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Les calepins de Félix Leclerc

Prince, David 11 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est d'analyser comment Félix Leclerc, calepiniste, conçoit la pratique de l'écriture littéraire et comment il envisage sa position dans le champ littéraire. Notre corpus principal est formé des cinq calepins qu'il publie entre 1961 et 1988, soit le Calepin d'un flâneur, Chansons pour tes yeux, le Petit livre bleu de Félix ou Nouveau calepin du même flâneur, Rêves à vendre ou Troisième calepin du même flâneur et le Dernier calepin. Ces livres, par leur facture hétérogène, laissent une place de choix à l'inscription d'une parole dégagée des contraintes des genres que l'auteur pratique depuis le début de sa carrière, comme le conte, le roman et le théâtre. Les calepins favorisent, plus que toute autre œuvre de l'auteur, la coexistence de plusieurs registres de discours - aphoristique, narratif, poétique, polémiste - relayés par la figure du flâneur et ses multiples avatars - le moraliste, le badaud, le troubadour, le fou, etc. En outre, les calepins se caractérisent par la diversité et la brièveté des écrits qu'ils renferment, de la maxime au conte, de l'anecdote à la chanson et du proverbe à la fable. Le discours du calepiniste évolue au fil des décennies, passant de l'énonciation des défauts moraux de ses compatriotes à la dénonciation des dérives identitaires et politiques de ses concitoyens. L'analyse de la pratique littéraire du calepiniste, des différentes postures énonciatives qu'il emploie dans les calepins ainsi que des références culturelles et temporelles que ses écrits renferment - rapports entre populaire et savant, passé et présent, ville et campagne - révèlent la position que l'écrivain compte occuper dans le champ littéraire, une position de l'entre-deux, voire liminaire, qui cherche à réconcilier l'homme commun à la fois avec la culture et la nature. Notre travail mène à une meilleure compréhension de la production littéraire de Leclerc dans son ensemble, production occultée par les succès du chansonnier, et éclaire tout un pan de son œuvre qui n'avait jamais fait l'objet d'une étude aussi complète jusqu'à ce jour. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Félix Leclerc, calepin, flâneur, littérature québécoise, formes brèves, liminarité, champ littéraire
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"Par 4 chemins" : oeuvre de danse intégrée in situ : analyse des rapports entre théorie et pratique dans un processus de création basé sur le texte de L'inquiétante étrangeté de Freud

Charron, Estelle 09 1900 (has links) (PDF)
Ce document est basé sur un processus de création en danse intégrée élaboré in situ dans les locaux du Département de danse de l'UQAM. Deux problématiques sont à l'origine de ce travail universitaire : l'une correspond à ma recherche pratique faite dans une visée de création, tandis que l'autre est à l'origine de mon analyse réflexive menée sur la singularité de ce processus de création. Tout au long de cet écrit, je mettrai en évidence l'origine de ces deux problématiques et leur évolution. Afin d'introduire cette recherche, je présenterai les éléments m'ayant amenée à m'intéresser à la notion d'inquiétante étrangeté de Freud ainsi que la problématique de recherche qui en a découlé sous la forme de la question suivante : comment s'incarne le sentiment d'inquiétante étrangeté dans des corporéités différentes (interprètes avec et sans handicap) situées dans des lieux communs et ordinaires? Après cela, j'exposerai brièvement le cheminement qui m'a conduite à la problématique d'analyse suivante : comment se nouent et se défont les liens entre théorie et pratique dans mon travail de mémoire-création? Puis, je partagerai quelques faits personnels pouvant expliquer mon intérêt pour la danse intégrée avant de définir les termes de mon mémoire et de proposer un résumé par chapitre de ce dernier. Le second chapitre exposera les éléments des textes de Sigmund Freud, Edward T. Hall et Pascale Weber qui ont nourri le processus de création de « Par 4 chemins », puis, l'orientation ethnographique de ma recherche en s'appuyant sur son caractère qualitatif et l'importance du travail de terrain qui la caractérise. Il sera ensuite question d'ouvrages de référence connexes et de mes influences artistiques. Le chapitre trois sera consacré à la présentation de ma méthodologie de recherche que je définis comme une monographie heuristique s'appuyant sur des méthodes ethnographiques de cueillettes de données qualitatives et leur analyse par triangulation. Le chapitre quatre présentera le cœur de ma recherche: la chronologie de mon processus de création en trois phases avec leurs ruptures et ajustements. Tout au long de ce chapitre, je tenterai de mettre en évidence les interrelations entre théories et pratique qui les jalonnent. Le dernier chapitre commencera par présenter les deux représentations publiques de « Par 4 chemins » puis l'impact des discussions menées avec le public sur la compréhension de mon travail. Pour finir, je ferai part de mon analyse a posteriori des interrelations entre théories et pratiques dans mon processus de création à partir des différentes données recueillies tout au long de ma recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Danse intégrée, Interrelations théorie-pratique, In situ, Inquiétante étrangeté.
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L'écriture démasquée : concordances et travestissements : Boris Vian et Vernon Sullivan

Guévremont, Marco 08 1900 (has links) (PDF)
L'adoption d'un pseudonyme, du point de vue de la création littéraire, peut être motivée par diverses raisons. Ce choix suscite toujours une interrogation sur les effets concrets recherchés par ce jeu de masques. On peut donc se questionner non seulement sur les motivations qui poussent le créateur à fractionner ainsi sa production, mais aussi et surtout sur les espoirs et le succès d'une telle entreprise. C'est qu'un travestissement de l'écriture qui appelle une autre signature n'est pas sans laisser des traces (stylistiques ou thématiques) qui permettent de déchiffrer et de reconnaître dans les textes de l'auteur et de ses pseudos une matière commune. C'est en tout cas l'hypothèse que l'on veut faire ici pour entreprendre l'étude de deux romans du personnage coloré qu'a été Boris Vian qui a publié sous les noms d'Hugo Hachebuisson, Bison Ravi et Vernon Sullivan. Si les deux premiers pseudonymes sont plutôt le fruit de néologismes vianesques et ne singularisent pas vraiment les œuvres, les textes de Sullivan donneraient quant à eux l'impression d'avoir été écrits par une tout autre personne. Cette impression est renforcée par Boris Vian lui-même qui minimise la valeur littéraire des romans de Sullivan au moment où il prend conscience du fait que les succès commerciaux et la mauvaise publicité qui leur est faite font ombrage aux réalisations qu'il signe de son nom et qui lui apporteront le succès posthume. Même s'il ne fait aucun doute qu'un roman comme J'irai cracher sur vos tombes (1946) de Sullivan n'est pas de même facture que le roman d'amour fantastico-moderne L'Écume des jours (1947), même si le premier se veut manifestement un pastiche de polar noir américain et qu'il fut écrit en à peine deux semaines, alors que le second témoigne d'un travail pour lequel Vian espérait gagner le prix de la Pléiade, tous les deux participent d'une œuvre qui semble retrouver dans le temps une certaine unité. Il y a donc, de Sullivan à Vian, des traits qui appartiennent aux deux styles, aux deux écritures; voire aux deux univers. C'est précisément ces traits ou ces résonnances que je me propose de retracer et de travailler dans le cadre de mon mémoire. ______________________________________________________________________________
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Chien de fusil ; suivi de, Noyau dur et Ouvrir son coeur

Morin, Alexie 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création est constitué de trois parties. Le volet création prend d'abord la forme d'un recueil de poèmes, Chien de fusil. Des textes courts ou très courts : quelques vers à peine pour les poèmes; proses ne dépassant pas une page. À l'origine de chacun, un vide : faille ou fêlure que fuit le sujet prenant la parole, au moyen d'un poème conçu comme une ligne de tension qui ne se résout jamais que dans un autre vide. Ce vide, qui borde le poème, représente d'abord le mal de parler de celui ou celle qui ne s'accorde aucune légitimité, qui conçoit sa parole comme irrecevable. Contrer le vide, trouver un abri qui ne soit pas celui du silence, acquérir une légitimité par la parole, dire ce qu'il faut dire : c'est, initialement, ce que cherchent et craignent à la fois mes personnages. Les poèmes en vers représentent donc ici les plus brèves tentatives de mouvement possible, de l'immobilité à l'immobilité, du vide au vide, du silence au silence : un silence contrit, de bête sortie un instant de son terrier. Il faut pourtant sortir, il faut pourtant se risquer. Cette sortie sera tentée dans les poèmes en prose. Parler, ce doit être quitter son abri, fuir, mais fuir vers le jour, refuser la contrition, la culpabilité, s'accorder, sans attendre, une immanente légitimité. Littéralement : faire de soi un sans-abri idéologique, identitaire, sinon physique; n'en ressentir aucune peur, avoir conscience du fait que sa parole ne peut devenir strictement personnelle, significative, que dans ces conditions. La parole devient refus, refus élémentaire, des sens déjà formatés, figés, immobiles. Le refus devient mouvement, il devient acte. Dans Ouvrir son cœur, exercice qui clôture le mémoire, le poème en prose devient aussi une tentative de rejoindre et toucher un interlocuteur, de lui révéler, sans masque, mais dans la dignité, des fragments de son être dans toute sa vulnérabilité. Cette mise en danger se veut alors une prise de position contre un ordre social qui considère que l'expression d'émotions brutes est dangereuse, subversive et improductive. Au centre du mémoire, l'appareil réflexif, faisant autant appel à la philosophie, à la physique, à la spiritualité et à l'écologie qu'à la littérature, se présente sous forme de fragments longs d'une demi-page à une page. Ceux-ci rapprochent l'acte d'écriture de la méditation, qui vise moins à interrompre le flot de la pensée qu'à s'en détacher, à le laisser aller sans intervention. Cela signifie, un peu paradoxalement, que l'élaboration d'une pensée/parole singulière demande un abandon à un état contemplatif; demande écoute et attention, non pas à sa volonté ou à son ambition, mais à la tension présente en soi, entre soi et le langage, entre soi et la matière, l'environnement. Cette posture est illustrée par la figure de l'enfant, primordiale parce que, d'une part, c'est l'arrivée de l'enfant - et les exigences de ce dernier face à la vie, opposée aux standards de performance qu'on veut lui imposer dès ses premiers jours - qui permet à cette position sur l'écriture et la vie de se cristalliser, et que, d'autre part, ce mouvement de l'écriture, analogue à une méditation, une danse ou une course, s'inspire largement du rapport de l'enfant au jeu, voire de sa relation avec sa mère: fluide, inscrite dans un continuum d'amour, de liberté, de transparence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Création littéraire, Enfant, Postmodernité, Poème, Maternité, Urbanité, Ruralité, Peur, Vulnérabilité
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L'intégration de la dimension créatrice dans la pratique pédagogique d'une enseignante en arts visuels

Benoit, Danielle 06 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche prend naissance avec la remise en question professionnelle d'une enseignante spécialisée en arts plastiques. Après une douzaine d'années dans l'enseignement au niveau secondaire, une enseignante constate que l'absence de la pratique créatrice s'avère un manque qu'il lui devient essentiel de combler. Ce constat nécessite une recherche de sens par rapport à la création et à la pédagogie. Effectivement, l'enseignement requiert beaucoup de temps et d'énergie, ce qui amène fréquemment les enseignants à mettre de côté la pratique créatrice. Plusieurs parmi eux témoignent avec émotion de cette situation. Le double rôle qu'essaient de jouer les enseignants ayant à cœur la poursuite d'une pratique créatrice est un sujet très actuel. Cette recherche raconte la démarche effectuée par une pédagogue afin de réintégrer la création dans sa vie. L'absence de la pratique créatrice engendre un déséquilibre au sein de l'identité de l'enseignante. « Suis-je une artiste, une enseignante ou une artiste-enseignante? » La raison profonde qui l'a amenée à l'enseignement des arts, soit la pratique de la création, n'est plus présente. Une quête de sens afin de trouver un équilibre identitaire se met en marche. C'est avec la méthodologie phénoménologique que se bâtit cette recherche. L'observation, à partir de diverses expériences effectuées sur une période de deux années, amène la pédagogue à se transformer. La méthode heuristique étroitement liée à la phénoménologie émerge comme étant le meilleur moyen de structurer les expériences et la réflexion. La métaphore du « voyage » permet de conceptualiser la recherche. Les concepts mis de l'avant dans cette recherche sont : la remise en question, l'identité, la création, la pédagogie, la formation et la communauté réfléchissante. L'objectif de cette démarche consiste, dans un premier temps, à réintégrer la pratique créatrice dans la vie d'une pédagogue. À l'aide de multiples expériences en création, les conduites créatrices se dévoilent et la confiance revient. Ensuite, des moyens sont mis de l'avant afin d'installer une continuité dans la pratique créatrice de l'artiste-enseignante. Cette dernière peut alors intégrer de nouvelles attitudes qui transforment sa pédagogie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Artiste-enseignant, création, remise en question professionnelle, communauté réfléchissante, méthode heuristique.
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Pavillon des froissements ; suivi de, Marcher sur des cendres

Lalumière, Christine 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création est constitué de deux parties. La première est une suite poétique intitulée Pavillon des froissements et composée de courts poèmes en prose. Ces poèmes narratifs retracent le parcours d'une jeune femme qui traverse trois deuils. Il s'agit tout d'abord de la mort du père, puis d'une rupture amoureuse et finalement de la folie. Au fil de ces épreuves, le personnage est peu à peu amené à se recomposer. Adoptant une tonalité intimiste, les poèmes sont le reflet de l'intériorité du personnage, qui se voit confronté à des évènements lui rappelant sa fragilité, mais qui lui permettront finalement de s'émanciper totalement. Le dossier d'accompagnement du mémoire, Marcher sur des cendres, est un essai présenté sous la forme d'un journal, et qui propose une réflexion sur différents aspects de l'écriture en lien avec le recueil de poèmes, dont la place de l'Autre dans le processus créateur, le choix du matériau et l'écriture de la mémoire. La première partie, Visage manquant. Corps sensibles, s'intéresse aux concepts d' « Autre » et de « visage » chez Levinas. La deuxième partie, Travailler à partir de cendres encore chaudes, s'élabore à partir d'un questionnement sur la mémoire en tant que matière créatrice. En fin, la troisième partie, Du ventre à la main, propose une réflexion sur l'écriture en tant que médium. Ce sont donc autant les sources d'inspiration ou les déclencheurs de l'écriture que les formes qu'elle peut prendre qui sont convoqués ici. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Deuil, séparation, altérité, mémoire, poésie, journal.
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L'homme qui racontait des histoires ; suivi de, "Le bâton brisé"

Boisvert, Julien-Pier 06 1900 (has links) (PDF)
L'homme qui racontait des histoires est une expérience littéraire sur le phénomène de la voix et sur l'impact de la matérialité du texte sur celle-ci. Trois voix différentes racontent des épisodes d'une même histoire. Pourtant, les trois voix proviennent de la même plume. C'est en jouant sur la relation entre les voix narratives et le langage qu'elles utilisent comme rapport au monde que se construit le roman. Chacune de ces voix porte en son sein une vision du langage qui l'anime, et cette vision langagière est intrinsèquement liée à une façon de voir le monde. Trois voix, trois postures langagières, trois perceptions du monde. Le bâton brisé témoigne de prises de position sur deux enjeux de l'écriture romanesque. Le premier : la fiction comme moteur de l'esprit du roman, ainsi que l'appelle Kundera, qui invoque l'ambiguïté et le questionnement comme raisons d'être principales de l'écriture romanesque. Le second enjeu : un engagement pour une stylistique personnelle par opposition à l'académisme, le style journaleux, comme l'appelle Céline, celui des prosateurs imperméables à l'émotivité du langage, dont les mots étouffent toute possibilité de ressentir; un engagement, donc, pour une langue vivante, libérée de ses mécanismes lourds, une langue qui se joue d'elle-même, qui s'amuse avec ses propres règles, une langue travaillée avec minutie afin qu'elle puisse résonner dans la tête du lecteur grâce à sa prosodie, à son rythme, à son écart par rapport à la langue normative, celle de tous les jours, celle qui ne saurait animer un roman, sauf à être sublimée par le style. ______________________________________________________________________________
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La création du danseur dans l'espace de l'oeuvre chorégraphique : autopoïétique d'une (re)prise de rôle

Gravel, Caroline 08 1900 (has links) (PDF)
Selon l'acception générale, le danseur est un artiste mais en réalité, son œuvre est le plus souvent assimilée à celle du chorégraphe et son corps, généralement réduit au statut d'instrument. Le danseur a lui-même de la difficulté à parler de ses interprétations et se considère souvent comme un outil. La présente étude s'est donc attachée à mieux saisir ce que le danseur, à la fois outil du chorégraphe mais d'abord artiste à part entière, crée, quelle œuvre résulte de son travail créatif. Ainsi, l'interprétation a été abordée dès le départ comme une œuvre à construire. Cette recherche qualitative se veut d'inspiration constructiviste et phénoménologique. Elle s'appuie sur mon expérience personnelle de la reprise de Soft Wear, une chorégraphie solo de Meg Stuart. Cette étude est une conduite autopoïétique dans la mesure où elle s'articule à ma propre pratique artistique. Le cadre théorique circonscrit les concepts de partageabilité à travers l'intercorporalité (Deschamps, 1995) et l'effet de transport (Godard, 2008), d'œuvre d'art, d'œuvre d'interprétation, de création en tant que type de rapport et de présence au monde (Deschamps, 2002), d'états de corps (Stuart, 2010a; Guisgand, 2004) et enfin, de pluralité opérale de l'œuvre chorégraphique (Pouillaude, 2009). L'analyse des données a été réalisée suivant la méthode par théorisation ancrée telle que définie par Paillé (1994). Les résultats de l'étude ont permis de mettre en lumière la consubstantialité immanente des œuvres chorégraphiques. Aussi, il est apparu que le danseur crée effectivement dans l'espace de l'œuvre chorégraphique et que son œuvre est multiple. Au moment de la recherche chorégraphique se trouve l'œuvre échappée, au moment de l'écriture chorégraphique l'œuvre du danseur devient substance et au moment de la reprise, apparaît l'œuvre de sensation. Enfin, cette étude a permis de réaffirmer la possibilité pour le danseur de prendre position au sein des œuvres, lui-même portant la responsabilité de sa création dans l'espace consubstantiel du chorégraphique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Danse contemporaine, interprétation, création, danseur, œuvre, état de corps, consubstantialité.
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La chambre à débarras ; suivi de, L'écriture et ses allées à

Beauchamp, Alexandre 01 1900 (has links) (PDF)
La chambre à débarras est un roman qui, s'articulant autour de la mémoire et de l'oubli, met en scène une relation entre un fils et son père et l'asynchronisme de leurs regards. Il y est notamment question de la nature des liens qu'entretient l'individu avec son passé et de l'authenticité du rapport aux souvenirs, représentés sous la forme de photographies de famille. En revisitant ses albums, le personnage principal est confronté à l'altération de sa mémoire par l'oubli. Il entreprend alors de développer un rituel illusoire visant à une reconstruction identitaire qui le mène non seulement à revisiter les différents événements de sa vie, mais à revivre chacun d'eux. L'écriture s'impose à lui comme un moyen de fixer temporairement cette expérience du souvenir tout en lui faisant prendre conscience du déséquilibre existant entre le passé et le présent, entre la présence et l'absence, déséquilibre à partir duquel sa mémoire s'est constituée. L'appareil réflexif L'écriture et ses allées à s'intéresse au processus créateur dans le cadre d'une pratique personnelle où écriture et photographie sont indissociables. En effet, toutes deux ont comme assise la notion de solitude qui, conditionnelle à la formation du sujet, ouvre à une expérience sensible. Celle-ci est caractérisée par une mise en mouvement et par le fait d'apprentissages. Selon l'expression empruntée à la chanteuse Jorane, il s'agit d'un parcours « vers à soi ». Dès lors que quelque chose a été touché, que le sujet s'est laissé émouvoir, bouleverser une empreinte de ce lien, de cette relation existe. L'écriture et la photographie visent à reconnaître la présence de cette empreinte, à l'interroger et à la réinvestir sous une forme intelligible en témoignant du rapport à soi et au monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écriture, photographie, mémoire, oubli, solitude, identité, filiation.
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Embodying the ballet form : an inquiry into the ballet dancer's formation & bodily experience

Khudaverdian, Clara January 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse entreprend de problématiser le corps au travers de la théorie sociologique, en développant un argument critique à l'égard des approches socio-constructionnistes qui envisagent le corps comme étant formé et construit par la société; celles-ci en effet sont trop étroites et ne permettent pas d'accéder à l'expérience incarnée du corps. L'enjeu principal de cette thèse est ainsi de développer la théorisation sociologique contemporaine sur le corps en l'ouvrant à ses dimensions matérielle, biologique et physique. Afin d'assurer un développement théorique qui inclut ces dimensions avec la dimension socialement construite du corps, et qui jette un éclairage sur le phénomène de l'incarnation, ou de l'incorporation (embodiment), nous tablons sur l'analyse d'un objet qui est le corps des danseuses et danseurs de ballet, en explorant sa formation et sa transformation. La formation et la transformation des danseuses et danseurs de ballet dépendent de leur capacité à maîtriser la technique du ballet, c'est-à-dire de l'apprentissage du langage physique du ballet et de son incarnation dans la forme du ballet. Il s'agit d'un processus à la fois dynamique et de composantes multiples dont l'expérience se décline sur les plans mental, physique et émotionnel. Le processus de formation des danseuses et danseurs de ballet représente une expérience culturelle hautement créative, et dépend de l'engagement complet de tous leurs sens, comme de leur présence totale au niveaux spirituel et physique. Afin de développer une compréhension de cette expérience de l'incarnation, nous avons procédé à des entrevues, en demandant des détails biographiques sur la formation et la transformation de cette expérience. Le processus va au-delà de l'entraînement physique du corps et inclut un engagement créatif vis-à-vis de sa propre auto-transformation. Ce processus en est un d'auto-création, et requiert des danseuses et danseurs une imagination active ainsi qu'une intense préparation physique. Cela occasionne une transformation entière sur les plans mental et physique, qui est éprouvée à de multiples niveaux et s'exprime dans leur soi artistique. Notre étude avance que lorsque l'on change l'expérience corporelle, on change l'expérience vécue et ainsi, l'expression de soi. Au travers d'une analyse détaillée des dynamiques et des jeux complexes entre l'expérience corporelle, l'expérience vécue et l'expression de soi, nous explorons l'incarnation de l'expérience du ballet par le biais de ce que les danseuses et danseurs décrivent comme leurs propres formations et transformations personnelles. Les données de cette étude proviennent de quinze entrevues en profondeur menées auprès de danseuses et danseurs de ballet professionnels à la retraite. L'étude empirique révèle une description détaillée de l'expérience d'incarnation des danseuses et danseurs de ballet, et de leur façon d'habiter la forme idéale du ballet. Nous envisageons d'abord le développement de l'institution ainsi que l'émergence de la forme idéale du ballet. Nous retraçons cette histoire et décrivons le pouvoir ainsi que les exigences de cette forme esthétique. Afin de décrire et d'analyser la formation et la transformation des danseuses et danseurs de ballet dans leur entièreté, nous décrivons trois niveaux d'expérience; nous examinons l'expérience esthétique, à l'aide de la théorie des formes littéraires de Mikhaïl Bakhtine; nous examinons ensuite l'expérience institutionnelle, à l'aide de la théorisation sociologique de George Herbert Mead; enfin, nous examinons l'expérience vécue, avec l'aide de la phénoménologie de la perception développée par Maurice Merleau-Ponty. Nous concluons que l'expérience corporelle, l'expérience vécue et l'expression de soi sont inséparables, et que quelle que soit la conceptualisation du corps utilisée, celle-ci doit comprendre l'expérience au travers de niveaux multiples de l'activité sensorielle. Le corps des êtres humains en est un qui vit au travers d'une expérience incarnée, engagée de manière sociale, physiologique et spirituelle dans le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Danseuses, Corps, Ballet, Formation, Incarnation, Théorie, Art.

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