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Os fundamentos da objetividade das representações em Kant / The foundations of the objectivity of representations in Kant

Tomasel, Juliano 20 August 2012 (has links)
Made available in DSpace on 2017-07-10T18:26:32Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Juliano Tomasel.pdf: 749013 bytes, checksum: f485f52f87a1652112a4f32bad42018f (MD5) Previous issue date: 2012-08-20 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / This work is intended to discuss Kant's reflections and responses to the problem of the objectivity of representations. This issue that is the central theme of the Transcendental Analytic of the Critique of Pure Reason, is strongly focused on the distinction between sensible and intellectual conditions, intuitions and concepts, which constitute the fundamental elements of our experience. The experience is determined by the way our representations are referred to objects. The objects of experience are the objective contents of our representations, constituted by intuitions and concepts. The first ones are immediate and singular representations of objects the latter are mediate rules that determine the data of intuitions by general characteristics. Therefore, it s necessary that intuitions are described by concepts, which are universal representations. By means of writings of Metaphysical Deduction and Transcendental Deduction, I intended to rebuild the arguments provided for Kant to support the idea that reference to intuitions is necessary and universally held by the rules that derive a priori of the understanding and not by mere accident. These rules are the pure concepts of understanding or categories. The Metaphysical Deduction is the argument used by Kant to present the complete list of these categories by derivation of the universal logical functions of thought. These functions are the elementary forms of judgments because the judgments represent the forms of thought or the relations in which different representations are brought to unity of thought. In the Transcendental Deduction, at first, Kant seeks to demonstrate that the pure concepts of understanding are a priori rules of the reference of thought to objects of a sensible intuition in general. Secondly, the argument is directly addressed to the specific conditions of our sensible intuition, with the intention of asserting that all sensible representations must be determined in own intuition by means categories. / Este trabalho tem o intuito de discutir as reflexões e respostas de Kant para o problema da objetividade das representações. Tal assunto, que é tema central da Analítica transcendental da Crítica da Razão Pura, é delineado pela distinção de Kant entre as condições sensíveis e intelectuais, intuições e conceitos, os quais se constituem nos elementos fundamentais da nossa experiência. A experiência é determinada pelo modo como nossas representações são referidas aos objetos. Os objetos da experiência são os conteúdos objetivos das nossas representações, constituídos por intuições e conceitos. As primeiras são representações imediatas e singulares dos objetos, os segundos são regras mediatas que determinam os dados das intuições por características gerais. Por isso, é necessário que as intuições sejam descritas por conceitos, que são representações universais. Pelos textos da Dedução metafísica e da Dedução transcendental pretendi reconstruir os argumentos fornecidos por Kant para fundamentar a ideia de que a referência às intuições é realizada necessária e universalmente por meio das regras que derivam a priori do entendimento e não por simples acaso. Estas regras são os conceitos puros do entendimento ou categorias. A Dedução metafísica é o argumento utilizado por Kant para apresentar a lista completa destas categorias da derivação das funções lógicas universais do pensamento. Estas funções são as formas elementares dos juízos, pois os juízos representam a forma pensamento ou as relações pelas quais diferentes representações são conduzidas à unidade do pensamento. Na Dedução transcendental, Kant visa num primeiro momento demonstrar que os conceitos puros do entendimento são regras a priori da referência do pensamento aos objetos de uma intuição sensível em geral. Num segundo momento, o argumento é diretamente direcionado as condições específicas da nossa intuição sensível, com a intenção de asseverar que todas as representações sensíveis devem ser determinadas na própria intuição pelas categorias.
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Dualisme et réflexion: le passage entre théorique et pratique dans la philosophie transcendantale d'Immanuel Kant / Transition between theoretical and practical Immanuel Kant's Transcendental Philosophy

Spetschinsky, Sergueï 24 March 2012 (has links)
Le présent travail consiste en une étude de l’œuvre d'Immanuel Kant, avec pour objet la question du passage entre théorique et pratique. En étudiant méticuleusement chacune des étapes du développement de la pensée kantienne, ce travail abouti sur la mise au jour d'un principe fondamental, dit du double mouvement du dualisme et de la réflexion, d'après lequel se structure l'ensemble de la pensée kantienne, mais aussi plus généralement, la possibilité de toute philosophie transcendantale. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Approche des représentations philosophiques du jugement judiciaire: le modèle réfléchissant de Kant

Allard, Julie 26 January 2004 (has links)
Ce travail porte sur les représentations philosophiques du jugement judiciaire, en son sens le plus conventionnel, désignant sans distinction le travail du ou des juges, dans le cadre d’un procès, quels que soient les ordres de juridiction. Ce thème de recherche s’est imposé comme un objet philosophique sous trois angles principaux. L’évidente actualité, en premier lieu, de la problématique de la justice et du procès a renforcé une curiosité initiale envers les rationalités juridiques. Il est ainsi apparu à la fois urgent et passionnant de mener une réflexion sérieuse sur le procès et le jugement judiciaire, aujourd’hui au cœur de débats qui suscitent autant de passion pour la justice que d’inquiétude de voir les juges gouverner. Le constat, en deuxième lieu, de la pauvreté des ressources conceptuelles et des débats intellectuels qui traitent du jugement judiciaire en tant que tel, constituait une raison supplémentaire d’aborder ce jugement à l’aide d’outils philosophiques. Devant la « crise du juge » et l’inflation de la justice, rien ne servirait de crier au risque de voir dépérir la politique et d’en appeler à la fonction traditionnelle et légale des juges :l’application de la loi. Au contraire, il semblait plus fécond de mettre en lumière, au sein même de la séparation des pouvoirs qui fondent nos Etats de droit, le rôle propre des juges – le jugement –, en précisant notamment le mode opératoire de la faculté de juger. Car, en troisième lieu, l’intérêt pour le jugement tenait également à deux intuitions philosophiques :l’idée, d’une part, que le jugement judiciaire opère selon une modalité qui lui est propre, par laquelle il met en œuvre une rationalité juridique spécifique, et la conviction, d’autre part, que l’œuvre critique de Kant disposait des concepts qui permettraient de le démontrer. Plus précisément, le concept kantien de jugement réfléchissant permettait de rendre compte de l’exercice d’un talent propre à la faculté de juger, exercice qui est institutionnalisé dans la pratique judiciaire et qui constitue donc un trait distinctif de la rationalité du droit tel qu’il est mis en oeuvre. <p>En référence à ce concept, il s’agissait d’échapper à deux représentations classiques du travail judiciaire, qui semblent faire l’économie de la question du fondement et de la légitimité de jugement, et par conséquent passer à côté de la spécificité du droit :l’idée que le jugement est irrémédiablement soit une application du droit, soit une décision du juge. Même dans sa définition la plus courante, le jugement semble combiner une pensée et une décision, une connaissance et une évaluation. Deux caractéristiques du jugement judiciaire, qui rappellent cet aspect, peuvent alors servir de point de départ :ce jugement, à la fois, entretient un rapport à la loi, que le juge doit connaître et appliquer, et tranche pour mettre fin à une situation d’incertitude. Or, d’une part, la loi – la règle ou la norme - que le juge est chargé d’appliquer, est souvent générale et abstraite. D’autre part, le jugement met un terme au débat en instituant une vérité et en engageant le plus souvent une série de sanctions. A ce titre, le juge possède un pouvoir de décision. Autrement dit, la représentation du jugement judiciaire oscille entre l’application d’une règle générale à un cas concret, et une forme de décision, qui permet de trancher dans un conflit entre deux parties. Ces deux faces du jugement semblent alors requérir de la part du juge deux vertus, le discernement et l’impartialité. L’étude consistait à montrer que ces deux propriétés du jugement ne sont pas des vertus personnelles que l’on doit exiger des juges, mais des conditions de possibilité de l’exercice d’un jugement dans le cadre judiciaire.<p>Si on se représente assez facilement le jugement judiciaire comme une application du droit, on suppose également que cette application, la plupart du temps, ne pose pas de problème particulier. Elle correspond à ce que Kant appelle un jugement déterminant. Un jugement consiste, chez Kant, à subsumer ce qui est donné dans l’intuition sous un concept de l’entendement, c’est-à-dire à penser un élément particulier comme étant contenu sous un élément universel. Le jugement rapporte donc des objets d’expérience ou des actes individuels à des normes plus générales et plus abstraites. Le jugement est déterminant quand l’universel, le concept ou la règle, est donné, et par conséquent s’impose. Dans ce cas, l’expérience est déterminée par le concept qu’on y applique et qui lui correspond, de telle sorte que ce concept dit ce qu’est l’expérience. Au niveau du droit, ce type de jugement détermine une solution au litige par l’application d’une règle à un cas, le cas lui-même étant éclairé par la règle. Le jugement réfléchissant, au contraire, intervient quand le concept ou la règle, sous lesquels rapporter le cas particulier, ne sont pas donnés à la faculté de juger selon un principe, et ne lui permettent donc pas de juger, c’est-à-dire de déterminer l’expérience. Dans ce cas, une opération supplémentaire sera attendue de la faculté de juger, une opération de réflexion.<p>Or on constate en droit qu’il existe de nombreux cas où l’application ne va pas de soi, notamment parce que le juge ne dispose pas d’une règle claire pour juger du cas qui lui est soumis. Ainsi, par exemple, lors du procès de Nuremberg :la notion de « crime contre l’humanité » avait été inscrite dans les statuts du tribunal de Nuremberg, mais ce qu’est l’homme, où se situe la frontière entre l’humain et l’inhumain, à partir de quand y a-t-il un crime contre l’humanité ?sont autant de questions auxquelles le concept de « crime contre l’humanité » ne permettait pas de répondre et dont, pourtant, dépendait son application. Souvent, on est donc confronté à un « défaut » de règle, ou plutôt à un « défaut de la règle » :ce n’est pas tant que la règle n’existe pas, mais plutôt, comme le pensait Aristote, qu’elle ne règle pas sa propre application. Le rapport du jugement à la règle ne peut donc être déterminant.<p>Hannah Arendt a très bien illustré ce « défaut » de règle au sujet du procès Eichmann. Elle y pose deux questions qui concernent le talent propre de la faculté de juger. La première question porte sur notre aptitude à juger en situation et à nous mettre à la place des autres :« Comment juger l’impardonnable, questionne Arendt, et qu’aurions-nous fait à la place d’Eichmann ?». La seconde interrogation, quant à elle, porte sur notre faculté critique :« Sommes-nous capables de juger de manière autonome, c’est-à-dire pas seulement en fonction de règles instituées ?». Ces questions se rapportent à un même problème, qui mobilise toutes les grandes réflexions sur la justice :comment juger quand la règle est silencieuse, et comment juger quand la règle est injuste ?Sommes-nous capables, en d’autres termes, de juger les règles et les jugements eux-mêmes ?<p>Car confronté à un « défaut de règle », on peut aussi se représenter le jugement judiciaire comme l’expression de la volonté personnelle des juges, qui doivent au minimum « aménager » la règle pour l’appliquer. On peut alors s’interroger sur le fondement et la légitimité d’un tel jugement. Le plus souvent, on en dénoncera la subjectivité, et par conséquent l’arbitraire.<p>Mon travail consistait notamment à montrer qu’un jugement subjectif peut ne pas être arbitraire. Il s’agissait donc de récuser le raisonnement qui conclut de l’impossibilité d’une application stricte de la loi, à une décision personnelle et arbitraire des juges. Cette conclusion correspond en effet à l’impasse du pouvoir discrétionnaire :face au « défaut » de la règle, le juge exerce un pouvoir de décision qui lui permet de trancher en fonction de critères pour la plupart non rationnels, comme les intérêts du juge, sa classe sociale ou son humeur par exemple. Tout au plus le juge « habille » ou « maquille » sa décision, pour la rendre acceptable aux yeux des autres. Le juge dispose ainsi d’une liberté de décision et d’interprétation, mais seulement pour autant qu’il n’y ait aucune règle qui le contraigne à trancher dans un sens déterminé. Les présupposés de cette conclusion sont donc les suivants :d’un côté la règle est par elle-même contraignante, de l’autre ses lacunes conduisent à l’exercice d’un pouvoir coupé de la raison.<p>La solution apportée par Kant à cette alternative entre connaissance déterminante et rationnelle, d’un côté, et volonté arbitraire, de l’autre, consiste à postuler une raison pratique, qui puisse déterminer rationnellement la volonté. Deux problèmes subsistent pourtant chez Kant par rapport à la question du jugement judiciaire. Premier problème :les jugements pratiques portent sur ce qui doit être et sur ce qu’il faut faire, et non sur ce qui est. Ils expriment donc notre autonomie par rapport à toutes déterminations empiriques. Mais, comme tels, ils visent des idées de la raison dont on ne peut pas percevoir la réalisation dans le monde phénoménal, le monde des affaires humaines. Le jugement pratique ne dispose en effet d’aucune intuition qui lui permettrait de vérifier l’adéquation entre la loi morale et une action commise dans le monde sensible. Second problème :Kant distingue le jugement judiciaire des autres jugements pratiques, dans la mesure où ce dernier est établi conformément à une loi positive. Ainsi, le jugement judiciaire, notamment dans la Doctrine du droit, continue d’être présenté en termes d’adéquation. Ce jugement ne dispose donc d’aucune rationalité propre, qui lui permettrait de s’exercer dans les cas difficiles, quand la règle positive n’est pas déterminante.<p>Le modèle réfléchissant apporte une solution à ce double problème. D’une part, le jugement réfléchissant est l’œuvre de l’homme phénoménal. Il s’exerce donc toujours sur le plan de l’expérience. D’autre part, il renonce au principe de l’adéquation et de la conformité qui caractérise le jugement déterminant. Placé face à une règle qui n’est pas déterminante, un jugement de type réfléchissant peut mettre en relation les idées de la raison pratique avec le domaine des affaires humaines, sans prétendre à la conformité des uns et des autres.<p>En cherchant à représenter le jugement judiciaire non comme un jugement déterminant, mais comme un jugement réfléchissant de ce type, les concepts d’application et de décision ont été renvoyés dos à dos au bénéfice d’une troisième représentation, susceptible d’illustrer une raison spécifiquement juridique, c’est-à-dire une raison qui agisse sur le plan de l’expérience, sans répondre pour autant à un principe d’adéquation. Dans une perspective réfléchissante, une raison juridique spécifique émerge donc, qui ne trouve de représentation concluante ni dans la raison théorique, ni dans la raison pratique, mais emprunte aux deux législations. Comme la raison théorique tout d’abord, la raison à l’œuvre dans le droit s’applique à des phénomènes. Le jugement judiciaire n’a pas accès au monde intelligible. Lois et juges sont institués précisément parce que règnent dans l’expérience sociale la finitude, la convention et l’apparence. L’exercice d’une rationalité sur un tel plan se caractérise donc par une modalité spécifique que le jugement réfléchissant permet de représenter et qui élève la pratique judiciaire au rang de ce que Ricœur appelle une « instance paradigmatique ». Mais la raison juridique partage aussi avec la raison pratique une forme d’autonomie et d’indépendance du jugement. Le jugement judiciaire, c’est l’une de ses caractéristiques les plus fondamentales, doit être un jugement impartial. Il doit donc pouvoir se placer en retrait de toute détermination partiale, qui dépendrait des intérêts du juge, de sa classe sociale ou de son humeur.<p>Le modèle réfléchissant permet ainsi de représenter l’activité judiciaire de manière inédite pour deux raisons principales. En premier lieu, il s’exerce par définition face à un « défaut de règle ». Ce jugement rapporte bien l’expérience à une règle, mais ce rapport ne permet pas de déterminer cette expérience, car il est difficile d’évaluer l’adéquation entre l’expérience et la règle. Appliqué au domaine judiciaire, ce modèle ébranle donc le dogme du primat absolu de la règle et l’idée que le juge « applique le droit » de haut en bas, de la norme vers le cas particulier. Au contraire, ce modèle rend compte du fait que le jugement judiciaire, la plupart du temps, ne dispose d’aucune règle qui puisse guider l’application de la règle elle-même. Le respect de la règle ne peut donc suffire pour apprécier la qualité du jugement. L’application stricte de la loi, même si elle était possible, n’équivaut pas un jugement, qui consiste lui à discriminer le vrai et le faux, le bien et le mal, ou le juste et l’injuste. En second lieu, le jugement réfléchissant n’est pas un acte volontaire ou arbitraire. Il tient sa force de sa réflexivité :apte à se juger lui-même, il est capable de recul, faisant preuve à la fois de discernement et d’impartialité. Le jugement réfléchissant est donc une faculté de retrait et de distance critique que j’ai comparé dans mon étude au travail du magistrat. Comme tel, ce jugement incarne une autonomie, qui est aussi le propre de la raison pratique.<p>La force du modèle réfléchissant est de concrétiser cette autonomie non plus dans la volonté, mais dans la réflexion. L’impartialité requise n’est donc plus une vertu morale. Etre impartial, c’est pouvoir se faire juge de sa propre pensée. On peut ainsi se placer en retrait de ses déterminations phénoménales, mais cette position n’est ni morale, ni ontologique. C’est en pensée que l’on prend du recul, que l’on se défait de ses déterminations partiales et qu’on se place en retrait de l’apparence. Cela est rendu possible parce qu’on ne cherche plus à produire une représentation adéquate de la réalité, mais seulement à rendre possible un jugement, et donc à répondre aux besoins de la faculté de juger elle-même. On peut ainsi, pour juger de l’expérience, recourir à des idées indéterminées, qui ne peuvent pas normalement s’appliquer à l’expérience.<p>Les jugements sur les crimes contre l’humanité peuvent être interprétés en ce sens, en montrant par exemple que les magistrats de Nuremberg ont jugé en référence à une forme d’idée indéterminée, l’idée d’humanité. Cette idée ne correspondait pas à la réalité objective de l’époque, où régnait surtout l’inhumanité, mais cette idée leur a permis de juger. L’idée d’humanité a donc fonctionné comme une idée régulatrice :elle a répondu aux besoins de la faculté de juger (qui a besoin d’un principe universel), sans pour autant permettre de connaître ou de déterminer ce qu’est l’homme. Ce type d’idées pallie en quelque sorte le « défaut » de règle, qui prive la faculté de juger de concepts déterminants. Le juge fait « comme si » il disposait pour son jugement d’un fondement objectif :il utilise ces idées « comme si » c’était des concepts déterminés. Mais cet usage n’est que régulateur. Dans la CRP, Kant dit qu’il s’agit de « rapprocher la règle de l’universalité ». Sur le plan judiciaire, cet usage ne détermine donc pas la règle, mais permet au juge de la trouver, en « remontant », selon un principe qu’il s’est donné à lui-même, du cas particulier à l’universel. Ma thèse consistait à montrer comment ce retour sur elle-même conduit la faculté de juger à évaluer son jugement et lui interdit de produire n’importe quel jugement.<p>A ce titre, le jugement esthétique joue le rôle d’exemple. Quand nous jugeons de la beauté des choses, nous prononçons un avis subjectif sur un objet singulier :« cette rose est belle » ou « ce tableau est beau ». Aucune règle ne peut déterminer de manière universelle ce qui est beau. Le jugement sur le beau est donc un jugement réfléchissant. Nous savons que ce jugement exprime notre goût personnel et ne sera pas effectivement partagé par tout le monde. Pourtant, nous disons :« cette rose ou cette peinture sont belles », comme si la beauté était une qualité intrinsèque à la chose et par conséquent observable de tous. Nous supposons donc que notre goût personnel pourrait être partagé. La faculté de juger se procure donc l’universel qui lui manque en produisant un jugement qui dit « cette rose est belle », supposant par là que d’autres devraient également la trouver belle. Le principe universel consiste à penser que ce jugement n’est pas seulement personnel. Il ne s’agit pas seulement d’un fantasme ou d’une illusion. Il s’agit d’une prétention de la faculté de juger, qui accompagne selon Kant tout jugement esthétique. Cette prétention est subjective, mais, d’une part, elle s’impose à quiconque porte un jugement et, d’autre part, elle contraint en retour le jugement. Seul un jugement tout à fait autonome, qui n’est influencé ni par un préjugé, ni par l’avis de la majorité, ni par un intérêt, peut prétendre valoir pour tous. <p>En d’autres termes, quand il n’est pas déterminé directement par une règle, le jugement se retourne sur la faculté de juger pour y trouver le principe de la subsomption. Ce jugement ne repose sur aucun fondement objectif, mais la faculté de juger prétend qu’il peut être partagé. Ce n’est donc pas le contenu du jugement qui est universel, dit Kant, mais la prétention qui accompagne nécessairement ce type de jugement. Ce qui est universel et constitue le principe transcendantal du jugement réfléchissant, c’est donc la faculté de juger elle-même, que l’on suppose commune à ceux auxquels on s’adresse. En exigeant des autres l’adhésion, on sollicite leur propre faculté de juger de manière autonome et on s’expose à son tour à leur jugement. Supposant que les autres sont capables de juger, la faculté de juger imagine en effet qu’ils évalueront son jugement et qu’à leurs yeux, tous les jugements ne seront pas aussi bons les uns que les autres. Elle peut alors apprécier son propre jugement en prenant la place des autres, en le considérant de leur point de vue, ce qui l’oblige à prononcer un jugement le plus impartial possible.<p>Cet exemple permet de montrer que le fait, dénoncé par les réalistes, que le juge éprouve le besoin de « maquiller » sa décision pour la rendre acceptable aux yeux des autres, n’est pas sans conséquence sur le jugement qu’il va produire. Le processus de réflexion est en effet un processus par lequel le juge se met à la place des autres pour voir si, de leur point de vue, son jugement est acceptable, et ce processus agit en retour sur la manière dont il juge. Dans un jugement réfléchissant, le juge prétend produire un jugement universel, alors qu’il sait que ce jugement ne peut être objectivement déterminé. La raison juridique suppose un tel modèle de jugement parce qu’il tient compte des difficultés de l’acte de juger et des limites inhérentes aux capacités cognitives du juge, tout en démontrant la possibilité de faire preuve d’impartialité et d’autonomie dans le jugement. Le processus de réflexion implique en effet une prise en compte de la finitude – c’est-à-dire l’absence de fondement objectif – et un recul par rapport aux déterminations partiales.<p>Le « défaut de règle » auquel s’affrontent les juges prive donc le jugement d’un appui objectif, mais ouvre en même temps un champ d’autonomie au juge, qui devient responsable de sa propre pensée. Le jugement réfléchissant, en déplaçant l’autonomie de la volonté vers la réflexion, permet de penser que des exigences de la raison juridique, telles que l’impartialité ou la responsabilité, ne sont pas seulement des réquisits moraux ou déontologiques, mais sont au contraire immanentes à l’exercice de la faculté de juger réfléchissante elle-même. Ce ne sont pas des vertus du juge, mais des présupposés transcendantaux, propres non à des personnes mais à la faculté de juger. S’il y a de la provocation à soutenir que le jugement judiciaire s’exerce structurellement, comme le jugement réfléchissant, dans un « défaut » de règle, alors même que tout le droit semble tenir dans la représentation d’un système de règles, c’est que le jugement judiciaire n’est pas vraiment une application, mais plutôt une appréciation, difficile et souvent manquée.<p>Aussi la « passion du juge », qu’éprouve parfois notre société, est-elle indissociable de la « crise du juge », qu’elle traverse sans cesse, c’est-à-dire la mise en risque perpétuelle et nécessaire de la légitimité des jugements. Ce lien est particulièrement évident dans les procès pour crimes contre l’humanité. Bien que ces cas soient marginaux et ne représentent pas la pratique judiciaire courante, ils laissent apparaître clairement la radicale singularité à laquelle sont confrontés les magistrats dans la plupart des cas, qui les place toujours déjà dans un défaut de règles. Un jugement déterminant était impossible à Nuremberg et pas uniquement pour des raisons de circonstances. La finitude, rappelons-le, est un élément structurel de la pratique judiciaire. Le jugement du Tribunal de Nuremberg était réfléchissant non seulement parce qu’aucun crime contre l’humanité n’avait jamais été sanctionné, mais en outre parce que ce type de crimes rappelle aussi les limites du droit et des catégories juridiques. Les juges semblaient alors contraints, pour juger, de réfléchir et d’évaluer leur propre activité, à savoir le jugement. A la place d’Eichmann, interroge d’ailleurs Arendt, aurions-nous été capables de juger ?<p>Cette étude suggère que la difficulté de juger Eichmann, c’est-à-dire la difficulté du travail judiciaire, répond à la stricte obéissance à la loi que revendiquait Eichmann et qui l’empêchait, selon Arendt, de juger la loi elle-même. Sûr de la loi, parce qu’elle est la loi, Eichmann n’est par définition jamais confronté à un quelconque « défaut » de règle. Or la conscience de la finitude et des limites de la règle est un préambule indispensable au jugement réfléchissant, qui n’est possible que si la faculté de juger se tourne sur elle-même. Il manquait donc à Eichmann ce qui au fond est en jeu dans le jugement, c’est-à-dire la faculté de distinguer le juste et l’injuste. L’œuvre de justice consiste à réintroduire « du jugement » dans le monde commun, à rendre à nouveau possible l’exercice de la faculté de juger. L’incapacité à juger dont font preuve certains criminels peut donc en quelque sorte être « guérie » ou « réparée » par l’œuvre des magistrats. <p>Pourtant, la difficulté de juger ne s’estompe pas pour autant, mais redouble sur le plan judiciaire, dans la mesure où elle s’accompagne dans ce cas d’une force de contrainte, d’une puissance de sanction et d’une violence légitime. Le modèle réfléchissant du jugement judiciaire, que j’ai tenté de développer, n’impliquait donc pas que tous les juges sont conscients de leur responsabilité et qu’ils font tous preuve d’impartialité. Le principe même d’autonomie illustre à son tour la contingence :le droit pourrait tout aussi bien ne pas être juste, ni le jugement rationnel. Le modèle réfléchissant rappelle seulement que les juges peuvent tirer les conséquences de leur responsabilité pour tenter de bien juger, et illustre selon moi le processus par lequel cette lucidité, ce discernement leur arrive. Le jugement réfléchissant est en effet de manière indissociable, chez Kant lui-même, une pensée des limites et une limite de la pensée. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Discrépance et simulacre: la métaphysique de Kant dans la Critique de la raison pure et les systèmes logiques de Stanislaw Lesniewski (ontologie et méréologie)

Peeters, Marc January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Patents, pills, poverty and pandemic: the ethical issues

Brown, Walter January 2003 (has links)
This thesis argues that corporations qua corporations are moral agents sui generis and hence capable of being held morally responsible. I argue that corporations qua corporations are responsible for the actual and foreseen consequences of their actions. I analyse normative theories and the different proscriptive responsibilities they place on moral agents and hence corporations. I examine Kantianism, utilitarianism and virtue ethics. I argue for a unique normative ethical theory that incorporates reasoning from all three of the normative theories. I argue for a broad range of reasons to factor into deciding whether an act is ethical or not. One of the claims of this thesis is that ethical theories must incorporate an agent’s motivation, intention and character traits as relevant to deciding on whether an action is ethical or not. My thesis argues for an indispensable role for the virtues while at the same time incorporating impartial beneficence and universal rationality from utilitarianism and Kantianism. This position I, following the literature, refer to as moderate virtue theory. Having established corporate qua corporate responsibility I question the pharmaceutical corporation’s practice of patenting life saving medication during a state of pandemic in poor countries. The moderate virtue theory position prioritises contexts and the actual human condition and criticises normative theories that attempt to give universal, abstracted answers to ethical problems. It is for this reason and the current (2003) HIV/AIDS pandemic that I focus on a particular context. I examine the practice of patenting life saving medication within South Africa and argue, applying moderate virtue theory, that this act cannot be justified. I argue that a pharmaceutical corporation that patents life saving medication in South Africa cannot justify that action and thus is morally responsible for that action. I also argue that corporations patenting HIV/AIDS medication in South Africa have unethical motivations and intentions.
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O juízo como subordinação intensional e a Analítica Transcendental da Crítica da Razão Pura

Godoy, Evandro C. January 2014 (has links)
Interpretações com diferentes nuances têm sido oferecidas para a concepção de juízo enunciada na Crítica da Razão Pura, mas, grosso modo, pode-se classificálas sob duas linhas gerais, a interpretação analítica e a interpretação a partir de Port-Royal. Ambas as linhas interpretativas, entretanto, se identificam na tese de que no juízo são também subordinadas representações singulares. Esta concepção, designada de interpretação extensional do juízo, leva de modo geral a uma leitura pouco caridosa da obra. A finalidade deste texto é propor e esboçar a defesa de outro modo de conceber o juízo pautado pelas seguintes teses: i) intuições e conceitos não se relacionam no ou pelo juízo; ii) a relação extensional não é suficiente para a determinação de qual conceito é superior ou inferior (gênero ou espécie) e iii) a relação que estabelece a série intensional do conceito determina a hierarquia superior/inferior e por isto é a relação de maior relevância cognitiva. Fazendo frente à concepção extensional, a proposta aqui defendida é designada de interpretação intensional e demanda que a distinção entre intuições e conceitos seja levada às últimas consequências. A potência elucidativa e a conformidade com o texto desta abordagem do juízo mostram-se pela possibilidade de compatibilização das diferentes partes da Analítica transcendental, mesmo aquelas que a literatura secundária tende a descartar ou atribuir pouco significado. Na esteira da elaboração desta compatibilização, após a apresentação e defesa da concepção intensional do juízo, o texto trata em sequência da Dedução metafísica, da Dedução transcendental, do Esquematismo e dos Princípios, procurando ressaltar a interconexão e articulação destas partes, que é calcada na mediação da relação entre os produtos do entendimento e da sensibilidade pela imaginação. Assim, apesar de partir da concepção de juízo, o objetivo do texto é buscar uma leitura da obra magna de Kant que prioriza a consistência. A compatibilização da concepção de juízo com as partes mais relevantes da Analítica – principalmente para o que pesa para o problema da possibilidade de juízos sintéticos a priori – é uma conquista considerável, mas este estudo representa passos, que embora sejam fundamentais, são apenas iniciais na compreensão do idealismo transcendental. / Interpretations with different nuances have been offered for the conception of judgment set out in the Critique of Pure Reason, but, roughly speaking, one can classify them under two broad lines, named, analytic interpretation and interpretation from Port-Royal. However, both lines identify itself under the thesis that in judgments are also subordinate singular representations. This conception, designated here extensional interpretation of judgment, commonly leads to an uncharitable reading of the work. The objective of this text is to propose and outline the defense of another conception of judgment, guided by the following theses: i) intuitions and concepts do not relate in or by means of judgment, ii) the extensional relation is not sufficient to determine which concept is higher or lower (genus or species) and iii) the relation which establishes the intensional series of concept is that one which determines the higher/lower hierarchy and that is the relationship of more cognitive relevance. Contrasting to extensional conception, the proposal advocated here is named of intensional interpretation and demands to take the distinction between intuitions and concepts until its ultimate consequences. The explanatory power and accordance with text of this approach of judgment shows itself by reconciling different parts of the Transcendental Analytic, even those that secondary literature tends to dismiss or assign little significance. In the development of this compatibility, after the presentation and defense of intensional conception of judgment, the text addresses sequentially the Metaphysical Deduction, the Transcendental Deduction, the Schematism and the Principles, seeking to emphasize the linkage and interconnection of these parts, which is modeled on mediation of imagination in the relationship between the products of understanding and sensibility. Therefore, although starting from the conception of judgment, the purpose of the text is to seek a reading of Kant's greatest work that prioritizes consistency. Presenting the compatibility of conception of judgment with the most relevant parts of Analytic – mainly for the concern of the possibility of synthetic a priori judgments – is a considerable achievement, but this study represents steps that, although fundamentals, are just initials to the understanding of transcendental idealism.
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A construção estetica e teorica de personagens no iluminismo alemão : Lessing, Moses Mendelssohn, Mozart e Kant

Torriani, Tristan Guillermo, 1968- 11 August 2004 (has links)
Orientador: Oswaldo Giacoia Junior / Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciencias Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-04T00:50:45Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Torriani_TristanGuillermo_D.pdf: 1020202 bytes, checksum: d9bb0b269fc9b29ee28e3c941f09f6bf (MD5) Previous issue date: 2004 / Resumo: A proposta deste trabalho é mostrar como personagens ideais foram construídos na filosofia e literatura alemãs da segunda metade do século XVIII. No primeiro capítulo, procuro mostrar o desenvolvimento do Iluminismo na sua relação com o teatro nacional alemão. Lessing é, sem sombra de dúvida, o autor decisivo neste sentido, pois reunia em si não só o artista criativo, mas também o teórico. Para explorar essa potente combinação, é necessário que se estude sua produção artística associada à sua teorização estética, política e educacional. Um aspecto particularmente interessante a ser notado é a complexa coexistência de aspectos nacionalistas e cosmopolitas nos personagens e ideais por ele propostos. Os textos discutidos, embora não esgotem sua obra, são indispensáveis para uma compreensão do Iluminismo lessinguiano: a peça juvenil Os judeus, o diálogo Ernesto e Falco, as teses sobre A educação da humanidade, e sua obra-prima Natan, o sábio, que se inspira na figura de Moses Mendelssohn. No segundo capítulo, passo a examinar, entre outros escritos, o ensaio Jerusalém de Moses Mendelssohn, no qual ele ataca a autoridade eclesiástica e estatal, além de advogar a missão monoteísta do Judaísmo e defender a obtenção de direitos para os judeus. Tendo previamente examinado a peça por ele inspirada, não deixa de ser instigante ver o próprio Mendelssohn ou ¿Natan¿ falar em suas próprias palavras, dando-nos, assim, um certo senso de realidade. No terceiro capítulo, procuro mostrar o interesse filosófico de A flauta mágica de Wolfgang Amadeus Mozart, com um enfoque sobre os personagens como Papageno, Tamino, Pamina, Papagena e Sarastro. Por algum motivo, este Singspiel parece levantar questões candentes da modernidade como machismo, racismo, e homossexualidade, apesar de sua aparente falta de coerência narrativa. Admitindo o caráter esotérico da narrativa, acompanho, no decorrer da peça, a expressão literal desses conflitos permeando a interação dos personagens. No quarto capítulo, procuro delinear a figura kantiana do ser humano (Mensch) iluminado partindo das diferenças antropológicas concretas, mas posteriormente explicitando os conceitos envolvidos na teorização sobre seu suposto esclarecimento. Ao contrário dos autores anteriores, nos quais se pode falar de uma construção estética de personagens, em Kant essa construção dos tipos antropológicos passa a ser teórica, mesmo se baseada em fatos provindos da literatura de viagem. A prova disso está na sua tentativa, explícita, de construir um conceito de raça humana a partir do critério da cor da pele / Abstract: The main purpose of this dissertation is to show how ideal characters were constructed by major German philosophers and writers during the second half of the eighteenth century. Chapter One (¿Lessing¿) is concerned with establishing and clarifying the relation between Enlightenment philosophy and literature in the German-speaking world. G. E. Lessing is certainly the most critical author in this respect, as he was both a major creative artist and a theoretician to boot. To fully appreciate this powerful combination, it is necessary to study his plays in light of his aesthetic, political and educational ideas and vice versa. It is especially interesting to see the tense coexistence between concerns for national German political and linguistic unity on the one hand, and, on the other hand, a yearning for cosmopolitan, abstract, humanity (the so-called Mensch). Although not exhaustive, my examination covers several texts which are crucial to an adequate understanding of Lessing¿s Enlightenment project: the play, written in his youth, The Jews, the Masonic dialogue Ernest and Falk, the philosophical and theological theses in The education of humanity, and his masterpiece Nathan, the wise, whose title character was inspired by Moses Mendelssohn. Chapter Two (¿Moses Mendelssohn as Nathan¿) reviews, among other writings, the essay Jerusalem, in which Moses Mendelssohn attacks church and state authority, claims a monotheist mission for Judaism and argues for Jewish rights. It is particularly enlightening to compare Lessing¿s fictional Nathan to Mendelssohn himself. Chapter Three (¿Mozart and The magic flute¿) is an attempt to show the philosophical relevance of W. A. Mozart¿s The magic flute, while focussing on characters such as Papageno, Tamino, Pamina, Papagena, Monostatos and Sarastro. For some reason, this Singspiel raises several controversial issues of modernity such as male chauvinism, racism and homosexuality, despite its apparent lack of narrative coherence. I acknowledge the esoteric character of the narrative but follow the literal expression of these conflicts as the characters interact throughout the play. Chapter Four (¿Kant and the Mensch¿) deals with I. Kant¿s pre-critical anthropology and relates it to his concept of the enlightened Mensch. Contrary to the previous authors, however, who were concerned with an aesthetic construction of characters, in Kant¿s case, the construction of anthropological types is, properly understood, theoretical, even if it relies on data gleaned from the then popular travel book literature. Proof of this is his explicit attempt to construct a concept of human race upon the criterion of skin coloration / Doutorado / Filosofia / Doutor em Filosofia
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L'articulation des perspectives objective et subjective en éthique chez Bernard Williams et Thomas Nagel

Binet, Yanick 24 August 2021 (has links)
Ce mémoire s'interroge sur la façon appropriée d'articuler les perspectives objective et subjective en éthique. Il évalue et compare les réponses respectives de Bernard Williams et de Thomas Nagel. Williams refuse de considérer la perspective subjective comme la seule acceptable en morale à cause du danger que cela représente pour l'identité personnelle et le savoir éthique forgé dans une communauté. Il propose plutôt que la morale soit basée sur des règles substantielles reflétant l'anthropologie propre à un groupe d'appartenance. Nagel met l'emphase sur une tension irréductible entre les perspectives, autant au niveau des choix individuels que politiques. Aussi, même s'il favorise la prédominance des exigences morales objectives, il ne néglige pas les préoccupations subjectives et propose des moyens de diminuer la tension perspectuelle. J'esquisse finalement un moyen de dépasser Williams et Nagel dans la réconciliation des perspectives et l'accroissement de la motivation morale, en ayant recours au dialogue intersubjectif.
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El mal radical según Hannah Arendt y el psicoanálisis freudiano

Kristal Mitastein, Ruth 14 February 2017 (has links)
Buscamos establecer un paralelo entre algunos conceptos del psicoanálisis freudiano y el concepto kantiano del «mal radical», el cual fue adoptado por Hannah Arendt para referirse a las atrocidades cometidas por el régimen totalitario nazi contra los judíos en la Shoah. Arendt considera el nazismo como un régimen totalitario basado en una ideología racial que proporcionó la «ficción creíble» que argumenta que gracias a las Leyes de la Naturaleza surgió la raza aria - «superior y pura» - para la cual su objetivo principal fue destruir a su contraparte, el pueblo judío «infrahumano». Los nazis utilizaron campos de concentración y exterminio para eliminar a millones de personas consideradas «superfluas» y «prescindibles». En este artículo analizamos la obsesión de los nazis de exterminar a los «infrahumanos», utilizando, entre otros, el concepto psicoanalítico freudiano de la «pulsión de muerte» y sus subrogados, fenómenos de la psicología individual que se aplican a las masas colaboradoras de los nazis. Entendemos el «mal radical» utilizado por Arendt como un constructo que abarca aspectos socio-económicos, políticos, filosóficos e históricos; simbólicamente, el mundo externo, mientras que los conceptos freudianos dan cuenta de la dinámica intrapsíquica inconsciente como sustrato del comportamiento destructivo, que representan el mundo interno. Argumentamos que ambos mundos: interno y externo se encuentran en permanente dinámica e interacción. Encontramos semejanzas y aspectos complementarios en los aportes de ambos Arendt y Freud. Creemos que, en el sustrato inconsciente de los perpetradores nazis, ocurrieron los fenómenos psicológicos antes señalados, y además, que las acciones nazis fueron el producto del proceso secundario, del pensamiento consciente, con pleno uso de libertad de elección y de una voluntad pervertida. Reiteramos que la implementación del «mal radical» por los nazis es imputable. / In this work, we aim to establish a parallel between some elements in Freudian Psychoanalysis and the Kantian concept of «radical evil» adopted by Hannah Arendt to give an account of the atrocities committed by the Nazis against the Jews during the Holocaust. Arendt considers Nazism to be a totalitarian regime based on a racist ideology which provided the so-called «credible fiction» which argues that thanks to the Laws of Nature, the «superior and pure» Arian Race emerged, for which its main objective was the destruction of its counterpart: the «subhuman» Jewish People. The Nazis used concentration and extermination camps for the elimination of millions of people considered superfluous and disposable. We also analyze the Nazi obsession with the extermination of the «subhuman» using, among others, the psychoanalytic Freudian concept of the «death drive» and its subrogates, concepts that describe a phenomenon of individual psychology applied to the masses which collaborated with the Nazis. We understand the concept of «radical evil» used by Arendt as a construct that encompasses socio-economic, political, philosophical and historical aspects, symbolizing the external world, while the Freudian concepts give rise to an intra-psychological dynamic unaware of its role as the substrate of destructive behavior, representing the internal world. We argue that both worlds: the external and the internal, exist in perpetual interactive dynamics. We thus find similarities and complementary aspects in the contributions of Freud and Arendt. We believe that in the unconscious substrate of the Nazi perpetrators of evil the above mentioned psychological phenomena took place. Moreover, the explicit actions undertaken by the Nazis were the product of a secondary process, of conscious thought, with full use of freedom of choice and an evil will. Therefore, we reiterate that the implementation of the «radical evil» by the Nazis is imputable.
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Contribution à la définition de l'éducation de la philosophie des Lumières : une perspective selon Diderot, Kant et Rousseau

Carbonneau, Nathaniel 13 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 8 février 2024) / Derrière l'école se cache la question des finalités éducatives. Et ces finalités, à travers les époques, témoignent immanquablement d'idéaux axiologiques propres à une aire géopolitique et culturelle donnée. L'histoire de l'éducation occidentale a été caractérisée par plusieurs éléments de continuité, mais aussi, à d'autres moments par quelques moments de rupture. Ce fut notamment le cas dans l'Europe du XVIIIᵉ siècle, où la pensée philosophique des Lumières, marquée, entre autres, par des idéaux d'égalité, d'émancipation et de raison, et par la volonté claire d'abolir l'Ancien régime, influencera grandement la pensée éducative contemporaine. Afin de mieux comprendre comment la conception éducative des penseurs des Lumières est teintée par des considérations sociopolitiques sous-jacentes, nous avons tenté de répondre à la question suivante : Quel type d'individu l'éducation doit-elle tendre à former ? Pour y répondre, nous avons analysé la pensée éducative de Diderot, de Kant et de Rousseau, telle qu'elle peut respectivement être circonscrite dans l'*Encyclopédie, Réflexions sur l'éducation* et l'*Émile*. Si leur conception éducative est teintée d'idéaux qui leur sont propres et que, par voie de conséquence, chacun envisage l'éducation selon des finalités spécifiques, ils s'entendent tous sur le fait que l'éducation devrait préparer le terrain pour la mise en place d'un nouveau contrat social, dans lequel chaque citoyen contribue à l'établissement d'une meilleure société. / Behind the school lies the question of the purposes of education. And, through the ages, these purposes automatically attest to axiological ideals of a given geopolitical and cultural area. The history of Western education has been characterized by several elements of continuity, but also by moments of disruption. This was particularly the case in 18th-century Europe, where the philosophical thought of the Enlightenment--known for its ideals of equality, emancipation and reason, as well as the clear desire to abolish the Old Regime--would greatly influence contemporary educational thought. In order to better understand how the educational design of the Enlightenment thinkers was coloured by the underlying sociopolitical considerations, we have attempted to answer the following question: What type of individual benefits from education? In response, we have analyzed the educational concepts of Diderot, Kant and Rousseau as described in l'Encyclopédie, *Lectures on pedagogy* and *Emile*, respectively. Even if their views differ due to ideals which are specific to each, they nevertheless agree on the fact that education should lead to the establishment of a new social contract, where every citizen contributes to a better society.

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