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Histoire entrecroisée des extrêmes droites françaises et italiennes : cultures politiques, itinéraires, réseaux (1960-1984) / Intertwined histories of the French and Italian far-right : political cultures, itineraries, networks (1960-1984)

Picco, Pauline 07 November 2013 (has links)
Le soutien des militants italiens au combat « Algérie française » puis OAS entraîne, à partir de 1960, la création de réseaux franco-italiens d’extrême droite. Les solidarités internationales qui se constituent à la faveur du combat OAS, les contacts et circulations militantes, l’émergence d’une pensée d’extrême droite qui place ses objectifs au-delà du cadre strictement national, l’apparition de combats communs liés au processus de décolonisation et des échanges intellectuels inédits contribuent à mettre en place des réseaux d’extrême droite initialement fondés sur des relations personnelles. L’institutionnalisation progressive de ces contacts, la difficile reconversion des activistes OAS en exil en Europe, leurs relations troubles avec certains services de renseignements déterminés à contrer l’avancée socialiste dans le Tiers-Monde entraînent la formation de réseaux européens qui lient notamment groupes français et italiens d’extrême droite. Au-delà des renouvellements générationnels qui affectent la période, ces relations étroites permettent aux terroristes italiens d’extrême droite qui prennent part à la « stratégie de la tension », de 1969 à 1982, de bénéficier du soutien constant de leurs camerati français. Parallèlement, le Movimento sociale italiano (MSI) entretient avec la nébuleuse française d’extrême droite, entre 1960 et 1984, des relations constantes et exerce sur elle une influence certaine qui n’exclut toutefois pas certaines formes de réciprocités en matière de circulations politiques et culturelles et d’échanges militants. / The support of Italian activists in the “Algérie française” fight, and then with the OAS, gave birth to French-Italian far-right networks from 1960. International alliances that favoured the OAS struggle were formed, contacts and militants were exchanging ideas, the emergence of a far-right way of thinking whose goals went beyond strict national frameworks, a common political outlook on the issue of decolonisation, and new intellectual debates contributed to the growth of far-right networks that were initially based on personal relationships. The gradual institutionalisation of these contacts, the difficult integration of OAS activists in exile in Europe, and their ambiguous relationships with intelligence services determined to counter the socialist movement in the Third World brought about the creation of European networks that united French and Italian far-right groups. Beyond generational changes during this period, these close relationships enabled Italian far-right terrorists who were involved in the « Strategy of Tension », from 1969 to 1982, to benefit from the consistent support of their French camerati. In parallel, the Movimento sociale italiano (MSI) maintained consistent relationships with French far-right cells between 1960 and 1984. Whilst they exerted a considerable amount of influence, they maintained reciprocal alliances with regards to their political and cultural agenda, and continued to exchange militant forces.
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Les Représentations de l’Altérité dans le discours de l’extrême droite roumaine / The Illustrations of Otherness in the Discourse of the Romanian extreme rightwing

Marinescu, Adriana Ivonne 11 December 2012 (has links)
Le thème central de cette thèse est constitué par les représentations de l'Altérité dans le discours de l'extrême droite roumaine. Pour plus de précision, ce qui nous intéresse c'est la façon dont sont produites les représentations de l'Autre et quel est leur enjeu politique dans la Roumanie de l'entre les deux guerres, et également, après 1989, dans la nouvelle Roumanie libérée du communisme.C'est une démarche principalement discursive, centrée au premier égard sur une analyse sémantique des discours de l'élite politique et intellectuelle des deux époques, qui se donne de dévoiler les stratégies de manipulation et de mise en altérité (de l'anglais othering) auxquelles sont sujets les différentes catégories d'Autres (les Juifs, les étrangers, les gitans, les minorités sexuelles et religieuses).La méthodologie choisie délimite d'abord les outils et les concepts de chaque discipline et les définit clairement, ainsi que le but auquel ils servent. Par exemple, pour les deux premiers chapitres, l'analyse du discours que nous utilisons est une analyse qualitative, sémantique, qui essaie de rendre compte des façons dont le discours est construit, ainsi que du rôle des tropes et du type des arguments. Pour le dernier chapitre, nous envisageons des explications qui puisent dans des perspectives différentes : de celle de l'histoire ou des sciences politiques à celle de la religion, en passant par celle de l'anthropologie ou de la psychologie.Le but de notre thèse est d'essayer d'expliquer l'évolution de ce processus - du « comment » (les moyens) au « pourquoi » (les raisons) de la mise en altérité, en réorientant la question de départ sur le portrait ou la représentation du Soi, du Nous, des Roumains.Mots clé : Identité, Soi altéré, Roumanie, Altérité discursive, Représentations sociales / Romania has witnessed in the last century the recurrence, in various shapes and on multiple voices, of extreme rightwing tendencies. Covering a wide scale, from the interwar social movements such as The Iron Guard, to the post-communist nationalist parties, it shows, if not an inner attraction, then at least a high frequency of the phenomenon.Following this path, we have decided to analyze the discourse of the extreme rightwing, in order to identify the main characteristics of the portrait of the Other. The evolution of this social representation marks the fluctuation of the Self identification based on internal and external factors. By highlighting the bias ruling over the Othering as process, we hope to enlighten the ways in which the socio-cognitive construction of the difference occurs, through the mirroring of the Self.Consequently, the selection of the methodology tools has been made according to the study material: the first two chapters are built on qualitative discourse analysis that tries to reflect the strategies, the arguments and the images used to create the illustrations of the Other. However, the third chapter shifts to the analysis of the Othering as process, aiming at explaining it from various perspectives: historical, political, religious, anthropological and psychological.The purpose of this analysis would be to account for the reasons and the means behind the Othering as phenomenon, in an attempt to better portray not as much the Others, but the Romanians themselves.
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La droite radicale en Autriche : particularismes régionaux et fluctuations électorales

Fournier, Marc-André January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude empirique vise à démontrer que l'inégalité du déploiement de la droite radicale en Autriche s'explique par des particularités politiques et historiques dont la combinaison a eu une incidence sur le caractère régional de cette force politique. Afin de rendre compte plus adéquatement de cette situation, nous avons utilisé les approches environnementaliste et systémique proposées par Alexandre Dézé. L'ancrage régional de la droite radicale autrichienne trouve son origine dans l'architecture du système politique de cet État. En effet, certaines divergences systémiques entre les paliers gouvernementaux justifient l'inégalité du soutien à la droite radicale observée entre les niveaux national et provincial. Ces différences permettent également d'expliquer les réformes populistes initiées par le FPÖ haiderien et le BZÖ en Carinthie durant les années 1990. La singularité régionale de la droite radicale s'explique aussi par la dynamique conflictuelle permanente se perpétuant à l'intérieur de cette «alternative» politique aux deux principaux partis autrichiens (ÖVP/SPÖ). Continuellement confrontées à des discordes internes, les factions nationaliste et libérale composant la droite radicale ont été incapables de mobiliser conjointement leurs électorats respectifs, ce qui a eu un impact significatif sur la répartition de cette force politique à travers le territoire national. La thèse défendue dans ce mémoire est que le maintien de l'appui aux formations politiques de la droite radicale en Carinthie s'explique, malgré un recul du FPÖ sans précédent au niveau national entre 1999 et 2002, par un particularisme sur le plan régional. Dans le sillage de notre thèse, nous émettons également les deux hypothèses suivantes. Nous croyons que s'il existe bel et bien un particularisme régional dans l'appui électoral à la droite radicale autrichienne, alors ce particularisme devrait se traduire par une supériorité constante de ses succès en Carinthie par rapport au reste du pays. De plus, nous pensons que si l'appui électoral que reçoit la droite radicale en Carinthie résulte bien d'un particularisme régional, alors celui-ci devrait également se traduire par un appui majoritaire aux principales formations politiques de la droite radicale durant la période de l'entre-deux-guerres. Bien que nous ayons validé notre thèse et nos hypothèses de départ au terme de notre étude, nous avons toutefois apporté quelques nuances à celles-ci. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Droite radicale, Carinthie, Autriche, FPÖ, Jorg Haider.
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Le comité Dies (Special house committee on un-american activities) et son regard sur les mouvements d'extrême droite américains : 1938-1944

Wingender, Maxime January 2010 (has links) (PDF)
Le 26 mai 1938, le Congrès américain mettait sur pied la Special House Committee on Un-American Activities (SCUAA), mieux connu sous le sobriquet du comité Dies. Tout au long de son mandat, de 1938 à 1944, ce comité développait des méthodes d'enquêtes inquisitoires. Il a été par ailleurs le prédécesseur du HUAC du temps de l'après-guerre. Le comité Dies demeure à ce jour un sujet de controverse. Puis, l'historiographie, qui est peu volumineuse et vieillissante, porte un intérêt particulier sur l'acharnement du Comité à s'attaquer au New Deal et au communisme. Pourtant, il y a eu certes des enquêtes menées par la commission Dies sur les mouvements d'extrême droite. Or, bien que les enquêtes sur les mouvements de droite radicaux auraient été moins bien préparées et beaucoup plus aléatoires que celles effectuées contre la subversion de gauche, il est utile et pertinent d'étudier plus en profondeur le rapport entre le comité Dies et les mouvements d'extrême droite. Entre autres, parce qu'il a été l'une des premières commissions américaines à dresser un portrait de l'extrême droite aux États-Unis. Il a été notamment l'une des seules instances gouvernementales de l'époque à dévoiler publiquement des informations sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste. Ce mémoire propose donc un examen des informations mise à jour par le comité Dies sur l'extrême droite. Celles-ci ont amené une certaine conscience publique de la nature des groupes de droite radicaux et de tendances fascistes aux États-Unis. Cette recherche apporte une large contribution à l'historiographie sur le comité Dies en s'attardant à une problématique: quels sont les éléments qui ont été exposés par le comité Dies sur l'extrême droite «étrangère» et nativiste? Quels sont les facteurs qui ont poussé le SCUAA à enquêter sur la droite radicale américaine, et quels en ont été les conséquences et les résultats? Cette étude s'attarde aux distinctions du regard du comité Dies envers les mouvements nativistes (Christian Front, Ku Klux Klan, etc.) et étrangers (German-American Bund, fascisme italien, extrême droite japonaise, etc.). En outre, nous examinons de quelles façons ce regard et les idéologies de la commission Dies ont évolué à travers son contexte national et international. Nous croyons par exemple que les tensions des années 1930, le contexte de la Seconde Guerre mondiale et la course politique de Martin Dies, directeur du SCUAA, ont eu des répercussions notoires. Notre hypothèse démontre que le comité Dies a eu, à certains égards, un parti pris pour l'extrême droite américaine au détriment de la menace subversive de gauche. Au même titre que le communisme, c'est l'influence étrangère sur la droite radicale qui semblait perturber le comité Dies. Toutefois, il faut ajouter à cette hypothèse que des éléments politiques, économiques et sociaux ont pu nuancer à la fois les enquêtes effectuées et le regard de la commission Dies sur l'extrême droite. Enfin, cette recherche permet de déceler le manque de souci et d'intérêt de certaines instances politiques et de la population américaine pour le fascisme. Il semble à cet effet que des pressions de toutes sortes ont été nécessaires pour que le comité Dies se tourne véritablement contre les mouvements de droite radicaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dies Committee, Special Committee on Un-American Activities, Politique américaine, Fascisme, Nazisme, Extrême droite, Nativisme, États-Unis.
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Comment peut-on être militant ?<br />Sociologie des cultures partisanes et des (dés)engagements<br />Les jeunes militants d'Alleanza Nazionale, Lega Nord et Forza Italia<br />face au pouvoir

Dechezelles, Stéphanie 13 December 2006 (has links) (PDF)
Comment devient-on militant et comment le demeure t-on au fil du temps, dans un contexte de "crise du politique" et de déprise partisane ? Contrairement à ce qu'une lecture hyper-rationaliste des comportements individuels présume, l'engagement suppose que les acteurs assimilent une culture politique spécifique à chaque organisation partisane. A partir d'une enquête qualitative menée auprès de jeunes engagés dans trois partis italiens de "droite" et d' "extrême droite" (Alleanza Nazionale, Lega Nord et Forza Italia), nous avons cherché à mettre au jour les conditions présidant à l'appropriation des cultures politiques et leur transformation / altération au cours du temps, notamment face aux changements liés à la conquête et l'exercice du pouvoir. Nous montrons que l'engagement juvénile repose sur un double mécanisme social a) d'appropriation d'un modèle de société (une cité, un territoire, une mémoire) et de trajectoire militante interne (un type idoine de dévouement, de socialisation et d'avancement) et b) d'indexation entre le discours d'une organisation partisane et le récit biographique, autrement dit l'établissement d'un rapport d'équivalence entre les éléments d'une culture partisane d'une part et les éléments d'une biographie personnelle et sociale d'autre part. L'hypothèse générale que nous défendons est que la mobilisation d'une culture militante par les jeunes sert autant à mettre en cohérence le sens (signification) de leur engagement que le sens (direction) de leur trajectoire militante, au gré des éventuelles bifurcations. En effet, les jeunes militants justifient leur entrée et négocient leur carrière (maintien, ascension, déprise, engagement) sur la base de cette même culture ; ainsi les processus de désengagement trouvent une partie de leurs motifs dans les formes de l'attachement et de l'appartenance au groupe.
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Une sociologie de la littérature appliquée aux oeuvres : Maurice Blanchot, de l'entre-deux-guerres à la fin de la seconde guerre mondiale. / A sociological approach applied to literary works : Maurice Blanchot, from the inter-war period to the end of the Second World War

Lanno, Régis 14 November 2014 (has links)
L’ambition de ce travail est de définir les conditions de possibilité d’une sociologie des œuvres littéraires. Cette démarche est illustrée par l’analyse des articles politiques, critiques littéraires et œuvres romanesques de l’écrivain Maurice Blanchot, de la période de l’entre-deux-guerres à la fin de la seconde guerre mondiale. La sociologie des œuvres littéraires doit être en mesure de produire une analyse de la forme et du contenu des œuvres. C’est en inscrivant notre travail dans la tradition compréhensive que nous tentons de dépasser les obstacles épistémologiques et méthodologiques d’une telle perspective. La compréhension des œuvres et du sens de la pratique littéraire de Blanchot passe par la reconstruction de ses expériences socialisatrices : son histoire de famille, son rapport au corps, à la maladie et à l’amour. Nous posons aussi que son passage à l’extrême droite et sa conception radicale de la pratique littéraire procèdent du même malaise existentiel. / The aim of this work is to define the conditions of possibility of a sociological approach applied to literary works. That approach is illustrated by the analysis of political and literary articles, and novels of the writer Maurice Blanchot, from the inter-war period to the end of the Second World War. We define sociology of literary works as an approach that must be able to produce knowledge about both content and style. We postulate that the theoretical framework of interpretive sociology is the most likely to answer the epistemological and methodological obstacles of such a perspective. We try to evidence that the understanding of the literary works and the literary practice of Blanchot can be achieved by the reconstruction of his socialization experiences: his family history, his relation to his body, to illness and to love. We also postulate that his political commitment at the far right and his radical view of literary practice are based on the same existential unease.
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National-populisme en Roumanie. Tradition et renouveau post-communiste

Adam, Robert 18 February 2016 (has links)
Le thème que nous nous proposons d’aborder dans la présente thèse est celui du populisme comme idéologie avec ses manifestations dans le monde, en Europe et surtout en Roumanie, où ses amples développements ont été à notre avis insuffisamment explorés jusqu’ici. L’hypothèse que nous avançons et que nous essaierons de valider par notre étude est celle que le populisme roumain n’est pas récent ou de fraiche importation, mais qu’il est solidement enraciné dans l’histoire et que ses évolutions ont un intérêt académique certain. L’interrogation méthodique, approfondie de la bibliographie spécialisée nous a révélé l’existence d’un intérêt minimum pour les variantes roumaines du populisme. La bibliographie internationale sur le populisme roumain est restreinte (Ghiţă Ionescu, Aurel Braun, Vladimir Tismăneanu, tous d’origine roumaine, sont actuellement les références citables). En Roumanie, quelques recherches isolées, surtout des dix dernières années, ont abordé des aspects ponctuels.Notre démarche tient sur trois piliers. Un premier chapitre théorique vise à interroger et clarifier la notion de populisme. Nous sommes partis à la recherche du populisme en utilisant la méthodologie de Margaret Canovan et Guy Hermet. Nous avons donc entrepris de refaire l’histoire du concept (narodniki russes, populistes américains, agrariens est-européens de l’entre-deux guerres, populismes latino-américains et d’Europe occidentale d’après guerre. L’étude taxonomique s’est accompagnée d’un passage en revue des conditions locales ayant généré les avatars du populisme sur quatre continents. Nous avons par la suite procédé à un état de la recherche sur la notion de populisme pour aboutir à une définition propre qui intègre des éléments dus à Jaguaribe, Hermet, Albertazzi et Mc Donnel, Laclau.Forts de la définition, nous avons passé en revue les rapports entre populisme et les diverses variantes du nationalisme, en insistant sur le national-populisme théorisé en première par Gino Germani, fort présent en Europe centrale et orientale et sans doute en Roumanie. Nous avons insisté sur les spécificités et les variables (temps, existence d’un leader charismatique) du populisme dans cette région, en retraçant, à la manière de Hermet, l’histoire politique de ces pays (Bulgarie, Hongrie, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie) avec un accent sur les mouvements considérés (à raison ou à tort) comme populistes.Le premier chapitre constitue la trame de fond du second, qui fait un panorama des avatars du populisme roumain des origines et jusqu’au début de la seconde guerre mondiale. Nous y avons surtout utilisé des sources roumaines (monographies de courants idéologiques, biographies, études et synthèses historiques, collections de revues et journaux, documents d’archives). En Roumanie, le populisme s’est manifesté depuis les débuts de la modernité politique, au XIXe. Le problème paysan a représenté la matrice du populisme roumain et l’examen des solutions pour y répondre constitue le fil conducteur de ce chapitre. Nous en avons dressé l’inventaire :populisme d’État modernisateur à la Peron (prince Cuza), socialisme de Gherea avec la paysannerie en arrière-garde du prolétariat, radicalisme bourgeois de gauche (le poporanism de Stere), populisme romantique et passéiste (le semeurisme de Iorga), boulangisme tardif (général Averescu), paysannisme avec sa doctrine coopératiste (PNP de Maniu et Mihalache), mais aussi le fascisme déviant de la Garde de Fer, qui a ciblé elle aussi les campagnes. Tous ces projets politiques ont illustré l’échec du populisme face aux problèmes de la société roumaine en voie de modernisation.Le troisième chapitre est consacré à la récrudescence populiste après la longue parenthèse communiste. Une analyse du national-communisme de Ceauşescu nous permet d’identifier bien des facteurs ayant façonné la société roumaine de 1989. Le national-populisme a connu un important essor en Roumanie post-communiste. Nous avons mis à profit des recherches internationales (De Waele, Tismăneanu), mais aussi locales comme des discours, articles de presse, sondages, archives électroniques. Nous avons accordé une attention particulière au Parti de la Grande Roumanie de Corneliu Vadim Tudor, le cas typique auquel nous avons consacré une étude. D’autres formations (PUNR, PNG de George Becali, Parti du Peuple – Dan Diaconescu, les anémiques héritiers du Mouvement Légionnaire) ont été passées en revue, pour constater leur inconsistance doctrinaire et leur faible impact électoral. De même, nous avons conclu que le national-populisme roumain post-communiste s’inscrit dans la continuité du national-communisme et très marginalement dans celle de ‘entre-deux-guerres. S’adressant aux perdants de la transition, ces partis ont failli à laisser leur marque. Deux leaders ayant fini en prison, un autre mort, la voie populiste semble momentanément fermée, bien qu’elle ait réussi une percée récente dans le discours des partis mainstream. Notre thèse retient une fin qui saurait aussi bien s’avérer un nouveau commencement. / The theme we intend to investigate in this dissertation is populism as an ideology with its embodiments throughout the world, in Europe and most of all in Romania, where its vast developments have been in our view insufficiently explored until now. The hypothesis we submit and which we shall try to validate by our research is that Romanian populism is not recent or freshly imported, but it is deeply rooted in history and its evolutions are of undoubted academic interest. The deep, thorough examination of specialized bibliography revealed us a limited interest for the Romanian variants of populism. The international bibliography on Romanian populism is far from extensive (Ghiţă Ionescu, Aurel Braun, Vladimir Tismăneanu, all of Romanian origin, are now the quotable references). In Romania, the research is not abundant either, but over the ten last years some individual aspects of the topic have been investigated. Our approach is threefold. A first theoretical chapter aims to questioning and clarifying the notion of populism itself. We set off in search of populism making use of Margaret Canovan and Guy Hermet’s methodology. We have thus ventured to trace back the concept’s history (Russian narodniki, American populists, East-European agrarianisms in-between the world wars, Latin-American and Western European populisms after WWII. The taxonomic study was accompanied by a review of local contexts having generated the avatars of populism on four continents. We have subsequently drawn a state-of-play of the research on populism as a concept in order to come up with our own definition which integrates elements owed to Jaguaribe, Hermet, Albertazzi & Mc Donnel, Laclau.On the solid ground of the definition, we have reviewed the relationships between populism and the diverse variants of nationalism, focusing on the national-populism first theorized by Gino Germani. National-populism is to be widely encountered in Central and Eastern Europe and undoubtedly in Romania. We have insisted on the specificities and variables (time, existence of a charismatic leader) of populism in this region, by recounting in the manner of Hermet the political history of these countries (Bulgaria, Czech Republic, Hungary, Poland, Romania, Slovakia) with special regard to movements rightly or wrongly considered as populist. The first chapter sets the framework of the second one, which brings about a panorama of the Romanian populist avatars from its origins to the start of WWIII. We have mostly made use of Romanian sources (monographs of ideological trends, biographies, historical studies, collections of magazines and newspapers, documents from the archives).Populism has been a constant presence in Romania, since the beginnings of the country’s political modernity in the 19th century. The peasant problem represents the matrix of Romanian populism and the review of the foreseen solutions to solve it represents the unifying thread of this chapter. We have proceeded to an inventory :modernizing state populism à la Peron (prince Cuza), Gherea’s socialism with the peasantry seen as the rearguard of the proletariat, left bourgeois radicalism (Stere and his poporanism), Romanticist & revivalist populism (Iorga and his sămănătorism), late boulangisme (General Averescu), agrarianism with the underlying cooperatist doctrine (National Peasant Party of Maniu and Mihalache), but also the Iron Guard’s deviant fascism, which targeted rural areas as well. All these political projects illustrated the failure of populism to address the problems of Romanian society on its way to modernity. The third chapter deals with the populist revival in Romania after the fall of communism in 1989. An analysis of Nicolae Ceauşescu’s national-communism enables us to identify many factors having shaped the Romanian society of 1989. National-populism enjoyed massive success in post-communist Romania. We took advantage of international (De Waele, Tismăneanu), but also local research and explored speeches, press items, polls, electronic archives.Particular attention was paid to Corneliu Vadim Tudor’s Greater Romania, the typical case which we studied. Other parties (PNUR, George Becali’s NGP, Dan Diaconescu’s People’s Party, the feeble heirs to the Legionary Movement) were reviewed, only to conclude to their doctrinal shallowness and weak electoral impact. We have come to the conclusion that Romania’s post-communist national-populism is based on the legacy of national-communism and only marginally on the heritage of Romania’s interwar populisms. Targeting the losers of transition, these parties failed to achieve major success. Two of their leaders ended up in prison, a third one is dead, so the populist path seems momentarily shut, though it has managed a recent breakthrough into the discourse of mainstream parties. Our dissertation closes on an end note which may well prove a new beginning. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Leçon d'histoire pour une droite dans l'opposition ? : les mobilisations de droite contre le Cartel des gauches dans la France des années Vingt. / A history lesson for a right-wing in political opposition? : the right-wing mobilizations against the Cartel des gauches in France in the 1920s

Dubois, Jean-Etienne 11 December 2013 (has links)
Alors que la reconstruction matérielle du pays s’achevait au milieu des années Vingt, il en allait de même pour le champ politique français. A partir de 1924, le retour à une nette bipolarisation entre gauche et droite eut un effet structurant sur le champ politique français, qui n’avait plus connu une telle configuration depuis le début du XXe siècle. Les élections de 1924, marquées par la victoire du Cartel des gauches face au Bloc national, apparaissent comme une césure politique, largement négligée par l’historiographie de l’entre-deux-guerres depuis les travaux de Jean-Noël Jeanneney sur le Cartel des gauches dans les années 1970. De leur passage dans l’opposition en 1924-1926, les droites françaises tirèrent un certain nombre de leçons. La principale était que le verdict des urnes pouvait être renversé en cours de législature : en juillet 1926, la majorité cartelliste, affaiblie par les contradictions entre socialistes et radicaux face à une crise financière et monétaire qui s’aggravait, laissa définitivement place à une majorité d’union nationale, réunie sous l’autorité du principal adversaire des gauches lors de la campagne de 1924, Raymond Poincaré. Pour les droites de nouveau vaincues en 1932 et en 1936, c’était un précédent à retenir. Autre leçon, les mobilisations anticartellistes, dans leur diversité, au sein du champ politique ou du champ social, avaient contribué à affaiblir la majorité radicale et socialiste : l’action militante, politique et sociale, avait une capacité d’influence non négligeable au sein du régime parlementaire de la Troisième République. De 1924 à 1926, les organisations anticartellistes politiques ou associatives, à l’instar de celles entendant représenter les intérêts des catholiques ou des commerçants et artisans, développèrent une culture et des pratiques politiques d’opposition, qu’elles firent rejouer tout au long de l’entre-deux-guerres. Cette expérience démontra également la persistance, dans l’opposition, des divisions structurelles du champ politique des droites, en raison du maintien de clivages tant doctrinaux (sur la laïcité, la politique étrangère ou le parlementarisme), que stratégiques (attitude d’intransigeance ou de conciliation vis-à-vis des radicaux). Dans leur ensemble, ces divisions, mais aussi les débats et les pratiques politiques qui s’épanouirent pendant ces deux années, perdurèrent jusqu’au milieu des années Trente. / In the mid-twenties, France was achieving its reconstruction, both economical and political. In 1924, and for the first time since the beginning of the century, the general election took place in a context of a clear bipolarization between left and right, which had a structuring effect on French political field. The victory of the Cartel des gauches at this election appears as a political break-point, that the historiography about political life during interwar years has rather neglected since Jean-Noël Jeanneney’s studies upon Cartel des gauches in the seventies. The organizations of the right-wing learnt a few important lessons from this period when they were in the parliamentary opposition. The most important one was that the political majority coming out democratic election could be changed in the middle of the parliamentary legislature. Indeed, in July 1926, weakened by the growing divisions between radicals and socialists incapable of giving an answer to the increasing financial and monetary crisis, the cartellist majority fell definitely. Raymond Poincaré, the main opponent of the left in 1924, came back to the Council presidency, leading a new parliamentary majority of national union. When the right had been defeated again in 1932 and 1936, it remembered this precedent. Another lesson was that the various social and political mobilizations against the Cartel des gauches had played a significant role to weaken the socialist and radical majority. The community movements, such as catholic or professional ones, and the political organizations mobilized in this period, built a culture and abilities of being in political opposition, that they have reactivated later during the interwar years. This episode proved also the persistence, in political opposition, of structural divisions of the political field of the French right-wing, due to the permanence of doctrinal and strategic splits (the first ones about questions of secularism, foreign policy or parliamentary nature of institutions; the second ones about the political attitude toward the radicals, between uncompromising attitude and conciliation). These divisions, but also the nature of the political debates and the political practices which were developed during these two years, had lasted until the mid-thirties.
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Les femmes et l'extrême droite politique en République fédérale d'Allemagne. Le Parti national-démocrate d’Allemagne (NPD) à l’épreuve du genre (1964-2017) / Women and the Far Right in the Federal Republic of Germany. The Case of the National Democratic Party of Germany (1964-2017)

Dubslaff, Valérie 15 November 2017 (has links)
Cette thèse interroge les continuités de l’extrême droite allemande après 1945 en s’intéressant aux femmes du Parti national-démocrate d’Allemagne (NPD) créé en 1964 en République fédérale. Focalisée sur les actrices, elle éclaire les spécificités des générations de femmes qui s’y sont succédé, des militantes « postfascistes », légalistes et républicaines des années 1960 aux militantes « néofascistes », nationales-révolutionnaires et antisystème des années 2000. Partant du constat de leur marginalité politique, ce travail étudie les rapports de genre et questionne l’agency féminine dans une extrême droite masculiniste. Afin de surmonter leur isolement, les femmes nationales-démocrates ont ponctuellement élaboré des stratégies d’auto-affirmation, passant notamment par des rassemblements féminins : après la fondation d’un Conseil des Femmes en 1968 et de groupes de femmes en 1976/1977, le Cercle des Femmes nationalistes, fondé en 2006, marque l’aboutissement de leurs revendications antisexistes, revendications qui posent également la question du rapport ambivalent qu’elles entretiennent avec le féminisme politique. Cette thèse propose, enfin, une analyse de l’idéologie des femmes nationales-démocrates : en politisant le « domaine féminin » (famille, culture, société), elles ont contribué à définir la ligne du NPD qui, au gré des transformations historiques, est passé de son souverainisme nationaliste initial à un nationalisme identitaire dans les années 1970/1980, avant d’aboutir, après 1990, à un nationalisme völkisch. Cette thèse pose ainsi un regard inédit sur les processus de féminisation dans l’extrême droite allemande et propose une lecture différente de l’histoire de la République fédérale. / This PhD thesis deals with the continuities of the far right in Germany after 1945 by examining the special case of extremist women in the National Democratic Party of Germany, founded in the Federal Republic of Germany in 1964. It analyses the characteristics of the generations of national-democratic women who succeeded each other, from the “postfascist” legalist and democratic activists of the 1960s to the national-revolutionary and anti-system “neofascists” of the 2000s. It examines their political marginality within the party and therefore questions the female agency in the masculinist far right. In order to break out of their isolation, national-democratic women have occasionally developed some self-affirmation strategies : after the foundation of a Federal Women’s Council in 1968, they founded Women’s Groups in 1976/1977 and a Circle of nationalist Women in 2006. This women’s organisation can be considered as the culmination of their antisexist claims, it therefore puts into question their relationship with political feminism. This thesis finally analyses the women’s ideology : through their “female domain” (family, culture, society), they have contributed to the definition of the NPD’s general party line which changed from a sovereigntist nationalism in the 1960s to an identitarian nationalism in the 1970s/1980s, and finally to a völkisch nationalism from 2000 onwards. Thus, this thesis sheds a light on feminisation processes on the far right and offers a different understanding of German history.
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Du Front national au Rassemblement national : l'évolution du parti à l'aune des théories du marketing politique et du rebranding.

Grondin, Louise-Jeanne 02 1900 (has links)
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