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Impact d’interventions non-pharmacologiques et en dyade sur la santé physique et fonctionnelle de couples âgés en surpoids et obèses

Giroux, Émily 09 1900 (has links)
L’obésité combinée avec le vieillissement augmente les risques de complication au niveau de la santé physique et fonctionnelle entraînant des incapacités physiques et limitations en termes de mobilité. Même s’il est reconnu que la nutrition, l’exercice et les thérapies comportementales peuvent atténuer ces complications, leurs intégrations comme habitude de vie semblent dépendre du partenaire et être une barrière. Ainsi, les gérontechnologies, comme l’exergame ou la vidéoconférence, semblent être des outils prometteurs permettant aux personnes âgées d’accéder à différents soins et d’améliorer leur santé. Les objectifs sont 1) Évaluer l’acceptabilité et la faisabilité de trois interventions non pharmacologiques via vidéoconférence au sein de couples âgés en surpoids et obèses et; 2) Explorer et comparer si ces trois approches engendrent des améliorations au niveau de la santé physique et fonctionnelle. 25 couples ont été recrutés, de ce nombre, 21 couples ont complété l’intervention et étaient aléatoirement répartis dans les groupes : 1) conseil en nutrition (NUT), 2) thérapie comportementale mixte (ALL) et 3) activité physique (AP). L’intervention comprenait 10 contacts répartis sur 16 semaines. Des mesures de la santé physique et fonctionnelle ont été prises avant (T0) et après l’intervention (T1) via vidéoconférence. L’acceptabilité a été évaluée à l’aide du questionnaire SUS et la faisabilité des 3 interventions a été déterminée à l’aide du pourcentage de présence et de rétention aux interventions. Des analyses statistiques non–paramétriques de Kruskal-Wallis, des tests exacts de Fisher et de Wilcoxon ont été réalisées. Les trois interventions semblent acceptables (Questionnaire SUS). La rétention était similaire entre les groupes (p>0,05) et jugée bonne ou très bonne avec 88% (groupe NUT), 100 % (groupe ALL) et 67 % (groupe AP). Concernant, les différences intragroupes, aucune différence significative, d’un point de vue statistique, pour le groupe NUT et le groupe ALL est observée. Seul le groupe AP s’améliore significativement, d’un point de vue statistique et clinique au niveau de la puissance estimée (10 levers de chaise (w); p=0,005; + 69W), de la force estimée (5 levers de chaise (sec); p=0,01, -3,82sec), et de l’endurance (levers chaise en 30 secondes (n); p<0,004; +7reps) des membres inférieurs, de l’équilibre (équilibre unipodal (x/60sec); p=0,033; +11,93sec) et des capacités fonctionnelles (SPPB (x/12); p=0,027; +1pt). Les trois interventions non-pharmacologiques réalisées par vidéoconférence semblent faisables et acceptables auprès de couples âgés en surpoids et obèses. De plus, seule l’intervention en activité physique a permis d’améliorer d’un point de vue statistique, la santé physique et fonctionnelle. / Introduction: Obesity combined with aging increases the risk of physical and functional health complications leading to physical disability and mobility limitations. While it is recognized that nutrition, exercise and behavioral therapies can reduce these complications, their integration as a lifestyle habit seems to be partner-dependent and a potential barrier. The gerontechnology, such as exergame or videoconferencing, seem to be a promising tools for older people to access different care and improve their health. Objectives: 1) To assess the acceptability and feasibility of three non-pharmacological interventions via videoconferencing in overweight and obese elderly couples and 2) To explore and compare whether these three approaches generate more improvement in physical and functional health. Methodology: 25 couples were recruited; of these, 21 couples completed the intervention and were randomly assigned to 1) nutrition counseling (NUT), 2) mixed behavioral therapy (ALL) and 3) physical activity (AP). The intervention comprised 10 contacts spread over 16 weeks. Measures of physical and functional health were taken before (T0) and after the intervention (T1) via videoconference. Acceptability was assessed using the SUS questionnaire and the feasibility of the 3 interventions was determined using the percentage of presence and retention. Non-parametric statistical analyses such as Kruskal-Wallis, exact Fisher test and Wilcoxon tests were performed. Results: All three interventions were acceptable (SUS questionnaire). Retention was similar between groups (p>0,05) and rated as good or very good at 88% (NUT group), 100% (ALL group) and 67% (AP group). Regarding intragroup differences, no statistical difference was observed between the NUT and ALL groups. Only the AP group showed a statistically and clinically significant improvement in terms of estimated power (10 chair lifts (w); p=0,005; + 69W), estimated strength (5 sit to stand (sec); p=0,01; -3.82sec), and endurance (30-second chair test (n); p<0,004; +7reps) of the lower limbs, balance (unipodal balance (x/60sec); p=0.033; +11,93sec) and functional abilities (SPPB (x/12); p=0.,27; +1pt). Conclusion: The three non-pharmacological interventions performed via videoconferencing appear feasible and acceptable in overweight and obese elderly couples. Moreover, only the physical activity intervention produced a statistical significant improvement in physical and functional health.
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Le rôle des facteurs physiologiques et neuromécaniques dans l’évolution des douleurs lombo-pelviennes chez la femme enceinte : prévention, évaluation et traitement

Daneau, Catherine 10 1900 (has links)
La grossesse est une période importante dans la vie d’une femme. Celle-ci va subir différents changements (hormonaux et cliniques) et différentes adaptations (neuromécaniques) qui peuvent contribuer au développement de douleurs dans les régions lombaire et pelvienne, aussi appelées douleurs lombo-pelviennes. Cette thèse vise à déterminer quelle est la contribution des facteurs hormonaux, neuromécaniques et cliniques qui contribuent au développement et à l'évolution des douleurs lombo-pelviennes chez la femme enceinte pour éventuellement déterminer quelles sont les approches à adopter en matière de prise en charge de ces douleurs. À l’aide de quatre études (revue intégrative de la littérature, revue narrative, étude de cohorte et étude de faisabilité contrôlée et randomisée), cette thèse a permis de comparer la littérature actuelle avec de nouvelles études et de mettre en lumière les manques encore présents en lien avec ce sujet. La revue intégrative de la littérature a permis de constater que la relaxine (l’hormone la plus étudiée en comparaison à l’oestrogène et la progestérone) ne semble pas être associée au développement ni à l’évolution des douleurs lombo-pelviennes chez les femmes enceintes. La revue narrative présente les changements hormonaux et biomécaniques ainsi que les adaptations neuromusculaires liées à la grossesse qui pourraient jouer un rôle dans le développement des douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse. L’étude de cohorte a montré une augmentation de l'intensité des douleurs lombo-pelviennes et de l'incapacité physique, une augmentation du risque de mauvais pronostic pour la douleur ainsi qu’une diminution du catastrophisme lié à la douleur au fil de la grossesse. Les résultats ont aussi montré une corrélation entre l'incapacité physique et les niveaux d'oestrogènes (premier-deuxième trimestre), ainsi qu'une corrélation entre les niveaux d'oestrogènes et l'intensité de la douleur diurne (deuxième-troisième trimestre). L’étude de faisabilité contrôlée et randomisée a été réalisée auprès de 32 femmes enceintes recrutées sur une période de 14 mois. Parmi elles, 26 (11 dans le groupe d'intervention et 15 dans le groupe contrôle) ont participé à la visite post-intervention (taux de rétention de 81,3 %). Le taux d'observance était similaire pour les séances d'exercices supervisées et non supervisées, bien que l'acceptabilité fût meilleure pour les séances supervisées par rapport aux séances non supervisées. À la rencontre pré-intervention, les caractéristiques des participantes étaient similaires entre les deux groupes, sauf pour le niveau d'éducation (plus élevé dans le groupe contrôle). Les résultats préliminaires n'ont montré aucune différence significative dans la fréquence, l'intensité et l'incapacité physique associées aux DLP entre les groupes, bien que des tendances prometteuses aient été observées. Cette thèse examine les changements hormonaux, cliniques, biomécaniques et les adaptations neuromusculaires chez les femmes enceintes souffrant de douleurs lombo-pelviennes. Les résultats montrent qu’un programme d'exercices de contrôle moteur est sûr et faisable avec quelques ajustements, mais que la stabilité de la région lombo-pelvienne demeure complexe et incertaine en raison des variations hormonales et des adaptations neuromécaniques pendant la grossesse. Bien que l'efficacité de l'intervention n'ait pas été statistiquement démontrée, nos résultats ont montré la faisabilité d’une éventuelle étude contrôlée et randomisée à plus grande échelle. Cette thèse identifie également des aspects à considérer pour les futures études visant à améliorer la prise en charge des femmes enceintes souffrant de douleurs lombo-pelviennes pendant la grossesse. / Pregnancy is an important period in a woman's life. Pregnant women will undergo different changes (hormonal and clinical) and adaptations (neuromechanical) that can contribute to the development of pain in the lumbar and pelvic region, also known as lumbopelvic pain. This thesis aims to determine the contribution of hormonal, neuromechanical, and clinical factors that contribute to the development and evolution of lumbopelvic pain in pregnant women, to eventually determine which approaches should be adopted in terms of managing these pains. Through four studies (an integrative literature review, a narrative review, a cohort study, and a controlled and randomized feasibility study), it was possible to compare current literature with new studies and highlight the gaps still present in this field. The integrative literature review showed that relaxin (the hormone most studied in comparison to estrogen and progesterone) does not seem to be associated with the development or evolution of lumbopelvic pain in pregnant women. The narrative review presents the hormonal and biomechanical changes as well as the neuromuscular adaptations related to pregnancy that could play a role in the development of lumbopelvic pain during pregnancy. The cohort study showed an increase in the intensity of lumbopelvic pain and disability, an increase in the risk of poor prognosis for pain, as well as a decrease in pain catastrophizing over the course of pregnancy. The results also showed a correlation between disability and estrogen levels (first second trimester), as well as a correlation between estrogen levels and the diurnal lumbopelvic pain intensity (second third trimester). The controlled and randomized feasibility study was conducted on 32 pregnant women recruited over a period of 14 months. Among them, 26 (11 in the intervention group and 15 in the control group) participated in the post-intervention visit (retention rate of 81.3%). Adherence rates were similar for supervised and unsupervised exercise sessions, although acceptability was better for supervised sessions compared to unsupervised sessions. At the pre-intervention meeting, participant characteristics were similar between the two groups, except for education level (higher in the control group). Preliminary results showed no significant differences in frequency, intensity, and disability associated with lumbopelvic pain between the groups, although promising trends were observed. This thesis examines hormonal, clinical, biomechanical changes and neuromuscular adaptations in pregnant women with lumbopelvic pain. The results show that a motor control exercise program is safe and feasible with some adjustments, but the stability of the lumbo-pelvic region remains complex and uncertain due to hormonal variations and neuromechanical adaptations during pregnancy. Although the effectiveness of the intervention has not been statistically proven, results suggest that its efficacy could potentially be demonstrated through a larger randomized controlled trial. This thesis also identifies aspects to consider for future studies aimed at improving the management of pregnant women with lumbopelvic pain during pregnancy.
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A study of the efficacy of therapeutic electrical stimulation in minimizing disuse muscle atrophy and dysfunction of the quadriceps femoris muscle following knee surgery : a model for microgravity-induced disuse atrophy

Olha, Carolynn 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Avec l'émergence des voyages spatiaux, plusieurs adaptations physiologiques ont été recensées en état d'apesanteur. L'apesanteur dans l'espace décroît l'activité et le chargement mécanique des muscles les plus importants pour déplacer et supporter le poids du corps, dans le but de maintenir une posture droite. Ces muscles, principalement les groupes musculaires des membres inférieurs, sont appelés muscles supporteurs du poids ; en réponse à une utilisation réduite, ils s'affaissent et dépérissent, ou s'atrophient. Les changements incluent une réduction de la grosseur du muscle [59, 60], la décomposition des protéines musculaires [61], la réduction de la force [69, 70] et de l'endurance [60] musculaires, de même que des changements dans les types de fibres présentes dans les muscles [61]. La faiblesse et le mauvais fonctionnement musculaire survenant suite à une exposition aux vois spatiaux réfèrent communément à l'atrophie musculaire fonctionnelle induite par microgravité (l'atrophie musculaire fonctionnelle signifie une réduction du volume des muscles liée à l'inactivité). Aucun de ces changements ne présente un problème pour les astronautes tant et aussi longtemps qu'ils n'effectuent que de légers travaux. Pour les astronautes, le problème devient critique lorsqu'ils reviennent sur terre et que les muscles affaiblis sont de nouveau soumis à la force de gravité intégrale. Dans une situation d'urgence, les individus aux muscles affaiblis seraient moins aptes à répondre rapidement ou à utiliser la force musculaire. À présent, l'atrophie musculaire fonctionnelle des muscles des membres inférieurs induite par microgravité demeure un sérieux problème pour les astronautes qui poursuivent un vol spatial prolongé. Des contremesures comme l'exercice physique [91] peuvent aider au maintien de la -force et des fonctions musculaires, toutefois l'exercice seul est insuffisant pour prévenir l'excès en perte musculaire. Ainsi, il est nécessaire de développer des solutions plus efficaces. La présente recherche a été entreprise afin d'évaluer l'efficacité de la stimulation électrique thérapeutique (SET) pour minimiser l'atrophie musculaire fonctionnelle et le mauvais fonctionnement musculaire chez des patients ayant subi une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). Le LCA est fréquemment lésé au cours de pratiques sportives. Une atrophie et un affaiblissement significatifs du groupe musculaire du quadriceps femoris (GMQF) survient suite à la reconstruction du LCA [131] et s'applique aux adaptations neuromusculaires survenant chez les astronautes suite à une exposition prolongée en état d'apesanteur. L'objectif de cette recherche était d'entreprendre des expériences préliminaires afin de déterminer le paradigme de stimulation le plus efficace pour minimiser l'atrophie musculaire fonctionnelle des membres inférieurs induite par microgravité chez les astronautes. Le recours à des patients ayant subi une reconstruction du LCA fournit un modèle adéquat servant à étudier les traitements pouvant minimiser de tels déficits des fonctions musculaires. Au total, 24 patients ont été assignés au hasard dans deux groupes, soit un groupe expérimental (n=12) ou un groupe contrôle (n=12), suite à la reconstruction du LCA grâce à une greffe du tendon patellaire. Durant les 12 semaines suivant l'opération, tous les patients ont suivi un programme standard de réhabilitation. De plus, le groupe expérimental a reçu un traitement par SET pendant six à huit heures, et ce, cinq soirs par semaine. Le torque maximal isocinétique du GMQF, le travail et la puissance moyenne ont été mesurés dans les deux membres inférieurs à 60°/sec et à 180°/sec, en plus de l'activation neurale (iEMG) et de la fréquence de la puissance -médiane (MED) des muscles vastus medialis et vastus lateralis, avant l'opération et à six et 12 semaines après l'opération. Toutes les mesures ont été standardisées en pourcentage du GMQF sain. Les résultats indiquent qu'après l'opération, le torque maximal isocinétique, le travail et la puissance moyenne étaient significativement réduits (p<0,01) dans le GMQF lésé, et ce pour les deux vitesses, à six et à 12 semaines, comparativement aux valeurs préopératoires. L'activité iEMG du muscle vastus lateralis était significativement réduite à six (p<0,01) et à 12 semaines (p<0,05) suite à l'opération. Toutefois, aucune réduction significative de l'activité iEMG du vastus medialis n'a été observée, et ce pour les deux vitesses, à six et à 12 semâmes après l'opération. Le MED est passé à des fréquences plus basses dans les muscles vastus lateralis (p<0,01) et vastus medialis (p<0,05) lorsque mesurée à six semaines. Cependant, 12 semaines après l'opération, le MED du vastus lateralis était revenu aux valeurs préopératoires, alors que le changement de MED du vastus medialis persistait (p<0,05). Aucune différence significative n'a été observée entre les groupes contrôle et expérimental en terme de mesures du torque maximal isocinétique et d'activation des muscles vastus lateralis et vastus medialis tout au long de l'étude. En conclusion, la SET combinée à la réhabilitation n'a pas fourni de bénéfice supplémentaire en terme d'amélioration de la récupération du GMQF au début de la phase postopératoire chez des patients ayant subi une reconstruction du LCA grâce à une greffe du tendon patellaire.
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Effets d'un ventricule de morphologie droite en position sous-aortique et à circulation biventriculaire sur la performance à l'effort cardiorespiratoire maximale

Desrosiers-Gagnon, Charles 04 1900 (has links)
Contexte : La dextro-transposition des gros vaisseaux et la transposition congénitalement corrigée des gros vaisseaux sont des cardiopathies congénitales où le ventricule de morphologie droite est en position sous-aortique (VDs) ou systémique et le ventricule de morphologie gauche est en position sous-pulmonaire donc avec une physiologie biventriculaire. Chez les patients avec un VDs, la capacité maximale à l’effort cardiorespiratoire (CMC) est réduite pour une multitude de facteurs, dont une unique artère coronaire alimentant le VDs en oxygène, une incapacité d’augmenter le volume d’éjection systolique, et/ou une demande accrue en oxygène du VDs hypertrophié menant ultimement à l’ischémie à l’effort. Des études antérieures suggèrent que la CMC est diminuée chez les patients avec un VDs comparativement à celle des individus sains avec un ventricule de morphologie gauche en position sous-aortique (VGs). Aucune étude à ce jour n’a tenté d’apparier des patients avec un VDs à des patients avec un VGs pour les paramètres cliniques tels que la classe fonctionnelle de la NYHA, la fonction systolique similaire du ventricule systémique et la médication. Méthodes : Une étude transversale rétrospective a été réalisée en appariant 24 adultes avec un VDs à 24 adultes avec un VGs pour le sexe, l’âge, l’indice de masse corporelle, la fraction d’éjection du ventricule systémique (normal, légère, modérée, sévère), la classe NYHA (I, II, III) et la prise de diurétiques. La consommation d’oxygène pic (V̇O₂pic), le pourcentage prédit de la V̇O₂pic (% V̇O₂pic) et la pente ventilation/dioxyde de carbone (pente V̇E/V̇CO₂) ont été comparés à un test de Wilcoxon signé-rang. Une sous-analyse a été faite en dichotomisant les groupes selon le critère de Weber selon la CMC (VGs V̇O₂pic > OU ≤ 20 mL/kg/min). Résultats : Un total de 18/24 (75%) patients avaient une classe fonctionnelle NYHA II-III et 23 (96 %) présentaient une dysfonction de leur VDs avec une haute incidence de traitement pour l’insuffisance cardiaque. Contrairement à la littérature antérieure, la V̇O₂pic (VDs: 20.1 ± 4.4 vs. VGs: 20.2 ± 4.8 mL∙ kg-1 ∙ min-1, p=0.966, d=n/a), % V̇O₂pic (63 ± 16 vs 69±17 % p=0.207, d=0.35) et la pente V̇E/V̇CO₂ (29 ± 6 vs 30 ± 6 % p=0.422, d= n/a) ne différaient pas entre les groupes. Après dichotomisation, la V̇O₂pic était plus basse chez les VDs comparativement aux VGs avec une CMC optimale. À l’inverse, la V̇O₂pic était supérieure chez les VDs comparativement aux VGs dont la CMC étaient sous-optimale. Le % V̇O₂pic démontrait un patron similaire, alors que la pente V̇E/V̇CO₂ ne différait pas entre les deux sous-groupes. Conclusion: Pour des patients avec VDs et VGs à circulation biventriculaire appariée pour des caractéristiques cliniques similaire et démontrant un phénotype d’insuffisance cardiaque, aucune différence significative n’était présente au niveau de la CMC. Une analyse plus approfondie suggère la présence de mécanismes physiologiques spécifiques au type de ventricule en position systémique. / Background: Dextro transposition of the great arteries or congenitally corrected transposition of the great arteries are congenital cardiopathies where the morphological right ventricle is in the sub-aortic position (sRV) or systemic and the morphological left ventricle is in the sub-pulmonary position (sRV), thus in bi-ventricular circulation. Cardiorespiratory fitness (CRF) in those patients is reduced by multiple factors including a unique coronary artery, the incapacity to increase stroke volume, and/or an acute oxygen demand caused by the hypertrophied sRV leading ultimately to ischemia. Past studies suggested that CRF is diminished in patients with sRV compared to healthy patients with sLV. No study to date has attempted to match patients with sRV to patients with slV for clinicals parameters as NYHA functional classification, similar function of the systemic ventricle, and medication. Methods: A retrospective cross-sectional study was performed by matching 24 adults with a sRV to 24 adults with a sLV matched for sex, age, body mass index, ejection fraction of the systemic ventricle (normal, mild, moderate, severe), NYHA class (I, II, III), and doses of diuretics. Peak oxygen consumption (V̇O₂peak), percentage predicted of V̇O₂peak (% V̇O₂peak), and ventilation/carbon dioxide production slope (V̇E/V̇CO₂ slope) were compared with a Wilcoxon signed-rank test. A sub-analysis was made by dichotomizing groups according to Weber’s criterion for CRF (sLV V̇O₂peak > OR ≤ 20 mL/kg/min). Results: A total of 18/24 (75%) matched paired were classified as NYHA functional class II-III and 23 (96%) presented a systemic ventricle dysfunction with higher incidence of heart failure treatment. V̇O₂peak (sRV: 20.1 ± 4.4 vs. sLV: 20.2 ± 4.8 mL/kg/min, p=0.966, d=n/a), % V̇O₂peak (63±16 vs 69±17 % p=0.207, d=0.35) and V̇E/V̇CO₂ slope (29±6 vs 30±6 % p=0.422, d= n/a) did not differ between groups. After dichotomization, V̇O₂peak was lower in sRV in those with optimal CRF. Oppositely, V̇O₂peak was greater in sRV in those with suboptimal CRF. The % V̇O₂peak displayed similar patterns, whereas V̇E/V̇CO₂ slope did not differ between sub-groups. 6 Conclusion: No significant differences in CRF were reported when comparing sRV and sLV biventricular physiology after matching the clinical characteristics within a cohort with heart failure phenotype but detailed analyses suggest specific physiological adaptive mechanisms.
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Profil de l'activité physique chez les patients atteints du syndrome post-Covid-19 : une étude portant sur le malaise post-effort

Elkebir, Kamel-Eddine 04 1900 (has links)
Objectif : La Covid-19 a conduit à de nombreuses complications. Parmi celles-ci, on compte le syndrome post-Covid-19, qui inclut fréquemment le malaise post-effort (MPE), observé dans environ 90% des cas. Après une analyse du profil sociodémographique des personnes atteintes de MPE, le présent mémoire a visé à comprendre ce phénomène en évaluant les différentes variables du MPE en fonction du niveau d'activité physique (AP) des personnes touchées. Méthodes : La collecte des données a été faite à l'aide d'un questionnaire mis en ligne sur Lime Survey et distribué via Facebook. Le questionnaire visait à évaluer le niveau d'AP (loisirs, travail et transport) avant et après l'infection par la Covid-19. La population ciblée pour cette étude était constituée de personnes ayant présenté le syndrome post-Covid-19, soit le MPE. Résultats : Globalement, les résultats indiquent que les individus avec MPE (n=154) sont moins actifs et plus sédentaires après avoir contracté la Covid-19 qu’avant. Toutefois, les analyses d’interactions ont permis de faire ressortir des éléments importants. Les personnes atteintes de MPE ont vu un maintien ou une diminution significative de l'AP au travail et totale (intensité moyenne et élevée) après avoir contracté la Covid-19. De façon plus spécifique, ce sont particulièrement les femmes et les personnes dont la dernière infection remonte à plus d'un an qui ont été touchées par cette baisse. Alors que des déplacements à pieds ont diminué chez les femmes, ils ont augmentés chez les hommes. Par ailleurs, les déplacements à vélo ont diminués après la Covid-19 et ce, plus particulièrement pour les hommes, indiquant un potentiel déplacements du vélo vers la marche pour le transport. Répondre positivement aux 5 questions sur le MPE était aussi associé à une plus grande réduction de l’AP d’intensité moyenne ainsi que moyenne et élevée au travail mais à une augmentation moins marquée de la sédentarité. Avoir une récupération plus lente était associée à une réduction plus importante de l’AP d’intensité moyenne à élevée au travail. Et alors que les individus non effrayés par la peur de faire un malaise post-effort augmentaient leur niveau d’AP (intensité moyenne et moyenne/élevée) au travail, ceux effrayés le réduisait à la suite de la Covid. Finalement, ni l’âge, ni le nombre de contaminations qu’ils ont subi et ni le lieu de naissance des répondants avec le MPE n’ont pas eu d’effet sur les changements du mode de vie. Conclusions : Cette étude révèle que les personnes atteintes du syndrome post-Covid-19 à risque de MPE sont non seulement plus sédentaires mais qu’elles rapportent une baisse de l'AP qui touche surtout le travail et ce, de façon plus prononcée chez les personnes gravement atteintes de MPE et chez les femmes. Ces résultats sont importants à considérer dans un contexte de la reprise d'AP au travail post-Covid-19 de ces patients qui peuvent avoir des niveaux de déconditionnement physique plus importants. / Objective: Covid-19 has led to numerous complications. Among these, we count the post-Covid-19 syndrome, which frequently includes post-exertional malaise (PEM), i.e., in about 90% of cases. After analyzing the sociodemographic profile of people with PEM, the current thesis aims to understand this phenomenon by evaluating the different variables of PEM according to the level of physical activity (PA). Methods: We collected data using an online questionnaire hosted on Lime Survey and distributed via Facebook. The questionnaire aimed to assess the level of PA (leisure, work, and transport) before and after Covid-19 infection. The target population for this study consisted of individuals who exhibited post-Covid-19 syndrome, also known as PEM. Results: Overall, the results indicate that individuals with PEM (n=154) are less active and more sedentary after contracting Covid-19 than before. However, interaction analyses have brought out some important elements. People suffering from MPE experienced either a maintenance or a significant decrease in PA at work and overall (medium and high intensity) after contracting Covid-19. More specifically, it was particularly women and people whose last infection was more than a year ago who were affected by this decrease. While walking decreased among women, it increased among men. Moreover, cycling decreased after Covid-19, especially among men, indicating a potential shift from cycling to walking for transportation. Responding positively to the 5 PEM questions was also associated with a greater reduction in medium-intensity PA and medium to high-intensity work, but with a less pronounced increase in sedentary behavior. Having a slower recovery was associated with a greater reduction in medium to high intensity PA at work. And while individuals not scared of PEM increased their level of PA (medium intensity and medium/high) at work, those scared reduced it following Covid. Finally, neither age, nor the number of infections they suffered, nor the birthplace of respondents with ME/CFS had an effect on lifestyle changes. Conclusions: This study reveals that individuals with post-Covid-19 syndrome at risk of PEM are not only more sedentary, but they also report a decrease in PA, primarily impacting work, and this is especially pronounced in those severely affected by PEM and in women. These findings are important to consider in the context of resuming PA at work post-Covid-19 for these patients who may have higher levels of physical deconditioning.
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Les adaptations biomécaniques de la marche sur des surfaces irrégulières chez l’enfant avec la paralysie cérébrale

Dussault-Picard, Cloé 07 1900 (has links)
La paralysie cérébrale est le trouble neuromoteur le plus fréquent chez l’enfant, représentant 2,3 cas sur 1000 naissances. La paralysie cérébrale se caractérise par des troubles du mouvement et de la posture, causés par une lésion sur le cerveau en développement. Comparativement aux enfants ayant un développement typique, les enfants avec la paralysie cérébrale présentent une capacité réduite à marcher, réduisant leur autonomie et leur participation dans divers contextes et environnements. Le contrôle moteur limité des enfants avec la paralysie cérébrale a été associé à leur capacité altérée à adapter simultanément le mouvement de plusieurs articulations (p. ex. trouble de coordination interarticulaire). Ce contrôle moteur altéré est associé à une marche variable et instable (p. ex. plus grande variabilité inter-cycle). Cependant, il y a un manque de connaissances sur les stratégies motrices utilisées par les enfants avec la paralysie cérébrale pour contrôler leur marche dans des contextes où la stabilité de la marche est compromise. Les analyses quantifiées de la marche sont des évaluations cliniques en laboratoire, favorisant une meilleure prise de décision thérapeutique. Cependant, lors de ces analyses, l’enfant doit marcher sur une surface nivelée, sans irrégularité. Cette condition contrôlée et favorisant l’évaluation de la capacité maximale n’est pas représentative de la marche réelle de l’enfant dans ses déplacements quotidiens. L’évaluation de la marche sur des surfaces irrégulières est une évaluation plus écologique qui permettrait de mieux comprendre les défis rencontrés par l’enfant dans son quotidien, permettrait de détecter des troubles moteurs qui étaient non apparents dans des conditions facilitantes, et pourrait favoriser une meilleure décision clinique. Ainsi, l’objectif général de cette thèse est de mieux comprendre l’intérêt d’utiliser des surfaces irrégulières pour évaluer les troubles de la marche de l’enfant avec une paralysie cérébrale. Pour ce faire, trois objectifs spécifiques ont été définis : (1) Établir l’état actuel des connaissances sur les adaptations biomécaniques de la marche sur des surfaces irrégulières de l’enfant avec une paralysie cérébrale. (2) Étudier la coordination interarticulaire des membres inférieurs et sa variabilité de l’enfant avec une paralysie cérébrale sur une surface régulière et des surfaces irrégulières. (3) Étudier les paramètres spatiotemporels de la marche et leur variabilité inter-cycle sur une surface irrégulière de l’enfant avec une paralysie cérébrale. Pour ce faire, 17 enfants avec la paralysie cérébrale et 17 enfants avec un développement typique ont été recrutés. Les analyses quantifiées de la marche ont été réalisées dans le laboratoire d’analyse de la marche du Centre de réadaptation Marie Enfant du CHU Sainte-Justine. Lors des analyses, il était demandé à l’enfant de marcher 4 allers-retours sur la surface de laboratoire et sur 2 surfaces irrégulières (niveau d’irrégularité moyen et élevé). La position des marqueurs positionnés sur l’enfant était enregistrée par 12 caméras optoélectroniques. Les paramètres cinématiques, soit les angles articulaires de la hanche, du genou et de la cheville, et la coordination interarticulaire, ainsi que les paramètres spatiotemporels ont été calculés. La première étude réalisée est une revue de portée qui a permis de mettre en lumière le manque de connaissances sur l’effet du niveau d’irrégularité sur les adaptations biomécaniques de la marche de l’enfant avec la paralysie cérébrale. La deuxième étude a exploité une base de données du laboratoire Aschau en Allemagne, et s’est intéressée aux stratégies de coordination interarticulaire et à sa variabilité chez l’enfant avec et sans la paralysie cérébrale sur une surface régulière. Une stratégie de coordination genou-hanche plus rigide (synchronisée) a été remarquée chez les enfants avec la paralysie cérébrale, comparativement aux enfants avec un développement typique. De plus, cette dernière met en lumière la relation positive entre l’altération du contrôle moteur (coordination interarticulaire synchronisée) et la pathologie de la marche de l’enfant avec la paralysie cérébrale (augmentation du Gait Profile Score). La troisième étude était basée sur la collecte de données réalisée au centre de réadaptation Marie Enfant et a permis d’identifier des troubles moteurs qui sont non apparents lors de la marche sur une surface de laboratoire, notamment une diminution de l'extension de la hanche en fin de phase d'appui et une stratégie de coordination genou-hanche trop rigide (synchronisée) pendant la phase d’oscillation. Basée sur la même collecte de données, la quatrième étude a mis en évidence une plus grande adaptation des paramètres spatiotemporels de la marche (c.-à-d. la largeur de pas et la variabilité de la vitesse, de la cadence et du ratio de marche) chez l’enfant avec une paralysie cérébrale, comparativement à l’enfant avec un développement typique, lors de la marche sur une surface irrégulière. À ce jour, il s’agit des premiers travaux à avoir exploré les stratégies du contrôle moteur de l’enfant avec la paralysie cérébrale pour adapter la marche sur des surfaces irrégulières, ainsi qu’à avoir quantifié l’effet du niveau d’irrégularité de la surface parcourue. En conclusion, les résultats de ces travaux de thèse mettent de l’avant les avantages potentiels d’intégrer les surfaces irrégulières aux analyses cliniques de la marche afin de réaliser des évaluations plus écologiques, notamment en détectant des troubles de la marche qui sont non apparents sur une surface régulière de laboratoire. / Cerebral palsy is the most common neuromotor disorder in children, affecting 2.3 out of every 1000 births. It is characterized by movement and posture disorders caused by an injury to the developing brain. Compared to typically developing children, children with cerebral palsy have a reduced ability to walk, which decreases their autonomy and participation in various contexts and environments. The limited motor control of children with cerebral palsy has been related to their impaired ability to simultaneously coordinate the movement of multiple joints (e.g., inter-joint coordination disorder). This altered motor control is associated with variable and unstable walking (e.g., increased inter-cycle variability). However, there is a lack of knowledge about the motor strategies used by children with cerebral palsy to control their walking in contexts where stability is compromised. Quantified gait analyses are clinical evaluations conducted in laboratories that promote better therapeutic decision-making. However, during these analyses, the child walks on a flat, regular surface. This controlled condition, which facilitates the assessment of maximum capacity, does not represent the child’s actual walking in daily life. Evaluating gait on irregular surfaces is a more ecological assessment that would better understand the challenges faced by the child in daily life, detect motor disorders not apparent in facilitating conditions, and promote better clinical decision-making. Thus, the objective of this thesis is to better understand the benefit of using irregular surfaces to assess gait disorders in children with cerebral palsy. To achieve this, three objectives have been defined: (1) Establish the current state of knowledge on the biomechanical adaptations of walking on irregular surfaces in children with cerebral palsy. (2) Study the inter-joint coordination of the lower limbs and its variability in children with cerebral palsy on regular and irregular surfaces. (3) Investigate the spatiotemporal parameters of gait and their intercycle variability on an irregular surface in children with cerebral palsy. For this purpose, 17 children with cerebral palsy and 17 typically developing children were recruited. Quantified gait analyses were conducted in the gait laboratory of the Marie Enfant Rehabilitation Centre at CHU Sainte-Justine. During the analyses, the child was asked to walk back and forth four times on the laboratory surface and on two irregular surfaces (medium and high irregularity levels). The position of markers placed on the child was recorded by 12 optoelectronic cameras. Kinematic parameters, such as the joint angles of the hip, knee, and ankle, inter-joint coordination, and spatiotemporal parameters were calculated. The first study conducted was a scoping review that highlighted the lack of knowledge on the effect of irregularity levels on the biomechanical adaptations of gait in children with cerebral palsy. The second study utilized a database from the Aschau laboratory in Germany and focused on the inter-joint coordination strategies and their variability in children with and without cerebral palsy on a regular surface. A more rigid (synchronized) knee-hip coordination strategy was observed in children with cerebral palsy compared to typically developing children. Additionally, this study highlighted the positive relationship between impaired motor control (synchronized inter-joint coordination) and the gait pathology of children with cerebral palsy (increased Gait Profile Score). The third study was based on data collected at the Marie Enfant Rehabilitation Centre and identified motor disorders that were not apparent during walking on a laboratory surface, notably reduced hip extension at the end of the stance phase and a too rigid (synchronized) knee-hip coordination strategy during the swing phase. Based on the same data collection, the fourth study demonstrated greater adaptation of spatiotemporal gait parameters (i.e., step width and variability of speed, cadence, and walking ratio) in children with cerebral palsy compared to typically developing children when walking on an irregular surface. To date, these are the first works to have explored motor control strategies in children with cerebral palsy to adapt walking on irregular surfaces, as well as to have quantified the effect of surface irregularity level. In conclusion, the results of this thesis highlight the potential benefits of integrating irregular surfaces into clinical gait analyses to conduct more ecological evaluations, particularly in detecting gait disorders that are not apparent on a regular laboratory surface.

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