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Negative affect mediates the relationship between the Cortisol Awakening Response and Conduct Problems in boysWalsh, Anthony 08 1900 (has links)
Ce mémoire débute avec deux chapitres portant sur les problèmes des conduites et la régulation du stress, notamment sur l’axe hypothalamique-pituitaire-surrénal (HPS). Ensuite, la littérature est résumée et nous voyons que les études qui cherchent à établir un lien entre les problèmes des conduites et l’axe HPS ont trouvé des résultats différents et parfois contradictoires. Le chapitre suivant illustre les problèmes méthodologiques qui pourraient expliquer ces résultats différents. Vient ensuite l’étude présentée dans ce mémoire qui cherche à établir un lien entre la réponse cortisolaire à l’éveil (RCE), considérée comme un bon indice du fonctionnent de l’axe HPS, et les problèmes de conduites chez l’enfant. De plus, les émotions négatives ont été associées avec les problèmes des conduites ainsi qu’aux dysfonctions de l’axe HPS, notamment le RCE. L’étude présentée dans ce mémoire cherche aussi à établir si les émotions négatives pourrait être une variable médiatrice dans la relation potentielle entre la RCE et les problèmes des conduites. L’étude révèle que pour les garçons mais pas pour les filles, une RCE réduite est associée avec les émotions négatives, ce qui est successivement associé avec les problèmes des conduites. Le dernier chapitre du mémoire examine les implications théoriques de cette médiatisation et propose également des pistes psychobiologiques pour expliquer les différences sexuelles observées. / This thesis begins with two chapters which discuss conduct problems and stress regulation, with a focus on the hypothalamic-pituitary-adrenal (HPA) axis. Subsequently, the literature is reviewed and we see that with regards to the relationship between conduct problems and HPA axis activity, the findings are inconsistent. It is possible that methodological considerations underlie the inconsistency found in the literature and the following chapter is concerned with methodology. This is followed by the featured study presented in this thesis which examines the link between the cortisol awakening response (CAR), which is considered a good indicator of HPA axis functioning, and conduct problems in children. Further, negative affect has been linked to both conduct problems and the Cortisol Awakening Response (CAR). Thus it was hypothesized that negative affect acts as a mediator in the cortisol-conduct problems relationship. The featured study found that a reduced CAR was associated with both negative affect and conduct problems, however only in boys and not in girls. Further, the mediation hypothesis was supported in boys. The last chapter in this thesis discusses the implications of this mediation finding for theories of conduct problems as well as proposing some psychobiological mechanisms to explain the sex differences found.
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Les différences sexuelles dans l’activation cérébrale durant l’accomplissement de la tâche de rotation mentale chez les patients atteints de schizophrénieJimenez, Jose A. 08 1900 (has links)
Dans la population générale plusieurs études ont démontré que les hommes ont, par comparaison aux femmes, de meilleures performances dans les tâches de rotation mentale à trois dimensions. A l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle, on a pu observer que l’exécution de cette tâche de rotation mentale s’accompagnait d’une activation du cortex pariétal chez l’homme mais du cortex prefrontal chez la femme. Ces différences entre les deux sexes suggèrent un fonctionnement neuronal différent dans l’appréhension des habiletés cognitives et comportementales. De fait, de nombreuses études ont signalé des différences notables entre les deux sexes quant à leur fonctionnement cérébral tant sur le plan émotionnel que de leurs habiletés visuo spatiales.
La schizophrénie est un trouble grave et persistant de la santé mentale dont l’origine est certes multifactorielle et dont les facteurs de protection sont partiellement biologiques, psychologiques et sociales. Cette maladie requiert une approche thérapeutique à la fois clinique médicamenteuse, psychologique et sociale visant à une réintégration des malades dans leur communauté. Le pronostic de cette maladie varie en fonction du sexe ainsi que les atteintes neurologiques, neuropsychologiques et socioculturelles. Il est donc surprenant que l’exploration des mécanismes neuronaux sous-tendant les anomalies fonctionnelles cognitivo-comportementales n’ait point, en schizophrénie, adressé à date la fonctionnalité différente de l’homme et de la femme.
Une étude pilote, réalisée dans mon laboratoire d’accueil, ayant suggéré chez le schizophrène, lors du traitement cognitif de stimuli émotionnels, une altération du dimorphisme sexuel observé dans la population normale, il devenait impératif de confirmer ces observations.
Ce mémoire vise à vérifier par résonnance magnétique fonctionnelle l’activité neuronale cérébrale témoignant de la performance neuropsychologique de schizophrènes des deux sexes et de la comparer à celle de sujets témoins sains appareillés pour l’âge, la dominance hémisphérique et le statut familial socio-économique. A cette fin, nous avons enregistré, lors d’une tâche de rotation mentale à trois dimensions, les variables neurocognitives traduisant la validité des réponses ainsi que leur rapidité d’exécution. Simultanément, nous avons enregistré, par résonnance magnétique fonctionnelle, les sites d’activation cérébrale ainsi que leur degré d’activation corticale. Les données expérimentales, neurocognitives et cérébro-fonctionnelles, furent analysées en comparant les deux sexes d’une part et les deux états de santé d’autre part. Les résultats de ce mémoire ont fait l’objet de deux articles qui sont inclus.
Les résultats obtenus confirment l’hypothèse d’un dimorphisme homme/femme dans la population générale ainsi que chez le schizophrène. Ces résultats appuient aussi l’hypothèse de l’altération, chez le schizophrène, du dimorphisme observé dans la population générale. / Sex differences in visuo-spatial abilities have been well documented in the general population, but there are only a few reports in schizophrenia. The purpose of the present study was to examine potential sex differences in performance and pattern of brain activations during mental rotation in schizophrenia patients relative to control participants.
First study: ¬Reports mainly the results of mental rotation behavioural data, collected from 17 men and 13 women with schizophrenia and the same number of healthy subjects matched for age and sex. The findings revealed the expected sex difference in the control participants (men faster and more accurate than women) and the unexpected reversal of normal sexual dimorphism in patients (women more accurate and faster than men).
Second Study: Reports mainly fMRI results investigating the neural correlates of mental rotation in men and women with schizophrenia relative to healthy controls. Thirty three schizophrenia patients (17 women and 16 men) were compared to thirty five healthy control participants (17 women and 18 men), while performing a classic mental rotation of 3-D figures. BOLD echo planar images were acquired on a 3Tesla Siemens TRIO system. Analyses were performed using SPM5 (UK Welcome Institute). Behavior data revealed a diagnosis-by-sex interaction with healthy men (HM) performing significantly better than schizophrenia men (SZ-M), and no significant difference between healthy women (HW) and schizophrenia women (SZ-W). fMRI results revealed that overall similar pattern of extensive cerebral activations (in the parietal and the prefrontal cortices) in HM and SZ-W, and deactivation during performance of the mental rotation task versus control task. In contrast, both HW and SZ-M showed much more restricted activations and deactivations in these regions.
The whole of these results suggests that sex differences in the cerebral activations during mental rotation in schizophrenia patients deviates from what we and others have observed in the general population and thus supports and extends existing evidence of a disturbed cerebral sexual dimorphism in schizophrenia. Moreover, the results emphasize the importance of including sex as a variable in neurocognitive and neuroimaging studies of schizophrenia.
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Examen des liens entre les comportements de soutien affectif maternel et les profils d'apprentissage en contexte de prise de décisions affectives chez les enfants de 48 moisChampagne, Christine 04 1900 (has links)
Plusieurs recherches ont démontré que la qualité des interactions mère-enfant influence le développement de la fonction exécutive (FE) chez les enfants d’âge préscolaire. Ces recherches se sont attardées à la dimension « froide » de la FE qui regroupe les habiletés de prise de décisions générales en situation de résolution de problèmes. Cette recherche s’intéresse à l’autre dimension de la FE, les cognitions « chaudes », qui entrent en jeu lorsque la prise de décisions en situation de résolution de problèmes implique une charge émotionnelle. Cette dimension joue un rôle dans la prise de décisions affectives (PDA). Les études empiriques qui portent sur la PDA ont principalement regardé les liens avec le sexe et l’âge des enfants ainsi que les relations avec les facteurs neurologiques. Aucune étude à notre connaissance n’a examiné les liens avec la qualité des interactions mère-enfant. L’exploration empirique de la contribution des facteurs environnementaux proximaux de l’enfant, tel que le soutien affectif maternel, reste à faire. Dans un premier temps, cette recherche examine l’effet du soutien affectif maternel sur la PDA globale. Dans un deuxième temps, l’effet du sexe et l’effet d’interaction entre la qualité du soutien affectif maternel et les profils d’apprentissage des enfants de 48 mois sont examinés. Enfin, cette étude examine cent quatre-vingt-onze enfants (109 filles et 82 garçons) et leur mère qui ont participé à une journée d'évaluation en laboratoire dans le cadre de l’Étude Longitudinale sur le Développement des Enfants du Québec - groupe Pilote (ELDEQ-P, Santé Québec, 1997). Ils ont réalisé différentes activités permettant de les évaluer en dyade ou individuellement. La PDA a été évaluée à l’aide du Children’s Gambling Task (CGT) (Kerr & Zelazo, 2001). Le soutien affectif maternel a été évalué à partir d’une tâche de récits narratifs co-construits entre la mère et l’enfant (MacArthur Story-Stem Battery (MSSB), Bretherton, Oppenheim, Buchsbaum, Emde & the MacArthur Narrative Group, 1990) et la grille d’évaluation du Climat affectif a été utilisée pour évaluer la qualité du soutien affectif maternel (Boutin, Parent, et Lapalme-L’Heureux, 1998). Nos résultats indiquent que la qualité du soutien affectif maternel n’a pas d’effet principal sur la PDA globale mais interagit avec les profils d’apprentissage des enfants en contexte de PDA. Cette interaction est toutefois significative uniquement chez les garçons. Les garçons qui reçoivent un soutien affectif maternel dans la moyenne ou élevé obtiennent un meilleur profil d’apprentissage en situation de PDA comparativement à ceux qui ont un soutien affectif maternel sous la moyenne. En outre, les résultats révèlent que les 26 enfants (12 garçons, 14 filles) qui ont abandonné en cours de tâche obtiennent des scores plus faibles sur la qualité du soutien affectif maternel. Ce résultat suggère que les enfants obtenant un faible soutien affectif maternel sont plus enclins à abandonner une tâche d’apprentissage en situation de PDA. En somme, les résultats de la présente étude suggèrent que la qualité des interactions mère-enfant est importante sur le développement d’habiletés cognitives en contexte émotionnel chez les enfants d’âge préscolaire. / Research suggests that the quality of mother-child interactions play a role in the development of executive functioning (EF) during the preschool years. Most studies have examined cool EF, which represent general decision-making abilities during problem solving activities. The present study is concerned with hot EF, which is typically elicited by problem solving situations that require emotional regulation. Hot EF plays a role in affective decision-making (ADM). Prior research on ADM has examined its relation to sex, age, and neurological factors. Studies have not examined whether mother-child interactions play a role in the development of ADM ability. Thus, the importance of proximal environmental factors such as maternal responsiveness remains to be examined. The present study first examines the main effect of the quality of maternal responsiveness on the ADM ability. Second, the effect of sex and the interaction between the quality of maternal responsiveness and learning profiles of 48-month-old children were examined. Finally, this study also examines whether there were differences between the maternal responsiveness of children who abandoned the ADM test and those who completed the task. A subsample of 191 children (109 girls and 82 boys) and their mothers participated in a lab visit as part of the Pilot-Quebec Longitudinal Study of Child Development (P-QLSCD, Quebec Health, 1997). Children completed several activities both individually and with their mothers. ADM was evaluated using the Children’s Gambling Task (CGT, Kerr & Zelazo, 2001). Maternal responsiveness was assessed using the MacArthur Story-Stem Battery (MSSB , Bretherton, Oppenheim, Buchsbaum, Emde & the MacArthur Narrative Group, 1990) and the Affective climate coding scheme (Boutin, Parent, et Lapalme-L’Heureux, 1998). Results revealed no significant principal effect between the quality of maternal responsiveness and ADM ability but a significant interaction between the quality of maternal responsiveness and child learning profiles. However, this interaction was only significant for boys. Boys who received medium to high levels of responsiveness showed better learning profiles during hot EF tasks than those who received low levels of responsiveness. In addition, children who abandoned the experiment (N=26) received lower scores on maternal responsiveness than those who completed the task. The present results suggest that high quality mother-child interactions are important for the development of cognitive processing in emotional contexts.
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Association entre l'utilisation de Facebook et les marqueurs de stress psychologiques et physiologiques chez les adolescentsMorin-Major, Julie-Katia 04 1900 (has links)
La création de Facebook est venue changer la façon dont les gens interagissent, mais nous en savons peu sur les impacts de Facebook sur la santé et le bien-être. À l’heure actuelle, environ 90 % des adolescents sont actifs sur Facebook et la majorité l’utilise tous les jours. Sachant que l’adolescence est une période critique du développement et que lors de cette période les adolescents sont particulièrement vulnérables aux effets du stress, il importe de comprendre les facteurs pouvant entrainer une augmentation des hormones de stress chez les adolescents. Le but du présent mémoire était donc d’étudier la relation entre l’utilisation de Facebook chez les adolescents et des marqueurs de stress psychologique et physiologique. Pour ce faire, nous avons mesuré les hormones de stress chez 88 adolescents (41 garçons, 47 filles) âgés entre 12 et 17 ans. Les adolescents devaient remplir le ‘Social Network Survey’, un questionnaire mesurant différents facteurs associés à l’utilisation de Facebook et le ‘Child Depression Inventory’, qui mesure les symptômes de dépression. Les résultats suggèrent que ce n’est pas le temps passé sur Facebook qui est en lien avec le stress psychologique et physiologique, mais plutôt la nature de l’utilisation de Facebook. Pour les filles, c’est le nombre d’amis sur Facebook qui est relié à des hauts niveaux de cortisol, tandis que pour les garçons c’est le fait de s’exposer sur Facebook. Cette étude est la première à démontrer une association entre la nature de l’utilisation de Facebook et les niveaux d’hormones de stress chez des adolescents. / The creation of Facebook can change the way people interact, but we know little about the impact of Facebook on health and well-being. As of today, 90 % of adolescents are active on Facebook and most of them connect everyday. Adolescence is a critical period in childrens’ development and during this period they are particularly vulnerable to stress hormones. It is therefore important to understand factors that may cause an increase in stress hormones in adolescents. The goal of this Masters thesis was to determine the relation between Facebook utilization in adolescents and psychological and physiological markers of stress. In order to do so, we measured stress hormones in 88 adolescents (41 boys, 47 girls) aged between 12 and 17 years old. Adolescents where asked to fill out the Social Network Survey, a questionnaire measuring different factors related to Facebook utilization and the Child depression Inventory, measuring symptoms of depression. Results suggest that it is not the time spent on Facebook that is related to psychological and physiological stress but the nature of Facebook utilization. For adolescent girls, it is the number of Facebook friends that is associated with high levels of cortisol, whereas in adolescent boys it is the fact of exposing one-self on Facebook that is associated with high levels of cortisol. This study is the first to show an association between Facebook utilization and stress hormones in adolescents.
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Negative affect mediates the relationship between the Cortisol Awakening Response and Conduct Problems in boysWalsh, Anthony 08 1900 (has links)
Ce mémoire débute avec deux chapitres portant sur les problèmes des conduites et la régulation du stress, notamment sur l’axe hypothalamique-pituitaire-surrénal (HPS). Ensuite, la littérature est résumée et nous voyons que les études qui cherchent à établir un lien entre les problèmes des conduites et l’axe HPS ont trouvé des résultats différents et parfois contradictoires. Le chapitre suivant illustre les problèmes méthodologiques qui pourraient expliquer ces résultats différents. Vient ensuite l’étude présentée dans ce mémoire qui cherche à établir un lien entre la réponse cortisolaire à l’éveil (RCE), considérée comme un bon indice du fonctionnent de l’axe HPS, et les problèmes de conduites chez l’enfant. De plus, les émotions négatives ont été associées avec les problèmes des conduites ainsi qu’aux dysfonctions de l’axe HPS, notamment le RCE. L’étude présentée dans ce mémoire cherche aussi à établir si les émotions négatives pourrait être une variable médiatrice dans la relation potentielle entre la RCE et les problèmes des conduites. L’étude révèle que pour les garçons mais pas pour les filles, une RCE réduite est associée avec les émotions négatives, ce qui est successivement associé avec les problèmes des conduites. Le dernier chapitre du mémoire examine les implications théoriques de cette médiatisation et propose également des pistes psychobiologiques pour expliquer les différences sexuelles observées. / This thesis begins with two chapters which discuss conduct problems and stress regulation, with a focus on the hypothalamic-pituitary-adrenal (HPA) axis. Subsequently, the literature is reviewed and we see that with regards to the relationship between conduct problems and HPA axis activity, the findings are inconsistent. It is possible that methodological considerations underlie the inconsistency found in the literature and the following chapter is concerned with methodology. This is followed by the featured study presented in this thesis which examines the link between the cortisol awakening response (CAR), which is considered a good indicator of HPA axis functioning, and conduct problems in children. Further, negative affect has been linked to both conduct problems and the Cortisol Awakening Response (CAR). Thus it was hypothesized that negative affect acts as a mediator in the cortisol-conduct problems relationship. The featured study found that a reduced CAR was associated with both negative affect and conduct problems, however only in boys and not in girls. Further, the mediation hypothesis was supported in boys. The last chapter in this thesis discusses the implications of this mediation finding for theories of conduct problems as well as proposing some psychobiological mechanisms to explain the sex differences found.
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Les différences sexuelles dans l’activation cérébrale durant l’accomplissement de la tâche de rotation mentale chez les patients atteints de schizophrénieJimenez, Jose A. 08 1900 (has links)
Dans la population générale plusieurs études ont démontré que les hommes ont, par comparaison aux femmes, de meilleures performances dans les tâches de rotation mentale à trois dimensions. A l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle, on a pu observer que l’exécution de cette tâche de rotation mentale s’accompagnait d’une activation du cortex pariétal chez l’homme mais du cortex prefrontal chez la femme. Ces différences entre les deux sexes suggèrent un fonctionnement neuronal différent dans l’appréhension des habiletés cognitives et comportementales. De fait, de nombreuses études ont signalé des différences notables entre les deux sexes quant à leur fonctionnement cérébral tant sur le plan émotionnel que de leurs habiletés visuo spatiales.
La schizophrénie est un trouble grave et persistant de la santé mentale dont l’origine est certes multifactorielle et dont les facteurs de protection sont partiellement biologiques, psychologiques et sociales. Cette maladie requiert une approche thérapeutique à la fois clinique médicamenteuse, psychologique et sociale visant à une réintégration des malades dans leur communauté. Le pronostic de cette maladie varie en fonction du sexe ainsi que les atteintes neurologiques, neuropsychologiques et socioculturelles. Il est donc surprenant que l’exploration des mécanismes neuronaux sous-tendant les anomalies fonctionnelles cognitivo-comportementales n’ait point, en schizophrénie, adressé à date la fonctionnalité différente de l’homme et de la femme.
Une étude pilote, réalisée dans mon laboratoire d’accueil, ayant suggéré chez le schizophrène, lors du traitement cognitif de stimuli émotionnels, une altération du dimorphisme sexuel observé dans la population normale, il devenait impératif de confirmer ces observations.
Ce mémoire vise à vérifier par résonnance magnétique fonctionnelle l’activité neuronale cérébrale témoignant de la performance neuropsychologique de schizophrènes des deux sexes et de la comparer à celle de sujets témoins sains appareillés pour l’âge, la dominance hémisphérique et le statut familial socio-économique. A cette fin, nous avons enregistré, lors d’une tâche de rotation mentale à trois dimensions, les variables neurocognitives traduisant la validité des réponses ainsi que leur rapidité d’exécution. Simultanément, nous avons enregistré, par résonnance magnétique fonctionnelle, les sites d’activation cérébrale ainsi que leur degré d’activation corticale. Les données expérimentales, neurocognitives et cérébro-fonctionnelles, furent analysées en comparant les deux sexes d’une part et les deux états de santé d’autre part. Les résultats de ce mémoire ont fait l’objet de deux articles qui sont inclus.
Les résultats obtenus confirment l’hypothèse d’un dimorphisme homme/femme dans la population générale ainsi que chez le schizophrène. Ces résultats appuient aussi l’hypothèse de l’altération, chez le schizophrène, du dimorphisme observé dans la population générale. / Sex differences in visuo-spatial abilities have been well documented in the general population, but there are only a few reports in schizophrenia. The purpose of the present study was to examine potential sex differences in performance and pattern of brain activations during mental rotation in schizophrenia patients relative to control participants.
First study: ¬Reports mainly the results of mental rotation behavioural data, collected from 17 men and 13 women with schizophrenia and the same number of healthy subjects matched for age and sex. The findings revealed the expected sex difference in the control participants (men faster and more accurate than women) and the unexpected reversal of normal sexual dimorphism in patients (women more accurate and faster than men).
Second Study: Reports mainly fMRI results investigating the neural correlates of mental rotation in men and women with schizophrenia relative to healthy controls. Thirty three schizophrenia patients (17 women and 16 men) were compared to thirty five healthy control participants (17 women and 18 men), while performing a classic mental rotation of 3-D figures. BOLD echo planar images were acquired on a 3Tesla Siemens TRIO system. Analyses were performed using SPM5 (UK Welcome Institute). Behavior data revealed a diagnosis-by-sex interaction with healthy men (HM) performing significantly better than schizophrenia men (SZ-M), and no significant difference between healthy women (HW) and schizophrenia women (SZ-W). fMRI results revealed that overall similar pattern of extensive cerebral activations (in the parietal and the prefrontal cortices) in HM and SZ-W, and deactivation during performance of the mental rotation task versus control task. In contrast, both HW and SZ-M showed much more restricted activations and deactivations in these regions.
The whole of these results suggests that sex differences in the cerebral activations during mental rotation in schizophrenia patients deviates from what we and others have observed in the general population and thus supports and extends existing evidence of a disturbed cerebral sexual dimorphism in schizophrenia. Moreover, the results emphasize the importance of including sex as a variable in neurocognitive and neuroimaging studies of schizophrenia.
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Examen des liens entre les comportements de soutien affectif maternel et les profils d'apprentissage en contexte de prise de décisions affectives chez les enfants de 48 moisChampagne, Christine 04 1900 (has links)
Plusieurs recherches ont démontré que la qualité des interactions mère-enfant influence le développement de la fonction exécutive (FE) chez les enfants d’âge préscolaire. Ces recherches se sont attardées à la dimension « froide » de la FE qui regroupe les habiletés de prise de décisions générales en situation de résolution de problèmes. Cette recherche s’intéresse à l’autre dimension de la FE, les cognitions « chaudes », qui entrent en jeu lorsque la prise de décisions en situation de résolution de problèmes implique une charge émotionnelle. Cette dimension joue un rôle dans la prise de décisions affectives (PDA). Les études empiriques qui portent sur la PDA ont principalement regardé les liens avec le sexe et l’âge des enfants ainsi que les relations avec les facteurs neurologiques. Aucune étude à notre connaissance n’a examiné les liens avec la qualité des interactions mère-enfant. L’exploration empirique de la contribution des facteurs environnementaux proximaux de l’enfant, tel que le soutien affectif maternel, reste à faire. Dans un premier temps, cette recherche examine l’effet du soutien affectif maternel sur la PDA globale. Dans un deuxième temps, l’effet du sexe et l’effet d’interaction entre la qualité du soutien affectif maternel et les profils d’apprentissage des enfants de 48 mois sont examinés. Enfin, cette étude examine cent quatre-vingt-onze enfants (109 filles et 82 garçons) et leur mère qui ont participé à une journée d'évaluation en laboratoire dans le cadre de l’Étude Longitudinale sur le Développement des Enfants du Québec - groupe Pilote (ELDEQ-P, Santé Québec, 1997). Ils ont réalisé différentes activités permettant de les évaluer en dyade ou individuellement. La PDA a été évaluée à l’aide du Children’s Gambling Task (CGT) (Kerr & Zelazo, 2001). Le soutien affectif maternel a été évalué à partir d’une tâche de récits narratifs co-construits entre la mère et l’enfant (MacArthur Story-Stem Battery (MSSB), Bretherton, Oppenheim, Buchsbaum, Emde & the MacArthur Narrative Group, 1990) et la grille d’évaluation du Climat affectif a été utilisée pour évaluer la qualité du soutien affectif maternel (Boutin, Parent, et Lapalme-L’Heureux, 1998). Nos résultats indiquent que la qualité du soutien affectif maternel n’a pas d’effet principal sur la PDA globale mais interagit avec les profils d’apprentissage des enfants en contexte de PDA. Cette interaction est toutefois significative uniquement chez les garçons. Les garçons qui reçoivent un soutien affectif maternel dans la moyenne ou élevé obtiennent un meilleur profil d’apprentissage en situation de PDA comparativement à ceux qui ont un soutien affectif maternel sous la moyenne. En outre, les résultats révèlent que les 26 enfants (12 garçons, 14 filles) qui ont abandonné en cours de tâche obtiennent des scores plus faibles sur la qualité du soutien affectif maternel. Ce résultat suggère que les enfants obtenant un faible soutien affectif maternel sont plus enclins à abandonner une tâche d’apprentissage en situation de PDA. En somme, les résultats de la présente étude suggèrent que la qualité des interactions mère-enfant est importante sur le développement d’habiletés cognitives en contexte émotionnel chez les enfants d’âge préscolaire. / Research suggests that the quality of mother-child interactions play a role in the development of executive functioning (EF) during the preschool years. Most studies have examined cool EF, which represent general decision-making abilities during problem solving activities. The present study is concerned with hot EF, which is typically elicited by problem solving situations that require emotional regulation. Hot EF plays a role in affective decision-making (ADM). Prior research on ADM has examined its relation to sex, age, and neurological factors. Studies have not examined whether mother-child interactions play a role in the development of ADM ability. Thus, the importance of proximal environmental factors such as maternal responsiveness remains to be examined. The present study first examines the main effect of the quality of maternal responsiveness on the ADM ability. Second, the effect of sex and the interaction between the quality of maternal responsiveness and learning profiles of 48-month-old children were examined. Finally, this study also examines whether there were differences between the maternal responsiveness of children who abandoned the ADM test and those who completed the task. A subsample of 191 children (109 girls and 82 boys) and their mothers participated in a lab visit as part of the Pilot-Quebec Longitudinal Study of Child Development (P-QLSCD, Quebec Health, 1997). Children completed several activities both individually and with their mothers. ADM was evaluated using the Children’s Gambling Task (CGT, Kerr & Zelazo, 2001). Maternal responsiveness was assessed using the MacArthur Story-Stem Battery (MSSB , Bretherton, Oppenheim, Buchsbaum, Emde & the MacArthur Narrative Group, 1990) and the Affective climate coding scheme (Boutin, Parent, et Lapalme-L’Heureux, 1998). Results revealed no significant principal effect between the quality of maternal responsiveness and ADM ability but a significant interaction between the quality of maternal responsiveness and child learning profiles. However, this interaction was only significant for boys. Boys who received medium to high levels of responsiveness showed better learning profiles during hot EF tasks than those who received low levels of responsiveness. In addition, children who abandoned the experiment (N=26) received lower scores on maternal responsiveness than those who completed the task. The present results suggest that high quality mother-child interactions are important for the development of cognitive processing in emotional contexts.
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Développement des comportements antisociaux de l’enfance au début de l’âge adulte : différences sexuelles et théories du contrôleRobitaille, Marie-Pier 05 1900 (has links)
Contexte. Alors que le fait que les femmes manifestent moins de comportements antisociaux que les hommes est bien établi, l’étiologie des différences sexuelles liées à ces comportements demeure grandement incomprise. Objectif. Le but de cette thèse était de mieux comprendre l’étiologie des différences sexuelles liées aux comportements antisociaux de l’enfance au début de l’âge adulte. Cadre théorique. Les propositions des théories du contrôle en regard des différences sexuelles ont été examinées en comblant certaines de leurs limites utilisant une approche développementale. Les associations entre le contrôle parental, le contrôle de soi, le patriarcat familial et les comportements antisociaux des hommes et des femmes ont été analysées. Une attention particulière a été portée aux périodes développementales (ex., adolescence, âge adulte), aux types de comportements (ex., violents, contre les biens) et aux types de mesures (ex., autorapportés, dossiers criminels) afin d’assurer une analyse complète des différences sexuelles. Méthodologie. Les données proviennent de 3007 participants de l'Étude longitudinale québécoise des enfants de maternelle au Québec, prospectivement suivi de la maternelle au début de l'âge adulte. Les comportements antisociaux ont été mesurés à l'enfance (6 à 12 ans), à l'adolescence (13 à 17 ans) et au début de l’âge adulte (âgés de 18 à 26) par des questionnaires autorapportés, entrevues cliniques et dossiers criminels juvénile et adulte. Des analyses multiniveaux et modèles complexes non paramétriques (ex., régression binomiale négative avec inflation du zéro, régressions longitudinales à associations croisées) ont été utilisés pour vérifier les hypothèses des théories du contrôle social, du contrôle de soi, et du pouvoir-contrôle quant aux différences sexuelles. Principaux résultats. Les résultats ont montré que le contrôle de soi et le contrôle parental étaient associés de manière similaire aux comportements antisociaux des hommes et des femmes. Les filles avaient généralement un meilleur contrôle de soi et étaient plus contrôlées par leurs parents que les garçons, ce qui explique partiellement leur moins grande manifestation de comportements antisociaux. Ni les contrôles parentaux ni le contrôle de soi n’expliquent l’entièreté des différences sexuelles liées aux comportements antisociaux. Les résultats ont aussi révélé des influences réciproques entre le contrôle de soi, le contrôle parental et les comportements antisociaux, suggérant l’interaction de l'enfant avec son environnement dans l'émergence et la persistance des comportements antisociaux. Le patriarcat familial n’intervient généralement pas dans l’étiologie des comportements antisociaux des garçons ou des filles. Néanmoins, les résultats suggèrent que le contrôle de soi et le patriarcat familial pourraient influencer davantage la fréquence ou la diversité des comportements antisociaux rapportés dans les dossiers criminels. Conclusions. La présente thèse montre l’importance d’étudier les différences sexuelles liées aux comportements antisociaux dans toute leur complexité, c’est-à-dire en considérant la période développementale et les types de comportements et de mesures. Les résultats suggèrent que les mêmes facteurs de risque du contrôle seraient associés aux comportements antisociaux des hommes et des femmes et que ces facteurs de risque auraient un effet similaire sur eux. Ces résultats suggèrent que l’exposition différentielle des hommes et des femmes à ces facteurs de risque expliquerait les différences sexuelles liées aux comportements antisociaux. Un modèle alternatif du contrôle est proposé pour améliorer la compréhension de l’étiologie de ces différences sexuelles. / Context. The fact that girls manifest less antisocial behavior than boys is well known, although the etiology of the sex differences in antisocial behavior is still relatively misunderstood. Objective. The aim is to improve the understanding of the etiology of sex differences in antisocial behavior from childhood to early adulthood. Theoretical Framework. A theoretical framework was built based on control theories in criminology, addressing their weaknesses with developmental studies strengths. Associations between three control-related constructs (i.e., self-control, parental control, and familial patriarchy) and boys’ and girls’ antisocial behavior is assessed across developmental periods, in addition to their interplay. Method. Data are from 3007 participants of the Québec Longitudinal Study of Kindergarten Children prospectively followed from kindergarten to early-adulthood. Antisocial behavior was assessed during childhood (ages 6 to 12), adolescence (ages 13 to 17) and early adulthood (ages 18 to 26) using questionnaires, clinical interviews, and juvenile and adult official records. Multilevel analyses and non-parametric complex models (e.g., Zero-Inflated Negative Binomial Regressions, Cross-Lagged Path Modeling) were used to test the hypotheses regarding sex differences in antisocial behavior proposed by self-control theory, social control theory and power-control theory. Main Results. Results showed that self-control and parental control are risk factors of antisocial behavior for boys and girls. Girls generally had a better self-control and were more controlled by their parents than boys, which partially explained that they manifested less antisocial behavior. Neither self-control nor parental control explained the entirety of the noted sex differences in antisocial behavior. In addition, there were reciprocal influences between self-control, parental control, and antisocial behavior from childhood to adolescence, suggesting a transactional process of the child and its environment in the emergence and persistence of antisocial behavior. Familial patriarchy was overall not associated with boys’ or girls’ manifestation of antisocial behavior. Results, however, indicated that self-control and familial patriarchy could have a stronger influence in regards of the frequency and/or diversity officially recorded antisocial behavior. Conclusions. This thesis supports the relevance of considering all variations in sex differences in antisocial behavior, namely variations across developmental periods, types of behavior and measures. Results suggest that the same control risk factors are associated with boys’ and girls’ antisocial behavior and that those risk factors have a similar effect for them. Sex differences in exposition to those risk factors would generally better explain sex differences in antisocial behavior. An alternative developmental model of control is proposed to account for all sex differences.
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L’amygdale et la réponse aux stimuli associés aux récompenses : rôle des récepteurs glutamatergiques métabotropes du groupe IIGarceau, Caroline 08 1900 (has links)
Les stimuli conditionnés (CS) guident les animaux vers des récompenses essentielles à leur
survie, telle que la quête de nourriture et d'eau. Ils peuvent également promouvoir la poursuite
excessive de récompense, comme dans l’addiction. La transmission glutamatergique dans
l’amygdale basolatérale (BLA) régule les effets des CS. Cependant, le rôle des récepteurs
glutamatergiques métabotropes du groupe II (mGlu2/3) de la BLA est inconnu. Les mGlu2/3 sont
principalement localisés au niveau extrasynaptique sur les terminaisons neuronales. L’activation
de ces récepteurs diminue la libération synaptique de glutamate. Ainsi, nous avons émis
l’hypothèse que l'activation des mGlu2/3 dans la BLA diminue la capacité des CS à potentialiser la
recherche de récompense via la réduction de la libération de glutamate. La méthode de transfert
Pavlovien-à-instrumental (PIT) a été utilisée pour tester cette hypothèse. Nous avons d'abord
confirmé un effet PIT chez des rats mâles. Les rats ont initialement appris à appuyer sur un levier
pour obtenir de l’eau comme récompense. Ils ont ensuite appris qu'un stimulus auditif (CS+) prédit
la livraison non-contingente d'eau, tandis qu’un stimulus auditif différent (CS-) ne signale aucune
récompense. Le jour du test PIT, les rats ont pu appuyer sur le levier sous extinction (eau omise)
et nous avons évalué l’influence des CS+ et CS- sur ce comportement. Les rats ont appuyé
davantage sur le levier pendant le CS+ comparé au CS-, indiquant que le CS+ incite les rats à
rechercher la récompense. Chez un nouveau groupe de rats mâles, les mêmes méthodes ont été
appliquées avec un agoniste des mGlu2/3, le LY379268 (0, 3 ou 6 μg/hémisphère) injecté dans la
BLA avant le test PIT. Le LY379268 a diminué la capacité du CS+ à inciter l’appui sur le levier.
Dans une dernière étude, nous avons examiné l’influence d’une administration systémique de
LY379268 (0, 0.3 ou 1 mg/kg, sous-cutanée) sur l’effet PIT chez un groupe de rats mâles et
femelles. Les effets motivationnels du CS+ sur la recherche de récompense étaient similaires
entre les rats mâles et femelles. De plus, l’injection systémique de LY379268 a diminué ces effets
chez les deux sexes. Ces résultats indiquent que les mGlu2/3 régulent les propriétés
motivationnelles des CS chez les deux sexes. / Conditioned stimuli (CS) guide animals towards rewards needed for survival, such as food and
water. In parallel, they can also promote maladaptive reward seeking, as in addiction. Glutamate
signaling within the basolateral amygdala (BLA) modulates the effects of cues. However, the role
of metabotropic group II glutamate (mGlu2/3) receptors in the BLA is unknown. mGlu2/3 are
localized predominantly extrasynaptically on presynaptic terminals. The activation of these
receptors suppresses synaptic glutamate release. Thus, we hypothesized that activating BLA
mGlu2/3 receptors would attenuate cue-triggered increases in incentive motivation for reward, via
reduced glutamate release. The Pavlovian-to-Instrumental transfer (PIT) method was used to test
this hypothesis. We first confirmed a PIT effect in a cohort of male rats. Rats initially learned to
press a lever to obtain a water reward. Then, they learned that one auditory cue predicts noncontingent
delivery of water (CS+), while a second different auditory cue does not (CS-). On PIT
test day, the rats could lever press under extinction (water deliveries omitted), and we assessed
changes in lever pressing in response to CS+ and CS-. The rats pressed more on the lever during
CS+ versus CS-, indicating cue-triggered potentiation of incentive motivation. In a separate cohort
of male rats, the methods were repeated with the mGlu2/3 agonist LY379268 (0, 3 or 6
μg/hemisphere) infused into the BLA prior to PIT testing. LY379268 abolished CS+ potentiated
pressing on the water-associated lever. In a last study, we examined the influence of systemic
administration of LY379268 (0, 0.3 or 1 mg/kg, subcutaneous) on PIT, in a cohort of female and
male rats. We found that cue-triggered increases in incentive motivation was similar across sexes,
and that systemic injection of LY379268 decreased this effect in both sexes. These results
indicate that mGlu2/3 receptors mediate the motivational effects of cues in both sexes.
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Sex-specific differences in hippocampal development : impact on stress and epileptogenesisWolf, Daniele 01 1900 (has links)
Les différences sexuelles ne se limitent pas uniquement aux organes de
reproduction, elles sont aussi très marquées dans plusieurs pathologies humaines. De ce
fait, les études impliquant un seul sexe ne pourraient jamais permettre d’élucider les
mécanismes qui sous-tendent ces pathologies. De plus, l’exclusion des
femelles/filles/femmes des protocoles de recherche a des impacts négatifs sur la qualité
de vie des patients, plus spécifiquement celle des filles et femmes.
Des études récentes ont suggéré que la testostérone et ses métabolites affectent
le développement de l’hippocampe aux niveaux biochimique, morphologique et
fonctionnel. En revanche, les données ne sont pas aussi extensives que celles de leurs
rôles chez les adultes. Ainsi, une meilleure compréhension des mécanismes par lesquels
l’hormone stéroïdienne influence le développement du cerveau facilitera l’identification
des cibles thérapeutiques de plusieurs maladies neurodéveloppementales qui affectent
le fonctionnement de l’hippocampe.
Afin de se développer adéquatement, le cerveau mâle requiert une exposition aux
hormones sexuelles mâles pendant une période de temps donnée. En revanche, le
cerveau femelle possède une phase critique peu après la naissance au cours de laquelle
une exposition aux hormones sexuelles mâles le masculinise en produisant des
caractéristiques comparables à celles rencontrées chez des mâles biologiques. Ainsi, la
capacité de manipuler les cerveaux femelles dans le but de les masculiniser représente
un outil expérimental important pour investiguer les différences sexuelles. Du fait que les
hormones sexuelles telles que la testostérone et l’estradiol représentent respectivement
l’élément caractéristique de chacun des sexes, cette thèse a pour objectif de disséquer
l’implication de la testostérone dans le développement et le fonctionnement du cerveau
en étudiant en plus des rats mâles et femelles, des femelles traitées avec la testostérone
ainsi que des mâles rendus insensibles à la testostérone.
En premier lieu, nous avons investigué sur un système de neurotransmission
spécifique, à savoir le système GABAergique, qui est important pour le contrôle des convulsions communément observées dans l’épilepsie. Ce système possède des
particularités notables en fonction du sexe, particularités qui pourraient être l’une des
causes de la prédisposition des mâles à l’épilepsie. En effet, notre étude révèle qu’au
niveau basal, les femelles ainsi que les mâles insensibles à la testostérone montrent très
tôt au cours de leur développement une localisation à la membrane du co-transporteur
KCC2 qui régule la force de la neurotransmission inhibitrice. Par ailleurs, nous avons
aussi détecté des niveaux élevés du neurotrophine BDNF qui est un puissant modulateur
du fonctionnement des cellules GABAergiques, ceci, au cours de la première semaine
postnatale. Par ailleurs, chez les adultes, nous avons trouvé que les femelles ainsi que
les mâles insensibles à la testostérone montrent une augmentation de la transmission
GABergique spontanée comparativement aux mâles et aux femelles qui ont été exposées
à la testostérone. En somme, ces données démontrent que le fonctionnement de la
circuiterie GABAergique est modulé par le niveau de testostérone périnatal, ce qui
suggère d’un rôle des hormones sexuelles dans la régulation de l’excitabilité cellulaire.
De plus, les différences sexuelles dans le cerveau sont largement déterminées par
des facteurs extrinsèques. Parmi ces derniers, le stress du début de la vie est un facteur
extrinsèque puissant qui altère l’habileté à contrôler la rétroaction négative des
glucocorticoïdes sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Le stress est
également connu pour affecter différentiellement les rats mâles comparativement aux
femelles. Nous démontrons alors que la corticostérone rend l’hippocampe vulnérable à
une seconde insulte, telle que les épilepsies induites par l’hyperthermie. En effet, chez
les rats traités à la corticostérone, la latence d’induction des épilepsies par hyperthermie
est réduite, le temps de récupération plus long et le nombre d’évènements épileptiques
plus nombreux. En outre, nous avons trouvé que tous ces effets sont plus proéminents
chez les mâles que chez les femelles. Ces données confirment l’existence d’un lien entre
le stress du début de la vie et la susceptibilité aux convulsions hyperthermiques chez les
rats mâles et femelles. Une meilleure compréhension des conséquences des convulsions
fébriles pourrait aider dans le pronostic et le traitement des patients souffrant d’épilepsie.
Somme toute, cette thèse met en lumière le rôle complexe des hormones sexuelles dans
la régulation des circuits GABAergiques, des réponses au stress et de l’hyperexcitabilité du cerveau en développement. Une meilleure compréhension des mécanismes
pathologiques propres aux modèles animaux mâles et femelles résulterait en de
meilleures interventions et thérapies aussi bien chez les hommes que les chez les
femmes. / Sex differences extend far beyond reproductive health — there is a widespread
prevalence of sex differences in many human diseases and conditions. Therefore, studies
limited to a single-sex cannot fully give a comprehensive picture of the underlying disease
mechanisms, and the neglect of females/girls/women in biological research negatively
impacts patients' quality of life, especially women.
Recent data suggest that testosterone and its metabolites affect the hippocampus
during development at the biochemical, morphological, and functional levels, although the
data are not nearly as extensive as what is known in adults. Therefore, a better
understanding of these effects will elucidate steroid hormone-dependent mechanisms of
brain development and, possibly, help identifying ways to mitigate the burden of the many
neurodevelopmental disorders that involve hippocampal function.
The male brain is unique in that it must be exposed to male sex hormones for a
fixed period of time, which is so-called critical period. This is deemed a critical period
because if androgens levels do not rise at this time in males, the brain will fail to be
masculinized. The female brain, on the other hand, has a sensitive period shortly after
birth, during which exposure to male sex hormones may masculinize the brain and
produce features comparable to those seen in biological males. This capacity to
manipulate females toward more masculinized brains represent an important
experimental tool to investigate sex differences. Because sexual hormones, such as
testosterone and estradiol, are a distinct point of divergence between sexes, my thesis
proposes to study the implication of testosterone by using, in addition to male and female
animals, females treated with testosterone as well as testosterone-insensitive male rats.
First, we investigated a specific neurotransmitter system, the GABAergic system,
which contributes to the control of seizures commonly observed in epilepsies. This system
shows robust differences between males and females, which may be involved with the
predisposition to epilepsy observed in males. Our study revealed that at baseline
conditions female and testosterone-insensitive male rats show an earlier localization at the membrane of the chloride co-transporter KCC2, which regulates the strengths of
inhibitory neurotransmission, and higher levels of the neurotrophin BDNF, which is a
powerful modulator of GABAergic cell function, during the first postnatal week. In addition,
we found that female and testosterone-insensitive male rats show enhanced spontaneous
GABA synaptic transmission when compared to males and testosterone-exposed females
in adults. Overall, these data show that perinatal testosterone levels modulate GABAergic
circuit function, suggesting a role of sex hormones in regulating cell excitability.
Second, sex differences in the brain are largely determined by extrinsic factors.
Early-life stress is one such powerful extrinsic factor that impairs the ability to control
glucocorticoid negative feedback on the HPA axis. Stress is also known to differentially
affect male and female rats. Here, we show that corticosterone alone renders the
hippocampus vulnerable to a second insult, namely hyperthermia-induced seizures, in fact
in corticosterone-treated rats the latency to hyperthermia-induced seizures was shorter,
the recovery time longer, and a larger number of hyperthermia-induced seizures. Further,
these effects were a lot more prominent in males than in females. These findings support
a link between early-life stress and hyperthermic seizure susceptibility in both male and
female rats. A better understanding of the consequences of febrile seizures could help
improve the prognosis and treatment of patients with epilepsy.
Altogether, these findings shed light on the complex roles of sex hormones in
regulating GABAergic circuits, stress responses and circuit hyper-excitability in the
developing brain. A better understanding of disease-mechanisms underlying male and
female animal models could lead to better interventions and therapeutics in both men and
women.
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