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Les travailleurs victimes de lésions professionnelles : du processus d’indemnisation aux problèmes de santé mentale

Dubeau, Anouk 05 1900 (has links)
L’objectif principal de ce mémoire est de mieux comprendre le rôle des différents acteurs que rencontrent des travailleurs en arrêt de travail, en raison d’un accident survenu par le fait ou à l’occasion de leur travail, sur la trajectoire et la santé mentale de ceux-ci. Dans un deuxième temps, il est important de déterminer l’effet que peut avoir le soutien social sur le niveau de détresse psychologique ressenti par ces travailleurs. Pour réaliser cette recherche, des données ont été recueillies provenant d’entretiens réalisés auprès de patients d’une polyclinique à Montréal qui étaient en arrêt de travail. Basée sur un échantillon de 12 travailleurs, l’étude réalisée a révélé que les différents acteurs ont une influence sur la trajectoire de ces travailleurs et que plusieurs facteurs du soutien social ont un impact sur le niveau de bien-être ou de détresse psychologique ressentis. En effet, le fait d’avoir un soutien émotionnel, d’estime, d’affiliation, tangible, instrumental et/ou encore informationnel, d’être intégré socialement, d’avoir l’occasion de se sentir utile et nécessaire, de pouvoir confirmer sa valeur ainsi que d’obtenir de l’aide concrète et matérielle sont des facteurs du soutien social qui agissent comme protecteur contre la détresse psychologique. À l’inverse, le fait d’être en marge du marché du travail et de ne pas avoir accès à ces différentes formes de soutien ou simplement le fait de penser que c’est le cas sont des facteurs qui font augmenter significativement le niveau de détresse psychologique. / The main objective of this master’s thesis is to better understand the role of the different actors encountered by workers in work stoppage, due to an accident which occurred because of work or while working, on their mental health and on their path. Secondly, it is important to determine the effect that social support can have on the level of psychological distress felt by these workers. In order to carry out this research, data were collected from interviews with patients of a polyclinic of Montreal who were in work stoppage. Based on a sample of 12 workers, this study revealed that different actors have an influence on the path of those workers and that multiple social support factors have an impact on the level of well-being or psychological distress of those individuals. Indeed, having emotional, material, instrumental, informational, esteem, affiliation or tangible support, being integrated socially, feeling useful and needed, being able to confirm its value and to obtain practical or material support, are all social support factors which protect against psychological distress. Conversely, being excluded from the labor market, not being able to have access to those different forms of support or even the simple fact of perceiving it as such, are all factors which significantly increase the level of psychological distress.
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Analyse des processus intersectoriels en tant que stratégie pouvant influencer les déterminants de la santé : étude de cas régionaux au Québec

Dubois, Alejandra January 2013 (has links)
Puisque les déterminants sociaux de la santé sont en dehors du secteur institutionnel conventionnel de la santé, la collaboration intersectorielle apparaît comme la stratégie de choix pour agir sur ces déterminants. Comme souligné par Jackson et coll. (2006), la collaboration intersectorielle et les partenariats interorganisationnels sont des actions transversales qui doivent se produire à des niveaux structurels, sociaux et personnels et qui doivent être imbriquées dans toutes les stratégies de promotion de la santé mises de l’avant par la Charte d’Ottawa. Mais que signifie la collaboration intersectorielle, comment est-elle vécue, et comment ces processus intersectoriels peuvent-ils être réussis? L’objectif principal de ce projet de recherche était de contribuer à l’élaboration d’un cadre conceptuel de l’action intersectorielle, développé à partir de la littérature disponible et validé empiriquement par quatre études de cas, à l’intérieur d’une région du Québec (Chaudière-Appalaches). Ces quatre initiatives se sont déroulées entre 1997 et 2012 : • Cas 1 : Programme de prévention de la détresse psychologique auprès des agriculteurs • Cas 2 : Construction du parc de jeu destiné aux enfants de 0 à 5 ans • Cas 3 : Programme de cuisines collectives à Beauce-Sartigan • Cas 4 : Programme de prévention de l’alcool au volant La première partie de la thèse se concentre sur la compréhension de termes reliés à l’intersectorialité en santé, en comparant les définitions théoriques (à partir d’une revue systématique de la littérature grise et scientifique) à la terminologie utilisée sur le terrain (à partir des études de cas). La deuxième partie de la thèse consiste en une analyse transversale des quatre études de cas qui ont été élaborées autour des sept dimensions suivantes : le problème, les objectifs de santé de populations, les autres objectifs, les résultats, les acteurs, les processus et le contexte. L’analyse transversale porte principalement sur les avantages, les conditions facilitantes et les défis de l’action intersectorielle en santé, incluant une discussion sur le rôle et la légitimité du secteur santé en tant qu’instigateur du partenariat intersectoriel. Thesis Abstract Since the social determinants of health lie outside the conventional institutional health sector, intersectoral collaboration appears to be the strategy of choice to act on these determinants. As Jackson et al. note (2006), intersectoral collaboration and inter-organizational partnerships are cross-cutting actions that must occur at structural, social and personal levels, and they should be embedded in all strategies for health promotion put forward by the Ottawa Charter. But what does intersectoral collaboration mean, how it is lived, and how can these intersectoral processes be successful? The main objective of this research project is to contribute to the development of a conceptual framework for intersectoral action. That framework is developed from the literature and empirically validated by four case studies within a Quebec region (Chaudière-Appalaches). These four initiatives took place between 1997 and 2012: • Case 1: Program for the prevention of psychological distress among farmers • Case 2: Construction of a play park for children aged 0 to 5 years • Case 3: Program of collective kitchens in Beauce-Sartigan • Case 4: Program for the prevention of alcohol-impaired driving The first part of the thesis focuses on understanding terms related to intersectoriality in health by comparing the theoretical definitions (from a systematic review of scientific and grey literature) to the terminology used in the field (captured by conducting case studies). The second part of the thesis is a cross-sectional analysis of four case studies developed around the following seven dimensions: the problem, the population health objectives, other objectives, the outcomes, the actors, the processes and the context. This cross-sectional analysis focuses on the benefits, facilitating conditions and challenges of intersectoral action in health, including a discussion of the role and legitimacy of the health sector as an instigator of intersectoral partnerships.
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State and trait predictors of negatively toned dreams in women : a prospective investigation

Banu, Cristina 09 1900 (has links)
Bien que les rêves dysphoriques, comme les mauvais rêves et les cauchemars, surviennent du moins occasionnellement chez la majorité des adultes, les facteurs impliqués dans l’occurrence de ces rêves, d’une nuit à l’autre, demeurent incertains. Par le biais d’un devis prospectif multiniveaux, nous avons étudié l’impact interactif des facteurs d’état et de trait sur l’occurrence de rêves dysphoriques d’une nuit à l’autre. Nous avons également exploré dans quelle mesure le contenu affectif et négatif des rêves de tous les jours était affecté par les mêmes facteurs. Des femmes adultes ont complété des mesures de trait de personnalité et de psychopathologie suivies de jusqu’à quatre semaines de journaux quotidiens de rêves et d’anxiété avant le coucher, ainsi que d’inventaires hebdomadaires de stress perçu. En contrôlant pour le rappel de rêve, une hausse hebdomadaire du stress perçu a significativement augmenté la probabilité d’avoir un rêve dysphorique une nuit donnée, alors que la psychopathologie a modéré positivement cette relation. Ces résultats suggèrent que les femmes adultes ayant un niveau plus élevé de psychopathologie seraient particulièrement sensibles au stress quotidien et donc plus susceptibles de faire des mauvais rêves ou cauchemars les nuits suivantes. Les analyses ont aussi révélé des effets positifs différentiels des variables d’état et de trait sur le contenu émotionnel et négatif des rêves de tous les jours. Ces résultats concordent avec le modèle neurocognitif des rêves dysphoriques proposé récemment et l’hypothèse de continuité des rêves. Les implications de cette étude et des recommandations futures sont émises. / Although disturbing dreams, such as bad dreams and nightmares, are experienced at least occasionally by a majority of adults, the factors involved in the night-by-night occurrence of these dreams remain unclear. Using a prospective design and multilevel modeling, we investigated the interactive impact of state and trait factors on the nightly occurrence of disturbing dreams. We further explored the extent to which emotionally intense and negative everyday dream content was affected by the same variables. Adult women completed measures of personality and psychopathology followed by up to four weeks of daily dream logs, daily pre-sleep anxiety logs, and weekly perceived stress inventories. After controlling for dream recall, upsurges in weekly perceived stress significantly increased the likelihood of having a disturbing dream on a given night, whereas psychopathology positively moderated that relationship. These results suggest that adult women reporting higher levels of psychopathology are particularly sensitive to everyday stress and thus more likely to experience bad dreams or nightmares on subsequent nights. Analyses also revealed differential positive effects of state and trait variables on the emotional and negative content of everyday dreams. These findings are in line with a recently proposed neurocognitive model of disturbed dreaming and the continuity hypothesis of dreaming. The implications of this study and future recommendations are emitted.
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Traits d’identité culturelle, travail et santé mentale : une étude dans la main-d’œuvre canadienne

Kammogne, Christiane Liliane 06 1900 (has links)
L’ampleur des problèmes de santé mentale, les coûts qui en découlent et le lien établi entre le travail et les problèmes de santé mentale sont autant d’éléments qui expliquent l’intérêt croissant pour les interventions en santé mentale au travail. Dans un contexte où la personnalisation des interventions en santé mentale est davantage encouragée, les traits d’identité culturelle pourraient contribuer à une telle personnalisation. Nous définissons un trait d’identité culturelle comme un élément matériel ou non matériel d'une identité culturelle, hérité ou non héritée, considéré comme isolable et susceptible d'une analyse spécifique. Personnaliser les interventions en santé mentale suivant les traits d’identité culturelle implique d’adapter ces interventions, de manière à répondre aux situations spécifiques en milieu de travail dans lesquelles les traits d’identité culturelle pourraient agir comme des facteurs importants. Cette thèse de doctorat est un début de réponse sur l’intérêt ou non d’une telle démarche. Cette thèse vise à mieux comprendre en quoi les traits d’identité culturelle, plus particulièrement l’ethnicité et le statut d’immigrant, pourraient modifier la façon dont le travail s’associe aux symptômes de détresse psychologique et aux symptômes dépressifs dans la main-d’œuvre canadienne. La place limitée réservée aux traits d’identité culturelle dans les modèles dominants du stress au travail représente un obstacle à la compréhension du rôle des traits d’identité culturelle dans l’association qui relie le travail aux problèmes de santé mentale. Or les traits d’identité culturelle sont à la fois associés au travail et à la santé mentale. La composition de la population canadienne justifie toute aussi la pertinence d’intégrer les traits d’identité culturelle dans l’analyse du travail et de la santé mentale, car un peu plus de 250 000 nouveaux immigrants entrent sur le territoire canadien chaque année. Parmi ceux-ci, environ 80% proviennent d'Asie, d’Afrique, et d’Amérique latine. Or les immigrants et les personnes issues des minorités visibles semblent plus à risques de se retrouver dans des conditions de travail plus contraignantes. Ces deux groupes semblent également avoir en général une prévalence de symptômes de détresse psychologique et de dépression élevée. Afin de contourner les limites inhérentes aux modèles dominants du stress au travail, nous avons pris appui dans cette étude sur le modèle multiniveaux du stress au travail inspiré de la théorie du stress social; et des approches sociologiques abordées aux États-Unis dans une perspective micro-macro et en Europe dans une perspective d’agent-structure. La théorie du stress social permet de comprendre les mécanismes qui lient certaines conditions de l’organisation sociale à la santé mentale. Les approches micro-macro et d’agent structure s’intéressent non seulement à scinder la réalité sociale en niveaux, mais essayent également de comprendre le sens de la relation entre les différents niveaux. Le modèle théorique proposé présente trois principales hypothèses dans lesquelles les variables du travail à l’exception de la déqualification sont inspirées de celles retrouvées dans le modèle multiniveaux. Ces hypothèses postulent 1) une relation directe entre les traits d’identité culturelle (le statut d’immigrant et l’ethnicité) et les problèmes de santé mentale (symptômes de détresse psychologique et symptômes dépressifs); 2) un rôle modérateur des traits d’identité culturelle entre les facteurs du travail (déqualification, utilisation des compétences, autorité décisionnelle, demandes psychologiques, demandes physiques, soutien social au travail, insécurité d'emploi, heures travaillées, horaire irrégulier) et les problèmes de santé mentale; 3) un rôle médiateur des facteurs du travail dans la relation entre les traits d’identité culturelle et les problèmes de santé mentale. Grâce à l’analyse de médiation, nous avons également testé la possibilité d’une exposition différentielle aux facteurs du travail selon les traits d’identité culturelle. Nous avons utilisé les données longitudinales de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) menée par Statistique Canada. Les données ont été collectées sur une période de 18 ans, débutée en 1994 et terminée en 2012 après 9 cycles. Des analyses de régressions multiples et multiniveaux ont été menées sur un échantillon de 6 477 travailleurs. Les résultats des analyses sont présentés sous forme de trois articles retrouvés aux chapitres 5 à 7. Les résultats suggèrent un rôle de l’ethnicité dans la relation entre le travail et les symptômes analysés. En effet, l’ethnicité semble s’associer aux symptômes dépressifs, mais pas aux symptômes de détresse psychologique. Des multiples effets de modération et de médiation testés, seul un effet s’est avéré significatif. Il s’agit du rôle médiateur de l’utilisation des compétences dans la relation entre l’ethnicité et les symptômes de détresse psychologique. Il semble également exister certaines expositions différentielles au travail de par l’ethnicité. Les personnes issues des minorités visibles semblent exposées de manière différentielle à plus de déqualification, à moins d’utilisation des compétences, et à moins d’autorité décisionnelle en comparaison à celles qui sont caucasiennes. L’analyse du rôle du statut d’immigrant dans la relation entre le travail et les symptômes analysés s’est avérée non concluante. De nombreuses limites inhérentes à notre stratégie de recherche (mesure de l’ethnicité, non prise en compte de la qualité de l’emploi, non-distinction des catégories d’immigrants, immigrants en majorité de longue date, variables de contrôle ne témoignant pas de nombreuses réalités du processus migratoire et d’intégration, etc.) appel à être prudent quant à l’interprétation faite des résultats de cette thèse. Les résultats de cette thèse ne permettent pas de mettre un point final sur la question du lien entre les traits d’identités culturelles, le travail et la santé mentale. Toutefois, ils y apportent un certain éclairage. Ils laissent penser que réduire les conditions de travail à risque et combattre l’exposition différentielle aux facteurs du travail pourraient offrir deux axes d’interventions contre les problèmes de santé mentale dans la main-d’œuvre canadienne. Intervenir sur ces deux pôles pourrait également contribuer à baisser les dépenses en santé mentale qui semblent de plus en plus importantes au Canada. Un élément qui semble ressortir le plus de cette étude est bien la nécessité de se pencher davantage sur la question de la déqualification professionnelle. / The increased disability claims linked to mental health problems, the economic implications of mental illness in terms of costs for businesses, and the established link between work and mental health are some of the rising concerns explaining the growing interest in mental health interventions and programs in the workplace. In a context where the personalization of mental health interventions is further promoted, cultural identity traits could contribute to such a personalization. We define cultural identity traits as a tangible or intangible element of a cultural identity, inherited or not, considered as isolable and that could be subject of a specific analysis. To personalize mental health interventions according to cultural identity traits, it would require adapting these interventions to meet specific workplace situations in which cultural identity traits may act as important factors. This thesis is the beginning of an answer on whether such an approach is worth of interest. This thesis examines how cultural identity traits, such as ethnicity and immigration status, affect how work is related to mental health symptoms such as psychological distress symptoms and depressive symptoms in the Canadian workforce. The limited attention paid to cultural identity traits by current models to analyze work stress, prevents a better understanding of the cultural identity traits role in the association linking work to mental health issues, while they are associated with both work and mental health. The composition of the Canadian population justifies the relevance of including cultural identity traits into a comprehensive analysis of work and mental health, as over 250 000 newcomers settle in Canada every year, with approximately 80% coming from Asia, Africa, and Latin America. Studies show that immigrants and those identified as visible minorities are more likely to end up in jobs where the working conditions are much more difficult. These two groups appear to have a higher prevalence of psychological distress symptoms and depressive symptoms. In order to address the inherent limits of the current theoretical models explaining work stress in the literature, we use in this study a multilevel analysis approach of work stress inspired by the social stress theory, and sociological approaches discussed in the United States from a micro–macro perspective, and in Europe from an agency-structure perspective. Social stress theory allows us to understand the mechanisms linking some conditions of social organization to mental health. Micro-macro and agency-structure approaches are not only concerned with dividing social reality into levels, but also try to understand the direction between levels. Our theoretical model examines three main hypotheses in which work factors with the exception of overqualification are inspired by those found in the multilevel model: 1) a direct relationship between cultural identity traits (immigrant status and ethnicity) and mental health problems (psychological distress symptoms and depressive symptoms); 2) a moderating effect of cultural identity traits on the relation between work factors (overqualification, skill utilization, decision latitude, psychological demands, physical demands, social support at work, job insecurity, worked hours, irregular work scheduling) and mental health problems; 3) a mediating role of work factors on the relation between cultural identity trait and mental health problems. The mediating effect allows us to analyze if a differential exposure to work factors based on ethnicity and immigrant status exist. The data for this study were collected from the nine cycles of the National Population Health Survey (NPHS) conducted by Statistics Canada over an 18-year period starting from 1994 and ending in 2012 after 9 cycles. Multilevel regression analyses were conducted on a sample of 6477 workers. The results of the analysis are presented in three articles representing the chapters 5 to 7 of this thesis. Results suggest that ethnicity seems to influence the relationship between work and the two analyzed symptoms. Ethnicity (visible minority versus caucasian) seems to be associated with depressive symptoms, but not with psychological distress symptoms. Among the effects of moderating variables and the effects of mediating variables tested, only one variable is proven significant. The skill utilization plays a mediating role in the relationship between ethnicity and psychological distress symptoms. There seems to be a differential exposure to work factors based on ethnicity. Compared to caucasians, visible minorities are more exposed to overqualification and less to skill utilization and decision latitude. All analyses conducted with immigration status have led to inconclusive results. Many limitations related to our research strategy (measurement of ethnicity, job quality is not taken into account, immigrant categories are not distinguished, mostly long-term immigrants, confounding variables not reflecting many realities face by the migration and integration process, etc.) call to be caution when interpreting the results of this thesis. The results of this thesis do not close debates on how cultural identity traits, such as ethnicity and immigration status affect the way work is related to mental health symptoms. However, they provide some insights into it. The results suggest that reducing risky working conditions and tackling differential exposure to work factors might provide two avenues for action against mental health problems in the Canadian workforce. Taking tangible steps on these two directions could also help lower cost related to mental health issues, which are continuously growing in Canada. One element that seems to stand out the most from this study is the need to look more closely at the issue of professional deskilling.
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L’apport respectif des habiletés politiques et du sentiment d’efficacité personnelle en regard de la santé psychologique en emploi des directions d’établissement scolaire

Bergeron Bonnelly, Laura 03 1900 (has links)
La santé psychologique en emploi s’avère un sujet d’intérêt au Québec vu ses nombreuses retombées importantes sur les travailleurs et les organisations. Parmi les différents secteurs d’activités, les travailleurs du milieu de l’éducation, plus spécifiquement les directions d’établissement scolaire, présentent un état de santé psychologique moindre que la population générale. Des responsabilités professionnelles composées de conflits relationnels et d’une surcharge de travail engendrent un coût psychologique pour ces travailleurs. Il s’avère donc important d’identifier les moyens qui permettront d’améliorer et de maintenir une bonne santé psychologique. Le modèle des demandes ressources de l’emploi avance que les ressources interagissent avec les demandes de manière à réduire l’effet négatif de ces dernières sur la santé psychologique en emploi. La thèse aura pour objectif de valider l’effet protecteur de certaines ressources en fonction des principales causes de mauvaise santé des directions d’établissement scolaire. En effet, certaines ressources seraient plus appropriées en fonction des caractéristiques de l’emploi. En considérant que leur état de santé psychologique est principalement engendré par les conflits relationnels et la surcharge de travail vécue en emploi, les habiletés politiques et le sentiment d’efficacité personnel ont été retenus comme ressource. En effet, les études antérieures montrent que posséder un niveau élevé d’habiletés politiques protégerait des difficultés relationnelles, alors que le sentiment d’efficacité personnelle s’avérait utile face à une grande charge de travail. Sous cette perspective, le premier article vise à étudier la structure factorielle des dimensions de l’inventaire des habiletés politiques auprès d’un poste de gestion et plus particulièrement de directions d’établissement scolaire. Une étude antérieure réalisée auprès de gestionnaires montre que l’outil se déploie en cinq facteurs chez cette population. Les constats indiquent que l’outil se déploie en quatre facteurs pour une population de directions d’établissement scolaire, tel que l’outil original validé auprès d’une population non-cadre. Le deuxième article valide le rôle des habiletés politiques comme ressources personnelles pour minimiser l’effet néfaste des conflits interpersonnels sur la santé psychologique en emploi, en concordance avec le modèle demande ressource de l’emploi. Le sentiment d’efficacité personnelle sera également considéré comme étant une ressource personnelle pour contrer l’effet des demandes de l’emploi sur la santé psychologique en emploi. Les résultats constatent que seulement la dimension des habiletés politiques, astuce sociale, modère la relation entre l’anxiété et les demandes de l’emploi. / Psychological health at work is a subject of interest in Quebec because of is many important repercussions on workers and organizations. Among the different sectors of activity, workers in the education sector, more specifically school principals, have a lower level of psychological health than the general population. Professional responsibilities composed of relational conflicts and overwork, generate a psychological cost for these workers. It is therefore important to identify ways to improve and maintain good psychological health. The Employment Resource Requests model suggests that resources interact with demands to reduce the negative impact of demands on psychological health in employment. The aim of the thesis will be to validate the protective effect of certain resources according to the main causes of poor health of school management. Indeed, some resources would be more appropriate depending on the characteristics of the job. Considering that their psychological state of health is mainly caused by relational conflicts and the overload of work experienced in employment, political skills and the feeling of personal efficiency were retained as resources. Indeed, previous studies show that having a high level of political skills would protect relational difficulties, while the feeling of self-efficacy proved useful in the face of a large workload. From this perspective, the first article aims to study the factorial structure of the dimensions of the inventory of political skills in a management position and more specifically school management. An earlier study of managers shows that the tool is deployed in five factors in this population. The findings indicate that the tool is deployed in four factors for a population of principals, such as the original tool validated with a non-executive population. The second article validates the role of political skills as a personal resource to minimize the adverse effect of interpersonal conflict on psychological health in employment, in line with the employment demand model. Self-efficacy will also be considered as a personal resource to counter the effect of job demands on psychological health in employment. The results find that only the dimension of political skills, social trick, moderates the relationship between anxiety and job demands.
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Le rôle adaptatif de la tristesse dans le deuil d’un parent chez l’endeuillé adulte

Couët-Garand, Alexandre 01 1900 (has links)
Le deuil normal, ou résilient, a souvent été laissé pour compte dans la littérature, au profit de l’intérêt plus grand porté au deuil pathologique. Cette réalité, qui s’inscrit dans le cadre d’une culture de médicalisation, a pu contribuer à la normalisation de la vision du deuil comme nuisible au fonctionnement et inutilement souffrant. Or, un certain regain d’intérêt pour l’étude des processus du deuil normal est visible dans la littérature, l’idée que le deuil résilient est en fait plus répandu que les deuils plus difficiles n’ayant été que récemment démontrée empiriquement (Bonanno, 2009). Une confusion demeure quant au rôle des émotions liées au deuil, qui sont souvent vues comme des symptômes, étant mal différenciées les unes des autres dans leur nature et leur fonction. Pourtant, la tristesse, apanage d’un deuil résilient et sain, aurait une fonction adaptative, contrairement à la détresse et la dépression, qui évoquent davantage le processus de séparation entre l’enfant et sa figure d’attachement. En effet, l’enfant, lors du départ de la figure d’attachement, vit une émotion débordante et intolérable, la protestation, suivie d’un état de désespoir. Ces émotions seraient ainsi qualitativement différentes, et non seulement quantitativement différentes. Cette thèse vise donc d’une part, via un volet théorique, à proposer un modèle du deuil résilient, mais aussi du deuil pathologique, en lien avec la tristesse, la détresse et la dépression, redonnant à chacune leur juste place. Ces deux types de deuil sont présentés comme les extrêmes d’un continuum entre lesquels toute variation peut exister. La tristesse, dans ce modèle, est dépeinte comme une émotion utile, jouant un rôle dans l’acceptation de la perte et dans la capacité à lui donner un sens. D’autre part, un volet empirique s’intéresse à l’expérience subjective de la tristesse chez des endeuillés résilients adultes ayant perdu un parent. Des entrevues semi-structurées ont été conduites auprès de six participants, et les résultats ont été analysés avec une approche qualitative, l’Analyse Phénoménologique Interprétative (IPA). Les résultats montrent que la tristesse était vécue comme étant tolérable, comme ayant une fonction adaptative et un sens, même si elle reste désagréable à vivre. Comme le deuil n’est pas vécu en vase clos, un surplus de matériel à métaboliser et des circonstances externes variables, ainsi que des variations dans les capacités de mentalisation, peuvent expliquer la présence d’autres expériences émotionnelles et de symptômes somatiques. La tristesse semble toutefois être un ingrédient essentiel d’un deuil résilient, où la personne demeure fonctionnelle et n’est triste que par courtes périodes, venant par vagues. Les implications cliniques et diagnostiques de ces résultats ainsi que du modèle présenté dans cette thèse sont abordées. / Normal, or resilient, grief has often been neglected in the literature, overshadowed by the greater number of studies on pathological grief. This fact, congruent with the trend towards a culture of medicalization, can explain the normalization of the idea of grief as uselessly painful, or even harmful, a nuisance to productivity and functioning. On the other hand, there has been a growing interest in the processes of normal grief in recent years, the idea that resilient grief is more common than pathological grief having only been recently supported by empirical research (Bonanno, 2009). However, the function and nature of grief-related emotions, which are often seen as symptoms, still isn’t clear. Sadness, contrarily to common knowledge, seems to be a healthy characteristic of resilient grief, and could have an adaptive function, whereas distress and depression would evoke the protest and despair phases of the separation between the child and her attachment figure. Thus, these three affective experiences would be qualitatively, and not only quantitatively, distinct. This thesis aims to present, in its first part, a theoretical model of both resilient and pathological grief, elaborating on the function and place of sadness, distress and depression. These two types of grief are presented as the extremes of a continuum, in between which any number of variations could exist. Sadness, in this model, is depicted as a useful emotion that plays a part in the acceptation of loss and in the creation of a meaning. In its second, empirical part, the subjective experience of sadness in resilient grieving adults who lost a parent is observed. Semi-structured interviews were conducted with six participants, and the results were analyzed using Interpretative Phenomenological Analysis (IPA). Results show that sadness was experienced as tolerable, adaptive, and making sense, even if it was painful. As grief is never an isolated experience in life, circumstances and concurrent events, and variations in mentalization abilities, can explain the presence of other emotions or of somatic symptoms. Sadness, however, seems to be an essential ingredient of resilient grief, where the person remains functional, but is sad only by shorts bursts, coming in waves. The clinical and diagnostic implications of these results and of the theoretical model presented in this thesis are discussed.
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Déterminants dyadiques et évolution dans le temps de la douleur génito-pelvienne

Pâquet, Myriam 05 1900 (has links)
No description available.
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Les insécurités d’attachement, la perception des comportements positifs et négatifs et le fonctionnement relationnel chez les couples en situation de détresse conjugale

Labonté, Thalie 04 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / Bien que les relations amoureuses puissent enrichir la vie d’un individu et favoriser son bien-être, elles peuvent également être une source de détresse lorsque des difficultés conjugales surviennent. Les comportements positifs et négatifs émis par les partenaires pourraient avoir un rôle important à jouer dans la satisfaction et l’engagement conjugaux et sont donc souvent ciblés dans le cadre de la psychothérapie conjugale. Cependant, peu d’études se sont intéressées simultanément à ces deux types de comportements pour comprendre leur contribution relative au fonctionnement relationnel. De plus, la présence d’insécurités d’attachement (anxiété d’abandon et évitement de l’intimité), fréquentes chez les partenaires qui consultent en thérapie de couple, pourrait teinter la manière dont ces comportements sont perçus. Ainsi, il semble important de réaliser des études s’intéressant à la fois à la perception des comportements positifs et négatifs du/de la partenaire et aux insécurités d’attachement dans l’étude du lien entre ces variables et le fonctionnement relationnel. Bien que plusieurs études se soient intéressées à ces facteurs de manière indépendante, peu d’entre elles les ont considérés conjointement afin d’atteindre une compréhension plus nuancée du lien entre ces variables. De plus, très peu d’études se sont intéressées à ces variables chez les partenaires de couples en situation de détresse conjugale, un contexte pouvant aussi affecter les perceptions d’un individu à l’égard des comportements de son/sa partenaire. Cette recherche doctorale vise à mieux comprendre les liens entre la perception des comportements positifs et négatifs, les insécurités d’attachement et des indicateurs de fonctionnement relationnel chez les couples consultant en thérapie conjugale. La première étude s’est intéressée aux liens entre la perception de deux comportements du/de la partenaire, un positif (soutien conjugal) et un négatif (violence psychologique), et deux indicateurs de fonctionnement relationnel chez les deux partenaires : la satisfaction conjugale et la volonté d’investir dans la relation. Cette étude s’est aussi intéressée au rôle modérateur de l’anxiété d’abandon dans ces associations. La deuxième étude s’est intéressée aux liens entre les insécurités d’attachement et le sous-engagement des deux partenaires en considérant la perception des comportements positifs et négatifs du/de la partenaire en tant que variables intermédiaires. Dans l’ensemble, les résultats obtenus suggèrent que les comportements positifs pourraient être particulièrement importants pour expliquer le fonctionnement relationnel des partenaires en situation de détresse conjugale. Les comportements négatifs seraient également associés à leur fonctionnement relationnel, mais dans une moindre mesure que les comportements positifs. La première étude a aussi permis de démontrer que le lien entre le soutien conjugal perçu de la part du/de la partenaire et le fonctionnement relationnel varie en fonction du niveau d’anxiété d’abandon d’un individu, bien qu’il y ait des différences de genre. La deuxième étude a démontré que la perception des comportements positifs du/de la partenaire pourrait constituer un mécanisme impliqué dans l’association entre les insécurités d’attachement et le sous-engagement des partenaires. Nos résultats suggèrent que l’augmentation des comportements positifs, tout en favorisant leur perception par les partenaires, pourrait constituer un facteur-clé des interventions visant à améliorer le fonctionnement relationnel des partenaires en situation de détresse conjugale. / While romantic relationships can enrich an individual's life and promote their well-being, they can also be a source of distress when relational difficulties arise. Positive and negative partner behaviors could have an important role to play in relationship satisfaction and relationship commitment and as such, they are often targeted in the context of couple therapy. However, few studies have considered these two types of behaviors simultaneously to understand their relative contribution to relationship outcomes. In addition, the presence of attachment insecurities (attachment anxiety and attachment avoidance), which are frequent among partners who seek couple therapy, could change the way that these behaviors are perceived. Thus, it seems important to carry out studies focusing both on the perception of positive and negative partner behaviors and on attachment insecurities in the study of the association between these variables and relationship outcomes. Although several studies have investigated these factors independently, few studies have considered these factors together to achieve a more nuanced understanding of the association between these variables. Moreover, very few studies have looked at these variables in partners of relationally distressed couples, a context also likely to affect an individual's perceptions of their partner's behaviors. This doctoral research aims to better understand the links between the perception of positive and negative partner behaviors, attachment insecurities, and relationship outcomes among couples seeking couple therapy. The first study focused on the links between the perception of two partner behaviors, one that is positive (support) and one that is negative (psychological aggression), and two relationship outcomes in both partners: relationship satisfaction and the willingness to invest in the relationship. This study also investigated the moderating role of attachment anxiety in these associations. The second study investigated the links between attachment insecurities and both partners’ under-commitment by considering the perception of positive and negative partner behaviors as intermediate variables. Overall, the results suggest that positive partner behaviors could be particularly important to explain relationship outcomes in relationally distressed partners. Negative behaviors would also be associated with relationship outcomes, but to a lesser extent than positive behaviors. The first study also showed that the link between perceived partner support and relationship outcomes varies with an individual’s level of attachment anxiety, although there are gender differences. The second study showed that perceived positive partner behaviors may be a mechanism involved in the association between attachment insecurities and both partners’ under-commitment. Our results suggest that increasing positive behaviors, while also promoting their perception by the partners, could be key for interventions aimed at improving relationship outcomes in relationally distressed partners.
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Surpeuplement des logements en lien avec la détresse psychologique chez les adolescents inuit du Nunavik : un suivi longitudinal

Pepin, Camille 13 November 2019 (has links)
Près de la moitié des Inuit du Nunavik vivent dans des logements surpeuplés comparativement à 6 % de la population générale canadienne. Les adolescents inuit sont aussi plus à risque de souffrir de détresse psychologique que leurs pairs canadiens. Habiter un logement surpeuplé est associé avec un risque accru de souffrir de troubles de santé mentale pour les adolescents canadiens. Le présent mémoire vise à étudier de manière prospective l’association présumée entre le surpeuplement des logements à l’enfance et la détresse psychologique chez les adolescents inuit du Nunavik, ainsi que l’association présumée entre ces phénomènes lorsque tous deux sont mesurés à l’adolescence. Cette étude examinera également si cette association varie selon le sexe. Recrutés dans le cadre de l’étude Nunavik Child Development Study, 220 participants ont été rencontrés alors qu’ils étaient âgés de 11 ans en moyenne et à nouveau lorsqu’ils étaient âgés de 18 ans en moyenne Le surpeuplement des logements a été mesuré au moyen du ratio du nombre de personnes vivant dans le logement divisé par le nombre de pièces dans le logement. La détresse psychologique a été opérationnalisée à l’adolescence au moyen des symptômes dépressifs et des idéations suicidaires. Les résultats ne concluent ni à une association entre le surpeuplement des logements à l’enfance et la détresse psychologique chez les adolescents, ni à une association entre ces phénomènes lorsque tous deux sont mesurés à l’adolescence. On note également une absence de modération par le sexe. Malgré ces résultats, le surpeuplement des logements demeure un phénomène très prévalent et qui pourrait être dommageable pour les adolescents inuit lorsqu’associé à d’autres indicateurs de santé liés au logement ou à la pauvreté. Il pourrait aussi être un facteur de risque pour d’autres difficultés que les symptômes dépressifs ou les idées suicidaires. / About half of Nunavik Inuit live in overcrowded households compared to 6% of the general Canadian population. Inuit adolescents are also more at risk of suffering from psychological distress than their Canadian peers. Living in overcrowded households is associated with greater risks of suffering from mental health problems for Canadian adolescents. However, no empirical and longitudinal study has examined the impact of living in an overcrowded household during childhood on psychological distress at adolescence for Inuit. The objective of the present work is to examine the hypothesized relationship between household overcrowding at childhood and psychological distress during adolescence among Nunavik Inuit, as well as the hypothesized relationship between these phenomena when they are both measure at adolescence. It will also examine if this relationship is moderated by sex. Recruited as part of the Nunavik Child Development Study, 220 participants were met when they were 11 years old in average, and then when they were 18 years old in average. Household overcrowding was assessed using the people per room ratio. Psychological distress symptoms were operationalized at adolescence using depressive symptoms and suicidal thoughts. The results did not show that childhood household crowding had a longterm effect on psychological distress, nor effect moderation by sex. Despite these results, household crowding could be a risk factor when in interaction with other elements related housing conditions or with poverty, or could be experienced as a difficulty for adolescents on other aspects than depressive symptoms and suicidal thoughts.
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Assabeyya : idiome de détresse : exploration anthropologique de la détresse psychologique de femmes dans le Caire contemporain

Habib, Heba Allah 24 April 2018 (has links)
Cette recherche s’est fixé de nombreux objectifs dont le principal est celui d’explorer ‘assabeyya afin de découvrir si c'est un idiome de détresse exprimé et manifesté par de nombreuses femmes égyptiennes. Elle a ensuite cherché à savoir si ‘assabeyya est l'expression d'une souffrance émotionnelle, exprimée à travers ‘les nerfs’, et secondaire à l'exposition à de nombreux événements traumatiques violents (violence directe ou violence indirecte comme violence structurelle et symbolique / culturelle) comme dans nervios. Le troisième objectif a été de voir s'il existe une biomédicalisation de cette souffrance sociale représentée par ‘assabeyya, et enfin, le dernier objectif a été de découvrir si ‘assabeyya et trouble de la personnalité limite (TPL) sont en fait liés et s'ils résultent tous deux des conséquences traumatiques de l'exposition des femmes égyptiennes à ces nombreuses sources de violence. Des entretiens approfondis inspirés du modèle explicatif de la maladie ont été mis en place pour recueillir des informations, notamment sur le type de souffrance et l'exposition à la violence de femmes d'une banlieue du Caire (patientes psychiatriques et non psychiatriques). La présence de symptômes caractéristiques du TPL et de l’état de stress post-traumatique complexe (ESPT) a aussi été recherchée. Les entretiens se sont également déroulés auprès de professionnels de la santé mentale et de la santé plus globalement, ainsi qu’auprès de personnes ressources issues de la même communauté. L’analyse des données a permis tout d’abord de confirmer les hypothèses avancées puis de dépeindre une vision synthétique de ‘assabeyya, vision gravitant autour de la notion clé d’assujettissement. La relation de l’assujettissement à ‘assabeyya a été analysée selon l’approche tridimensionnelle de disease, illness et sickness (Kleinman et al. 1980, 2006) ainsi que les mécanismes de coping que cet assujettissement induit et les types d’agencéité qu’il inspire, dont la victimcy (Honwana 2000). Assujettissement et ‘assabeyya ont été ensuite abordés, selon l’approche ethnopsychiatrique à travers les concepts de ‘assabeyya khaldunienne (Ibn Khaldun 1986), d’aliénation et d’anomie (Durkheim 1960) ; et ethnopsychanalytique (Freud 1914-1916 ; 1961 ; Butler 1997). Enfin une approche existentielle a tenté d’explorer la relation de ‘assabeyya à l’assujettissement donnant ainsi à ‘assabeyya une portée qui dépasse le domaine de l’anthropologie et de la psychiatrie pour atteindre ceux de la politique et de la philosophie. / This research has set many objectives, the main one was to explore 'assabeyya in order to discover if it is an idiom of distress expressed and manifested by many Egyptian women. The research investigated then whether ‘assabeyya is the expression of an emotional suffering, expressed through ‘nerves', secondary to exposure to many violent traumatic events (direct or indirect violence as structural and symbolic /cultural violence) as in nervios, nevra, nervos or even nerves. The third objective was to see if there is a biomedicalization of this social suffering represented by ‘assabeyya, and finally the last objective was to discover if ‘assabeyya and borderline personality disorder (BPD) are in fact related resulting both from the traumatic consequences of Egyptian women's exposure to these numerous sources of violence. In-depth interviews based on the explanatory model of the disease were set in order to gather information on the type of suffering and exposure to violence of women in a Cairo suburb, who were psychiatric and non-psychiatric patients. The presence of characteristic symptoms of BPD and Post-Traumatic Stress Disorder (PTSD) was also investigated. In addition, interviews were conducted with mental health professionals and more broadly with health professionals, as well as with resource persons from the same community. The analysis of the data allowed, first, to confirm the hypotheses put forward, and then to depict a synthetic vision of ‘assabeyya, a vision revolving around the key notion of subjugation. The relationship between subjugation and ‘assabeyya has been analyzed according to the three-dimensional approach of disease, illness and sickness (Kleinman et al., 1980, 2006), along with the coping mechanisms induced by this subjugation and the types of agency it inspires, including victimcy (Honwana 2000). Subjection and ‘assabeyya were then analyzed according to the ethnopsychiatric approach through the concepts of Khaldunian ‘assabeyya (Ibn Khaldun 1986), alienation and anomie (Durkheim 1960); and through the ethnopsychanalytic one (Freud 1914-1916, 1961; Butler 1997). Finally, an existential approach has attempted to explore the relation of ‘assabeyya to subjugation, providing ‘assabeyya with a scope beyond the field of anthropology and psychiatry, to reach those of politics and philosophy.

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