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Implication de la leptine et du glucose maternel dans le développement de l’adiposité chez le nouveau-né / Implication of maternal leptin and glycaemia in neonatal adiposity development

Patenaude, Julie January 2016 (has links)
Résumé: Le surpoids et l’obésité dans la population pédiatrique sont des préoccupations grandissantes à l’échelle mondiale. Actuellement, au Canada, près de 21 % des jeunes Canadiens âgés de 2 à 5 ans présentent un surpoids et malheureusement, 6 % d’entre eux souffrent d’obésité. De plus, 80 % de ces enfants risquent d’être obèses à l’âge adulte, ce qui mène à plusieurs impacts sur la santé. Afin de prévenir l’obésité infantile, il est important d’identifier des facteurs de risques, notamment ceux se produisant tôt dans la vie. Plusieurs études ont démontré l’importance de l’environnement fœtal dans l’établissement de la santé métabolique à long terme. Le poids à la naissance a souvent été utilisé comme marqueur de l’exposition prénatale. Cependant, le poids à la naissance n’est qu’un marqueur grossier. L’adiposité à la naissance a été identifiée comme un facteur de risque plus important puisqu’elle permet de prédire de l’adiposité durant l’enfance. Les deux déterminants maternels majeurs de la croissance fœtale sont le statut pondéral et la glycémie maternelle. Récemment, une adipokine a été suggérée comme un déterminant potentiel dans la programmation fœtale de l’obésité. La leptine, qui est produite par les adipocytes, joue un rôle important dans la balance énergétique, mais elle semble aussi importante dans le développement de l’obésité postnatale. Durant la grossesse, le placenta produit une large quantité de leptine et la majorité est sécrétée du côté maternel. Appuyés par le fait que la leptine maternelle circulante est le reflet de la sécrétion placentaire de leptine, nous avons émis l’hypothèse que la leptine maternelle serait associée à l’adiposité du nouveau-né, et ce, indépendamment de la glycémie maternelle. Nous avons étudié la leptine durant l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) chez les femmes enceintes au 2e trimestre. Nous avons montré, chez les femmes en surpoids ou obèse, qu’une plus haute leptine maternelle était lié à une adiposité néonatale augmentée à la naissance. D’un autre côté, chez les femmes minces, une glycémie élevée était liée à une adiposité néonatale augmentée. Ces associations sont indépendantes de la parité, du statut tabagique, du gain de poids durant la grossesse, des triglycérides maternels, du mode d’accouchement, du sexe du nouveau-né et de l’âge gestationnel à la naissance. Ces résultats suggèrent une régulation différentielle entre ces deux marqueurs métaboliques maternels et l’adiposité néonatale, selon le statut pondéral pré-grossesse. / Abstract: Worldwide, overweight and obesity in the pediatric population is a growing concern. Almost 21% of Canadian children aged 2 to 5 years are overweight and unfortunately, 6% of them are obese. Among those children, 80% will remain obese in adulthood leading to several health impacts. To prevent childhood obesity, we need to identify risk factors especially those occurring early in life. A particular importance was given to the fetal environment in establishing long-term metabolic health. Therefore, birth weight was often used as a marker of prenatal exposure. However, birth weight is a fairl y crude marker, and neonatal adiposity was previously identified as a stronger predictor of childhood adiposity. Two of the most important maternal determinants of fetal growth are maternal weight status and glycaemia during pregnancy. Recently, an adipoki ne have been suggested as a potential contributor to prenatal programming of obesity. Leptin is produced by adipocytes and plays an important role in energy balance and maybe on programming of postnatal obesity. During pregnancy, the placenta produces large amounts of leptin and 80% is secreted to the maternal side. Support ed by the fact that circulating maternal leptin levels reflects the placenta leptin production, our hypothesis was that maternal leptin levels are associated with neonatal adiposity, inde pendently of maternal glycaemia. We investigated levels of leptin over the course of an oral glucose tolerance test (OGTT) in pregnant women at 2nd trimester. We showed that higher maternal leptinemia is associated with greater adiposity in newborns of mot hers who were overweight/obese when entering pregnancy. While in lean women, higher glycaemia is associated with greater adiposity in newborns. These associations are independent of parity, maternal smoking status, maternal gestational weight gain, maternal triglyceride levels, delivery mode, neonate sex and gestational age at delivery. Those results suggest a differential regulation two important maternal metabolic marker and neonatal adiposity, according to maternal weight status.
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Étude de l'immunité maternelle et de la diversité génétique du virus de l'immunodéficience humaine de type I (VIH-1) durant la grossesse

Akouamba, Bertine Sandra January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La relation entre les maladies parodontales et la prééclampsi : une étude cas-témoins

Taghzouti, Nawel January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le remodelage morphologique et fonctionnel des cardiomyocytes isolés du ventricule gauche lors de la gestation chez la rate

Bassien-Capsa, Valérie January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Utilisation du test de diagnostic rapide(paracheck-pf®) en consultation prénatale dans le cadre du traitement antipaludique à Bangui, République Centrafricaine / Use of rapid diagnostic test (paracheck-pf®) to improve malaria treatment in antenatal clinics in Bangui, Central African Republic

Manirakiza, Alexandre 03 December 2012 (has links)
Entre juin et septembre 2009, nous avons réalisé une étude transversale pour évaluer l'état de la prise en charge du paludisme chez la femme enceinte à Bangui. Les résultats de cette évaluation ont montré que dans les services de consultation prénatale (CPN) de Bangui, 28,8% des femmes enceintes reçoivent à titre curatif au moins une prescription de médicament antipaludique pendant leur grossesse. La quinine et les combinaisons à base d'artémisinine, antipaludiques compatibles avec la grossesse, sont prescrites dans des proportions de 56,7% et 26,8% respectivement. Par contre, la confirmation du paludisme par un examen de laboratoire est réalisée seulement dans 18,9% des cas avant la prescription du traitement. Les deux doses recommandées de traitement préventif intermittent du paludisme par la sulfadoxine-pyrimethamine (TPIsp) sont administrées à 30,5% des femmes pendant leur grossesse. Les moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée (MIILD) sont utilisées par 42,4% des femmes enceintes. Malgré ce, la prévalence de la parasitémie placentaire à l'accouchement est relativement faible (4%). Ces données nous ont amené à réaliser une étude dont l'objectif était d'évaluer l'intérêt de l'introduction d'un test de diagnostic rapide (TDR) sur la rationalisation du traitement du paludisme chez les femmes enceintes lors des CPN. Entre octobre 2009 et octobre 2011, nous avons réalisé une étude sur une cohorte de 76 femmes enceintes. Le nombre de traitements antipaludiques après confirmation du paludisme par TDR Paracheck-Pf® lors des CPN a été déterminé sur cette cohorte. / From June to September 2009, we designed a cross-sectional study aiming to assess malaria management during pregnancy in antenatal health care in Bangui. Our findings showed that antimalarials are prescribed to 28.8% of pregnant women attending antenatal clinics (ANCs) in Bangui. Quinine and artemisinin combined therapies are widely used (56.7% and 26.8% respectively). However, laboratory diagnosis of malaria infection is performed for solely 18.9% of consultants. The recommended two doses of intermittent preventive treatment with sulfadoxine-pyrimethamine (IPTsp) are given to 30.5% of pregnant women, while 42.4% of them use the insecticides treated nets (ITNs). Nonetheless, the prevalence of placental malaria at delivery is relatively low (4%). From those preliminary data of our study we assessed the impact of a systematic rapid diagnosis test (RDT) of malaria during pregnancy on antimalarials prescription, during the period from October 2009 and October 2011. The proportions of antimalarial treatment episodes were compared in two groups of women: a cohort of 76 pregnant women presenting at their ANCs visits, in which a systematic screening of malaria with the RDT Paracheck-Pf® was performed and a control group of women who delivered in the same period. Our findings showed that in the cohort, there was a proportion of 13.8 % of positive RDT, hence requiring antimalarial treatment, while the proportion of antimalarials prescriptions in the control group was 26.3% (P = 0.0001). The avoidable rate of unnecessary antimalarials prescriptions was estimated at 47%.
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Enjeux psychiques de la très grande prématurité- Approche psychosomatique / Psychological stakes of extreme prematurity- Psychosomatic approach

Moulin, Geraldine 12 January 2010 (has links)
Notre recherche vise à éclairer les enjeux psychiques de la très grande prématurité chez la femme enceinte. Nous avons exploré les vécus de grossesse de 18 femmes enceintes à l’aide de l’I.R.M.A.G (Interview pour les Représentations Maternelles pendant la Grossesse) et du dessin. En questionnant les relations que les femmes enceintes entretiennent avec leur mère, ainsi que leur rapport à l’image (échographies, rêves) et aux perceptions, nous avons mis en évidence des liens mères-filles dépourvus de tendresse chez les femmes qui accouchent très prématurément et un surinvestissement du perceptif visant à les protéger de la dimension traumatique de la grossesse. Nous avons repéré la difficulté de ces femmes à investir le fœtus et à érotiser la grossesse. Notre recherche vise à mettre en relation, l'absence d'investissement de la présence du fœtus et l'expulsion de ce dernier avant terme. Les interrelations psyché-soma dans le processus de la prématurité sont au cœur de notre travail. / The aim of our research is to clarify the psychological stakes of extreme prematurity for the pregnant woman. We explored the factual pregnancy experience of 18 pregnant women with the aid of I.R.M.A.G (Interview for Maternal Representations during Pregnancy) and of drawings. By questioning the relationships that the pregnant women maintain with their mother, as well as their relation to pictures (ultrasound scan, dreams) and to perception, we highlighted mother-daughter bonds devoid of tenderness for women who give birth very prematurely and an overinvestment of perceptive aiming at protecting them from the traumatic dimension of the pregnancy. They do not manage to accept the foetus and to eroticise the pregnancy. The aim of our research is to demonstrate the relationship between the absence of accepting the presence of the foetus and the expulsion of it before term. The psyche-soma interrelationships in the prematurity process are the core of our work.
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Suivi prospectif d’une cohorte de femmes enceintes chroniquement infectées par le virus de l’hépatite B (VHB) et de leurs enfants en RDP Laos / Perinatal hepatitis B virus transmission in Lao PDR : a prospective cohort study

Latthaphasavang, Vatthanaphone 19 December 2018 (has links)
Contexte : Environ 257 millions de personnes dans le monde sont infectées de manière chronique par le virus de l'hépatite B (VHB). La transmission mère-enfant représente la majorité des nouveaux porteurs chroniques du VHB, en particulier en Asie. Le VHB peut être transmis in utero, lors de l'accouchement ou pendant la petite enfance voire plus tard. Environ 80 à 90% des nourrissons infectés à la naissance développent une infection chronique par le VHB avec le risque élevé de développer de graves complications, notamment une fibrose du foie, une cirrhose, un carcinome hépatocellulaire jusqu’à un décès lié au foie à l’âge adulte. Nous avons évalué la proportion des enfants immunisés avec succès dans deux grands hôpitaux de Vientiane, en République démocratique populaire lao, où l’immunoglobuline HB (HBIg) n’est pas disponible. Méthodes : Nous avons étudié une cohorte prospective de femmes enceintes infectées par le VHB et de leurs enfants jusqu'à six mois après la naissance de janvier 2015 à mars 2017. Tous les nourrissons ont reçu le vaccin anti-HB à la naissance et six, 10 et 14 semaines après la naissance. Le statut d’infection par le VHB chez l’enfant a été évalué à l’âge de 6 mois. Le séquençage du gène de surface du VHB a été effectué chez des couples mère-enfant infectés. Résultats : Sur 153 mères ayant été dépistées positives pour l'antigène de surface HB (AgHBs), 60 (39%) avaient l'antigène HBe (AgHBe) positif. Les femmes enceintes ayant AgHBe-positif étaient plus jeunes que les femmes ayant d’AgHBe négatif ((âge médian 26 versus 28 ans; p = 0,02). et avaient une charge virale du VHB significativement plus élevée à l'accouchement (médiane 8,0 versus 4,0 log10 UI / mL, p <0,001). Au total, 141 nouveau-nés, dont une paire de jumeaux, sont nés pendant l'étude. Parmi les 112 nouveau-nés pour lesquels l’information concernant le délai entre la naissance et l’heure d’administration du vaccin contre le VHB était disponible, 110 (98%) ont reçu le vaccin dans les 24 heures suivant la naissance. Le délai médian entre la naissance et l'administration du vaccin était de 6 heures (EI 3 à 13), avec 95 (72%) dans les 12 heures suivant la naissance. Un nouveau-né a reçu le vaccin 26 heures après la naissance car le vaccin n'était pas disponible dans la salle d'accouchement et un autre nouveau-né a reçu le vaccin 3 jours après la naissance car, en raison d'une détresse respiratoire sévère à la naissance, le vaccin a été considéré comme contre-indiqué. Parmi les 120 enfants évalués à l'âge de 6 mois, 5 (4%) étaient positifs pour AgHBs et présentaient une charge virale détectable pour le VHB par réaction en chaîne avec une polymérase. Tous sont nés de mères ayant l’AgHBe positif et une charge virale> 8,5 log10 UI / mL. Cependant, seulement quatre enfants (3,3%, IC à 95%, 0,5% à 7,0%) avaient une souche virale étroitement apparentée à celle de leur mère. Des mutations du gène de surface du VHB (G145G/R, G145G/A, M133T, M133I) ont été détectées chez 4 des 5 enfants infectés. Le taux d'anticorps anti-HBs était supérieur à 10 UI / L chez 105 nourrissons (88%) à l'âge de 6 mois. Conclusions : La transmission de la mère à l'enfant s'est produite moins souvent que ce que nous avions prévu en absence de l'utilisation de HBIg. L’ajout d’une prophylaxie par HBIg et / ou antivirale maternelle aurait pu prévenir certaines de ces infections. L'observation du taux d'anticorps anti-HBs non satisfait chez 9% des enfants non infectés à 6 mois souligne la nécessité d'améliorer les procédures d'immunisation universelles / Background: An estimated 257 million people are chronically infected with the hepatitis B virus (HBV) worldwide. Mother-to-child transmission accounts for the majority of new chronic HBV carriers, especially in Asia. HBV can be transmitted in utero, during delivery or during infancy and later. About 80–90% of infants infected at birth will develop a chronic HBV infection, and will have a high risk of developing serious complications including liver fibrosis, cirrhosis, hepatocellular carcinoma (HCC) and liver-related death during adult age. We aimed at assessing the percentage of infants successfully immunized in two major hospitals in Vientiane, Lao People's Democratic Republic (Lao PDR) where HB immune globulin (HBIg) is not available. Methods: We studied a prospective cohort of chronically HBV infected pregnant women and their infants until 6 months post-partum from January 2015 to March 2017. All infants received the HB vaccine at birth and 6, 10 and 14 weeks thereafter, and their HBV status was assessed at 6 months of age. HBV surface gene sequencing was performed in infected mother-infant pairs.Results: Of 153 mothers with HB surface antigen (HBsAg), 60 (39%) had detectable serum HBe antigen (HBeAg). HBeAg positive pregnant women were younger than those negative (median age 26 versus 28 years; p=0.02) and had a significantly higher HBV viral load at delivery (median 8.0 versus 4.0 log10 IU/mL, p <0.001). A total of 141 infants including a pair of twins were included in the study and information at the time of vaccine administration after birth was available for 112 newborns. Of these, 110 (98%) received the HepB-BD within 24 hours after birth. One newborn received the vaccine 26 hours after birth because the vaccine was not available at the delivery room, and another newborn 3 days after birth due to fetal distress, which was erroneously considered to be a vaccine contra-indication. Among the 120 infants assessed at 6 months of age, 5 (4%) were positive for HBsAg and had a detectable HBV viral load by polymerase chain reaction. All were born to mothers with HBeAg and a viral load >8.5 log10 IU/mL. However, only four (3.3%, 95% CI 0.5% to 7.0 %) had a virus strain closely related to their mother’s strain. HBV surface gene mutations were detected in 4 of the 5 infected infants (G145G/R, G145G/A, M133T, M133I). Anti-HBs antibody level was above 10 IU/L in 105 (88%) infants at 6 months of age. Conclusions: Mother-to-child transmission occurred less frequently than expected without the use of HBIg. Adding HBIg and/or maternal antiviral prophylaxis may have prevented some of these infections. The observation of unsatisfactory levels of anti-HBs antibodies in 9% of the uninfected infants at 6 months highlights the need for improvement of the universal immunization procedures
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Survenue de grossesses chez les femmes atteintes de mucoviscidose : spécificités démographiques et sanitaires / Pregnancy occurence amongst cystic fibrosis patients : Demographic and sanitary characteristics

Castaing, Pauline 17 November 2017 (has links)
Concernant près de 7000 personnes en France, la mucoviscidose est une maladie génétique évolutive dont les atteintes sont multiples. Ces dernières décennies, l’amélioration de la prise en charge des malades a permis de faire évoluer leur durée de vie, et donc d’augmenter la part d’adultes dans la population touchée. Cela a naturellement amené à de nouvelles problématiques concernant la vie des malades, notamment en termes de procréation. A partir des données du Registre Français de la Mucoviscidose récoltées entre 1992 et 2011, ce travail avait d’une part pour objectif d’étudier la fécondité de cette population et de mieux cerner les caractéristiques des femmes atteintes de la maladie, et d’autre part d’identifier les interactions se jouant entre la mucoviscidose et la survenue d’une grossesse. Les résultats ont montré un certain décalage entre la fécondité de la population française générale et celle de la population malade, expliqué en partie par la jeunesse des patientes et leurs comportements conjugaux et scolaires. Une étude de leurs caractéristiques a permis de mettre en évidence l’évolution du nombre de femmes suivies chaque année et leur avancée en âge, mais également l’amélioration de leur état de santé et de l’offre de soin qui leur est proposée. Des analyses multi-variées ont permis par la suite de distinguer les caractéristiques les plus prédictives de la survenue d’une première grossesse : si certaines variables médicales apparaissent significatives, la plupart sont d’ordre sociodémographique. Enfin, ces analyses ont pu mettre en avant le fait que l’effet à court terme de la grossesse sur l’état de santé des patientes n’apparait pas de façon évidente, et lorsqu’il apparaît, reste modeste ; mais également que les modalités du déroulé de la grossesse peuvent avoir un impact sur la santé de la mère.Mots clés : Mucoviscidose, grossesse, fécondité, maladie génétique / Cystic fibrosis is a progressive genetic disease with multiple levels of harm that affects nearly 7000 people in France. Over the last decades, health care improvements has led to an increase in patients’ life expectancy and hence the proportion of adults in the affected population. This has naturally led to new issues relative to the life of patients, notably procreation. Data from the French Cystic Fibrosis Register recorded between 1992 and 2011 were used in this work, firstly to study the fertility of that population and to pinpoint the characteristics of female patients, secondly to identify any interaction between cystic fibrosis and the occurrence of pregnancy. Results showed a discrepancy between the fertility of general French population and that of the patients, which is partly explained when considering the young age of the patients and their conjugal and school behaviour. By studying their characteristics, an increase in both the age and the number of women being followed, as well as an improvement in their health and the treatments provided to them are observed. In the following multivariate analyses single out the most predictive characteristics of the occurrence of first pregnancy: while some medical variables appear to be significant, most of those are socio-demographic. Finally, those analyses showed that the short-term effect of pregnancy on the patients’ state of health does not appear to be evident and remains low when it occurs ; however specific modalities or events throughout the course of the pregnancy could have an impact on the mother’s health.
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Découverte du rôle trophique des lymphocytes T régulateurs mémoire résidents du tissu utérin pendant la grossesse / Uterine tissue resident memory regulatory T cells, uncovering their trophic role during pregnancy

Florez Corredor, Laura Maria 12 December 2017 (has links)
Les lymphocytes T régulateurs (Tregs) jouent un rôle dans la grossesse précoce, localement dans l'utérus et de façon systémique, dans les organes lymphoïdes secondaires et dans le sang. Dans le tissu utérin, j'ai identifié une nouvelle population de Tregs effecteurs-mémoire résidant dans le tissu (uregTrm). Avant la grossesse, uregTrm ont un profil transcriptionnel et un phénotype unique en réponse au micro-environnement utérin. Au début de la grossesse, les uregTrm prolifèrent et expriment de nouveaux gènes impliqués dans des fonctions trophiques telles que le remodelage de la matrice extracellulaire, l'hypoxie et la vasculogenèse. La fonction trophique d'uregTrm a été comparée aux mécanismes développés par les Tregs dans l’infiltrat tumoral de mélanome. Dans les organes lymphoïdes secondaires et le sang, les Tregs en circulation contribuent à une grossesse réussie en favorisant la tolérance materno-foetale. Nous avons montré que ces Tregs orchestrent la régulation des réponses immunitaires dans l'utérus. En outre, les Tregs agissent en trois étapes. Tout d'abord, uregTrm et les Tregs des ganglions lymphatiques drainants auto-spécifiques contrôlent rapidement une réponse auto-immune qui aurait pu être déclenchée par la libération de débris cellulaires en raison de la prolifération de l'endomètre. Deuxièmement, uregTrm contribuent au besoin de remodelage du tissu utérin pour la placentation. Dans un troisième temps, accompagnant l'augmentation de la masse foetale, les Tregs inductibles aident à contrôler la réponse immunitaire anti-foetale. Ceci met en évidence la spécialisation des Tregs dans les tissus et souligne l’importance des Tregs pendant la grossesse et la pathologie. / Regulatory T cells (Tregs) play a role during early pregnancy locally in the uterus and systemically, in the secondary lymphoid organs and blood. In the uterine tissue, I identified a novel population of tissue-resident effectors-memory regulatory T cells (uregTrm). Before pregnancy, uregTrm have a unique transcriptional profile and phenotype in response to the uterine microenvironment. During early pregnancy, uregTrm expand and express new genes implicated in trophic functions such as extracellular matrix remodeling, hypoxia and vasculogenesis. uregTrm trophic function was compared to the mechanisms developed by Tregs from melanoma tumour infiltrate. In the secondary lymphoid organs and blood, circulating Tregs contribute to successful pregnancy by promoting maternal-fetal tolerance. We showed that these Tregs orchestrate down regulation of immune responses in the early pregnant uterus. Besides, Tregs act in three stages. First, self-specific uregTrm and draining lymph nodes Tregs rapidly contain an autoimmune response that could have been triggered by release of cell debris due to the endometrium tissue high proliferation. Second, uregTrm contribute to the increased need of uterine tissue remodeling for placentation. In a third stage, accompanying the fetal mass increase, inducible Tregs help to control the anti-fetal immune response. This further highlights the specialization of Tregs in tissues and underline the relevance of Tregs during pregnancy and disease.
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Prise en charge des femmes enceintes infectées par le VIH en France à l’ère des multithérapies : des recommandations aux pratiques / Access to prevention of mother to child HIV transmission in the multitherapy era : implementation of the guidelines

Jasseron, Carine 26 November 2012 (has links)
L’objectif de cette thèse est de décrire la prise en charge en France des femmes enceintes infectées par le VIH à l’ère des multithérapies, de mesurer les écarts par rapport aux recommandations, d’identifier des facteurs liés à des prises en charge non optimales du point de vue du risque de transmission et d’améliorer les recommandations pour certaines situations minoritaires encore mal étudiées. Ce travail est issu des données de l’Enquête Périnatale Française (ANRS-EPF), la seule cohorte nationale et l’une des plus larges sur le plan international, avec 17 491 couples mères-enfants inclus depuis 1986.Actuellement, presque toutes les femmes sont traitées par multithérapie (96,5% en 2009) et le taux de transmission est inférieur à 1% (0,6% ; IC95% : 0,2-1,4). Les prises en charge non optimales du point de vue de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH (PTME)(dépistage du VIH tardif, absence ou retard à l’initiation des traitements antirétroviraux pendant la grossesse, en perpartum ou en prophylaxie post-natale, échec virologique en fin de grossesse, accouchement par voie basse malgré une charge virale non contrôlée, allaitement maternel) sont de plus en plus rares en France (0,2% à 5,5% en 2009). Le taux de césarienne reste cependant nettement plus élevé qu’en population générale, du fait notamment d’un taux élevé de césariennes programmées malgré une charge virale contrôlée, ce qui n’est pas conforme aux recommandations. On n’observe pas pour autant un taux de transmission plus bas pour les césariennes programmées lorsque la charge virale est contrôlée.L’immigration en provenance d’un pays d’Afrique sub-saharienne est associée à un diagnostic du VIH plus tardif pendant la grossesse, mais l’accès à la PTME et l’observance semblent similaires à ceux des Françaises de métropole, une fois le diagnostic établi. La non divulgation du statut VIH maternel au père de l’enfant, plus fréquente chez les africaines, est associée à une PTME moins optimale, mais sans augmentation de la transmission mère–enfant du VIH.Nous avons également évalué les recommandations pour certaines situations minoritaires.Pour les femmes infectées par le VIH-2 (2,6% des femmes de la cohorte EPF), dont le risque de transmission mère-enfant est spontanément faible, nos résultats contribuent à justifier une prise en charge moins intensive que celles des femmes infectées par le VIH-1. Pour les femmes nécessitant une amniocentèse, associée à un risque accru de transmission mère-enfant avant l’ère des multithérapies, nos résultats ne montrent pas d’augmentation de risque chez les femmes traitées par multithérapie.Nos résultats sont globalement encourageants pour un système offrant un accès universel et gratuit aux soins pour le VIH, facilitant ainsi l’accès aux soins aux populations en situation de précarité, qui restent néanmoins les plus à risque de prises en charge non optimales. / The objective of this Ph.D thesis is to describe the care received by HIV-infected pregnant women in France in the era of multitherapy, to assess how actual practices differ from recommendations, to identify factors related to non optimal care for prevention of mother-to child HIV transmission (PMTCT) and to improve recommendations for some minority situations that have not been well evaluated.Work for this thesis was done using data from the French perinatal cohort ANRS-EPF, the only national multicenter cohort and one of the largest, having included 17 491 mother-child couples since 1986.Currently, almost all women are treated with multitherapy (96.5% in 2009) and the transmission rate is below 1% (0.6%; 95%CI: 0.2-1.4). Non optimal care for PMTCT (late HIV diagnosis, lack or late initiation of antiretroviral treatment during pregnancy, intrapartum and postnatal prophylaxis, virological failure at delivery, vaginal delivery despite uncontrolled viral load, maternal breastfeeding) has become increasingly rare in France (between 0.2% and 5.5% in 2009). The cesarean section rate is however clearly higher than in the general population, most notably due to a higher rate of elective cesarean section among women with a controlled viral load, which does not comply with the recommendations. And yet elective cesarean section performed on women with a controlled viral load does not result in a lower transmission rate.Migration from a sub-Saharan African country is associated with a later HIV diagnosis during pregnancy, but access to PMTCT and adherence seem similar once HIV infection is diagnosed. Failure for a mother to disclose her HIV status to the child’s father, which occurs more frequently with African women, is associated with less optimal PMTCT strategies but without any increase in MTCT rate.We have also evaluated the recommendations for some minority situations. For HIV-2infected women (2% of EPF cohort), who had a spontaneously lower MTC rate, our results contribute to justifying a less intensive PMTCT than for HIV-1 infected women. For women needing an amniocentesis, which, before the multitherapy era, was associated with an increased transmission rate, our results suggest that the transmission risk is no longer greater for women being treated by multitherapy.Our findings are encouraging as they demonstrate the effectiveness of a health care system which promoting free universal access to HIV care has succeeded in reaching out the most under privileged populations, thereby making it easier for them to receive optimal care although they remain at risk for non optimal PMTCT practices.

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