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Méthodologies pour la détection de diachronies sémantiques et leurs impacts

Kletz, David 08 1900 (has links)
Le sens d’un mot est sujet à des variations au cours du temps. Nombre de phénomènes motivent ces modifications comme l’apparition de nouveaux objets ou les changements d’habitudes. Ainsi, un même mot peut se voir assigner un nouveau sens, retirer un sens, ou encore rester stable entre deux dates. L’étude de la diachronie sémantique est un domaine s’intéressant à ces changements de sens. Les récents travaux sur la diachronie sémantique proposent des méthodologies pour le repérage de diachronies. Pour ce faire, ils s’appuient sur des textes issus de plusieurs périodes temporelles différentes, et grâce auxquels sont entrainés des modèles de langue. Un alignement des représentations obtenues, et une comparaison de celles de mots-cibles leur permet de conclure quant à leur changement de sens. Néanmoins, l’absence de jeu de données (dataset) de référence pour la validation de ces méthodes conduit au développement de méthodes de validation alternatives, suggérant notamment de s’appuyer sur les changements de sens recensés dans les dictionnaires traditionnels. Le travail réalisé au cours de ma maitrise s’attache à exposer une réflexion sur les méthodes existantes de repérage des diachronies. En nous appuyant sur un corpus journalistique couvrant l’ensemble du XXème siècle, nous proposons des méthodes complémentaires grâce auxquelles nous démontrons que les évaluations proposées font l’objet d’ambiguïtés. Celles-ci ne permettent dès lors pas de conclure quant à la qualité des méthodes. Nous nous sommes ensuite attachés à développer une méthodologie pour la construction d’un jeu de données de validation. Cette méthodologie tire parti d’un algorithme de désambiguïsation afin d’associer à tous les sens recensés d’un mot une date d’apparition au cours du temps. Nous proposons un jeu de données composé de 151 mots permettant d’évaluer le repérage de diachronies en français entre 1910 et 1990. / The meaning of a word is subject to variations over time. Many phenomena motivate these modifications such as the appearance of new objects or changes in habits. Thus, the same word can be assigned a new meaning, or have a meaning withdrawn, or remain stable between two dates. The study of semantic diachrony is a field that focuses on these changes in meaning. Recent work on semantic diachrony proposes methodologies for the detection of diachronies. In order to do so, they rely on texts from several different temporal periods, and through which language models are trained. An alignment of the obtained representations, and a comparison of those of target words enables one to infer the change of meaning. Nevertheless, the absence of a reference dataset for the validation of these methods leads to the development of alternative validation methods, suggesting in particular to rely on the changes of meaning identified in traditional dictionaries. The work carried out during my master's degree aims at presenting a reflection on the existing methods of diachrony detection. Based on a corpus of newspapers covering the whole 20th century, we propose complementary methods thanks to which we demonstrate that the proposed evaluations are subject to ambiguities. These ambiguities do not allow us to ensure the quality of the methods. We then develop a methodology for the construction of a validation dataset. This methodology takes advantage of a disambiguation algorithm in order to associate a date of appearance in the course of time to all the senses of a word. We propose a dataset composed of 151 words allowing one to evaluate the identification of diachronies in French between 1910 and 1990.
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Avoir ou être dans les formes verbales composées : conflits, usages et choix des grammairiens dans l'histoire du français de 1500 à 1789

Rideout, Douglas L. 09 1900 (has links)
En français contemporain, l’hésitation dans le choix entre être et avoir comme auxiliaire dans les formes verbale composées (par ex. le passé composé) de certains verbes intransitifs (par ex. tomber), surtout dans des variétés non standards du français, démonte clairement l’écart qui existe entre le français normé et le français oral quotidien. Cette hésitation, voire l’incertitude, dans le choix de l’auxiliaire n’est pas une particularité arbitraire ou aléatoire de la langue contemporaine; elle s’inscrit plutôt dans une tendance diachronique et pan-romane que l’on a pu observer dans la langue française depuis son émancipation du latin. Notre étude, qui se fonde sur la théorie de la grammaticalisation, propose une analyse du discours grammatical de 1500 – époque où sont apparues les premières grammaires du français – jusqu’à 1789 avec la Révolution française, signalant le moment où la langue se serait stabilisée et aurait adopté sa forme moderne. Nous divisons les trois siècles de notre étude en quatre périodes distinctes, déjà bien établies dans les études historiques. Ce sont : - Le XVIe siècle (1530-1599) - La première moitié de la période classique (1600-1650) - La deuxième moitié de la période classique (1651-1715) - Le Siècle des lumières (1716-1789) Pour chacune des quatre périodes, l’analyse se fait en trois temps. Premièrement, nous recensons les grammairiens, les lexicographes et les essayistes qui se sont prononcés, soit explicitement, soit implicitement, sur l’emploi des auxiliaires être et avoir dans les formes verbales composées (FVC). Nous identifions, là où cela est possible, le dialecte maternel de chaque auteur et son modèle d’usage. Deuxièmement, nous résumons les observations et les commentaires sur l’emploi des auxiliaires dans les FVC formulés par chaque auteur, y compris les tentatives d’explication quant à la variation dans le choix de l’auxiliaire. Finalement, nous rapportons la description de l’emploi des auxiliaires dans les FVC proposée par des historiens de la langue française pour la période en question. Notre étude nous permet de confirmer, en ce qui concerne les FVC, certaines tendances déjà reconnues dans la langue française et d’en identifier d’autres. Également, nous avons pu repérer, voire circonscrire des facteurs qui ont eu une influence sur le choix, tels les verbes plus sensibles à l’alternance, les grammairiens dont l’autorité s’est imposé plus que d’autres ou avant les autres dans l’établissement de la norme sur ce point, les contextes sociaux dans lesquels le débat a eu lieu et la période pendant laquelle les préoccupations sur ce choix était les plus intenses. / In contemporary French, the hesitation in the choice between être and avoir as an auxiliary verb in compound verb forms (i.e. the passé composé) of certain intransitive verbs (i.e. tomber), especially in non-standard varieties of French, clearly demonstrates the gap that exists between normative French and everyday spoken French. This hesitation, or uncertainty, in the choice of the auxiliary is not an arbitrary or random characteristics of contemporary French; it falls squarely within a diachronical and cross-Romance trend that can be observed in the French language since its emancipation from Latin. This study, which is based on Grammaticalisation Theory, is an analysis of grammatical discourse from 1500 - the era when the first grammars of French appeared - to 1789 and the French revolution, a period when the language is said to have been standardised and its modern form established. The three centuries that this study covers are divided into four distinct periods, already well established by previous historical studies. These periods are : - The 16th century (1530-1599) - The first half of the Classical Period (1600-1650) - The second half of the Classical Period (1651-1715) - The Enlightenment (1716-1789) For each of these four periods, there are three levels of analysis. First, we identify the grammarians, lexicographers and essayists who, explicitly or implicitly, express their views on the use of the auxiliaries avoir and être in compound verbs forms, as well as, where possible, their native dialect and the model of French (usage) they promote. Second, we summarize the observations and commentaries of each author on the choice of auxiliary in compound verb forms, including any attempts to explain the variation attested during the period. Finally, we look at the description, for each period, of the use of auxiliaries in compound verb forms put forward by historians of the French language. Our study has allowed us to confirm certain established trends related to auxiliary use in compound verb forms in French and to identify others. As well, we identify, or define, the factors that influence auxiliary selection, such as the verbs most likely to alternate between the two auxiliaries, the grammarians who had the greatest influence or who set the groundwork for establishing the norm for this grammatical point, the social contexts in which the grammatical debate took place and the periods during which the concern over auxiliary selection was the most intense.
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Jazyková variace ve vyjadřování minulosti v soudních záznamech z Old Bailey ("The Proceedings of the Old Bailey") / Variation in expressing the past in "The Proceedings of the Old Bailey"

Irwin, Zuzana January 2015 (has links)
(in English) This thesis explores relationships among the tenses that express the past in the English language. Among these tenses are: past simple, past continuous, present perfect, present perfect continuous, past perfect, and past perfect continuous. The research focuses on the variation between the past simple (which also includes past continuous) and the present perfect (which also includes progressive constructions). The researched variation is the use of the past simple in the context of the present perfect in which the Present-Day English (PDE) would use the present perfect, and vice versa. Three decades (1731-1740, 1791-1800, and 1861-1870) were chosen from the eighteenth and the nineteenth centuries. The findings were compared to the PDE situation. The material was collected from an online database called The Proceeding of the Old Bailey, which is believed to be one of the most reliable sources that are representative of the spoken language of the day. It was thought that the variation would be observed best in spontaneous spoken language. The aim was to study spoken language that was influenced by the grammatical prescriptivism of the age only marginally. There was an expectation that the occurrence of the past simple in the context of the present perfect would gradually decrease...
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Avoir ou être dans les formes verbales composées : conflits, usages et choix des grammairiens dans l'histoire du français de 1500 à 1789

Rideout, Douglas L. 09 1900 (has links)
En français contemporain, l’hésitation dans le choix entre être et avoir comme auxiliaire dans les formes verbale composées (par ex. le passé composé) de certains verbes intransitifs (par ex. tomber), surtout dans des variétés non standards du français, démonte clairement l’écart qui existe entre le français normé et le français oral quotidien. Cette hésitation, voire l’incertitude, dans le choix de l’auxiliaire n’est pas une particularité arbitraire ou aléatoire de la langue contemporaine; elle s’inscrit plutôt dans une tendance diachronique et pan-romane que l’on a pu observer dans la langue française depuis son émancipation du latin. Notre étude, qui se fonde sur la théorie de la grammaticalisation, propose une analyse du discours grammatical de 1500 – époque où sont apparues les premières grammaires du français – jusqu’à 1789 avec la Révolution française, signalant le moment où la langue se serait stabilisée et aurait adopté sa forme moderne. Nous divisons les trois siècles de notre étude en quatre périodes distinctes, déjà bien établies dans les études historiques. Ce sont : - Le XVIe siècle (1530-1599) - La première moitié de la période classique (1600-1650) - La deuxième moitié de la période classique (1651-1715) - Le Siècle des lumières (1716-1789) Pour chacune des quatre périodes, l’analyse se fait en trois temps. Premièrement, nous recensons les grammairiens, les lexicographes et les essayistes qui se sont prononcés, soit explicitement, soit implicitement, sur l’emploi des auxiliaires être et avoir dans les formes verbales composées (FVC). Nous identifions, là où cela est possible, le dialecte maternel de chaque auteur et son modèle d’usage. Deuxièmement, nous résumons les observations et les commentaires sur l’emploi des auxiliaires dans les FVC formulés par chaque auteur, y compris les tentatives d’explication quant à la variation dans le choix de l’auxiliaire. Finalement, nous rapportons la description de l’emploi des auxiliaires dans les FVC proposée par des historiens de la langue française pour la période en question. Notre étude nous permet de confirmer, en ce qui concerne les FVC, certaines tendances déjà reconnues dans la langue française et d’en identifier d’autres. Également, nous avons pu repérer, voire circonscrire des facteurs qui ont eu une influence sur le choix, tels les verbes plus sensibles à l’alternance, les grammairiens dont l’autorité s’est imposé plus que d’autres ou avant les autres dans l’établissement de la norme sur ce point, les contextes sociaux dans lesquels le débat a eu lieu et la période pendant laquelle les préoccupations sur ce choix était les plus intenses. / In contemporary French, the hesitation in the choice between être and avoir as an auxiliary verb in compound verb forms (i.e. the passé composé) of certain intransitive verbs (i.e. tomber), especially in non-standard varieties of French, clearly demonstrates the gap that exists between normative French and everyday spoken French. This hesitation, or uncertainty, in the choice of the auxiliary is not an arbitrary or random characteristics of contemporary French; it falls squarely within a diachronical and cross-Romance trend that can be observed in the French language since its emancipation from Latin. This study, which is based on Grammaticalisation Theory, is an analysis of grammatical discourse from 1500 - the era when the first grammars of French appeared - to 1789 and the French revolution, a period when the language is said to have been standardised and its modern form established. The three centuries that this study covers are divided into four distinct periods, already well established by previous historical studies. These periods are : - The 16th century (1530-1599) - The first half of the Classical Period (1600-1650) - The second half of the Classical Period (1651-1715) - The Enlightenment (1716-1789) For each of these four periods, there are three levels of analysis. First, we identify the grammarians, lexicographers and essayists who, explicitly or implicitly, express their views on the use of the auxiliaries avoir and être in compound verbs forms, as well as, where possible, their native dialect and the model of French (usage) they promote. Second, we summarize the observations and commentaries of each author on the choice of auxiliary in compound verb forms, including any attempts to explain the variation attested during the period. Finally, we look at the description, for each period, of the use of auxiliaries in compound verb forms put forward by historians of the French language. Our study has allowed us to confirm certain established trends related to auxiliary use in compound verb forms in French and to identify others. As well, we identify, or define, the factors that influence auxiliary selection, such as the verbs most likely to alternate between the two auxiliaries, the grammarians who had the greatest influence or who set the groundwork for establishing the norm for this grammatical point, the social contexts in which the grammatical debate took place and the periods during which the concern over auxiliary selection was the most intense.
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Les changements en chaîne historiques confrontés à la phonologie moderne : Propulsion et traction modélisées par deux approches de préservation / Historical chain shifts confronted to modern phonology : push shifts and pull shifts formalised through two approaches of preservation

Fulcrand, Julien 24 October 2017 (has links)
L'objectif de cette thèse est de modéliser les changements en chaîne historiques dans les théories phonologiques modernes. Martinet (1952, 1955, 1970) distingue deux principales catégories de changements en chaîne: les chaînes de propulsion et les chaînes de traction. Les chaînes de propulsion seront traitées dans la première partie de cette thèse (chapitres 2 et 3). Afin de modéliser les chaînes de propulsion, un modèle existant est utilisé: La théorie de préservation du contraste de Łubowicz (2003, 2012). Concernant la modélisation des chaînes de traction, qui sera principalement traitée dans la seconde partie de le thèse (chapitres 4 et 5), une nouvelle théorie sera proposée, basée sur les travaux phonétiques de De Boer (2001). Cette proposition est basée sur la notion des domaines piliers. Le chapitre 1 s'ouvre sur l'observation que ni les théories dérivationnelles orientées vers l'input – type SPE – ni les théories orientées vers l'output, comme la théorie de l'optimalité de Prince & Smolensky (TO) sont en mesure de formaliser les changements en chaîne. Dans les théories dérivationnelles, il est possible d'obtenir une bonne description des changements en chaîne. Cependant, afin de faire cela, nous devons briser les liens unissant les différentes étapes des changements en chaîne. Par conséquent, nous perdons l'interdépendance systémique entre les stades, ce qui est au cœur des changements en chaîne. Concernant la théorie de l'optimalité, sa structure stricte sur deux niveaux se révèle problématique dans le cas des changements en chaîne. Dans un changement en chaîne schématique comme /a/ → [e] > /e/ → [i], il est impossible pour la TO, dans la même analyse, de faire en sorte que [e] soit un candidat optimal et /e/ un candidat bloqué. Dans le chapitre 2, nous analysons et comparons plusieurs amendements à la théorie de l'optimalité proposés pour rendre compte des changements en chaîne. Beaucoup d'entre eux ne sont pas satisfaisants dans le cas des changements en chaîne car ils ne parviennent pas à modéliser la force systémique des changements en chaîne. La seule théorie qui semble accomplir cet objectif est la théorie de préservation du contraste (CPT) de Łubowicz. Cette théorie est basée sur les notions de contraste, préservation du contraste et elle évalue des scénarios au lieu de candidats individuels. La préservation du contraste est accomplie à travers la transformation du contraste. La notion de transformation du contraste signifie que les niveaux de contraste du système pré-changement sont préservés dans le système post-changement mais leur nature change. Une observation sur la CPT est que Łubowicz l'avait originellement conçue pour les changements en chaîne synchroniques. Dans le chapitre 2, nous démontrons que la CPT est en mesure de modéliser la force systémique qui donne aux changements en chaîne diachroniques leur cohérence. Ainsi, dans le chapitre 3, nous décidons de tester la validité de la CPT sur de véritables changements en chaîne historiques. Nous avançons deux études de cas sur deux changements en chaîne. Le premier, bien connu, est le changement en chaîne vocalique du Grand Changement Vocalique Anglais (English Great Vowel Shift). L'autre changement en chaîne est la Seconde Mutation Consonantique allemande (High German Consonant Shift). Nous démontrons que la CPT est en mesure de rendre compte de ces deux changements en chaîne. Au terme du chapitre 3, la CPT est testée sur une autre catégorie de changements en chaîne : les changements en chaîne observés dans l'acquisition de la langue maternelle. Le changement en chaîne étudié est s → θ → f. Ce changement en chaîne est différent des deux autres car il n'y a pas de nouveau niveau de contraste créé. Le dernier stade du changement en chaîne se conclut par une fusion. Encore une fois, la CPT peut rendre compte de ce changement en chaîne de manière satisfaisante. / The aim of this thesis is to formalise historical chain shifts within modern phonological theories. Martinet (1952, 1955, 1970) distinguishes two main categories of chain shifts: push chains and pull chains. Push chains will be dealt with in the first main part of this thesis (chapters 2 and 3). For modelling of push chains, an existing model is used: Łubowicz's (2003, 2012) Contrast Preservation Theory. For modelling pull chains, which will be the focus of the second part of this thesis (chapters 4 and 5), a new theory will be proposed, based on the phonetic work by De Boer (2001). This proposition is based on the notion of the pillar domains (domaines piliers). Chapter 1 starts with the observation that neither the derivational, SPE-like, theories or output driven theories like Prince's & Smolensky's Optimality Theory (OT) are able to formalise chain shifts properly. Within the derivational theories, it is possible to get a correct description of a chain shift. However, in order to do that, we have to break the links between the different stages of the chain shift. Therefore, one loses the systemic interdependence of the different stages, which is the essence of the chain shift. As regards to Optimality Theory, it is the two-level structure of the theory which proves problematic for chain shifts. In a theoretical chain shift such as /a/ → [e] > /e/ → [i], it is impossible for OT to make, in the same analysis, [e] an optimal candidate and /e/ a non-optimal one. In chapter 2, we analyse and compare several output-driven propositions that have been made to account for chain shifts. Many of them are not satisfactory because they do not manage to model the systemic motivation of chain shifts. The only theory that seems able to complete this objective is Łubowicz's Contrast Preservation Theory (CPT). This theory is based on the notions of contrast, contrast preservation and it evaluates scenarios rather than individual candidates. Contrast preservation is achieved through contrast transformation. The term contrast transformation indicates that the contrast levels of the input system are preserved but that their nature is different in the output system. One observation about CPT is that Łubowicz designed it for synchronic chain shifts. In chapter 2, we prove that CPT is able to model the perceptible coherence in diachronic chain shifts. In chapter 3, thus we decide to test the validity of CPT on actual historical chain shifts. It is tested on two cases. One is the well-known vocalic chain shift the Great Vowel Shift in English. The other one is the Second German Sound Shift (or High German Consonant Shift). We demonstrate that CPT is able to account for both of these chain shifts. At the end of chapter 3, CPT is tested on another type of chain shifts, i.e. chain shifts in first-language acquisition. The studied chain shift is s → θ → f. This chain shift is different from the other two because there is no new contrast level created. The last stage of this chain shift ends with a merger . Once again, CPT can account for this chain shift in a coherent way.
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Étude comparative du kituba et des langues d’influence

N'Douli, Guy 20 December 2016 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour but de retracer le parcours du kituba en partant des faits linguistiques actuels jusqu’à ses origines précoloniales. Le kituba étant une langue sans écriture, nous avons procédé à la comparaison systématique des données synchroniques récoltées par nos soins durant nos multiples séjours de terrain à Brazzaville, à Pointe-Noire et à Nzassi (dernier village du Congo sur la route de Pointe-Noire vers le Cabinda). L’usage des données issues du proto-bantu comparées aux langues locales et au kituba a permis aussi bien d’ajouter la dimension diachronique à cette étude, que de créer un réel contraste qui a favorisé la mise en exergue de l’héritage koongo. Les langues comme le cilinji, le ciwoyo, le civili, le cisuundi, le cilaadi, le kisuundi de Kimongo, le kidoondo, le kikaamba, le kibeembe, le kihangala, le kimanyanga, le kiyoombi, le yoombe, le kitandu ou le kikuñi ;bref un nombre important de langues koongo ainsi que le lingala, le kukuya, le kitende, le nsong et les langues européennes comme le français, le portugais et l’anglais figurent parmi les pourvoyeuses. De la phonologie à la syntaxe en passant par la morphologie et la morphosyntaxe, les analyses ont révélé une profonde restructuration du kituba par rapport aux langues sources. Les grandes restructurations apparaissent surtout dans la production des démonstratifs, des possessifs, des TAM (Temps, mode et aspect) et dans les constructions morphosyntaxiques évoquant le passif, le relatif ou la négation. L’impact interdisciplinaire s’observe par la complémentarité entre la linguistique et l’histoire des peuples du Bassin du Congo. Ainsi, des traces linguistiques sont confirmées par les faits historiques relatant les différents contacts entre les populations en présence dans la zone et leurs voisins proches ou lointains. Les populations lingalaphones ont de toute évidence été des intermédiaires entre les locuteurs du fiote (ancêtre du kituba) et les populations swahiliphones et lubaphones (Est de l’Afrique). Les échanges commerciaux entre les locuteurs du lingala et ceux parlant swahili ont permis la transmission de quelques éléments linguistiques au kituba. Beaucoup de ces événements se sont produits à une période où les populations de la zone vivaient dans des conditions traumatisantes en subissant les rafles des négriers à l’affût des mains valides pour la mise en valeur de l’Amérique. À cela, on peut ajouter la colonisation, à la faveur de la Conférence de Berlin de 1885 avec tout son lot de violences, de privations et des actes de brutalité contre ce même peuple. L’entreprise coloniale a prospéré grâce à la main d’œuvre gratuite s’appuyant sur le système des travaux forcés. Dès lors, d’importants faits, aussi bien socio-historiques que linguistiques découverts peuvent être versés dans le lot des arguments qui plaident en faveur du caractère créole du kituba. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La réduction et la chute des voyelles gallo-romanes : fonctionnements synchroniques et diachroniques des chartes mérovingiennes (VIIe-VIIIe s.)

Zuk, Fabian 09 1900 (has links)
Défendu en cotutelle avec L'Université Jean Moulin Lyon III, pour la grade du doctorat en linguistique générale / Des études récentes ont démontré que le latin écrit de l'époque mérovingienne était lu et parlé de manière à être compris par la population analphabète. Parmi les médiévistes, il est désormais admis que les documents des VIIe et VIIIe siècles en Gaule reflètent un registre formel de la langue parlée. Ceci est particulièrement conséquent pour l'étude de l'apocope et de la syncope des voyelles par lesquelles la plupart des voyelles non accentuées du latin classique ont disparu de l’ancien français, soit décrites comme une perte directe de la voyelle (V → ∅), soit avec une réduction préalable en cheva (V → ə → ∅). Malgré ce changement de paradigme et l'introspection renouvelée des linguistes historiques, le latin mérovingien est toujours omis de la plupart des grammaires qui décrivent l'évolution du système vocalique latin vers celui de l'ancien français. Cette thèse vise donc à fournir combler cette lacune avec des preuves philologiques. Elle fournit aussi des éléments théoriques nécessaires pour émanciper la phonologie diachronique de la longue ombre de la tradition acquise de manière dogmatique, émancipation possible grâce en grande partie à l'amélioration des éditions, à l'accès aux manuscrits numérisés et aux grands progrès dans notre compréhension de la faculté du langage humain, inaccessibles aux fondateurs de notre discipline. Pour aborder ces questions, nous avons sélectionné un corpus de 48 chartes originales conservées principalement à Saint Denis au nord de Paris et datées du VIIe au début du VIIIe siècle. Adoptant une approche philologique positiviste des données, nous décrivons d'abord la distribution des voyelles selon une méthode simple d'analyse statistique du type et de la fréquence de variation des voyelles dans les lexèmes récurrents selon les syllabes accentuées et non accentuées ainsi que selon la position (initiale, finale, interne, etc.) dans le mot. Les données mérovingiennes ont ensuite été analysées dans le cadre de la phonologie latérale du CV strict et dans le cadre de la phonologie des éléments, démontrant entre autres que la réduction des voyelles était une partie active de la phonologie synchronique. Nous concluons que la perte de voyelles en gallo-roman a d'abord suivi un chemin de réduction de voyelles neutralisant le contraste. Ce fait a ensuite alimenté la perte totale de voyelles dans une direction topologiquement régulière de changement de son, similaire à ce qui peut être observé en portugais moderne et qui est lexicalisé dans le franoprovençal moderne. De manière significative, et à l'encontre de tous les comptes rendus précédents sur la perte diachronique des voyelles en protofrançais, nous soutenons qu'il n'y a aucune preuve en faveur d'une réduction au cheva au septième ou huitième siècle. Au contraire, nous trouvons un contraste à trois voies entre une voyelle antérieure, une voyelle postérieure et une voyelle centrale, même dans les syllabes non syncopées les plus réduites. Nos conclusions ont des conséquences importantes pour l'histoire interne et externe de la langue française. D'une part, tant que les voyelles finales—souvent marques casuelles—étaient distinguées, la langue gallo-romane, malgré toutes ses idiosyncrasies et innovations, est restée un membre actif du diasystème roman commun ; elle a également conservé une relation généralement transparente avec le code écrit. D'autre part, le gallo-roman, comme les autres langues romanes régionales, est simplement resté une variété rustique d'une seule langue latine, la « transition » du latin à l'ancien français se produisant à l'époque post-mérovingienne. Le latin mérovingien se présente comme la clef, la charnière linguistique nécessaire à la compréhension de cette transition. / Recent scholarship has demonstrated that written Latin of the Merovingian period was read and spoken in such a way as to be understood by the illiterate population and among medievalists it is now communis opinio that the documents of 7th and 8th century Gaul, reflect a formal register of the spoken language. This is particularly consequential for the study of vowel apocope and syncope whereby most unstressed vowels in Classical Latin have disappeared in Old French, either described as direct loss of the vowel (V → ∅) or with a prior reduction to schwa (V → ə → ∅). Despite this paradigm shift, as well as renewed introspection by historical linguists, Merovingian Latin is still omitted from most grammars which describe the evolution of the Latin vowel system to that of Old French. This thesis thus seeks to provide the philological evidence and theoretical pieces necessary to emancipate diachronic phonology from the long shadow of dogmatically acquired tradition, thanks in large part to improved editions, access to digitized manuscripts and great leaps in our understanding of the human language faculty which were unavailable to the founders of our discipline. To address these issues, we have selected a corpus of 48 original charters preserved primarily at Saint Denis north of Paris, dating from the 7th to the early 8th century. Adopting a positivistic philological approach to the data, we first describe the distribution of vowels according to a straightforward method of statistically analysing the type and frequency of vowel variation in recurring lexemes according to stressed and unstressed syllables as well as according to position (initial, final, internal, etc.) within the word. The Merovingian data was then analysed within the phonological frameworks of strict CV and element theory, demonstrating among other processes that vowel reduction was an active part of the synchronic phonology. We conclude that vowel loss in Gallo-Romance proceeded first along a path of contrast-neutralising vowel reduction, which then fed total vowel loss in a typologically regular direction of sound change similar to what can be observed in modern Portuguese or lexicalised in Francoprovençal. Significantly, and counter to all previous account of the diachronic loss of vowels in Proto-French, we argue that there is no evidence in favour of a reduction to schwa in the seventh or eight centuries. Instead, we find a three-way contrast between a front vowel, a back vowel, and a central vowel even in the most reduced unsyncopated syllables. Our conclusions have important consequences for the internal and external history of the French language. On the one hand, so long as final case-bearing vowels were distinguished, Gallo-Romance, despite all its idiosyncrasies and innovations remained an active member of the common Romance diasystem; it likewise retained a generally transparent relation with the written code. On the other hand, Gallo-Romance, like other regional Romance languages, simply remained a rustic variety of a single Latin language, with the “transition” from Latin to Old French occurring in the post-Merovingian period. Merovingian Latin presents itself as the key linguistic hinge needed to understand this transition.
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L'intransitivité scindée dans les langues arawak / Split intransitivity in Arawak languages

Durand, Tom 05 September 2016 (has links)
Dans cette thèse, j’étudie l’intransitivité scindée dans la famille linguistique arawak (Amérique du sud). L’analyse grammaticale du phénomène de l’intransitivité scindée s’appuie sur la prise en compte d’une part de ses motivations sémantico-pragmatiques, et d’autre part de ses réalisations morphosyntaxiques selon les catégories grammaticales, les changements de diathèse et les facteurs de TAM. En plus des marquages canoniques de l’agent et du patient d’un verbe transitif, les constructions impliquant des marquages non canoniques, comme celles engageant des verbes nominalisés ou un marquage différentiel, ont également été considérées.Cette étude non seulement révèle l’existence d’une grande diversité parmi les sous-types d’intransitivité scindée, mais propose les moyens de comprendre l’évolution diachronique de ces sous-types, avec laquelle ont pu interférer les effets du contact de langues. Les hypothèses avancées sur l’évolution historique des systèmes grammaticaux mettent à jour les voies où plusieurs langues ont pu s’engager vers des alignements à coloration accusative vs. ergative.Au travers de cette orientation, l’étude nous éclaire sur les différentes manières qu’a l’intransitivité scindée d’affecter l’alignement des actants, apportant ainsi sa contribution à la typologie des langues. / In this thesis I study in depth the split intransitivity in the Arawak family of languages of South America. The grammatical analysis of the split intransitivity phenomenon is based on both their semantico-pragmatical motivations and their morphosyntactical realizations according to grammatical categories, valence changes and TAM. Besides, I also take into account constructions involving other types such as nominalized verbs and differential marking.This study not only reveals the existence of a rich diversity of split intransitivity patterns within this family, but it also proposes paths to understand the diachrony of such patterns, involving shifts from ergative alignment to accusative alignment, for which the effects of language contact may have played an important role. In this connection, the study sheds light onto the ways split intransitivity has implication for alignment-type and it is thus of interest for language typology.
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L'intransitivité scindée dans les langues arawak / Split intransitivity in Arawak languages

Durand, Tom 05 September 2016 (has links)
Dans cette thèse, j’étudie l’intransitivité scindée dans la famille linguistique arawak (Amérique du sud). L’analyse grammaticale du phénomène de l’intransitivité scindée s’appuie sur la prise en compte d’une part de ses motivations sémantico-pragmatiques, et d’autre part de ses réalisations morphosyntaxiques selon les catégories grammaticales, les changements de diathèse et les facteurs de TAM. En plus des marquages canoniques de l’agent et du patient d’un verbe transitif, les constructions impliquant des marquages non canoniques, comme celles engageant des verbes nominalisés ou un marquage différentiel, ont également été considérées.Cette étude non seulement révèle l’existence d’une grande diversité parmi les sous-types d’intransitivité scindée, mais propose les moyens de comprendre l’évolution diachronique de ces sous-types, avec laquelle ont pu interférer les effets du contact de langues. Les hypothèses avancées sur l’évolution historique des systèmes grammaticaux mettent à jour les voies où plusieurs langues ont pu s’engager vers des alignements à coloration accusative vs. ergative.Au travers de cette orientation, l’étude nous éclaire sur les différentes manières qu’a l’intransitivité scindée d’affecter l’alignement des actants, apportant ainsi sa contribution à la typologie des langues. / In this thesis I study in depth the split intransitivity in the Arawak family of languages of South America. The grammatical analysis of the split intransitivity phenomenon is based on both their semantico-pragmatical motivations and their morphosyntactical realizations according to grammatical categories, valence changes and TAM. Besides, I also take into account constructions involving other types such as nominalized verbs and differential marking.This study not only reveals the existence of a rich diversity of split intransitivity patterns within this family, but it also proposes paths to understand the diachrony of such patterns, involving shifts from ergative alignment to accusative alignment, for which the effects of language contact may have played an important role. In this connection, the study sheds light onto the ways split intransitivity has implication for alignment-type and it is thus of interest for language typology.
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La figure de l'enfant et la symbolique du lait dans le logion 22 de l'EvTh et dans la tradition paléochrétienne

Gagné, André January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

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