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Généalogie des dispositifs éducatifs en Belgique du XIVe au XXe siècle: Disciplinarisation et biopolitique de l’enfance :des grands schémas de la pédagogie à la science de l’éducation.

Roland, Elsa 13 September 2017 (has links)
L’histoire de l’éducation est marquée par de nombreuses résistances, aussi bien au sein de l’institution scolaire que liées à la condition de l’enfance (et à la cause des femmes). Ces résistances sont encore souvent analysées à partir du modèle du Léviathan qui fait de l’État le lieu unique de diffusion des relations de domination. Dans les recherches généalogiques, surtout dans le monde francophone, la question de l’enfance est bien souvent présente mais toujours en marge. Même dans les ouvrages de Foucault, on la retrouve de façon disséminée sans jamais constituer un objet d’étude spécifique. A partir ces ouvrages, il nous a semblé nécessaire de penser, à l’instar d’Elsa Dorlin, le temps long des rapports de domination à partir des dispositifs pédagogiques et éducationnels. Ceci afin de prolonger les analyses de Foucault et de tenter de comprendre quels sont les pratiques, les agencements, les discours, les rapports qui permettent de produire de l’enfant et de penser, de façon coextensive et historiquement située, les rapports entre la production de l’enfant, de la femme, de la classe et de la race. Concernant l’analyse de l’institution scolaire en termes de rapports de pouvoir, il ne s’agit pas de prendre celle-ci comme une unité globale dérivée de l’unité étatique, mais de voir comment les dispositifs de domination s’appuient sur un certain nombre de stratégies globales, à partir d’une multiplicité d’assujettissements dont les rapports enfants/adultes, ignorants/savants, apprentis/maîtres, familles/administrations. Il s’agit de s’attacher aux instruments techniques rendant possibles ces formes de pouvoir. Par exemple, plutôt que d’essayer de chercher le principe de l’« inégalité des intelligences » dans la nécessité de la légitimation des hiérarchies sociales, le généalogiste devra voir comment un instrument tel que l’ « examen » produit ces inégalités « naturelles ». La généalogie permet par là de se libérer de l’analyse des rapports de domination dans ce qui constitue leur légitimité fondamentale (Foucault, 1997 : 39).L'efficacité d’une généalogie des dispositifs éducatifs réside dans la problématisation des évidences produites dans le passé qui habitent notre présent, afin de saisir le temps long des dispositifs éducatifs et scolaires, avant la création de la Belgique. Pour ce faire, nous nous sommes intéressée, dans un premier temps, aux recherches de Michel Foucault relatives aux pratiques des Frères de la Vie Commune (lieu d’émergence des « grands schémas de la pédagogie »), au pastorat chrétien, aux techniques disciplinaires et à la nouvelle gouvernementalité qui se met en place à partir du XVIe siècle, aux pratiques des Jésuites et des Frères et leur reprise par les appareils étatiques au XVIIIe siècle. Ce détour historique et conceptuel nous semblait nécessaire pour mettre en lumière les premiers rapports d’assujettissement pédagogique ainsi que leur métamorphose, leur reprise, leur diffusion et leur amplification, du XIVe siècle jusqu'au début du XIXe siècle en Occident. Dans un second temps, nous nous sommes intéressée, de façon plus spécifique, au contexte belge après l’Indépendance (1830) et, plus particulièrement, aux libéraux. Nous nous sommes penchée sur les recherches s’inspirant de Foucault concernant le libéralisme et l'éducation. Mais si les travaux anglo-saxons sont nombreux sur la question (notamment autour de Rose et de Popkewitz), rien n'a vraiment été entrepris en ce qui concerne la Belgique francophone. De manière plus large, alors que de nombreux travaux sur l'histoire des dispositifs éducatifs ont été menés dans les pays francophones (France, Suisse, Québec) et dans la partie néerlandophone du pays (autour de Marc Depaepe et Paul Smeyers), la Belgique francophone reste le point aveugle. C'est donc grâce aux recherches néerlandophones, mais aussi à des domaines a priori éloignés de l'éducation, comme la criminologie et la psychiatrie, que nous avons pu reconstituer une généalogie des discours et des pratiques éducatives des libéraux belges au XIXe siècle. Enfin, en tant que diplômée en Sciences de l'Éducation de l'Université libre de Bruxelles, cette généalogie, cette ontologie historique nous aurait semblé incomplète si nous ne nous étions pas penchée sur la généalogie de cette science à Bruxelles. Mais, à défaut de recherches spécifiques sur cette institution (même si plusieurs travaux de Depaepe et de ses collaborateurs y font allusion), il était impossible de s’y référer. Le chemin était donc encore laborieux et tout restait à faire. Sans être historienne ou philosophe de formation et confrontée à la rareté des recherches sur l'éducation en Belgique francophone, dégager un point d’entrée pour traiter ces questions s’est avéré difficile, d’autant que les archives qui s’y rapportent sont multiples et foisonnantes. Mais c'est bien au départ des archives de l'Université libre de Bruxelles que nous nous sommes attelée à esquisser les premiers maillons d'un réseau pour une scientifisation des questions éducatives. Nous avons étudié les différents acteurs en nous basant sur leurs biographies, leurs ouvrages, leurs collaborations, leurs revues, leurs références théoriques, leurs concepts, leurs (ré)écritures de l'histoire de la pédagogie et de l'éducation, leurs activités académiques et extra-académiques, leurs mécènes, leurs collaborateurs scientifiques, politiques, économiques et sociaux. Tout en nous concentrant sur les pratiques promues par ces acteurs, nous nous sommes également intéressée à celles qui continuaient à s’appliquer dans les classes et les familles bruxelloises. Nous avons prolongé notre recherche de réseaux avec l’histoire des associations et des sociétés savantes qui sont à la source de toutes les relations entre les chercheurs, mais aussi avec l’histoire des institutions scientifiques et de leurs moyens, leurs statuts, leurs règlements, etc. À partir de cette cartographie, nous avons continué nos recherches dans les différentes archives de l’Université libre de Bruxelles, de la Ligue de l’Enseignement, de la Ville de Bruxelles et des Instituts Solvay, afin de retracer les objets que les pédagogues allaient privilégier à partir du XXe siècle :l'enfant, l'enseignant, la famille, l'État, la pédagogie, l'observation, la mesure et l'expérimentation, les tests, le développement, l'évolution, la dégénérescence, l'enfance anormale, etc. Nous nous sommes également attachée aux institutions et aux instruments qui vont permettre aux promoteurs d’une approche scientifique des questions éducatives de rassembler les données :les asiles, les institutions pénitentiaires, les institutions scolaires, les institutions de la Ligue (l'École Modèle, les Instituts Buls-Tempels, etc. ), les laboratoires Solvay (Kasimir, énergétique, éducation physique), les institutions pour l'enfance anormale, l'inspection médicale et toutes les autres institutions agréées par l'ONE. Nous avons ainsi pu articuler les rapports de la science de l'éducation avec d'autres disciplines, elles-mêmes en pleine métamorphose (la médecine, la psychologie, les théories pénales, physiologiques et pédologiques), mais aussi les relations qu'elle co-construit avec des groupes riches et bien dotés qui lui ont permis d'étendre ses ramifications, de faire croître ses institutions, de développer ses professions, d’ouvrir ses chaires professorales et de constituer des positions d’experts. Nous avons poursuivi notre travail de réseau avec les rapports de co-détermination que cette nouvelle science entretient avec l'État (par l'intermédiaire des médecins philanthropes, hygiénistes d'abord, puis avec les théoriciens de la défense sociale au tournant du XXe siècle), ainsi qu’avec l'armée (à travers les questions de l'éducation physique à la fin du XIXe, puis avec les tests après la Première Guerre mondiale) et, enfin, avec les industries (notamment autour d'Ernest Solvay, mais aussi de toute la sphère économique qui commence à s’intéresser à la question de l'instruction au tournant du XXe siècle ).En établissant ces réseaux autour de l’insertion de l’éducation dans le champ scientifique en Belgique, nos recherches nous ont portée du mouvement hygiéniste du début du XIXe siècle aux métamorphoses des discours carcéraux et psychiatriques, en passant par les conflits entre spiritualistes et matérialistes dans l'Université de Bruxelles tout au long du XIXe siècle. Nous sommes remontée, en amont, au début du XIXe siècle, en passant par Alexis Sluys (1880), Pierre Tempels (1860), Zoé et Isabelle Gatti de Gamond (1840-1860), Edouard Ducpétiaux (1840) et Adolphe Quetelet (1820-1840). Ces penseurs ont, selon les promoteurs d'une science de l'éducation, marqué, voire révolutionné l'histoire de l'éducation en Belgique. Nous sommes aussi descendue, en aval, pour retrouver les métamorphoses des discours et des pratiques durant la première moitié du XXe siècle. Conjointement à l’histoire éducative, nous avons analysé l’histoire du système pénal et législatif mais aussi celle de la psychiatrie, de la médecine et du travail social en Belgique, et plus spécifiquement à Bruxelles. Tout au long de cette thèse, nous avons été particulièrement attentive aux transformations des dispositifs pédagogiques, des pratiques « éducatives », jusqu’aux pratiques quotidiennes et intimes, mais aussi aux manières par lesquelles les discours se sont transformés dans leur réalité matérielle :les foyers d'expérience dans lesquels une forme de rationalité a pu prendre naissance ;la manière selon laquelle les savoirs sur l’enfant et l'éducation vont s'inscrire et fonctionner dans l'élément du savoir ;les migrations d'outillages intellectuels qui traverseront les savoirs autour de l'éducation et leurs conditions internes de possibilités. Il s'est agi, par exemple, de montrer dans la transformation du droit, de la biologie, de la médecine, de la psychologie, de la famille, de l'appareil judiciaire et des systèmes économiques, politiques et sociaux, l'ensemble des conditions de possibilités qui permettent l'émergence d'une science de l'éducation. Avec la question de la discontinuité historique au centre de nos analyses, ce que nous avons recherché, ce sont les événements qui sont advenus simultanément dans des champs de savoirs hétérogènes (notamment dans le champ de la physiologie, de la médecine, de la psychiatrie, du droit et des sciences de l'éducation), mais aussi la transposition du principe de la différence dans le champ de la pratique historienne. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La valeur épistémologique de l'information historique en écologie et conservation marine / Epistemic values of historical information in marine ecology and conservation

Coston-Guarini, Jennifer 15 December 2016 (has links)
Ce projet explore la valeur épistémologique des collections historiques pour aborder des questions scientifiques actuelles sur les changements environnementaux dans les écosystèmes marins. Le challenge principal est de pouvoir caractériser le processus d'assimilation des connaissances dans un champ scientifique particulier, l'écologie. Les réseaux émergents de collections de données et d'objets permet l'exploration de questions sur comment le contexte historique a pu biaiser les observations qui sont utilisées maintenant pour analyser les tendances écologiques et environnementales du passé. Cette démarche devrait permettre in fine de contribuer à l'amélioration de nos connaissances sur la dynamique des réponses des systèmes écologiques. Plusieurs exemples différents sont traités en détail, couvrant le contexte historique de la recherche dans les stations marines et l'examen récursif des concepts de base en écologie tels que la dynamique des populations, la théorie de l'exclusion compétitive, et l'estimation de l'impact sur l'environnement. / This project explores the epistemic value of heritage collections for addressing modern scientific questions about environmental change in marine ecosystems. The main challenge is to investigate processes of knowledge assimilation within a specific scientific discipline, ecology. Emerging networks of data and object collections permit addressing questions about how historical context may bias observations used for analysis of ecological and environmental trends. The main goal is to synthesize historical concepts and data using meta-analysis and recursive techniques to reconstruct ecological trends. It is hoped that this will ultimately contribute to improving our understanding of the dynamics of ecological systems responses. Several different examples are treated in detail, covering the historical context of research work in marine stations as well as a critical re-examination of basic ecological concepts of population dynamics, competitive exclusion, and the estimation of environmental impact.
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L’Institut du Pin et la chimie des résines en Aquitaine (1900-1970) / Pine Institute and resin chemistry in Aquitaine (1900-1970)

Krasnodębski, Marcin 18 November 2016 (has links)
La chimie des résines est née en France à Bordeaux au début du XXe siècle. Son émergence est inextricablement liée à la création de l’Institut du Pin. Cet établissement est une entité complexe dont les origines remontent à 1900, moment où Maurice Vèzes, professeur de chimie, établit à Bordeaux le Laboratoire de chimie appliquée à l’industrie des résines afin d’aider l’industrie locale à résoudre une crise sociale et économique. La place des produits résineux sur le marché est menacée à l’époque par l’émergence de l’industrie pétrolière. Sous la direction des grandes figures de la chimie française Georges Dupont et Georges Brus, l’Institut du Pin contribue à la valorisation de la résine de pin. Non seulement il développe de nouveaux débouchés, mais il s’implique dans la normalisation de dérivés résineux en France et à l’international. Les travaux de l’Institut suscitent aussi l’intérêt outre-Atlantique. L’industrie américaine des résines profite amplement de l’expertise française et essaie d’établir ses propres institutions scientifiques à l’image de celles en France. L’Institut du Pin devient le véritable centre mondial de la chimie des résines et remplit ce rôle jusqu’au déclin de l’industrie régionale à la fin des années 1960. / Pine resin chemistry was born in France in the beginning of the 20th century. Its birth is intimately linked to the establishment of the Pine Institute. It was a complex entity whose origins go back to 1900 when Maurice Vèzes, professor of chemistry at the Faculty of Sciences in Bordeaux, created the Laboratory of Chemistry Applied to the Resin Industry in order to help the regional resin industry to fight the social and economic crisis. The market position of resinous products was threatened by the rise of the petroleum industry offering low quality but cheap alternatives. Under the direction of great French chemists, Georges Dupont and Georges Brus, the Pine Institute helped the resin producers to face the threat of petroleum. Not only it elaborated new products but it actively contributed to the development of national and international standards on resin. The Institute’s works aroused interest also in the United States of America. The American resin industry greatly profited from the French expertise and it tried to establish its own scientific institutions following the French example. The Pine Institute became the global centre of resin chemistry and it fulfilled this role until the decline of the regional industry in the end of the 1960s.
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La science historique et le rapport aux savoirs des manuels québécois du cours collégial «Histoire de la civilisation occidentale» : analyse épistémologique et critique

Chartrand, Jean-François 01 1900 (has links)
Alors que l’enseignement de l’histoire au Québec visait jadis à promouvoir l’acquisition par les élèves de contenus spécifiques, nationalistes et religieux, depuis plusieurs décennies des volontés scientifiques et politiques cherchent à réorienter la discipline. L’histoire enseignée doit dorénavant orienter son approche sur celle de la science histoire. D’une focalisation sur la transmission de contenus, on vise maintenant l’apprentissage d’un mode spécifique d’appréhension du réel : la pensée historienne. Cette étude soulève la question de la correspondance entre l’histoire enseignée et l’historiographie savante actuelle dans un contexte de changement de paradigme épistémologique et des rapports au savoir que cela implique. L’hypothèse posée est que l’histoire enseignée – telle qu’elle apparait dans les manuels d’histoire occidentale à l’usage des cégépiens et cégépiennes – n’a pas suivi l’évolution historiographique des dernières années, précisément quant à leur posture épistémologique. / While the teaching of history in Quebec once aimed to promote students acquire specific content, nationalist and religious, decades of scientific and political will seek to reorient the discipline. The history taught must now shift its approach to the history of science. In focusing on the transmission of content, learning is now targeting a specific mode of apprehending reality: historical thinking. This study raises the question of correspondence between school history and the current scholarly historiography in the context of epistemological paradigm shift and reports to know that this implies. The assumption is that the history taught – as it appears in Western history textbooks for use by college students – did not follow the historiographical developments in recent years, specifically with regard to their epistemological posture.
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La sociologie au Pakistan : origine et développement (1955 - 2014) / SOCIOLOGY IN PAKISTANORIGIN AND DEVELOPMENT1955–2014

Sabir, Imran 02 February 2016 (has links)
Cette thèse est un récit historique portant sur l'origine et le développement de lasociologie au Pakistan dans une perspective critique de sociologie de la sociologie.Cette recherche explore les facteurs qui sont à l'origine de l’institutionnalisation de la sociologie dans l'enseignement supérieur en plongeant dans les traditionshistoriques de divers systèmes d'éducation du sous-continent Indien, avec larupture qu’a entraîné la brusque introduction du système colonial d'éducation aucours des 19è et 20è siècles. La thèse est particulièrement consacrée à l’analysedes cadres idéologiques masqués en connaissance scientifique et que les pouvoirspolitiques ont utilisé pour faire avancer leurs intérêts politiques dans le Pakistanpostcolonial. La recherche explore simultanément l'ambition des sociologues deconstruire leur légitimité professionnelle en se mettant au service des politiquessociales de l'Etat-nation. Sur cette base au cours des années 1955-1979, s’est construit un modèle professionnel et institutionnel. Les générations suivantes de sociologues l’ont pris comme modèle normatif standardisé à imiter et nécessaire pour leur survie académique. Leur vision fait de la société pakistanaise un objet de réforme, en vue de sa modernisation. Souvent acritique, pour assurer sa croissance quantitative, cette sociologie positiviste et empiriste se soumet au Nexus du savoir et du pouvoir. Enfin, la thèse montre que la sociologie au Pakistan étant une discipline sans grands effets, elle est assiégée et dominée et reste en dehors de la dynamique du travail cognitif international ou à tout le moins qu’elle occupe une place très subordonnée dans la division internationale du travail de la connaissance. On peut en voir la preuve dans le fait que les sociologues Pakistanais sont pratiquement absents des banques de données internationales d’articles scientifiques. / This dissertation is a historical account of origin and development of Sociology inPakistan from a critical perspective of sociology of sociology. It explores the factors behind the construction of sociology as an academic discipline by going deep into the historical traditions of diverse education systems in subcontinent, which were ruptured by a sudden introduction of colonial education system during 19th and 20th centuries. It draws especially on the ideological frames masked as scientificknowledge employed by political powers to advance their political interests in thepost-colonial Pakistan. Using historical archives, interviews with Pakistanisociologists, and dissertations of master students from two oldest and the largestinstitutions of sociology in Pakistan, this study reveals how sociology in Pakistanwas introduced, institutionalized, practiced, and produced within socio-historical and political context. The study also explores linkages of the production of sociological knowledge to the logic of political power, on the one hand, and the simultaneous ambition of sociologists, on the other--to establish both professional legitimacy and social policy relevance for sociology in the nation-state. The type of sociology that emerge from this negotiation—the positivist, applied—a professional and academic model during 1955-79, which was imitatively followed by the coming generations of sociologists in Pakistan as a standardized normative pattern for their academic survival, continue to treat Pakistani society as an object of reformation, appropriation and mobilization towards the ultimate goal of modernization. The ascendancy of positivist and empiricist sociology in Pakistan is explained as a deliberate, and often extremely uncritical, attempt to congenially resonate with the knowledge and power nexus for its quantitative growth. Finally, the dissertation demonstrates that the academic sociology in Pakistan being inconsequential, beleaguered and belittled discipline remains outside the dynamics of cognitive labor, and consequently is virtually perished from the international platforms of knowledge production.
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Nature, culture et progrès : histoire comparative du concept de transition entre paléolithiques moyen et supérieur en archéologie préhistorique

Lippé, Renaud 04 1900 (has links)
Doctorat effectué en cotutelle Pour le département d'histoire de l'Université de Montréal, M.M. Jacques G. Ruelland et Othmar Keel, Pour le laboratoire P.A.C.E.A.– U.M.R. 5199. C.N.R.S., de l'École doctorale des sciences Terre-Mer, directeurs successifs, M. P.-Y. Demars, puis M. Michel Lenoir. Thèse soutenue à Bordeaux le 6 juin 2012. / Cette thèse a pour objectif d’étudier sur le plan historique une controverse scientifique persistante en préhistoire : le problème de la transition entre Paléolithiques moyen et supérieur, en tentant d’en expliquer la durée en termes de construction et de transformation des modèles antagoniques, ainsi que le rôle de cette controverse dans l’acquisition de connaissances, afin d’élucider comment s’est produit le déplacement des enjeux que présente son état actuel. Il s’agit de dresser un historique de la controverse entourant la transition entre Paléolithiques moyen et supérieur afin de circonscrire sur le plan chronologique les persistances et l’évolution des positions antagonistes dans leurs composantes épistémologiques. Pour clarifier cette démarche, il faut d’abord caractériser ce qui constitue cette controverse particulière pour les préhistoriens à l’aide de l’apport de l’histoire des sciences, et quelle méthode d’analyse sera utilisée dans le présent travail. Il sera ainsi possible de relier ces éléments au problème scientifique choisi comme sujet d’étude, présenté dans ses caractères généraux et spécifiques, pour modéliser la définition structurale des modèles explicatifs protagonistes au débat sur la transition entre Paléolithiques moyen et supérieur. La méthodologie proposée sera ensuite appliquée à la controverse, pour découper son déroulement chronologique en trois phases historiques distinctes par leur axe de recherche spécifique, chacune des phases étant décrite sur trois niveaux structuraux (données et méthodologie, paradigmes opératoires, paradigme métaphysique), afin d’isoler les constantes et les inflexions, et d’établir un modèle explicatif de sa dynamique historique jusqu’à son état actuel. L’ambition de cette thèse est de s’appuyer sur l’histoire des sciences pour clarifier sur le plan théorique pour les préhistoriens la dynamique historique de cette controverse centrale à l’étude du changement culturel en préhistoire, et des modèles qui s’y confrontent toujours, et tenter, à partir de l’étude de ce problème d’archéologie préhistorique, d’ébaucher en retour un modèle historique et structural d’étude de cas d’une controverse spécifique et de son apport au niveau du changement conceptuel en science qui pourrait être utile à l’histoire des sciences. / This thesis’ main object is to study on an historical level a long-lasting scientific controversy in Prehistoric archaeology, the Middle to Upper Palaeolithic transition, by attempting to explain the persistence of that debate in terms of construction and transformation of antagonistic models of explanation, and by showing how that controversy had play a role on the acquisition of knowledge, to elucidate how the debate itself had change since its origin. On a chronological scale, the evolution of some epistemological elements inside the confrontation of opposed hypothesis could be contrasted with conservative notions. To make that process clear, it is necessary to characterize what constitute that specific controversy for prehistorians with the tool given by the history of sciences, and what kind of analytical methodology can be call upon for doing so. Then, it will be possible to link those elements with the scientific problem itself to establish a structural model of this debate’s theoretical positions of the protagonists. This methodology could then be use to separate the history of that debate in three sections, each with its specific research axis, each phase in three structural level (data and methods, paradigms, meta-paradigm) to create a general model of the evolution of that controversy. The ambition of that thesis is to use history of science’s contribution as a way to clarify on a theoretical level the goals of that debate, and its implication on the study of cultural change for prehistorical archaeologists community, and to initiate for science’s historians a historical and structural model of scientific controversies, and their weight on conceptual change base on a specific case study.
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La régulation des systèmes socio-techniques sur la<br />longue durée : le cas du système d'assainissement urbain

Chatzis, Konstantinos 04 February 1993 (has links) (PDF)
Ce travail veut être une contribution, à la fois théorique et empirique, à l'étude sur la longue durée des pratiques de régulation (au sens large du terme: constitution d'objets techniques, de pratiques de conception, d'outils de gestion et de morphologies<br />organisationnelles) développées au sein des systèmes socio-techniques, c'est à dire des systèmes composés d'éléments techniques (physiques) et organisationnels, formellement<br />organisées sur la base de normes, des règles et de rôles, plus ou moins standardisés, en vue de réaliser des objectifs prédéfinis. Son terrain empirique est composé de trois systèmes socio-techniques. Deux historiques relativement brefs, portant sur le monde<br />industriel (taylorisme : 1880-1980), et le métropolitain de Paris (1900-1990), préparent le terrain pour la présentation systématique du concept central de ce travail, celui de mode de régulation, à travers lequel nous essayons de donner un fondement théorique à<br />l'explication du mouvement — émergence et formation, stabilisation, crise — des pratiques de régulation développées au sein d'un système socio-technique. Une fois le concept de mode de régulation exposé, nous procédons à une étude approfondie des<br />pratiques de régulation dans le domaine de l'assainissement (1850-1990).<br />Les lectures parallèles des trajectoires de trois systèmes étudiés ici révèlent des connivences quant aux logiques de régulation à l'oeuvre. Pensée et projetée sur un mode homéostatique, la régulation cherche son efficacité dans la norme et les pratiques<br />codifiées ; ces dernières étant objectivées très souvent dans des dispositifs techniques et cristallisées dans des architectures fonctionnelles marquées par des cloisonnements forts et pauvres en communication. Or, cette logique semble entrer aujourd'hui entrer dans une phase de mise en cause profonde. La dernière partie de la thèse, centrée sur les mutations actuelles dans le domaine de l'assainissement, essaie de dessiner les lignes de force qui paraissent majeures dans les évolutions en cours.
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Biologie et complexité : histoire et modèles du commensalisme / Biology and complexity : history and models of commensalism

Poreau, Brice 04 July 2014 (has links)
Le commensalisme est une association biologique au sein de laquelle le commensal obtient un avantage, alors que son hôte n'obtient ni avantage, ni désavantage. Ce type d'association est théorisé durant la seconde moitié du dix-neuvième siècle, notamment par Pierre-Joseph Van Beneden (1809-1894). Zoologiste belge, professeur à l'université de Louvain, il propose dans son ouvrage de 1875 intitulé Les commensaux et les parasites dans le règne animal, 264 exemples d'associations qu'il classe parmi le commensalisme. Ses travaux ont un retentissement majeur dans l'univers des zoologistes de son époque. Le concept de commensalisme perdure alors jusqu'au vingt-et-unième siècle et interroge sur les notions d'individualité, d'individuation et d'association. Notre étude porte non seulement sur le développement de ce concept au cours du dix-neuvième siècle, que nous démontrons par de nombreux documents inédits issus des archives de Pierre-Joseph Van Beneden, mais aussi sur la pérennité du concept jusqu'à nos jours. Le commensalisme est interprété comme un « marqueur » de l'émergence de nouvelles sciences du vivant : la microbiologie et l'écologie. Plus qu'un concept scientifique, le commensalisme apparaît alors comme un concept illustrant la complexité du vivant / Commensalism is a biological association in which one partner (the commensal) benefits while neither harming nor benefitting the host. Parasitism and mutualism were well defined during the nineteenth century and commensalism was theorized during the second part of that century. Pierre- Joseph Van Beneden (1809-1894), a Belgian professor at the University of Louvain, developed this concept of commensalism. In his 1875 publication Animal Parasites and Messmates, Van Beneden presented 264 examples of commensalism. His conception was widely accepted by his contemporaries and commensalism has continued to be used as a concept right up to the present day. Our thesis examines the development of commensalism during the nineteenth century and the use of the concept in modern science. We have used hitherto unpublished archival material for Pierre-Joseph Van Beneden to explore the pertinence of his concept. From an epistemological point of view, commensalism can be seen as a marker of the new domains in the life sciences: microbiology and ecology. Through their use of different models of the concept, these two sciences gave a new sense to commensalism. Beyond being simply a scientific concept, commensalism illustrates the complexity of life
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L'aluminium au XIXe siècle. Une industrie aux pieds d'argile, entre chimie et métallurgie (1854-1890) / Aluminium in the 19th Century. An Industry with Feet of Clay, between Chemistry and Metallurgy (1854-1890)

Renaux, Thierry 04 December 2017 (has links)
Cette recherche étudie le premier âge de l’aluminium, quand ce métal était rare et semi-précieux, au XIXe siècle. Le chimiste français Henri Sainte-Claire Deville l’obtient pur en 1854. Aboutissent ainsi les travaux de scientifiques européens sur la décomposition des terres visant à extraire l’aluminium de son oxyde. H. Deville se lance ensuite dans la production industrielle de ce métal et, en 1860, un équilibre est trouvé : le métal est produit à Salindres, par Henry Merle et Cie (future Pechiney), puis transformé et commercialisé à Nanterre, par Paul Morin et Cie et son successeur, la Société anonyme de l’aluminium. Durant 35 ans, ce métal est exclusivement produit par le procédé chimique de H. Deville. Les concurrences sont rares et éphémères jusqu’aux années 1880, quand sont mis au point les procédés électrolytiques qui condamnent le procédé de Deville.Le principal défi des pionniers est de trouver à l’aluminium une place parmi les matériaux. Sa production est faible, ses applications limitées (instruments scientifiques, orfèvrerie, etc.), et pourtant le métal suscite l’intérêt et des concurrences se font jour : l’innovation est au cœur de cette première industrie de l’aluminium. Le centre de cette nouvelle activité chimique n’est paradoxalement pas l’aluminium, mais son oxyde, l’alumine, indispensable à l’obtention du métal à partir de la terre.Au final, cette thèse vise à comprendre comment un nouveau métal intègre la société, ses us et coutumes (science, industrie, usages, imaginaire collectif). / This study analyses the first age of aluminium, when this metal was rare and semi-precious, during the 19th Century. The French chemist Henri Sainte-Claire Deville obtained it pure in 1854. So ended the works of European Scientists on the decomposition of the earths, aiming for the extraction of aluminium from its oxide. Over the following years, H. Deville launched himself in the industrial production of this metal and, in 1860, a balance was found: the metal was produced in Salindres, by Henry Merle et Cie (future Pechiney), then fabricated and commercialised in Nanterre, by Paul Morin et Cie and its successor, the Société anonyme de l’aluminium. During 35 years, this metal was exclusively produced by the Deville’s chemical process. Rivalries were rare and short-lived until the 1880’s, when the development of electrolytical processes overthrew Deville’s process.The main challenge of the pioneers was to give aluminium a place among other materials. Its production rate was low and its uses, limited (scientific instruments, “aluminiumsmithery”, etc.). However, the metal aroused interest and competition appeared. Innovation was at the core of this first aluminium industry. Paradoxaly, the new chemical activity was not based on aluminium but on its oxide, alumina, which is indispensable for the production of metal from the earth. This thesis aims to understand how a new metal had taken place in the society, in its habits and customs (science, industry, uses, collective imagination).
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L'image de l'activité scientifique au travers de l'histoire de la dioptrique : élaboration et expérimentation d'une séquence d'enseignement pour la classe de seconde; rapport des enseignants tunisiens à l'enseignement des sciences et à l'innovation

Slaïmia, Mohamed Moncef 13 February 2014 (has links) (PDF)
Ancré dans la didactique curriculaire et dans le champ de recherche essentiellement développé dans les pays anglo-saxons désigné par l'acronyme NoS (Nature of Science), ce travail examine la possibilité d'introduire l'histoire des sciences dans les cours de physique de l'enseignement secondaire tunisien afin de modifier l'image de la nature des sciences et de l'activité scientifique des élèves. Ces conditions portent sur la nature de l'innovation à expérimenter en classe et son impact sur les élèves, sur sa généralisabilité et donc sur le rapport à l'enseignement de la physique et à l'innovation des enseignants. Une partie des études théoriques a été consacrée à une revue de la littérature traitant de la culture scientifique (scientific literacy), de la nature des sciences et de l'histoire des sciences dans l'enseignement (NoS), l'autre à l'élaboration d'un cadre de référence épistémologico-historique. Nous y présentons les sciences comme une entreprise humaine réalisée dans un contexte socio-culturel, technique et politique d'une époque donnée et esquissons un panorama de l'histoire de la dioptrique orientée par les objectifs d'apprentissage épistémologique retenus pour la séquence d'enseignement innovante : montrer la diversité des enjeux de la physique et des démarches du physicien. Les études empiriques ont été conduites en Tunisie. Deux séquences d'investigation documentaires ont été expérimentées en classe à un an d'intervalle par le même enseignant auprès de deux groupes d'élèves, le premier de 20, le second de 25. Elles se distinguent par le fait que l'une vise uniquement l'acquisition de savoirs épistémologiques et que l'autre vise aussi l'acquisition de savoirs scientifiques sur la loi de la réfraction. Le suivi de ces ingénieries a été réalisé essentiellement à l'aide de questionnaires ouverts ou fermés. Un film et deux entretiens sous forme de questionnaires les complètent. La transmission de l'innovation pédagogique a été réalisée dans le cadre de la formation continue des enseignants et a donné lieu à une ingénierie qui a touché 50 enseignants du secondaire. Ceux-ci ont eu à réaliser le même travail que les élèves. Trente d'entre eux ont répondu aux mêmes questionnaires que les élèves ainsi qu'à deux autres questionnaires élaborés pour déterminer leur rapport à l'enseignement de la physique et à l'innovation. Les résultats obtenus confirment les hypothèses de recherche à propos de l'existence d'une vision empiriste et réaliste naïve des sciences chez les élèves et enseignants et d'une tendance des enseignants à privilégier les expériences dans l'enseignement de la physique. Ils sont encourageants quant à la possibilité de faire évoluer l'image de la nature de l'activité scientifique des élèves grâce à l'introduction de l'histoire des sciences relativement aux objectifs épistémologiques considérés. Nous terminons par la discussion des apports et limites du travail réalisé et présentons quelques pistes ultérieures de recherche.

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