durable à La Réunion. Avec son agenda 21 et le Plan Réunionnais de Développement Durable, Le Conseil Régional a été le premier à se lancer. Il est suivi en 2004 par le Conseil Général avec le Schéma Départemental d'Aménagement et de Développement Durable, par La Réunion Économique en 2006 avec Réunion Île Verte 2030 et enfin par l'État en 2007 avec GERRI. Cette thèse a pour but de déterminer s'il existe une stratégie de développement durable partagée par l'ensemble des acteurs du territoire réunionnais. Elle ambitionne également d'identifier s'il existe à La Réunion un décalage entre le discours tenu par les différents acteurs autour de la notion de développement durable et les actions entreprises en ce sens. Ces objectifs nous ont conduit à réaliser un bilan des actions engagées à La Réunion afin de rendre raison de l'écart entre discours et réalité, politiques publiques et perceptions d'acteurs dans le champ du développement durable. Pour remplir ces objectifs, le protocole de recherche mis en place se focalisait sur trois acteurs du territoire réunionnais : les acteurs politiques, les acteurs socio-économiques et la population générale. Pour chacun de ces acteurs, l'objectif était d'identifier le type d'actions élaborées dans le cadre du développement durable et de définir les représentations associées. Les acteurs politiques du territoire ont souvent profité de l'ambigüité du concept pour se lancer dans cette démarche, ou à tout le moins dans son volet « communication ». L'expression « développement durable » est réduite par les différents acteurs à la simple protection d'un environnement pouvant rendre des services à la population. Cette adhésion à la « protection de l'environnement » masque donc souvent une vision utilitariste de ce dernier. C'est donc une approche de la durabilité qui pourrait être qualifiée de « faible » et qui semble dominer à La Réunion. / Since 2002, three institutionnal players ad an economic player developed different policies for sustainable development in La Reunion. The Regional Council was the first to launch into with its agenda 21 and « Le Plan Réunionnais de Développement Durable ». He was followed by the General Council with the « Schéma Départemental d'Aménagement et de Développement Durable » in 2004, by La Réunion Économique in 2006 with « Reunion ïle Verte 2030 » and finally by the French State in 2007 with GERRI. This thesis aims to determine whether there is a sustainable dévelopment strategy shared by all the local actors. It also aims to identify whether there is a gap between the discourse of different actors about the concept of sustainable development and the action taken. These objectives lead us to take stoke of actions taken in La Reunion to justify the gap between rhetoric and reality, public policy and actor’s perceptions in the field of sustainable development. To fulfill these objectives, the research protocole implemented focused on three actors : political, socio-economic player and the population. For each of these actors, the objectif was to identify the type of action developed in the context of sustainable development and to define the associated representation. political actor have often take advantage of the ambiguity of the concept to engage in this process, or at least in its « communication » component. The concept of sustainable development is reduced to its simple expression of the protection of an environment that should provides services to the population. This adherence to the « environmental protection » hide an utilitarian view of the environment. It’s therefore a sustainability approach that could be described as « weak » and that seems to emerge in La Reunion.
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Efficacité environnementale des documents locaux d'urbanisme : application aux bruits routiers dans les communes franciliennes et algéroises / Environmental efficiency of the local documents of town planning : application in the road noises in the municipalities of Ile-de-France and from Algiers

Abou Warda-Khazen, Maissoun 24 November 2008 (has links)
L’émergence de la notion de développement durable est actuellement un point d’inflexion pour les politiques publiques. Pour renouveler son mode de gouvernance et afin d’introduire le développement durable dans les politiques des villes, les pays du Nord et du Sud ont intégré ce concept dans des textes législatifs majeurs. En France comme en Algérie, nous nous intéressons à l’évolution des mesures urbanistiques de réduction des nuisances urbaines, en particulier, le bruit. En France, la loi SRU incarne, par les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) et des Plans d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), les principes de l’approche transversale des problématiques urbaines et le renforcement de la concertation avec les populations locales. En Algérie, loi n° 01-20 relative à l’aménagement et au développement durable du territoire n’a pas amené à des changements profonds sur les POS, mais elle leur a apporté certaines modifications pour leur permettre de suivre le sens du développement durable et la démocratie participative. L’enjeu de ce travail est d’étudier l’articulation entre le bruit et la planification urbaine à travers les documents d’urbanisme respectifs de chaque pays (PLU en France et POS en Algérie). La question principale est d’examiner la pertinence des nouvelles dispositions urbanistiques en ce qui concerne la réduction du bruit routier et d’évaluer leur mise en œuvre effective en termes de politiques et actions locales. Il s’agit de définir l’apport réel des changements institutionnels et instrumentaux motivés par le développement durable. Nous souhaitons également évaluer les avancées de l’action publique dans l’amélioration de la qualité environnementale. Pour saisir cette problématique, nous interrogeons, à travers les indicateurs de développement durable, les changements stratégiques, méthodologiques et culturels de la planification urbaine avec l’exemple de la prise en compte du bruit routier. Pour analyser les freins qui limitent ou qui risquent de limiter l’efficacité environnementale des documents d’urbanisme, nous proposons de rapprocher certains regards disciplinaires (urbanisme, droit et analyse des politiques publiques, environnement). Notre méthodologie se base aussi sur les entretiens avec les acteurs de la ville, les documents d’urbanisme locaux et des visites de terrains de trois communes franciliennes (Fontenay-sous-Bois, Saint-Denis, Boulogne Billancourt) et une commune algéroise (El Mohammadia) / The emergence of the sustainable development, thanks to the recent innovations in French and Algerian laws, is integrated progressively into political views and actions. For French urban planning, the SRU law and its action plans (PLU and PADD) propose a new transversal approach, making coherence between urbanism and environment. For Algerian urban planning, the law n° 01-20 of town planning and sustainable development doesn’t totally change the POS but it brought about changes in them in order to follow the direction of the sustainable development and the participative democracy. The target of this work is to study the link between the noise and the urban planning through. The respective documents of town planning of every country (PLU in France and POS in Algeria). The main question is to examine the relevance of the new urbanistic capacities with regards to the reduction of the road noise and to estimate their actual implementation in terms of politics and local actions. Our cross-disciplinary view allows a deep and complete analysis of this environment and public politics. This approach requires interviews with political and technical staff. It also requires following the elaboration of the urban planning instruments in three cities of Ile-de-France (Fontenay-sous-Bois, Saint-Denis, Boulogne Billancourt) and one city in Algiers (El Mohammadia).The analysis could allow to highlight the different measures in the field of the road noise, and to identify impediments in order to shape a typology of best practices
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Revendications citoyennes et réalité de la gouvernance urbaine locale : les acteurs associatifs locaux à l'épreuve du projet de requalification urbaine de la rue de la République à Marseille / Citizen claims and reality of local urban governance : the local associations to test the urban requalification project in the street of the Republique in Marseille

Maargab, Rafik 04 December 2012 (has links)
Cette recherche traite du sujet de la gouvernance urbaine locale au delà de son aspect conceptuel ou analytique. Il est question d'appréhender la gouvernance urbaine locale à travers : le projet urbain, les moyens et mécanismes de la gestion de la chose publique aussi bien législatifs que techniques, ainsi qu'à travers les pratiques des acteurs publics et l'ensemble des parties prenantes dont les acteurs de la société civile locale. En s'appuyant sur l'exemple du projet de la requalification urbaine de la rue de la République à Marseille, l'étude s'intéresse également à montrer la capacité et l'apport des associations de quartier dans la défense des intérêts des citoyens et la promotion de la démocratie participative locale. Par ailleurs, la recherche aborde la question de l'impact des mutations scocio-économiques, dues au croisement des politiques publiques, et l'intervention des acteurs économiques aussi bien sur l'espace micro-local, en l'occurrence la rue, que sur le milieu urbain et les citoyens. C'est tout l'intérêt de cette recherche de montrer l'impact des logiques économiques et politiques sur la gestion du projet urbain et la place qu'occupent les citoyens et les acteurs associatifs dans le processus décisionnel. / This research deals with the subject of local urban governance beyond its conceptual or analytical aspect. It is question to understanding the local urban governance through: the urban project, the means and mechanisms for the management of the public affairs as well as techniques and practices of public and all stakeholders, including local civil society actors. Based on the example of urban regeneration project in the street of the République in Marseille, the study also showed the ability and the contribution of neighbourhood associations in the interests of citizens and promotion of local participatory democracy. Furthermore, the research addresses the question of the impact of mutations scocio-economic due to the crossing of public policy and the intervention of economic actors on the micro-local space, namely the street, and on the urban citizens. It's the whole interest of this research to show the impact of economic and political logics on the urban project and to show the place of citizens and civil society actors in decision making.
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Urbanisation capitaliste, justice urbaine et démocratie participative : pour une transformation quasi-perfectionniste des institutions municipales

Ruellan, Margaux 05 1900 (has links)
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De l'infrapolitique à la révolution démocratique : ethnographie culturelle du mouvement ATD Quart Monde / From infrapolitics to democratic revolution : cultural ethnography of the ATD Forth World movement

Roy, Alex 28 May 2019 (has links)
Cette thèse de sociologie est une monographie du mouvement ATD Quart Monde. Fondée en 1958 par le prêtre Joseph Wresinski dans un camp de sans-logis, cette association porte la voix politique des « personnes en situation d’extrême pauvreté » en France et dans le monde. C’est à partir d’un travail de mobilisation sur le long terme et d’une stratégied’émancipation que cette voix émerge au sein de groupes de réflexion. Il s’agit de rendre audible et d’organiser par l’action collective ce que le politiste James Scott appelle le domaine infrapolitique, c'est-à-dire les formes de résistances quotidiennes à la domination qui s’exercent « sous les radars » de la sphère publique. À travers l’ethnographie culturelle de quelques expérimentations démocratiques, ce travail de recherche analyse le processus d’empowerment par lequel des acteurs affaiblis socialement se renforcent collectivement par la construction d’un engagement militant. Ces personnes incarnent la possibilité de l’inclusion politique des catégories de population marginalisées. Avec différents mouvements sociaux, ATD Quart Monde façonne ainsi une révolution démocratique et culturelle. Pour ce faire, la méthode participative de l’association consiste à construire des revendications et des alliances par la confrontation du savoir expérientiel des plus pauvres avec d’autres formes de savoirs. Ceci vient approfondir les connaissances du mouvement qui a recours au registre de l’expertise dans son mode d’action. Avec quelques points de comparaison, l’exemple d’ATD Quart Monde permet finalement d’explorer trois dimensions de l’action collective : réflexive, culturelle et délibérative. / This doctoral dissertation in sociology is a monograph of ATD Forth World: an « extreme poor people »’s advocacy worldwide organization founded in a French homeless camp in 1958 by the priest Joseph Wresinski. The voice of the poorest is emerging in thinking groups after a long work of mobilization and emancipation process. The shapes of daily resistance against domination existing « under the radar » of the public sphere, which is called infrapolitics, is becoming visible and collectively organised. This research is a cultural ethnography of several democratic experimentations, which analyses the empowermentprocess of socially weakened actors. Poor people are becoming activists and are embodying the possibility of the inclusion of marginalized groups. By this way, ATD Forth World is progressively shaping a cultural and democratic revolution with other social movements. The participative methodology of the organization consists of building demands and alliances from the confrontation between poor people’s knowledge and other forms of knowledge. This work is helping to build an expertise for the organization. With the example of ATD Forth World and several points of comparison, this doctoral dissertation ultimately explores three different dimensions of collective action: cognitive, cultural and deliberative.
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Efficacité environnementale des documents locaux d'urbanisme : application aux bruits routiers dans les communes franciliennes et algéroises

Abou Warda-Khazen, Maissoun 24 November 2008 (has links) (PDF)
L'émergence de la notion de développement durable est actuellement un point d'inflexion pour les politiques publiques. Pour renouveler son mode de gouvernance et afin d'introduire le développement durable dans les politiques des villes, les pays du Nord et du Sud ont intégré ce concept dans des textes législatifs majeurs. En France comme en Algérie, nous nous intéressons à l'évolution des mesures urbanistiques de réduction des nuisances urbaines, en particulier, le bruit. En France, la loi SRU incarne, par les Plans Locaux d'Urbanisme (PLU) et des Plans d'Aménagement et de Développement Durable (PADD), les principes de l'approche transversale des problématiques urbaines et le renforcement de la concertation avec les populations locales. En Algérie, loi n° 01-20 relative à l'aménagement et au développement durable du territoire n'a pas amené à des changements profonds sur les POS, mais elle leur a apporté certaines modifications pour leur permettre de suivre le sens du développement durable et la démocratie participative. L'enjeu de ce travail est d'étudier l'articulation entre le bruit et la planification urbaine à travers les documents d'urbanisme respectifs de chaque pays (PLU en France et POS en Algérie). La question principale est d'examiner la pertinence des nouvelles dispositions urbanistiques en ce qui concerne la réduction du bruit routier et d'évaluer leur mise en œuvre effective en termes de politiques et actions locales. Il s'agit de définir l'apport réel des changements institutionnels et instrumentaux motivés par le développement durable. Nous souhaitons également évaluer les avancées de l'action publique dans l'amélioration de la qualité environnementale. Pour saisir cette problématique, nous interrogeons, à travers les indicateurs de développement durable, les changements stratégiques, méthodologiques et culturels de la planification urbaine avec l'exemple de la prise en compte du bruit routier. Pour analyser les freins qui limitent ou qui risquent de limiter l'efficacité environnementale des documents d'urbanisme, nous proposons de rapprocher certains regards disciplinaires (urbanisme, droit et analyse des politiques publiques, environnement). Notre méthodologie se base aussi sur les entretiens avec les acteurs de la ville, les documents d'urbanisme locaux et des visites de terrains de trois communes franciliennes (Fontenay-sous-Bois, Saint-Denis, Boulogne Billancourt) et une commune algéroise (El Mohammadia)
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Pouvoir et vouloir participer en démocratie : sociologie de l'engagement participatif : la production et la réception des offres institutionnelles de participation à l’échelle municipale / Participation in democracy : who can, and who would want to participate ? : production and reception of public participation policies at municipal level

Petit, Guillaume 15 November 2017 (has links)
Les élus locaux veulent associer les citoyens, qui veulent pouvoir être entendus et peser dans les décisions. Ces propositions résument les enjeux d'une démocratie participative, à la fois comme idéal de gouvernement et comme norme de l'action publique locale. La thèse revient sur la mise à l'épreuve de l'impératif délibératif à l'échelle municipale, depuis les années 1990. L'enquête repose sur l'analyse des conditions sociales de la production et de la réception d'offres institutionnelles de participation, dans trois communes de 20 000 habitants. Au travers d'une approche inductive et pluri-méthodologique, nous proposons une sociologie de l'engagement participatif, entre études sur la socialisation politique et sur l'action publique locale. L'attention portée aux contextes, aux acteurs et aux formats de l'offre de participation, permet d'en constater l'institutionnalisation inaboutie et les appropriations socialement situées. Nous argumentons en faveur d'une compréhension dispositionnelle et situationnelle des parcours de participation et de non-participation, pour élaborer une théorie ancrée de l'engagement participatif, entre pouvoir et vouloir. Dans ce cadre, la possibilité intermittente d'une participation réalisée ne se comprend qu'au regard d'un engagement distancié, critiqué, empêché ou évité. En toute fin, si elle est une voie d'intéressement à un intérêt local commun, l'offre de participation voit sa portée sociale et politique fondamentalement limitée par l’encastrement de la participation dans la représentation. / This thesis studies political participation at local level and its implications for citizen engagement in public policy. Local elected representatives want to engage citizens in governance, citizens want to be heard and to influence policy making. Thus participatory democracy and deliberative imperative are considered as an ideal for government and a best practice in public action. This thesis focuses on "offers of participation" - opportunities for participation created by authorities for citizen - in French municipalities since 1990. I argue that these "offers" swing between thwart institutionalising and continuous experimenting. Empirical data are derived from the study of policies for implementing participatory democracy in three cities of 20 000 inhabitants. I discuss the social-historical anchorage of these political-­administrative constructions, the effects of their various design and the social conditions of their differentiate appropriations by citizens. I suggest a grounded theory of citizen engagement based on an inductive and multi-method approach. The analytical framework is based on the concepts of social dispositions and situations, in order to determine social conditions of patterns of participation and non-participation, as both faces of a similar phenomenon. The opportunity for an effective intermittent participation can only be understood in relation with a distanced, impeached, prevented or avoided participation. "Offers of participation" are a way to mobilise citizens on a common local interest. Though, their impact is narrowed by the fact that participation is imbedded in the system of political representation.

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