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Autoritarisme et démocratie : un journalisme de paix dans le Rwanda de l'après-génocide?

Laliberté, Annie. 17 April 2018 (has links)
En explorant les effets de violence qui agissent sur le mouvement de journalisme de paix au Rwanda, cette thèse d'anthropologie analyse l'émergence d'une forme d'autoritarisme sous la figure d'une extrême-paix. La thèse entend ainsi contribuer, grâce à une double méthode ethnographique et généalogique, à l'étude des formes contemporaines de la violence et des conflits, à un moment unique de l'Histoire où, paradoxalement, la rature de la guerre devient une ambition explicite de nombreuses organisations internationales. Elle vise également à développer une méthode d'écriture ethnographique qui puisse s'adapter aux formes d'autoritarisme déployées sur le terrain, et qui obligent des collectivités entières à l'isolement et au silence. En premier lieu, est posé le problème de l'utilisation du journalisme pour fin de renforcement de la paix et de la démocratie, ce qui implique un lien de cause à effet établi entre une pratique et la prévention de conflits complexes reposant sur des hypothèses liant conflit inter ethniques et génocide. Contredisant une approche trop schématique, notre proposition s'appuie sur une exploration généalogique des conditions préalables au développement des conflits et des médias au sein d'un État particulier (le Rwanda) et des institutions internationales, et met ensuite à jour les déterminants socioculturels et politiques qui agissent en amont sur le mouvement contemporain de journalisme de paix. Une ethnographie des actions de formation de la relève journalistique au Rwanda, de l'appui institutionnel et du parrainage des journalistes qui couvrent la justice post-génocidaire a été effectuée. L'analyse qui en est faite présente la capacité des acteurs du mouvement de journalisme de paix de tenir compte de l'ensemble de ces déterminants culturels de la communication publique qui président à la fois à l'évolution des conflits politiques et au développement d'une culture journalistique rwandaise. Il s'avère que le "journalisme de paix" repose sur une logique de confrontation très schématisée opposant des médias de guerre à des médias de paix. Aussi, elle donne prise à l'instrumentalisation de la mémoire et à l'autoritarisme en négligeant les violences structurelles, les histoires individuelles des journalistes et les structures historiques et politiques qui traversent les âges et les conflits.
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Les représentations de la transmission intergénérationnelle chez les parents ayant vécu le génocide au Rwanda

Ošlejšková, Eva 25 October 2018 (has links)
L'histoire récente de l'humanité est marquée par des violences organisées sur le territoire du Rwanda, allant jusqu'au génocide en 1994, qui ont laissé des inscriptions profondes dans les trajectoires individuelles, familiales et sociales. Afin de rendre compte de l'expérience de violence et de ses conséquences, la psychologie clinique a souvent recours au concept de traumatisme. De nombreuses recherches abordent sa transmission et ses effets chez les descendants. Cette étude qualitative a pour objectif d'explorer la perspective des parents. Menée auprès de participants d'origine rwandaise habitant la région de Québec, nous explorons leur représentation de leur vécu du génocide et de la transmission intergénérationnelle de celui-ci. Nous avons réalisé 15 entretiens semidirectifs et des analyses thématiques des verbatims. L'articulation entre histoire individuelle et histoire collective apparaît comme centrale dans l'expression du vécu affectif et relationnel. Les événements du génocide sont associés à une souffrance, mais aussi à une source de savoir. Les participants évoquent un changement de la représentation de « l'autre », comme une figure désormais capable de violence extrême et d'indifférence. Associés à un sentiment d'étrangeté, le génocide et ses effets sont et relèvent de l'indicible. Pour tenter de les nommer, les participants se tournent vers la langue du kinyarwanda. L'acte de transmission, et de la « non-transmission », détiennent une importance particulière pour les « parents-rescapés », liée à la nécessité de retisser trois types de continuités (narcissique, de filiation et d'affiliation) menacées par le génocide. Les mécanismes de transmission intergénérationnelle respectent les règles culturelles et sont guidés par la position du parenttémoin et sa capacité de mentalisation. Le silence contribue à la reconstruction et à la transmission des codes de conduite et des interdits. Les objets de la transmission se réfèrent à l'imaginaire culturel, notamment à la place de l'ancêtre, aux rituels de mort et au code de vengeance et d'honneur. / The recent history of humanity is marked by organized violence in the territory of Rwanda which has reached the extent of genocide in 1994. These events have left deep impacts in the trajectories of individuals, families and society as a whole. In order to approach the experience of violence and its consequences, the concept of trauma is often used in clinical psychology. Several research studies show its intergenerational effects and transmission based on data collected from offspring’s perspective. This qualitative study aims to explore the parental perspective. We explore the representation of genocide experiences and intergenerational transmission in Rwandan parents living in the region of Quebec. Semi-structured interviews were conducted with 15 parents and the verbatim reports were analyzed. The link between individual history and collective history is central to the expression of emotional and relational experiences. The events of the genocide are represented as a source of suffering but also as a source of knowledge. There is a major change in the representation of the "other" that has become a figure capable of extreme violence and indifference. The genocide and its effects are referred to as unspeakable and associated with a feeling of strangeness. Kinyarwanda language is used by the participants in an attempt to name the genocide and its effects. The act of transmission, as well as the act of "non-transmission", are particularly important for "parents-survivors" who search to maintain continuity on three levels (narcissistic, filiation and affiliation) that have been threatened by the genocide. Intergenerational transmission mechanisms are guided by cultural rules, the parent-witness' position and their capacity of mentalization. Silence helps to restore and transmit codes of conduct and prohibition. The objects of transmission are linked to the cultural imaginary, especially through the position of the ancestor, rituals of death and the code of revenge and honor.
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Le nationalisme ethnique serbe et les conflits en ex-Yougoslavie : lecture audiovisuelle

Turcot, Christina 25 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2001-2002 / La présente étude s'inscrit dans une démarche en deux temps. Elle consiste, premièrement, à faire la démonstration que l'idéologie du nationalisme ethnique serbe est à l'origine de l'éclatement de la fédération yougoslave et des conflits qui ont suivi. Pour ce faire, trois films d'une richesse documentaire exceptionnelle, à savoir The Death of Yugoslavia de la BBC, Bosna! de Bernard-Henri Lévy et Veillées d'armes de Marcel Ophuls, sont utilisés comme sources primaires pour reconstituer la trame narrative de la guerre en ex-Yougoslavie à travers le prisme du nationalisme ethnique. Ces trois films, qui reposent sur des archives audiovisuelles et des témoignages inédits, sont une fenêtre sur la 'grande' et la 'petite' histoire du nationalisme ethnique serbe et de son action destructrice en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Ce mémoire vise dans un deuxième temps à illustrer la complémentarité des sources audiovisuelles et écrites, de même que l'intérêt 'historien' et 'historique' qu'elles représentent pour l'écriture du temps présent. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Les tergiversations de la superpuissance : les États-Unis face à la désintégration de la Yougoslavie et la guerre en Bosnie-Herzégovine, 1990-1995

Morel, Jean-François 12 April 2018 (has links)
La désintégration violente de la Yougoslavie a été l'un des principaux problèmes de politique étrangère auxquels les États-Unis ont été confrontés durant la période dite de « l'après-guerre froide ». Les guerres en ex-Yougoslavie ont duré pendant plus de trois ans, d'abord en Slovénie, ensuite en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, avant qu'une intervention menée par les États-Unis ne vienne mettre fin aux hostilités et aboutissent aux accords de Dayton de novembre 1995. Cette thèse vise à expliquer pourquoi cette intervention a mis tant de temps à se matérialiser. Notre hypothèse est que la politique étrangère des États-Unis dans l'ex-Yougoslavie a reflété les intérêts stratégiques des États-Unis tels que définis par les décideurs politiques, mais qu'elle a aussi été tributaire de considérations de politique intérieure. Premièrement l'administration du président George H.W. Bush percevait la crise yougoslave essentiellement comme un problème européen. Ainsi, l'administration Bush a développé une stratégie de contournement laissant aux Européens la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Si la position du gouvernement Bush fut largement déterminée par son évaluation des intérêts stratégiques américains dans les Balkans, elle fut aussi influencée par le contexte des élections présidentielles de 1992. Suivant la fin de la guerre froide, les électeurs américains étaient moins préoccupés par les crises internationales et souhaitaient que leur gouvernement porte plus d'attention aux problèmes internes. Dans ces circonstances, il était difficile pour le président Bush de justifier une intervention militaire dans les Balkans, spécialement parce qu'elle aurait été la troisième de son mandat après celle du Panama en 1989 et la guerre contre l'Irak en 1991. Durant la campagne électorale de 1992, Bill Clinton, l'aspirant démocrate, critiqua le président Bush pour sa gestion de la crise yougoslave appelant entre autres à des bombardements aériens des positions des Serbes pour les forcer à négocier. Une fois arrivé à la Maison-Blanche cependant, Clinton a poursuivi la politique de contournement de son prédécesseur et refusé de prendre la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en ex-Yougoslavie. Mais après les élections de mi-mandat de 1994, les intérêts stratégiques des États-Unis se sont alignés aux considérations de politique intérieure pour permettre une intervention américaine. D'abord et avant tout, l'administration Clinton est venue à la conclusion que la poursuite de la guerre en Bosnie menaçait sérieusement la crédibilité de l'OTAN et que sans un processus de paix dans les Balkans, il serait difficile de sauver l'Alliance atlantique et de la transformer afin qu'elle puisse assumer de nouvelles responsabilités dans l'Europe de l'après-guerre froide. Mais les considérations de politique intérieure ont aussi été essentielles pour que le président Clinton prenne la décision de favoriser un règlement de paix en Bosnie. En prenant action à ce moment, Clinton voulait aussi contrecarrer des initiatives émanant du Congrès, en particulier celles du sénateur du Kansas Robert Dole, l'opposant pressenti du président Clinton en vue des élections de 1996. / The violent disintegration of Yugoslavia was one of America's most serious foreign policy problems during the period dubbed as the "post-Cold War era". The wars in the former Yugoslavia raged on for more than three years, first in Slovenia and later in Croatia and Bosnia-Herzegovina, before an intervention run by the United States put a stop to the fighting and led to the Dayton accords of November 1995. This dissertation aims to explain why this intervention had been so long in the making. Our thesis is that American foreign policy in the former Yugoslavia reflected the United States' strategic interests as defined by policymakers, but was simultaneously dependent on domestic political considerations. First, when dealing with the Yugoslav crisis, the administration of President George H.W. Bush viewed it as essentially a European problem. Therefore, the Bush administration developed a strategy of circumvention, leaving to the Europeans the responsibility to find a political solution to the wars in Slovenia, Croatia, and Bosnia-Herzegovina. If the position of the Bush government was largely the result of its evaluation of America's strategic interests in the Balkans, it was also influenced by the context of the 1992 presidential elections. Following the end of the Cold War, American voters were less preoccupied by international crises and hoped their government would pay more attention to domestic problems. In that context, it was hard for President Bush to justify a military intervention in the Balkans, especially because it would have been the third of its term, after the one in Panama in 1989 and the war against Iraq in 1991. During the 1992 electoral campaign, Bill Clinton, the Democratic contender, criticized President Bush's handling of the Yugoslav crisis, calling for aerial bombardments of Serbs' positions to force them to negotiate. Once in the White House though, Clinton essentially pursued his predecessor's policy of circumvention and refused to take the responsibility to find a political solution to the wars in the former Yugoslavia. After the mid-term election of November 1994 however, America's strategic interests aligned with domestic political considerations to allow an American intervention. First and foremost, the Clinton administration came to the conclusion that continuous fighting in Bosnia seriously threatened NATO's credibility and that without a peace process in the Balkans, it would be difficult to salvage the Atlantic Alliance and transform it to take on new responsibilities in post-Cold War Europe. Domestic political considerations were also instrumental in President Clinton's decision to push for a peace settlement in Bosnia. By taking action at this time, Clinton wanted to block initiatives emanating from Congress, mostly those of Kansas Senator Robert Dole, his likely rival in the upcoming 1996 presidential elections.
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Les déterminants de la santé des personnes exposées à des crises majeures : le cas des déplacés internes au Burundi

Hakizimana, Gabriel 09 1900 (has links)
PROBLÉMATIQUE La violence collective, à travers les guerres civiles et autres conflits politiques violents, constitue un lourd fardeau pour la santé publique. Plus de la moitié des décès causés par l’ensemble des conflits dans le monde entier se trouvent en Afrique. L’une des conséquences est le déplacement massif des populations qui se réfugient vers l’extérieur du pays, mais aussi de plus en plus à l’intérieur des frontières nationales. Ceux qui ne traversent pas sont appelés déplacés internes. Leur état de santé est au moins aussi vulnérable que celui de réfugiés, mais est très peu documenté. De 1993 à 2005, le Burundi a plongé dans une crise politico-sociale sans précédent. En 2001, environ 10 % de la population vivaient dans des camps de déplacés. OBJECTIF Documenter l’état de santé des personnes déplacées par la guerre au Burundi et identifier ses déterminants. CADRE CONCEPTUEL Le cadre conceptuel est basé sur la modélisation de l’association entre les événements traumatiques, les facteurs de l’environnement post-traumatique et l’état de santé des déplacés internes burundais. MÉTHODE Une enquête transversale a été menée dans deux camps de déplacés au Burundi. Les données ont été obtenues de façon rétrospective sur l’exposition aux événements traumatiques et de manière transversale pour l’état de santé et les facteurs de l’environnement post-traumatique. Les participants ont été interrogés sur les événements traumatiques vécus personnellement ou par leurs proches selon une courte échelle élaborée à cet effet. De même, les facteurs de l’environnement post-traumatique ont été documentés. Pour la mesure de l’état de santé, un questionnaire comportant certains des 17 items du profil de santé de Duke a été utilisé. Deux traductions ont été réalisées et plusieurs items ont été adaptés. RÉSULTATS Les événements traumatiques vécus par les déplacés internes burundais sont négativement associés à l’état de santé physique, à l’état de santé sociale, à l’état de santé perçu et, positivement, avec l’incapacité. De même, plusieurs facteurs de l’environnement post-traumatique sont associés à l’état de santé. Par contre, certaines associations sont à interpréter selon leurs interactions avec les événements traumatiques. Celles-ci agissent parfois comme modificateurs d’effet, en amortissant ou en amplifiant le lien associatif initial entre certains événements traumatiques et l’état de santé des déplacés. CONCLUSION : Les résultats font ressortir un effet différentiel associé d’une part aux événements traumatiques vécus précédemment et d’autre part, en interaction avec ces derniers, à l’environnement post-traumatique. Notre thèse en arrive à la conclusion que les facteurs de l’environnement post-traumatique constituent des déterminants importants de l’état de santé des déplacés de guerre. / INTRODUCTION Collective violence in the form of civil war and other violent political conflict places a heavy burden on public health. More than half of all deaths caused by conflicts around the globe occur in Africa. One of the consequences of such conflict is the massive displacement of populations seeking refuge either outside their country or, increasingly, within their country’s borders. Those who remain within their country are called internally displaced persons. Although little documented, the health of these people is every bit as vulnerable as that of refugees. From 1993 to 2005, Burundi was plunged into a socio-political crisis of unprecedented proportions. In 2001, approximately 10% of the population was living in displaced person camps. OBJECTIVE To document the health status of persons displaced by the war in Burundi and identify its determinants. CONCEPTUAL FRAMEWORK The conceptual framework is based on a modelling of the association between traumatic events, factors in the post-trauma environment and the health status of internally displaced Burundians. METHOD This cross-sectional study was carried out in two displaced persons camps in Burundi. It uses retrospective data on exposure to traumatic events and cross-sectional data on health status and factors in the post-trauma environment. Using a short scale especially designed for this study, the participants answered questions about the traumatic events that they or those close to them had experienced. Factors in the post-trauma environment were also documented. To measure health status, a questionnaire containing some of the 17 items of the Duke Health Profile was used. Two translations were made, and several of the items were adapted to the particular context. RESULTS The traumatic events experienced by displaced persons in Burundi are negatively associated with physical health, social health and perceived health, and positively associated with disability. A number of factors in the post-trauma environment were also associated with health status. However, some of these associations are difficult to interpret because of their interactions with traumatic events. These interactions sometimes act as effect modifiers by diminishing or amplifying the initial association between certain traumatic events and the health status of displaced persons. CONCLUSION The results reveal a differential response associated with, on the one hand, previously experienced traumatic events and, on the other hand, the post-trauma environment in interaction with these traumatic events. This thesis concludes that factors in the post-trauma environment constitute important determinants of the health of persons displaced by war.
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La gouvernance sans Etat : une étude de cas sur les territoires contrôlés par le front révolutionnaire uni en Sierra Leone / Governance without State : a case study on territories controlled by the Revolutionary United Front in Sierra Leone

Sesay, Mohamed Kanja 13 December 2013 (has links)
La guerre civile en Sierra Leone débute en 1991 et dure jusqu’en 2002.Encore aujourd’hui, les analystes sont assez partagés sur ses causes, notamment lesmotivations des rebelles du Front Révolutionnaire Uni (RUF), mouvement àl’origine des hostilités. De son entrée en Sierra Leone à nos jours, le RUF a étél’objet de plusieurs débats et critiques, tant sur son organisation que sur sesméthodes guerrières. En questionnant d’abord la capacité organisationnelle de cemouvement, la thèse a pour objet de contextualiser les arguments souvent associésavec des guerres civiles de ce type. Ils insistent sur l’absence de sens : ces conflitsillustreraient d’abord une situation de chaos total. Elles seraient aussi laconséquence de l’absence ou de la défaillance d’un État.Cette présente étude s’inscrit dans le prolongement des débats sur le RUF.Elle démontre que ce dernier n’était pas si désorganisé que ce que racontent lescommentateurs, avertis ou non. Cette opinion répandue résulte notamment d’unemédiatisation intense de son usage intensif de la violence extrême, très réellecependant. Le RUF n’était pas qu’un groupe de voleurs de diamants sanguinairesmais aussi une force assez structurée avec une logique hiérarchique claire, voireune idéologie. Grâce à ces facteurs, il a mis en place des structures lui permettantd’établir les relations de gouvernant à gouvernés avec les populations urbainessous son contrôle. Cette force rebelle a instauré un mode de gestion de lacollectivité. Cela a modifié la nature de ce groupe armé, devenu, dans les zonessous son contrôle, un « appareil administratif » civil, loin d’être toujoursperformant mais bien identifiable comme tel.En juxtaposant les interactions complexes d’une gouvernance quotidienne,la thèse met en lumière les méthodes de gouvernance du RUF et les aspects dits« normaux » de la vie dans ces villes en guerre. Elle analyse les variables de larelation entre les membres du mouvement rebelle occupant ces communes et lapopulation locale. Une fois une ville conquise, les rebelles sont obligés d’y fairequelque chose. Le RUF impose un « système administratif » instaurant un ordre devie en commun dans toute cette zone.L’étude analyse donc ces outils de la gouvernance civile, mobilisés entemps de guerre. Au cours de cet étude, plusieurs recherches de terrain en SierraLeone, ont été menées. Ces séjours sur place ont permis la réalisation de plusieursentretiens, individuels et collectifs. Ils soutiennent les idées générales exposéesdans cette thèse. / The war in Sierra Leone began in 1991 and ended in 2002. Analysts remaindivided on the question of its cause, particularly on the issue of the motivations ofthe rebel Revolutionary United Front (RUF), the armed group which started thehostilities. From its entry into Sierra Leone to date; the RUF has been the subjectof much debate and criticism, both on its organization and its methods of wagingwar. By asking questions relating to the organizational capacity of the RUF, thisstudy aims to contextualize the central arguments often associated with civil warsof the Sierra Leonean kind: they insist on the absence of meaning; these conflictsillustrate a situation of chaos and/or are devoid of political reflections. They arealso the consequence of the absence or failure of a State.This present study continues these discussions in relation to the RUF, bydemonstrating that this guerilla force was not as disorganized as often portrayed,despite increased media coverage on its use of violence. The RUF was not a groupof murderous diamond thieves but also quite structured with a clear hierarchicallogic or ideology. Through this internal organisation, it set up structures toestablish governor/governed relations with urban populations under its control.The rebel force thus established a system to manage these local communities. Suchconsiderations changed the nature of the armed group in the areas under itscontrol, where it established a civil "administrative unit", far from being efficientbut identifiable as such.By juxtaposing the complex interactions of daily governance, the thesishighlights the governance practices of the RUF and the aspects that characterise"normal" life in these « war torn » towns. It analyzes the variables of therelationship between members of the rebel movement occupying these towns andthe local population. Once a town is conquered, the rebels are forced to dosomething there, an "administrative system" establishing an order of coexistence inthe whole area is imposed.The study therefore analyzes the tools of civil governance, mobilized intime of war. During this study, several field research trips to Sierra Leone, wereconducted. These trips have allowed the realization of several interviews,individual and collective. They support the general ideas presented in this thesis.
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La souveraineté du Liban face à l'épreuve

Beydoun, Ahlam 01 January 1990 (has links)
Pas de résumé / Doctorat en droit / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le coût d'opportunité de la guerre : application au cas du Liban / The opportunity cost of war : the case of Lebanon

Yammine, Jamilée 07 July 2011 (has links)
Nombreux sont les pays qui vivent aujourd’hui dans un état de guerre et de conflits violents. Ces pays supportent ainsi des coûts importants qu’ils soient directs ou indirects. Toutefois, les effets de la guerre sont encourus sur le long terme et empêchent le processus de développement économique du pays concerné. Dans cette thèse, nous nous intéressons à l’analyse du coût d’opportunité de la guerre. Cette analyse est reliée à la fois au prix de la vie humaine et au prix des destructions matérielles.Plusieurs économistes ont définit et ont estimé le coût d’opportunité de la guerre. Ce type d’estimation exige des hypothèses sur la manière dont l’économie aurait fonctionné en absence de la guerre. Cependant, ce genre de calcul n’est pas très élaboré. Notre travail de recherche se concentre sur le calcul de ce coût pour la guerre que le Liban a vécu entre 1975 et 1990. Nous nous intéressons au fonctionnement de l’économie libanaise, non pas uniquement pour la période de la guerre mais aussi pour la période postérieure à celle-ci. Les méthodes de calcul que nous utilisons sont inspirées des définitions du coût d’opportunité données par Jean Baptiste Say et par la Banque mondiale. / Nowadays, many countries live in a constant state of war and violence. They suffer from both direct and indirect costs that will have a long term impact on their economic development and progress. In this thesis, we are going to analyze the opportunity-cost of war. This analysis stresses both the value of human beings as well as the cost of material damages. Many economists have tried to define and estimate the opportunity-cost of wars. These estimations take into consideration several hypotheses on how the economy would have functioned in the absence of war. However, these calculations were never elaborate. Our work focuses on the calculation of the opportunity cost of the Lebanese civil war which started in 1975 and lasted for sixteen years. We will examine how the Lebanese economy functioned during the civil war as well as after it was done. The methods of calculation that we used are inspired from the work of Jean Baptiste Say and the World Bank.
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Pour la paix ou le chaos? : la justification des violences dans le camp républicain pendant la guerre civile espagnole : 1936-1937

Bourdon, Nicholas 05 1900 (has links)
No description available.
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Enfants-soldats, conflits armés, liens familiaux : Quels enjeux de prise en charge dans le cadre du processus de DDR ? Approche comparative entre les deux Congo

Ngondzi, Jonas Rémy 18 December 2013 (has links) (PDF)
La participation active des enfants aux conflits armés affectant de manière endémique les territoires de la République du Congo et de la RDC est une réalité indéniable. Cette participation des enfants est dûment constatée par les organismes des Nations Unies, le CICR, les ONG de défense des droits de l'Homme, les médias internationaux. Elle est dénoncée par eux comme violation grave des droits de l'Homme et comme crime de guerre. La théorie du choix rationnel et le paradigme interactionniste sont les outils qui permettent le mieux d'appréhender et de comprendre les logiques des recruteurs d'enfants dans les deux Congo. Les seigneurs de la guerre, les leaders des groupes politico-militaires et certains chefs des armées régulières sous-estiment volontairement le phénomène de militarisation des enfants qui n'a cessé de prendre de l'ampleur avec la résurgence des conflits à l'Est de la RDC. Bien que le phénomène ait des origines anciennes, la militarisation de l'enfant dans les deux Congo lui a fait connaître une évolution considérable au cours des deux dernières décennies. Cette évolution a engendré des modifications profondes de l'image et de la fonction de ces enfants, passés du statut de victimes civiles, à celui d'enfants-soldats, indissociablement victimes et bourreaux. L'histoire des deux Congo, depuis longtemps émaillée de conflits sporadiques, semble être désormais entrée dans un cycle continu de guerres larvées ou déclarées, civiles, régionales, ethniques, sociopolitiques, économiques, voire vivrières, que seul l'enrôlement des enfants permet d'entretenir. L'enfant-soldat est devenu un acteur central des conflits actuels de la région. Comment évaluer et comprendre cette évolution fondamentale des conflits congolais ? Quelles perspectives de solution à ce phénomène ? Quelle prophylaxie? Pour éviter que perdure l'enrôlement des enfants, et obtenir la démobilisation de ceux qui servent déjà dans les rangs des armées régulières et des groupes armés de tous bords, l'implication réelle des responsables politiques nationaux et internationaux dans le processus " Désarmement, Démobilisation et Réinsertion " de l'ONU et l'Union Européenne, ainsi qu'une action concertée, rapide et efficace de la Communauté Internationale, sont indispensables. Il s'agit notamment de lobbying sur les Chefs des Armées Nationales et sur les seigneurs de la guerre, pour qui la perspective d'éventuelles poursuites de la Cour Pénale Internationale, et leurs conséquences, constitue une des rares menaces crédibles.

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