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La Quatrième Croisade : analyse du traité de Venise

Hupin, Éric 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur le traité de Venise de 1201, passé entre les barons de la Quatrième Croisade et la république de Venise, pour l’affrètement d’une flotte incluant transport et vivres. L’étude du Traité est d’autant plus importante que, les croisés manquant à leurs obligations, cet accord eut un impact déterminant sur la suite de la Croisade, se plaçant ainsi au cœur de sa déviation vers Constantinople. Le mémoire analyse d’abord la nature et l’ampleur des engagements pris par Venise, en essayant de quantifier et de mesurer en termes économiques le nombre de bateaux et de croisés transportés, ainsi que le poids et le coût des provisions pour hommes et chevaux. Cette analyse, basée sur la comparaison avec des contrats analogues, prouve que la somme de 85 000 marcs d’argent convenue avec les barons n’était en rien exagérée. Parallèlement, le mémoire évalue ce que pouvait signifier, dans le contexte économique de l’époque, une telle somme, et tente d’identifier les raisons pour lesquelles les croisés furent dans l’impossibilité d’honorer leur part du contrat. Cette analyse montre que, contrairement à une certaine historiographie traditionnelle, il serait faux d’imputer aux Vénitiens la responsabilité du détournement de la Croisade ou de les taxer d’intransigeance, de cupidité, voire de duplicité. L’effort fourni par la République indique qu’elle mit tout en œuvre pour que l’entreprise fût une réussite. L’interruption du commerce, la construction de nombreux navires, la réquisition de milliers de marins pour manœuvrer la flotte et la logistique pour approvisionner des dizaines de milliers d’hommes témoignent toutes de l’ampleur de l’implication vénitienne. C’est le défaut de paiement des croisés, qui força le doge Henri Dandolo à se commettre plus avant encore, joignant irrémédiablement la fortune de la ville marchande à celle de l’expédition. / This master’s thesis is about the Treaty of Venice, made in 1201 between the Fourth Crusade’s barons and the Republic of Venice, regarding the transportation and provisioning of a fleet bound for the Levant. The importance of this study stems from the Crusaders’ default on their obligation, which had a decisive impact on the course of events, thus placing it at the heart of the Crusade’s deviation to Constantinople. First, this study analyses the nature and scale of Venice’s undertaking, attempting to quantify and measure in economic terms the number of ships and passengers onboard, as well as the supplies’ weight and cost, for both men and horses. This analysis, based on analoguous contracts, proves the agreed sum of 85 000 silver marks was in no way exaggerated. Also, the analysis weighs the importance of such a sum in the economic context of the times, and tries to identify the reasons of the crusaders’ shortcomings. Despite a certain traditional historiography, this analysis demonstrates that Venice cannot bear the brunt of the responsibility for the Crusade’s deviation, and that blaming their uncompromisingness, their greed, or even their duplicity, is wrong. The sheer effort provided by the Republic, indicates it took every measure to warrant the venture’s success. The interruption of far-away trade, the construction of numerous ships, the requisition of thousands of sailors to man them, and the logistics needed to supply tens of thousands, display well the Venetians’ dedication. It is the crusaders’ failure to pay which triggered doge Enrico Dandolo to commit further, thus irremediably joining his city’s fortunes to those of the expedition.
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Distances, rencontres, communications : les défis de la concorde dans l'Empire carolingien

Gravel, Martin 03 1900 (has links)
À l’aube du IXe siècle, les Carolingiens prétendent imposer à l’Occident l’unité dans la foi et le culte. Cet idéal domine les pensées des empereurs qui se conçoivent comme protecteurs, législateurs et juges, mais aussi vicaires du Christ et recteurs de l’Église. De telles ambitions stimulent l’élaboration d’un gouvernement original. Comme les conquêtes avaient composé une vaste mosaïque de populations, de cultures et d’intérêts, la concorde posait un grand défi. Pour y répondre, Charlemagne et Louis le Pieux ont fait des communications leur premier outil politique. Leur inventivité et leur efficience furent appréciables, mais elles n’ont pas suffi à leur gagner toutes les adhésions : la discorde s’est installée là où l’empereur ne parvenait pas à maintenir une relation forte avec les élites régionales. Les distances et les modalités des communications déterminaient la nature de leurs échanges, donc leurs limites et, de ce fait, le destin de l’Empire carolingien. L’enquête aborde un vaste éventail documentaire : actes, capitulaires, correspondances, monnaies... Elle s’intéresse particulièrement aux relations du pouvoir impérial avec les élites du sud-ouest de l’empire. Ses résultats dépendent d’un étayage complexe : dispositifs de représentation du pouvoir, conséquences politico-sociales des distances et des vitesses de déplacement, anthropologie de la rencontre et des relations à distance, étude des réseaux. Au-delà des considérations propres à l’histoire des VIIIe-IXe siècles, elle démontre l’intérêt d’aborder les réalités politiques prémodernes du point de vue des défis que présentent les distances géographiques, les rencontres et les communications. / At the start of the 9th Century, the Carolingians intended to unite Western Europe in the Christian faith and cult. This ideal was central to the emperors’ thoughts, who considered themselves protectors, legislators and judges, even claiming to be the vicars of Christ and rectors of the Church’s institutions. Such ambitions led to the development of an original form of government. Since the conquests had composed a large mosaic of populations, cultures and interests, maintaining concord became a major difficulty for the Carolingian government. In rising to this challenge, Charlemagne and Louis the Pious made communications their foremost political tool. With inventiveness and efficiency they used communications as best they could, but it was not enough to establish long lasting unity : discordances built up where they were unable to maintain strong relations with the regional élite. Distances and means of communications determined the nature and limits of the exchanges between the political center and its peripheries, thus orienting the destiny of the Empire. This study tackles a wide variety of sources, including diplomas, capitularies, correspondences, coins... Among other things, it investigates the relations of the imperial government with the southwestern part of the Empire. The results are supported by a series of inquiries touching on representations of political authority, network studies, sociopolitical consequences of geographical distance and speed of communication, anthropological complexities of encounters and long-distance relations. Beyond the history of the 8th and 9th Centuries, it illustrates the necessity of approaching pre-modern political realities through the lens of geographical distances, meetings and communications.
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Le bailli d’Amiens comme relais de l’autorité royale dans le Nord de la France au temps de Philippe VI (1328-1350)

Fortier, Mélissa 12 1900 (has links)
Carte du bailliage en fichier complémentaire. / Le bailli d’Amiens, sous Philippe VI (1328-1350), intervenait fréquemment dans les principautés du Nord de la France que sont les comtés d’Artois, de Ponthieu et de Flandre. L’étendue de son ressort, ainsi que son emplacement stratégique, en firent une sentinelle du gouvernement central et un ardent défenseur des droits du roi. Agissant parfois avec trop de zèle, entrant ce faisant en conflit avec les juridictions urbaines, d’Église et seigneuriales, cet officier royal constituait un lien important entre les justiciables de sa circonscription et l’autorité royale des actes et lettres de laquelle il devait veiller à la transmission et l’exécution. De son côté, la cour du roi sembla approuver le travail du bailli, n’intervenant que rarement en réaction aux excès commis par ce dernier et confirmant l’essentiel des sentences du bailli jugées en appel. / The bailiff of Amiens, under Philip VI (1328-1350), frequently intervened in the principalities of northern France that are the counties of Artois, Ponthieu and Flanders. The extent of its jurisdiction, and its strategic location made him a sentinel of the central government and a staunch advocate of the king’s rights. Sometimes acting too zealously, thereby entering into conflict with urban jurisdictions, and stately church, this royal officer was an important link between citizens of his district and the royal authority of the acts and letters which he had to ensure transmission and execution. For its part, the king's court seemed to endorse the work of the bailiff, intervening only rarely in response to the excesses committed by the latter and confirming the main awards of the Bailiff considered on appeal.
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La croisade tardive : des plans du début du XIVe siècle à la défaite de Nicopolis

Bontea, Cornel 08 1900 (has links)
L’idée de la croisade reste présente toute au long du XIVe siècle comme bien le prouvent les projets écrits durant le siècle. Les théoriciens de la croisade décrivent minutieusement les mesures à suivre pour récupérer la Terre sainte. Deux éléments sont nécessaires pour pouvoir entreprendre une nouvelle expédition : la paix entre les princes chrétiens et l’union de l’Église. Au XIVe siècle, un transfert s’opère naturellement, et le mouvement de recuperatio de la Terre sainte se projette contre les ennemis les plus proches de la chrétienté, faisant de toute guerre contre le Turc une guerre sainte. À partir de la deuxième moitié du XIVe siècle, la diplomatie joue un rôle crucial dans la prédication de la croisade. Dans ce contexte idéologique, à l’appel du roi de Hongrie, Sigismond de Luxembourg, les puissances chrétiennes tentent de se coaliser pour arrêter l’avancée ottomane en Europe, mais elles sont défaites à Nicopolis, en 1396. Pour la chevalerie française, la campagne était une opportunité de montrer sa vaillance, mais pour elle la croisade prend une allure de chevauchée plutôt que de guerre sainte. / The idea of the crusade remains present throughout the course of the XIVth century as evidenced by the many projects written during the century. The authors describe in detail the steps to follow to recover the Holy Land. Two elements are needed to undertake a new expedition: peace between Christian princes and church union. In the fourteenth century, a transfer takes place naturally, and the movement of recuperatio of the Holy Land is projected against the closest enemies of the Christianity: the Turks. From the second half of the fourteenth century, diplomacy plays a crucial role in the preaching of the crusade. A new Crusade is preached, at urging of Sigismund of 4 Luxembourg the Hungarian king, and the Christian powers are trying to unite to stop the Ottoman advance in Europe, but they were defeated at Nicopolis in 1396. For the French chivalry, the campaign was an opportunity to show his courage but for them the crusade was a ride and a quest of personal glory rather than holy war.
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Un pont entre les obédiences : expériences normandes du Grand Schisme d'Occident (1378-1417)

Brabant, Annick 09 1900 (has links)
Entre 1378 et 1417, l’Église est d’abord divisée entre deux, puis entre trois papes concurrents. Alors qu’Urbain VI et ses successeurs s’installent à Rome, Clément VII et son successeur rentrent en Avignon. Cette thèse répertorie et analyse les différentes expériences normandes en réponse au Grand Schisme d’Occident. Les engagements normands pour résoudre le schisme sont pluriels et s’expriment différemment selon les milieux. S’appuyant sur des sources diverses telles que le Registre des suppliques des archives du Vatican, les archives de l’Université de Paris et les archives locales, elle met en évidence les différents courants qui ont coexisté en Normandie en réaction au Grand Schisme d’Occident. Alors que la noblesse normande était généralement favorable aux papes d’Avignon, reconnus officiellement par le roi de France, d’importants courants de résistance envers cette papauté se sont aussi manifestés dans les milieux universitaires et au sein du clergé normand, poussant même certains à choisir l’exil en terre urbaniste. Ces exilés normands, bien que peu nombreux, ont exercé une influence considérable et ont été peu étudiés en tant que groupe auparavant. Parmi l’importante majorité de ceux qui restèrent dans l’obédience avignonnaise, plusieurs intellectuels normands furent pourtant reconnus comme étant d’acerbes critiques, voire des ennemis de Clément VII et de Benoît XIII. Les liens qu’ont maintenus les exilés normands avec leurs collègues restés en terre clémentiste ont joué un rôle appréciable dans le rapprochement des obédiences opposées au début du XVe siècle. La présente thèse permet de mettre en lumière les multiples attitudes normandes en réponse au schisme, d’approfondir la connaissance portant sur les milieux normands touchés par la crise, ainsi que sur les débats qui l’ont entourée, et de poursuivre la réflexion sur la question de l’obéissance et des réseaux normands à l’œuvre pendant cette période. / Between 1378 and 1417, the Catholic Church was divided between two, and then three contending popes. While Urban VI and his successors settled in Rome, Clement VII and his successor, Benedict XIII, returned to Avignon. This dissertation documents and analyses the multiple experiences known in Normandy in reaction to the Great Western Schism. Norman commitments to resolve this division were plural and they were expressed in numerous manners. Relying on Vatican archives, University of Paris and local archives, this study demonstrates the different reactions that coexisted in Normandy in response to the Great Western Schism. Although the Norman nobility was generally favourable to the Avignon popes, officially recognized by the King of France, important waves of resistance to that papacy were also expressed amongst Norman clergymen, prelates, as well as university students and professors. This resistance led some to choose exile, in order to recognize the Roman popes. Those Norman exilees, although they formed a modest community, had considerable influence in the Roman obedience, and they have been the object of very little scholarly attention. Amongst the vast majority of those who remained in the obedience of Clement VII, many Norman intellectuals were known for being very critical, even being enemies of the Avignon popes. The relationships that exiled Normans maintained with their colleagues who remained in Clément VII’s obedience played a very important role in the dialogue between obediences that led to the council of Pisa in 1409. This dissertation highlights the multiplicity of Norman attitudes in response to the Great Western Schism, it deepens our knowledge of the various Norman groups touched by the division and it improves our understanding of the different debates that surrounded the crisis. It also allows to further the reflection on the questions of how the schism affected the notion of obedience, and of the Norman networks at work during that period.
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La gestion des forêts royales en Normandie à la fin du Moyen Âge : étude du Coutumier d’Hector de Chartres

Lake-Giguère, Danny 04 1900 (has links)
Au début du XVe siècle, les forêts domaniales devinrent un enjeu majeur dans les affaires du royaume de France. Gérées par l’administration des Eaux et Forêts, elles furent sur ordre du roi l’objet d’une surveillance particulière. L’étude du Coutumier d’Hector de Chartres, un registre du XVe siècle consignant les droits d’usage de centaines d’usagers des forêts du domaine normand de Charles VI, révèle la place que ces dernières occupaient dans la société en France dans les derniers siècles du Moyen Âge. D’une part, le Coutumier démontre qu’elles étaient non seulement importantes dans l’économie de la province mais qu’elles jouaient aussi un rôle essentiel dans la vie autant à la campagne que dans les villes. D’autre part, avec l’analyse des ordonnances forestières du XIVe siècle et du début du XVe siècle, il illustre comment elles furent d’une importance capitale pour le roi puisque ce dernier y prenait le bois nécessaire à la construction de sa marine et à l’entretien de ses forteresses normandes et qu’il en tirait d’importants revenus dans un contexte d’hostilités avec l’Angleterre. Ainsi, une relation de réciprocité bénéfique pour le roi et les usagers s’installa à travers un complexe système d’usages et de redevances. En cherchant à protéger ces bénéfices, les rois de France tentèrent de gérer adéquatement leurs forêts, établissant ainsi les jalons d’une foresterie durable tournée vers la préservation des ressources sylvicoles et se posant en gardiens du bien commun. / At the beginning of the XVth century, domanial forests became a major issue in the affairs of the kingdom of France. Managed by the Waters and Forests administration, they were put under close surveillance by the king’s decree. The study of Hector de Chartres’ customary, a XVth century register containing the customs of hundreds of users of Charles VI’s norman domain’s forests, reveals the place that they held in France at the end of the Middle Ages. It shows first that they were not only important in the province’s economic life but that they also played a major role in its urban and rural life. It also shows, with the analysis of a XIVth and XVth century corpus of royal ordonnances, how they were important for the king, who took there the ressources he needed to build a navy and maintain his fortresses in Normandy and who benefited from the users’ royalties. Thus, a complex relation which greatly benefited the two parties was created through a complex system of customs and royalties. By trying to protect these benefits, the kings of France tried to manage adequately their forests, establishing the bases of sustainable forestry oriented towards the conservation of forest ressources and acting as gardians of the kingdom’s common good.
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Les intellectuels chrétiens face au Talmud : l’antijudaïsme chez Eudes de Châteauroux lors du procès du Talmud à Paris (1240-1248)

Lecousy, Amélia 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’évolution de l’antijudaïsme chez les intellectuels chrétiens parisiens, particulièrement chez Eudes de Châteauroux, lors du procès du Talmud, c’est-à-dire, entre les années 1240 – année où commence le procès – et 1248, année de la condamnation finale des textes talmudiques. Avec la création des universités au XIIe siècle prend place une curiosité intellectuelle croissante et un désir d’apprendre davantage. Parallèlement à cet essor, l’Église se renforce et une orthodoxie doctrinale commence à s’implanter, avec le désir toujours plus fort de contrôler et d’encadrer les fidèles. Lorsque Nicolas Donin dénonce le Talmud au souverain pontife, en 1239, Grégoire IX demande aux savants chrétiens de l’étudier et de l’analyser. Après examen, ces textes sont condamnés et les juifs accusés de se détourner de l’Ancien Testament pour suivre le Talmud, un livre rempli d’erreurs. Ainsi, ce que nous allons démontrer dans ce travail est que l’antijudaïsme virulent chez Eudes de Châteauroux, lors du procès du Talmud, vient d’une incompréhension des livres talmudiques. / This thesis sheds light on the evolution of antijudaism amongst Christians Parisian intellectuals – such as Odo of Chateauroux – between the first year of the trial of the Talmud (1240) and the year of the final sentence (1248) of Talmudic texts. With the creation of universities in the twelfth century, intellectual curiosity and the thirst of knowledge started to spread. Simultaneously, the church’s presence and its doctrinal orthodoxy strengthens, with an even stronger desire to control its worshipers. When Nicolas Donin reports the Talmud to the Pope in 1239, Gregory IX requested Christian scholars to study and analyze it. Once properly examined, the texts were condemned and Jews were accused of turning away from the Old Testament in order to follow the Talmud, a book full of errors. Thus, what will be brought to light in this work is that the virulent antijudaism of Odo of Chateauroux, exhibited during the trial of the Talmud, stems from a misunderstanding of the Talmudic books.
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Représentation et altérité : la vision du païen par les chrétiens latins de Charlemagne aux croisades de Prusse

Provost-Brien, Louis 08 1900 (has links)
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Le Shugendô d'Akyûbô Sokuden dans le Japon médiéval : construire et transmettre une identité / Akyûbô Sokuden's Shugendô during the medieval period : the process of developing and distributing an identity

Goy, Alexandre 07 June 2016 (has links)
Ce travail de thèse propose d’interroger, à travers le matériel scripturaire composé par le moine Akyûbô Sokuden (XVIè siècle), les intentions du mouvement Shugendô durant l’époque médiévale et les motifs sous-jacents à la manoeuvre de définition, ou de redéfinition, entreprise par l’auteur. Il s’agit également d’observer le cadre des influences religieuses et politiques en action dans le Japon du XIVe-XVIe siècle, période d’importantes mutations. L’objectif méthodologique consiste donc à reprendre ce qui nous apparait être la démarche de Sokuden, à savoir reconstruire le Shugendô en accord avec les perspectives de cette époque. Cette étude implique la première traduction en langue occidentale d’un des textes doctrinaux majeurs de cette voie, rédigé en kanbun par le moine Sokuden : le Shugen shûyô hiketsu shû (Recueil des arcanes essentiels à la pratique du shugen). Dans cette étude, nous cherchons à souligner la réactualisation de l’identité du Shugendô, et la dynamique engagée par la distribution de cette identité. Le Shugendô se caractérise par la place qu’il accorde à l’expérimentation de pouvoirs surhumains et par l’usage d’une magie prophylactique issue du contact et de la maîtrise de forces transcendantales. Détenteurs d’une tradition orale et favorables à une initiation par expérience directe plutôt que par l’entremise d’un dogme, ses pratiquants furent longtemps motivés par la recherche d’une efficace, une force agissante, à opposer aux maux de l’individu ou de la société selon un système de valeurs issu du bouddhisme de courant Mahāyāna. / This PhD work intends to investigate, through scriptural materials written by monk Akyûbô Sokuden, global intentions of Shugendô upholders during medieval Japan and Sokuden’s attempts to define or to redefine this spiritual way. It also has for purpose to rebuild Shugendôas an object of its time following Sokuden’s development process, by observing religious and political influences from XIVth to XVIth centuries. Moreover, we intend to put emphazis on the actualization and distribution of Shugendô’s identity by introducing the first occidental translation of a major Shugendô doctrinal essay written in kanbun, Akyûbô Sokuden’s Shugenshûyô hiketsu shû. Shugendô can be distinguished by the use of miraculous power and prophylactic magic obtained through the intimate acquaintance of mystical figures. Favorable towards lineal initiation and oral transmission from a generation to another rather than dogmatic studies, Shugendô practionners were aiming, based on the Mahāyāna moral system, to solve individuals and society suffering through the effectiveness of a magical power.
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Les chartes de donations en Île-de-France au XIIe siècle : les exemples de l'abbaye Saint-Pierre-de-Montmartre et du prieuré Saint-Martin-des-Champs

Lavoie, Alex 08 1900 (has links)
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