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Composantes psychologiques et cognitives du syndrome de fatigue chroniqueTaillefer, Suzanne S. January 2005 (has links)
No description available.
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Douleur et tramadol : Mécanismes de toxicite et optimisation thérapeutique - Etude expérimentale chez le rat. / Pain and tramadol : mechanisms of toxicity and therapeutic optimization – Experimental study in the ratLagard, Camille 16 January 2018 (has links)
La douleur est un enjeu majeur de santé publique. Les prescriptions, et par voie de conséquence les intoxications au tramadol ont explosé récemment. Cet opioïde atypique présente des effets adverses variés, incluant dépression respiratoire, convulsions et syndrome sérotoninergique. Nos travaux chez le rat nous ont permis de montrer que la toxicité respiratoire induite par le tramadol était modérée mais aggravée en cas de co-administration de diazépam. Concernant les convulsions, celles-ci apparaissaient rapidement, étaient généralisées et accompagnées d’un état de mal épileptique. Ces convulsions n’étaient pas liées au syndrome sérotoninergique puis qu’indépendantes de la sérotonine. Nous avons suggéré à l’origine des convulsions induites par le tramadol, une modulation allostérique par cet opioïde des récepteurs GABAA entraînant probablement leur inhibition. Enfin, le syndrome sérotoninergique induit par le tramadol était caractérisé par des manifestations cliniques typiques accompagnées d’une encéphalopathie modérée à l’EEG. Nos résultats suggéraient aussi la nécessité d’une approche EEG systématique en complément des observations cliniques pour un diagnostic plus juste du syndrome sérotoninergique d’origine toxique. Pour reverser la toxicité neuro-respiratoire du tramadol, l’association diazépam/naloxone semblait être le traitement le plus efficace à proposer, abolissant les convulsions électro-cliniques, réduisant significativement les effets respiratoires délétères et faisant disparaître les signes sérotoninergiques. KGNOP1, un hybride bifonctionnel opioïde/anti-nociceptine, proposé comme alternative au tramadol pour traiter les douleurs neuropathique et par excès de nociception, présentait une efficacité et une sécurité d’emploi meilleures que le tramadol et la morphine, malgré des effets respiratoires délétères importants. En revanche, une tolérance rapide à ses effets analgésiques pourrait questionner son utilisation chez l’homme / Pain is a major public health issue. Tramadol prescriptions and their consequent poisonings have increased recently. This atypical opioid has various adverse effects including respiratory depression, seizures and serotonin syndrome. In our rat study, we demonstrated that tramadol-induced respiratory toxicity was moderate and worsened by diazepam co-administration. Tramadol-induced seizures were of rapid onset, generalized and accompanied by status epilepticus. Seizures were not related to serotonin syndrome since not induced by serotonin. We suggested tramadol-induced allosteric modulation of GABAA receptors resulting in its inhibition to explain tramadol-attributed seizures. Finally, tramadol-induced serotonin syndrome was responsible for well-characterized clinical symptoms accompanied by mild encephalopathy on the EEG. Interestingly, our results suggested that EEG study was required for an accurate diagnosis of serotonin syndrome in addition to the clinical observations. In order to treat tramadol-induced toxicity, diazepam/naloxone combination appears to be the best treatment to abolish tramadol-induced electro-clinic seizures, to reduce its deleterious respiratory effects, and to reverse its serotonin toxicity. KGNOP1, a bi-functional opioid/anti-nociceptin hybrid suggested as alternative compound to tramadol in the treatment of neuropathic and nociceptive pains, showed advantages with improved efficacy and safety in comparison to tramadol and morphine, despite important deleterious respiratory effects. However, the onset of rapid tolerance to its analgesic effects questioned the possible administration of this hybrid to humans
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Soubassements historiques du traitement de la dépressionAudrain, Catherine January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire ne contient pas de résumé.
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Stabilité dans le réseau d'amis et sentiments dépressifs au début de l'adolescenceChan, Alessandra January 2008 (has links) (PDF)
Au début de l'adolescence, les relations d'amitié jouent un rôle grandissant dans le développement social et affectif des jeunes. Différents aspects des relations entre pairs ont été examinés jusqu'à présent en lien avec le bien-être psychologique. La présente thèse propose de se pencher sur un aspect négligé des relations entre pairs au début de l'adolescence: le niveau de stabilité temporelle du réseau d'amis. La majorité des études présente une conception statique des amitiés. Or, les relations d'amitié à l'adolescence évoluent dans une perspective temporelle. Dans les rares cas où la stabilité est considérée, les amitiés sont typiquement mesurées à deux moments au cours d'une année scolaire. Les mesures annuelles sont restreintes dans leur capacité à bien cerner la nature changeante des réseaux d'amis au début de l'adolescence. Dans le cadre de cette thèse, des innovations sur le plan méthodologique ont donc été proposées afin d'évaluer les variations temporelles du réseau en se basant sur plus de deux temps de mesure et en utilisant des intervalles de temps plus rapprochés. L'objectif général de cette thèse de doctorat consiste à examiner la stabilité dans le réseau d'amis au début de l'adolescence. L'examen de la stabilité est basé sur l'utilisation d'une mesure auto-révélée des amitiés. En effet, les recherches démontrent que la perception des jeunes sur leurs relations interpersonnelles peut avoir un impact sur leur bien-être psychologique. Le premier objectif vise à décrire les changements qui peuvent être observés dans le réseau d'amis sur de très courts intervalles de temps. La stabilité a été examinée en tenant compte de différentes caractéristiques des amitiés qui composent le réseau, notamment le statut des amis (meilleur ami vs. ami secondaire), le sexe des amis (même sexe vs. sexe opposé) et le contexte de fréquentation des amitiés (école, hors école, multicontexte). Le second objectif consiste à approfondir le construit de stabilité du réseau en examinant les liens qu'il présente avec un indicateur de bien-être psychologique en hausse au début de l'adolescence, notamment les sentiments dépressifs. Une nouvelle procédure basée sur des entrevues téléphoniques mensuelles a été développée pour répondre à ces questions de recherche. Cent deux élèves (51 filles; âge moyen = 12 ans) provenant de la grande région de Montréal et de niveaux socio-économiques variés forment l'échantillon de cette étude. Un devis longitudinal a été employé. Les données portant sur le réseau d'amis et les symptômes dépressifs ont été obtenues à partir de questionnaires complétés en classe et d'entrevues téléphoniques menées sur une base mensuelle au cours d'une période de cinq mois. Les résultats indiquent qu'une proportion importante (i.e., environ un tiers) d'amitiés du réseau s'est avérée instable au cours de la période de cinq mois. Cette instabilité semble plus marquée chez les filles. De plus, les meilleures amitiés, celles de même sexe (seulement chez les filles) et celles provenant de multiples contextes ont été perçues comme étant plus stables que les amitiés secondaires, celles de sexe opposé et celles provenant d'un seul contexte. Par ailleurs, les adolescents qui ont rapporté un niveau élevé d'instabilité dans leur réseau ont également éprouvé une augmentation de leurs sentiments dépressifs au cours de la période de cinq mois. Des analyses mensuelles ont permis de déterminer plus spécifiquement la direction de ce lien. Les résultats ont indiqué que des symptômes dépressifs élevés à un mois donné prédit significativement une augmentation du niveau d'instabilité des amitiés le mois suivant. Par contre, la relation inverse ne s'est pas avérée significative. Enfin, la détresse psychologique est surtout observée lorsque les jeunes perçoivent de l'instabilité parmi leurs meilleures amitiés ou parmi leurs amitiés de l'école. En conclusion, la pertinence du construit de stabilité temporelle du réseau d'amis a été montrée dans cette thèse puisque des variations individuelles dans le niveau de stabilité ont été observées et associées à la détresse psychologique. L'analyse du changement basée sur l'utilisation d'un devis longitudinal comprenant de multiples prises de mesure séparées par de courts intervalles de temps a permis d'examiner les amitiés des adolescents sur une perspective temporelle, ce qui contribue ultimement à approfondir notre compréhension des processus dynamiques par lesquels les réseaux d'amis évoluent au début de l'adolescence et affectent leur bien-être psychologique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stabilité, Réseau, Amitié, Dépression, Adolescence.
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Les représentations sociales de la dépression et de ses enjeux : comparaisons d'intervenants et de patients et relations avec l'état dépressifTremblay, Philippe 05 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour sujet les représentations sociales de la dépression. Bien que la dépression apparaisse un phénomène d'une importance préoccupante pour la société, au Canada comme ailleurs dans le monde, elle semble encore difficile à définir clairement. Les patients dépressifs et les professionnels de la santé, pour qui la collaboration reste déterminante dans le travail sur la dépression, peuvent en particulier aborder cette condition dans des perspectives différentes et rencontrer alors certaines difficultés à établir une compréhension mutuelle à son sujet. Peu de travaux semblent avoir été réalisés pour mettre à jour ce type de représentations. Les études menées sur les attitudes et croyances à l'égard de la dépression apportent des indications intéressantes, mais elles ont rarement inclus des patients dépressifs ou des professionnels de la santé mentale. De plus, ces études comportent aussi des limites rendant difficile l'intégration des résultats dans l'univers des relations de groupes, à l'origine de la construction des représentations sociales. Les deux études qui composent cette thèse s'inscrivent dans la perspective théorique et analytique des représentations sociales. Il s'agit d'une perspective intégrative permettant de cerner et d'organiser les prises de position des individus et des groupes et d'identifier leurs sources de variation. Le but principal de la thèse était de cerner et de comparer les représentations entretenues au sujet de différentes dimensions susceptibles d'avoir des conséquences sur le traitement de cette condition. Les participants à cette recherche sont 43 patients dépressifs, 92 professionnels de la santé mentale (omnipraticiens, psychiatres, psychologues) et 350 étudiants universitaires provenant de la région de Montréal, au Québec. L'objectif de la première étude était de cerner les représentations des causes et des interventions relatives à la dépression. À l'aide d'un questionnaire proposant une diversité de causes et d'interventions possibles, les participants ont eu à en évaluer l'importance et l'utilité, respectivement. Les réponses ont été traitées notamment par des analyses en composantes principales et des analyses de variance (ANOVA) afin de dégager les principes organisateurs des prises de position (Clémence, Doise & Lorenzi-Cioldi, 1994) et d'évaluer les distinctions dans les positionnements de groupe en fonction de leurs ancrages psychosociologiques (appartenance de groupe, âge et sexe). Un second objectif a consisté à identifier chez les patients dépressifs les liens possibles entre leurs représentations et leur état dépressif. Les résultats obtenus indiquent que des causes et des interventions sont reconnues importantes par l'ensemble des trois groupes (patients, professionnels et étudiants) alors que d'autres donnent lieu à des distinctions en fonction de la nature et du degré d'implication de chaque groupe face à la dépression (Flament & Rouquette, 2003; Rouquette, 1997). Globalement, les patients constituent le groupe qui accorde le plus d'importance et d'utilité à la plupart des causes et des interventions, alors que les étudiants sont ceux qui en accordent le moins. Les zones de consensus et de distinctions au sein des représentations exprimées par les patients et les professionnels constituent des pistes à considérer pour améliorer les interventions sur la dépression et l'établissement de l'alliance thérapeutique. Au sujet des liens entre les représentations et l'état dépressif, les relations observées indiquent qu'un état dépressif plus sévère s'accompagne d'une reconnaissance plus grande de certaines dimensions de causes et d'interventions, ce qui est aussi cohérent avec la théorie de l'implication. S'inscrivant en continuité avec la première étude, l'objectif de la deuxième étude était d'examiner les représentations de trois enjeux sociaux entourant le traitement de la dépression : 1-la hausse des consultations relatives à la dépression, 2-la hausse des prescriptions d'antidépresseurs et 3-les difficultés d'observance aux antidépresseurs. Bien que plusieurs hypothèses soient avancées dans la littérature scientifique pour rendre compte de ces phénomènes, il est difficile de déterminer quelles en sont les véritables raisons. Selon la perspective des représentations sociales, c'est notamment à travers les enjeux sociaux que les groupes construisent leurs représentations du monde et se positionnent les uns par rapport aux autres. Les participants avaient à évaluer à partir d'un questionnaire à quel point chacune des raisons proposées permettait d'expliquer les enjeux en question. Les résultats indiquent que des raisons sont considérées importantes de façon consensuelle à travers les groupes alors que d'autres dimensions laissent place à des positionnements plus distinctifs, en fonction notamment de l'identité sociale des groupes (Moliner, 2001 ; Mugny & Carugati, 1985). Ensemble, les deux études de cette thèse sont complémentaires et constituent un apport aux connaissances sur les représentations de la dépression. Globalement, les représentations mises à jour dans ces études témoignent de consensus et de distinctions dans les positionnements de groupe face à la dépression et soutiennent l'intérêt d'étudier cette problématique, de même que les enjeux de son traitement, selon la perspective des représentations sociales. Les résultats sont globalement cohérents avec l'orientation des principes organisateurs de prises de position (Clémence, Doise & Lorenzi-Cioldi, 1994), la théorie de l'implication (Flament & Rouquette, 2003; Rouquette, 1997) et la fonction identitaire (Mo liner, 2001 ; Mugny & Carugati, 1985) des représentations sociales. Par la mise à jour de ces différents points de vue, les résultats indiquent aussi des pistes pour bâtir des interventions plus intégrées au sujet de la dépression et valoriser l'écoute et le partage au sein de l'échange intersubjectif entre le patient et le professionnel.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : représentations sociales, dépression, patients, professionnels de la santé mentale, implication, fonction identitaire
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Céphalées chroniques quotidiennes chez l'enfant : performances intellectuelles, comorbidités anxieuse et dépressiveRousseau-Salvador, Céline 11 June 2012 (has links) (PDF)
Notre travail de recherche a pour objectif d'évaluer si, parmi les enfants avec des céphalées chroniques quotidiennes primaires (CCQ), la proportion d'enfants intellectuellement précoces est significativement plus importante que dans la population générale. L'objectif secondaire est de mesurer les facteurs de risque connus pour influencer les performances intellectuelles, notamment les comorbidités anxieuse et dépressive, afin de les prendre en compte lorsque nous évaluerons l'efficience intellectuelles des enfants souffrant de CCQ. Trois études transversales sont menées de façon successive à partir de deux échantillons de sujets sélectionnés respectivement sur 11 et 8 mois. Les patients sont inclus consécutivement, soit 368 pour le premier échantillon clinique et 48 pour le second. Ils doivent être âgés de 8 à 17 ans, primo-consultants, présenter un diagnostic de céphalées primaires (étude 1) et un diagnostic de CCQ (études 2 et 3) selon les critères de l'International Headache Society (ICHD-II). Une évaluation psychologique est effectuée à l'aide d'outils validés et étalonnés sur la population française : le WISC-IV (Efficience intellectuelle), la R-CMAS (Anxiété), la MDI-C (Dépression). Les résultats montrent que la proportion d'enfants avec un daignostic de CCQ à avoir un haut potentiel intellectuel est significativement plus importante que celle de la population générale (10,4 % vs 2,3 %, OR = 5,0). Le quotient intellectuel moyen de notre échantillon est statistiquement plus élevé que celui de population normative, et ce y compris après avoir corrigé les données en fonction du texte et de la catégorie socio-professionnelle des parents. Trois indices cognitifs sur quatre sont significativement supérieurs parmi les enfants avec des CCQ : les indices de compréhension verbale (ICV), de raisonnement perceptif (IRP) et de mémoire de travail (IMT) avec une nette supériorité de l'indice mesurant les habiletés verbales (ICV). Seul l'indice de vitesse de traitement (IVT) se situe dans la norme. L'absentéisme scolaire est la seule variable à être corrélée négativement avec le niveau intellectuel, et la variable "catégorie socio-professionnelle" des parents la seule à être corrélée positivement. Il n'existe pas de lien entre le niveau intellectuel et l'intensité douloureuse, la longueur de l'histoire des céphalées, le type de diagnostic de céphalées chroniques, le sexe, l'âge, l'anxiété et la dépression. Des résultats complémentaires montrent que les enfants céphalalgiques sont en moyenne plus anxieux et plus déprimés que les enfants tout-venant, sans différence entre les patients avec des céphalées chroniques et ceux avec des céphalées épisodiques. Lorsque des comorbidités anxieuse et/ou dépressive sont présentes, il s'agit le plus souvent de niveaux de symptologie légèrement supérieurs à la norme sans que cela corresponde à des troubles psychiatriques avérés. En termes d'impact fonctionnel, les enfants avec des CCQ manquent plus souvent l'école que ceux avec des céphalées épisodiques. En lien avec nos impressions de clinicien, un nombre significatif d'enfants avec des CCQ a des aptitudes cognitives reflétant une précocité intellectuelle, et ce, malgré la complexité des interactions entre ce diagnostic et de nombreux facteurs comorbides tels que l'anxiété et la dépression.
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Étude des corrélats de la sévérité des symptômes dépressifs des joueurs problématiques/pathologiques et de leurs partenairesPoirier-Arbour, Alisson 04 1900 (has links) (PDF)
Problématique : Les joueurs problématiques et pathologiques (JPP) sont à risque de présenter d'autres troubles psychologiques. Des symptômes dépressifs sont fréquemment répertoriés chez ces individus. De plus, le jeu problématique et pathologique (jeu PP) peut avoir des répercussions négatives sur les membres de l'entourage des joueurs. Plus spécifiquement, leurs partenaires semblent plus enclins à présenter une symptomatologie dépressive. La relation entre la dépression et le jeu est complexe. Afin de mieux cibler les individus à risque, il s'avérerait utile d'étudier les facteurs associés à la sévérité des symptômes dépressifs chez les JPP et leur partenaire à l'aide de questionnaires valides. Objectifs et hypothèses : La présente thèse vise 1) à corroborer les données empiriques obtenues concernant la sévérité de la symptomatologie dépressive des JPP et de leurs partenaires et 2) à étudier les corrélats qui y sont associés. De façon plus spécifique, la présente étude tente d'observer s'il y a une différence quant à la sévérité des symptômes dépressifs entre les couples de JPP et les couples de joueurs non problématiques (JNP). Elle vise à préciser les corrélats spécifiques associés à la sévérité de la symptomatologie dépressive des couples de JPP et de JNP. L'hypothèse suivante a été formulée : la symptomatologie dépressive des couples JPP sera significativement plus sévère que celle des couples JNP. Être une femme, être plus jeune, avoir un revenu annuel moyen faible, une perception négative de la situation financière et être sans emploi seront des corrélats significatifs de la symptomatologie dépressive des couples JPP. Également, un score élevé au South Oaks Gambling Screen (SOGS) présenté par le joueur, le statut clinique de joueur pathologique, la présence du trait d'anxiété, la dépendance à l'alcool, un faible ajustement dyadique et des habiletés de résolution de problèmes peu efficaces représenteront des facteurs associés à la symptomatologie dépressive du groupe JPP. Enfin, le groupe de corrélats significatifs diffèrera de celui trouvé chez les couples JNP. Méthodologie : Cette étude a été menée dans le cadre d'un projet de recherche plus vaste portant sur les liens entre la relation conjugale et le jeu problématique/pathologique. Elle a été subventionnée par le Fond Québécois de Recherche sur la Société et la Culture. Cette recherche a reçu l'approbation des comités éthiques de l'UQAM et du Centre Dollard-Cormier. Cette étude exploratoire possède un devis corrélationnel. Quarante couples de JNP ont été recrutés par le biais de plusieurs médias (p. ex. annonces, articles de journaux, brochures d'informations) annonçant le besoin de participants pour une étude sur la vie conjugale. Soixante-sept couples de JPP ont été recrutés majoritairement par le biais d'articles de journaux et de revues et d'un centre de traitement des dépendances et du jeu pathologique. Un effort de recrutement a été effectué auprès des JPP âgés de 55 ans et plus. Plusieurs d'entre eux ont pris part à notre étude par l'entremise d'une firme de recherche indépendante. Les participants sont âgés de 18 ans et plus, sont en relation de couple d'orientation hétérosexuelle depuis au moins un an, ils vivent ensemble ou se fréquentent au moins trois fois par semaine et ont une bonne compréhension du français. Les couples séparés mais légalement mariés dont la rupture est liée au problème de jeu ont été acceptés. Pour être attribué dans le groupe des couples JPP, un seul des membres du couple devait présenter un score de 3 ou plus au South Oaks Gambling Screen (SOGS; Lesieur & Blume, 1987) et présenter 3 critères diagnostiques ou plus à l'entrevue diagnostique sur le jeu pathologique (Ladouceur, Sylvain, Boutin & Doucet, 2000). Résultats : D'abord, suite à une analyse de la covariance, les JPP et leurs partenaires présentent des symptômes dépressifs significativement plus sévères que les couples de JNP. Ensuite, les résultats d'une analyse de régression multiple montre qu'un trait d'anxiété et un faible ajustement dyadique prédisent une symptomatologie dépressive plus importants chez les JPP et leurs partenaires. Par ailleurs, un revenu annuel moyen faible est un corrélat significatif seulement pour les conjoints de JPP. Les modèles obtenus pour prédire la symptomatologie dépressive des joueurs et des partenaires semblent spécifiques à cette population. Bien que le trait d'anxiété soit également un corrélat significatif, les habiletés de résolution de problèmes se sont avérées être un prédicteur saillant uniquement pour les couples non joueurs. Conclusions et implications : Enfin, ces résultats reproduisent les données empiriques retrouvées dans la documentation scientifique et montrent qu'une grande proportion de JPP et de leurs partenaires manifeste des symptômes dépressifs. La présente thèse contribue à cibler les facteurs qui prédisent une symptomatologie plus sévère chez ces individus. Les résultats permettent de souligner l'influence significative de la dynamique conjugale sur l'humeur dépressive chez les couples aux prises avec le jeu PP. Enfin, les implications de cette étude sur les plans théorique et clinique seront discutées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : jeu problématique, jeu pathologique, symptômes dépressifs, couple, partenaire, conjoint.
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Genre et santé mentale : la contribution des rôles familiaux et professionnels à la dépressionBoucher-Soulard, Emilie 05 1900 (has links)
Ce projet de mémoire vise à comprendre les inégalités entre hommes et femmes face à la dépression et, plus spécifiquement, à examiner dans quelle mesure les différences de genre dans les rôles familiaux et professionnels contribuent à ces inégalités. La théorie du stress social (Pearlin, 1999) propose que les rôles sociaux soient reliés à l’état de santé mentale des individus par l’intermédiaire des conditions dans lesquelles ils s’exercent. Ces conditions, abordées en termes de contraintes et de ressources, peuvent constituer des facteurs de protection ou de risque aux stress et aux difficultés psychologiques. Deux mécanismes expliqueraient les inégalités de genre face à la dépression: l’exposition et la vulnérabilité à ces conditions. L’objectif de ce mémoire est d’examiner ces mécanismes sexués en évaluant en premier lieu, si les hommes et les femmes connaissent une exposition inégale aux contraintes et ressources familiales et professionnelles puis, dans un deuxième temps, si le risque de dépression associé à l’exposition à ces conditions diffère selon le sexe. Finalement, nous examinerons si la perception d’un conflit travail-famille vient modifier les effets des contraintes-ressources sur les risques de dépression.
Les analyses, effectuées à l'aide des données représentatives de la population de parents en emploi provenant de l'enquête GENACIS-Canada 2004 (Gender, Alcohol and Culture: An International Study), proposent deux dynamiques de stress spécifiques à chacun des sexes. Premièrement, plusieurs contraintes-ressources observées se distribuent différemment selon le sexe. Ainsi, toutes proportions gardées, les femmes travaillent sensiblement moins d’heures par semaine. Par ailleurs, en ce qui concerne les conditions familiales, la proportion de familles monoparentales est plus importante chez les femmes que chez les hommes alors que plus de travailleurs que de travailleuses ont des enfants de moins de cinq ans. D'autre part, les résultats indiquent également une vulnérabilité différentielle aux contraintes et ressources de la vie familiale et de la vie professionnelle. Pour les hommes, l’insatisfaction au travail constitue un facteur de risque de dépression, facteur de risque qui est exacerbé pour ceux qui considèrent que leur travail interfère négativement avec leur vie familiale. Les femmes sont, pour leur part, davantage sensibles à leurs conditions de vie familiale et de travail. Ainsi, les horaires irréguliers de travail et un plus grand nombre d’heures travaillées, l’insuffisance de revenu familial et la présence d’adolescents dans le ménage constituent pour celles-ci des facteurs de risque à la dépression. Le nombre d’enfants apparaît également comme un facteur de risque mais uniquement lorsque les femmes perçoivent un conflit entre leurs responsabilités familiales et professionnelles. Par ailleurs, le fait de vivre en couple constitue un facteur de protection pour les hommes et ce même lorsqu’ils sont insatisfaits de leur relation de couple alors que, pour les femmes, cet effet protecteur ne se retrouve pas chez celles qui sont insatisfaites de leur vie conjugale.
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Effet de la morphine injectée en épidural associée ou non à la naloxone sur la respiration et la douleur chez des patients souffrant de lombosciatalgie chroniqueBen Othmen, Lamia January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Tabagisme et troubles intériorisés : une étude longitudinale-prospective de l'enfance à l'âge adulteRavacley, Sophie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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