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Vécu subjectif de la maladie de Crohn et facteurs psychosociaux prédictifs de la rechute : vers une approche intégrative / Illness experience of Crohn disease and psychosocial factors in the relapse : towards an integrative approach

Lainé, Agathe 07 December 2017 (has links)
La maladie de Crohn touche 100 000 personnes en France. Elle est caractérisée par une inflammation chronique de l’intestin, ainsi que par l’alternance de phases de récidive et de rémission. Devant l’imprévisibilité des rechutes, médecins et patients essaient d’identifier des facteurs qui permettraient de les anticiper et ainsi de mieux les contrôler. Néanmoins, aucune étude n’a encore pu clairement mettre en évidence l’étiologie de la rechute dans la maladie de Crohn. Ce travail de thèse a donc pour ambition de définir les facteurs psychosociaux prédictifs de la rechute. Dans une démarche clinique, nous accordons également une importance au vécu subjectif de la maladie et des rechutes. Les travaux portants sur les expériences subjectives de la maladie chronique montrent que diverses représentations cognitives, sociales et fantasmatiques de la pathologie et du corps malade, sont mises au travail permettant aux patients un meilleur ajustement. Le deuxième objectif de ce travail de thèse vise donc une compréhension des enjeux psychiques du vécu de la maladie de Crohn.La double méthodologie mise en place, quantitative et qualitative, s’inscrit dans une perspective longitudinale, prospective et intégrative. Nous avons ainsi pu recueillir des données portant sur les facteurs psychosociaux à travers des questionnaires administrés auprès de 145 sujets adultes en rémission de la maladie de Crohn. Parallèlement nous avons conduit 33 entretiens de recherche ayant fait l’objet d’une analyse de contenu thématique. Le test projectif du Rorschach a également été utilisé afin de mettre en lumière les retentissements psychiques de la maladie lors de 3 études de cas.Les principaux résultats soulèvent l’implication des stresseurs spécifiques à la maladie chronique, des stratégies de coping centrées sur l’émotion et de la qualité de vie dans l’augmentation du risque de rechute dans la maladie de Crohn. Nous avons également pu mettre en évidence plusieurs phénomènes quant au vécu de la pathologie. La rechute parait marquée par des potentialités traumatiques et psychopathologiques qui signent la véritable entrée du sujet dans la maladie. Son vécu ainsi que le vécu de la maladie donne lieu à des remaniements identitaires profonds médiatisés par de forts éprouvés de honte quant à la spécificité des symptômes et par une fantasmatique propre à la zone corporelle atteinte, faisant écho à des angoisses du féminin. L’acquisition de savoirs profanes, un travail d’élaboration autour de la perte et de la qualité des relations entretenues avec le médecin spécialiste paraissent constituer des facteurs permettant de mieux gérer les stresseurs et de s’approprier la maladie. Notre travail amorce une réflexion sur l’accompagnement thérapeutique devant être fondé une prise en charge globale de la souffrance des patients traduite aussi bien à partir des facteurs psychosociaux que du vécu subjectif des patients. / Crohn's disease affects 100,000 people in France. It is characterized by a chronic inflammation of the intestine, as well as alternating phases of recurrence and remission. Given the unpredictability of relapses, doctors and patients try to identify factors that would allow them to be anticipated and thus better controlled. Nevertheless, no study has yet been able to clearly identify the etiology of relapse in Crohn's disease. This thesis work aims to define the psychosocial factors predictive of relapse. In a clinical approach, we also place importance on the subjective experience of illness and relapse. Work on the subjective experiences of chronic disease shows that various cognitive, social and fantasy representations of the pathology and the sick body are put to work allowing patients a better fit. The second objective of this PhD thesis is therefore an understanding of the psychic issues involved in living with Crohn's disease.The dual methodology put in place, quantitative and qualitative, is part of a longitudinal, prospective and integrative perspective. We were able to collect data on psychosocial factors through questionnaires administered to 145 adult subjects in remission of Crohn's disease. At the same time, we conducted 33 research interviews that were the subject of a thematic content analysis. The projective Rorschach test was also used to highlight the psychic repercussions of the disease in 3 case studies.The main findings highlight the involvement of chronic disease-specific stressors, emotion-focused coping strategies, and quality of life in increasing the risk of relapse in Crohn's patients. We have also been able to highlight several phenomena regarding the experience of pathology. The relapse seems marked by traumatic and psychopathological potentialities which sign the real entrance of the subject into the disease. Her experience as well as the experience of the disease gives rise to profound identity re-mediations mediated by strong shame as to the specificity of the symptoms and by a phantasmatic peculiar to the affected body area, echoing anxieties of the feminine. The acquisition of secular knowledge, a work of elaboration around the loss and the quality of the relations maintained with the specialist doctor appear to constitute factors allowing to better manage the stressors and to appropriate the disease. Our study initiates a reflection on the therapeutic accompaniment to be founded a global management of the suffering of the patients translated as well from psychosocial factors as from the subjective experience of the patients.
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Environnement organisationnel, stress et état de santé des cadres supérieurs de la fonction publique du Canada

Kenny, Sandra 18 March 2013 (has links)
La santé des travailleurs constitue une préoccupation croissante. Plusieurs études démontrent des liens entre l’environnement organisationnel et la santé des employés. Les cadres n’échappent pas à cette problématique, y compris dans le secteur public. Or, peu d’études portent sur les manifestations du stress et les problèmes de santé chez les cadres. L’objectif général de cette thèse vise à dresser un portrait empirique des liens entre l’environnement organisationnel, le stress et trois manifestations de l’état de santé (santé physique, mentale et organisationnelle) des cadres en emploi. Les données transversales et autodéclarées proviennent d’une enquête pancanadienne sur les cadres supérieurs de la fonction publique du Canada (N = 2081) et sont utilisées dans les quatre volets d’analyses. Des analyses de régression multiple permettent d’abord d’évaluer les liens entre les conditions de travail rassemblées en facteurs psychosociaux de risque au travail et le stress psychologique, perçu comme une réaction préliminaire aux problèmes de santé. Ces analyses indiquent que les facteurs de risque (efforts extrinsèques, charge de travail, exigences technologiques, conflits interpersonnels) et de protection (récompenses, soutien social, sentiment de contrôle) sont associés au stress. Des analyses de régression logistique ont ensuite été effectuées afin de prédire les problèmes de santé physique. Les résultats montrent que les cadres plus âgés, occupant des niveaux exécutifs moins élevés, avec un problème d’obésité ou d’embonpoint et vivant davantage de stress, sont plus susceptibles d’avoir des problèmes chroniques de santé physique. En ce qui concerne la santé mentale, évaluée selon deux dimensions, les résultats des analyses de régression logistique valident, d’une part, que les niveaux exécutifs moins élevés, moins de récompenses et plus de stress, prédisent les niveaux élevés de détresse. D’autre part, un plus grand sentiment de contrôle, l’utilisation des compétences, moins de conflits interpersonnels et moins de stress prédisent le bien-être optimal. Finalement, les résultats des analyses de régression multiple sur l’engagement, la satisfaction et l’intention de quitter son emploi, indiquent que le soutien social, l’utilisation des compétences, le sentiment de contrôle et le stress sont liés à la santé organisationnelle. Les résultats probants contribuent de façon significative aux connaissances sur l’état de santé des cadres.
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Environnement organisationnel, stress et état de santé des cadres supérieurs de la fonction publique du Canada

Kenny, Sandra 18 March 2013 (has links)
La santé des travailleurs constitue une préoccupation croissante. Plusieurs études démontrent des liens entre l’environnement organisationnel et la santé des employés. Les cadres n’échappent pas à cette problématique, y compris dans le secteur public. Or, peu d’études portent sur les manifestations du stress et les problèmes de santé chez les cadres. L’objectif général de cette thèse vise à dresser un portrait empirique des liens entre l’environnement organisationnel, le stress et trois manifestations de l’état de santé (santé physique, mentale et organisationnelle) des cadres en emploi. Les données transversales et autodéclarées proviennent d’une enquête pancanadienne sur les cadres supérieurs de la fonction publique du Canada (N = 2081) et sont utilisées dans les quatre volets d’analyses. Des analyses de régression multiple permettent d’abord d’évaluer les liens entre les conditions de travail rassemblées en facteurs psychosociaux de risque au travail et le stress psychologique, perçu comme une réaction préliminaire aux problèmes de santé. Ces analyses indiquent que les facteurs de risque (efforts extrinsèques, charge de travail, exigences technologiques, conflits interpersonnels) et de protection (récompenses, soutien social, sentiment de contrôle) sont associés au stress. Des analyses de régression logistique ont ensuite été effectuées afin de prédire les problèmes de santé physique. Les résultats montrent que les cadres plus âgés, occupant des niveaux exécutifs moins élevés, avec un problème d’obésité ou d’embonpoint et vivant davantage de stress, sont plus susceptibles d’avoir des problèmes chroniques de santé physique. En ce qui concerne la santé mentale, évaluée selon deux dimensions, les résultats des analyses de régression logistique valident, d’une part, que les niveaux exécutifs moins élevés, moins de récompenses et plus de stress, prédisent les niveaux élevés de détresse. D’autre part, un plus grand sentiment de contrôle, l’utilisation des compétences, moins de conflits interpersonnels et moins de stress prédisent le bien-être optimal. Finalement, les résultats des analyses de régression multiple sur l’engagement, la satisfaction et l’intention de quitter son emploi, indiquent que le soutien social, l’utilisation des compétences, le sentiment de contrôle et le stress sont liés à la santé organisationnelle. Les résultats probants contribuent de façon significative aux connaissances sur l’état de santé des cadres.
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Etude transculturelle de l'activité physique et de l'activité sédentaire des adolescents dans deux villes de l'axe pyrénéen franco-espagnol : analyse descriptive et facteurs prédictifs / Cross-cultural study of adolescents ‘physical activity and sedentary activity levels : Descriptive analysis and influence factors

Aibar Solana, Alberto 02 December 2013 (has links)
La compréhension des déterminants de l’activité physique (AP) et de l’activité sédentaire (AS) constitue un problème de santé public majeur en vue de promouvoir l’AP et de diminuer l’AS. Les principaux objectifs de cette recherche sont a) décrire les niveaux d'activité physique modérée à vigoureuse (APMV) et les niveaux d’AS d’adolescents des villes de Tarbes (France) et Huesca (Espagne) et b) analyser l'influence de plusieurs facteurs environnementaux, sociaux et psychologiques sur les niveaux de ces mêmes variables. Les cadres théoriques des modèles socio-écologiques et de la théorie de l’autodétermination ont été utilisées comme base à ce travail. Un total de 828 adolescents (14.32±.73 ans), dont 50,5% d'espagnols, a participé au projet. Cette thèse se compose de six études. Les résultats ont montré que les niveaux d’APMV sont plus élevés en Espagne (~ 60 minutes/jour) qu'en France (~ 47 minutes/jour). Ces différences ont été mises en évidence lors de presque tous les moments de la semaine, à l’exception du temps scolaire. Il a été également montré que la pratique de plusieurs comportements sédentaires (SB) semble excessive, aussi bien en Espagne qu’en France (plus de deux heures par jour de temps d'écran). L’analyse des déterminants montre que des températures plus élevées, des niveaux de précipitation plus faibles et l'utilisation du transport actif favorisent des niveaux plus élevés d’APMV dans les deux pays. Il apparaît également qu’une motivation plus autodéterminée, des niveaux plus élevés de satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux (compétence et affiliation) ainsi qu’un soutien plus élevé du père conduisent à des niveaux plus élevés d’APMV. / Physical activity (PA) and its factors of influence constitute important elements of study. The main objectives of this research are a) to describe the moderate-to-vigorous physical activity (MVPA) levels and sedentary activity levels of a sample of adolescents from cities of Tarbes (France) and Huesca (Spain), and b) to analyse the influence of several environmental, social, and psychological factors on their PA levels. A total of 828 adolescents (14.32±.73 years), of which 50.5% were Spaniards, took part in the project. This dissertation is made up of six studies. Results showed that MVPA levels are higher in Spain (~ 60 minutes) than in France (~ 47 minutes). These differences were found at almost any given time of the week, except during school time. Results also showed that the practice of several sedentary behaviours (SB) seems excessive, both in Spain and France (more than two hours per day of screen time). Considering factors of influence, it can be said that warmer temperatures, lower levels of rainfall and the use of active transport all promote higher MVPA levels in both countries. It is also shown how more self-determined motivation, higher levels of basic psychological needs satisfaction (except the perception of autonomy) and greater support from the father lead to higher MVPA levels. Programmes to promote PA need to be implemented.
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Environnement organisationnel, stress et état de santé des cadres supérieurs de la fonction publique du Canada

Kenny, Sandra January 2013 (has links)
La santé des travailleurs constitue une préoccupation croissante. Plusieurs études démontrent des liens entre l’environnement organisationnel et la santé des employés. Les cadres n’échappent pas à cette problématique, y compris dans le secteur public. Or, peu d’études portent sur les manifestations du stress et les problèmes de santé chez les cadres. L’objectif général de cette thèse vise à dresser un portrait empirique des liens entre l’environnement organisationnel, le stress et trois manifestations de l’état de santé (santé physique, mentale et organisationnelle) des cadres en emploi. Les données transversales et autodéclarées proviennent d’une enquête pancanadienne sur les cadres supérieurs de la fonction publique du Canada (N = 2081) et sont utilisées dans les quatre volets d’analyses. Des analyses de régression multiple permettent d’abord d’évaluer les liens entre les conditions de travail rassemblées en facteurs psychosociaux de risque au travail et le stress psychologique, perçu comme une réaction préliminaire aux problèmes de santé. Ces analyses indiquent que les facteurs de risque (efforts extrinsèques, charge de travail, exigences technologiques, conflits interpersonnels) et de protection (récompenses, soutien social, sentiment de contrôle) sont associés au stress. Des analyses de régression logistique ont ensuite été effectuées afin de prédire les problèmes de santé physique. Les résultats montrent que les cadres plus âgés, occupant des niveaux exécutifs moins élevés, avec un problème d’obésité ou d’embonpoint et vivant davantage de stress, sont plus susceptibles d’avoir des problèmes chroniques de santé physique. En ce qui concerne la santé mentale, évaluée selon deux dimensions, les résultats des analyses de régression logistique valident, d’une part, que les niveaux exécutifs moins élevés, moins de récompenses et plus de stress, prédisent les niveaux élevés de détresse. D’autre part, un plus grand sentiment de contrôle, l’utilisation des compétences, moins de conflits interpersonnels et moins de stress prédisent le bien-être optimal. Finalement, les résultats des analyses de régression multiple sur l’engagement, la satisfaction et l’intention de quitter son emploi, indiquent que le soutien social, l’utilisation des compétences, le sentiment de contrôle et le stress sont liés à la santé organisationnelle. Les résultats probants contribuent de façon significative aux connaissances sur l’état de santé des cadres.
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Récits, événements de vie et dessins de l'arbre chez des patients schizophrènes français et péruviens / Life stories, life events and tree test of french and peruvian schizophrenic patients

Merma Choquehuanca, Rosario Katty 16 July 2015 (has links)
Cette étude a pour objectif comparer deux populations selon les facteurs socio-démographiques, personnels, psychopathologiques, psycho-corporels et relationnels et étudier le vécu de la maladie sur la vie personnelle, familiale et sociale chez les schizophrènes français et péruviens à travers les récits de vie recueillis au cours de la recherche. Nous avons formulé deux hypothèses générales : Les récits et évènements de vie rapportés par les patients schizophrènes français et péruviens ne seront pas fondamentalement différents du fait de l’universalité de la pathologie et le dessin de l’arbre utilisé chez les patients schizophrènes français et péruviens permettra de mettre en évidence des différences en fonction de la population étudiée. Population : Elle est composée de 26 patients hommes et femmes âgés de 18 à 57 ans (âge moyen : 36 ans) stabilisés par leur traitement, ayant fait l’objet d’un diagnostic de Schizophrénie de type paranoïde (F20.0x), schizophrénie de type indifférenciée (F20.3X) et trouble délirant (F22.0) selon le DSM IV-R. Instruments : Nous avons utilisé trois types d’outils pour tester nos hypothèses : Dessins de l’arbre, questionnaire d’événements de vie d’Amiel Lebigre et récits de vie. Résultats : Les résultats indiquent que les récits, évènements de vie et des dessins de l’arbre des patients schizophrènes français et péruviens sont différents (situation familiale, professionnelle, événements de vie, troubles psychologiques). Conclusion : Cette étude nous a permis d’appréhender la réalité des patients schizophrènes dans les deux pays : le contexte social et la prise en charge des patients. Nous avons repéré que les histoires des patients schizophrènes péruviens sont plus interrompues et peu élaborés. Elle met en lumière des aspects encore peu étudiés chez les patients schizophrènes (sexualité, image du corps, aspect social, couleur des dessins). / This study aims to compare two populations by socio-demographic, personal, psychopathology, psycho-physical and relational factors and to study the experience of the disease on the personal, family and social life in French and Peruvian schizophrenics through the life stories collected during the research. We made two general hypotheses: Stories and life events reported by the French and Peruvian schizophrenic patients will not be fundamentally different because of the universality of the pathology ; and the tree test made by French and Peruvian schizophrenic patients will highlight differences depending on the population studied. Population : It’s composed of 26 men and women patients aged from 18 to 57 years (mean age 36 years) stabilized by treatment, having been diagnosed with paranoid Schizophrenia (F20.0x), schizophrenia undifferentiated type (F20.3X) and delusional disorder (F22.0) according to DSM IV-R. Instruments : We used three types of tools to test our hypotheses: tree test, life events and life stories. Results : The results indicate that the stories, life events and tree test of French and Peruvian schizophrenic patients are different (family situation, professional, life events, psychological disorders). Conclusion : This study allowed us to understand the reality of schizophrenic patients in the two countries: the social context and the care given to patients. We've detected that stories of Peruvian schizophrenic patients are interrupted and unsophisticated. It highlights aspects that have not been deeply studied yet in schizophrenia (sexuality, body image, social, color drawings).
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Étude des facteurs psychosociaux permettant de prédire le turnover volontaire et l’engagement au travail des travailleurs saisonniers : étude en station de sports d’hiver / Study of psychological factors for predicting turnover and work engagement to seasonal jobs : study in ski resort

Jay, Mathieu 05 December 2018 (has links)
Notre travail de recherche porte sur la saisonnalité en station de ski en hiver. Il s’agit d’un groupe professionnel qui fait l’objet de peu de recherches. Les travailleurs saisonniers en stations sont pourtant nombreux (400 000) (Aboubadra-Pauly, d’Artois, & Le Ru, 2016) et sont exposés à des stresseurs spécifiques (précarité, isolement, climat, hébergements, invisibilité sociale, etc.) qui les conduisent souvent à abandonner leur poste de travail. Les abandons de poste constituent des échecs pouvant générer des situations de précarité, d’insécurité, de perte de lien social et de baisse d’estime de soi. Ces abandons ont également des conséquences économiques importantes pour les entreprises qui emploient ces saisonniers. Il s’agit donc d’étudier, dans une approche prospective, les facteurs personnels (personnalité, âge, situation familiale), contextuels (logement, métier, rémunération, etc.) et psychosociaux (demandes psychologiques, latitude décisionnelle, soutien social, stratégies de coping, adéquation entre les valeurs du salarié et celles de l’organisation, satisfaction au travail) permettant de prédire un bon ajustement aux métiers desaisonniers. Nos indicateurs d’ajustement sont le turnover volontaire et l’engagement au travail (mesuré avec l’Utrecht Work Engagement Scale). Cent soixante et un sujets ont été évalués à 3 reprises (avant, pendant et à la fin de la saison). Les résultats montrent que la personnalité des saisonniers (selon la taxonomie des big five) a peu d’influence sur le turnover et le niveaud’engagement. Nous mettons également en évidence l’effet médiateur de la satisfaction au travail entre l’adéquation personne-organisation (PO fit) et le turnover. En outre, nous montrons les liens directs entre stresseurs professionnels, l’adéquation de la formation, les responsabilités, larémunération, le mode de logement, l’expérience du métier, certaines stratégies de coping, le PO Fit et l’engagement. Les liens entre nos deux critères (engagement et turnover volontaire) sont également étudiés. Les implications théoriques et pratiques de nos travaux sont discutées. / Our research focuses on seasonal workers in ski resorts in winter. Little research has been done in this area.. Yet seasonal workers in stations are numerous (400 000) (Aboubadra-Pauly et al.,2016) and are exposed to specific stressors (job insecurity, isolation, climate, accommodation, social invisibility, etc.) which often lead them to abandon their workstation. Dropping out can be perceived as a failure that can lead to situations of insecurity, loss of social connection and low self-esteem. Workers abandoning their posts also have significant economic consequences for companies. It is thus necessary to study, in a forward-looking approach, the personal factors (personality, age, family situation), context (accomodation, job, pay, etc.) and psychosocialfactors (psychological demands, decisional latitude, social support, Person-Organization fit (PO fit), job satisfaction) predicting a good adjustment to seasonal occupations. Our adjustment indicators are : voluntary turnover (during the season) and engagement at work (measured with the Utrecht Work Engagement Scale). One hundred and sixty-one subjects were evaluated 3 times (before, during, and at the end of the season). The results show that the personality ofseasonal workers (according to Big Five taxonomy) has little influence on turnover and the engagement scale. We also highlight the mediating effect of job satisfaction between the PO Fit and turnover. Furthermore, we find direct links between professional stressors, instruction adequacy, responsibilities, wage, accomodation, work experience, coping strategies, PO Fit and work engagement. The links between our two criteria (commitment and voluntary turnover) arealso studied. Theoretical and practical implications are discussed.
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Problèmes de comportement à long terme chez les patients pédiatriques atteints de leucémie lymphoblastique aiguë

Marcoux, Sophie 12 1900 (has links)
Les améliorations dans les protocoles de traitement pour la majorité des cancers pédiatriques ont augmenté de façon marquée les taux de survie. Cependant, des risques élevés de multiples problèmes de santé chez les survivants sont bien documentés. En ce qui concerne spécifiquement les problèmes neuropsychologiques, les principaux facteurs de risque individuels connus à ce jour (l’âge au diagnostic, le genre du patient, l’exposition aux radiations) demeurent insuffisants pour cibler efficacement et prévenir les séquelles à long terme. Les objectifs généraux de cette thèse étaient : 1) la caractérisation des trajectoires individuelles de problèmes de comportement chez une population de patients pédiatriques atteints de leucémie lymphoblastique aiguë; 2) l’identification des principaux déterminants génétiques, médicaux et psychosociaux associés aux problèmes de comportements. Les hypothèses étaient : 1) Il existe une association entre les trajectoires individuelles de problèmes de comportement et a - des facteurs psychosociaux liés au fonctionnement familial, b - des polymorphismes dans les gènes modérateurs des effets thérapeutiques du méthotrexate et des glucocorticoïdes, c - des variables liées aux traitements oncologiques. 2) L'utilisation de modèles statistiques multi-niveaux peut permettre d’effectuer cette caractérisation des trajectoires individuelles et l’identification des facteurs de risque associés. 138 patients pédiatriques (0-18 ans) ayant reçu un diagnostic de leucémie lymphoblastique aiguë entre 1993 et 1999 au CHU Ste-Justine ont participé à une étude longitudinale d’une durée de 4 ans. Un instrument validé et standardisés, le Child Behavior Checklist, a été utilisé pour obtenir un indice de problèmes de comportement, tel que rapporté par la mère, au moment du diagnostic, puis 1, 2, 3 et 4 ans post-diagnostic. Des données génétiques, psychosociales et médicales ont aussi été collectées au cours de cette même étude longitudinale, puis ont été exploitées dans les modélisations statistiques effectuées. Les résultats obtenus suggèrent que les problèmes de comportement de type internalisés et externalisés possèdent des trajectoires et des facteurs de risque distincts. Les problèmes internalisés sont des manifestations de troubles affectifs chez le patient, tels que des symptômes dépressifs ou anxieux, par exemple. Ceux-ci sont très prévalents tôt après le diagnostic et se normalisent par la suite, indiquant des difficultés significatives, mais temporaires. Des facteurs médicaux exacerbant l'expérience de stress, soit le risque de rechute associé au diagnostic et les complications médicales affectant la durée de l'hospitalisation, ralentissent cette normalisation. Les problèmes externalisés se manifestent dans le contact avec autrui; des démonstrations d’agression ou de violence font partie des symptômes. Les problèmes externalisés sont plus stables dans le temps relativement aux problèmes internalisés. Des variables pharmacologiques et génétiques contribuent aux différences individuelles : l'administration d’un glucocorticoïde plus puissant du point de vue des effets pharmacologiques et toxicologiques, ainsi que l’homozygotie pour l’haplotype -786C844T du gène NOS3 sont liés à la modulation des scores de problèmes externalisés au fil du temps. Finalement, le niveau de stress familial perçu au diagnostic est positivement corrélé avec le niveau initial de problèmes externalisés chez le patient, tandis que peu après la fin de la période d’induction, le niveau de stress familial est en lien avec le niveau initial de problèmes internalisés. Ces résultats supportent l'idée qu'une approche holistique est essentielle pour espérer mettre en place des interventions préventives efficaces dans cette population. À long terme, ces connaissances pourraient contribuer significativement à l'amélioration de la qualité de vie des patients. Ces travaux enrichissent les connaissances actuelles en soulignant les bénéfices des suivis longitudinaux et multidisciplinaires pour comprendre la dynamique de changement opérant chez les patients. Le décloisonnement des savoirs semble devenir incontournable pour aspirer dépasser le cadre descriptif et atteindre un certain niveau de compréhension des phénomènes observés. Malgré des défis méthodologiques et logistiques évidents, ce type d’approche est non seulement souhaitable pour étudier des processus dynamiques, mais les travaux présentés dans cette thèse indiquent que cela est possible avec les moyens analytiques actuels. / Recent improvements in pediatric cancers treatment have led to marked increases in patient survival rate. However, it has been well documented that pediatric cancer survivors are at elevated risk for various other health problems. With respect specifically to neuropsychological side effects, known predictors (mainly: age at diagnosis, patient gender, exposure to radiation therapy) remain insufficient so far to target, and prevent efficiently, long term sequelae in this population. General objectives related to this thesis were: 1) characterization of individual trajectories of behavioral problems in pediatric patients with acute lymphoblastic leukemia; 2) the identification of genetic, medical and psychosocial determinants of behavioral problems in this population. This research program was based on the following hypotheses: 1) there is an association between the trajectories of individual behavioral problems and a – familial well-being-related psychosocial factors, b – gene polymorphisms involved in the therapeutic responses to methotrexate and glucocorticoids, c – anti-cancer treatments-related variables. 2) Multilevel statistical modeling can be used to characterize patient groups according to their individual behavioral problem trajectories, and can also identify predictive factors. 138 pediatric patients (0-18 years old) who received an acute lymphoblastic leukemia diagnosis between 1993 and 1999 at CHU Ste-Justine participated in this 4 years-long longitudinal study. A standardized and validated instrument, the Child Behavior Checklist, was used to measure behavior problems, as reported by the mother, at diagnosis, and then 1, 2, 3 and 4 years post-diagnosis. Genetic, psychosocial and medical data were also collected during this longitudinal study; these data were exploited in the context of the statistical modeling performed. Results obtained suggest that internalized and externalized behavioral problems have distinct trajectories and have different predictive factors. Internalized problems are affective issues presented by the patient, such as depressive or anxious symptoms. They are highly prevalent post-diagnosis and normalize over the following years, suggestive of temporary yet significant problems. Stress-enhancing medical variables such as a higher relapse risk at diagnosis and medical complications requiring a longer hospitalization slow down the normalization process. Externalized problems need interpersonal contact to occur; violence or aggressiveness manifestations are some examples. Compared to internalized problems, externalized problems are much more stable across time. However, pharmacological and genetic variables do contribute to individual differences in trajectories. In particular, administration of a more potent glucocorticoid (from pharmacological and toxicological perspectives) and being homozygous for NOS3 gene -786C844T haplotype are linked to modulation of externalized problems in time. Finally, the level of perceived family stress at time of diagnosis is positively correlated with initial externalized problems, while shortly after the induction period, the level of familial stress is linked with the initial internalized problems. Together, these results support the idea that a holistic care strategy is essential to develop efficient, preventive interventions in this population, due to the multifactorial nature of these behavioral problems. The knowledge generated in the present studies could contribute to better quality of life for these patients. This thesis also brings a more holistic contribution to our current knowledge of behavioral problems in this population, by highlighting the need for individual, multidisciplinary follow-ups, with particular emphasis on repeated measurements and appropriate statistical analyses. More than ever, knowledge de-compartmentalization appears essential in reaching a certain comprehension level of observed phenomena, rather than adhering to descriptive settings. It indicates that, despite obvious methodological and logistic challenges, this type of research is not only desirable in studying dynamic processes, but is certainly achievable with current analytical tools.
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Rôle des facteurs psychosociaux au travail sur les troubles de la santé mentale et leur contribution dans les inégalités sociales de santé mentale / Role of psychosocial work factors in mental disorders and their contribution to social inequalities in mental health

Murcia, Marie 18 December 2012 (has links)
Les facteurs psychosociaux au travail sont devenus un enjeu de santé publique et de santé au travail et font l’objet d’une attention particulière des politiques de prévention. Cependant, le rôle étiologique de ces facteurs sur la santé mentale reste à approfondir, notamment via des études intégrant un outil diagnostique, rarement utilisé dans ce contexte. De plus, le rôle de ces facteurs dans l’explication des inégalités sociales de santé mentale reste mal connu. Les objectifs de la thèse sont donc l’étude du rôle étiologique des facteurs psychosociaux au travail sur les troubles de la santé mentale mesurés par un instrument diagnostique et l’évaluation de leur contribution dans les inégalités sociales de santé mentale.Deux jeux de données ont été exploités : Samotrace (enquête régionale sur 6056 salariés) et SIP -Santé et Itinéraire Professionnel- (enquête nationale sur 7709 travailleurs). Samotrace se caractérise par la présence de questionnaires validés pour la mesure des facteurs psychosociaux au travail, et SIP par la présence d’un outil diagnostique pour la mesure de la dépression et de l’anxiété. Des méthodes statistiques multivariées ont été employées, notamment la régression logistique. Des tests d’interactions et la méthode du bootstrap ont également été utilisés. Toutes les analyses ont été réalisées séparément pour les hommes et les femmes.La faible latitude décisionnelle, le surinvestissement et les exigences émotionnelles étaient des facteurs de risque de dépression et d’anxiété, pour les deux genres. D’autres facteurs de risque spécifiques ont été observés selon la pathologie et le genre (insécurité de l’emploi, forte demande psychologique, conflit éthique, faibles récompenses). Peu d’inégalités sociales de santé mentale ont été mises en évidence hormis pour la santé perçue, au détriment des salariés les moins qualifiés. Les facteurs professionnels contribuaient à réduire les inégalités sociales de santé perçue de 76% et plus, selon le genre et la profession. Parmi eux, les facteurs psychosociaux au travail jouaient un rôle substantiel notamment la faible latitude décisionnelle, et dans une moindre mesure (selon la profession et le genre) : le faible soutien social, les faibles récompenses, le travail de nuit, les difficultés de conciliation vie professionnelle-vie familiale, les violences et menaces/humiliations.Des actions de prévention ciblées sur les facteurs de risque identifiés, y compris sur des facteurs psychosociaux au travail émergents, pourraient être envisagées et une meilleure prise en compte de ces facteurs en milieu de travail serait nécessaire. Développer les connaissances sous l’angle des inégalités sociales de santé mentale permettrait de dégager des pistes d’actions correctives adaptées aux groupes sociaux ou professionnels les plus concernés. Les études étant transversales, les résultats observés devront être confirmés par d’autres travaux. / Psychosocial work factors are a public health and occupational health issue and are the object of special prevention policies. However, the etiological role of these factors on mental health need to be developed, particularly studies using diagnostic interviews, rarely used in this context. Moreover, the role of these factors in the explanation of social inequalities in mental health is still unknown. The objectives of this PhD thesis are to study the etiological role of psychosocial work factors on mental disorders, measured using a diagnostic interview, and to evaluate the contribution of these factors to social inequalities in mental health.The data from two surveys were used: Samotrace (regional survey based on 6056 employees) and SIP (national survey based on 7709 workers). The main feature for Samotrace was the use of validated questionnaires to measure psychosocial work factors, and for SIP it was the use of a diagnostic instrument to measure depressive and anxiety disorders. Multivariate analyses were conducted, including logistic regression analysis. Interaction tests and the bootstrap method were also used. All analyses were carried out separately for men and women.Low decision latitude, overcommitment and emotional demands were found to be risk factors for depressive and anxiety disorders, for both genders. Other risk factors were observed according to gender or mental health outcome studied (job insecurity, high psychological demands, ethical conflict, low reward). Few social inequalities in mental health were observed except for self-reported health; manual workers being more likely to report poor health. Occupational factors reduced social inequalities in health by 76% and more, according to gender and occupation studied. Among occupational factors, psychosocial work factors played a substantial role, particularly low decision latitude, and to a lesser extent (according to occupation and gender): low social support, low reward, night work, work-life imbalance, physical violence and bullying.Prevention actions focussing on identified risk factors, including emergent psychosocial work factors, should be considered and a better implementation at workplace would be necessary. Improving knowledge on social inequalities of mental health may lead to adequate preventive actions targeting the most exposed social or occupational groups. As our studies were cross-sectional, our results should be confirmed by forthcoming prospective studies.
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Social Position, Psychosocial Exposures at Work and Health in Europe / Position sociale, expositions psychosociales au travail et santé en Europe

Schütte, Stefanie 29 November 2013 (has links)
Les expositions psychosociales au travail restent un problème de santé publique important en Europe. Il est nécessaire d'étudier le rôle de ces expositions dans l'association avec la santé en explorant les différences selon le genre, la position sociale et le pays. Le rôle de ces expositions dans l'explication des inégalités sociales du bien-être est presque inexploré. À ce jour, les concepts émergents d'expositions psychosociales au travail ont été souvent négligés.À l’aide des enquêtes européennes sur la qualité de vie 2007 (17 005 travailleurs) et sur les conditions de travail 2010 (33 443 salariés), les résultats ont montré que les inégalités sociales de santé perçue et du bien-être persistent en Europe. L'ampleur de ces inégalités diffère selon le genre et est plus élevé dans les pays qui ne sont pas dans l'Union européenne. Une forte demande psychologique, des faibles récompenses et une mauvaise conciliation travail-famille sont des facteurs de risque pour la santé perçue dans le modèle ajusté complet. Un certain nombre des facteurs psychosociaux au travail ont montré des associations significatives avec un faible bien-être. Presque aucune différence selon le genre, la profession et le pays n’a été trouvée dans ces associations pour les deux marqueurs de la santé. Les facteurs psychosociaux au travail contribuent à réduire les inégalités sociales de bien-être de 97% et plus selon le genre et la profession. Parmi eux, les facteurs liés à l’influence et au développement des compétences jouent un rôle important.Le genre, la position sociale et une grande variété de facteurs psychosociaux au travail doivent être considérés de manière plus complète dans les futures recherches et politiques de prévention. Les résultats de cette thèse pourraient être utilisés comme un élément fondamental pour mettre en œuvre des politiques de prévention au niveau européen. / Psychosocial work exposures remain a public health issue in Europe. There is a need of studying the role of these exposures in the association with health outcomes exploring differences according to gender, social position and country at the same time. The role of these exposures in the explanation of social inequalities in well-being is almost unexplored. To date emergent concepts of psychosocial work exposures have been often neglected. Using European data coming from the European Quality of Life Survey 2007 (17005 workers) and the European Working Conditions Survey 2010 (33443 employees), the results showed that social inequalities in self-reported health (SRH) and well-being remain in Europe. The magnitude of these inequalities differed according to gender and was higher in countries that are not in the European Union. High psychological demands, low reward and work-life imbalance were risk factors for poor SRH in the full-adjusted model. A number and variety of psychosocial work factors showed significant associations with poor well-being. Almost no differences according to gender, occupation and country were found in the associations with both health outcomes. Psychosocial work factors reduced social inequalities in well-being by 97% and more according to gender and occupation studied. Factors related to influence and development at work played a substantial role.Gender, social position and a variety of psychosocial work factors should be considered more comprehensively in future research and policies. Findings of this thesis could be used as a fundamental element in implementing health prevention policies at a European level.

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