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Professions réglementées et détresse psychologique : regards croisés avec la population en emploi au Canada.

Cadieux, Nathalie 12 1900 (has links)
Cette thèse doctorale poursuit l’objectif de mieux comprendre le rôle joué par la profession réglementée en tant que déterminant de la détresse psychologique de la population en emploi au Québec et au Canada. Ceci, dans un contexte où plusieurs ordres professionnels représentant des professions réglementées, s’inquiètent de la santé mentale de leurs membres et de la pression considérable exercée sur eux dans une économie caractérisée par des pénuries de main-d’oeuvre importantes. Cette thèse fut également inspirée par les nombreuses limites constatées à la suite d’une revue de la littérature sur la santé mentale au travail, alors que les risques différenciés auxquels seraient soumis ces professionnels, comparativement à l’ensemble de la population en emploi, demeurent largement à documenter. La profession réglementée s’associe-t-elle directement à l’expérience de détresse psychologique? Quelles sont les conditions de travail susceptibles de conduire au développement ou à l’aggravation de la détresse psychologique pour ces professions? Dans le but de mieux comprendre le rôle joué par la profession réglementée en matière de détresse psychologique, nous avons eu recours à un modèle théorique multidimensionnel qui postule que les contraintes et les ressources découlent d’un ensemble de structures sociales incluant la profession, le travail, la famille, le réseau social hors-travail et les caractéristiques personnelles. Ce modèle découle des théories micro et macro en sociologie (Alexander et al., 1987; Ritzer, 1996), de l’approche agent-structure(Archer, 1995; Giddens, 1987) ainsi que de la théorie du stress social (Pearlin,1999). Trois hypothèses sont soumises à l’étude à travers ce modèle. La première hypothèse, est à l’effet que la profession réglementée, les conditions de travail, la famille ainsi que le réseau social hors-travail et les caractéristiques individuelles, contribuent directement et conjointement à l’explication du niveau de détresse psychologique. La seconde hypothèse induite par le modèle proposé, pose que le milieu de travail médiatise la relation entre la profession réglementée et le niveau de détresse psychologique. La troisième et dernière hypothèse de recherche, postule enfin que la relation entre le milieu de travail et le niveau de détresse psychologique est modérée par les caractéristiques individuelles ainsi que par la famille et le réseau social hors-travail. Ces hypothèses de recherche furent testées à partir des données longitudinales de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) (cycles 1 à 7). Les résultats obtenus sont présentés sous forme de 3 articles, soumis pour publication, lesquels constituent les chapitres 5 à 7 de cette thèse. Dans l’ensemble, le modèle théorique proposé obtient un soutien empirique important et tend à démontrer que la profession réglementée influence directement les chances de vivre de la détresse psychologique au fil du temps, ainsi que le niveau de détresse psychologique lui-même. Les résultats indiquent que les professions réglementées sont soumises à des risques différenciés en termes de conditions de travail susceptibles de susciter de la détresse psychologique. Notons également que la contribution du milieu de travail et de la profession réglementée s’exerce indépendamment des autres dimensions du modèle (famille, réseau social hors-travail, caractéristiques personnelles). Les résultats corroborent l’importance de considérer plusieurs dimensions de la vie d’un individu dans l’étude de la détresse psychologique et mettent à l’ordre du jour l’importance de développer de nouveaux modèles théoriques, mieux adaptés aux contextes de travail au sein desquels oeuvrent les travailleurs du savoir. Cette thèse conclue sur les implications de ces résultats pour la recherche, et sur les retombées qui en découlent pour le marché du travail ainsi que pour le développement futur du système professionnel québécois et canadien. / This doctoral thesis aims to understand the role played by the regulated occupations as a determinant of psychological distress of the working population in Quebec and Canada. This, in a context where several professional organizations, representing regulated occupations, are concerned about the mental health of their members and the pressure exerted on them in an economy characterized by important shortages of labor. This thesis was also inspired by the many limitations observed after a literature review on work and mental health, whereas the differentiated risks which would be subjected to these professionals, compared to the total working population, remains largely undocumented. Is there a direct link between the regulated occupation and the experience of psychological distress? What working conditions contribute to the development or accentuate psychological distress for these regulated occupations? In order to better understand the role played by the regulated occupations in psychological distress, this thesis proposes a multidimensional theoretical model which postulates that the constraints and resources are generated by a set of social structures including the regulated occupation, the working conditions, family, social network outside of work and personal characteristics. This model stems from the micro and macro theories in sociology (Alexander et al., 1987; Ritzer, 1996), the agent-structure approach (Archer, 1995; Giddens, 1987) as well as the social stress theory (Pearlin, 1999). Three hypotheses are subject to analysis through the model. The first hypothesis assumes that regulated occupations, work conditions, family, social network outside the workplace, and individual characteristics contribute directly and jointly to explaining the level of psychological distress. The second hypothesis induced by the proposed model postulates that the workplace mediates the relationship between regulated occupations and psychological distress levels. The third and final research hypothesis postulates that the relationship between the workplace and psychological distress levels is moderated by individual characteristics, as well as by family and the social network outside the workplace.These hypotheses have been validated using longitudinal data from the National population health survey (NPHS) (cycles 1 to 7). The results of these analyses are presented in three articles submitted for publication, which are the chapters 5-7 of this thesis. Overall, the theoretical model gets an important empirical support and suggests that the regulated occupations directly influence the chances of living psychological distress over time as well as the level of psychological distress itself. The results also suggest that the regulated occupations are exposed to differentiated risks in terms of working conditions likely to generate psychological distress. The contribution of the workplace and regulated occupations is exercised independently of other dimensions of the model (family, social network outside of work, personal characteristics). The results also corroborate the importance in considering many dimensions of the life of an individual in the psychological distress and to put on the agenda the importance of developing new theoretical models, better suited to the realities characterizing today’s working environments in which knowledge workers work. This thesis concludes on the implications of these findings for research, and the benefits it brings to the labor market and for the future development of the professional system in Quebec and Canada.
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Expliquer les écarts de santé mentale entre les hommes et les femmes en emploi : l’effet du genre

Bilodeau, Jaunathan 09 1900 (has links)
No description available.
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Relation entre l'accès à des services pour des problèmes de santé mentale et le partage de matériel d’injection chez des utilisateurs de drogue par injection à Montréal

Côté, Patrick 02 1900 (has links)
No description available.
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Pistes de prévention en santé mentale pour les étudiants en relation d’aide : influence de facteurs de risque et de protection sur des indicateurs de santé mentale

Boisvert, Charles 08 1900 (has links)
No description available.
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Blessures professionnelles et détresse psychologique chez les travailleurs immigrants au Canada : une analyse longitudinale de l’Enquête nationale sur la santé de la population

Fournelle, Marc-André 10 1900 (has links)
No description available.
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Professions réglementées et détresse psychologique : regards croisés avec la population en emploi au Canada

Cadieux, Nathalie 12 1900 (has links)
No description available.
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Les travailleurs victimes de lésions professionnelles : du processus d’indemnisation aux problèmes de santé mentale

Dubeau, Anouk 05 1900 (has links)
L’objectif principal de ce mémoire est de mieux comprendre le rôle des différents acteurs que rencontrent des travailleurs en arrêt de travail, en raison d’un accident survenu par le fait ou à l’occasion de leur travail, sur la trajectoire et la santé mentale de ceux-ci. Dans un deuxième temps, il est important de déterminer l’effet que peut avoir le soutien social sur le niveau de détresse psychologique ressenti par ces travailleurs. Pour réaliser cette recherche, des données ont été recueillies provenant d’entretiens réalisés auprès de patients d’une polyclinique à Montréal qui étaient en arrêt de travail. Basée sur un échantillon de 12 travailleurs, l’étude réalisée a révélé que les différents acteurs ont une influence sur la trajectoire de ces travailleurs et que plusieurs facteurs du soutien social ont un impact sur le niveau de bien-être ou de détresse psychologique ressentis. En effet, le fait d’avoir un soutien émotionnel, d’estime, d’affiliation, tangible, instrumental et/ou encore informationnel, d’être intégré socialement, d’avoir l’occasion de se sentir utile et nécessaire, de pouvoir confirmer sa valeur ainsi que d’obtenir de l’aide concrète et matérielle sont des facteurs du soutien social qui agissent comme protecteur contre la détresse psychologique. À l’inverse, le fait d’être en marge du marché du travail et de ne pas avoir accès à ces différentes formes de soutien ou simplement le fait de penser que c’est le cas sont des facteurs qui font augmenter significativement le niveau de détresse psychologique. / The main objective of this master’s thesis is to better understand the role of the different actors encountered by workers in work stoppage, due to an accident which occurred because of work or while working, on their mental health and on their path. Secondly, it is important to determine the effect that social support can have on the level of psychological distress felt by these workers. In order to carry out this research, data were collected from interviews with patients of a polyclinic of Montreal who were in work stoppage. Based on a sample of 12 workers, this study revealed that different actors have an influence on the path of those workers and that multiple social support factors have an impact on the level of well-being or psychological distress of those individuals. Indeed, having emotional, material, instrumental, informational, esteem, affiliation or tangible support, being integrated socially, feeling useful and needed, being able to confirm its value and to obtain practical or material support, are all social support factors which protect against psychological distress. Conversely, being excluded from the labor market, not being able to have access to those different forms of support or even the simple fact of perceiving it as such, are all factors which significantly increase the level of psychological distress.
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Analyse des processus intersectoriels en tant que stratégie pouvant influencer les déterminants de la santé : étude de cas régionaux au Québec

Dubois, Alejandra January 2013 (has links)
Puisque les déterminants sociaux de la santé sont en dehors du secteur institutionnel conventionnel de la santé, la collaboration intersectorielle apparaît comme la stratégie de choix pour agir sur ces déterminants. Comme souligné par Jackson et coll. (2006), la collaboration intersectorielle et les partenariats interorganisationnels sont des actions transversales qui doivent se produire à des niveaux structurels, sociaux et personnels et qui doivent être imbriquées dans toutes les stratégies de promotion de la santé mises de l’avant par la Charte d’Ottawa. Mais que signifie la collaboration intersectorielle, comment est-elle vécue, et comment ces processus intersectoriels peuvent-ils être réussis? L’objectif principal de ce projet de recherche était de contribuer à l’élaboration d’un cadre conceptuel de l’action intersectorielle, développé à partir de la littérature disponible et validé empiriquement par quatre études de cas, à l’intérieur d’une région du Québec (Chaudière-Appalaches). Ces quatre initiatives se sont déroulées entre 1997 et 2012 : • Cas 1 : Programme de prévention de la détresse psychologique auprès des agriculteurs • Cas 2 : Construction du parc de jeu destiné aux enfants de 0 à 5 ans • Cas 3 : Programme de cuisines collectives à Beauce-Sartigan • Cas 4 : Programme de prévention de l’alcool au volant La première partie de la thèse se concentre sur la compréhension de termes reliés à l’intersectorialité en santé, en comparant les définitions théoriques (à partir d’une revue systématique de la littérature grise et scientifique) à la terminologie utilisée sur le terrain (à partir des études de cas). La deuxième partie de la thèse consiste en une analyse transversale des quatre études de cas qui ont été élaborées autour des sept dimensions suivantes : le problème, les objectifs de santé de populations, les autres objectifs, les résultats, les acteurs, les processus et le contexte. L’analyse transversale porte principalement sur les avantages, les conditions facilitantes et les défis de l’action intersectorielle en santé, incluant une discussion sur le rôle et la légitimité du secteur santé en tant qu’instigateur du partenariat intersectoriel. Thesis Abstract Since the social determinants of health lie outside the conventional institutional health sector, intersectoral collaboration appears to be the strategy of choice to act on these determinants. As Jackson et al. note (2006), intersectoral collaboration and inter-organizational partnerships are cross-cutting actions that must occur at structural, social and personal levels, and they should be embedded in all strategies for health promotion put forward by the Ottawa Charter. But what does intersectoral collaboration mean, how it is lived, and how can these intersectoral processes be successful? The main objective of this research project is to contribute to the development of a conceptual framework for intersectoral action. That framework is developed from the literature and empirically validated by four case studies within a Quebec region (Chaudière-Appalaches). These four initiatives took place between 1997 and 2012: • Case 1: Program for the prevention of psychological distress among farmers • Case 2: Construction of a play park for children aged 0 to 5 years • Case 3: Program of collective kitchens in Beauce-Sartigan • Case 4: Program for the prevention of alcohol-impaired driving The first part of the thesis focuses on understanding terms related to intersectoriality in health by comparing the theoretical definitions (from a systematic review of scientific and grey literature) to the terminology used in the field (captured by conducting case studies). The second part of the thesis is a cross-sectional analysis of four case studies developed around the following seven dimensions: the problem, the population health objectives, other objectives, the outcomes, the actors, the processes and the context. This cross-sectional analysis focuses on the benefits, facilitating conditions and challenges of intersectoral action in health, including a discussion of the role and legitimacy of the health sector as an instigator of intersectoral partnerships.
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State and trait predictors of negatively toned dreams in women : a prospective investigation

Banu, Cristina 09 1900 (has links)
Bien que les rêves dysphoriques, comme les mauvais rêves et les cauchemars, surviennent du moins occasionnellement chez la majorité des adultes, les facteurs impliqués dans l’occurrence de ces rêves, d’une nuit à l’autre, demeurent incertains. Par le biais d’un devis prospectif multiniveaux, nous avons étudié l’impact interactif des facteurs d’état et de trait sur l’occurrence de rêves dysphoriques d’une nuit à l’autre. Nous avons également exploré dans quelle mesure le contenu affectif et négatif des rêves de tous les jours était affecté par les mêmes facteurs. Des femmes adultes ont complété des mesures de trait de personnalité et de psychopathologie suivies de jusqu’à quatre semaines de journaux quotidiens de rêves et d’anxiété avant le coucher, ainsi que d’inventaires hebdomadaires de stress perçu. En contrôlant pour le rappel de rêve, une hausse hebdomadaire du stress perçu a significativement augmenté la probabilité d’avoir un rêve dysphorique une nuit donnée, alors que la psychopathologie a modéré positivement cette relation. Ces résultats suggèrent que les femmes adultes ayant un niveau plus élevé de psychopathologie seraient particulièrement sensibles au stress quotidien et donc plus susceptibles de faire des mauvais rêves ou cauchemars les nuits suivantes. Les analyses ont aussi révélé des effets positifs différentiels des variables d’état et de trait sur le contenu émotionnel et négatif des rêves de tous les jours. Ces résultats concordent avec le modèle neurocognitif des rêves dysphoriques proposé récemment et l’hypothèse de continuité des rêves. Les implications de cette étude et des recommandations futures sont émises. / Although disturbing dreams, such as bad dreams and nightmares, are experienced at least occasionally by a majority of adults, the factors involved in the night-by-night occurrence of these dreams remain unclear. Using a prospective design and multilevel modeling, we investigated the interactive impact of state and trait factors on the nightly occurrence of disturbing dreams. We further explored the extent to which emotionally intense and negative everyday dream content was affected by the same variables. Adult women completed measures of personality and psychopathology followed by up to four weeks of daily dream logs, daily pre-sleep anxiety logs, and weekly perceived stress inventories. After controlling for dream recall, upsurges in weekly perceived stress significantly increased the likelihood of having a disturbing dream on a given night, whereas psychopathology positively moderated that relationship. These results suggest that adult women reporting higher levels of psychopathology are particularly sensitive to everyday stress and thus more likely to experience bad dreams or nightmares on subsequent nights. Analyses also revealed differential positive effects of state and trait variables on the emotional and negative content of everyday dreams. These findings are in line with a recently proposed neurocognitive model of disturbed dreaming and the continuity hypothesis of dreaming. The implications of this study and future recommendations are emitted.
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Traits d’identité culturelle, travail et santé mentale : une étude dans la main-d’œuvre canadienne

Kammogne, Christiane Liliane 06 1900 (has links)
L’ampleur des problèmes de santé mentale, les coûts qui en découlent et le lien établi entre le travail et les problèmes de santé mentale sont autant d’éléments qui expliquent l’intérêt croissant pour les interventions en santé mentale au travail. Dans un contexte où la personnalisation des interventions en santé mentale est davantage encouragée, les traits d’identité culturelle pourraient contribuer à une telle personnalisation. Nous définissons un trait d’identité culturelle comme un élément matériel ou non matériel d'une identité culturelle, hérité ou non héritée, considéré comme isolable et susceptible d'une analyse spécifique. Personnaliser les interventions en santé mentale suivant les traits d’identité culturelle implique d’adapter ces interventions, de manière à répondre aux situations spécifiques en milieu de travail dans lesquelles les traits d’identité culturelle pourraient agir comme des facteurs importants. Cette thèse de doctorat est un début de réponse sur l’intérêt ou non d’une telle démarche. Cette thèse vise à mieux comprendre en quoi les traits d’identité culturelle, plus particulièrement l’ethnicité et le statut d’immigrant, pourraient modifier la façon dont le travail s’associe aux symptômes de détresse psychologique et aux symptômes dépressifs dans la main-d’œuvre canadienne. La place limitée réservée aux traits d’identité culturelle dans les modèles dominants du stress au travail représente un obstacle à la compréhension du rôle des traits d’identité culturelle dans l’association qui relie le travail aux problèmes de santé mentale. Or les traits d’identité culturelle sont à la fois associés au travail et à la santé mentale. La composition de la population canadienne justifie toute aussi la pertinence d’intégrer les traits d’identité culturelle dans l’analyse du travail et de la santé mentale, car un peu plus de 250 000 nouveaux immigrants entrent sur le territoire canadien chaque année. Parmi ceux-ci, environ 80% proviennent d'Asie, d’Afrique, et d’Amérique latine. Or les immigrants et les personnes issues des minorités visibles semblent plus à risques de se retrouver dans des conditions de travail plus contraignantes. Ces deux groupes semblent également avoir en général une prévalence de symptômes de détresse psychologique et de dépression élevée. Afin de contourner les limites inhérentes aux modèles dominants du stress au travail, nous avons pris appui dans cette étude sur le modèle multiniveaux du stress au travail inspiré de la théorie du stress social; et des approches sociologiques abordées aux États-Unis dans une perspective micro-macro et en Europe dans une perspective d’agent-structure. La théorie du stress social permet de comprendre les mécanismes qui lient certaines conditions de l’organisation sociale à la santé mentale. Les approches micro-macro et d’agent structure s’intéressent non seulement à scinder la réalité sociale en niveaux, mais essayent également de comprendre le sens de la relation entre les différents niveaux. Le modèle théorique proposé présente trois principales hypothèses dans lesquelles les variables du travail à l’exception de la déqualification sont inspirées de celles retrouvées dans le modèle multiniveaux. Ces hypothèses postulent 1) une relation directe entre les traits d’identité culturelle (le statut d’immigrant et l’ethnicité) et les problèmes de santé mentale (symptômes de détresse psychologique et symptômes dépressifs); 2) un rôle modérateur des traits d’identité culturelle entre les facteurs du travail (déqualification, utilisation des compétences, autorité décisionnelle, demandes psychologiques, demandes physiques, soutien social au travail, insécurité d'emploi, heures travaillées, horaire irrégulier) et les problèmes de santé mentale; 3) un rôle médiateur des facteurs du travail dans la relation entre les traits d’identité culturelle et les problèmes de santé mentale. Grâce à l’analyse de médiation, nous avons également testé la possibilité d’une exposition différentielle aux facteurs du travail selon les traits d’identité culturelle. Nous avons utilisé les données longitudinales de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) menée par Statistique Canada. Les données ont été collectées sur une période de 18 ans, débutée en 1994 et terminée en 2012 après 9 cycles. Des analyses de régressions multiples et multiniveaux ont été menées sur un échantillon de 6 477 travailleurs. Les résultats des analyses sont présentés sous forme de trois articles retrouvés aux chapitres 5 à 7. Les résultats suggèrent un rôle de l’ethnicité dans la relation entre le travail et les symptômes analysés. En effet, l’ethnicité semble s’associer aux symptômes dépressifs, mais pas aux symptômes de détresse psychologique. Des multiples effets de modération et de médiation testés, seul un effet s’est avéré significatif. Il s’agit du rôle médiateur de l’utilisation des compétences dans la relation entre l’ethnicité et les symptômes de détresse psychologique. Il semble également exister certaines expositions différentielles au travail de par l’ethnicité. Les personnes issues des minorités visibles semblent exposées de manière différentielle à plus de déqualification, à moins d’utilisation des compétences, et à moins d’autorité décisionnelle en comparaison à celles qui sont caucasiennes. L’analyse du rôle du statut d’immigrant dans la relation entre le travail et les symptômes analysés s’est avérée non concluante. De nombreuses limites inhérentes à notre stratégie de recherche (mesure de l’ethnicité, non prise en compte de la qualité de l’emploi, non-distinction des catégories d’immigrants, immigrants en majorité de longue date, variables de contrôle ne témoignant pas de nombreuses réalités du processus migratoire et d’intégration, etc.) appel à être prudent quant à l’interprétation faite des résultats de cette thèse. Les résultats de cette thèse ne permettent pas de mettre un point final sur la question du lien entre les traits d’identités culturelles, le travail et la santé mentale. Toutefois, ils y apportent un certain éclairage. Ils laissent penser que réduire les conditions de travail à risque et combattre l’exposition différentielle aux facteurs du travail pourraient offrir deux axes d’interventions contre les problèmes de santé mentale dans la main-d’œuvre canadienne. Intervenir sur ces deux pôles pourrait également contribuer à baisser les dépenses en santé mentale qui semblent de plus en plus importantes au Canada. Un élément qui semble ressortir le plus de cette étude est bien la nécessité de se pencher davantage sur la question de la déqualification professionnelle. / The increased disability claims linked to mental health problems, the economic implications of mental illness in terms of costs for businesses, and the established link between work and mental health are some of the rising concerns explaining the growing interest in mental health interventions and programs in the workplace. In a context where the personalization of mental health interventions is further promoted, cultural identity traits could contribute to such a personalization. We define cultural identity traits as a tangible or intangible element of a cultural identity, inherited or not, considered as isolable and that could be subject of a specific analysis. To personalize mental health interventions according to cultural identity traits, it would require adapting these interventions to meet specific workplace situations in which cultural identity traits may act as important factors. This thesis is the beginning of an answer on whether such an approach is worth of interest. This thesis examines how cultural identity traits, such as ethnicity and immigration status, affect how work is related to mental health symptoms such as psychological distress symptoms and depressive symptoms in the Canadian workforce. The limited attention paid to cultural identity traits by current models to analyze work stress, prevents a better understanding of the cultural identity traits role in the association linking work to mental health issues, while they are associated with both work and mental health. The composition of the Canadian population justifies the relevance of including cultural identity traits into a comprehensive analysis of work and mental health, as over 250 000 newcomers settle in Canada every year, with approximately 80% coming from Asia, Africa, and Latin America. Studies show that immigrants and those identified as visible minorities are more likely to end up in jobs where the working conditions are much more difficult. These two groups appear to have a higher prevalence of psychological distress symptoms and depressive symptoms. In order to address the inherent limits of the current theoretical models explaining work stress in the literature, we use in this study a multilevel analysis approach of work stress inspired by the social stress theory, and sociological approaches discussed in the United States from a micro–macro perspective, and in Europe from an agency-structure perspective. Social stress theory allows us to understand the mechanisms linking some conditions of social organization to mental health. Micro-macro and agency-structure approaches are not only concerned with dividing social reality into levels, but also try to understand the direction between levels. Our theoretical model examines three main hypotheses in which work factors with the exception of overqualification are inspired by those found in the multilevel model: 1) a direct relationship between cultural identity traits (immigrant status and ethnicity) and mental health problems (psychological distress symptoms and depressive symptoms); 2) a moderating effect of cultural identity traits on the relation between work factors (overqualification, skill utilization, decision latitude, psychological demands, physical demands, social support at work, job insecurity, worked hours, irregular work scheduling) and mental health problems; 3) a mediating role of work factors on the relation between cultural identity trait and mental health problems. The mediating effect allows us to analyze if a differential exposure to work factors based on ethnicity and immigrant status exist. The data for this study were collected from the nine cycles of the National Population Health Survey (NPHS) conducted by Statistics Canada over an 18-year period starting from 1994 and ending in 2012 after 9 cycles. Multilevel regression analyses were conducted on a sample of 6477 workers. The results of the analysis are presented in three articles representing the chapters 5 to 7 of this thesis. Results suggest that ethnicity seems to influence the relationship between work and the two analyzed symptoms. Ethnicity (visible minority versus caucasian) seems to be associated with depressive symptoms, but not with psychological distress symptoms. Among the effects of moderating variables and the effects of mediating variables tested, only one variable is proven significant. The skill utilization plays a mediating role in the relationship between ethnicity and psychological distress symptoms. There seems to be a differential exposure to work factors based on ethnicity. Compared to caucasians, visible minorities are more exposed to overqualification and less to skill utilization and decision latitude. All analyses conducted with immigration status have led to inconclusive results. Many limitations related to our research strategy (measurement of ethnicity, job quality is not taken into account, immigrant categories are not distinguished, mostly long-term immigrants, confounding variables not reflecting many realities face by the migration and integration process, etc.) call to be caution when interpreting the results of this thesis. The results of this thesis do not close debates on how cultural identity traits, such as ethnicity and immigration status affect the way work is related to mental health symptoms. However, they provide some insights into it. The results suggest that reducing risky working conditions and tackling differential exposure to work factors might provide two avenues for action against mental health problems in the Canadian workforce. Taking tangible steps on these two directions could also help lower cost related to mental health issues, which are continuously growing in Canada. One element that seems to stand out the most from this study is the need to look more closely at the issue of professional deskilling.

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