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Antonin Artaud épistolier : une pratique paradoxale de l’expression du moi / On letters of Antonin Artaud : a paradoxical practice of self-expression

Kariya, Toshinobu 10 June 2013 (has links)
La correspondance d’Antonin Artaud (1896-1948) occupe une place essentielle dans ses écrits. Elle montre sans doute mieux que ses autres textes la singularité de son expression. Cette thèse examine le rôle joué par sa correspondance, rôle dont on admet l’importance mais encore insuffisamment exploré. À partir de la publication de la Correspondance avec Jacques Rivière (1924), commencée à la suite du refus de Rivière de publier les poèmes d’Artaud, celui-ci publie lettres ou textes épistoliers comme si cela pouvait remplacer ses œuvres dans lesquelles il n’arrive pas à exprimer sa réalité à cause de la maladie dont il souffre : il refuse les œuvres « détachée[s] de la vie » et croit pouvoir mieux s’exprimer dans les lettres. L’expression épistolière est pour lui un moyen de faire entendre le « cri même de la vie » et de lutter contre « un sentiment de gratuité ». Toutefois, il n’est pas évident que, bien qu’elle soit ancrée dans des situations réelles, la correspondance puisse fonctionner comme Artaud le souhaite; il s’avère plutôt qu’elle a pour lui un statut ambigu dans les années 1920 et 1930. Le chapitre 1 aborde ce problème sous deux aspects : l’authenticité et la temporalité. Dans ses lettres, on constate qu’Artaud se plaint très souvent de l’incompréhension de ses destinataires vis-à-vis de sa douleur; ses lettres n’en garantissent pas, pour eux, l’authenticité et l’équivoque y revient sans cesse. Pour lui, l’authenticité doit être prouvée par l’adéquation de l’écriture épistolière avec le présent. Mais sa maladie, ainsi que le fait que les lettres ne sont que des écrits, empêchent la réalisation de cette adéquation. Ses lettres ne parviennent à transcrire que sa hâte et le décalage temporel. Ainsi, loin de témoigner de sa réalité brute, sa correspondance devient tentative de couvrir ce décalage, de trouver la réalité qu’il n’arrive pas à saisir, son vrai moi, originel et intact. Pour cela, Artaud recourt à des éléments imaginaires en exigeant toujours le contact immédiat, d’où le rôle paradoxal de ses lettres. Le chapitre 2 examine le problème de la destination. La présence des autres est nécessaire à Artaud pour penser, pour compléter son manque. Ses destinataires sont ainsi des dépositaires de son moi. Mais ses lettres s’adressent, au-delà des destinataires réels dont la présence n’est qu’imaginaire, à l’instance transcendante, à l’Autre comme le remarque Vincent Kaufmann dans L’Équivoque épistolaire, instance qui lui donne accès à l’expression et lui restitue son identité. Ses destinataires (critiques, autorités religieuses, hommes politique, médecins, etc.), autoritaires et paternels, sont des figures de cet Autre. Par ailleurs, ses destinataires féminines et amoureuses sont pour lui des moitiés qu’il faut s’incorporer pour retrouver l’unité originelle. Ses lettres d’amour sont ainsi marquées par son désir violent de fusion. Pourtant, l’union amoureuse expose en même temps l’unité de son moi à la perte dans le flot de choses. Les lettres sont aussi écrites pour introduire une distance.L’enjeu de ses lettres de voyage, étudiées au chapitre 3, est de réaliser les deux mouvements inverses (rapprochement et éloignement). Les pays lointains constituent pour Artaud l’ailleurs métaphysique où retrouver son unité originelle. Pendant ses voyages au Mexique (1936) et en Irlande (1937), ses lettres sont comme une scène pour l’avènement de sa nouvelle identité, scène où se rencontrent l’au-delà et l’ici-maintenant. C’est ici que son usage paradoxal des lettres atteint son sommet car la réalisation du « vrai drame » signifie, comme il le prophétise, la disparition du monde matériel et donc aussi celle de l’écriture épistolière. Ses lettres mettent en scène leur propre disparition qui coïncide curieusement avec son arrestation à Dublin et le commencement de sa vie asilaire (1937-1946)...... / The correspondence of Antonin Artaud (1896-1948) occupies an essential place in his writings. It shows probably better than his other texts the singularity of his expression. This dissertation examines the role played by his correspondence, the importance of which is admitted, but still insufficiently explored. From the publication of the Correspondence with Jacques Rivière (1924), that started following the refusal of Rivière to publish the poems of Artaud, he publishes letters or texts in epistolary style as if they could replace his works in which he is unable to express his own reality because of his illness : he refuses works "separated from life" and believes he can better express himself in letters. The epistolary expression is for him a way to make the "cry of life" heard and to fight against the "feeling of lack of cause". However, it is not clear that, although anchored in real situations, the correspondence can function as Artaud wants. Rather, in the 1920s and 1930s, its position for him is ambiguous.Chapter 1 approaches this problem in two aspects : the authenticity and the temporality. In his letters, we can see Artaud complain very often of his addressees’ misunderstanding about his pain. His letters do not prove its authenticity, and the ambiguity always goes into them. For him, the authenticity must be proven by the accord of his writings with the present time. But his illness, as well as the fact that the letters consist of words, prevent the realization of this accord. His letters can transcribe only his hustle and time gaps. Thus, far from showing his raw reality, the correspondence becomes an attempt to cover these gaps, to find the reality that he cannot seize, his true self, original and intact. To do this, Artaud uses imaginary elements, still asking for the immediate contact, which makes the role of his letters paradoxical. Chapter 2 examines the problem of destination. The presence of others is necessary for Artaud to think, to complete his lack. His addressees are depositories of his self. But his letters are addressed, beyond actual addressees whose presence is after all imaginary, to the transcendent instance, to the Other as notes Vincent Kaufmann in L’Équivoque épistolaire, instance that allow him access to the expression and restores his identity. His addressees who are authorities and paternal (critics, religious leaders, statesmen, doctors, etc.) are figures of the Other. In addition, the female addressees who are his lovers are his halves that must be incorporated to find again the original unity. His love letters are so marked by his strong desire of fusion. Yet at the same time, the union by love exposes his unity to loss in the flow of things. Letters are also written in order to introduce a distance. The issue of his travel letters, discussed in Chapter 3, is to make simultaneously the two opposite movements (close and away). Distant countries represent for Artaud metaphysical places where he should find his original unity. During his travels in Mexico (1936) and Ireland (1937), his letters are like a stage for the advent of a new identity, stage where meet the beyond and the here-now. It is here that the paradoxical use of letters reaches the peak, because the realization of the "real drama" means, as prophesied he, the disappearance of the material world and therefore that of the letters. His letters direct their own disappearance, which curiously coincides with his arrest in Dublin and the beginning of his life in asylums (1937-1946)....
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Rhétorique du silence dans l'univers dramatique, poétique et cinématographique d'Harold Pinter / The rhetoric of silence in Harold Pinter's plays, poems and screenplays

Mbaye, Samba 08 April 2015 (has links)
Aborder la rhétorique du silence chez Pinter revient à examiner à la fois ce qui se passe sur scène, dans le texte poétique, et à jeter un regard sur les différents média dont son théâtre se sert pour aborder des thèmes liés à la guerre, à la menace, à l'existence, à la philosophie et à la métaphysique. Il y est aussi question de voir le rapport de cette modalité du langage à l'outil linguistique. L'ontologie du silence à permis de comprendre, qu'il s'agisse dans la communication ou dans la représentation, que cette réalité ne peut être compréhensible qu'à l'ombre de l'élément verbal. Le silence peut être perçu comme ce qui se dérobe à toute tentative de mise à mots. Pour nous imprégner du contenu de ce que Pinter cherche à nous faire parvenir, nous devons considérer ce sous-territoire verbal constitués de non-dits, d'allusions, de sous-entendus, mais également des espaces de l’indétermination. Et comme le langage n'est pas toujours téléologiquement motivé par l'expressivité, son caractère ambivalent, elliptique, fragmentaire, minimaliste et ésotérique constitue un défi pour le public. Cependant, l'étude étiologique (causes) du silence montre que tout ne peut s'expliquer par les limites, les failles et les impossibilités du langage et par le refus de l'engagement du locuteur ou de son capital cognitif et épistémologique. Le temps représente un obstacle majeur dans les efforts de l'homme d'expliquer des événements, faits antérieurs. S'il est difficile de parler précisément et objectivement du passé et du futur, nommer ou désigner ce qui se passe sous les yeux semble l'être également. En plus de la labilité et de l'oubli, la complexité des choses à dire peut aussi signifier l'arrêt définitif ou temporaire de tout discours. Avant l'échéance eschatologique, le silence n'est absolument pas un vide, un néant, même si des pesanteurs d'ordre encratique, idéologique et social rendent compte de la contrainte à laquelle sur tout sujet parlant est appelé à faire face. LE silence qui traverse le théâtre de Pinter est différent de cette absence de parole qu'impose la mort. Il n'est donc pas néontique, parce qu'il se justifie, d'une part, par une option artistique, et d'autre part, par le désir de nous rappeler qui nous sommes. Ce sont nos mots et nos silences qui font de nous ce que nous sommes dans ou sans interaction subjective : une entité sonore et une autre silencieuse. Tout être langagier est fait de ce qui s'énonce clairement et de ce qui ne cesse de s'échapper à toute expression verbale.Le choix porté sur l'adaptation cinématographique des pièces de Pinter obéit à l'effort de montrer que, quand les mots n'arrivent plus à dire, il faut se tourner vers des données sémiologiques, sémiotiques et somatico-gestuelles. Le genre poétique est un autre moyen par lequel les voix du silence nous parviennent à travers les allusions, les images et les symboles. Dans l’œuvre artistique de Pinter, le silence n'a pas qu'une signification mais aussi un rôle, une nature et des limites. Le silence n'est pas exclusivement dans le tacite ou le caché : il se trouve également dans ce qui se montre ou ce qui s'entend. Ce théâtre rappelle qu'à l'image du langage, le silence est une forme d'expression qui exige du spectateur une profonde attention pour comprendre le message qu'il entend lui faire passer. Par ailleurs, la protologie du silence révèle que d'autres arts de la scène tels que le praxis orchésale et la pratique musicale doivent leur existence à la réalité silencieuse. Vu que le silence sous-tend les moyens d'expression et de communication humaines, cela révèle du bon sens de lui reconnaître comme forme vivante. Le silence est à la fois une force centrifuge et centripète, car tout part de lui et retourne à son sein. Il est à l'origine de toute chose, et il survivra toute existence. / The main purpose of this research is not only to try to grasp the meaning of the unsaid and the hidden in the artistic work of Harold Pinter, but first and foresmost to show that language can neither have a meaning nor be made out if we do not consider what is lying underneath or if we disregard any reading between the lines. Even if it's obvious that the stage is more often than not under the yoke of words, the gist of any play is to be looked for in silence. In Pinter's dramatic world, silence can be understood as what cannot be said, what is not thoroughly said, what is not clearly expressed, what is not yet said, what will never be said. It can be due to many reasons, a silence may be observed under duress, as it may be made purposefully. The body language is more than important, for what is displayed through it can urge any shrewd spectator to muse upon what is beyond his eyes. Since words and images are not often reliable, the work of any spectator is to ponder over what is shown or said to him. And like any tool of communication, silence requires a text and a context to yield the substance emnodied in it. Any attempt to sever the language of words from that of silence is doomed to failure. Silence per se is the realm of silent words. Before being uttered, any word was first kept in silence. All discourses stem from silence, and whilst some can reach the listener, others need a particular attention, whence our interest in Pinter's early poems. The silence we'redealing with is not a void. It's pregnant with meaning and cannot be avoided as long as we're able to speak or we're potential locutors.
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Alain jouffroy, mouvements surréalistes et ostinato lyrique : un demi-siècle de poésie vécue (1958-2007) / Alain Jouffroy, Surrealist Movements and Lyrical Ostinato : Half a Century of Real-life Poetry (1958-2007)

Drouet, Dominique 27 May 2016 (has links)
Alain Jouffroy (1928-2015) vient à l’écriture poétique en 1948, encouragé par sa rencontre avec André Breton et sa brève appartenance au mouvement surréaliste. Rapidement exclu, il conserve de cette expérience une méfiance à l’égard de tout esprit de chapelle et une confiance inébranlable en la langue et en sa capacité à exprimer les innombrables modalités d’être-au-monde de l’individu libre. Il diversifie rapidement ses pratiques d’écriture et publie recueils de poèmes, romans, essais et de nombreux articles sur les artistes avant-gardistes. Touche-à-touche, Jouffroy traverse les périodes esthétique et politique du milieu intellectuel parisien des années cinquante aux années quatre-vingt-dix. Fondateur de la revue Opus international, directeur de la revue XXe siècle, il est un observateur insatiable des remous de la société française : restructuration à la Libération, espoirs révolutionnaires déçus de Mai 68, marchandisation galopante de la création. Témoin de l’irrésistible ascension de la société du spectacle, il défend des artistes qui peinent à trouver leur place – du moins au début de leur carrière : les Affichistes, les Objecteurs, les Nouveaux réalistes... – et les poètes restés dans l’ombre – Stanislas Rodanski, Jean-Pierre Duprey. Il s’intéresse à tous ceux qui, comme lui, ont fait de la marge leur territoire. Dans le même temps, il échange avec les grandes figures d’Aragon, Michaux et Sollers. Son regard s’aiguise de sa curiosité pour l’ailleurs et de ses nombreux voyages. Il promeut les peintres surréalistes d’Amérique du Sud et d’Europe de l’Est, les poètes de la Beat generation, ceux du Moyen-Orient. Parallèlement, au gré de ses ruptures et réconciliations avec André Breton, il se veut l’héritier de ce dernier et le promoteur d’un surréalisme toujours vivace parce que conçu comme une éthique de la réceptivité. Conseiller culturel de l’ambassade de France à Tokyo entre 1982 et 1985, il parfait sa connaissance du bouddhisme zen et fait l’expérience d’un douloureux déracinement langagier. De retour en France, dans une période de morosité ambiante où les médias clament la mort de la poésie, il réalise de petites sculptures d’objets trouvés qu’il nomme assemblages, collages ou posages – réponse possible au silence qui entoure son œuvre, mal diffusée jusqu’à la parution des anthologies C’est aujourd’hui toujours, C’est partout ici et du recueil Vies, chez Gallimard, à la fin de années quatre-vingt-dix.Son œuvre poétique, loin d’être un lieu de retrait par rapport à une vie culturelle, amicale et sentimentale particulièrement riche et mouvementée, condense son parcours : la vingtaine de recueils publiés entre 1958 et 2007 offre une chambre d’écho à cette traversée du demi-siècle, tout en déclinant les différentes postures et poétiques nées au grés des circonstances et des confrontations renouvelées entre deux complexités, celle de l’individu Alain Jouffroy, et celle du monde. Aussi son écriture poétique chatoie-t-elle des différents courants qui naissent de la question toujours en suspens du rapport entre la conscience écrivante et le texte écrit. L’ensemble de l’œuvre donne à lire une poésie polymorphe : prégnance première de l’image héritée du surréalisme, retour au lyrisme amoureux sous l’influence du matériau biographique, vocifération à la manière des écorchés Beat, détour par l’image cinématographique durant la Nouvelle Vague, évaporation temporaire du sujet sommé de disparaître sous l’ère structuraliste, retour de ce même sujet qui reste, constamment, l’objet du poème. Malgré les variations formelles, les contradictions tonitruantes, le « je » demeure le mobile de l’écriture. ... / Alain Jouffroy (1928-2015) started writing poetry in 1948 when encouraged by his encounter with André Breton and his short-termed adherence to the surrealist movement. As he soon found himself excluded from the latter, he experienced and developed mistrust in cliquishness whatsoever and absolute trust in language and its ability to express the innumerable ways a free man can be in the world. It did not take him long to diversify his writing practice, and so he published collections of poems, essays and many critical articles on avant-gardist artists. Like a Jack-of-all-trades, Jouffroy wrote his way through the aesthetic and political movements of the Parisian intellectual sphere, from the fifties to the nineties. As the founder member of the Opus international journal and the director of the XXe siècle one, he was well positioned to insatiably observe the stir of the French society, that is, the restructuration following the Liberation, the disappointed revolutionary hopes of May 68 and the galloping commodification of artistic creation. Bearing witness to the unstoppable rise of the spectacle society, he supported artists who had difficulties in finding their own places – at least at the beginning of their careers: Poster Artists, Objectors, New Realists… – as well as overshadowed poets such as Stanislas Rodanski and Jean-Pierre Duprey. He was interested in all those who, like himself, had appropriated the margins. At the same time, he would converse with major figures like Aragon, Michaux and Sollers. His curiosity for the elsewhere and his numerous travels made his viewpoint more accurate. He promoted the Surrealist painters from both South America and Eastern Europe, and the Beat poets as well as those from the Middle East. At the same time, depending on either his breaking or being reconciled with André Breton, he claimed to be the heir of the latter or the champion of a Surrealism that was still alive and kicking thanks to its been thought of as an ethics of receptivity. When he was the cultural counsellor for the French Embassy in Tokyo, from 1982 to 1985, he perfected his knowledge of Zen Buddhism and experienced a painful linguistic estrangement. Back to France in a grim climate when the media claimed the death of poetry, he made small-sized sculptures from objects he had come across with, which he termed ‘assemblages,’ ‘collages’ or ‘posages’ – a way to possibly answer the silence that surrounded his own artistic creation, badly circulated until the publication of the anthologies entitled C’est aujourd’hui toujours and C’est partout ici, and his collection of poems Vies in the late nineties. His poetic work, far from being a place of withdrawal from his cultural, social and sentimental life, particularly rich and eventful, condenses his trajectory: the twenty or so collections published between 1958 and 2007 offer an echo chamber to his crossing of the half-century, while presenting the variegated positions and poetics born from circumstances and renewed confrontations between two complex entities, that of Alain Jouffroy the man and that of the world around him. This is why his poetic writing reflects all the different currents and trends emerging from the still-unresolved question of the relation between the writing consciousness and the written text. All his work presents us with polymorphous poetry, that is, at the same time including the original pervasiveness of pictures inherited from Surrealism, the return to love lyricism under the influence of biographical material, the angry voices inspired from the tormented Beat souls, the detour via the screen picture in the New Wave period, the temporary vanishing of the subject required to disappear in the Structuralist era and the return of this same subject continuously remaining the object of poems. In spite of formal variations and thundering contradictions, the “I” does remain the motive of writing. . ...
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A lírica essencial de Henriqueta Lisboa

Machado, Adriana Rodrigues January 2009 (has links)
Le présent travail analyse le lien existant entre la poésie et la philosophie à partir de la poésie lyrique d'Henriqueta Lisboa (1901-1985). La lyrique de Lisboa se situant parmi les oeuvres qui présentent une forte teneur métaphysique et ontologique, une telle étude est conforme à notre souhait de retrouver les fondements de cette poésie à caractère « spiritualiste », très peu valorisée au Brésil. Dans le même temps, nous tentons de montrer ce que nous entendons par l'essentialité de cette poésie, en replaçant l'auteur dans l'histoire de la poésie brésilienne et en mettant l'accent sur l'importance qu'elle a eu dans ce contexte. Le relevé de la fortune critique de l'auteur et la lecture de ses essais critiques et de ses ouvrages les plus caractéristiques ont pour but de faire la lumière sur ce qu'il y a de plus authentique dans son oeuvre, sans pour autant omettre le dialogue intense établi avec ses pairs. Pour l'étude des relations qui nous intéressent entre la philosophie et la poésie, nous partons des premiers philosophes pour ensuite aborder les premiers mystiques du Moyen Âge et finalement les premiers romantiques - plus particulièrement Novalis et Schlegel. Encore présente aujourd'hui, la poésie métaphysique est née aux temps du Romantisme et s'est développée au cours du Symbolisme. Montrer l'actualité et l'importance de cette tendance de la poésie fortement marquée par des questionnements philosophiques est également l'objet de ce travail, qui nécessite un détachement des préjugés épistémologiques. Nous espérons contribuer aux études qui sont toujours plus liées entre elles, à l'exemple de la philosophie et de la littérature, ou de la théologie et de la poétique. / A partir da lírica de Henriqueta Lisboa (1901-1985), o presente trabalho busca investigar a relação existente entre a poesia e a filosofia. Tendo em vista a lírica henriquetiana estar entre aquelas que se caracterizam pelo forte teor metafísico, ontológico, mostrou-se consonante ao anseio de encontrarmos os fundamentos desta poesia de caráter "espiritualista" que, no Brasil, é tão pouco valorizada. Ao mesmo tempo, ao perseguirmos tal objetivo, procuramos mostrar o que entendemos como a essencialidade dessa poesia, situando Henriqueta Lisboa na história da poesia brasileira e assinalando a sua importância dentro desse contexto. Valendo-nos como método o levantamento da fortuna crítica da poeta, juntamente com a leitura dos seus ensaios críticos e das obras mais características, procuramos ressaltar o que ela tem de mais autêntico, sem esquecer, no entanto, o intenso diálogo que estabelece com seus pares. No que se refere às relações entre filosofia e poesia, partimos dos primeiros filósofos procurando o que há de mais significativo para o nosso intento, passando pelos místicos da Idade Média, igualmente com o mesmo objetivo, confluímos para os primeiros românticos, representados, principalmente nas figuras de Novalis e Schlegel. No Romantismo, encontramos as raízes da poesia metafísica, que depois se desenvolveu no Simbolismo e que se mantém até os dias de hoje. Mostrar a atualidade e a relevância da temática dessa tendência da poesia fortemente marcada por perquirições filosóficas também é nosso propósito, e procuramos atingi-lo ao demonstrar o quanto é necessário nos desfazermos de preconceitos epistemológicos. Com nosso trabalho, pretendemos contribuir com os estudos que estão cada vez mais se interligando, como a Filosofia e a Literatura, bem como a Teologia e a Poética.
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Do ordinário ao extraordinário: arte e poesia marginal / D’ordinaire au extraordinaire: art et poésie marginal

Brito, Jefferson Angellis de Godoy e 18 December 2013 (has links)
Submitted by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2014-11-21T12:17:04Z No. of bitstreams: 2 Dissertação - Jefferson Angellis de Godoy e Brito - 2013.pdf: 1420094 bytes, checksum: 608a8e80179456957450d6a219de02d4 (MD5) license_rdf: 23148 bytes, checksum: 9da0b6dfac957114c6a7714714b86306 (MD5) / Approved for entry into archive by Luciana Ferreira (lucgeral@gmail.com) on 2014-11-21T12:54:57Z (GMT) No. of bitstreams: 2 Dissertação - Jefferson Angellis de Godoy e Brito - 2013.pdf: 1420094 bytes, checksum: 608a8e80179456957450d6a219de02d4 (MD5) license_rdf: 23148 bytes, checksum: 9da0b6dfac957114c6a7714714b86306 (MD5) / Made available in DSpace on 2014-11-21T12:54:57Z (GMT). No. of bitstreams: 2 Dissertação - Jefferson Angellis de Godoy e Brito - 2013.pdf: 1420094 bytes, checksum: 608a8e80179456957450d6a219de02d4 (MD5) license_rdf: 23148 bytes, checksum: 9da0b6dfac957114c6a7714714b86306 (MD5) Previous issue date: 2013-12-18 / Cette Dissertation a pour objetive général le recueillement, à partir de l’étude de quelques langages artistiques (arts plastiques, musique, dance, performance art et happening), de paramètres guidages qui contribuent pour la réalization d’une lecture de la poésie marginal, particulièrement de la production de Charles et Chacal, à ce qui concerne l’usage de l’ordinaire à la facture poétique. Nous cherchons dans ce processus de tracer les procedures utilisés par plusieurs artistes qui ont comme guide le travail avec l’ordinaire, à la fois em termes decontenu, comme le matériaux. En bref, nous objetivons comprendre comment le travail artistique transforme l’ordinaire en extraordinaire. Le processus investigative qui nous adoptons est divisé en trois étapes. La phase iniciale a été la description résumédes mécanismes à travers de quels l’ordinaire est materialisé dans l’ouvrage de quelques artistes, mouvements ou groupes à partir de la modernité littéraire. Pour ça nous outilisons de bibliographie spécifique, comme Goldberg (2007), ), Cohen (2004) e Carlson (2010). À la seconde étape nous traçons un panorama de la poésie marginal (Hollanda (198o); Pereira (1981); Mattoso (1980)), avec accentuation au ordinaire et la rélacionant aux arts au-dessus. À la troisième étape nous nous engageons au étude de l’ouvrage des deux poètes élus, Charles e Chacal, maisnous ne traitons que des oeuvres publiées chez 1971 et 1979, periode de developement et effervescense de la poésie marginal. Ça a été realisé à traves l’analyse de les poèmes, de critiques littéraire, de la situation historique de l’époque, et, surtout, soutenu avec les référenciellesrecueilliés avec l’étude des arts. Comme des résultats nous avons pu observer plusieurs similitudes entre les proceudures utilisés par les artistes travailés et la poésie marginal, et que l’usage de l’ordinaire dans la poésie et les arts était au service d’un idéal : la aproximation entre art et vie. / Esta dissertação tem como objetivo geral o recolhimento, a partir do estudo de algumas linguagens artísticas (artes plásticas, música, dança, performance art e happening), de parâmetros norteadores que contribuam para a realização de uma leitura da poesia marginal, sobretudo a produção de Chacal e a deCharles, no que diz respeito ao emprego do ordinário na fatura poética. Buscamos nesse processo mapear os procedimentos usados por vários artistas que têm como norte o trabalho com o ordinário, tanto no que tange ao conteúdo, quanto a materiais. Visamos compreender como o trabalho artístico transforma o ordinário em extraordinário. O processo investigativo que adotamos está dividido em três etapas. A fase inicial consiste na descrição sumária dos mecanismos pelos quais o ordinário é materializado nas obras de alguns artistas, movimentos, ou grupos a partir da modernidade literária. Para tanto nos valemos de bibliografia específica, como Goldberg (2007), Cohen (2004) e Carlson (2010). Na segunda etapa traçamos um panorama da poesia marginal (Hollanda (1980); Pereira (1981); Mattoso (1980)), dando ênfase ao ordinário e a relacionando às artes supracitadas. Na terceira etapa empreendemos o estudo das obras dos dois poetas eleitos: Chacal e Charles, mas realizando um recorte temporal, tratamos tão somente das obras publicadas entre 1971 e 1979, período de desenvolvimento e efervescência da poesia marginal. Isso foi realizado por meio da análise de poemas, de crítica literária, da situação histórica da época e, sobretudo, com o apoio dos referenciais coletados com o estudo das artes. Como resultados, pudemos observar várias semelhanças entre os procedimentos usados pelos artistas trabalhados e a poesia marginal e que o uso do ordinário nas artes e na poesia estava à serviço de um ideal: o estreitamento dos laços entre arte e vida.
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A relação entre pensamento, poesia e sagrado na interpretação da obra de arte em Heidegger

Pernisa, Renata Angelo 26 February 2016 (has links)
Submitted by Renata Lopes (renatasil82@gmail.com) on 2016-04-26T10:36:18Z No. of bitstreams: 1 renataangelopernisa.pdf: 1293575 bytes, checksum: e0de4fc244e20689e9267efcb7f3db4c (MD5) / Approved for entry into archive by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br) on 2016-05-02T00:49:29Z (GMT) No. of bitstreams: 1 renataangelopernisa.pdf: 1293575 bytes, checksum: e0de4fc244e20689e9267efcb7f3db4c (MD5) / Made available in DSpace on 2016-05-02T00:49:29Z (GMT). No. of bitstreams: 1 renataangelopernisa.pdf: 1293575 bytes, checksum: e0de4fc244e20689e9267efcb7f3db4c (MD5) Previous issue date: 2016-02-26 / CAPES - Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Esta tese pretende questionar a relação entre o pensamento, a poesia e o sagrado ocorrida a partir da interpretação heideggeriana da obra de arte como o “colocar em obra da verdade do ser”. Com o desdobramento desta relação, reportamos-nos à proximidade de uma ambiência originária, aberta ao sagrado. O caminho para esse horizonte, nós o buscamos através de um modo de ocorrência do pensamento apropriado como rememoração da origem. No rememorar, podemos auscultar aquilo que constitui o pensamento. É por meio da rememoração, que o nosso pensar pensa o pensamento no mesmo caminho em que a poesia poetiza seu dizer. É no horizonte dessa relação, resguardado por um modo de ser como abertura, que podemos entrever o sagrado ressoado na origem. / Cette thèse prétende questionner le rapport entre la pensée, la poésie et le sacré qui si produit à partir de l’interprétation heideggeriene de la oeuvre d'art comme “le mise en oeuvre la vérité de l’être”. Avec le développement de ce rapport, nous emmenons à proximité dans un horizon original ouvert au sacré. Le chemin vers cet horizon, nous le cherchons à travers une manière de l’occurrence de la pensée appropriée comme souvenir de l’origine. Dans la rememoration, nous pouvons ausculter cela qui constitue la pensée. C’est pour la rememoration que notre penser pense la pensée au même chemin dont la poesie póetise son dire. C’est dans un horizon de ce rapport, protégé par une façon d’être comme ouverture, que nous pouvons entrevoir le sacré résonné dans la origine.
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História do Brasil de Murilo Mendes: travessia para o conhecimento

Neves, José Alberto Pinho 15 July 2016 (has links)
Submitted by isabela.moljf@hotmail.com (isabela.moljf@hotmail.com) on 2017-06-20T15:39:40Z No. of bitstreams: 1 josealbertogomesdepinhoneves.pdf: 3525319 bytes, checksum: f21335ab3d9488bd69f9e9e2912aa1e9 (MD5) / Rejected by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br), reason: Tirar o título da dissertação no resumo e abstract on 2017-08-09T13:46:29Z (GMT) / Submitted by isabela.moljf@hotmail.com (isabela.moljf@hotmail.com) on 2018-08-06T15:25:30Z No. of bitstreams: 1 josealbertogomesdepinhoneves.pdf: 3525319 bytes, checksum: f21335ab3d9488bd69f9e9e2912aa1e9 (MD5) / Approved for entry into archive by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br) on 2018-08-06T18:38:39Z (GMT) No. of bitstreams: 1 josealbertogomesdepinhoneves.pdf: 3525319 bytes, checksum: f21335ab3d9488bd69f9e9e2912aa1e9 (MD5) / Made available in DSpace on 2018-08-06T18:38:39Z (GMT). No. of bitstreams: 1 josealbertogomesdepinhoneves.pdf: 3525319 bytes, checksum: f21335ab3d9488bd69f9e9e2912aa1e9 (MD5) Previous issue date: 2016-07-15 / CAPES - Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / HISTÓRIA DO BRASIL DE MURILO MENDES: travessia para o conhecimento diligencia análise à concisa história pátria muriliana, autêntica criação do Modernismo brasileiro, resumida em poesias satíricas e humorísticas, escritas por Murilo Mendes, em 1932, instante de inquietações políticas e culturais no Brasil, pormenorizando estudo sobre a presença do Modernismo e intelectualidade carioca no movimento de formação da identidade nacional e da Nação, nas décadas de 1920 e 1930, observando, em máxime, o caráter de coadjuvante do poeta juiz-forano e do livro História do Brasil, empreendendo responder: que compreensões de história e educação podem ser depreendidas do livro História do Brasil, de Murilo Mendes? De caráter bibliográfico e documental, esta investigação resulta da inquirição dos sentidos possíveis da retórica da história muriliana do Brasil:a interpretação da história atravessada pela dimensão da ironia, compreendendo ironia como potente elemento de insurreição à históriografia oficial, a averiguação das múltiplas temporalidades como vetor de crítica ao presente e, a verificação da história observada de baixo por outros protagonistas, às vezes marginalizados pela história canônica; que conferem à História inovada vitalidade, instituindo-lhe outra perspectiva de exteriorização do tempo que lhe é contemporâneo. / HISTOIRE DU BRÉSIL DE MURILO MENDES: traversée vers la connaissance fait une analyse concise de l'histoire de la patrie murilienne, authentique création du Modernisme brésilien, résumée en poésies satyriques et humoristiques, écrites par Murilo Mendes, en 1932, moment de plusieurs inquiétations politiques et culturelles au Brésil en détaillant l'étude de la présence du modernisme et de l'intellectualité "carioca", c'est-à-dire, de la ville de Rio de Janeiro, dans le mouvement de formation de I'identité nationale et de la Nation, dans les décennies 1920 et 1930. Nous observons surtout le caractère de collaborateur du poète de Juiz de Fora et de son livre Histoire du Brésil, dans le but de répondre à la question qui suit: Quelles compréhensions d'histoire et d'éducation peuvent être extraites du livre Histoire du Brésil, de Murilo Mendes? De caractère bibliographique et documental, cette investigation découle de la vérification des sens possibles de la rhétorique de l'histoire du Brésil de Murilo Mendes: l'interprétation de l'histoire traversée par la dimension de l'ironie, ironie vue comme un puissant élément d'insurrection à l'historiographie officielle, la vérification des multiples temporalités comme vecteur de critique du temps présent et la vérification de 1' histoire repérée du dessous par d'autres protagonistes quelquefois marginalisés par l'histoire canonique confèrent à l'Histoire une vitalité renovée en lui procurant une autre perspective d'extériorisation du temps qui lui est contemporain.
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La versification de Raymond Queneau, approche statistique à partir d'une base de données / Raymond Queneau's versification, a statistical approach, making use of a database

Bories, Anne-Sophie 26 March 2013 (has links)
Nous proposons une approche statistique de la versification de Raymond Queneau. Au cœur de notre travail se trouve une base de données MySQL, qui rassemble des informations descriptives à propos de la versification des 15.996 vers publiés par Queneau de son vivant. Jusqu’ici, les bases de données consacrées à la métrique ont exploré les vers réguliers, laissant de côté le vers libre et les questions spécifiques qu’il pose. Notre base envisage conjointement ces deux catégories de vers. Nous en tirons des statistiques, des représentations graphiques, et une approche globale du texte.La versification de Raymond Queneau a été peu étudiée. Il s’agit d’un corpus hétérogène, pour lequel la distinction entre vers libres et vers réguliers n’est pas toujours opérante. Au sein de ces formes variées, nous avons cherché des traits fixes, des motifs récurrents, des tendances, des routines. Nous proposons une typologie des vers queniens, décrivons la parenté du vers libre quenien avec le vers classique, modélisons des structures de la poésie de Queneau et étudions les significations liées à ses choix métriques.Il ressort de nos résultats que la versification de Queneau est porteuse de signification. Queneau y manifeste son refus des conventions, et son choix systématique d’une troisième voie réconciliant conservatisme et innovation.Ce travail ouvre des perspectives pour les bases de données consacrées à la versification. De nouvelles bases de données sont à développer, pour d’autres corpus, qui enrichiront les champs de la stylistique et de la poétique. / We present a statistical approach to Raymond Queneau’s versification. At the centre of the study is a MySQL database, which compiles descriptive data on the versification of the 15,996 lines of poetry published by Queneau during his lifetime. Until now databases dedicated to metrics have focussed on strict verse, leaving aside free verse and the specific issues it raises. Our database explores both categories together, providing the source for statistics, graphs and a comprehensive approach to the text.Raymond Queneau’s versification has not been studied to any great extent. It is a heterogeneous corpus, where the strict vs. free verse distinction does not apply consistently. Within these diverse forms, this study endeavours to find fixed features, recurring patterns, trends and routines. This exploration has resulted in the creation of a typology of Queneau’s verse, a description of how free and strict verse are related in his writing, the making of a model for his poems’ structures, and a study of his metrical choices’ meanings.Our results show that Queneau’s versification conveys various meanings. Through it he expresses his reluctance towards conventions and his choice of third path, bringing together conservatism and innovation.The approach behind this thesis also opens up new perspectives regarding databases dedicated to versification. Similar databases can be developed for other corpora, which will enrich both stylistics and poetics.
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Les démonstrations du corps. L'œuvre poétique de Herberto Helder / The demonstrations of the body. Herberto Helder's poetic work

Rodrigues, Daniel 10 December 2012 (has links)
Notre thèse se propose d’analyser le corps dans l’œuvre du poète portugais Herberto Helder souvent perçue comme obscure et hermétique. Nous présentons une étude sur la dernière anthologie Ofício Cantante, publié en 2009. Nous soutenons que ces caractéristiques-là, habituellement considérées comme un obstacle à la lecture, permettent au contraire de mieux appréhender la création poétique heldérienne, car celle-ci peut être comprise comme une expérience corporelle. Nous partons de deux hypothèses : la première prônant que le corps se trouve confondu avec le texte, la deuxième que le corps est une catégorie antérieure à celui-ci ou une création textuelle. Dans les deux cas, le corps est une « démonstration inexplicable », dans les termes utilisés par le poète. Nous allons donc suivre l’évolution des différentes anthologies du poète, montrant que celles-ci, loin d’offrir au lecteur la totalité de l’œuvre et un portrait de son évolution, ne font qu’inscrire des discontinuités dans l’œuvre elle-même. Nous essayerons également de saisir la place du sujet lyrique en étudiant la voix lyrique, la définition de sa masculinité, et nous proposerons une analyse d’un corps acteur qui ressemble à la fois à un corps malade et à un corps animal. / Our thesis analyses the presence of the body in the works of the Portuguese poet Herbert Helder, which is often considered obscure and hermetic. We study his last anthology, Ofício Cantante, published in 2009. It is our opinion that the characteristics we mentioned, in general considered an obstacle to the reading, allow, conversely, the understanding of Helder’s poetic creation, as they can be read as a corporal experience. Our starting point is divided into two hypotheses: the first proposes that the body confounds itself with the text. The second proposes that the body is a category prior to the text, or a textual construct. In both cases, the body is an “inexplicable demonstration”, if we use the words of the poet. We thus follow the evolution of the poet’s different anthologies to show that they offer the reading of the totality of his writings, or their evolution, and that, in fact, they inscribe a discontinuity in the body of his writing. We also try to redeem the persona by studying the poetic voice and the definition of its masculinity. We also propose an analysis of the body as an actor, which is similar to the diseased body and the animal body.
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Identité et écriture dans l'œuvre de Supervielle / Identity and writing in the work of Supervielle

Taguchi, Keiko 12 December 2014 (has links)
Cette recherche a pour objet d’étudier la corrélation existant entre l’identité et l’écriture chez Jules Supervielle. Nous expliciterons comment, le poète se sentant partagé entre l’Amérique et l’Europe, la mort et la vie, l’esprit et le corps, il s'applique à les intégrer en actes d’écriture. L’analyse thématique et linguistique de ses romans nous permet de cerner sa réflexion sur l'identité, identité personnelle et socioculturelle, et le langage employé pour l'exprimer. Cette analyse révèle l’exploration dans la manière de présenter des personnages qui reflètent grandement la vie de Supervielle.L'étude des poèmes, sur le plan thématique et linguistique, renforce notre hypothèse d'une crise d’identité chez Supervielle, crise qui se manifeste par les divers changements de position de l’énonciation, et par conséquent un sujet lyrique s’avérant à la fois anonyme et incarné. L’identité particulière et les caractéristiques de l’écriture se précisent dans la narration par l’usage d'une ou l'autre personne. Finalement, il nous apparaît que Supervielle constitue et maintient son identité en fonction de la figure du narrateur et du sujet lyrique. L'exploration des structures narratives communes aux deux genres pourrait assurer Supervielle de son identité : poète français. / This research aims to study the correlation between identity and writing in Supervielle's works. We will explain how, the poet feeling divided between America and Europe, death and life, mind and body; he attempts to integrate them in acts of writing. An analysis of his novels, at the thematic and linguistic levels, allows us to identify his reflection on identity, personal and social identity, and the language used to express it. This analysis reveals Supervielle's exploration of how to present characters that greatly reflect his own life. The study of Supervielle's poetry, thematically and linguistically, strengthens our hypothesis of an identity crisis. Such a crisis manifests itself through various changes of position in enunciation, and therefore a lyric subject that proves to be both anonymous and incarnate. The particular identity and characteristics of writing become clearer in the narrative through the use of one or another subject. Finally, it appears to us that Supervielle establishes and maintains his identity according to the figure of the narrator and the lyrical subject. Exploring narrative structures common to both kinds could provide Supervielle with his profound identity: a French poet.

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