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Chronopsychologie et apprentissage du Français langue étrangère : Variations journalières de l'attention et des performances langagières chez des étudiants étrangers apprenant le français en France et en Irak. / Chronopsychology and learning of French as a foreign language : daily variations of the attention during French language learning amongst learners in France and in Iraq

Al-Saadi, Ahlam 20 June 2011 (has links)
La dimension psychologique et cognitive du langage, montre bien l’intérêt à l’étudier d’un point de vue chronopsychologique. Cette étude démontre l’existence des variations journalières des performances attentionnelles et langagières chez les étrangers apprenant le français et appréhende l'impact du cadre géographique et du temps d’apprentissage sur cette évolution journalière. Deux études sont menées : l’une en France (99 apprenants) et l’autre en Irak (33 apprenants), sur deux périodes (semestres 1 et 2). Ces étudiants répartis selon le niveau de maîtrise la langue (débutants, intermédiaires et avancés), sont, soumis à des épreuves d’attention (barrage de nombres) et à des épreuves langagières (épreuves écrites), à 4 moments différents de la journée. Les résultats indiquent que les performances attentionnelles et langagières varient différemment selon le moment de la journée, le niveau des apprenants et le pays d’origine. Les débutants présentent une tendance plus forte des performances langagières que les intermédiaires et les avancés, tandis que les avancés sont beaucoup plus forts en performances attentionnelles. En début d’apprentissage les performances attentionnelles et langagières fluctuent au cours de la journée, alors qu’en fin d’apprentissage elles restent stables. Les variations des performances attentionnelles en France sont supérieures à celles de leurs homologues en Irak. Ainsi, les moments propices pour un meilleur apprentissage permettront de saisir l’importance de la dimension chronopsychologique dans l’apprentissage d’une langue étrangère. / Psychological and cognitive dimensions of language demonstrate its interest to study them through a chronopsychological perspective. This study aims to explore the daily variations of attention and language performances among foreigner learning French language, and to understand the impact of geographical framework and learning period on this daily evolution. Two studies had been undertaken on French learning students : One in France (with 99 learners), and the other in Iraq (33 learners), over two periods of time (semester 1 &2). These students, classified according to their level in French (beginners, intermediate, and advanced), were subjected to an attentional test (number crossing), and to a language test (writing activity), over four different periods of the day. Results point out us that the attentional and language performances vary differently according to, the period of the day in which the test was undertaken, the level of the student, and his/her country of origin. Beginners have shown a great tendency to language learning, on the contrary to learners in advanced levels who have shown a greater tendency to attentional performance. At the beginning of the learning, the attentional and language performances fluctuate throughout the day ; however, they become stable at the end of the learning. The variations of attentional performances in France are superior to those in Iraq. Therefore, by knowing the appropriate time for learning, it will help us to understand the importance of the chronopsychological dimension in the study of a foreign language.
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Étude des représentations orthographiques chez deux types de scripteurs en trouble spécifique d'acquisition du langage écrit

Rodrigue, Anne January 2006 (has links) (PDF)
La dysorthographie est généralement décrite comme un trouble spécifique de l'orthographe qui affecte le développement des processus cognitifs impliqués dans la production orthographique. Le but de cette étude était d'examiner les manifestations d'un trouble d'acquisition de l'orthographe accompagné ou non d'un trouble apparent de la lecture. La présente étude avait donc pour objectif d'analyser et de comparer les difficultés en orthographe et en lecture de deux élèves dysorthographiques francophones scolarisés en 5e année, l'un présentant un trouble apparent de la lecture (Type C), l'autre sans difficulté apparente en lecture (Type B). De façon plus spécifique, cette étude visait à évaluer le développement des représentations orthographiques en orthographe en lien avec les stratégies de lecture adoptées par chacun des sujets. Les stratégies de production orthographique ont été observées par le biais d'une analyse quantitative des taux d'erreurs et d'une analyse qualitative des types d'erreurs lors d'une tâche d'écriture de mots sous dictée. Les stratégies d'identification des mots écrits ont été observées lors de tâches de lecture orale de mots présentés sur un écran d'ordinateur. Les taux d'erreurs et les temps de réponse étaient les mesures utilisées pour l'analyse quantitative de la performance en lecture. En ce qui concerne la tâche de production orthographique, les taux d'erreurs des deux sujets dysorthographiques étaient similaires et augmentaient en fonction de la complexité des graphies. Plus les sujets devaient prendre en considération des facteurs tels le contexte orthographique, plus leur performance s'appauvrissait. Toutefois, le sujet de type C a obtenu un taux d'erreurs plus élevé sur les graphies contextuelles consistantes que le sujet de type B. Ce résultat corrobore le fait que les représentations orthographiques du sujet de type B sont plus développées que celles du sujet de type C. En ce qui concerne les mécanismes d'identification des mots, des différences étaient clairement observées dans la performance de chacun des sujets dysorthographiques. Le sujet de type B a démontré une vitesse de lecture lente associée à de faibles taux d'erreurs. À l'inverse, le sujet de type C faisait preuve d'une lecture rapide des stimuli associée à un nombre plus élevé d'erreurs. Ces résultats ont été interprétés comme étant la manifestation d'une stratégie de «trade-off» adoptée par le sujet de type B, qui consiste à décoder entièrement les stimuli pour favoriser la précision de la lecture au détriment de la vitesse de lecture. De plus, si la précision et l'efficacité de la lecture du sujet de type B étaient influencées par la lexicalité, l'effet de la longueur était seulement observé sur la vitesse de lecture. Ces résultats suggèrent que le traitement alphabétique utilisé par le sujet de type B est précis, mais peu efficace, en comparaison avec le sujet de type C, qui démontre une dysfonction alphabétique tant au plan de la précision qu'au plan de l'efficacité. Finalement, l'effet de la régularité observé sur la performance des deux sujets indique que le traitement orthographique en lecture n'est pas fonctionnel. À l'instar d'autres recherches, la présente étude corrobore la présence de déficits en ce qui concerne les mécanismes d'identification des mots écrits dans le cas de la dysorthographie développementale. Ainsi, malgré une bonne compréhension écrite, le sujet de type B démontre une dysfonction des traitements alphabétique et orthographique en lecture. Cependant, les résultats suggèrent que le traitement alphabétique utilisé par le sujet de type B, même s'il n'est pas efficace, est plus précis que celui utilisé par le sujet de type C. Ce profil de lecteur est associé à une meilleure performance orthographique du sujet de type B sur les graphies consistantes contextuelles, ce qui avait été interprété comme étant l'indication d'un développement orthographique plus avancé. En conclusion, les résultats de cette étude suggèrent que les stratégies de lecture peuvent influencer le développement du cadre orthographique dans le cas d'un trouble d'acquisition spécifique du langage écrit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dysorthographie, Difficultés d'orthographe, Langue française, Trouble de la lecture, Précision de la lecture, Vitesse de lecture.
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La reconnaissance visuelle des mots composés du français

Miertescu, Madalina January 2007 (has links) (PDF)
En psycholinguistique, le fonctionnement et la structure du lexique mental représentent un domaine de recherche privilégié. Plusieurs études expérimentales abordent le rôle joué par la structure morphologique des mots dans la reconnaissance des formes morphologiquement complexes. Notre recherche porte sur la reconnaissance visuelle des mots composés du français. Nous nous proposons d'étudier un certain nombre de variables et leur interaction afin d'observer leur impact sur le traitement lexical de cette catégorie de mots morphologiquement complexes. L'idée de départ est que les mots composés ne sont pas représentés de la même façon dans le lexique mental. Dans une tâche de décision lexicale avec amorçage masqué, nous avons manipulé trois variables indépendantes: le type de mot composé (variable à trois niveaux: transparent, semi-transparent et opaque), la classe grammaticale des constituants du mot composé (variable à quatre niveaux: nom-nom, adjectif-nom, nom-adjectif et verbe-nom), le type d'amorce (variable à trois niveaux: amorce sur le premier composant, amorce sur le deuxième composant et amorce neutre). La variable dépendante a été le temps de réponse mesuré en millisecondes. Cette variable a été aussi doublée du score de réussite qui a servi de contrôle. À une étape préliminaire de notre expérimentation, 12 locuteurs natifs du français, adultes, étudiants au Département de linguistique et de didactiques des langues de l'Université du Québec à Montréal ont participé sur une base volontaire à un prétest sémantique afin de déterminer le caractère transparent ou opaque de 150 mots composés du français. Ensuite, 34 autres personnes adultes, étudiants de cycles supérieurs au même département de la même université ont participé à l'expérience proprement dite sur une base volontaire. Tous les sujets avaient le français comme langue maternelle et avaient fait leur cheminement scolaire en français. Les résultats de notre expérimentation ont montré que les mots composés opaques sont reconnus plus rapidement que les mots composés transparents et semi-transparents lorsqu'ils sont précédés d'une amorce non-liée. Par contre, dans la condition d'amorce liée, toutes les catégories de mots composés (opaques, semi-transparents et transparents) observent des effets de facilitation de leur reconnaissance par rapport à la condition contrôle (amorce non-liée). Les résultats obtenus ont montré aussi qu'en amorçage masqué, les deux constituants du mot composé peuvent faciliter la reconnaissance du mot entier. Un autre aspect issu de notre recherche est que la catégorie grammaticale des constituants des mots composés joue un rôle dans la reconnaissance de ces mots. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mots composés, Accès lexical, Degré de transparence sémantique, Position d'amorce, Catégorie grammaticale.
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Étude exploratoire des activités et des stratégies d'enseignement utilisées en français intensif

Goguillon, Anne-Laure 07 1900 (has links) (PDF)
Avant l'avènement de l'immersion au milieu des années soixante, le seul régime pédagogique en vigueur pour l'apprentissage du français langue seconde, dans les provinces canadiennes, était le français de base. Toutefois, les résultats atteints en français de base n'ont jamais été à la hauteur des attentes des parents, des enseignants et des administrateurs scolaires. C'est ce qui a conduit à la mise sur pied de l'Étude nationale sur les programmes de français de base, qui a abouti à une tentative de réforme du français de base, en y intégrant une dimension communicative dans le cadre d'un curriculum multidimensionnel (LeBlanc, 1990). Toutefois, même ainsi réformé, le français de base ne produit toujours pas les résultats attendus, compte tenu surtout du peu de temps mis à la disposition des élèves qui finissent par développer un certain savoir sur la langue, mais peu d'habileté à communiquer. En immersion, même si les élèves peuvent communiquer en français avec une certaine aisance, il reste qu'ils le font avec très peu de précision linguistique, c'est-à-dire qu'ils commettent beaucoup d'erreurs. C'est en vue de pallier cette double difficulté qu'a été récemment mis sur pied, en 1998, un nouveau type de régime pédagogique : le français intensif. Or, le français intensif repose sur cinq principes fondamentaux. Un de ces principes est que l'apprentissage de la communication implique le développement à la fois de la précision linguistique et de l'aisance à communiquer. Le présent mémoire vise à décrire comment, à l'aide de la grille PRAISANCE développée à cette fin par les concepteurs du français intensif (Germain et Netten), dans quatre classes de français intensif, dans deux provinces différentes, ce dernier principe a été effectivement compris en examinant les activités et les stratégies d'enseignement de ces quatre enseignants en rapport avec le développement de la précision linguistique, de l'aisance à communiquer, ou des deux. Autrement dit, quelles sont les activités et les stratégies d'enseignement utilisées par ces quatre enseignants de français intensif, susceptibles de favoriser le développement soit de la précision, soit de l'aisance, ou des deux? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : français intensif, activité didactique, stratégie d'enseignement, précision linguistique, aisance à communiquer
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Enseigner une langue étrangère à distance : La perspective de l'enseignant du français langue étrangère

Savnäs, Elin Unknown Date (has links)
No description available.
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Enseigner une langue étrangère à distance : La perspective de l'enseignant du français langue étrangère

Savnäs, Elin Unknown Date (has links)
No description available.
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La négation en français au moyen des termes aucun, personne et rien : le point de vue des ouvrages de référence parus entre le XVIe et le XIXe siècle

Gravel-Raymond, Catherine 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'évolution de la négation en français entre le XVIe et le XIXe siècle. Plus spécifiquement, il traite de l'utilisation, telle que consignée par les grammaires et dictionnaires de l'époque, des mots aucun, personne, et rien. Il s'agit d'analyser les descriptions, explications et exemples que l'on y trouve à propos du fonctionnement de la négation en français et des expressions dans lesquelles entraient les mots aucun, personne et rien. Entre autres, nous avons voulu vérifier, à travers le discours des grammairiens et lexicographes, si ces expressions ont pu accepter à une certaine époque la présence des marqueurs de négation pas et point, sans mener à une interprétation de double négation. Pour cette étude, un corpus de 67 grammaires et dictionnaires a été constitué. Des extraits relatifs aux mots aucun, personne, rien, pas et point et des extraits relatifs à la négation en général ont ensuite été recueillis dans ces ouvrages de référence. Ces extraits ont ensuite été organisés selon les thèmes qui y étaient abordés en vue de les analyser. Les mots aucun, personne et rien ont d'abord véhiculé une valeur affirmative pour ensuite véhiculer une valeur négative. Cependant, nous verrons que ces mots n'ont pas tous évolué au même rythme. Le corpus constitué permet de suivre l'évolution des constructions syntaxiques dans lesquelles ces mots sont employés, des phrases positives jusqu'aux phrases négatives, en passant par des cas d'emplois interrogatifs et dubitatifs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : XVIe siècle au XIXe siècle, aucun, concordance négative, dictionnaires, grammaires, histoire du français, négation, personne, polarité négative, rien.
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Schwa initial en français laurentien : distribution et nature

Picard, Marie-Pier 25 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / En français laurentien (FL), il existe un phénomène d’apparente interversion du schwa et de la consonne qui le précède. On le retrouve dans certains clitiques et en syllabe initiale de certains mots. À titre d’exemple, on peut entendre le prononcé [œl], je [œʒ] ou regarde [œʁgard]. L’absence de schwa à l’initiale absolue du mot est une généralisation classique de la distribution du schwa en français de référence (Dell 1973 ; Martinet 1960), mais celle-ci est indéniablement contredite en FL. Si le schwa initial laurentien a été remarqué par les linguistes au moins depuis La Follette (1960), il n’a encore jamais fait l’objet d’études spécifiques, notamment quantitatives. À première vue, le schwa à l’initiale absolue semble provenir d’une métathèse, qui consiste en une interversion de phonèmes, et certains linguistes l’ont déjà expliqué comme telle. Toutefois, d’autres linguistes analysent ce phénomène comme étant l’épenthèse d’un schwa prothétique. Par l’étude des productions de 48 locuteurs québécois, ce travail vise à établir la distribution du SI laurentien au regard de facteurs internes et externes pertinents ainsi qu’à en comprendre la nature phonologique. Nous verrons que le SI apparait principalement dans le pronom je, le pronom le et le préfixe re- et qu’il est sensible à la nature des contextes segmental, lexical et prosodique. Il s’avèrera aussi que le lieu d’origine des locuteurs a une influence considérable sur sa production. Pour ce qui est de la nature phonologique, il apparaitra que certains SI sont prothétiques, alors que d’autres sont lexicalisés.
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Conception d'un répertoire d'expressions conventionnelles du français québécois destiné à l'enseignement du français Lx d'apprenant(e)s adultes

Reid, Florence 17 October 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 12 octobre 2023) / Dans la ville de Québec, la première langue parlée à la maison est le français dans près de 95% des cas (Gouvernement du Québec, 2022). Sachant que chaque année, un nombre important de nouvelles personnes immigrantes sont accueillies au Québec selon le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI, 2021), la maîtrise de la langue est cruciale pour l'intégration à la société d'accueil (Calinon, 2009). Pour faciliter le développement de la compétence communicative, la connaissance de groupes de mots ritualisés, prévisibles et attendus de la part des membres d'une même communauté linguistique, est importante (Yorio, 1980). Ces combinaisons ritualisées de mots sont nommées expressions conventionnelles dans la littérature en acquisition des langues, et la recherche a relevé l'importance de ces dernières pour la réussite des interactions quotidiennes dans la langue cible (Lx) (Bardovi-Harlig, 2019a). Toutefois, les expressions conventionnelles répertoriées en français (Beaulieu et al., 2022 ; Edmonds, 2010a) ne sont pas entièrement arrimées à des situations de communication vécues par des nouveaux(-velles) arrivant(e)s s'établissant au Québec. Pour combler cette lacune, cette recherche vise à créer un répertoire d'expressions conventionnelles du français québécois (FQ) langue première (L1) qui reflète le contenu du niveau 4 du Programme d'études Francisation du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES, 2015) et qui répond aux besoins réels d'apprenant(e)s de français Lx. Pour ce faire, un questionnaire discursif oral, constitué de 31 scénarios du quotidien inspirés du Programme du MEES (2015), a été conçu. Ce sont 79 personnes d'âges et de milieux variés dont le FQ est la L1 qui ont répondu au questionnaire discursif oral. Les données ont été transcrites, puis analysées par actes de parole et par stratégies de conversation, grâce à six méthodes d'analyse de données (dont deux créées), ainsi qu'aux cinq critères d'identification des expressions conventionnelles de Bardovi-Harlig (2009). Les données de notre échantillon ont relevé 28 expressions conventionnelles du FQ L1, ces dernières constituant le répertoire d'expressions conventionnelles. À la lumière des expressions recensées, des pistes méthodologiques et didactiques ont été proposées.
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Étude de la prononciation d'apprenant(e)s du français : que travailler en classe pour améliorer la compréhensibilité ?

Côté, Benjamin 29 June 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 16 juin 2023) / Depuis l'étude de Munro et Derwing (1995), qui a mis en lumière les relations qu'entretiennent la compréhensibilité, l'intelligibilité et l'accent perçu entre eux, plusieurs chercheuses et chercheurs se sont intéressé(e)s à découvrir les éléments linguistiques les plus contributoires à une meilleure compréhensibilité dans une langue additionnelle (Lx) afin que l'on accorde plus de temps en classe à ces éléments qu'à ceux n'ayant que peu d'impact. Cependant, peu de recherches se sont réalisées en d'autres langues que l'anglais. La présente recherche s'inspire en partie des travaux de Munro et Derwing (2006) et de Suzukida et Saito (2019), mais aussi de ceux de Brown (1988), afin d'identifier les écarts de prononciation en français Lx qui nuisent le plus à la compréhensibilité et d'établir quelques priorités pour l'enseignement de la prononciation. Le deuxième objectif principal est d'explorer les effets de la fréquence syllabique des syllabes du français sur la production d'erreurs chez des apprenant(e)s du français et aussi sa possible relation avec la compréhensibilité. Pour y arriver, les données de deux corpus ont été utilisées : le corpus d'extraits de parole d'apprenant(e)s du français de Beaulieu et al. (2021) et la banque de données d'unités sublexicales du français québécois SyllabO+ de Bédard et al. (2017). Nos données montrent l'importance de travailler les voyelles antérieures arrondies et les nasales auprès d'apprenant(e)s du français et que la confusion de certaines oppositions phonologiques neutralisables dans d'autres variétés de français n'a pas d'impact sur la compréhensibilité. Nous apportons quelques commentaires critiques sur la façon d'étudier la relation entre le rendement fonctionnel d'une opposition phonologique et l'impact de sa confusion sur la compréhensibilité. Enfin, nos résultats suggèrent que les syllabes dont la fréquence est faible sont plus l'objet d'écarts de prononciation. / Since Munro and Derwing (1995) study, which shed light on the relationships between comprehensibility, intelligibility and accentedness, several researchers have been interested in identifying the linguistic dimensions that contribute the most to better comprehensibility in an additionnal language (Lx) so that more time in class is allocated to these dimensions rather than to those having little impact. However, little research has been done in languages other than English. This research is partly inspired by the work of Munro and Derwing (2006) and Suzukida and Saito (2019), but also by that of Brown (1988), in order to identify the pronunciation mistakes in French as Lx that affect the comprehensibility and to establish some priorities for teaching pronunciation. The second main objective is to explore the effects of the syllabic frequency of French syllables on the production of mistakes in French learners and also its possible relationship with comprehensibility. To achieve this, data from two corpora were used: Beaulieu et al.'s (2021) corpus of speech extracts from French learners and Bédard et al.'s (2017) SyllabO+ database of Québec French sublexical units. Our data shows the importance of working on rounded front vowels and nasals with learners of French and that the confusion of certain phonological contrasts that can be neutralized in other varieties of French has no impact on the comprehensibility. We provide critical comments on how to study the relationship between the functional load of a phonological contrast and the impact of its confusion on comprehensibility. Finally, our results suggest that syllables with a low frequency are more subject to pronunciation mistakes.

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