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L'apparicion maistre Jehan de Meun ; et le Somnium super materia scismatis /

Honoré Bouvet, Arnold, Ivor. January 1926 (has links)
Thèse Doct.--Strasbourg--Faculté des lettres, 1926. / Bibliogr. p. 133-135. Notes bibliogr. Index. Glossaire.
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Les relations entre Église et l'État selon la Chronique du Religieux de Saint-Denis 1380-1422

Brabant, Annick January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Romam veni. L’humanisme à la fin du Grand Schisme, d’Innocent VII au concile de Constance (1404-1417) / Romam veni. Humanism at the Papal Curia at the end of the Great Schism, from Innocent VII to Council of Constance (1404-1417)

Revest, Clémence 16 June 2012 (has links)
La présente thèse de doctorat consiste en une enquête globale sur le développement de l’humanisme dans le contexte du retour de la cour pontificale en Italie, au moment d’une crise majeure, le Grand Schisme d’Occident. Notre travail se propose, avant toute chose, de nouer les fils de deux histoires généralement conçues comme distinctes et d’en éclairer les interactions. Il s’agit, d’une part, de l’émergence, au tournant du XVe siècle, d’une génération d’intellectuels que l’on considère comme les représentants d’un humanisme arrivé à pleine maturité après un siècle et demi de gestation et, d’autre part, de la réinstallation du pouvoir pontifical à Rome, une entreprise politique dont la première phase fut marquée par une longue et fort complexe lutte pour l’unité et la stabilité. Le propos est organisé en trois parties accompagnées d’une série d’annexes complémentaires (tableaux prosopographiques, typologies des corpus rhétoriques et diplomatiques, éditions de documents d’archives et de pièces littéraires). Y sont successivement étudiées la constitution d’un milieu savant, son insertion dans l’histoire et le fonctionnement de la curie au cours des pontificats d’Innocent VII, Grégoire XII, Alexandre V et Jean XXIII ainsi que durant les conciles de Pise et de Constance, et la composition d’un modèle rhétorique complet mis au service de la propagande pontificale. Les dynamiques socio-institutionnelles et les principes idéologiques et éthiques qui furent à l’origine d’une collaboration féconde entre humanisme et papauté sont particulièrement mis en valeur, de même que les voies de création d’une mémoire et d’une éloquence communes. / This dissertation consists of a comprehensive appraisal of the development of humanism in the context of the return of the pontifical court in Italy at the time of a major crisis, the Great Western Schism. Our work primarily aims at linking two stories, generally conceived as distinct, and enlightening interactions between them. These are, firstly, the emergence of a generation of intellectuals that are considered to be representatives of a humanism that reached its full maturity after a century and a half of gestation and, secondly, the re-establishment of the pontifical power in Rome, a political enterprise whose first phase was characterized by a long and very complex struggle for unity and stability. This thesis is as follows : it examines firstly the construction of a scholarly network, secondly its relationship to historical and institutionnal contexts, namely the operation of the curia during the pontificates of Innocent VII, Gregory XII, Alexander V and John XXIII and the councils of Pisa and Constance. Finallyit it investigates the elaboration of a complete rhetorical model that served the papal propaganda. The socio-institutional dynamics and the ideological and ethical principles that served as the basis of a fruitful collaboration between humanism and papacy are highlighted, as well as ways of creating a memory and a common eloquence. This dissertation includes a series of additional annexes (prosopographical tables, typologies of rhetorical and diplomatic corpus, and editions of archival and literary documents).
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Les humanistes français face aux crises du début du XVe siècle / French humanists face up with critical times at the beginning of the XVth century

Jollivet, Lucie 13 December 2013 (has links)
Le royaume de France connaît durant la première moitié du XVe siècle une série de crises qui affectent l’ensemble de la société et engendrent un profond bouleversement. Alors que les humanistes français livrent déjà une âpre bataille philologique et littéraire contre leurs adversaires italiens, pour exercer le leadership culturel de l’Europe, ils élaborent en parallèle un projet de société, afin de guérir cette dernière des maux qui l’accablent. L’enjeu de notre recherche réside donc dans l’identification du projet humaniste français et de ses ténors, en croisant sources « littéraires » et données historiques, ce qui permet de réviser la vision actuelle de l’humanisme.Dans un ensemble d’oeuvres à première vue hétérogène et dont certaines sont encore inédites, allant du poème à l’exégèse biblique, Pierre d’Ailly, Nicolas de Clamanges, Jean Gerson et Alain Chartier, qui exercent des fonctions très différentes, expriment le même amour de la patrie. Un à un, les fauteurs de crise sont dénoncés, les péchés de chacun révélés, le diagnostic établi. Pour mener leur tâche à bien, les auteurs usent de tout leur talent, de larges connaissances et surtout de méthodes critiques qu’ils veulent rationnelles afin d’éclairer des textes parfois obscurs et controversés. Sur cette base, ils esquissent les contours d’un monde rénové par la réactualisation du pacte conclu avec Dieu, condition indispensable du retour à la paix. Alors, les pouvoirs spirituel et temporel pourront restaurer le droit en mettant sur pied une norme plus rigoureuse, en particulier en matière d’homicide. Les chrétiens évoluant ainsi dans un monde où règneront la concorde et la justice pourront enfin accéder au bonheur / Le royaume de France connaît durant la première moitié du XVe siècle une série de crises qui affectent l’ensemble de la société et engendrent un profond bouleversement. Alors que les humanistes français livrent déjà une âpre bataille philologique et littéraire contre leurs adversaires italiens, pour exercer le leadership culturel de l’Europe, ils élaborent en parallèle un projet de société, afin de guérir cette dernière des maux qui l’accablent. L’enjeu de notre recherche réside donc dans l’identification du projet humaniste français et de ses ténors, en croisant sources « littéraires » et données historiques, ce qui permet de réviser la vision actuelle de l’humanisme.Dans un ensemble d’oeuvres à première vue hétérogène et dont certaines sont encore inédites, allant du poème à l’exégèse biblique, Pierre d’Ailly, Nicolas de Clamanges, Jean Gerson et Alain Chartier, qui exercent des fonctions très différentes, expriment le même amour de la patrie. Un à un, les fauteurs de crise sont dénoncés, les péchés de chacun révélés, le diagnostic établi. Pour mener leur tâche à bien, les auteurs usent de tout leur talent, de larges connaissances et surtout de méthodes critiques qu’ils veulent rationnelles afin d’éclairer des textes parfois obscurs et controversés. Sur cette base, ils esquissent les contours d’un monde rénové par la réactualisation du pacte conclu avec Dieu, condition indispensable du retour à la paix. Alors, les pouvoirs spirituel et temporel pourront restaurer le droit en mettant sur pied une norme plus rigoureuse, en particulier en matière d’homicide. Les chrétiens évoluant ainsi dans un monde où règneront la concorde et la justice pourront enfin accéder au bonheur
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Konziliarismus und Polen : Personen, Politik und Programme aus Polen zur Verfassungsfrage der Kirche in der Zeit der mittelalterlichen Reformkonzilien /

Wünsch, Thomas, January 1998 (has links)
Texte remanié de: Habilitationsschrift--Philosophische Fakultät--Konstanz--Universität, 1998. / Bibliogr. p. XIII-LXXXVII. Index.
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Les humanistes français face aux crises du début du XVe siècle

Jollivet, Lucie 13 December 2013 (has links) (PDF)
Le royaume de France connaît durant la première moitié du XVe siècle une série de crises qui affectent l'ensemble de la société et engendrent un profond bouleversement. Alors que les humanistes français livrent déjà une âpre bataille philologique et littéraire contre leurs adversaires italiens, pour exercer le leadership culturel de l'Europe, ils élaborent en parallèle un projet de société, afin de guérir cette dernière des maux qui l'accablent. L'enjeu de notre recherche réside donc dans l'identification du projet humaniste français et de ses ténors, en croisant sources " littéraires " et données historiques, ce qui permet de réviser la vision actuelle de l'humanisme.Dans un ensemble d'oeuvres à première vue hétérogène et dont certaines sont encore inédites, allant du poème à l'exégèse biblique, Pierre d'Ailly, Nicolas de Clamanges, Jean Gerson et Alain Chartier, qui exercent des fonctions très différentes, expriment le même amour de la patrie. Un à un, les fauteurs de crise sont dénoncés, les péchés de chacun révélés, le diagnostic établi. Pour mener leur tâche à bien, les auteurs usent de tout leur talent, de larges connaissances et surtout de méthodes critiques qu'ils veulent rationnelles afin d'éclairer des textes parfois obscurs et controversés. Sur cette base, ils esquissent les contours d'un monde rénové par la réactualisation du pacte conclu avec Dieu, condition indispensable du retour à la paix. Alors, les pouvoirs spirituel et temporel pourront restaurer le droit en mettant sur pied une norme plus rigoureuse, en particulier en matière d'homicide. Les chrétiens évoluant ainsi dans un monde où règneront la concorde et la justice pourront enfin accéder au bonheur
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Un pont entre les obédiences : expériences normandes du Grand Schisme d'Occident (1378-1417)

Brabant, Annick 09 1900 (has links)
Entre 1378 et 1417, l’Église est d’abord divisée entre deux, puis entre trois papes concurrents. Alors qu’Urbain VI et ses successeurs s’installent à Rome, Clément VII et son successeur rentrent en Avignon. Cette thèse répertorie et analyse les différentes expériences normandes en réponse au Grand Schisme d’Occident. Les engagements normands pour résoudre le schisme sont pluriels et s’expriment différemment selon les milieux. S’appuyant sur des sources diverses telles que le Registre des suppliques des archives du Vatican, les archives de l’Université de Paris et les archives locales, elle met en évidence les différents courants qui ont coexisté en Normandie en réaction au Grand Schisme d’Occident. Alors que la noblesse normande était généralement favorable aux papes d’Avignon, reconnus officiellement par le roi de France, d’importants courants de résistance envers cette papauté se sont aussi manifestés dans les milieux universitaires et au sein du clergé normand, poussant même certains à choisir l’exil en terre urbaniste. Ces exilés normands, bien que peu nombreux, ont exercé une influence considérable et ont été peu étudiés en tant que groupe auparavant. Parmi l’importante majorité de ceux qui restèrent dans l’obédience avignonnaise, plusieurs intellectuels normands furent pourtant reconnus comme étant d’acerbes critiques, voire des ennemis de Clément VII et de Benoît XIII. Les liens qu’ont maintenus les exilés normands avec leurs collègues restés en terre clémentiste ont joué un rôle appréciable dans le rapprochement des obédiences opposées au début du XVe siècle. La présente thèse permet de mettre en lumière les multiples attitudes normandes en réponse au schisme, d’approfondir la connaissance portant sur les milieux normands touchés par la crise, ainsi que sur les débats qui l’ont entourée, et de poursuivre la réflexion sur la question de l’obéissance et des réseaux normands à l’œuvre pendant cette période. / Between 1378 and 1417, the Catholic Church was divided between two, and then three contending popes. While Urban VI and his successors settled in Rome, Clement VII and his successor, Benedict XIII, returned to Avignon. This dissertation documents and analyses the multiple experiences known in Normandy in reaction to the Great Western Schism. Norman commitments to resolve this division were plural and they were expressed in numerous manners. Relying on Vatican archives, University of Paris and local archives, this study demonstrates the different reactions that coexisted in Normandy in response to the Great Western Schism. Although the Norman nobility was generally favourable to the Avignon popes, officially recognized by the King of France, important waves of resistance to that papacy were also expressed amongst Norman clergymen, prelates, as well as university students and professors. This resistance led some to choose exile, in order to recognize the Roman popes. Those Norman exilees, although they formed a modest community, had considerable influence in the Roman obedience, and they have been the object of very little scholarly attention. Amongst the vast majority of those who remained in the obedience of Clement VII, many Norman intellectuals were known for being very critical, even being enemies of the Avignon popes. The relationships that exiled Normans maintained with their colleagues who remained in Clément VII’s obedience played a very important role in the dialogue between obediences that led to the council of Pisa in 1409. This dissertation highlights the multiplicity of Norman attitudes in response to the Great Western Schism, it deepens our knowledge of the various Norman groups touched by the division and it improves our understanding of the different debates that surrounded the crisis. It also allows to further the reflection on the questions of how the schism affected the notion of obedience, and of the Norman networks at work during that period.
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Un pont entre les obédiences : expériences normandes du Grand Schisme d'Occident (1378-1417)

Brabant, Annick 09 1900 (has links)
Entre 1378 et 1417, l’Église est d’abord divisée entre deux, puis entre trois papes concurrents. Alors qu’Urbain VI et ses successeurs s’installent à Rome, Clément VII et son successeur rentrent en Avignon. Cette thèse répertorie et analyse les différentes expériences normandes en réponse au Grand Schisme d’Occident. Les engagements normands pour résoudre le schisme sont pluriels et s’expriment différemment selon les milieux. S’appuyant sur des sources diverses telles que le Registre des suppliques des archives du Vatican, les archives de l’Université de Paris et les archives locales, elle met en évidence les différents courants qui ont coexisté en Normandie en réaction au Grand Schisme d’Occident. Alors que la noblesse normande était généralement favorable aux papes d’Avignon, reconnus officiellement par le roi de France, d’importants courants de résistance envers cette papauté se sont aussi manifestés dans les milieux universitaires et au sein du clergé normand, poussant même certains à choisir l’exil en terre urbaniste. Ces exilés normands, bien que peu nombreux, ont exercé une influence considérable et ont été peu étudiés en tant que groupe auparavant. Parmi l’importante majorité de ceux qui restèrent dans l’obédience avignonnaise, plusieurs intellectuels normands furent pourtant reconnus comme étant d’acerbes critiques, voire des ennemis de Clément VII et de Benoît XIII. Les liens qu’ont maintenus les exilés normands avec leurs collègues restés en terre clémentiste ont joué un rôle appréciable dans le rapprochement des obédiences opposées au début du XVe siècle. La présente thèse permet de mettre en lumière les multiples attitudes normandes en réponse au schisme, d’approfondir la connaissance portant sur les milieux normands touchés par la crise, ainsi que sur les débats qui l’ont entourée, et de poursuivre la réflexion sur la question de l’obéissance et des réseaux normands à l’œuvre pendant cette période. / Between 1378 and 1417, the Catholic Church was divided between two, and then three contending popes. While Urban VI and his successors settled in Rome, Clement VII and his successor, Benedict XIII, returned to Avignon. This dissertation documents and analyses the multiple experiences known in Normandy in reaction to the Great Western Schism. Norman commitments to resolve this division were plural and they were expressed in numerous manners. Relying on Vatican archives, University of Paris and local archives, this study demonstrates the different reactions that coexisted in Normandy in response to the Great Western Schism. Although the Norman nobility was generally favourable to the Avignon popes, officially recognized by the King of France, important waves of resistance to that papacy were also expressed amongst Norman clergymen, prelates, as well as university students and professors. This resistance led some to choose exile, in order to recognize the Roman popes. Those Norman exilees, although they formed a modest community, had considerable influence in the Roman obedience, and they have been the object of very little scholarly attention. Amongst the vast majority of those who remained in the obedience of Clement VII, many Norman intellectuals were known for being very critical, even being enemies of the Avignon popes. The relationships that exiled Normans maintained with their colleagues who remained in Clément VII’s obedience played a very important role in the dialogue between obediences that led to the council of Pisa in 1409. This dissertation highlights the multiplicity of Norman attitudes in response to the Great Western Schism, it deepens our knowledge of the various Norman groups touched by the division and it improves our understanding of the different debates that surrounded the crisis. It also allows to further the reflection on the questions of how the schism affected the notion of obedience, and of the Norman networks at work during that period.
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Le scandale aux XIVe et XVe siècles d'après les chroniques contemporaines en latin et en français / The scandal in the fourteenth and fifteenth centuries according to contemporary chronicles in Latin and French

Demichelis, Hélène 08 April 2017 (has links)
Les XIVe et XVe siècles sont une époque de bouleversements des valeurs spirituelles et morales accompagnés d’un éveil de l’opinion publique. L’État se construit et autour du roi une société politique se constitue : ce sont les principaux protagonistes des chroniques. L'étude du scandale aux XIVe et XVe siècles d'après les chroniques contemporaines offre un panel d'exemples variés permettant l’analyse de pratiques ou de discours que l’on peut qualifier d’émotionnels. Ces recherches se tournent vers une histoire politique plus attentive aux acteurs qui jouent un rôle important dans l’histoire des pouvoirs. Les textes permettent de retrouver la définition du scandale donnée par les chroniqueurs. Elle sort des cadres officiels pour devenir celle de l'auteur, lui-même se faisant le reflet des sensibilités. C’est un événement qui choque, sort de la norme et provoque du bruit et du tapage. Il heurte la morale et cause l'indignation lorsque les affaires sont mises au grand jour. Les chroniqueurs partagent avec leurs contemporains une peur réelle du scandale et de ses conséquences. Il faut le dénoncer et y mettre fin pour échapper à la colère divine qu'il peut susciter. L'analyse du vocabulaire et de la communication construite autour de cette notion permet de comprendre comment le scandale est perçu et défini par ses acteurs. Le rôle joué par le pouvoir royal dans la gestion de ces affaires montre que celui-ci, à la fin du XVe siècle tend vers une institutionnalisation du scandale. / The fourteenth and fifteenth centuries are times of upheavals in spiritual and moral values followed by a wakening of public opinion. The State is arising as well as a political society which represents, along the king, the main actors in chronicles. The study of scandal in the fourteenth and fifteenth centuries according to contemporary chronicles offers a range of diversified examples which enable the study of practices or speeches that can be qualified as emotional. These studies are part of a political history more attentive to the actors who seem to play an important role in the history of powers. Texts allow to find the definition of the scandal given by the chroniclers. It goes beyond official frameworks to become that of the author who reflects himself the sensibilities. Scandal appears to be shocking and it represents what oversteps the norm and triggers rumour and fuss. It goes against all conventions and causes indignation when the light is thrown on. Chroniclers share with their contemporaries a real fear of scandal and its consequences so it has to be denounced and ended in order to avoid the divine wrath that can be lead to.The analysis of the vocabulary and the communication built around this notion allow to understand how the scandal is perceived and defined by the actors. The role played by the royal power in the management of its affairs shows that this one, at the end of the fifteenth century, moves towards an institutionalization of the scandal.
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Les discours de Pierre Plaoul au Parlement de Paris (1406) : un exemple des rhétoriques française et latine au Moyen Âge tardif

Cormier, David C. 08 1900 (has links)
Le 27 mai 1406, le théologien parisien Pierre Plaoul comparaît devant la cour du Parlement de Paris en tant que représentant de l’Université de Paris dans une affaire qui l’oppose à l’Université de Toulouse. Il y prononce un sermon en latin, ce que la cour lui reproche instantanément, lui demandant de parler en français pour la prochaine séance. Le 7 juin, lors de sa deuxième comparution, il parle cette fois en langue vernaculaire et prononce un discours extrêmement différent du premier, autant dans son genre que dans son registre de citations. Les deux discours sont conservés dans le registre X1a4787 des Archives nationales de France. L’édition des discours permet de comprendre le raisonnement derrière leurs différences, mais il permet surtout de constater que le discours français fait état d’une érudition encore plus grande que son homologue latin et que son orateur n’était nullement gêné par l’usage de la langue vernaculaire. Remis dans le contexte historiographique actuel, il en ressort que l’utilisation du français par Plaoul concorde parfaitement avec l’abandon du modèle de rapport diglossique entre latin et français pour la fin du Moyen Âge, lui préférant plutôt un rapport de langues en contacts. Ce postulat est soutenu par les nombreuses occurrences d’universitaires médiévaux démontrant une excellente maîtrise d’un registre savant de la langue vulgaire, des poètes, aux prédicateurs en passant par les practiciens du droit. Un examen plus attentif de l’utilisation de la langue française par les docteurs en théologie du règne de Charles VI vient aussi appuyer l’hypothèse selon laquelle les universitaires du bas Moyen Âge considéraient la langue vernaculaire comme un instrument approprié à la transmission de la culture savante. / On May 27th 1406, the Parisian theologian Pierre Plaoul appeared before the court of the Parliament of Paris as a delegate of the University of Paris. His alma mater was involved against the University of Toulouse in an affair concerning the great schism. Plaoul made a speech in Latin, which the court immediately reproved, intimating him to speak French the next time. He did so on his second appearance on June 7th, but in a speech dramatically different from the first one. The French speech had a different genre and cited different authorities. Both instances are preserved in the X1a4787 register of the Archives nationales de France. The edition of both speeches helps us to understand the motivation behind such dramatic changes in style. But above all, it shows that the French speech was perhaps even more scholarly than the Latin one, and that the orator was not at all hindered by the use of French rather than Latin. Further analysis of the text shows that this instance is totally in line with the actual research’s tendency. Rather than viewing the relation between the vernacular and Latin of the late Middle Ages as being diglossic, current research prefers a dynamic of language contact. This view is supported by the many instances of medieval academics exhibit an excellent mastery of high-level French, be they poets, preachers or practitioners of law. A closer look at the use of the vulgar language by the doctors of theology during the reign of Charles VI also supports the hypothesis according to which late medieval scholars considered French as an apporiate mean of transmission for scholarly culture.

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