Spelling suggestions: "subject:"dixhuitième siècle"" "subject:"huitième siècle""
1 |
UN NOUVEAU PARI DES LUMIÈRES: LE LIEU COMMUN DE LA CONVERSION RELIGIEUSE DU MORIBOND DANS LE DISCOURS FICTIONNEL AU DIX-HUITIÈME SIÈCLEFontaine, Marie Joëlle Kathryne 23 August 2013 (has links)
This essay is founded on two seemingly irreconciliable propositions. On one hand, the Enlightment; the triumph of Reason and man’s increasingly wide access to the spirit of free-thinkin. And on the other hand, a recurring scene in the literature from the time – a true commonplace occurrence –, where a philosopher converts himself to religion before he dies. This paradox obviously appears to be a sign of failure of the Enlightement’s project. However, the investigation of religious deathbed conversion in Eighteen century French literature, which opposes a heterodox character (a heretic, sometimes atheist) to an orthodox character (often a religious figure), reveals a more complex relation between Christian Apologetic and the Philosopher’s literary production, and it demonstrates the singular function of literature in the exploration of new spiritual paradigms at the threshold of Modernity. / Cette étude est fondée sur deux propositions a priori inconciliables : d’un côté le siècle des Lumières; le triomphe de la raison et l’affranchissement de l’homme qui accède en masse à l’avènement de la libre-pensée. Et de l’autre, une scène récurrente dans la littérature de l’époque – un véritable lieu commun –, où un philosophe se convertit à la religion juste avant de mourir. Ce paradoxe s’impose d’emblée comme la marque d’un échec du projet des Lumières. Toutefois, l’analyse de la conversion religieuse sur le lit de mort dans la littérature française du dix-huitième siècle, qui oppose un personnage hétérodoxe (mauvais chrétien, parfois athée) à un personnage orthodoxe (souvent une figure religieuse), révèle un rapport plus complexe entre l’apologétique chrétienne et la littérature attribuables aux philosophes, et démontre la fonction singulière du médium littéraire dans l’exploration de nouveaux paradigmes spirituels au seuil de la modernité.
|
2 |
L’esthétique théâtrale dans les œuvres romanesques de Denis DiderotLaFleur, Natalie 07 April 2011 (has links)
Denis Diderot se plaît à amalgamer les genres dans ses œuvres. Ainsi, dans ses romans, Diderot est narrateur, peintre, metteur en scène, encyclopédiste, épistolier mais surtout dramaturge. Il cherche à rapprocher le théâtre et la forme romanesque dans ses textes de fiction, en accordant une attention minutieuse à des éléments de mise en scène qui sont très vivants. Au XIXe siècle, la mise en scène devient indispensable mais Diderot démontre déjà dans ses romans l’usage de certains éléments théâtraux importants de la mise en scène. Il existe dans Jacques le fataliste, des personnages qui ne sont pas habituellement présents dans les romans mais qui sont importants dans le monde du théâtre. Ce sont le lecteur-spectateur et le souffleur de lignes. Diderot leur accorde une voix résonante dans son roman. Il se sert aussi de d’autres ressorts théâtraux dans ses romans comme les tableaux dramatiques, des scènes émotives dans La Religieuse et les pantomimes musicales, les séries de jeux corporels dans Le Neveu de Rameau. Le lecteur-spectateur, le souffleur de lignes, les tableaux et les pantomimes créent ainsi de nouveaux genres de romans qui sont acoustiques et visuels.
|
3 |
L’esthétique théâtrale dans les œuvres romanesques de Denis DiderotLaFleur, Natalie 07 April 2011 (has links)
Denis Diderot se plaît à amalgamer les genres dans ses œuvres. Ainsi, dans ses romans, Diderot est narrateur, peintre, metteur en scène, encyclopédiste, épistolier mais surtout dramaturge. Il cherche à rapprocher le théâtre et la forme romanesque dans ses textes de fiction, en accordant une attention minutieuse à des éléments de mise en scène qui sont très vivants. Au XIXe siècle, la mise en scène devient indispensable mais Diderot démontre déjà dans ses romans l’usage de certains éléments théâtraux importants de la mise en scène. Il existe dans Jacques le fataliste, des personnages qui ne sont pas habituellement présents dans les romans mais qui sont importants dans le monde du théâtre. Ce sont le lecteur-spectateur et le souffleur de lignes. Diderot leur accorde une voix résonante dans son roman. Il se sert aussi de d’autres ressorts théâtraux dans ses romans comme les tableaux dramatiques, des scènes émotives dans La Religieuse et les pantomimes musicales, les séries de jeux corporels dans Le Neveu de Rameau. Le lecteur-spectateur, le souffleur de lignes, les tableaux et les pantomimes créent ainsi de nouveaux genres de romans qui sont acoustiques et visuels.
|
4 |
Entre clandestinité et libertinage, le secret dans le roman français du XVIIIe siècle (1737-1782) / Between clandestinity and libertinage, the secret in the eighteenth century french novel (1737-1782)Lefevre, Amandine 20 January 2012 (has links)
Au XVIIIe siècle le secret est un thème qui traverse le réel et la fiction. Il se retrouve en effet dans la vie des romanciers aventuriers, mais aussi dans leurs oeuvres. Entre 1737 et 1782, de la proscription des romans qui entraîne la clandestinité jusqu’au crépuscule du libertinage que peignent Les Liaisons dangereuses, le secret ne cesse de se transformer. Essentiellement créateur de péripéties, voire d’imbroglios, chez Mouhy, Chevrier, ou Bastide, il contribue ensuite à l’expression de la subjectivité chez Vivant Denon et Laclos. De l’aventure à l’alcôve, nous assistons à l’intériorisation d’un thème qui se renouvelle en même temps que le plaisir de la lecture. Cette étude souhaite reconstituer le contexte du temps en mettant en relation des romans classés comme minores avec d’autres tenus pour des majores, et démontrer qu’au-delà des frontières qui séparent les sous-genres, le secret de la littérature réside sans doute dans la façon dont les minores peuvent éclairer la lecture des chefs-d’oeuvre. / In the eighteenth century secret is a theme which goes through reality and fiction alike. It is actually found both in adventurous novelists' life and in their works. Between 1737 and 1782, from the prohibition of novels which brings about underground publishing to the twilight of the libertine outlook depicted by Les Liaisons dangereuses, secret does not stop transforming itself. Basically at the origin of ups and downs even imbroglioes in Mouhy, Chevrier or Bastide, it contributes afterwards to the expression of subjectivity in Vivant Denon and Laclos’s works. From adventure to alcove, we observe the interiorization of a theme which is renewed at the same time as the pleasure of reading. This study hopes to render the context of the time putting in relation novels considered as minor and others held to be major ones and to prove that beyond the boundaries that separate the sub-genres, the secret of literature lies very likely in the way minor works can throw light on masterpieces.
|
5 |
Entre déisme et athéisme un regard sur l'incroyance du baron d'Holbach à travers "Le Christianisme dévoilé" et le "Système de la natureTurgeon-Solis, Marilyse January 2012 (has links)
À travers deux ouvrages du baron d'Holbach, soit Le Christianisme dévoilé (1766) et le Système de la nature (1770), ce mémoire propose d'analyser l'évolution de la pensée du philosophe et de mettre en lumière son raisonnement athée. L'objectif principal est de démontrer que la critique antireligieuse, antichrétienne et antibiblique, établie par d'Holbach dans Le Christianisme dévoilé, s'avère le fondement d'un athéisme qui sera endossé de manière ostensible dans le Système de la nature. Le premier chapitre s'attache d'abord à mettre en place les modalités contribuant à l'émergence de la pensée antichrétienne de d'Holbach, en les replaçant à la fois dans le contexte des siècles précédents, afin d'en tirer les racines, et dans le contexte propre aux Lumières. Ce tableau historique brossé permet dans un deuxième temps d'aborder d'emblée Le Christianisme dévoilé, pour plonger au coeur de l'exégèse chrétienne de d'Holbach et dégager l'essence de sa pensée antibiblique et antichrétienne. En outre, par sa critique des fondements du christianisme, d'Holbach souhaite interpeller le lecteur et le conduire à constater combien l'incohérence intrinsèque à cette religion mine sa crédibilité au point où le bon sens ne peut la soutenir et légitimer l'envahissement du domaine religieux dans toutes les sphères de la société. Dans le deuxième chapitre, le christianisme vu par d'Holbach est analysé pour rendre compte de l'approche empiriste qui lui permet de révéler l'inconsistance et la mise en échec, à long terme, de la viabilité d'une telle religion, et ce, autant au niveau sociétal qu'individuel. Dans un même ordre d'idées, l'introspection que l'auteur fait du christianisme, sous la lunette de la moralité qui lui est inhérente, le porte à constater de nouveau l'incohérence d'une morale chrétienne, nuisible au genre humain, face à une morale dite"universelle", que d'Holbach propose de lui substituer. Nous nous intéressons dans le troisième chapitre au matérialisme qui constitue l'ancrage de l'athéisme philosophique de d'Holbach. Face à l'aboutissement de la pensée athée de l'auteur, telle que nous l'observons distinctement dans le Système de la nature, nous établissons qu'un mouvement initiateur de cet athéisme se perçoit à travers les lignes du Christianisme dévoilé . En somme, dans l'évolution de la pensée holbachique, les critiques historique et philosophique se complètent : en 1766, d'Holbach s'est limité à une déconstruction du christianisme en préparant le terrain de son athéisme, sans toutefois attaquer directement la conception théologique de l'univers, tandis qu'en 1770 il nous révèle sa véritable ambition de proposer une conception intégralement athée de l'homme et de l'univers.
|
6 |
L'héroïsme au féminin ? / Étude sur le roman français de la première moitié du XVIIIe sièclePetit, Delphine 16 December 2010 (has links)
Les romanciers français de la première moitié du dix-huitième siècle, en privilégiant ledéveloppement de la figure féminine, participent à l’évolution du motif héroïque hérité des sièclesprécédents.L’héroïne de roman est confrontée, au même titre que le héros, aux circonstances dans lesquellesun comportement d’ordre héroïque se décide. Mais il se révèle intéressant de constater l’illustrationambiguë de ce nouveau mérite : la peinture d’une élite féminine côtoie l’évocation d’une immoralitécondamnable. La difficulté est alors de distinguer les sources de cette ambiguïté : réside-t-elle dans lecomportement de l’héroïne ou dans sa représentation dans le récit ?Examiner l’existence d’un héroïsme au féminin, c’est avant tout essayer de mettre en évidence lemode de création du personnage féminin et s’interroger sur son identité romanesque. Le personnageféminin dans le roman de la première moitié du dix-huitième siècle est, en effet, à découvrir au-delàdes contradictions et des incohérences qui nourrissent son portrait.C’est à travers la découverte des constantes, des parentés et des rapprochements entre desromanciers comme Challe, Prévost, Marivaux et Crébillon que l’on peut envisager la problématiquehéroïque du personnage féminin : l’héroïne, d’origine incertaine, séduite, trompée (ou croyant l’être),est toujours victime de sa condition. Une esthétique de la figure féminine que l’on peut retrouver chezcertains romanciers contemporains de ces auteurs par exemple Madame de Tencin, Madame deGraffigny, Montesquieu, Duclos et Mouhy / The French novelists of the first half of the eighteenth century, emphasizing the development of thefeminine, play an important role in the evolution of the heroic pattern inherited from previous centuries.The heroine of the novel, as well as the hero, faces circumstances which require a heroic response.This new merit is, however, ambiguously illustrated: the painting of a female elite includes a hint ofcondemnable immorality. The difficulty is then to distinguish the sources of this ambiguity: does itbelong to the heroine’s behavior or does it reside in its representation in the narrative?To examine the existence of a feminine heroism is first of all to try to highlight the mode of creationof the female character and to question its novelistic identity. The female character in the French novelof the early eighteenth century leaves much to be discovered beyond her portrait’s contradictions andincoherences.By examining the constants, relationships and parallels between novelists such as Challe, Prévost,Marivaux and Crébillon we can better understand the problem of the heroic female character: theheroine, of uncertain origins, seduced, deceived (or believing to be), is always a victim of hercondition. An aesthetics of the female figure is also found in the works of Madame de Tencin, Madamede Graffigny, Montesquieu, Duclos and Mouhy
|
7 |
Le débat sur la prostitution à Londres, 1749-1802 / The debate on prostitution in London, 1749-1802Bernos, Marlène 06 October 2011 (has links)
Le dix-huitième siècle est une période propice à l’essor du débat sur la prostitution à Londres.Parce que la politique répressive des autorités se révèle défaillante dans son combat en la matière, un grand débat se fait jour dès le milieu du siècle, dans l’espoir de trouver des recours plus adaptés à l’ampleur du phénomène. Cette thèse est consacrée à l’analyse chronologique de ce débat qui adopte, au fil de son évolution, une dynamique complexe. Créé à Londres en 1758, le Magdalen Hospital devient la première maison de charité pour prostituées repenties en Angleterre. Il est la concrétisation d’une vigoureuse croisade humanitaire menée par des réformateurs philanthropes, afin de porter secours aux nombreuses filles publiques de la ville. Soutenue par le discours sentimental, une politique de »victimisation » à l’égard de la prostituée est mise en place, avec des répercussions majeures sur son image : celle-ci a subi le « crime » de séduction, et c’est par nécessité économique,non par choix, qu’elle se prostitue. À partir des années 1780, on constate néanmoins un tournant sensible dans le débat. Le discours philanthropique semble s’essouffler et présage le retour d’une pensée plus radicale : celle qui rappelle le crime de la prostitution. Dans un contexte social agité, ce commerce est devenu un « mal national » auquel il faut s’attaquer avec plus de fermeté. Par-dessus tout, ce sont deux discours habituellement opposés, celui delà charité et celui de la répression, qui, au tournant du siècle, collaborent peu à peu afin de combattre le « fléau ». / The eighteenth century witnessed an intensifying debate on prostitution in London. Asrepressive state policies became a less effective counter to the burgeoning sex trade, agrowing debate starting in the middle of the century sought a more coherent response. Thisthesis offers a chronological analysis of the debate, which took on a complex dynamic overthe course of its development. Founded in London in 1758, the Magdalen Hospital becamethe first charity house in England for repentant prostitutes. It represented the concretization ofa vigorous humanitarian crusade spurred on by philanthropist reformers hoping to help thecity’s many « streetwalkers ». A new policy, rooted in sentimentalist discourse, whichmaintained the « victimization » of the prostitute, had major repercussions on her image: theprostitute was seen to have been subjected to the crime of « seduction », and it was financialnecessity, not choice, which had led her to prostitution. The 1780s, however, brought about anoticeable shift in the debate. As the philanthropic discourse ran out of steam, it presaged thereturn of a more radical line of thought, which evoked the « crime » of prostitution. At a timeof social turbulence, prostitution increasingly became seen as a « national evil », which neededto be attacked with greater firmness. Above all, it was these two normally opposed lines ofthought – that of charity and that of repression – which, at the turn of the century, tentativelyworked together to put an end to the « scourge » of prostitution.
|
8 |
L'œuvre d'Arnaud Berquin : littérature de jeunesse et esprit des Lumières. / Arnaud Berquin's work : literatury for youth and enlightenment ideasBaudron, Annette 10 December 2009 (has links)
Au dix-huitième siècle, la question de l’éducation fut posée avec force. Sous l’impulsion des philosophes des Lumières, des auteurs vont répondre à cette nouvelle demande : instruire en amusant. Arnaud Berquin est l’un d’eux. Il est connu pour être l’auteur du premier périodique pour la jeunesse : L’Ami des enfants. Le parcours singulier de cet écrivain bordelais l’a mis au contact des hommes des Lumières les plus influents du dernier quart du siècle. Nous avons abordé son œuvre, qu’elle s’adresse aux amateurs d’idylles et de romances, à la jeunesse avec les livres d’enfance, périodiques ou romans d’éducation, aux habitants des campagnes sous la Révolution. Les gazettes littéraires nous ont permis d’apprécier le succès d’un auteur qui vécut de sa plume. L’étude des textes nous a donné la mesure de son engagement constant au côté des philosophes et sa démarche novatrice pour insuffler l’esprit des Lumières à l’enfance à travers un discours moral, religieux, éducatif et politique. / In the eighteenth century, a great deal was said about Education by the philosophers of the Enlightenment. They saw in it the way to promote morality and progress. Under of their impulse, some authors tried to answer their new request : how to teach while enjoying oneself. Arnaud Berquin is one of them. He is known as the author of the first periodical for youth : L’Ami des enfants. During his life, this writer met the most important of the philosophers of the Enlightenment from the end of the century. We have studied his whole works, the poetic part, with idylls and romances, the youth part with periodic and children’s books, and finally a periodical for rural people, in the Revolution’s time. The literary gazettes told us that Arnaud Berquin was estimated so he had the capacity to live on his writing. The study of the texts shows us a man who was engaged to promote the Enlightenment ideas to young people through a purpose based on morality, religion, education and politics.
|
9 |
De quelques figures de style (La métaphore, la comparaison, et l'allégorie) dans "Le paysan parvenu" de Marivaux et "Les liaisons dangereuses" de Laclos / A few figures of speech (metaphors, comparisons and allegories) in "Le paysan parvenu" of Marivaux and "Les liaisons dangereuses" of LaclosYousuf, Mohammed Yousuf 14 February 2012 (has links)
Les critiques sont conscients des ressources des variétés métaphoriques et allégoriques qu’offrent le roman épistolaire "Les Liaisons dangereuses" de Laclos et le roman-mémoire "Le Paysan parvenu" de Marivaux.Nous retrouvons dans ces figures la finesse des analyses psychologiques et la satire des rapports sociaux que développent plus globalement les deux romans. En choisissant le genre de l'autobiographie fictive, Marivaux se donne les moyens de jouer sur la dualité du personnage-narrateur. Les métaphores renvoient alors pour la plupart au « naturel » d’un personnage sans expérience, confronté à l'hypocrisie du monde dans lequel se jouent son éducation sentimentale et son ascension sociale. Mais il nous semble que dans "Les Liaisons dangereuses", Laclos sollicite méthodiquement la métaphore guerrière qu’il intègre dans le style épistolaire du roman. Cette métaphorisation guerrière, inscrite dans la tradition littéraire, est essentiellement le fait de la mise en scène du libertinage dans Les Liaisons. / The critics were aware of the different resources offered by the metaphorical and allegorical epistolary novel "Les Liaisons dangereuses" of Laclos and the memory novel "Le Paysan parvenu" of Marivaux.Through these figures, we discover how the rigorous psychological analysis and the satire of the social relationships develop more generally the two novels. By choosing this type of fictional autobiography, Marivaux tries to have the means of playing on the duality of the character-narrator. The metaphors refer to the "natural" where a character without experience, confronted by the hypocrisy of the world in which he plays his sentimental education and his social cast as a peasant. But it seems that Laclos, in "Les Liaisons dangereuses", methodically used the metaphor of a warrior to incorporate with the epistolary style of the novel. The metaphor of a warrior, which is inscribed in the traditional literary, plays essentially a major role in producing the libertinism in Les Liaisons.
|
10 |
L'art de former un homme : les figures de l'exemple chez Jean-Jacques Rousseau, du premier Discours aux Confessions / The art of training a man : Faces of example in Jean-Jacques Rousseau from the first Speech to the ConfessionsBaucher, Bérengère 22 September 2014 (has links)
Selon une conception traditionnelle, l’exemple est défini comme un outil de clarification et d’illustration du discours et de la pensée. La thèse met en lumière comment Jean-Jacques Rousseau déplace les usages séculaires de l’exemple pour le constituer en pierre de touche d’une démarche à la fois littéraire et philosophique en vue d’accéder à une nouvelle connaissance des hommes. Prenant appui sur une analyse des différents procédés d’écriture selon lesquels Rousseau mobilise les exemples dans le Discours sur les sciences et les arts et dans le Discours sur l’origine de l’inégalité, l’enquête fait apparaître une fonction à la fois critique, heuristique et anthropologique de l’exemple. Elle analyse ensuite la complexification du statut de l’exemple dans l’Émile qui peut être lu non seulement comme une contribution théorique à une nouvelle pensée de l’exemple mais aussi comme une entreprise en elle-même exemplaire d’une nouvelle réflexion sur l’articulation de la théorie et de la pratique. Dans un troisième temps, elle interroge la valeur exemplaire de La Nouvelle Héloïse à l’aune de plusieurs lettres qui intercalent, au sein de la fiction, un débat réflexif sur la valeur d’exemplarité du livre en train de s’écrire. Enfin, elle s’intéresse au statut problématique du « je » dans Les Confessions dont les protestations d’unicité de leur narrateur fondent, dans une contradiction féconde, un modèle d’exemplarité en lien avec la revendication d’une singularité universelle. / According to a traditionnal conception, example is perceived as an instrument of clarification and illustration of the speech and the thought. The thesis brings into focus how Jean-Jacques Rousseau moves ancient uses of example to turn it into the touchstone of a literary and philosophical process, in order to reach a new understanding of men. Based on an analysis of the different uses of examples in the Discours sur les sciences et les arts and the Discours sur l’origine de l’inégalité, the thesis reveals a critical, heuristic and anthropological function of example. Then, the thesis analyses the complexification of the example’s status in Émile, that can be read as a theoretical contribution to a new thought of example, but also as a text exemplary in itself of a new reflexion about the articulation of theory and practice. In a third time, the thesis examines the Nouvelle Héloïse’s exemplary value in the light of several letters, that insert a reflexive debate about the exemplarity of the book. Finally, the thesis takes an interest in the problematic status of the narrator in the Confessions whose the protests of uniqueness create, in a fertile contradiction, a model of exemplarity, connected to the assertion of a universal singularity.
|
Page generated in 0.0482 seconds