Spelling suggestions: "subject:"La création"" "subject:"La eréation""
161 |
Pavillon des froissements ; suivi de, Marcher sur des cendresLalumière, Christine 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création est constitué de deux parties. La première est une suite poétique intitulée Pavillon des froissements et composée de courts poèmes en prose. Ces poèmes narratifs retracent le parcours d'une jeune femme qui traverse trois deuils. Il s'agit tout d'abord de la mort du père, puis d'une rupture amoureuse et finalement de la folie. Au fil de ces épreuves, le personnage est peu à peu amené à se recomposer. Adoptant une tonalité intimiste, les poèmes sont le reflet de l'intériorité du personnage, qui se voit confronté à des évènements lui rappelant sa fragilité, mais qui lui permettront finalement de s'émanciper totalement. Le dossier d'accompagnement du mémoire, Marcher sur des cendres, est un essai présenté sous la forme d'un journal, et qui propose une réflexion sur différents aspects de l'écriture en lien avec le recueil de poèmes, dont la place de l'Autre dans le processus créateur, le choix du matériau et l'écriture de la mémoire. La première partie, Visage manquant. Corps sensibles, s'intéresse aux concepts d' « Autre » et de « visage » chez Levinas. La deuxième partie, Travailler à partir de cendres encore chaudes, s'élabore à partir d'un questionnement sur la mémoire en tant que matière créatrice. En fin, la troisième partie, Du ventre à la main, propose une réflexion sur l'écriture en tant que médium. Ce sont donc autant les sources d'inspiration ou les déclencheurs de l'écriture que les formes qu'elle peut prendre qui sont convoqués ici.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Deuil, séparation, altérité, mémoire, poésie, journal.
|
162 |
L'homme qui racontait des histoires ; suivi de, "Le bâton brisé"Boisvert, Julien-Pier 06 1900 (has links) (PDF)
L'homme qui racontait des histoires est une expérience littéraire sur le phénomène de la voix et sur l'impact de la matérialité du texte sur celle-ci. Trois voix différentes racontent des épisodes d'une même histoire. Pourtant, les trois voix proviennent de la même plume. C'est en jouant sur la relation entre les voix narratives et le langage qu'elles utilisent comme rapport au monde que se construit le roman. Chacune de ces voix porte en son sein une vision du langage qui l'anime, et cette vision langagière est intrinsèquement liée à une façon de voir le monde. Trois voix, trois postures langagières, trois perceptions du monde. Le bâton brisé témoigne de prises de position sur deux enjeux de l'écriture romanesque. Le premier : la fiction comme moteur de l'esprit du roman, ainsi que l'appelle Kundera, qui invoque l'ambiguïté et le questionnement comme raisons d'être principales de l'écriture romanesque. Le second enjeu : un engagement pour une stylistique personnelle par opposition à l'académisme, le style journaleux, comme l'appelle Céline, celui des prosateurs imperméables à l'émotivité du langage, dont les mots étouffent toute possibilité de ressentir; un engagement, donc, pour une langue vivante, libérée de ses mécanismes lourds, une langue qui se joue d'elle-même, qui s'amuse avec ses propres règles, une langue travaillée avec minutie afin qu'elle puisse résonner dans la tête du lecteur grâce à sa prosodie, à son rythme, à son écart par rapport à la langue normative, celle de tous les jours, celle qui ne saurait animer un roman, sauf à être sublimée par le style.
______________________________________________________________________________
|
163 |
La création du danseur dans l'espace de l'oeuvre chorégraphique : autopoïétique d'une (re)prise de rôleGravel, Caroline 08 1900 (has links) (PDF)
Selon l'acception générale, le danseur est un artiste mais en réalité, son œuvre est le plus souvent assimilée à celle du chorégraphe et son corps, généralement réduit au statut d'instrument. Le danseur a lui-même de la difficulté à parler de ses interprétations et se considère souvent comme un outil. La présente étude s'est donc attachée à mieux saisir ce que le danseur, à la fois outil du chorégraphe mais d'abord artiste à part entière, crée, quelle œuvre résulte de son travail créatif. Ainsi, l'interprétation a été abordée dès le départ comme une œuvre à construire. Cette recherche qualitative se veut d'inspiration constructiviste et phénoménologique. Elle s'appuie sur mon expérience personnelle de la reprise de Soft Wear, une chorégraphie solo de Meg Stuart. Cette étude est une conduite autopoïétique dans la mesure où elle s'articule à ma propre pratique artistique. Le cadre théorique circonscrit les concepts de partageabilité à travers l'intercorporalité (Deschamps, 1995) et l'effet de transport (Godard, 2008), d'œuvre d'art, d'œuvre d'interprétation, de création en tant que type de rapport et de présence au monde (Deschamps, 2002), d'états de corps (Stuart, 2010a; Guisgand, 2004) et enfin, de pluralité opérale de l'œuvre chorégraphique (Pouillaude, 2009). L'analyse des données a été réalisée suivant la méthode par théorisation ancrée telle que définie par Paillé (1994). Les résultats de l'étude ont permis de mettre en lumière la consubstantialité immanente des œuvres chorégraphiques. Aussi, il est apparu que le danseur crée effectivement dans l'espace de l'œuvre chorégraphique et que son œuvre est multiple. Au moment de la recherche chorégraphique se trouve l'œuvre échappée, au moment de l'écriture chorégraphique l'œuvre du danseur devient substance et au moment de la reprise, apparaît l'œuvre de sensation. Enfin, cette étude a permis de réaffirmer la possibilité pour le danseur de prendre position au sein des œuvres, lui-même portant la responsabilité de sa création dans l'espace consubstantiel du chorégraphique.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Danse contemporaine, interprétation, création, danseur, œuvre, état de corps, consubstantialité.
|
164 |
La chambre à débarras ; suivi de, L'écriture et ses allées àBeauchamp, Alexandre 01 1900 (has links) (PDF)
La chambre à débarras est un roman qui, s'articulant autour de la mémoire et de l'oubli, met en scène une relation entre un fils et son père et l'asynchronisme de leurs regards. Il y est notamment question de la nature des liens qu'entretient l'individu avec son passé et de l'authenticité du rapport aux souvenirs, représentés sous la forme de photographies de famille. En revisitant ses albums, le personnage principal est confronté à l'altération de sa mémoire par l'oubli. Il entreprend alors de développer un rituel illusoire visant à une reconstruction identitaire qui le mène non seulement à revisiter les différents événements de sa vie, mais à revivre chacun d'eux. L'écriture s'impose à lui comme un moyen de fixer temporairement cette expérience du souvenir tout en lui faisant prendre conscience du déséquilibre existant entre le passé et le présent, entre la présence et l'absence, déséquilibre à partir duquel sa mémoire s'est constituée. L'appareil réflexif L'écriture et ses allées à s'intéresse au processus créateur dans le cadre d'une pratique personnelle où écriture et photographie sont indissociables. En effet, toutes deux ont comme assise la notion de solitude qui, conditionnelle à la formation du sujet, ouvre à une expérience sensible. Celle-ci est caractérisée par une mise en mouvement et par le fait d'apprentissages. Selon l'expression empruntée à la chanteuse Jorane, il s'agit d'un parcours « vers à soi ». Dès lors que quelque chose a été touché, que le sujet s'est laissé émouvoir, bouleverser une empreinte de ce lien, de cette relation existe. L'écriture et la photographie visent à reconnaître la présence de cette empreinte, à l'interroger et à la réinvestir sous une forme intelligible en témoignant du rapport à soi et au monde.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écriture, photographie, mémoire, oubli, solitude, identité, filiation.
|
165 |
Embodying the ballet form : an inquiry into the ballet dancer's formation & bodily experienceKhudaverdian, Clara January 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse entreprend de problématiser le corps au travers de la théorie sociologique, en développant un argument critique à l'égard des approches socio-constructionnistes qui envisagent le corps comme étant formé et construit par la société; celles-ci en effet sont trop étroites et ne permettent pas d'accéder à l'expérience incarnée du corps. L'enjeu principal de cette thèse est ainsi de développer la théorisation sociologique contemporaine sur le corps en l'ouvrant à ses dimensions matérielle, biologique et physique. Afin d'assurer un développement théorique qui inclut ces dimensions avec la dimension socialement construite du corps, et qui jette un éclairage sur le phénomène de l'incarnation, ou de l'incorporation (embodiment), nous tablons sur l'analyse d'un objet qui est le corps des danseuses et danseurs de ballet, en explorant sa formation et sa transformation. La formation et la transformation des danseuses et danseurs de ballet dépendent de leur capacité à maîtriser la technique du ballet, c'est-à-dire de l'apprentissage du langage physique du ballet et de son incarnation dans la forme du ballet. Il s'agit d'un processus à la fois dynamique et de composantes multiples dont l'expérience se décline sur les plans mental, physique et émotionnel. Le processus de formation des danseuses et danseurs de ballet représente une expérience culturelle hautement créative, et dépend de l'engagement complet de tous leurs sens, comme de leur présence totale au niveaux spirituel et physique. Afin de développer une compréhension de cette expérience de l'incarnation, nous avons procédé à des entrevues, en demandant des détails biographiques sur la formation et la transformation de cette expérience. Le processus va au-delà de l'entraînement physique du corps et inclut un engagement créatif vis-à-vis de sa propre auto-transformation. Ce processus en est un d'auto-création, et requiert des danseuses et danseurs une imagination active ainsi qu'une intense préparation physique. Cela occasionne une transformation entière sur les plans mental et physique, qui est éprouvée à de multiples niveaux et s'exprime dans leur soi artistique. Notre étude avance que lorsque l'on change l'expérience corporelle, on change l'expérience vécue et ainsi, l'expression de soi. Au travers d'une analyse détaillée des dynamiques et des jeux complexes entre l'expérience corporelle, l'expérience vécue et l'expression de soi, nous explorons l'incarnation de l'expérience du ballet par le biais de ce que les danseuses et danseurs décrivent comme leurs propres formations et transformations personnelles. Les données de cette étude proviennent de quinze entrevues en profondeur menées auprès de danseuses et danseurs de ballet professionnels à la retraite. L'étude empirique révèle une description détaillée de l'expérience d'incarnation des danseuses et danseurs de ballet, et de leur façon d'habiter la forme idéale du ballet. Nous envisageons d'abord le développement de l'institution ainsi que l'émergence de la forme idéale du ballet. Nous retraçons cette histoire et décrivons le pouvoir ainsi que les exigences de cette forme esthétique. Afin de décrire et d'analyser la formation et la transformation des danseuses et danseurs de ballet dans leur entièreté, nous décrivons trois niveaux d'expérience; nous examinons l'expérience esthétique, à l'aide de la théorie des formes littéraires de Mikhaïl Bakhtine; nous examinons ensuite l'expérience institutionnelle, à l'aide de la théorisation sociologique de George Herbert Mead; enfin, nous examinons l'expérience vécue, avec l'aide de la phénoménologie de la perception développée par Maurice Merleau-Ponty. Nous concluons que l'expérience corporelle, l'expérience vécue et l'expression de soi sont inséparables, et que quelle que soit la conceptualisation du corps utilisée, celle-ci doit comprendre l'expérience au travers de niveaux multiples de l'activité sensorielle. Le corps des êtres humains en est un qui vit au travers d'une expérience incarnée, engagée de manière sociale, physiologique et spirituelle dans le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Danseuses, Corps, Ballet, Formation, Incarnation, Théorie, Art.
|
166 |
L'autocréation du nouveau dans l'évolutionnisme de Bergson : contribution à la naturalisation de l'idée bergsonienne de créationCharbonneau, Pierre January 2009 (has links) (PDF)
Que peut nous apprendre une philosophie qui reconduit, comme en son centre, à l'expérience du jaillissement ininterrompu de nouveauté? Que signifie et sur quoi repose, dans la philosophie de Bergson, la proposition selon laquelle le sujet est créateur de lui-même, mais aussi le fait qu'il y a du nouveau à l'oeuvre dans le monde de la conscience comme dans celui de la vie en général? Dans cette recherche, il s'agira d'examiner le sens de ces propositions non pas du point de vue des implications morales ou éthiques, mais bien plutôt du point de vue de la question des fondements. Deux perspectives, paradoxales s'il en est, se dégageront de notre analyse: d'une part, celle que nous défendrons, à savoir l'autocréationnisme, dont la lecture de l'Essai sur les données immédiates de la conscience, de Matière et Mémoire et de L'Évolution créatrice notamment, permettra d'en dégager la signification originale; d'autre part, celle que nous appellerons, avec d'autres, le spiritualisme, qui marque bien un moment important dans la pensée de Bergson et qui permet, lorsqu'on en suit les fines articulations, la formulation d'une hypothèse qui soulève nombre d'ambiguïtés, à savoir l'existence d'une cause transcendante ou divine qui expliquerait l'origine de la nouveauté. S'il y a émergence de propriétés nouvelles, est-ce à dire qu'il y aurait une cause externe qui expliquerait un tel phénomène et qui en serait l'origine? Ne faudrait-il pas plutôt appréhender ou penser le problème de la nouveauté à partir d'une activité immanente à la conscience ou à la nature et qu'on appellerait « l'autocréation » ? Telle sera notre hypothèse de recherche. C'est bien à une interrogation fondamentale et, pour ainsi dire, métaphysique, que nous confronte, encore aujourd'hui, la philosophie bergsonienne de la création, renouvelée et actualisée en ce sens par la pensée de Gilles Deleuze: comment la production et l'apparition de quelque chose de nouveau sont-elles possibles? Peut-on comprendre l'émergence spontanée de formes nouvelles sans invoquer un ordre caché ou une force occulte, par exemple un Dieu quelconque? La création naturelle est-elle mue par un principe autre qu'elle-même? Y a-t-il un plan ou une finalité qui gouverne à l'origine
« l'évolution créatrice » ou ce que nous appellerons aussi
« l'autocréation du vivant » ? En d'autres termes, est-il nécessaire de réclamer une explication métaphysique et faire appel à une forme de transcendance si nous voulons comprendre le problème de l'émergence du nouveau chez Bergson? Il semble en effet y avoir quelque chose de paradoxal dans le fait de postuler l'existence d'un ordre transcendant ou spirituel au fondement d'une philosophie qui défend et affirme, et cela de façon radicale, la thèse de la
« création continue d'imprévisible nouveauté ». Pourtant, force est de constater qu'un tel paradoxe existe chez Bergson. C'est ce qui fera, plus précisément, l'objet de notre questionnement et de notre investigation: une telle tension entre des positions aussi extrêmes peut-elle constituer une source d'explication pertinente au problème de l'origine du nouveau? Comment résoudre un tel paradoxe, si tant est que la chose soit possible? Émergence ou transcendance? Ces questions fondamentales font encore l'objet de discussions dans le domaine des études bergsoniennes. Cette recherche propose donc un approfondissement de ce débat et une réinterprétation de cette problématique à la lumière d'une réflexion sur les concepts d' « autocréation », de « création de soi par soi », et d' « émergence », concepts dont la valeur philosophique n'a pas, à notre avis, été suffisamment développée et actualisée jusqu'à maintenant. Nous pensons qu'une approche du problème de la nouveauté qui s'inspire d'une telle réflexion permettrait de dépasser les contradictions et les ambiguïtés inhérentes à la position spiritualiste -à laquelle trop souvent la pensée de Bergson est rattachée et même réduite -et de jeter un nouvel éclairage sur ce débat. Le but de ce travail est donc de confronter ces deux positions antithétiques que l'on retrouve chez Bergson. Ce qui nous obligera à faire un choix important. Le moment clé de cette thèse procèdera de la justification d'un tel choix en faveur de l'autocréationnisme qu'il s'agira de mettre en évidence à travers une relecture des oeuvres majeures du philosophe. Il s'agira, en d'autres termes, de proposer une interprétation à la fois naturaliste et émergentiste du problème de la nouveauté et du concept bergsonien de création. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Autocréation, Création de soi par soi, Émergence, Nouveauté, Imprévisibilité, Durée, Liberté, Mémoire, Évolution.
|
167 |
Narcisse et la représentation imaginaire : création d'une installation pseudo-opératiqueBelley, Myriam 01 1900 (has links) (PDF)
Incidence opératique est une installation pseudo-opératique médiatique, expérimentale et multidisciplinaire. Elle met en espace, de façon personnelle, le mythe de Narcisse à l'aide d'un dispositif scénique et audiovisuel poétique. Le sujet de cette recherche-création est l'étude de la représentation imaginaire de Narcisse, ce qui me permet d'approfondir le concept des structures mouvantes de la représentation imaginaire.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : installation pseudo-opératique, surréaliste, Narcisse, imaginaire, métamorphose.
|
168 |
Dans la lueur des lucioles ; suivi de, Pneuma : témoigner pour résisterThisdale, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire est composé de deux parties. D'abord, un recueil de poésie qui a comme point de départ la tentative de suicide de ma sœur cadette et son aveu, prend la forme d'un témoignage littéraire. Cette expérience, ainsi que la réflexion sur la mort, le deuil et le manque qui en a découlé, sont mis en scène dans les poèmes et font l'objet d'une réflexion qui traverse le recueil. Les poèmes sont traversés par un souffle dont le rythme évolue au fil du recueil. Ce souffle représente les variations que subit la parole, rendant tangible la particularité du témoignage. Le rythme est également porté par le visage de la sœur, qui revient à plusieurs reprises sous diverses formes et assure la liaison entre les différentes sections. Le dossier d'accompagnement développe une réflexion sur le témoignage dans un contexte de création littéraire. Il interroge la position de témoin du témoin et tente de mettre en lumière le rôle d'accompagnement de celui qui voit un proche échapper à la mort. Cela implique que le témoin affirme sa responsabilité envers celui qu'il accompagne. Ce dernier entre dans un lieu où se réactualise sa présence antérieure aux événements traumatiques. L'espace aménagé par le témoignage est un lieu de convergence des temps. C'est là que sont convoqués les visages des absents et les figures du deuil qui appartiennent au passé du drame, et que le témoin se doit de rencontrer pour accomplir le don de sa parole. Le témoignage permet alors la restitution d'une image manquante, que la part de fiction du témoignage littéraire contribue à rétablir. Une parenté entre le matériau plastique et le matériau langagier est ensuite établie afin de démontrer que l'écrivain, comme le peintre, possède le pouvoir de pétrir le langage. Le don que constitue le témoignage est une prise en charge de la douleur. La violence faite au langage par l'écriture permet un transfert du corps au corpus, et rend possible un apaisement du corps meurtri. Dans le cas du témoignage de la perte, l'abandon, de même que le don accompli par le témoignage, permet de reconnaître le véritable objet du deuil, plaçant ainsi l'absence non plus sous le signe d'un drame mais sous le signe d'un manque fondamental que la poésie peut combler.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Témoignage littéraire, Deuil, Corps, Violence, Poésie, Écriture matérielle, Arts visuels
|
169 |
Manoeuvres exquises : modes opératoires baroques en arts visuelsMartin, Paryse January 2007 (has links) (PDF)
Manoeuvres exquises: les modes opératoires baroques en arts visuels est une thèse-création portant sur une expérience de création en arts visuels et cherchant à mieux saisir les modes opératoires instaurés par l'esprit baroque.
-Dans le cadre de ce projet, j'ai présenté une oeuvre de type installation à la galerie Circa, à Montréal, du 19 novembre au 17 décembre 2005, sous le titre Manoeuvres exquises. Mon hypothèse est que la pensée baroque, mise en pratique, est tributaire d'une volonté consciente de réorganisation hétérogène d'un univers, lui-même chaotique, c'est-à-dire en perpétuel changement. Sous la conduite d'une approche systémique, j'ai élaboré des schémas de processus de création, guidée par ma propre expérience d'un cycle complet de création se terminant par la présentation publique de mon exposition. Cette thèse comporte deux chapitres précédés d'une introduction qui met en relief les principaux aspects théoriques de la complexité de l'esprit baroque. Le premier chapitre profile les paramètres conceptuels et théoriques actifs dans ma pratique, tels la pensée complexe, la pensée surréaliste et les stratégies baroques qui favorisent l'ornementation comme dispositif de séduction. Ce chapitre situe aussi mon travail de création dans le cadre des pratiques baroques actuelles d'artistes québécois et internationaux. Mes premiers modèles de création reliés aux Manoeuvres exquises y sont également présentés sous la forme de dessins. Le deuxième chapitre consiste en une analyse thématique de mon installation présentée à la galerie Circa et se présente sous la forme d'un parcours des lieux dans une dynamique rétrospective des problématiques reliées à la mise en espace, la narration et la présence du spectateur dans l'installation. En conclusion, l'accent est mis sur l'imprévisible, les impondérables, ce qui échappe au créateur lors de la conception de l'oeuvre et de sa mise en exposition. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arts visuels, Esprit baroque, Pensée complexe, Processus de création, Installation, Narration, Mise en espace, Modèle de création.
|
170 |
Relever les traces de la construction identitaire de l'adolescent lors d'un processus de création théâtrale : un documentaire engagéBoucher, Katy 04 1900 (has links) (PDF)
Faire une sorte d'état des lieux en ce qui concerne la notion d'identité au XXIe siècle et l'univers des adolescents d'aujourd'hui permet de mesurer à quel point ces derniers sont aux prises avec de multiples problématiques identitaires. En tant qu'enseignante en art dramatique au secondaire, il nous apparaît important de questionner le phénomène dans le but de mieux accompagner le cheminement identitaire de nos élèves. Certaines études démontrent que l'éducation artistique est favorable au développement de la personne. Notre recherche, elle, a pour objectif de relever les traces de la construction identitaire de l'adolescent à partir du processus de création des Cycles Repère et d'observer à quel moment précis cette construction s'opère. Le Cadre d'orientation en construction identitaire mis sur pied par l'ACELF (Association canadienne d'éducation de langue française) sert de cadre théorique à la recherche, car c'est par l'entremise des passerelles d'interaction réfléchir, agir et vouloir que les traces sont relevées. Nous avançons donc l'hypothèse suivante : puisque la création théâtrale est propice au cheminement identitaire et que les Cycles Repère offrent des balises claires aux participants pour structurer leur démarche créatrice, nous pensons qu'il nous sera possible de relever les traces de cette construction. Or, en collaboration avec l'enseignante Martine Ouellette ainsi que celle des élèves de la troisième secondaire de la Polyvalente Sainte-Thérèse, nous nous sommes engagés dans un processus de création théâtrale. Les différentes phases de la démarche ont fait l'objet de captations vidéo tandis que le documentaire Ça va de soi! démontre les résultats obtenus, soit les traces relevées. Cette recherche a permis de parfaire nos stratégies pédagogiques, d'actualiser le savoir en ce qui concerne l'enseignement de l'art dramatique au secondaire et de rendre tangible la construction identitaire de l'adolescent par l'entremise d'un documentaire. Dorénavant, l'enseignante est en mesure de mieux accompagner les élèves dans leur cheminement identitaire, et ce, particulièrement lors des retours réflexifs. Ce mémoire s'accompagne donc du documentaire Ça va de soi! disponible au Centre de Recherches Théâtrales (CERT) de l'École Supérieure de théâtre de l'Université du Québec à Montréal.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Adolescent, Construction identitaire, Cycles Repère, Enseignement de l'art dramatique, Création théâtrale.
|
Page generated in 0.0963 seconds