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Déplacements forcés et contre-réforme agraire en Colombie : territoires, agro-industrie de la palme africaine et résistance civiles afro-colombienne au ChocoHallé, Tania January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les camps de "regroupement" : une histoire de l’État colonial et de la société rurale pendant la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) / The “regroupment” camps : an history of the colonial State and the rural society during Algerian war for independence (1954-62)Sacriste, Fabien 14 November 2014 (has links)
Cette thèse porte sur les pratiques de déplacement des populations rurales pendant la guerre d’indépendance algérienne. Au cours de ce conflit, la création de « zones interdites » par l’armée française se solde par le transfert de plus de deux millions d’Algériens vers ce que l’armée appelle alors des « centres de regroupement ». L’objectif de ce travail consiste à comprendre les dynamiques de diffusion de cette pratique et son intégration dans l’arsenal stratégique mobilisé par l’armée française dans la lutte contre le Front de Libération National. Il s’agit aussi de cerner la figure de l’une des institutions majeures de ce conflit, le camp de regroupement. Essentiellement créé à des fins de contrôle social, il génère dans la plupart des cas une crise économique pour les populations visées, déracinées et privées de l’accès à leurs terres, désormais dépendantes de l’État. Il s’agit enfin de comprendre comment l’État et l’armée réagissent à cette crise, en développant notamment une politique dite des « Mille villages » censée transformer les camps en autant de nouvelles entités semi-rurales – et les effets de cette politique. Dans cette perspective, ce travail vise à étudier la mise en œuvre de cette double politique sur le terrain militaire, politique et administratif, en analysant les relations entre les principaux acteurs de l’État dans la conduite de l’action publique. Il s’intéresse plus particulièrement aux activités sécuritaires, sociales et économiques des officiers des Sections Administratives Spécialisées (SAS), alors chargés de l’encadrement des populations déplacées. Elle cherche ainsi à contribuer à l’écriture d’une histoire de l’État colonial dans ce contexte où il connaît ses ultimes transformations. / This PhD concerns the displacement of rural population during the Algerian war for independence. During this conflict, the creation of “forbidden zones” by the French army ends in the transfer of nearly two million Algerians towards some camps that the militaries then called “regroupment centres”. The objective of this work consists to study the dynamics of this practice’s diffusion and its integration in the militaries strategy implemented against the National Liberation Front. Its aim is also to define the specificity of one of the major institution of this conflict: the “regroupment” camp. Essentially created for Social Control purposes, it generated in most of the cases an economic crisis for the rural population, uprooted and deprived of the access to its land, and most part of the time depending on State’s food distribution. This work try to understand how some actors, civilian or militaries, try to react to this crisis, by developing a particular policy: the “One thousand villages”, that was supposed to transform the camps into some “new villages”. This work aims to study the implementation of this double policy, on the local military, political and administrative ground, by analysing the relations between the main actors of the State. It is focused in particular on the security, social, economic activities of the officers of the Specialized Administrative Sections, which were in charge of the camp. In such a perspective, it tries to contribute to the writing of a history of Colonial State in its last algerian manifestation.
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Les déguerpissements à Phnom Penh (Cambodge). Déplacements forcés et relocalisation contrainte des citadins pauvres / Evictions and Resettlements of the slum dwellers in Phnom Penh, CambodiaBlot, Julie 04 December 2013 (has links)
Au Cambodge depuis le début des années 2000, la forte croissance économique et la stabilisation de la vie politique, après des décennies de guerre, encouragent une importante spéculation immobilière dans la capitale, Phnom Penh. Les bidonvilles sont particulièrement visés par ces investissements privés, ainsi que par des projets d’aménagements publics. L’insécurité foncière qui caractérise ces quartiers informels permet aux autorités de libérer ces terrains par la force. Les déguerpissements de bidonvillois se multiplient et aboutissent à la création de « sites de relocalisation » sur lesquels des parcelles sont distribuées aux déplacés. Hors-la-ville, dans un cadre rural et isolé, ces sites de relocalisation sont une forme de reterritorialisation subie pour les déguerpis qui s’y installent, tandis qu’une partie d’entre eux retournent se reloger en centre-ville. La municipalité et le gouvernement cambodgien présentent ces déguerpissements comme un processus positif permettant de régulariser la situation des plus démunis dans de meilleures conditions de sécurité et d’hygiène. A l’inverse, les anciens bidonvillois estiment qu’ils ont été « jetés au milieu des rizières » sans ressource, sans logement, sans infrastructures. Le déplacement sous contrainte de citadins pauvres représente un choix de société résolument tournée vers le capitalisme et la compétitivité, aboutissant à une nouvelle forme de ségrégation socio-spatiale. La relocalisation apparaît plus comme un moyen d’éloigner les bidonvillois et de s’accaparer les terres qu’ils occupaient au profit d’une élite économique proche du pouvoir, plutôt que comme une façon de régler le problème des bidonvilles. / In Cambodia, since the 2000’s, strong economic growth and political stability stimulate an increasing speculation on urban lands in the capital, Phnom Penh. Slum areas are the targets of privet housing projects as well as public policies of beautification. The informal tenure of theirs lands makes slums dwellers particularly exposed to forced evictions, implemented to clean up the ground and to relocate them outside the city center. Resettlement sites are created to accommodate the involuntarily displaced people from the city to the fare and rural suburban areas. Part of these evicted people intends to resettle there, while others decide to seek for a new location back in the city. Both the Municipality and the Cambodian government present those forced relocations as a positive process to solve the informal settlements issue, and to offer more decent life conditions to the urban poor. Relocated people on the contrary, consider that they have been “thrown out in the middle of the rice fields” without any job opportunity, housing solution, or infrastructure. The “right to the city” is denied to the poorest. Forced evictions of the urban poor come within a social choice that encourages capitalism and urban competitiveness. One of the main consequences of this phenomenon is an increasing social and spatial segregation. Relocations appear as a mean to barely banish the slum dwellers from the city in order to grab the land they occupied, rather than to solve the informal settlements issue.
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L'approche conceptuelle du déplacement forcé de population en Afrique subsaharienne à la lumière du droit international / The conceptual approach of forced displacement in sub-saharan Africa in the light of international lawBroni, Fulgence Axel 01 July 2014 (has links)
Le droit international semble appréhender la question du déplacement forcé de population en Afrique à travers deux approches conceptuelles. La première qui se situe dans le contexte de la Guerre froide, est qualifiée de réactive dans la mesure où elle se borne à cerner le problème qu'en termes d'exil et de protection internationale des réfugiés. En tant que tel, ce régime traditionnel de protection internationale des réfugiés ne permet pas de cerner toute la problématique du déplacement forcé en Afrique. Face à ces limites, et sous la poussée d'un faisceau de facteurs favorisée par la fin de la Guerre froide, la nécessité d'une réévaluation en profondeur de l'approche traditionnelle du déplacement forcé de population en Afrique s'impose aujourd'hui. L'étude vise donc à examiner cette évolution au sein du droit international public. Si la nouvelle approche de la problématique du déplacement forcé en Afrique se veut désormais proactive et axée sur la prévention, celle-ci recèle pour autant des contradictions sécuritaires évidentes dans la pratique internationale. Ce basculement de la question du déplacement forcé sur le champ mouvant de la sécurité suscite des interrogations quant à sa mise en œuvre par la pratique internationale, d'autant plus qu'elle a tendance à privilégier des stratégies d'endiguement de populations vulnérables à l'intérieur de leur pays plutôt que de favoriser leur protection in situ. Pour parer à ce risque de dérive sécuritaire, seule l'adoption d'une démarche axée dans une perspective de sécurité humaine dénuée de toute préoccupation de considérations stratégiques, pourrait constituer une réponse efficace au fléau du déplacement forcé en Afrique. / The international law seems to deal with the issue of forced displacement in Africa through two conceptual approaches. The first which stems from the Cold War is deemed reactive since the issue of forced displacement is limited to exile and international protection of refugees. This traditional system of the refugees' international protection does not allow a full understanding of forced displacement in Africa as such. In light of these shortcomings, and following a growing series of factors fostered by the end of the Cold War, the need for a thorough reassessment of the traditional approach of forced displacement in Africa is becoming an essential issue today. The new paradigm is now proactive and focused on prevention. The research therefore aims to examine this evolution in regards to international public law. Although this new approach to the issue of forced displacement in Africa is proactive, it contains some obvious contradictions in terms of security from an international law practice point of view. The shift of the issue of forced displacement to the matter of security raises concerns about its implementation by international law practice, especially as it tends to favor containment strategies of vulnerable populations within their country rather than promoting their protection in situ. In order to face the risk of a security shortfall, the solution should rely on a human security driven approach regardless of any strategic preoccupation. This attitude could form an efficient answer to the plague of forced displacement in Africa.
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