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Le Réseau de l’Économie Alternative et Solidaire (REAS) : pratique militante, forme d’engagement et projet politique dans le mouvement de l’économie solidaire en France (1990-2000) / The Réseau de l'Économie Alternative et Solidaire (REAS) : militant practice, commitment and political project in the movement for an alternative economy in France (1990-2000)Ros, Elodie 27 June 2017 (has links)
Ce travail est le produit d'une recherche empirique sur le réseau pour une économiealternative (REAS) et ses militants. Il interroge les origines de son projet à partir des parcoursantérieurs de ses militants. De 1990 à 1998, Le REAS a tenté de fédérer les initiativesd'économie solidaire afin de faire émerger son projet politique dans le débat public.Il s'est agit de savoir si ce projet et son militantisme étaient le fruit d'une simple reconversiond'un habitus militant d'origine chrétienne ou bien celui d'une interaction entre différentestraditions militantes.L'enquête a permis la reconstitution des parcours antérieurs des militants du REAS à partir del'analyse d'archives et de la revue éditée par le réseau mais surtout d'une soixantained'entretiens avec les acteurs du REAS. Elle a montré que chacune des trois classes d'âge demilitants (les moins de 35 ans, les 35-45 ans et les plus de 45 ans) a incarné une dynamique deparcours militantes distinctes. Les plus âgés apportent la dimension chrétienne de gauche, legroupe intermédiaire apporte la politisation de cette première dimension et le groupe desjeunes apporte la préoccupation quotidienne et l’ancrage local. Le projet politique du REAS etson militantisme peuvent alors se définir comme une affinité élective entre trois élémentsdistincts au départ. Si l’on peut y retrouver les grandes de lignes de l’influence chacune destrois dynamiques militantes, le projet du REAS ne se définit ainsi que dans leur combinaison.Cependant, l'affinité élective ne se produit en théorie entre deux éléments. La démonstrationd’une affinité élective à trois éléments semble inédite et mériterait d’être spécifiquementinterrogée. / This work is the result of empirical research conducted on a French network for an alternativeeconomy named REAS and its defenders. The aim is to study the origins of its program usingthe history and backgrounds of its campaigners as a starting point. From 1990 to 1998, theREAS has tried to bring together various initiatives of solidarity-based economic systems inorder to push its political program to the forefront of the public debate.We have wondered whether this program and the militancy which characterizes it were butthe translation of a propensity for activism truly Christian in origin or whether it ratherstemmed from the coming together of various traditions of militancy.A reconstruction of the individual backgrounds of activists from the REAS was possiblethanks to field research, based on a close study of the archives and the periodical which thenetwork published but most importantly on about sixty interviews held with members of theREAS. The research has proven that each age group (under 35, aged 35 to 45 and over 45years old) was characterized by its own specific dynamics and form of militancy.The older members bring with them a leftwing Christian dimension which the intermediateage group politicizes while the younger members contribute to daily awareness and localintegration. The political program of REAS and its members’ militancy can therefore bedefined as an elective affinity bringing together three originally distinct groups. Therefore, ifthe influence and dynamics of each group may be felt, the program for REAS can only bedefined through their combination. Nevertheless, elective affinity theoretically only happensbetween two elements. The possibility of elective affinity happening between three elementsseems unprecedented and would deserve closer inspection.
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Les enjeux de l'entrepreneurship social : le cas de Cooperative Coffees, une entreprise du commerce équitable au NordHervieux, Chantal 04 1900 (has links) (PDF)
Le but de notre recherche est d'analyser la gestion de l'entrepreneurship social afin d'en ressortir les défis et enjeux apportés par l'union de deux mondes opposés, deux mondes distingués par Boltanski et Thévenot (1991) et entre lesquels ils ne voient pas de compromis possibles. Il s'agit d'analyser les tensions entre ces deux mondes dans le contexte de l'entrepreneurship social. La définition de l'entrepreneurship social est encore en cours d'élaboration (Zahra et al., 2006) et l'étude de cas que nous présentons contribue au développement de ce concept, que nous comparerons aussi à ceux d'économie sociale et de commerce équitable. Le cas étudié est celui de l'entreprise Cooperative Coffees. La collecte de données s'est faite par observation participante, entrevues et analyse documentaire, suivant les principes de la méthode ethnographique. L'analyse des enjeux de gestion a été effectuée par la méthode inductive à l'aide du logiciel Atlas ti, et est complétée par une analyse stratégique, utilisant le modèle de chaîne de valeur ajoutée (Porter, 1985). Notre recherche nous amène à proposer une définition hiérarchisée de l'entrepreneurship social. En outre, nous constatons que, dans son ensemble, le mouvement du commerce équitable est une initiative d'entrepreneurship social de type ingénieur social schumpetérien (Schumpetarian social engineer) (Zahra et al., 2006) mais que les organisations qui constituent ce mouvement correspondent à divers types d'entrepreneurship social. Les résultats nous amènent à questionner la conception de Boltanski et Thévenot (1991) selon laquelle il n'y a pas de compromis possibles entre les cités, notamment entre le monde marchand et le monde civique. Au contraire, dans le cas étudié, le compromis serait permanent mais le consensus sur le type de compromis à privilégier, lui, semble impossible.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Entrepreneurship social, commerce équitable, économie sociale, développement durable, chaîne de valeurs
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Entre innovation et récupération : le communautaire comme lieu de pratiques économiques alternativesMahfoudh, Amel January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Au-delà de l'instrumentalisation: une nouvelle identité pour le tiers secteur en France?Galarneau, Marilène 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la constitution du tiers secteur français en tant qu’acteur social et politique. Dans de nombreux pays, les relations entre l’État et les organismes mutualistes, coopératifs et associatifs de la société civile (un ensemble hétérogène qu’on appelle ici le « tiers secteur ») ont été récemment formalisées par des partenariats. En France, cette institutionnalisation s’est concrétisée en 2001 par la signature d’une Charte (CPCA). Nous explorons l’hypothèse qu’à travers l’institutionnalisation, le tiers secteur français se construit en tant qu’acteur –ayant une (ou des) identités propres de même qu’un projet de société relativement bien défini.
La perspective dominante présente dans la littérature internationale traitant de l’institutionnalisation des rapports entre l’État et le tiers secteur est celle d’une instrumentalisation des organisations du tiers secteur au détriment de leurs spécificités et de leur autonomie. Cette perspective nous semble limitative, car elle semble être aveugle à la capacité d’action des organisations. Par conséquent, dans ce mémoire, nous cherchons à comprendre si une transformation identitaire a eu lieu ou est en cours, au sein du tiers secteur français, et donc s’il se transforme en acteur collectif.
Pour apporter certains éléments de réponse à nos hypothèses et questions de recherche, nous avons effectué une analyse des discours via deux sources de données; des textes de réflexion rédigés par des acteurs clés du tiers secteur français et des entretiens effectués avec certains d’entre eux au printemps 2003 et à l’automne 2005. Sur la base de deux inspirations théoriques (Hobson et Lindholm, 1997 et Melucci, 1991), notre analyse a été effectuée en deux étapes. Une première phase nous a permis d’identifier deux cadres cognitifs à partir desquels se définissent les acteurs du tiers secteur français, les cadres « association » et « économie solidaire ». Une deuxième phase d’analyse consistait à déterminer si les deux cadres cognitifs pouvaient être considérés comme étant des tensions existant au sein d’un seul et même acteur collectif.
Nos résultats nous permettent de conclure que les organisations du tiers secteur français ne se perçoivent pas globalement comme un ensemble unifié. Néanmoins, nous avons pu dégager certains éléments qui démontrent que les cadres sont partiellement conciliables. Cette conciliation est grandement subordonnée aux contextes sociopolitiques et économiques français, européen et international et est également conditionnelle à la découverte d’un mode de fonctionnement convenant à tous les acteurs. / This thesis is concerned with the third sector in France as a social and political actor. In numerous countries, relations between the state and mutual organizations, cooperatives and associations of civil society (a heterogeneous set that we refer to here as the “third sector”) have recently been formalized as partnerships. In France, the institutionalisation of this partnership was formalised par the signing of a Charter (CPCA) in 2001. We will explore the hypothesis that, through the institutionalization process, the French third sector has been constructing itself as an actor, with its own identity or identities as well as a relatively well-defined social vision.
The dominant perspective in the international literature dealing with the institutionalisation of relations between states and third sectors focuses on the instrumentalisation of third sector organizations to the detriment of their specificity and their autonomy. This perspective seems limited, in our view, since it appears to be blind to these organizations capacity for autonomous action. Therefore, in this thesis, we seek to understand if we can identify an ongoing transformation in the identity of the French third sector, such that it is emerging as a collective social and political actor.
To address our hypotheses and research questions on the subject, we undertook an analysis of two sorts of data: texts written by key actors of the sector in which they reflect on the sector’s identity and interviews with certain of these actors in 2003 and again in 2005. We carried out a two-step analysis on the basis of two theoretical inspirations (Hobson, Lindholm, 1997 and Melucci, 1991). The first phase allowed us to identify two cognitive frames through which the actors of the French third sector identify themselves: one is the « associative » frame and the other, the frame of « économie solidaire ». The second phase allowed us to determine if these two cognitive frames might be considered as representing tensions existing within a single collective actor.
Our results lead us to conclude that the organizations of France’s third sector do not se themselves as a unified collective actor. None the less, we were able to observe some elements showing that the frames that divide them may be partially reconcilable. This reconciliation is highly contingent on the French, European and international contexts and is also conditional on the construction of a modus operandi that works for them, since the aspirations of the actors are highly convergent.
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Économie plurielle dans la Bolivie du « proceso de cambio » : premiers jalons d’une économie agraire sociale et solidaire?Mascolo-Fortin, Éva 02 April 2013 (has links)
Dans le contexte du processus de «décolonisation» et de redistribution annoncé par le Movimiento al Socialismo en Bolivie, la thèse étudie la stratégie d’une économie plurielle (étatique, privée, sociale et communautaire) afin d’analyser son potentiel dans l’implantation d’une économie sociale et solidaire (ESS) en milieu rural. La thèse avance que l’ESS doit dépasser une vision techniciste du développement et intégrer
une modification des structures de propriété, la participation des organisations sociales et un investissement en faveur des secteurs social et communautaire. La thèse étudie la réforme agraire initiée en 2006 et les politiques d’appui aux organisations économiques paysannes (OECA), et identifie pour la période 2006-2012 des avancées en termes de reconnaissance de la pluralité, mais aussi des limites: non-rétroactivité de la réforme et portée limitée des restitutions; gouvernance ayant tendance à neutraliser les mouvements sociaux; imprécision de la notion de communauté; persistance d’un mode de développement extractif.
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Économie plurielle dans la Bolivie du « proceso de cambio » : premiers jalons d’une économie agraire sociale et solidaire?Mascolo-Fortin, Éva 02 April 2013 (has links)
Dans le contexte du processus de «décolonisation» et de redistribution annoncé par le Movimiento al Socialismo en Bolivie, la thèse étudie la stratégie d’une économie plurielle (étatique, privée, sociale et communautaire) afin d’analyser son potentiel dans l’implantation d’une économie sociale et solidaire (ESS) en milieu rural. La thèse avance que l’ESS doit dépasser une vision techniciste du développement et intégrer
une modification des structures de propriété, la participation des organisations sociales et un investissement en faveur des secteurs social et communautaire. La thèse étudie la réforme agraire initiée en 2006 et les politiques d’appui aux organisations économiques paysannes (OECA), et identifie pour la période 2006-2012 des avancées en termes de reconnaissance de la pluralité, mais aussi des limites: non-rétroactivité de la réforme et portée limitée des restitutions; gouvernance ayant tendance à neutraliser les mouvements sociaux; imprécision de la notion de communauté; persistance d’un mode de développement extractif.
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Économie plurielle dans la Bolivie du « proceso de cambio » : premiers jalons d’une économie agraire sociale et solidaire?Mascolo-Fortin, Éva January 2013 (has links)
Dans le contexte du processus de «décolonisation» et de redistribution annoncé par le Movimiento al Socialismo en Bolivie, la thèse étudie la stratégie d’une économie plurielle (étatique, privée, sociale et communautaire) afin d’analyser son potentiel dans l’implantation d’une économie sociale et solidaire (ESS) en milieu rural. La thèse avance que l’ESS doit dépasser une vision techniciste du développement et intégrer
une modification des structures de propriété, la participation des organisations sociales et un investissement en faveur des secteurs social et communautaire. La thèse étudie la réforme agraire initiée en 2006 et les politiques d’appui aux organisations économiques paysannes (OECA), et identifie pour la période 2006-2012 des avancées en termes de reconnaissance de la pluralité, mais aussi des limites: non-rétroactivité de la réforme et portée limitée des restitutions; gouvernance ayant tendance à neutraliser les mouvements sociaux; imprécision de la notion de communauté; persistance d’un mode de développement extractif.
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Économie sociale et solidaire, Commun et inégalités en Haïti : cas de la Mutuelle tête ensemble pour la liberté et le bien-être (MITALIB)Nicolas, Dieumann 12 October 2023 (has links)
Cette thèse de maîtrise porte sur l'économie sociale et solidaire, Commun et inégalités en Haïti. Pour mener cette recherche, nous avons considéré la Mutuelle tête ensemble pour la liberté et le bien-être (MITALIB), une organisation située à Petite Rivière de Nippes (Haïti), comme cas d'étude. Étant donné qu'il s'agit d'une recherche qualitative, nous avons administré des entrevues semi-directives, lesquelles nous ont permis de recueillir les informations pertinentes afin de tirer nos conclusions. En fait, l'étude va au-delà de l'approche selon laquelle le contrôle centralisé est la solution privilégiée contre la dégradation de toute ressource transférée sur le terrain du commun ainsi que celle considérant la privatisation comme l'option optimale en vue d'une gouvernance raisonnée. Elle va aussi au-delà de l'approche basée sur l'épargne et le crédit. En premier lieu, la recherche montre que la MITALIB procure aux participants une accessibilité financière grâce au crédit mutuel, en organisant ses actions autour d'un système de règles et de sanctions. Cette décentralisation du crédit permet aux participants d'entreprendre des activités génératrices de revenus ; d'augmenter leur production agricole, l'élevage et de combattre leur endettement. En deuxième lieu, elle met en lumière le fait que l'expérience de la MITALIB, en tant qu'action collective, contribue au renforcement de l'esprit de coopération chez les participants. En effet, cette expérience conduit ces derniers à être conscients du fait qu'ils sont interdépendants et les pousse à explorer d'autres possibilités d'action et de coopération. En ce qui a trait aux motifs de la participations à la MITALIB, les résultats de l'étude montrent que la redistribution des gains réalisés et la prise de conscience du fait qu'ils font face aux mêmes difficultés constituent des facteurs étant à l'origine de la décision des participants à faire partie de l'organisation. En dernier lieu, mis à part les questions liées à la démocratisation du crédit, la recherche indique que la MITALIB s'intéresse à des préoccupations extra-économiques notamment le reboisement et la protection de l'environnement.
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Tourisme alternatif à Djanet et Taghit : enjeux socio-économiques et environnementauxBenbelaid, Yasmine 03 September 2019 (has links)
Le tourisme est un des enjeux de l’économie mondiale. L’Organisation des Nations Unies (ONU) estimait en 2017 que le tourisme était l’un des secteurs économiques qui connaissait la croissance la plus rapide au monde. Il est souvent le point de référence des rapports des institutions internationales en termes de génération de prospérités économiques, de contributions aux économies locales et d’outil efficace pour la protection de l’environnement (ONU, 2017). On le retrouve, entre autres, dans le Programme 2013, les Objectifs du Millénaire pour le Développement Durable (ODD), la Conférence Rio+20 (ONU, 2017). Ainsi, le tourisme est de plus en plus considéré comme moteur de développement durable (UNWTO, 2015). Il a été mentionné dans la résolution 66/288 de l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU) comme secteur capable de contribuer significativement aux trois dimensions du développement durable. Le tourisme alternatif a beaucoup été étudié dans les îles et les régions balnéaires, les montagnes, les forêts et les parcs. Peu d’études se sont intéressées à cette activité dans les zones désertiques. Ainsi, cette thèse doctorale a pour ambition de déterminer dans quelle mesure les activités liées au tourisme alternatif dans les régions désertiques de Djanet et de Taghit permettent de traiter des enjeux socio-économiques et environnementaux. Aussi, à travers une analyse documentaire et empirique, il sera question de déterminer si les caractéristiques spécifiques à Djanet et à Taghit permettent de comprendre les pratiques du tourisme alternatif.
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L'association entre libéralisme économique et état social. Une analyse des schèmes de justification de l'économie sociale au XIXème et XXème siècleFretel, Anne 09 September 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse cherche à montrer comment la notion d'association en France, dans les réponses qu'elle a apportées à la question sociale au XIXe et XXe siècle, s'est trouvée polarisée par les deux schèmes de justification dominants que sont le libéralisme économique et l'Etat social. Au XIXe siècle, on montre comment la notion d'association a été majoritairement pensée en articulation avec le libéralisme économique et au XXe siècle comment elle a été pensée en lien avec l'Etat social. Pour autant, pour chacune de ces périodes, l'association ne s'est pas trouvée rabattue sur un de ces schèmes dominants faisant ainsi preuve d'une capacité de questionnement et d'innovation. Pour résumer ce lien complexe que l'association entretient avec le libéralisme économique et l'Etat social, le terme de polarisation a été choisi signifiant par là que l'association n'est jamais rabattue sur un schème dominant mais qu'elle est seulement attirée et garde une part d'autonomie. Ainsi, si l'association s'est inscrite dans les logiques dominantes de réponse à la question sociale, cela ne l'a pas empêchée d'en pointer à chaque fois des limites. Au XIXe siècle, elle complète le schéma libéral en instituant un cadre moral qui guide les actions individuelles vers l'intérêt général ; au XXe, elle cherche à renforcer la dimension démocratique de l'Etat en proposant des réponses spécifiques aux problèmes sociaux. Centrée sur une analyse de discours et un choix qualitatif d'auteurs, la notion d'association telle qu'elle ressort de ce travail, est à prendre dans un sens étendu. Elle illustre avant tout une forme d'organisation sociale cherchant à assurer la cohésion sociale.
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