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Racisme et santé reproductive chez les femmes de la communauté haïtienne à Montréal

Léger, Pamela 09 1900 (has links)
La santé reproductive est un concept qui réunit plusieurs aspects, tels que les méthodes de contraception, la grossesse, l’accouchement et le fait d’élever ses enfants. La santé reproductive peut être affectée par de nombreuses inégalités et barrières à la santé. À Montréal, les femmes de la communauté haïtienne peuvent vivre plusieurs de ces inégalités simultanément. Plusieurs caractéristiques individuelles peuvent accroitre les rapports de pouvoir vécus et ressentis au sein du système de soins de santé québécois. Pour les femmes ayant des origines haïtiennes, les rapports de pouvoir s’articulent particulièrement autour du genre et de la couleur de peau. Ces rapports de pouvoir précèdent l’institution de soins de santé actuelle et ceux-ci découlent du colonialisme, de la suprématie blanche et du patriarcat. D’autres éléments peuvent être pris en compte, tels que le statut socioéconomique, les caractéristiques individuelles et les milieux de vie. Les inégalités de santé et barrières à la santé peuvent prendre plusieurs formes : financières, langagières, géographiques et bureaucratiques. Bien qu’il soit connu que le racisme affecte tant la santé que l’accès aux soins de santé, le racisme sous toutes ses formes n’est que peu ou pas abordé en lien avec la santé reproductive au Québec. L’objectif principal de cette recherche est donc d’examiner si le racisme affecte la santé reproductive des femmes de la communauté haïtienne de Montréal, et si tel est le cas, d’explorer de quelles façons, ainsi que les conséquences de ces liens. Pour ce faire, des entretiens avec 16 femmes ayant des origines haïtiennes et vivant à Montréal ont été réalisés. De plus, trois entretiens avec des membres du personnel de soins de santé d’un organisme communautaire ont alimenté la recherche. / Reproductive health is a concept that brings together several aspects, such as contraceptive methods, pregnancy, childbirth, and child rearing. Reproductive health can be affected by many inequalities and barriers to health. In Montreal, women from the Haitian community may experience many of these inequalities simultaneously. Many individual characteristics can increase the power relations experienced and felt within the Quebec health care system. For women of Haitian descent, power relations are particularly articulated around gender and skin color. These power relations precede the current health care institution, which arise from colonialism, white supremacy, and patriarchy. Other elements can be considered, such as socioeconomic status, individual characteristics and living environments. Health inequalities and barriers to health can take many forms: financial, language skills, geographic and bureaucratic. Although it is known that racism affects both health and access to health care, racism in all its forms has received little or no attention in relation to reproductive health in Quebec. The main objective of this research is therefore to determine whether racism affects the reproductive health of women in the Haitian community in Montreal, and if so, to explore the consequences of these links. To do so, interviews were conducted with 16 women of Haitian descent living in Montreal. In addition, three interviews with health care staff at a community organization participated for the research.
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Tracer l'absence : les représentations contemporaines d'identités abjectes sur la scène artistique canadienne

Roy, Cassandre 03 1900 (has links)
L’art abject est entré comme terme et comme concept dans le dictionnaire du monde de l’art dans les années 1990. Son utilisation a été consacrée par l’exposition Abject Art : Repulsion and Desire in American Art du Whitney Museum en 1993 qui a, de surcroît, influencé les critères établis pour déterminer si une œuvre est considérée, dans l’imaginaire collectif, comme étant abjecte. Cette exposition a ainsi véhiculé une compréhension de l’art abject comme étant, d’un point de vue matériel, à la fois dégoûtant et fascinant. Lors de la recherche menée pour ce mémoire, il a notamment été question d’élargir le concept d’art abject pour qu’il recouvre dorénavant des œuvres représentant des identités appartenant à des communautés marginalisées par un pouvoir ou une identité dominante. Plus précisément, nous nous sommes penchés.es sur des œuvres exposant des identités abjectes par rapport à une identité dominante allégoriquement hétéro-homo-normative masculine et occidentale s’exprimant par l’entremise du tableau de 1814 peint par Jean-Auguste Dominique Ingres, La grande odalisque. Ce tableau est devenu le dénominateur commun d’analyse pour nos trois études de cas, soit les œuvres Do women have to be naked to get into the Met. Museum? des Guerrilla Girls, Tapestry de J J Levine et La Grande Intendante de 2Fik. Ces œuvres – toutes trois ayant été exposées au Canada depuis l’an 2000 – ont permis de questionner la définition dominante de l’art abject. Elles font conjointement parties d’un grand dialogue, à la fois contemporain et transhistorique, visant à explorer le potentiel didactique de l’abjection, afin de comprendre le pouvoir subversif et transformateur contenu dans ce type de création. En effet, en utilisant les techniques d’autoreprésentation et de réappropriation de motif, les artistes issus.es de communautés abjectées neutralisent ultimement leur abjection, leur déshumanisation et leur aliénation politique contemporaine et produisent une culture dont les représentations sont plus inclusives. / Abject art is a term and concept introduced in the art dictionary in the 1990s. Its use was enshrined in the Whitney Museum's 1993 exhibition Abject Art: Repulsion and Desire in American Art, which further established the criteria for work to be considered in the collective imagination as abject. This exhibition thus conveyed an understanding of abject art as being, from a material perspective, both disgusting and fascinating. Part of the research for this study is focussed on expanding the concept of abject art to include works that represent identities that have been marginalized by a dominant identity. Specifically, we examine works that expose abject identities in relation to an allegorical dominant hetero-homo-normative Western male identity expressed in Jean-Auguste Dominique Ingres' 1814 painting La grande odalisque. This painting became the common denominator of analysis for our three case studies: the Guerrilla Girls' Do women have to be naked to get into the Met. Museum?, J J Levine's Tapestry and 2Fik's La Grande Intendante. These works - all of which have been exhibited in Canada since the year 2000 - have allowed us to question the dominant definition of abject art. Their analysis also sparks a larger contemporary and transhistorical dialogue that explores the didactic potential of abjection in which these types of creation contain a subversive and transformative power. By using techniques of self-representation and motif reappropriation, artists from abjected communities ultimately neutralize their abjection, dehumanization and contemporary political alienation to produce a culture that is more inclusive in its representations.
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Vers une conceptualisation du phénomène des violences médicales : une revue critique interprétative de la littérature

Brisson, Chantal 09 1900 (has links)
Lorsque des événements de violences médicales aussi graves que ceux qu’aura subis Joyce Echaquan surviennent et sont rendus publics, la colère qu’ils suscitent est généralement accompagnée d’un besoin d’identifier les coupables et de les sanctionner. La réalité est cependant plus complexe. Une revue critique interprétative de la littérature aura permis d’aborder cette question complexe et d’amorcer une conceptualisation du phénomène des violences médicales. Les résultats indiquent que les violences médicales s’inscrivent dans un contexte où les discriminations systémiques et les organisations des services de santé ont leur part de responsabilité sur la probabilité d’être victime d’un événement de violence médicale. Interprétés à l’aide des cadres théoriques de l’intersectionnalité et de la théorie des croyances en un monde juste, les résultats auront conduit à une conceptualisation d’un phénomène complexe découlant d’interactions entre des facteurs personnels, organisationnels et structurels. L’analyse des résultats a mis en évidence une association entre l’altération du jugement clinique et les comportements de violence. Étudier le phénomène des violences médicales rejoint le champ des recherches concernant le patient safety qu’il serait pertinent d’explorer dans le cadre de recherches ultérieures. Finalement, étudier le phénomène des violences médicales permet de conceptualiser un phénomène complexe où les individus impliqués ne sont pas les seuls responsables. Les organisations de santé de même que les facteurs structurels associés doivent être pris en compte lorsqu’il s’agit de déterminer des activités de préventions pertinentes. / When events of medical violence as serious as those suffered by Joyce Echaquan occur and are made public, the anger they arouse is usually accompanied by a need to identify the culprits and punish them. The reality, however, is more complex. A critical, interpretative review of the literature will help us to address this complex issue and to begin conceptualizing the phenomenon of medical violence. The results indicate that medical violence takes place in a context where systemic discrimination and health service organizations play their part in the likelihood of being a victim of a medical violence event. Interpreted using the theoretical frameworks of intersectionality and just-world belief theory, the results will have led to a conceptualization of a complex phenomenon arising from interactions between personal, organizational and structural components. Analysis of the results revealed an association between impaired clinical judgment and violent behavior. Studying the phenomenon of medical violence joins the field of research concerning patient safety, which it would be relevant to explore in further research. Finally, studying the phenomenon of medical violence allows us to conceptualize a complex phenomenon in which the individuals involved are not the only culprits. Healthcare organizations and structural components must be taken into account when determining relevant preventive activities.
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Construire des ponts, rompre des liens : repenser les solidarités entre groupes féministes majoritairement blancs et féministes racisées et musulmanes

Branthonne, Adeline 09 1900 (has links)
Le 8 mars 2023, la Coalition Avenir Québec refuse à l’Assemblée nationale du Québec de débattre d’une motion sur la Journée internationale des droits des femmes qui propose d’encourager l’usage de l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle (ADS+) « afin de défendre les droits de toutes les femmes au Québec ». Le refus de débattre de cette motion déposée par Québec Solidaire sous la demande du Collectif 8 mars, composé de la Fédération des femmes du Québec et de plusieurs organisations syndicales féministes, provoque une levée de boucliers de multiples organisations féministes majoritairement blanches. Des féministes noires et racisées s’en amusent : à quel point la notion d’intersectionnalité a-t-elle été blanchie, vidée de sa substance, pour qu’on attende d’un gouvernement qui refuse de reconnaitre le racisme systémique qu’il l’endosse? L’intersectionnalité est devenue extrêmement populaire dans de nombreuses organisations féministes majoritairement blanches et est souvent utilisée pour tenter de repenser leurs solidarités avec des militantes et des groupes de féministes racisées. Cette thèse se penche sur la manière dont des organisations féministes majoritairement blanches s’adaptent ou résistent aux critiques formulées par des femmes racisées et musulmanes dans leurs pratiques de solidarités en leur sein et avec d’autres organisations. Elle se concentre sur la Fédération des femmes du Québec en tant qu’organisme majeur de la scène féministe québécoise mais aussi pour son adoption officielle de la notion en 2015 et son refus progressif de participer au « rituel d’empowerment de la gouvernementalité blanche » (Bilge 2015) qui trace les frontières de la nation sur le corps des femmes musulmanes. Cette thèse s’appuie sur une littérature classique sur les alliances de mouvements sociaux et sur des littératures féministes et des critical race studies sur la construction de solidarités qui s’attaquent plus frontalement la question des relations de pouvoir en leur sein. Elle étudie l’effet du contexte politique en s’appuyant sur les approches du processus politique et de la mobilisation des ressources tout en montrant la façon dont les cadrages de ces opportunités, menaces et ressources influencent ces solidarités. Cette recherche explore les luttes de sens autour de ces processus au travers des notions de cadrages et de structures d’opportunités discursives. Enfin, elle analyse la façon dont ces solidarités, définies à partir d’une perspective intersectionnelle, sont traduites en termes de pratiques organisationnelles et de dynamiques émotionnelles au sein de la fédération. L’apport principal de la thèse se situe dans sa manière d’articuler les dimensions structurelles, discursives, pratiques mais aussi émotionnelles du travail de construction de solidarités en questionnant particulièrement leur dimension conflictuelle, non comme un obstacle à surmonter mais comme un révélateur de chantiers essentiels au féminisme. / On March 8th 2023, the Coalition Avenir Québec declined debating a motion on International Women’s Day advocating for the use of a gender differentiated policy evaluation tool through an intersectional lens (« Analyse différenciée selon les sexes ») in order to defend the rights of every woman in Quebec. This refusal to debate this motion introduced by Québec solidaire for the Collectif 8 mars, a collective formed by the Fédération des femmes du Québec and several feminist unions, caused the outcry of many (predominantly white) feminist organisations. A few black and racialized feminists were quite (and not so quite) amused at that outrage: Is this how far intersectionality whitening have gone? The notion has been emptied of its essence to the point many expect a government that refuses to acknowledge systemic racism to endorse it. Intersectionality has become extremely popular in numerous predominantly white feminist organisations and is often used to try to rethink their solidarities with racialized women’s groups and activists. This dissertation examines the ways in which predominantly white feminist organizations adapt or resist criticisms formulated by racialized and Muslim women in their solidarity practices within themselves and with other organizations. It focuses on the Fédération des femmes du Québec as a major organization on the Quebec feminist scene, but also because of its official adoption of the notion in 2015 and its gradual refusal to participate in the “empowerment ritual of white governmentality” (Bilge 2015) which traces the borders of the nation on Muslim women’s bodies. Drawing on social movement theory on coalition building and also on feminist and critical race studies on solidarities, this dissertation focuses on the inner workings of power struggles in its praxis. Building on political process and resource mobilization theories, it focuses on the effects of political context while showing how the framing of political opportunities, threats and resources influence the praxis of solidarity. Looking into struggles for meaning around those processes, it shows how the realities of a “fractioned discursive opportunity structure” helps us to understand framing activities beyond a trade-off between cultural resonance and a movement’s set of ideals. Articulating structural, discursive, practical but also emotional dimensions of solidarity building through an intersectional lens, this dissertation centers on conflictual aspects of those solidarities not as an obstacle to overcome but as a revealer of the blind spots that needs to be worked on, of feminism as a work in progress.
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Expériences de violence obstétricale en milieu hospitalier québécois : une analyse féministe intersectionnelle

Landry, Marie-Pier 13 December 2024 (has links)
Cette recherche qualitative a pour objectif de comprendre les expériences de violence obstétricales au Québec, à partir des témoignages de femmes ayant participé à un entretien. La violence obstétricale est une forme de violence systémique envers les femmes, vécue dans le cadre des soins entourant la grossesse et l’accouchement. Une analyse de contenu thématique des entretiens relève les principaux thèmes abordés, dont plusieurs se trouvent dans les écrits scientifiques : la déshumanisation et la violence psychologique, la violence physique et sexuelle, les relations avec le personnel soignant, la surmédicalisation de l’enfantement et les contraintes organisationnelles, le non-respect des droits et les répercussions de l’expérience difficile ou négative. Des participantes ont aussi exprimé certaines stratégies d’agentivité s’étant déployées durant leur grossesse et leur accouchement et certaines ont nommé des expériences positives s’étant produites parallèlement aux difficultés rencontrées. L’analyse intersectionnelle des résultats suggère que les expériences de violence obstétricale prennent place sur les plans structurels, disciplinaires, hégémoniques, interpersonnels et expérientiels. Les formations sociales soulevées par les femmes rencontrées (orientation sexuelle, langue parlée, nationalité et origine socioculturelle) ont démontré que le fait de se trouver à l’intersection de plusieurs formes d’oppression rend les expériences uniques pour chaque femme ou groupe de femmes. Il parait ainsi important de s’intéresser aux personnes pouvant se trouver dans toutes les intersections pouvant se juxtaposer à l’oppression de sexe dans l’étude de la violence obstétricale. L’évaluation de la prévalence de cette forme de violence et des pistes d’action devraient être envisagées rapidement par les différents acteurs concernés. / The objective of this qualitative study is to understand experiences of obstetric violence in Quebec, through a series of first-hand accounts from women who participated in an interview process. Obstetric violence is a form of systemic violence against women, experienced in the context of healthcare services related to pregnancy and childbirth. An analysis of the thematic content of the interviews reveals the following primary themes, several of which also appear in scientific articles: dehumanization and psychological violence, physical and sexual violence, relationships to caregivers, the over-medicalization of childbirth and organizational constraints, lack of respect for individual rights and the difficult or negative effects of the experience. Some participants also expressed strategies used to gain agency during pregnancy and childbirth and some named positive experiences that occurred in parallel with the difficulties they encountered. Intersectional analysis of the results suggests that experiences of obstetric violence take place on structural, disciplinary, hegemonic, interpersonal and experiential levels. The forms of socialization brought up by the women interviewed (sexual orientation, language, nationality and sociocultural background) showed that being at the intersection of several forms of oppression makes the experience unique for each woman or group of women. It therefore seems important, in studying obstetric violence, to take a specific interest in mothers who may find themselves at any intersection that may be juxtaposed with gendered oppression. Assessment of the prevalence of this type of violence and potential courses of action should be considered quickly by the different actors concerned.
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"Against a Sharp White Background" : racial stereotypes, intersectionality, and iterations of black womanhood in Langston Hughes's Not Without Laughter, Toni Morrison's The Bluest Eye, and Claudia Rankine's Citizen : an american lyric

Lavertu, Camille 13 December 2023 (has links)
Ce mémoire considère l'évolution des stéréotypes racistes et sexistes qui sont contestés dans trois œuvres littéraires afro-américaines, soit Not Without Laughter de Langston Hughes, The Bluest Eye de Toni Morrison et Citizen : An American Lyric de Claudia Rankine. L'analyse de ces livres vise à déterminer comment la double contrainte des femmes noires sous-tend les stéréotypes et préjugés qui sont apparus pendant l'esclavage et qui persistent dans la culture du vingt-et-unième siècle. Ces stéréotypes, tels que la Mammy, la Jezebel ou la femme en colère, ont été créés et maintenus afin de fournir une justification idéologique à la marginalisation et à l'exploitation des femmes noires. De plus, ils ont servi à soutenir les intérêts et objectifs de la société blanche patriarcale telle que manifestée aux États-Unis à travers le temps. Encore aujourd'hui, ces images discriminatoires et non représentatives contribuent à la perpétuation du racisme et du sexisme, et continuent de contrôler le corps, l'esprit, et la sexualité des femmes noires aux États-Unis. À travers une analyse chronologique des œuvres, publiées respectivement en 1930, 1970, et 2014, mon argumentaire postule que les performances de féminité noire étudiées dans chaque roman révèlent un désir de contester et réfuter ces stéréotypes, s'avérant ainsi des actes de résistance et d'autodétermination. Mon approche, éclairée par les théories de l'intersectionnalité et du féminisme noir, étudie la manière dont Hughes, Morrison, et Rankine revisitent, remettent en question, et déconstruisent les stéréotypes raciaux afin de mettre en évidence la multiplicité des identités féminines Afro-Américaines et ainsi, rejeter la fausse perception monolithique des femmes noires. / This thesis investigates the evolution of racist and sexist stereotypes forced onto black women in three African American works: Langston Hughes's Morrison's The Bluest Eye , and Claudia Rankine's Not Without Laughter Citizen: An American Lyric , Toni . The thesis aims to show the pervasiveness of the double bind of African American women that emerged during slavery and that persists in the culture of the twenty-first century as the Mammy, the Jezebel, or the angry black woman, among . Stereotypes, such others, were created and maintained to provide an ideological justification for the marginalization and exploitation of black women, which, in turn, were used to support the interests of the white mainstream and patriarchal society. To this day, these cont rolling images black female body, mind, and sexuality perpetuate racism and regulate the in the United States. Through a chronological analysis of the works, respectively published in 1930, 1970, and 2014, my argumentation posits that the chosen iterations of black womanhood talk back to their racial heritage, a vexed history of misrepresentation and misconception, thereby allowing for new performances and scripts of the black female self to be inscribed in culture. My approach to this thesis, grounded in theorizations related to intersectionality and black feminism, demonstrates that Hughes, Morrison, and Rankine revisit, challenge, and deconstruct racial stereotypes to highlight the multiplicity of African American female identities and, ultimately, reject the monolithic perception of black women.
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Le continuum des violences genrées dans les trajectoires migratoires des Colombiennes en situation de refuge en Équateur

Auclair, Isabelle 13 December 2024 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / La migration internationale, expérience centrale et de plus en plus féminisée de la mondialisation, semble fortement structurée par les rapports de genre qui peuvent faciliter ou limiter la trajectoire. En outre, une attention particulière doit être portée à la vulnérabilité différenciée des femmes face aux violences dans les processus de recrutement, de déplacement et de passage des frontières. Le contexte de déplacement forcé en étant un particulier, il est essentiel de prendre en compte la situation et le point de vue des femmes en situation de refuge tout comme il est nécessaire de questionner les structures mises en place pour assurer leur accès aux services ainsi que le respect de leurs droits. Dans ce contexte, cette recherche s’intéresse à l’importance de l’interaction entre les différents axes d’inégalités sociales dans la production et la transformation des formes de violences basées sur le genre vécues par les déplacées colombiennes tant dans la phase prédépart, dans l’étape de déplacement que lors de leur insertion dans le pays voisin où elles cherchent refuge : l’Équateur. En plus de s’amalgamer aux autres axes de différenciation sociale tels que l’âge, l’ethnie, la classe sociale et l’orientation sexuelle les caractéristiques vulnérabilisantes liées au genre se dévoilent dans un continuum de violences qui vient à son tour influencer les rapports inégaux. L’utilisation d’un concept comme celui du continuum permet une réflexion sur la nature multi-facétique de la violence. En plus d’aller plus loin que la hiérarchisation des abus, ce concept favorise l’exploration de formes de violences qui, contrairement aux violences extrêmes et directes, sont moins communément étudiées. En effet, les violences basées sur le genre ne sont pas des phénomènes isolés, mais des manifestations qui s’entrecroisent le long d’un continuum au cours duquel elles se supportent, se nourrissent mutuellement et parfois se fusionnent pour se transformer. / International migration, a central and increasingly feminized experience of globalization, seems highly structured by gendered relations, which may facilitate or restrict the trajectory. Furthermore, special attention must be paid to the differentiated vulnerabilities to violence women are facing in the process of recruitment, travel and border crossing. Forced displacement being a peculiar situation, it is essential to take into account the perspective and experience of displaced and refugee women as well as it is necessary to question the structures put in place to ensure their access to services and the respect of their rights. In this context, this research focuses on the importance of the interaction between the different social inequalities in the production and transformation of gendered violences experienced by displaced Colombians in the pre-departure phase, while crossing the border and during their integration in the neighbouring country where they seek refuge: Ecuador. In addition to being amalgamated to other lines of social distinctions such as age, ethnic group or social class, the characteristics binded to gender, those making it vulnerable, are unveiled in a violence continuum which in turn has an impact on social inequities. The use of a concept such as a continuum allows a reflection on the numerous sides of violence. This concept favors the exploration of different forms of violence, which unlike extreme and direct violences, are much less commonly studied, and furthermore, go deeper in the hierarchisation of abuses. Indeed, gender-based violences are not isolated phenomena, but rather events that intersect along a continuum in which they support, feed each other, and sometimes even merge together to eventually be transformed. / La migración internacional, experiencia central y cada vez mas feminizada de la mundialización, parece altamente estructurada por las relaciones de género la cuales pueden facilitar o limitar la trayectoria. Además, es importante poner una atención particular a las vulnerabilidades diferenciadas de las mujeres frente a las violencias en los procesos de reclutamiento, de desplazamiento y de cruce de fronteras. Reconociendo las particularidades del contexto de desplazamiento forzado, es esencial tomar en cuenta la situación y el punto de vista de las mujeres en situación de refugio así como es necesario cuestionar las estructuras garantizando su accesos a los servicios y el respeto de sus derechos. En este contexto, esta investigación se interesa a la importancia de la interacción entre los diferentes ejes de desigualdades en la producción y transformación de las formas de violencias basadas en género experimentada por las desplazadas colombianas en la fase de pre-salida, en la fase de desplazamiento así como durante su inserción en el país vecino donde buscan refugio: el Ecuador. Además de combinarse a los otros ejes de diferenciación social tales como la edad, la etnia, la clase social y la orientación sexual, las inequidades género revelan un continuum de violencias. El uso de un concepto como el continuum permite una reflexión sobre la naturaleza múltiple de la violencia. Proponiendo un análisis mas complejo que la simple jerarquización de los abusos, este concepto promueve la exploración de formas de violencia que, a diferencia de las violencias extremas y directas, son estudiadas con menos frecuencia. De hecho, las violencias de género no son fenómenos aislados, sino acontecimientos que se entrecruzan a lo largo de un continuum en el que se apoyan, se alimentan mutualmente y a veces se fusionan para transformarse.
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Quels sont les facteurs menant à la consommation de services sexuels rémunérés dans un contexte touristique à l’étranger? : le cas du tourisme sexuel au Mexique

Montmagny Grenier, Catherine 08 1900 (has links)
Il a été montré que l’Homme a un penchant latent à poser des gestes prohibés qui sont contrôlés par les normes formelles et informelles de sa communauté. Si nous sortons un individu de sa communauté sera-t-il plus enclin à poser ces gestes? C’est cette situation que le présent mémoire cherche à exposer. Nous visons à comprendre le processus menant à la consommation de services sexuels rémunérés dans un contexte touristique à l’étranger par l’étude du tourisme sexuel au Mexique. Nous cherchons à définir les facteurs qui motivent, ou du moins favorisent ce type de consommation dans un tel contexte. Pour rendre compte de ces facteurs, nous utilisons un corpus de données composé de commentaires publiés par des touristes sexuels sur un forum de clavardage, se trouvant sur la Toile, et de données existantes. Nous analysons ce corpus de données par une combinaison théorique de l’intersectionnalité et du contrôle social. Précisément, nous analysons les commentaires seuls afin de rendre compte des motivations des touristes à pratiquer le tourisme sexuel, puis nous analysons les données existantes en établissant des liens avec les commentaires publiés pour connaitre les facteurs qui permettent aux touristes cette pratique. / It has been demonstrated that the human being has a latent inclination for transgression, which is restrained by formal and informal standards set by its community. If, however, we take an individual out of its community, will he be more inclined to transgress norms? The present thesis attempts to expound that situation. We aim to understand the process that leads one to consume paid sexual services in a touristic context abroad by studying sex tourism in Mexico. We are trying to define the factors that motivate, or at least, favour this type of consummation in such context. We use a body of evidence composed of comments published by sex tourists on an online forum, and of existing data to account for these factors. We analyze these evidences by combining intersectionality and social control on a theoretical level. Specifically, we review the comments alone in order to understand the tourists' motives to seek sex tourism, and we analyze the existing data, establishing links with the published comments as to identify the factors permitting tourists to engage in that practice.
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Régulation juridique du travail, pouvoir stratégique et précarisation des emplois dans les réseaux : trois études de cas sur les réseaux de services d’aide à domicile au Québec

Boivin, Louise 08 1900 (has links)
L’expansion de l’organisation de la production des biens et services sous forme de réseau, découlant de la recherche de flexibilité face à une concurrence économique accrue, soulève des enjeux importants pour les relations industrielles. Notre thèse s’intéresse au processus de précarisation des emplois dans les segments externalisés des réseaux de production. Elle se base sur trois études de cas portant sur les réseaux de services publics et privés d’aide à domicile au Québec. Les études en droit critique ont montré que le droit du travail, fondé sur le modèle de l’entreprise intégrée et de la relation d’emploi bipartite, ne parvient pas à identifier comme employeurs certaines organisations dont l’action a pourtant un effet déterminant sur les conditions de travail dans les réseaux. Notre thèse visait donc à mettre en lumière la réalité empirique des relations de pouvoir qui traversent les réseaux et leurs effets et ce à partir d’un modèle analytique transdisciplinaire intégrant les dimensions juridiques et sociologiques. Les résultats nous amènent d’abord à constater que l’employeur juridique des travailleuses employées par les prestataires privés intégrés aux réseaux – une majorité de femmes – est le plus souvent une agence de location de personnel, une entreprise d’économie sociale ou même l’usager-ère des services d’aide à domicile. Cet employeur est rarement identifié aux organismes publics, donc sous l’égide de l’État, qui exercent un pouvoir prépondérant dans ces réseaux. Le décalage entre la régulation juridique du travail et la réalité empirique du pouvoir intra-réseau entraîne une précarisation de la protection sociale et des conditions de travail de ces travailleuses. Ainsi, la faible protection de leurs droits de représentation et de négociation collectives facilite l’imposition de la « disponibilité permanente juste-à-temps », combinant les logiques du lean et du travail domestique, ainsi qu’une déqualification sexuée et racialisée de leurs emplois par rapport à la situation dans le secteur public. Notre étude montre néanmoins que certaines pratiques innovatrices d’action collective réticulaire ont pu influencer la dynamique de pouvoir, en particulier celles portées par des associations locales de personnes handicapées recourant aux services et par un syndicat de travailleuses d’agence. / The increasing trend towards organizing the production of goods and services into networks as a result of the quest for flexibility in the face of fierce economic competition raises critical issues for industrial relations. Our thesis examines the precarization of jobs in the externalized segments of production networks. It is based on three case studies focusing on the networks of public and private homecare services in Quebec. Critical law studies have shown that labour law, based on the model of the integrated firm and the binary employment relationship, fails to identify as employers some organizations whose action nevertheless has a decisive impact on working conditions in these networks. Our thesis thus aimed to shed light on the empirical reality of the power relations prevailing throughout the networks and their effects, using an interdisciplinary analytical model that integrates the legal and sociological dimensions. Results indicate that the legal employer of workers – most of them women – employed by private service providers integrated into the networks is most often an employment agency, a social economy enterprise or the individual using the homecare services. This employer is rarely identified as being among the public organizations which, under the aegis of state, exercise predominant power over these networks. The gap between the legal regulation of labour and the empirical reality of intra-network power leads to a precarization of the social protection and working conditions of these women workers. Thus, the weak protection of their rights to collective representation and collective bargaining facilitates the imposition of “just-in-time permanent availability”, combining lean management logic with domestic work logic, and leads to a gendered and racialized deskilling of their jobs compared to the situation prevailing in the public sector. Our study nevertheless shows that some innovative practices involving reticular collective action – in particular practices implemented by local associations of disabled persons using the services and by a union of female agency workers – have had an influence on these power dynamics.
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Projet Dauphine : laisser la parole aux jeunes femmes de la rue et agir ensemble pour lutter contre la violence structurelle par le biais de la recherche-action participative

Flynn, Catherine 12 1900 (has links)
Cette recherche-action participative s’inscrit dans un paradigme féministe intersectionnelle. Elle présente la façon dont sept jeunes femmes de la rue (18-23 ans) de Québec ont fait l’expérience de la violence structurelle et ont déployé des stratégies pour y faire face. Elle s’articule autour d’une définition de la violence structurelle inspirée de celle proposée par Farmer, Bourgois, Scheper-Hugues et al. (2004) qui la présentent comme étant le processus à la racine des inégalités sociales et de l’oppression vécue par différents groupes sociaux. Ce processus s’opère dans trois dimensions complémentaires soit : 1) la domination symbolique, 2) la violence institutionnelle et 3) la violence quotidienne. Une analyse de contenu thématique a permis de dégager l’expérience des participantes dans chacune de ces dimensions. L’analyse de la domination symbolique a montré que les participantes ont été perçues à travers le prisme de quatre visions ou préjugés : 1) l’image de la jeune délinquante (Bad girl), 2) le discours haineux envers les personnes assistées sociales, 3) la culture du viol et 4) l’hétéronormativité. Les différentes expériences de violence quotidienne et institutionnelle vécues par les participantes peuvent être mises en lien avec ces manifestations de la domination symbolique. Les participantes ont expérimenté la violence institutionnelle à travers leurs trajectoires au sein des services de protection de l’enfance, durant leurs démarches pour obtenir un emploi, un logement ou du soutien financier de la part des programmes offerts par l’État et pendant leurs demandes d’aide auprès d’organismes communautaires ou d’établissements du réseau de la santé et des services sociaux. L’analyse de l’expérience des participantes a permis de révéler deux processus imbriqués de façon cyclique de violence structurelle : l’exclusion et le contrôle social. La plupart des stratégies ii expérimentées par les participantes pour combler leurs besoins fondamentaux les ont exposées au contrôle social. Le contrôle social a exacerbé les difficultés financières des participantes et a accru leur crainte de subir de l’exclusion. Bien que la violence structurelle expérimentée par les participantes se situe à la croisée des rapports de pouvoir liée au genre, à la classe sociale, à l’âge et à l’orientation sexuelle, il se dégage que la domination masculine s’est traduite dans le quotidien des participantes, car l’exclusion et le contrôle social ont créé des contextes où elles ont été susceptibles de subir une agression sexuelle ou de vivre de la violence de la part d’un partenaire intime. L’analyse de la dimension intersubjective de la grille d’analyse de Yuval-Davis (2006) montre la présence de certains rapports de pouvoir liés à la classe sociale au sein même de la population des jeunes de la rue. Cette analyse souligne également la difficulté des participantes à définir les contours de la violence et d’adopter des rapports égalitaires avec les hommes. Enfin, le processus de recherche-action participative expérimenté dans le cadre de cette thèse a été analysé à partir des critères de scientificité présentés par Reason et Bradbury (2001). L’élaboration de deux projets photos, choisis par le groupe en guise de stratégie de lutte contre la violence structurelle, a contribué à ouvrir le dialogue avec différents acteurs concernés par la violence structurelle envers les jeunes femmes de la rue et s’est inscrit dans une perspective émancipatoire. / This participatory action-research shows how seven street involved young women (18-23 years) in Quebec have experienced structural violence and how they deployed strategies to overcome. It is based on a definition of structural violence inspired by Farmer, Bourgois Scheper-Hughes et al., (2004) who presents this as the root of social inequality and oppression experienced by several social groups. This process operates in three complementary dimensions: 1) the symbolic domination, 2) institutional violence, and 3) the daily violence. A content analysis has identified the participants experience in each of these dimensions. The analysis of symbolic domination revealed that participants were seen through four prejudices: 1) the bad girl, 2) prejudices against welfare recipients, 3) rape culture and 4) heteronormativity. The violence of everyday life and institutional violence experienced by participants may be connected with symbolic domination. Participants experienced institutional violence during their paths within the child protective system, through their efforts to get a job, housing or financial support from government programs, and during their requests for help from community organizations or establishments of the health and social services. It reveals two patterns of structural violence that mutually reinforce each other in a cycle: Social exclusion and social control. Most of participant’s strategies to overcome social exclusion and to fulfill their needs make them vulnerable to social control. Social control helps increase their financial difficulties and their fear of exclusion. These two patterns of structural violence had created context for sexual victimization and intimate partner violence. While structural violence experiences by participants is at the crossroads of power relationship related to gender, social class, age and sexual orientation, it emerges that male domiiv nance is reflected in participants daily life. The analysis of the intersubjective dimension of Yuval-Davis grid (2006) identifies power relationship within the population of street youth, participants struggle to defining violence and to adopt egalitarian relationships with men. Finally, an analysis of the participatory action-research process experienced in this thesis was conducted from Reason and Bradbury (2001)’s criteria of validity. The development of two photo projects, selected by the group as a strategy against structural violence, helped open a dialogue with various stakeholders involved in structural violence against street-involved young women.

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