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Le moutya à l'épreuve de la modernité seychelloise : Pratiquer un genre musical emblématique dans les Seychelles d'aujourd'hui (océan Indien) / Moutya’s challenge to Seychelles modernity : Practicing an iconic musical genre in the contemporary Seychelles

Parent, Marie-Christine 12 January 2018 (has links)
Pratique musicale issue du contexte esclavagiste des îles Seychelles à partir de la fin du XVIIIe siècle, le moutya est à la fois un chant, une musique tambourinée et une danse. Cette pratique, presque absente sur le terrain, est nommée moutya otantik par les Seychellois. Les entretiens menés avec des travailleurs culturels et des musiciens ont permis de comprendre le concept de moutya otantik, né en parallèle avec celui de l’identité culturelle « créole seychelloise », s’avère une construction politique à la base de la Nation, suite au coup d’État qui a mené à la Révolution seychelloise, en 1977. Cette thèse examine d’abord une représentation d’un moutya otantik présentée par des travailleurs du ministère de la Culture. Elle s’oriente ensuite vers des pratiques qui se sont adaptées et renouvelées, principalement sur scène, lors d’événements officiels ou dans le milieu touristique, ou encore au sein de l’industrie musicale locale. Cette démarche permet d’aborder les processus de créolisation des musiques dites créoles, avec lesquelles le moutya partage des affinités évidentes, et de mettre ainsi le moutya en relation avec d’autres phénomènes culturels locaux et régionaux.Les nouveaux espaces de production et de diffusion sont ici observés par le biais d’études de cas basées sur des expériences individuelles et collectives, ainsi que sur des parcours d’artistes. Des analyses du matériau sonore et des performances musicales visent enfin l’élaboration d’une caractérisation du moutya et démontrent que ce dernier s’exprime aujourd’hui sous diverses formes, dans une interrelation dynamique avec différentes musiques. Dans cette optique, il doit nécessairement être abordé selon une conception élargie et complexe. / Moutya is a musical practice born out of slavery in the Seychelles islands (Indian Ocean) from the end of the 18th century. It is made of singing, drumming and dancing. During our fieldwork, this practice, known as moutya otantik (authentic moutya) by the Seychellois, was hard to find, not to say absent. Interviews with cultural workers and musicians contributed to our understanding of the concept of moutya otantik born in parallel with the “creole Seychellois” cultural identity, as a political construction that served national purposes following the coup that led to the Seychelles Revolution in 1977. This dissertation first examines the representation of a moutya otantik as organized and presented by workers of the Ministry of Culture. It then looks at how moutya has been adapted and renewed when staged and recorded mainly during official events, at touristic venues or within the local music industry. This approach makes it possible to talk about the historical and dynamic processes of creolization that are inherent to creole music, with which moutya shares obvious affinities, and also to connect moutya with other local, regional and, more generally, Creole cultural phenomena. New production and presentation spaces are observed through case studies based on musicians’ individual and collective experiences. Analyses of sound material and musical performances attempt to better define moutya and show that it is now expressed in a diversity of forms and in a dynamic interrelation with different music. In this context, it must necessarily be approached in a broad and complex way.
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Des Gnawa à Bruxelles aux Gnawa de Bruxelles. Analyse de pratiques musicales relocalisées

Sechehaye, Hélène 14 October 2020 (has links) (PDF)
Les Gnawa sont une communauté confrérique issue de la présence subsaharienne au Maroc. Ils sont connus pour leur rituel nocturne de transes, la līla, mais aussi pour leur activité musicale incessante sur les places touristiques des villes marocaines. Cette thèse s’intéresse aux pratiques musicales des Gnawa à Bruxelles. En effet, la communauté des Marocains de Bruxelles (Maroxellois) est l’une des plus importantes de la capitale et les Gnawa en sont devenus l’une des voix audibles. Une quarantaine de musiciens sont actifs tant dans les rituels que dans les mariages, les salles de concert ou les parades.Cette thèse porte sur les mouvements des répertoires, des praticiens et praticiennes et de leurs instruments. Ces circulations ont une importance historique :d’une part, elles sont à l’origine de l’émergence de la pratique gnawa, née de la rencontre de plusieurs cultures d’Afrique subsaharienne portées par les esclaves au Maroc. D’autre part, elles sont constitutives de l’identité contemporaine des Gnawa à la fois dans leur processus d’initiation par la ǧōla et dans la construction de leur carrière professionnelle. La présence gnawa à Bruxelles soulève aussi la question des styles musicaux régionaux :au Maroc, chaque région possède un style « ancien », qui a petit à petit été remplacé par un style moderne globalisé. À Bruxelles, alors que le répertoire du luth guembri est souvent interprété dans sa version globalisée, le répertoire au tambour reste très attaché à son côté tangérois. S’appuyant sur des analyses du répertoire musico-chorégraphique, cette thèse examine comment et pourquoi les identités musicales régionales sont parfois mises en avant, parfois reléguées au second plan.Nourrie par un travail de terrain de plusieurs années mené à Bruxelles, au Maroc et dans d’autres lieux de la diaspora marocaine en Europe, cette recherche prend en compte des données de type historique, ethnomusicologique, anthropologique et sociologique. Les activités gnawa à Bruxelles sont envisagées à la fois dans une perspective transnationale, rattachées à des pratiques globalisées de par le monde mais aussi ancrées dans une localité bruxelloise spécifique qui leur fait prendre une trajectoire unique. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La musique comme rapports aux temps : chroniques et diachroniques des musiques urbaines congolaises

Nadeau-Bernatchez, David 20 April 2018 (has links)
Cette thèse s'intéresse au présent des musiques urbaines congolaises (RDC) dans leurs rapports à la vie quotidienne, à l'histoire et à l'identité de sa capitale Kinshasa. Partant d'une intuition fondamentale de Claude Lévi-Strauss (la musique serait, comme le mythe, une machine à supprimer le temps), c'est autour de la problématique de la musique comme rapports aux temps (social et symbolique; historique et mémoriel; musical; performatif) que l'auteur cherche à en renouveler la portée en lui donnant une emprise analytique nouvelle. La thèse débute par une étude générale de l'évolution des musiques urbaines congolaises à l'aune des catégories endogènes contemporaines (« moderne », « religieuse », « traditionnelle » et « internationale »). Combinant l'histoire et l'anthropologie culturelle, l'ethnomusicologie et l'écriture audiovisuelle, différents plans de la vie quotidienne et de la pratique musicale sont ensuite observés, analysés, confrontés : celui d'une commune de la capitale (Bandai); celui d'un certain nombre d'acteurs individuels, principalement des musiciens et des mélomanes; celui de la ville entière comme espace imaginaire et identitaire. À la fois théorique, comme interrogation générale sur les relations entre la musique et la vie sociale, et empirique, comme ethnographie des conduites et des savoir-faire qui lui sont associées à Kinshasa, la thèse cherche ainsi à dépasser les écueils du culturalisme en interrogeant la manière dont la « globalisation » met en mouvement les notions « d'universalité » (la musique, le temps, l'humain) et de « particularité » (l'appartenance, le quotidien, l'organisation sociale) tels que définis par le projet de modernité.
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Tambor de crioula et tambor de mina, expressions musicales rituelles afro-descendantes de São Luis do Maranhão (Brésil) : créolité, identité, "culture de résistance"

Cousin, Marie 28 June 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat a pour l'objet l'approche ethnomusicologique de deux expressions afro-descendantes du Maranhão (Brésil) : le tambor de crioula et le tambor de mina, réalisées en l'honneur de São Benedito et des voduns, orixás et encantados. L'analyse du matériau musical et chorégraphique servira de base à la mise en lumière des relations entretenues par ces deux rituels avec les problématiques de la construction des identités (créolisation), de l'élaboration d'un patrimoine musical national (programme brésilien du patrimoine immatériel) et de mémoire des esclavages (réappropriation de l'histoire et de la mémoire, liberté de pratiquer des rituels autrefois interdits et stigmatisés). Le tambor de crioula et le tambor de mina, expressions pluri-identitaires et polysémiques, puisant dans un héritage africain bantou et mina jeje-nagô, permettent de canaliser les identifications et servent de référents culturels et imaginaires. Cependant, le processus de patrimonialisation va induire des phénomènes de transformation : perte du sens symbolique lors de la pratique hors-rituel, raccourcissement de la durée des moments musico-chorégraphiques, abandon de l'improvisation, uniformisation des tenues vestimentaires et des esthétiques (miroir de l'identité), remise en question de la transmission maître/disciple par le programme de patrimonialisation. Face à ces transformations, les acteurs sociaux apportent dynamisme, créativité et renouveau dans les répertoires musicaux, vocaux et chorégraphiques, instituant la personnalité, l'individualité, son expression et son développement, au centre des rituels.
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" De Leitrim à Sligo " : des sessions de musique traditionnelle instrumentale à danser irlandaise : systématique, interactions musique/environnement

Verron, Damien 29 October 2012 (has links) (PDF)
Instants et espaces investis par la musique, les sessions sont actuellement en Irlande un marqueur d'expression culturelle.En surface, celles-ci peuvent être définies en tant que regroupement prévu ou spontané de plusieurs musiciens dans le but de faire de la musique et de passer un agréable moment ensemble. Toutefois, un travail d'enquête réparti sur sept années de recherches dans le nord-ouest irlandais a révélé qu'en profondeur, les sessions représentent un phénomène socioculturel complexe, phénomène social autant que musical, fait musical autant que social, édifice symbolique mixte tissé d'interactions dont la combinatoire à chaque fois renouvelée implique un jeu de relations entre facteur individuel et les stratégies collectives qui, radicalement, affectent l'ensemble de la structure de l'évènement.Comprendre le fonctionnement d'une session revient alors à poser un certain nombre de questions ayant pour finalité de révéler la manière dont les deux pôles du social et du musical se trouvent, en même temps que distincts, inextricablement liés, à partir d'une procédure de mise en série, il est proposé d'apprécier les liens entre structure et contexte à travers l'analyse comparée d'un corpus de 26 pièces musicales, collectées dans le cadre de 7 situations de sessions distinctes. Il s'agit d'observer si 1)les spécificités sonores immanentes d'une performance musicale en session dépendent des rapports entretenus par les musiciens et leur environnement ; et si 2) des indices musicologique tangibles de cela existent, en même temps que suffisent à rendre compte des différents processus interactionnels auxquels on les suppose liés - l'idée en question étant bien ici celle d'une possible incarnation des faits interactionnels lesquels, figés en quelque sorte dans la musique, s'inscrivent dans le produit symbolique à l'instar pourrait-on dire du fossile prisonnier de la roche. Le sonore, comme objet formerait alors le témoin matériel d'une réalité symbolique mixte, la musique, aux contours restant toutefois à définir sur bien d'autres plans.
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La transmission du höömij, un art du timbre vocal : ethnomusicologie et histoire du chant diphonique mongol

Curtet, Johanni 12 November 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse est une étude ethnomusicologique à dimension historique portant sur la transmission globale du höömij en Mongolie. Pour expliquer l'évolution de cette technique vocale, sont explorés les légendes, les conceptions autochtones, l'histoire des années 1950 au début des années 2010 et la mise en patrimoine pour l'avenir.La première partie montre comment le chant diphonique prend forme dans sa culture. Perçu comme un art du timbre par ses détenteurs, il entretient des relations avec la nature, ainsi qu'un ensemble de techniques vocales et instrumentales issues des contextes rituel et pastoral. Ces fondements du höömij sont ensuite examinés à la lumière de l'histoire de la Mongolie. Entre les périodes soviétique etcontemporaine, la deuxième partie brosse les changements survenus dans la pratique, entre la scène et l'enregistrement. À côté de l'usage rural, se développe une nouvelle forme professionnelle. Tous ces apports ont façonné le chant diphonique mongol dans son état actuel. La troisième partie étudie la transmission à travers l'enseignement et la patrimonialisation. Les maîtres évoluent entre deux pôles : un village de l'Altaï perçu comme le lieu des origines, et une université d'Ulaanbaatar, qui académise la pratique et diffuse son modèle au niveau national. Tout cela participe au processus de patrimonialisation du höömij, desa constitution en emblème musical sous la période soviétique à son inscription sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l'Unesco. Le höömij mongol apparaît dans toute sa contemporanéité
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Chanter la Nostalgie : émigration, culture et créativité en Albanie du Sud / Singing Nostalgia : migration Culture and Creativity in South Albania

Pistrick, Eckehard 07 December 2012 (has links)
La thèse propose une approche culturelle du phénomène de la migration albanaise fondée sur une méthodologie interdisciplinaire recourant à l’historiographie, l‘ethnomusicologie, l’anthropologie des émotions, l’anthropologie de la mémoire et de l‘absence. La recherche est basée sur un travail de terrain en Albanie du Sud, particulièrement entre 2007-2012 dans les régions où la tradition de chanter à plusieurs voix est encore vive. Le focus principal de ces missions fut les fêtes de villages pendant les Pâques et au mois d’août, occasion pour des milliers de migrants albanais d‘Italie et de Grèce de retourner dans leur village d’origine. La problématique principale de la thèse concerne les divers relations entre la migration vécue et imaginée et le chant. On a suivi les processus de création du chant et la „traduction“ de l’experience de migration en émotionnalité et en vocalité. A cette fin on a choisi une approche strictement émique en suivant les discours des chanteurs et les discussions entre ces derniers et leurs destinataires. Dans la discussion sur la „naissance du chant“ on a mis en évidence quelques concepts cruciaux indispensables à la création d’un chant d’exil (këngë kurbeti). C’est en premier lieu le concept de përjetoj („vivre l’experience“) qui rend possible et légitimise cet acte de création. Pendant la performance, deux autres concepts sont importants: „chanter la vérité“ et „pleurer en chantant“. Ont été cérnés les concepts émotionnels en usage en Albanie rurale, le développement historique du phénomène de la migration, la ritualité de la migration, et les processus de la mémorisation de la migration. Au centre de la thèse figurent les discours locaux et la performance de la musique en acte. / This thesis, based on extensive fieldwork in South Albania between 2007-2012, proposes a cultural, performance-centred approach for studying Albanian migration in past and present. Migration is discussed both as a lived reality and an imaginary representation. Local village feasts occupy a central place in this discussion as highly symbolic events in which the social and cultural shift between remaining villagers and returning migrants becomes prominently visible. This contradictory reality is approached by applying an anthropology of absence and by discussing migration as seen through local narratives. The notion of absence is of particular importance as it generates a spatial, social and sonic nostalgia (mall), which becomes prominently visible in everyday life. This nostalgia is not understood as a depressing mental state which impeeds action, but as mobilizing creative energy. The thesis examines the creative processes for „translating“ migration experience into an emotionalised vocality following a stricly emic approach. For local singers the concept of „living through“ (përjetoj) is central, as it provides them with the legitimacy to sing about it. This holds particularly true for migration songs (këngë kurbeti) which possess a vital social and emotional function. They contain elements of two juxtaposed categories: those of song (këngë) and those of lament (vajtim). What singers and audiences define as a migration song, is largely subjective and contextual. Consequently we propose to describe migration songs either as a hybrid repertoire or a „performative category“. The second term implies that the very meaning of the song is constructed in the moment of its performance.In a final part the multiple links between death and migration are discussed, exemplified by the tragedy of Otranto in 1997, an accident which caused the death of several migrants. Death as permanent absence, and migration as temporary absence considered as a metaphorical extension of death coincide here in an emblematic case. / Diese Promotion versucht, basierend auf ethnologischen Feldforschungen in Südalbanien zwischen 2007 und 2012, eine kulturelle Perspektive auf das Phänomen Migration in Albanien zu eröffnen. Dabei wird Migration sowohl als gelebte Alltagsrealität, als auch als eine mentale Konstruktion betrachtet. Lokale Dorffeste nehmen in dieser Diskussion als symbolisch besetze Orte der sozialen Auseinandersetzung über Konzepte wie Tradition, Modernität und Authentizität eine zentrale Rolle ein. Gleichzeitig werden in ihnen die sozialen und kulturellen Brüche zwischen verbliebener Dorfbevölkerung und den zu diesen Anlässen heimkehrenden Migranten sichtbar. Methodologisch wurde diese widersprüchliche Realität durch die „Anthropology of Absence“ einer näheren Untersuchung unterzogen. Zudem wurde Migration aus dem Blickwinkel individueller Narrative betrachtet. Das Konzept der „Abwesenheit“ ist für den Fall Albaniens von entscheidender Bedeutung, da es räumliche, soziale und klangliche Nostalgie (mall) definiert, die im Alltagsleben omnipräsent ist. Diese Nostalgie erweist sich nicht als hinderliches Element, sondern als eine Quelle der Inspiration für lokale Musiker. Sie aktiviert Prozesse der „Übersetzung“ von Migrationserfahrung in Emotionalität und in Gesangspraktiken. Für lokale Sänger steht beim Schaffensprozess das „durchleben“ (përjetoj) der Migrationserfahrung am Anfang eines Liedes. Diese Erfahrung verleiht ihnen die nötige Autorität um in authentischer Art und Weise über Migration zu singen. Das dabei entstehende Migrationslied (këngë kurbeti) besitzt wichtige emotionale und soziale Funktionen für die Dorfgemeinschaft, die in der Arbeit diskutiert werden. Musikalisch handelt es sich um ein Repertoire, das sich zwischen den grundsätzlich entgegengesetzten Polen von Lied (këngë) und Totenklage (vajtim) bewegt. Aus der vergleichenden Analyse von verschiedenen Aufführungskontexten für Migrationslieder geht hervor, dass die Einordnung eines Liedes als Migrationslied von subjektiven Perspektiven und dem jeweiligen Aufführungskontext abhängig ist. Der Begriff „performative category“ wird daher vorgeschlagen um diese Gruppe von Liedern näher zu definieren.Im abschließenden Teil werden die engen Beziehungen zwischen Tod und Migration als Formen der permanenten bzw. temporären Abwesenheit am Beispiel der Tragödie von Otranto 1997 untersucht. Die Koinzidenz von Migration und Tod führte in diesem Fall zu einer kulturellen Reaktion und zur Schaffung zahlreicher Lieder, in denen sich Migration als „nationale Mythengeschichte“ wiederfindet.
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Musiques mineures. Le rituel de mevlud chez les femmes pomaks de Thrace occidentale / Minor Music. The Mevlud Ritual among Pomak Women of Western Thrace

Droutsa, Eftychia 13 December 2017 (has links)
Cette thèse porte sur le chant des femmes de la minorité musulmane pomak de Grèce, dans le cadre du rituel privé de mevlud. Lié à la naissance du Prophète, le rituel est organisé autour du poème de Süleyman Çelebi écrit en XVe siècle. Traversé par une série d'oppositions au cœur desquelles trône la question éternelle des limites entre le monde profane et sacré, le poème de Süleyman Çelebi est constamment renvoyé à la périphérie du religieux. L'analyse montre que les femmes pomaks investissent cet espace para-liturgique en adaptant le rituel du mevlud à leur image. L'espace rituel devient l'avant-scène d'une conciliation, conjuguée par des valeurs, entre les modes de penser, d'être et de faire qui inscrivent le mevlud dans l'ordre du féminin, de l'éducation du vivre-ensemble, de la mémoire, de l'émotion, du partage et de la transmission. L'ensemble de ces agencements s’établit par la voix mise en musique qui fait exploser la question du sens, du texte et de la langue faisant du poème non pas une récitation, mais un chant. Cette flexibilité apportée par les femmes pomaks inscrit le mevlud dans un contexte para-liturgique et souterrain où les limites entre sacré, profane, tradition et innovation, savoir et ignorance, parlé et chanté, semblent perpétuellement négociées. / This dissertation studies the singing of women among the Pomak Muslim minority of Greece during the private ritual of mevlud. Linked to the birth of the Prophet, this ritual is based on the 15h c. poem of Süleyman Çelebi. Characterised by series of oppositions - chief among them being the everlasting question of the boundaries between profane and sacred world –, the poem is constantly brought to the edge of religiosity. The analysis reveals that Pomak women engage with this para-liturgical space through the adaptation of the ritual of mevlud to their own image. Hence, the ritual space becomes a front stage for conciliating values between ways of thinking, being and doing. It thus associates the mevlud with issues of feminity, learning collective action, memory, emotion, sharing, and transmission. All these ties are established through the musicalized voice, which goes beyond the question of meaning, text and language, by transforming the recitation of the poem into singing. This flexibility brought by Pomak women inscribes the melvud in a para-liturgical context where boundaries between sacred and profane, tradition and innovation, knowledge and ignorance, speaking and singing, appear constantly negotiated.
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Les arcs musicaux d'Afrique dans quelques musées d'Europe : une étude organologique, acoustique, musicologique et ethnologique / African mouthbows in european museums : a study in organology, acoustics, musicology, and ethnology

Yegnan, Angeline 10 December 2014 (has links)
Si dans son aspect physique l’arc musical est simple, à l’issu de notre étude, nous nous rendons compte qu’il n’est plus indiqué de le qualifier comme tel. Car dans sa forme fondamentale (branche arquée maintenue dans cette position par une lanière), il renferme une complexité qui se dévoile à nous par les liens qui existent entre les différents éléments qui composent l’arc. Sa complexité est également apparente dans la variété des arcs musicaux, dans le jeu propre à chaque arc et dans la divergence des techniques et circonstances de jeu. L’analyse acoustique des sons de cet instrument en révèle d’avantage sa complexité à travers la variété de la nature des sons puis leur fluctuation que nous avons eu le temps de constater. Enfin, dans la signification que les populations donnent à cet instrument, la complexité de l’arc musical se fait plus flagrante car elle laisse se dévoiler un aspect de l’identité sociale des peuples aussi bien ceux qui l’observent dans les musées que ceux chez qui sont collectionnés ces instruments. Car si pour les uns il est instrument de divertissement, pour les autres, il est objet de rituel, instrument parleur et médiateur, objet chargé d’une profonde et riche histoire des peuples d’Afrique. Nous espérons enfin que notre étude permettra une bonne collaboration entre le nord et le sud, pour une connaissance plus juste de l’autre, une connaissance fondée sur des valeurs et non des préjugés. / If the mouthbow appears simple in its physical aspect, the research we have undertaken proves the opposite. In its basic form (a hooked branch held together by a strip), it contains a complex reality which could only be understood by considering the links which exist between the different elements which make up the bow. Its complexity can equally be perceived in the variety of musical bows, the uniqueness of each bow as well as the divergent techniques and circumstances under which they are played. The acoustic analysis of the sounds of this instrument reveals even more its complexity through the variety of the nature of the sounds, as well as their fluctuation that we have been able to observe through our study. Finally, through the meaning that the people give to this instrument, the complexity of the musical bow is even more blatant in the sense that it brings to bare an aspect of the social identity of the people to those who observe this instrument in the museums as well as those who keep them as private objects. If for some it is a simple instrument for entertainment, for others, it is a ritual object, a talking and mediatory instrument which encloses a deep and rich history of the people of Africa. It is our hope that our research will call for a deeper collaboration between the North and the South in such matters, a real desire to know the other based on values and not on prejudices.
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Préhistoire de l'écriture plurilingue d'Amelia Rosselli dans les 'Primi scritti' (1952-1963) : une écriture bouleversée / Prehistory of Amelia Rosselli’s writing in « Primi scritti » (1952-1963) : a writing overwhelmed

Pascale, Vincenzo 28 May 2018 (has links)
Nous voulons démontrer l’importance du moment biographique et formatif d’Amelia Rosselli qui précède son écriture et le rôle de ses premiers écrits plurilingues qui représentent la préhistoire de sa trilogie italienne et d’autres œuvres de sa maturité littéraire. Pour ce faire, cette thèse étudie, dans ses deux premières parties, l’exil de la famille Rosselli, victime de la persécution politique pendant le ventennio fasciste et la proto-formation culturelle, franco-anglo-américaine, de la poétesse, entre musique, littérature et politique. Nous dressons une synthèse de l’influence du néoréalisme du poète Rocco Scotellaro et de l’ethnologue Ernesto de Martino. Dans la troisième partie, cette étude analyse, dans une perspective intertextuelle, les Primi Scritti de 1952 à 1963 et décrit l’idiome de la poétesse, caractérisé par l’alternance et le mélange, parfois dans le même texte, de l’italien, de l’anglais et du français. Parallèlement nous montrons comme le plurilinguisme d’Amelia Rosselli ne se limite pas à une simple triglossie. Son plurilinguisme englobe d’autres langues : le latin, l’italien et le français du moyen âge, l’anglais élisabéthain, la langue des analphabètes de la Basilicate, les formes populaires du Sud de l’Italie et de Rome. Nous soutenons l’importance des études anthropologiques et ethnomusicologiques qu’elle a suivies de 1952 à 1953 et nous montrons en quoi le livre-enquête Contadini del Sud du lucanien Rocco Scotellaro a été déterminant pour Amelia Rosselli, ainsi que d’autres textes, afin de décrire la richesse de sa préhistoire littéraire. Pendant l’analyse des textes des origines, nous dégageons la naissance de trois poétiques d’Amelia Rosselli, de l’espace, de l’éclipse du moi poétique et de la blessure qui se montrent interdépendantes, s’entrelacent et se développent au cours des années 60 et 70. / We would like to show the importance of Amelia Rosselli’s formative and biographical moment that precedes her writing as well as the role of her first multilingual works that represent the prehistory of her Italian trilogy and of other works of her literary maturity. To do so, this thesis studies, in its first two sections, the exile of the Rosselli family, victim of political persecution throughout the fascist ventennio, as well as the poet’s Franco-English-American proto-formation, amongst music, literature and politics. We will draw up a synthesis of the neorealist influence of the poet Rocco Scotellaro and of the ethnologist Ernesto de Martino. In the third section, this study will analyse, in an inter-textual perspective, the Primi Scritti (1952-1963) and will describe the poet’s idiom, characterized by alternation and mixture, of Italian, French, and English, sometimes in the same text. In parallel we will show how Amelia Rosselli’s multilingualism is not limited to a simple triglossie. Her multilingualism includes other languages: Latin, Italian and French from the Middle Ages, Elizabethan English, the spoken language of the illiterate from Basilicata, plus popular forms of speech from the south of Italy and from Rome. We uphold the importance of the anthropological and ethno-musicological studies carried out by Amelia Rosselli from 1952 to 1953. We will also show how the book of investigation Contadini del Sud by the Lucanian Rocco Scotellero was determining for her, as well as other texts, to be able to describe the treasures of her literary prehistory. Throughout the analysis of the texts of the origins we will uncover the birth of Amelia Rosselli’s three poetics: that of space, of the eclipse of oneself, and that of the wound, together to be seen as interdependent, entwined, and that will further develop themselves during the 60’s and the 70’s.

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