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Structural evolution of the Vanoise Massif (French Alps)

Peel, F. J. January 1985 (has links)
No description available.
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Fonctionnement d'un système hydrothermal hyperminéralisé en contexte alpin : Salins-les-Thermes, Savoie (France) : caractérisation hydrogéologique, hydrogéochimique et hydrodynamique en vue de la gestion de la ressource / Characterization of an hypermineralized hydrothermal system in alpine setting : Salins-les-Thermes, Savoie (France) : contributions of hydrogeology, hydrogeochemistry and hydrodynamic to the water resource management

Doublet, Camille 30 September 2016 (has links)
Les eaux des sources artésiennes de Salins-les-Thermes (vallée de la Tarentaise, Savoie) sont thermales (39°C) et hyperminéralisées (19,4g/l) contenant du NaCl (14,6g/l) et du CaSO4 (3,6g/l), ainsi que de nombreux éléments mineurs et traces (Sr, Si, Br, Fe, Li, As, Rb, Mn, U…) et du CO2 (230mg/l). Cette étude a pour objectifs d’améliorer les connaissances sur le fonctionnement global du système hydrothermal en contexte alpin et plus précisément de la zone d’émergence située en fond de vallée. Une approche interdisciplinaire associant la géologie, l’hydrodynamique et l’hydrogéochimie a été menée.À partir de données bibliographiques et des reconnaissances de terrain, l’étude géologique a permis de caractériser les potentiels hydrogéologiques des formations du secteur et d’identifier la structure drainante pour l’ascension des eaux souterraines. Celle-ci se fait le long de la bordure SE du contact chevauchant divisant l’extrémité sud de l’unité de Moûtiers et recoupant la vallée de Salins au niveau des sources.L’étude hydrodynamique repose sur une analyse des variations, à long terme et lors de perturbations provoquées, des paramètres hydrodynamiques (débit et niveau d’eau) et physico-chimiques (température et conductivité) des eaux de l’ensemble des sources du site et des réservoirs de surface. Le fonctionnement hydrodynamique de la zone d’émergence consiste en un équilibre de pression entre la remontée thermominérale et les réservoirs de surface (système alluvial et réservoir de versant). Cet équilibre est sensible au système d’exploitation et contrôle la répartition des flux aux différentes émergences.Une étude des interactions eaux-roches et eaux-gaz a été menée à partir d’analyses sur les éléments majeurs, mineurs et traces des eaux et des précipités de boues, ainsi que des analyses isotopiques sur les eaux (δ18O, δ2H et δ13CCMTD), pour l’ensemble des eaux thermominérales et froides présentes sur le site. La minéralisation des eaux souterraines est acquise au sein des calcaires dolomitiques et des quartzites de l’unité de Moûtiers, en bordure des évaporites (anhydrite, gypse et halite) qui jalonnent le contact chevauchant. Le circuit souterrain atteindrait une profondeur de 2km environ, ce qui permettrait aux eaux d’acquérir une température de 60°C et de drainer du CO2 magmatique issu du socle. La faible minéralisation des eaux du système alluvial et du versant n’a pas permis de les distinguer dans les phénomènes de mélange avec les eaux thermominérales.Cette thèse apporte de nouvelles hypothèses sur la zone d’alimentation et des connaissances complémentaires sur le fonctionnement du système. Les apports sur la zone d’émergence ont permis d’évaluer la sensibilité de la ressource thermominérale et de proposer des préconisations pour la mise en place d’un forage profond aux acteurs de l’activité thermale (propriétaire et exploitant) menant un projet de développement pour une gestion durable de l’exploitation de cette ressource thermominérale. / Artesian springs waters of Salins-les-Thermes (Tarentaise Valley, Savoie) are thermal (39°C) and hypermineralized (19,4g/l) with NaCl (14,6g/l), CaSO4 (3,6g/l), many minor and trace elements (Sr, Si, Br, Fe, Li, As, Rb, Mn, U…) and CO2 (230mg/l). This study aims to improve knowledge on the functioning of the hydrothermal system in alpine setting and more precisely on the springs area in the valley. An interdisciplinary approach associating geology, hydrogeochemistry, and hydrodynamic was carried out.The literature data and geological field work allowed to determine the hydrogeological potential of local rock formations and to identify the deep tectonic fault which drains thermal groundwater towards the surface. Thermal groundwater rises along the thrust fault which divides the south of the Moûtiers unit and intersects the Salins valley in the spring area.The hydrodynamic study is built on variation analysis of hydrodynamic (water level, flow rate) and of physico-chemical (temperature, conductivity) parameters in water from thermal springs and subsurface aquifers, in long-term and during induced disturbance. The hydrodynamic functioning of the springs area consists of a pressure balance between the hydrothermal upwelling and subsurface aquifers (alluvial system and valley side rocks). This relationship is sensitive to the exploitation process of the thermal water and controls mixing processus at springs.Study of water-rock and water-gas interactions was carried out from analysis of major, minor and trace elements in water and in precipitated muds in addition with isotopic analyses (δ18O, δ2H et δ13CCMTD), for deep thermal and cold shallow groundwaters. The mineralization of deep groundwater results of interaction with dolomitic limestone and quartzite of the Moûtiers unit and evaporites (anhydrite, gypsum and halite) present along thrusts. The deep circuit would reach 2km depth, allowing groundwater to acquire a temperature of 60°C and CO2 magmatic from basement. The poorly mineralized both alluvial and valley side waters have not been differenciated in mixing processes with thermal groundwaters.This thesis provides news hypotheses about the infiltration area and additional knowledge on the functioning of the hydrothermal system. Contributions on the springs area allowed to estimate the sensitivity of resource and to propose recommendations to operators of the thermal activity to develop a deep borehole for sustainable management of the resource.
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Archéologie et dendrochronologie du bâti subalpin dans le massif du Mercantour durant le deuxième millénaire de notre ère / Archaeology and dendrochronology of the subalpine building in the French Mercantour massif during the second millenium of our era

Labbas, Vincent 17 November 2016 (has links)
Ma recherche porte sur le bâti situé à l’étage subalpin dans le massif du Mercantour (Alpes françaises). Ces constructions, essentiellement liées à l’agropastoralisme estival, sont une traduction matérielle de l’occupation et de l’exploitation de la montagne par les communautés humaines durant le second millénaire de notre ère. L’approche met ici à contribution la dendrochronologie et l’archéologie des élévations dans une démarche interdisciplinaire. L’étude archéologique de 90 bâtiments, dont les pièces de bois ont fourni 541 dates dendrochronologiques, apporte des données nouvelles sur l’histoire de ces constructions, dont les plus anciens témoins remontent au milieu du XIIe siècle et qui perdurent jusqu’au début du XXe siècle. Les reconstructions et les remaniements fréquents de ces édifices mettent en exergue une économie des matières premières dans laquelle les pièces de mélèze, espèce locale majoritairement mise en œuvre, sont constamment réemployées à chaque chantier de construction ou de reconstruction. Les longues chronologies de cernes, construites au cours de cette recherche, couvrent la quasi totalité du deuxième millénaire, contribuent à épaissir le référentiel dendrochronologique du mélèze dans les Alpes du Sud et fournissent de nouveaux éléments de connaissance sur les rapports qu’entretiennent les communautés humaines montagnardes avec la ressource forestière environnante. / My research focuses on the building located in the subalpine zone in the French Mercantour Massif (French Alps). These constructions, essentially related to summer agropastoralism, are the material expression of the occupation and exploitation of the mountain by the human communities during the second millenium of our era. The present approach has called upon dendrochronology and the building archeology in an interdisciplinary project. The study of 90 buildings whose woodwork has provided 541 dendrochronological dates, brings new data on the history of these constructions. The earliest ones dated back to the middle of the 12th century and were still standing in the early 20th century. Reconstructions and frequent renovations have underlined an economy of raw materials, among which pieces of larch (the main local tree and therefore mostly used), that were used all over again on each building or renovation site. The long chronologies of tree rings established during this present research have enhanced the importance of the master chronology of the larch in the southern Alps and provide new knowledge on the relationship between the mountain human groups and their surrounding forest resources.
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Bois de construction et ressources forestières dans les Alpes du sud au IIe millénaire : dendrochrono-écologie et archéologie / Timber and forest management in the Southern French Alps : dendrochrono-ecology and archaeology

Shindo, Lisa 01 April 2016 (has links)
L’étude des pièces de bois de construction permet de dater le bâti (fermes, granges, pressoirs à vin, moulin, pont…) et de préciser les variations temporelles des relations entre les sociétés humaines d’une part, et la ressource-bois et la forêt d’autre part. La zone d’étude est la vallée de la Durance, et plus généralement, les Alpes françaises du sud. Le cadre temporel retenu comprend les époques médiévale, moderne et contemporaine, périodes pour lesquelles l’effectif du matériel étudiable est élevé.Le premier objectif est une meilleure connaissance du patrimoine bâti, au moyen de la dendrochronologie. Les types de bois mis en œuvre (essence, âge, calibre) ainsi que les phases d’abattage sont mises en évidence. Dans un contexte de changement de l’occupation humaine et d’aménagement du territoire, le développement de ce type d’étude est essentiel pour conserver les traces historiques de ce patrimoine fragile. Le deuxième objectif est de développer la compréhension de la relation entre le bâti et la forêt. Cette relation entre les populations humaines et la forêt ressource pose la question de l’état des forêts comme ressource au cours du dernier millénaire. L’histoire de l’occupation humaine dans les Alpes françaises du sud est ainsi questionnée. Pour répondre à la problématique, l’interdisciplinarité a été une nécessité. Un dialogue avec des historiens, archéologues, forestiers, informaticiens, charpentiers, anthracologues, gestionnaires, ingénieurs et ouvriers dans la construction et la restauration a été instauré. Et, la dendrochronologie a servi de creuset à la mise en œuvre d’une approche interdisciplinaire, dans le but de dépasser les limites de chaque discipline. / Timber study makes it possible to date the traditional buildings (farms, barns, wine presses, mills, bridge ...) and specify the time variations of relationships between human societies, timber uses and forest management. The studied area is the Durance valley, from Briançon to Riez region, and, more generally, the southern French Alps. The time windowof our study is the medieval times, modern and contemporary periods, when a large amount of material (wood) is available.The first purpose of my work is to establish a better knowledge of the built heritage, using dendrochronology. We have been highlighting the types of wood used (species, age, size) as well as the trees felling and human construction phases. Given the human occupation and the land use changes, the development of this type of study is essential to preserve the historical track of this fragile heritage, witness of a mountain society in strong relationship with its environment, especially forestry. The second purpose is to develop knowledge of the relationship between buildings and forest. This relationship addresses the issue of the Alpine forests state and forest as a resource, during the last millennium. Human occupation history, in the southern French Alps, is questioned.To reach these goals, interdisciplinarity has been a necessity. Thus, a dialogue was established with historians, archaeologists, foresters, computer specialists, carpenters, anthracologists, managers, engineers and workers in construction and restoration. In order to overcome the limits of each discipline, dendrochronology has been used to implement an interdisciplinary approach.
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Inférence et modélisation de la dépendance spatiale des extrêmes neigeux dans les Alpes françaises par processus max-stables / Inferring and modeling spatial dependence of snow extremes in the French Alps using max-stable processes

Nicolet, Gilles 16 June 2017 (has links)
Les extrêmes neigeux sont parmi les risques naturels les plus dangereux dans les régions montagneuses. Les processus max-stables, qui relient statistique des valeurs extrêmes et géostatistique, offrent un cadre approprié pour les étudier. Deux questions importantes concernant la dépendance spatiale des extrêmes sont traitées dans cette thèse à travers les cas des chutes et des hauteurs de neige dans les Alpes françaises : la sélection de modèle et la non-stationnarité temporelle. Nous utilisons pour cela deux jeux de données de maxima hivernaux de chutes de neige (90 stations de 1958 à 2013) et de hauteurs de neige (82 stations de 1970 à 2013). Nous décrivons d'abord une procédure de validation-croisée appropriée pour évaluer les capacités des processus max-stables à capturer la structure de dépendance des extrêmes spatiaux. Nous mettons en exergue trois processus max-stables pour leur aptitude à modéliser la dépendance spatiale des chutes de neige extrêmes : les processus de Brown-Resnick, géométrique gaussien et extrémal-t. Les performances de ces trois modèles sont extrêmement similaires, quel que soit le nombre de stations ou d'années. Ensuite, nous présentons une approche par fenêtre glissante pour évaluer l'évolution temporelle de la dépendance des extrêmes spatiaux. Nous montrons ainsi que les chutes de neige extrêmes ont tendance à être de moins en moins dépendantes spatialement. Nous montrons que cela est dû à une augmentation de la température provoquant une baisse du ratio neige/pluie. Il existe aussi un effet d'intensité avec des extrêmes moins dépendants à cause d'une baisse du cumul hivernal de chutes de neige. Enfin, nous présentons la première utilisation de processus max-stables avec des tendances temporelles dans la structure de dépendance spatiale. Cette approche est appliquée aux maxima de hauteurs de neige modélisés par un processus de Brown-Resnick. Nous montrons que leur dépendance spatiale est impactée par le changement climatique d'une manière similaire que celle des chutes de neige extrêmes. / Extreme snowfall and extreme snow depths are among the most dangerous hazards in the mountainous regions. Max-stable processes, which connect extreme value statistics and geostatistics by modeling the spatial dependence of extremes, offer a suitable framework to deal with. Two challenging issues concerning spatial dependence of extremes are broached in this thesis through the examples of snowfall and snow depths in the French Alps: model selection and temporal nonstationarity. We process two winter maxima data sets of 3-day snowfall (90 stations from 1958 to 2013) and snow depths (82 stations from 1970 to 2013). First, we introduce a leave-two-out cross-validation procedure appropriate for evaluating the predictive ability of max-stable processes to model the dependence structure of spatial extremes. We compare five of the most commonly used max-stable processes, using as a case study the snowfall maxima data set. This approach allows us to show that the extremal-t, geometric Gaussian and Brown-Resnick processes are able to represent as well the structure of dependence of the data, regardless of the number of stations or years. Then, we show, using a data-based approach allowing to make minimal modeling assumptions, that snowfall extremes tended to become less spatially dependent over time, with the dependence range reduced roughly by half during the study period. We demonstrate that this is attributable at first to the increase in temperature and its major control on the snow/rain partitioning. A magnitude effect, with less dependent extremes due to a decrease in winter cumulated snowfall, also exists. Finally, we tackle the first-ever use of max-stable processes with temporal trends in the spatial dependence structure. This approach is applied to snow depth winter maxima modeled by a Brown-Resnick process. We show that the spatial dependence of extreme snow depths is impacted by climate change in a similar way to that has been observed for extreme snowfall.
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Evaluation des effets des incendies sur la capacité de protection des forêts contre les chutes de blocs dans les Alpes françaises / Assessing wildfires effects on the protection capability of forests against rockfalls in the French Alps

Dupire, Sylvain 13 April 2018 (has links)
Les chutes de blocs constituent un aléa naturel majeur dans les Alpes françaises en raison de leur probabilité d'occurrence spatiale et temporelle très élevée. Les forêts peuvent constituer une solution naturelle et efficace pour atténuer ce phénomène tout en protégeant les populations et leurs infrastructures. Cependant, ce service écosystémique peut être perturbé par d'autres aléas naturels comme les feux de forêts, susceptibles d'être plus fréquents et intenses dans le contexte actuel et futur de changements climatiques.Cette thèse propose ainsi d'évaluer les effets des incendies sur la capacité de protection des forêts contre les chutes de blocs dans les Alpes françaises.Une méthodologie pour évaluer la capacité de protection d'une forêt contre les chutes de blocs est d'abord développée et consiste à utiliser des simulations de propagation de chutes de blocs réalisées sur 3886 placettes forestières des Alpes françaises pour calculer trois indicateurs quantitatifs évaluant la réduction de la fréquence (BARI), de l'intensité (MIRI) et la réduction globale (ORPI) de l'aléa chutes de blocs dues à la présence d'une forêt. Ces indicateurs sont utilisés pour identifier les variables forestières prépondérantes pour évaluer la capacité de protection : la longueur boisée sur le versant, la surface terrière et le diamètre moyen. Les peuplements présentant une distribution hétérogène des diamètres et composés de plusieurs essences offrent généralement une meilleure protection que les peuplements monospécifiques et réguliers, soulignant ainsi l'influence de la diversité forestière. Cette thèse montre ainsi que les taillis présentent les capacités de protection les plus élevées, suivis par les futaies feuillues et les futaies mixtes ; les peuplements résineux venant en dernier.Les évolutions spatiales et temporelles des conditions climatiques favorables aux incendies, étudiées sur la période 1959-2015, révèlent un contraste majeur entre les Alpes du Sud qui ont connu une forte augmentation (en intensité, fréquence, durée et saisonnalité) surtout à haute altitude, et les Alpes du Nord, où une légère hausse est observée à basse altitude, mais aucune tendance significative n'est observée à haute altitude. Ces résultats sont ensuite utilisés pour définir trois types de feux (d'hiver, d'été moyen et d'été très sec) pour lesquels la mortalité post-incendie est étudiée à l'échelle de l'arbre et du peuplement forestier. Ces analyses montrent que seuls les feux d'été sont susceptibles d'affecter significativement les peuplements, en particulier à basse altitude où les peuplements feuillus (notamment les taillis) dominent.L’effet des incendies sur la capacité de protection des forêts est évalué en comparant les simulations de propagation de chutes de blocs sans feu aux simulations après chaque type de feu pour lesquelles les arbres avec une forte probabilité de mortalité post-feu ne sont pas pris en compte. Les valeurs de ORPI pour chaque placette forestière et chaque type de feu sont ainsi calculées et comparées au scénario de référence sans feu, permettant ainsi d'évaluer quantitativement la réduction de la capacité de protection. Les peuplements de basse altitude, soumis à des conditions climatiques plus chaudes et sèches, présentent des réductions de la capacité de protection après des feux d'été de l'ordre de 60 à 100 %. Il s'agit principalement de taillis et de futaies feuillues. À plus haute altitude, la réduction est de l'ordre de 30 à 65 %.En conclusion, ce travail de thèse propose une méthode originale pour quantifier la capacité de protection d'une forêt contre les chutes de blocs avant et après un incendie et alimente les connaissances sur ces deux aléas naturels et les risques associés. L'analyse multi-aléas conduite en fin de thèse permet d'appréhender les effets cascades potentiels à l'échelle du peuplement forestier et de quatre territoires bioclimatiquement homogènes des Alpes françaises. / Rockfalls are a major natural hazard in the French Alps due to their high probability of spatial and temporal occurrence. Forests constitute an efficient nature-based solution to mitigate this hazard while protecting human lives and assets. However, this ecosystem service may be disrupted by others natural hazards such as wildfires likely to be more frequent and intense in the current and future context of climate changes.This PhD thesis proposes to assess the effects of fires on the protection capability of forests against rockfalls in the French Alps.A methodology to evaluate the protection capability of a forest against rockfalls is first developed. It consists in modeling rockfalls propagations on 3886 forest plots taken in the French Alps to calculate three quantitative indicators that assess the reduction of the frequency (BARI), the intensity (MIRI) and the overall reduction (ORPI) of rockfalls due to the presence of a forest. These indicators are used to identify the predominant forest variables for assessing the protective effect: the length of forest along the slope, the basal area and the mean diameter. Forest stands with a heterogeneous distribution of diameters and made up of several tree species generally offer a better protection than monospecific and regular stands, thus underlining the influence of forest diversity. This work shows that coppices have the highest protection capabilities, followed by hight stands dominated by deciduous species and mixed stands; coniferous stands coming last.Spatio-temporal trends in fire weather in the French Alps are investigated over the period 1959-2015 and reveal a major contrast between Southern Alps which experienced a strong increase (in intensity, frequency, duration and seasonality) especially at high elevation, and Northern Alps, where a slight increase at low elevation and no significant trends at high elevation are observed. These results are then used to define three types of fires (winter, summer, and dry summer) for which post-fire tree mortality is studied at the tree and forest stands levels. These analyses show that only summer fires are likely to significantly affect the forest ecosystems, particularly at low elevations where deciduous stands (especially coppice) dominate.The effect of fires on the protection capabilities of forests is assessed by comparing rockfalls propagation simulations without fire to simulations after each type of fire in which the trees with a high post-fire mortality are not taken into account. The ORPI values for each forest plot and fire type are thus calculated and compared to the reference scenario without fire thus making it possible to quantitatively assess the reduction of the protection capabilities. Low elevation stands, subject to warmer and drier climatic conditions, show reductions of the protective effect in the range 60-100%. It mainly concerns coppices and deciduous stands. At high elevation, the reduction is in the range 30- 65%.In conclusion, this PhD thesis proposes an original method to quantify the protection capabilities of a forest against rockfalls before and after a fire and improve the knowledge of these two natural hazards and their associated risks. The multi-hazard analysis conducted at the end of the thesis makes it possible to understand the potential cascading effects in the main forest types and for four bioclimatically homogeneous territories of the French Alps.
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Traits d'histoire de vie et démographie face aux changements climatiques en milieu alpin : l’exemple de la marmotte alpine (Marmota marmota) / Life history traits and demography under climate change in the Alps : the case of the alpine marmot (Marmota marmota)

Tafani, Marion 20 February 2013 (has links)
Comprendre l'impact des changements globaux sur la dynamique des populations animales représente un enjeu sociétal majeur pour favoriser le maintien de la biodiversité. Le milieu de montagne permet de travailler sur de petites communautés d'herbivores à forte valeur patrimoniale, cynégétique ou emblématique. Il s'agit en effet d'un milieu en pleine mutation depuis plusieurs décennies à cause de la déprise agricole et du développement récent de l'écotourisme et des activités humaines récréatives. Ces changements ont conduit à l'aménagement et à la modification de nombreux habitats. Par ailleurs, le milieu montagnard est fortement saisonnier et semble particulièrement sensible au changement global actuel. L'effet des changements climatiques récents reste pourtant encore mal évalué. L'augmentation de la température moyenne des 30 dernières années est susceptible de modifier la dynamique des ressources disponibles pour les herbivores, mais aussi la chronologie d'accès à ces ressources, notamment à travers la diminution du couvert neigeux en hiver et sa fonte accélérée au printemps. L'objectif de cette thèse est donc d'évaluer l'effet des variables climatiques locales et globales sur les traits d'histoire de vie des herbivores de montagne, principalement à travers l'exemple de la marmotte alpine (Marmota marmota), un mammifère social et hibernant. Ce travail a permis de mieux appréhender les mécanismes d'action du climat sur la démographie des espèces de montagne, mais aussi de mettre en évidence le déclin continu d'une population de marmottes Alpines, dans les Alpes françaises, depuis les années 1990. Il pourrait ainsi servir de base pour établir les règles de gestion de cette espèce emblématique, et maintenir une forte biodiversité dans les écosystèmes de montagne / Natural systems responses to global change are of major concern for human societies to maintain high species diversity. Mountains, and particularly alpine climate, offer the opportunity to work with small mammalian herbivore communities, with a strong patrimonial, hunting or emblematic value. Since the last decades, mountains are indeed facing major changes, due to the loss of agricultural lands and the recent development of ecotourism and human recreational activities. Those changes have modified natural habitats and their management planning a lot. Additionally, alpine climate is strongly seasonal and seem particularly sensitive to the actual global change. However, the recent impact of climate change on species and natural habitats is still under-evaluated. The increase in the average global temperature of the last 30 years could modify resources dynamics for a wide variety of species. The availability of resources, but also the chronology of access to these resources, for example through the decrease of snow cover in winter and its accelerated thaw in spring, is of crucial importance for herbivore populations. The aim of this thesis is therefore to evaluate the potential role of local and global climatic factors on life history traits of mountain herbivores, mostly through the example of the alpine marmot (Marmota marmota), a social and hibernating mammal. This work allowed us to better understand the mechanisms underlying the effect of climate change on mountain mammal population dynamics and demography; but also to highlight the continuous decline of an alpine marmot population in the French Alps since the 90s. Conservation strategies and practices could thus arise from this work, in order to maintain biodiversity in mountainous ecosystems
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Snow avalanche hazard assessment in the French Alps using a combination of dendrogeomorphic and statistical approaches / Caractérisation de l'aléa avalancheux dans les Alpes françaises : combinaison d'approches dendrogéomorphologique et statistique

Schläppy, Romain 23 April 2014 (has links)
Les avalanches sont susceptibles d’affecter le réseau routier et les infrastructures bâties, mettant en péril la population. L’extension des avalanches est généralement évaluée à l’aide de modèles physiques et/ou statistiques. Ces modèles sont très performants pour simuler des événements relativement fréquents, cependant, les incertitudes augmentent dès lors que l’on considère des événements plus rares. Il est donc indispensable de valider les procédures de modélisation afin de confirmer les prédictions qui en découlent. Dans ce travail, la dendrogéomorphologie a été utilisée comme un outil de validation. Cette approche se fonde sur le fait que les arbres forment un cerne de croissance par année et que les individus affectés par des processus naturels enregistrent l’évidence d’une perturbation dans leurs cernes. Cette thèse a permis de proposer une nouvelle approche pour l’identification des événements avalancheux fondée sur l’expertise du dendrogéomorphologue et d’évaluer la qualité de l’approche dendrogéomorphologique. Il a également été possible de réaliser une validation croisée entre des avalanches extrêmes prédites par un modèle statistique-dynamique et des informations sur des périodes de retour d’avalanches similaires obtenues à l’aide de l’approche dendrogéomorphologique. Les résultats montrent une très bonne concordance pour des événements dont la période de retour est égale ou inférieure à 300 ans. Finalement, une analyse des relations statistiques avalanche-climat a montré que les arbres enregistrent préférentiellement les événements qui ont eu lieu durant des épisodes froids associés à des tempêtes hivernales accompagnées de fortes précipitations. / Snow avalanches are a significant natural hazard that impact roads, structures and threaten human lives in mountainous terrain. The extent of avalanches is usually evaluated using topographic or statistic models. These models are well capable to simulate contemporary events, but uncertainties increase as soon as longer return periods are investigated. Thus, there is a real need for validation of modelling procedures to corroborate model predictions. In the present work, dendrogeomorphology has been used as a validation tool. This approach is based on the fact that trees affected by mass movements record the evidence of geomorphic disturbance in their growth-ring series and thereby provide a precise geochronological tool for the reconstruction of past mass movement activity. This PhD thesis presents a new tree-ring-based semi-quantitative approach for the identification of avalanche events based on the analytical skills of the dendrogeomorphic expert and proposes an evaluation of the completeness of tree-ring records. Furthermore, this work proposes the first cross-validation of high return period avalanches derived from a locally calibrated statistical-dynamical model and the long-term, higher-return period information gathered from tree-ring records. Comparison of relations between runout distances and return periods between both approaches shows very good agreement for events with return periods of < 300 yr. Finally, a statistical analysis of avalanche-climate relations suggests that tree rings preferentially record events that occurred during cold winter storms with heavy precipitation.
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Approches régionales de la susceptibilité torrentielle dans les Alpes du Sud / Debris-flow susceptibility assessment at the regional scale of the Southern French Alps

Bertrand, Mélanie 20 May 2014 (has links)
L'objectif de cette thèse est de produire une méthodologie de restitution spatiale de la susceptibilité torrentielle à une échelle régionale. Les méthodes géomatiques et statistiques mises en œuvre visent à intégrer différents facteurs de prédisposition au phénomène de laves torrentielles, en particulier les caractéristiques morphométriques des tronçons et de leur bassin versant et leur potentiel de fourniture sédimentaire.La définition de modèles statistiques robustes a permis de prédire l'activité torrentielle à partir de la morphométrie des tronçons et de leur bassin versant, et permettent la discrimination des processus de laves torrentielles et de charriage.Au niveau des zones sources, le second facteur de prédisposition qu'est la disponibilité sédimentaire, est cartographié à partir de l'analyse des orthophotographies infrarouges de l'IGN©, puis est combiné à la susceptibilité morphométrique dans un SIG de manière experte. Ainsi, le potentiel sédimentaire des bassins versants sources vient pondérer la probabilité d'activité de lave torrentielle établie à partir du potentiel morphométrique dans le but de prédire la susceptibilité au déclenchement. Plus aval, la prédisposition à la propagation de laves torrentielles dépend des caractéristiques morphométriques et est également contrôlée par la susceptibilité torrentielle des biefs situés juste en amont (approche réseau). L'application de la démarche dans les Alpes du Sud a été validée avec 50 observations expertes.Cette thèse a conduit à la production des cartes des zones de déclenchement de laves torrentielles, et à l'identification de leur zone de propagation potentielle, intégrées à une plateforme de services (projet RHYTMME, Irstea et Météo-France). Elles peuvent être superposées avec les aléas de précipitations pour identifier les secteurs susceptibles à l’activité de laves torrentielles lors d'événements de précipitations de forte intensité. / The main objective of this thesis is to produce a methodology spatially characterizing the debris flow susceptibility at a regional scale. The methods used are based on geomatic and statistic fields and aim at integrating the predisposing factors to debris flow activity, especially the morphometry and the potential sediment availability.Robust statistical models allowed to predict the debris flow activity based on the morphometry of the reaches and their catchments in order to discriminate the bedload transport from the debris flow processes.In source areas, the second predisposing factor, i.e. the sediment availability, was first mapped thanks to the analysis of infrared orthophotos (IGN©) and then expertly combined with the morphometric susceptibility within a GIS. The sediment availability potential of upland catchment consequently weights the probability of debris flow activity (firstly established from the morphometric characteristics) in order to predict the susceptibility to debris-flow triggering. More downstream, the predisposition to debris flow propagation depends on morphometric characteristics and is also controlled by the debris flow susceptibility of the upstream reaches. In the Southern French Alps, the entire approach has been validated with 50 expert observations.This work led to the production of new maps of debris flow triggering and propagation, already integrated on a service platform (RHYTMME project, Irstea and Météo-France). They can be superimposed on maps of precipitation hazard during intense events in order to identify the reaches susceptible to debris flow activity.
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The influence of lifestyle on demographic responses to climate change : the Alpine marmot as a case study / Influence du mode de vie sur les réponses démographiques au changement climatique : l'exemple de la marmotte alpine

Rézouki, Célia 25 September 2018 (has links)
Comprendre la réponse des populations aux variations environnementales est un défi central en écologie et est devenu un enjeu indéniable ces dernières années avec le changement climatique. Dans ce contexte, nous pouvons nous attendre à ce que certaines caractéristiques écologiques propres aux espèces, comme le mode de vie, qui ont évolué en réponse à des contraintes environnementales et qui influencent les traits d'histoire de vie des espèces, puissent façonner la démographie des populations en environnement variable. Pourtant, cette influence du mode de vie sur la réponse démographique des populations demeure encore mal comprise. J'ai essayé de combler cette lacune au cours de ma thèse, principalement par l'analyse d'un jeu de données exceptionnel obtenu grâce à un suivi à long terme d'une population de marmottes alpines (Marmota marmota) dans les Alpes Françaises. La marmotte alpine présente un mode de vie très particulier. Les individus vivent au sein de groupes familiaux de taille variable, généralement composés d'un couple de dominants reproducteurs, de subordonnés et de juvéniles. Ils hibernent durant la moitié de l'année, et pratiquent l'élevage coopératif ; les subordonnés mâles participent activement à la survie des jeunes durant l'hibernation, et sont alors appelés helpers. J'ai d'abord étudié comment le mode de vie de la marmotte (qui allie hibernation et socialité) a influencé les effets des fluctuations météorologiques sur les variations de survie de chaque classe d'âge. Les résultats ont alors révélé une forte diminution de la survie des juvéniles au fil des ans, et cela du fait d'effets interactifs entre facteurs environnementaux (i.e., hivers de plus en plus rudes) et sociaux (i.e., diminution de la présence des helpers). Dans un deuxième temps, j'ai étudié la valeur adaptative de l'élevage coopératif au sein de cette population de marmottes alpines et j'ai pu montrer que les effets bénéfiques de la présence des helpers sur la survie des juvéniles tendaient à disparaître du fait du changement climatique. En conséquence de cela, la population de marmottes alpines semble être actuellement en déclin. Cependant, l'impact du changement climatique semble avoir été en partie limité par une plus grande probabilité d'accéder à la dominance pour les subordonnés au cours des dernières années, ce qui démontre une influence complexe de la socialité sur la réponse de cette espèce. Enfin, j'ai comparé la démographie de la population de marmottes alpines avec celle d'une population de chamois (Rupicapra rupicapra) soumise à des variations météorologiques similaires dans les Alpes. J'ai été en mesure de montrer que le mode de vie et la stratégie de reproduction de ces espèces ont façonné différemment leurs réponses démographiques aux variations environnementales, et ainsi au changement climatique / Understanding populations' response to environmental variation is a central issue of ecology, and has become a compelling goal in the last years due to climate change. In this broad context we could expect some species-specific ecological characteristics known to influence life history traits, such as lifestyle, to shape the demography of populations in variable environments as well as structure between-species differences in response to environmental change. Yet, the influence of species' lifestyle on population demographic responses to environmental variation is still poorly understood. During my PhD, I tried to fill this gap primarily through the analysis of an extensive data set of an Alpine marmot (Marmota marmota) population in the Alps. Alpine marmots present a particular lifestyle. 1ndividuals live in family groups of variable size, typically composed of one dominant breeding pair, of sexually mature and immature subordinates and of pups of the year. Half the year, they hibernate together in burrows and practise cooperative breeding with male subordinates acting as helpers for the pups, increasing their survival probability during hibernation. I first investigated how the marmot's lifestyle (hibernation and sociality) mediated the effects of weather fluctuations on age-specific survival variation. I found that juvenile survival strongly decreased over the years because of inter-related effects of harsher winter weather conditions and social factors (i.e., decrease in helpers' presence). In a second step, I studied the adaptive value of cooperative breeding in this Alpine marmot population, and showed that the positive influence of helpers' presence on juvenile survival was vanishing with climate change. The Alpine marmot population is currently decreasing accordingly. However, in parallel to the latter changes, I found a better access to dominance for subordinate individuals over the years, compensating in part this decrease, and highlighting a complex influence of sociality on marmot response to climate change. Finally, I compared the demography of the Alpine marmot population with that of an Alpine chamois (Rupicapra rupicapra) population, subjected to similar weather conditions in the Alps. I was able to show that the difference in lifestyle and reproductive tactic between these species shaped their demographic responses to environmental variation, providing them with differentresistance to current environmental change

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