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Femmes autochtones et intersectionnalité : féminisme autochtone et le discours libéral des droits de la personne

Belleville-Chenard, Sarah-Maude 07 1900 (has links)
Les femmes autochtones vivent une discrimination intersectionnelle, en ce qu’elle provient d’au moins deux sources: le genre et la race (ou la culture), et qu’elle est plus complexe que la somme de ses sources. Par conséquent, les revendications des femmes autochtones se situent sur au moins deux plans: elles ont des revendications comme autochtones au sein de la population canadienne et comme femmes à l’intérieur de leurs communautés. Partant de la prémisse que l’État canadien doit reconnaître le droit à l’autodétermination des peuples autochtones et par le fait même le droit autochtone, nous nous interrogeons sur les moyens qui permettraient aux femmes autochtones d’exercer l’influence nécessaire pour faire reconnaître et accepter leurs revendications politiques et juridiques dans les processus décisionnels de leurs communautés. Féminisme et revendications autochtones sont-ils nécessairement antinomiques? Pour certaines auteures autochtones, une approche libérale fondée sur la « structure des droits » est incompatible avec les valeurs autochtones. Comment surmonter ces objections en apparence inébranlables? Le problème des femmes autochtones est-il simplement une affaire de « droits » non reconnus? N’est-ce pas plutôt un problème de rapports de pouvoir à l’extérieur, mais également à l’intérieur, des communautés? Nous tentons dans ce qui suit de démontrer qu’au-delà d’un cadre théorique basé sur les droits de la personne, une approche basée sur le principe démocratique permettrait aux femmes autochtones de faire valoir leurs revendications en tant que femmes et en tant qu’autochtones d’une manière plus efficace. En effet, la participation démocratique de tous les membres de la communauté permettrait de contourner les problèmes théoriques liés à une dichotomie entre droits individuels et collectifs, en mettant l’accent sur le processus décisionnel plutôt que sur la valeur des décisions en découlant. Dans cette perspective, féminisme et revendications autochtones peuvent s’allier avantageusement. / Indigenous women live an intersectional discrimination, in that it comes from at least two sources: gender and race (or culture), and is more complex than the sum of its sources. Therefore, the claims of indigenous women are on at least two fronts: as Aboriginals, they claim their right to self-determination, but they also claim their rights as women inside their own communities. Starting from the premise that the Canadian state must recognize the right of self-governement to indigenous peoples and thereby indigneous law, we question the ways in which indigenous women are to exercise influence to gain recognition and accept their political and legal claims in decision-making process of their communities. Are feminist and indigenous claims necessarily contradictory? For some indigenous authors, a liberal approach based on human rights is incompatible with indigenous values. How to overcome these apparently unshakable objections? Is the native women's problem simply a question of unrecognized rights? Is it not rather a problem of power relations outside, but also inside communities? In what follows, we try to show that beyond a theoretical framework based on human rights, the democratic principle-based approach would allow indigenous women to assert their claims as women and as an indigenous in a more efficient manner. Indeed, the democratic participation of all community members would bypass the theoretical problems related to a dichotomy between individual and collective rights, with an emphasis on decision-making rather than on the value of the resulting decisions. In this perspective, feminism and native claims can ally advantageously.
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De l'engagement communautaire à la défense du territoire : les voix politiques des femmes innues face à l'exploitation minière

Delisle L'Heureux, Catherine 09 1900 (has links)
Le point de départ de cette étude est un sujet d’actualité qui fait l’objet de controverses au Québec depuis 2011 : le Plan Nord, un projet de développement économique visant la mise en valeur et l’exploitation des ressources naturelles au nord du Québec. En particulier, cette étude s’intéresse à la résistance des innu ishkueu (femmes innues) à ce projet, plus précisément dans un contexte d’exploitation minière. L’angle choisi est celui du parcours d’engagement des actrices participant à ces mouvements de résistance. L’analyse proposée s’appuie sur une enquête de terrain de trois mois, réalisée au sein des communautés de Uashat mak Mani- Utenam et Matimekush-Lac John, au cours de laquelle des entretiens semi-dirigés furent réalisés. Conjuguant les théories féministes autochtones, la notion de résistance au quotidien et l’étude des carrières militantes, cette recherche a pour objectif de démystifier certaines dimensions des voix politiques féminines innues dans la défense du territoire. Dans un premier temps, elle présente une perspective ethnohistorique de la résistance des femmes innues face à l’exploitation minière. Le but est de contribuer aux initiatives offrant une alternative à la version dominante de l’histoire minière du Québec (blanche, masculine), qui a doublement occulté les savoirs situés des femmes autochtones. Dans un second temps, elle s’attarde aux parcours d’engagement des femmes rencontrées et à leur engagement communautaire. Ceci nous a amené à examiner dans quelle mesure les modes d’action locale des femmes innues au sein de leur communauté se transfèrent dans la défense du territoire. Enfin, elle s’intéresse à la construction des subjectivités politiques des innu ishkueu en s’appuyant sur des repères théoriques situant la politique de résistance des femmes autochtones. / The Plan Nord, an economic strategy to develop and extract natural resources in northern Quebec, and the departure point of this study, has been a matter of controversy in Quebec since 2011. This study looks specifically at the resistance of the innu ishkueu (Innu women) to the mining-related aspects of the Plan by examining the involved women’s paths of engagement. Analysis is based on a three-month field study carried out in the communities of Uashat mak Mani-Utenam and Matimekush-Lac John, during which semi-structured interviews were conducted. This research jointly uses aboriginal feminist theories, the concept of everyday resistance, and the study of militant careers, in order to demystify aspects of the innu ishkueu political voices that are being raised in defence of the land. First, an ethnohistorical perspective of Innu women’s resistance to mining is presented. This is intended to contribute to other initiatives to provide alternatives to the dominant narrative of Quebec’s mining history (white, male), which has had the effect of doubly obscuring aboriginal women’s perspectives. This is followed by an examination of the paths of engagement and the types of community involvement of the women interviewed. This section leads to examination of the extent to which Innu women’s local modes of action are being transferred to their struggle to defend the land. Lastly, the paper presents an analysis of the construction of innu ishkueu political subjectivities using theories on the politics of resistance of aboriginal women.
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Au-delà des apparences : l'expérience de la beauté chez les femmes autochtones de Mashteuiatsh

Breton-Théorêt, Noémie 08 1900 (has links)
Cette recherche vise à comprendre les expériences de beauté des femmes autochtones de Mashteuiatsh. Elle se place dans un contexte national où les femmes des Premières nations sont le groupe le plus vulnérable au Canada et où elles sont confrontées à des défis complexes lors de l’intégration d’informations concernant leur apparence et leurs appartenances culturelles. L’étude s’intéresse à la beauté, à sa définition et à la façon dont elle est expérimentée au quotidien, ainsi qu’au rôle de la beauté dans la construction de l’identité des femmes de Mashteuiatsh. L’analyse proposée s’appuie sur une enquête de terrain réalisée au sein de la communauté de Mashteuiatsh, au cours de laquelle des entretiens furent réalisés avec des participantes autochtones. Cette recherche se penche sur l’impact des stéréotypes et des standards de beauté dans leur vision de la beauté, sur la condition des femmes autochtones, sur la notion d’appartenance à un groupe, ainsi que sur la résistance ou l’adhésion aux canons de la beauté mondiale. Les femmes de Mashteuiatsh rencontrées dans le cadre de cette étude sont peu susceptibles d’avoir des notions uniformes et rigides du concept de beauté. Leur définition de la beauté passe, d’abord, par une valorisation de la beauté intérieure et elles sont plus susceptibles de décrire la beauté dans des termes de traits de personnalité et de valeurs qu’elles préfèrent à des caractéristiques physiques. Le contexte culturel de la communauté de Mashteuiatsh intervient, dans une certaine mesure, comme protection contre les messages extérieurs sur la beauté et il exerce une certaine influence dans les expériences corporelles. Par ailleurs, l’apparence physique joue un rôle important dans la construction identitaire. Celle-ci est profondément marquée par l’histoire coloniale, la Loi sur les Indiens, ainsi que par la culture et les idéaux de beauté de Mashteuiatsh. Ces états de fait ont un impact sur la façon dont les participantes se perçoivent en tant que femmes autochtones et sur la façon dont elles perçoivent leur image corporelle. / This research aims to understand the beauty experiences of Aboriginal women in Mashteuiatsh. All in a national context where First Nations women are the most vulnerable group in Canada, and where they are faced with complex challenges when having to integrate information about their appearance and cultural affiliations. The study focuses on beauty, its definition and the way it is experienced in everyday life, as well as the role of beauty in the construction of the Mashteuiatsh women’s identity. The proposed analysis is based on a field survey conducted in the community of Mashteuiatsh, during which interviews were conducted with Aboriginal participants women of the community. This research focuses on the impact of stereotypes and beauty standards in their vision of beauty, on the condition of Aboriginal women, on the notion of belonging to a group, as well as on the resistance or adherence to beauty standards. The Mashteuiatsh women met in this study are unlikely to have uniform and rigid notions of the beauty concept. Their definition of beauty involves before everything else an appreciation of inner beauty and they are more likely to describe beauty in terms of personality traits and values that they prefer to physical characteristics. Mashteuiatsh cultural context intervenes to some extent as a protection against external messages on beauty and it exerts a certain influence in bodily experiences. Moreover, physical appearance plays an important role in identity construction. It is deeply affected by colonial history, the Indian Act, as well as the culture and Mashteuiatsh’s ideals of beauty. These have an impact on how participants perceive themselves as Aboriginal women and how they perceive their body image.
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« Faire territoire » avec la ville : parcours migratoires, vécus et agirs urbains des femmes xinguanas à Canarana (MT, Brésil)

Bourdages-Duclot, Sarah 31 May 2022 (has links)
Cette thèse présente, par le biais de la méthodologie des récits de vie, les réalités des femmes autochtones xinguanas associées à l'expérience de l'urbanité. Prenant le Territoire Indigène du Xingu et la ville de Canarana pour points de départ de l'expérience urbaine des femmes xinguanas, leurs récits mobiliseront également d'autres espaces urbains de tailles et de compositions différentes. C'est toutefois principalement sur la ville de Canarana, considérée comme l'un des portails menant vers le Territoire Indigène du Xingu, que porte la présente analyse. Le cadrage théorique sélectionné pour analyser ces réalités se constitue de trois dimensions, soit relationnelle, performative et du sensible à travers lesquelles l'assemblage des notions d'agentivité, d'autonomie et de vulnérabilité couplées à la question du genre permet une analyse anthropologique ancrée dans le contexte du Xingu. Dans le cadre de l'élaboration de cette thèse, le fait de rendre compte de la complexité animant les parcours singuliers des collaboratrices apparaissait comme une clé essentielle dans la compréhension globale de la question de leur migration et vécu urbain. Pour aider le lecteur à comprendre l'ancrage de l'analyse, un chapitre entier devenu l'annexe A est dédié à la formulation synthétique des 24 récits de vie qui constituent le matériel premier de cette thèse. Celle-ci est divisée en trois parties d'analyse qui présentent chacune un pan de cette expérience. La première partie porte sur le processus décisionnel migratoire et définit les différents contextes qui ont influencé ou dans lesquels ont pris place les migrations. Y sont également présentés les multiples facteurs (structurels, culturels, interpersonnels et individuels) qui participent à la construction complexe d'une telle décision au cœur de la vie des femmes, de leurs familles et des collectivités xinguanas. Cette partie se conclut par l'analyse des décisions migratoires sous l'angle pluriel de la capacité d'agir et de la vulnérabilité que supposent ces départs. Dans la deuxième partie de l'analyse sont traitées les expériences quotidiennes des femmes xinguanas dans l'espace urbain de Canarana. On y analyse le vécu urbain féminin et autochtone sous un découpage spatial séparant les expériences vécues dans l'espace domestique puis dans l'espace public. Sans que celles-ci soient définies de manière isolée, car les recoupements sont multiples, ce chapitre met en lumière à la fois les expériences de vulnérabilité des femmes en milieu urbain, mais aussi les stratégies qu'elles articulent au quotidien signe de leur autonomie et d'une capacité d'agir protéiforme. Cette deuxième partie permet de rendre visible la complexité de ces expériences en présentant de manière équilibrée la manière dont les femmes xinguanas vivent la ville. La troisième et dernière partie d'analyse met l'accent sur les rapports au territoire entretenus par les migrantes au sein de leurs expériences. Ces rapports se déclinent en deux volets, soit le territoire dans les récits et le territoire dans l'agir. Finalement, les récits des femmes sur lesquels s'appuie cette thèse font ressortir l'importance de l'investissement politique des migrantes envers le territoire, thématique du dernier chapitre de cette partie. / This thesis presents, through the methodology of life stories, the realities of Xinguanas indigenous women associated with the experience of urbanity. Taking the Xingu Indigenous Territory and the city of Canarana as the starting points of the Xinguanas' urban experience, their narratives will also mobilize other urban spaces of different size and composition. However, this analysis focuses on the city of Canarana, considered as one of the gateways to the Indigenous Territory of Xingu. The theoretical framework selected to analyze these realities is constituted by three dimensions, relational, performative and sensitive, through which the assembly of the notions of agentivity, autonomy and vulnerability coupled with the question of gender allow an anthropological analysis anchored in the context of Xingu. In the elaboration of this thesis, accounting for the complexity animating the singular paths of the collaborators appeared to be an essential key in the global understanding of the issue of their migration and urban experience. In order to help the reader understand the anchoring of the analysis, an entire chapter is dedicated to the synthetic formulation of the 24 life stories that constitute the primary material of this thesis. The thesis is divided into three parts of analysis, each of which presents one aspect of this experience. The first part deals with the migration decision process and defines the different contexts that influenced or in which the migration took place. It also presents the multiple factors (structural, cultural, interpersonal and individual) that participate in the complex construction of such a decision at the heart of the lives of the women, their families and the Xinguanas communities. This section concludes with an analysis of migration decisions from the plural perspective of the capacity to act and the vulnerability that these departures entail. The second part of the analysis deals with the daily experiences of Xinguanas women in the urban space of Canarana. It analyzes the urban experience of women and indigenous people in a spatial division that separates the experiences lived in the domestic space from those lived in the public space. Without being defined in an isolated way, because the overlaps are multiple, this chapter highlights both the experiences of vulnerability of women in the urban environment, but also the strategies that they articulate on a daily basis highlighting the autonomy and the capacity to act in several forms. This second part makes the complexity of these experiences visible by presenting in a balanced way the way in which Xinguanas women live the city. The third and final part of the analysis focuses on the relationships to the territory maintained by the migrant women within their experience. These relationships are broken down into two parts: the territory in the narratives and the territory in the action. Finally, the women's narratives on which this thesis is based have highlighted the importance of the political investment of migrant women in the territory, which is the theme of the last chapter of this section.
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La culture matérielle dans l'espace domestique : rupture et continuité identitaire chez des femmes autochtones à Québec

Roussel, Valérie 23 April 2018 (has links)
Dans ce mémoire de maîtrise, nous nous sommes intéressée à la relation qu’entretiennent culture matérielle domestique et construction de l’identité, un domaine d'étude qui est en plein essor. Jusqu'à présent, peu d'études ont traité de ces questions à partir d'observations portant sur les femmes en milieu urbain. Nous explorons donc l’univers matériel quotidien des femmes autochtones dans ce lieu de réconfort, de recueillement et de rencontre avec soi-même qu’est le foyer en ville. Pour ces femmes autochtones récemment établies en milieu urbain, les objets domestiques sont d’importants vecteurs de l’identité personnelle et collective. Par le biais d’entrevues, nous tentons de comprendre le statut identitaire des objets, leur disposition dans l’espace, ainsi que le pouvoir et la portée de leur mise en valeur par les femmes autochtones résidant dans la ville de Québec. Les femmes autochtones rencontrées possèdent encore pour la plupart des objets traditionnels hérités qui représentent les valeurs traditionnelles autochtones, telles que le partage et la non-compétitivité. Ces valeurs sont souvent en conflit avec celles de la culture dominante, telles que la surconsommation et l’individualisme, qui peuvent freiner ainsi la reconnaissance d’un patrimoine autochtone et les processus d’auto-identification de ces femmes. Pourtant, certaines femmes conservent leurs objets traditionnels et continuent à participer à des activités traditionnelles qui représentent un ancrage dans leurs sociétés d’origine. / In this master thesis, we are interested in the relationship between domestic material culture and the conception of the identity amongst Aboriginal women recently immigrated to Quebec City, an area of study that is attracting growing interest in a large number of disciplines. So far only a few studies have addressed these issues via observations on women in urban areas. We explore thus the universe of everyday objects of Aboriginal women in this place of solace, meditation and encounter with oneself which is the new city home. For these Aboriginal women in migration from rural to urban settings, domestic objects are important vectors of personal and collective identity. Through interviews, we try to understand the identity status of these objects, their arrangement in space, and the power and scope of their uses by Aboriginal women residing in Quebec City. The indigenous women we interviewed still keep most of their inherited traditional objects that carry with them the traditional Aboriginal values, such as sharing and non-competitiveness. These values are often in conflict with those of the dominant society, such as consumerism and individualism, which can gradually slowdown and disregard the recognition of Aboriginal heritage and self-identification process of these women. However, some women continue to use their traditional objects and to participate in traditional activities that represent a link with their aboriginal communities and values.
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L'expérience des femmes autochtones avec les services hospitaliers à Montréal

Laurier, Sidonie 04 1900 (has links)
Ce mémoire présente les résultats d’une recherche qualitative menée auprès de six femmes autochtones montréalaises, ayant pour but de documenter leur expérience avec les services hospitaliers dans la ville de Montréal. En effectuant avec chacune un entretien semi-dirigé, nous avons été en mesure de dresser le tableau de ces expériences. Le modèle écologique de Bronfrenbrenner nous a permis de situer les expériences d’hospitalisation dans un contexte social et politique spécifique, en explorant certains éléments de cet ordre qui pourrait influencer la manière dont l’hospitalisation est vécue. L’expérience des femmes autochtones avec les services hospitaliers est analysée selon trois dimensions. Premièrement, les éléments relevant des interactions entre les patientes et les professionnels de la santé sont présentés. Cette section permet de faire état de l’impression partagée, parmi les femmes rencontrées, que les interactions avec les professionnels de la santé sont marquées par la présence de stéréotypes et de préjugés négatifs. Deuxièmement, les éléments relevant du contexte social et politique, qui exercent une influence sur la manière dont les femmes vivent l’expérience d’hospitalisation sont à leur tour présentés. Cette section aborde les lacunes dans la formation des professionnels, ainsi que l’influence du discours médiatique sur l’image des femmes autochtones. Troisièmement, nous présentons différents moyens et stratégies mis en place par les femmes autochtones pour faire face à leur expérience de soins, parmi lesquels on retrouve l’utilisation du rire et le recours à la communauté d’appartenance. Finalement, cette dernière section rend compte des conséquences de l’expérience d’hospitalisation des femmes sur l’utilisation qu’elles font des services de santé. Ce mémoire se conclut en présentant certains enseignements que nous pouvons tirés de l’expérience des femmes autochtones rencontrées afin d’améliorer la qualité des soins de santé qui leur sont destinés. / This thesis presents the results of a qualitative study conducted with six indigenous women living in the city of Montreal. The goal of the study was to document their experience with the city’s hospital services. A semi structured interview was held with each of the women in order to gain access to these experiences. Bronfrenbrenner’s ecological model allows us to position the hospital experience within a social and political context by exploring external factors that might influence the way the hospitalization was experienced by the women. The women’s experiences are analysed by exploring three dimensions. First, we present elements surrounding the interactions between the patients and the health professionals. This section reveals the women’s shared perception of stereotypes being present. Second, we present elements belonging to the social and political context. This section shows the gap in the professionals' training on indigenous issues, as well as the influence of media representations on the way they perceive native women. Third, we present different ways and strategies the women have developed in order to confront their experience, such as the use of laughter and invoking the community they belong to. Finally, this section shows the repercussions of negative experiences on the way native women use health services. We conclude by exploring what can be learned from the women’s experiences, with the goal of improving the quality of health services that are being offered.
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Féminicide autochtone au Canada : représentations médiatiques d'une violence passée sous silence

Hubert, Pénélope 08 1900 (has links)
This present master thesis focuses on the sociological phenomenon of violence affecting Aboriginal women in Canada, specifically what may be apprehended through an intersectional perspective on violence Aware that the silence surrounding this phenomenon is just as violent as the situation itself, this thesis proposes tools for understanding and reading that allow everyone to better understand the ins and outs of the manifestation of this violence. This analysis explores how the invisibility of these women in society takes shape, how it is expressed, and what it reveals about the Quebec and Canadian society. It was decided to address our problem through the written press media and the production of mediatic and journalistic discourses, which often reveal a particular ideology and themselves reflect a society in general. Using a corpus of 200 articles with different themes, and in light of certain concepts related to discourse analysis, the results of our data will allow us to discuss the influence of these mediatic and journalistic discourses, and better understand the government issues, particularly Aboriginal ones, facing the country today. We will thus see how media power can play a significant role in society and how indigenous women are increa singly becoming part of an empowerment movement, enabling them to deconstruct the social barriers in which they have long been partitioned. / Le présent mémoire s’intéresse au phénomène sociologique de violence dont sont victimes les femmes autochtones du Canada, plus précisément ce que l’on peut appréhender par le truchement d’une perspective intersectionnelle sur la violence. Reconnaissant d’emblée que le silence entourant ce phénomène est tout aussi violent que la situation en elle même, ce mémoire propose des outils de compréhension et de lecture permettant à chacun de mieux cerner les tenants et les aboutissants de la manifestation de cette violence. Cette analyse explore la façon dont l’invisibilité de ces femmes dans la société prend forme, de quelle manière elle s’exprime, ainsi que ce qu’elle révèle de la société québécoise et canadienne. Il a été décidé d’aborder notre problème en utilisant les médias de presse écrite et de la production des discours journalistiques et médiatiques, souvent révélateurs d’une idéologie particulière et eux mêmes le reflet d’une société en général. À l’aide d’un corpus regroupant 200 articles aux thématiques différentes, et à la lumière de certains concepts portant sur l’analyse de discours, les résultats de nos données nous permettent de discuter de l’influence de ces discours journalistiques et médiatiques et de mieux comprendre les enjeux gouvernementaux, notamment autochtones, auxquels le pays fait aujourd’hui face. Nous voyons ainsi comment le pouvoir médiatique peut jouer un rôle conséquent auprès de la société et de quelle manière les femmes autochtones s’inscrivent de plus en plus dans un mouvement d’empowerment leur permettant au fur et à mesure de déconstruire les barrières sociales dans lesquelles elles ont longtemps été cloisonnées.
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Médias québécois et femmes autochtones : analyse de la couverture journalistique de la crise de Val-d’Or

Labelle, Suzy 08 1900 (has links)
En octobre 2015, lors de la crise de Val-d’Or, des femmes autochtones ont témoigné à visage découvert devant la caméra de la journaliste Josée Dupuis de l’émission Enquête à Radio-Canada. Ces témoignages ont levé le voile sur les relations entre les femmes autochtones et les policiers du Québec et ont partiellement fait la lumière sur la discrimination et le racisme systémiques que vivent les Autochtones au sein de certains services publics québécois. La représentation des femmes autochtones dans la presse écrite au Canada a été historiquement empreinte de stéréotypes coloniaux et sexistes. Néanmoins, très peu d’études portent sur la presse écrite québécoise. Ainsi, la présente recherche retrace les écrits sur les femmes autochtones parus dans la presse écrite québécoise sur une période de quatre ans en lien avec la crise de Val-d’Or et le phénomène des femmes autochtones disparues et assassinées. Une analyse thématique de contenu de ces écrits est faite dans une optique postcoloniale et intersectionnelle afin de contextualiser ce phénomène large et complexe. Ce mémoire explore donc le discours et plus particulièrement la représentation des femmes autochtones dans un contexte de violence systémique. / In the midst of the Val-d’Or crisis in October 2015, several Indigenous women came forward on Radio-Canada’s television program Enquête to give an account of what they experienced. What these women told journalist Josée Dupuis shone a bright light on the relations between the Quebec provincial police and Indigenous women. It also began to reveal the systemic discrimination and racism that Indigenous people are subjected to by a number of Quebec public institutions. Throughout Canadian history, representations of Indigenous women in the press have been fraught with colonial and sexist stereotypes, but interestingly, there are few studies on the ways that the Quebec press depicted these women. In an attempt to provide a broader context for such vast and complex phenomena as the Val-d’Or crisis and the missing and murdered Indigenous women, this study develops a thematic content analysis—using a postcolonial and intersectional approach—on a collection of articles about Indigenous women published over a span of four years in the Quebec press. The aim of this dissertation is then to explore how female Indigenous discourse is framed, and especially how Indigenous women themselves are represented, in the context of violent events.
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L'accessibilité aux services pour les femmes autochtones victimes de violence familiale qui demeurent en communautés éloignées

Bergeron, Anne 24 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Cette recherche vise à rendre compte, à partir d'une perspective féministe intersectionelle, du rôle de différents facteurs d'oppressions qui structurent l'expérience d'accès aux services de santé et aux ressources psychosociales des femmes autochtones victimes de violence familiale et demeurant dans des communautés isolées. L'analyse de contenu des entretiens de type focus group, réalisés auprès de 19 répondants de deux communautés autochtones isolées, révèle le cumul et l'interaction de divers systèmes d'oppression qui créent des inégalités de fond, structurant les positions relatives des victimes de violence. Elle suggère la nécessité de considérer les différents systèmes de pouvoir qui affectent directement leur accessibilité aux services. Les résultats de la recherche indiquent que le facteur géographique est une variable significative dans l'accessibilité aux ressources pour les femmes autochtones victimes de violence et qui demeurent en communautés éloignées, mais que son influence ne peut être comprise qu'en tenant compte de l'interférence de plusieurs autres facteurs qui entravent le recours à ces ressources. Ce mémoire s'inscrit dans le cadre d'une recherche menée par Lyse Montminy et al., en collaboration avec divers partenaires du milieu, sur la problématique de la violence dans les communautés autochtones du Québec. Il s'appuie sur l'analyse des données secondaires issues de cette recherche. / This research aims to bring out, from an intersectorial feminist viewpoint, the influence that some factors of oppression exert in the structuration of experience of native women, victims of domestic violence and living in isolated communities, when accessing health and psycho-social services and resources. Content analysis of 19 focus groups interviews realized in two isolated native communities reveal a cumulation and interaction of different oppression systems creating fundamental inequalities that structure the relative positions of the victims of violence. It suggests the necessity to take into account the power systems that may compromise access to these services. This thesis is part of a larger research project led by Lyse Montminy et al., and realized with the collaboration of ground communities partners, on the topic of violence in Quebec native communities. It relies on the analysis of secondary data gathered in this research.
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Changements et enjeux dans la commercialisation alternative de l'artisanat andin : retombées sociales et politiques de la participation des femmes autochtones à des associations de commerce alternatif à La Paz et à El Alto, Bolivie

Ruel, Manon 12 April 2018 (has links)
Cette recherche porte sur les changements et les enjeux rencontrés par les femmes autochtones qui désirent s'insérer dans la commercialisation alternative de l'artisanat andin. Elle s'intéresse, dans un premier temps, aux changements esthétiques et productifs que la commercialisation à plus grande échelle entraîne sur l'artisanat et au sein des associations en tâchant de faire ressortir les visions qu'en ont les artisanes. Elle se penche également sur les retombées sociales et politiques de la participation des femmes autochtones à une association artisanale, tout en cherchant à savoir si elle a un impact positif sur leur participation politique. À partir d'exemples tirés de l'étude de quatre associations visitées à La Paz et à El Alto, en Bolivie, dont l'une est certifiée équitable, cette recherche se penche également sur la manière dont les associations parviennent à rencontrer certains succès économiques tout en maintenant leurs objectifs de développement social et politique promus au départ par le commerce alternatif.

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