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L'interrelation entre l'empathie et la régulation émotionnelle : corrélats neuronaux et autonomiquesJauniaux, Josiane 27 January 2024 (has links)
L’empathie et la régulation émotionnelle sont des processus vitaux au fonctionnement socioémotionnel sain. Le terme « empathie » réfère à la capacité de partager et comprendre les émotions d’autrui. La régulation émotionnelle se définit quant à elle par la capacité de moduler ses propres états émotionnels. En neurosciences, bien qu’il ait été proposé d’un point de vue théorique que l’empathie et la régulation émotionnelle soient intimement liées, ces deux entités sont actuellement étudiés en vase clos. Par ailleurs, la littérature scientifique regorge d’études en neuro-imagerie fonctionnelle examinant les corrélats cérébraux de l’empathie pour la douleur. Or, l’empathie est une fonction sociale polyvalente se déployant dans une vaste étendue d’interactions socioémotionnelles. Tout comme la régulation émotionnelle, la valence émotionnelle demeure rarement examinée dans le contexte de l’empathie et l’interrelation entre la régulation et la valence émotionnelle est inexplorée. La thèse a pour objectif d’examiner la relation entre l’empathie, la régulation émotionnelle et la valence émotionnelle, de même que les corrélats neurophysiologiques sous-jacents. Un premier article de revue narrative décrit les régions cérébrales clés impliquées dans l’empathie pour la douleur, qui incluent notamment le cortex cingulaire antérieur médian et l’insula antérieure. Cet article a aussi permis de dégager de la littérature des facteurs régulant la réponse cérébrale associés à l’empathie pour la douleur. Ceux-ci incluent différents stimuli visuels, dont des membres du corps en douleur ou des expressions faciales de douleur. Ces derniers influencent les processus perceptuels de régulation. Les instructions offertes aux participants constituent un autre facteur pouvant influencer la réponse cérébrale, notamment leur orientation (vers soi ou vers autrui). Celles-ci influencent les processus cognitifs de régulation. Dans le deuxième article, une méta-analyse quantitative des études en neuroimagerie fonctionnelle sur l’observation de la douleur est présentée. Celle-ci révèle un réseau central d’activation associé à l’empathie pour la douleur (cortex cingulaire antérieur médian, insula antérieure). Ce réseau s’activerait indépendamment des processus perceptuels et cognitifs de régulation. On démontre également que différents processus perceptuels sont associés spécifiquement à des activations dans les régions sensorimotrices (observation de membres du corps en douleur) et à des activations dans une région impliquée dans l’imitation d’action et la communication non-verbale (observation d’expressions faciales de douleur). Différents processus cognitifs de régulation sont associés spécifiquement à l’activation d’une région impliquée dans l’intéroception et la conscience de soi (perspective orientée vers soi) ou à l’activation de régions impliquées dans le réseau attentionnel (perspective orientée vers le stimulus). Dans le but d’examiner expérimentalement l’effet de la régulation émotionnelle sur l’empathie, une étude psychophysiologique a été ensuite menée. Un nouveau paradigme expérimental a été développé. Lors du visionnement de vidéos illustrant des scènes d’interactions socioémotionnelles, des participants étaient invités à réguler leurs émotions par la réévaluation cognitive. L’empathie situationnelle, l’activité électrodermale et cardiaque ont été mesurées. Les résultats démontrent que la régulation émotionnelle module l’empathie situationnelle et qu’elle est associée à une augmentation de la variabilité du rythme cardiaque. Ces résultats suggèrent que la régulation émotionnelle est sous-tendue par l’implication du système parasympathique dans l’empathie. Aussi, l’observation d’émotions positives en comparaison à des émotions négatives est associée à moins d’empathie situationnelle en parallèle à une légère augmentation de la variabilité du rythme cardiaque. Ces résultats suggèrent une plus grande implication des processus de régulation lors de iii l’empathie pour les émotions positives. En somme, cette étude démontre que les processus de régulation dans l’empathie seraient sous-tendus préférentiellement par le système parasympathique. Elle soulève par ailleurs que la valence émotionnelle est un paramètre important à considérer dans l’étude de l’empathie, puisqu’elle influence différemment les réponses subjectives et autonomiques associées. En plus d’offrir une vision plus intégrative de la relation entre l’empathie et la régulation émotionnelle elle soutient empiriquement leur lien. Les données de celle-ci démontrent que l’empathie est un phénomène dynamique pouvant être influencé par les processus perceptuels et cognitifs de régulation, lesquels influenceront différemment la réponse cérébrale et autonomique. En définitive, cette thèse contribuera à développer des modèles plus nuancés reliant l’empathie et la régulation émotionnelle ainsi que les bases neurophysiologiques qui y sont associées. / Empathy and emotion regulation are vital processes for healthy socioemotional functioning. Empathy refers to the ability to share and understand others’ emotions while emotion regulation is defined as by the ability to modulate one owns’ emotional state. It is commonly described, from a theoretical perspective, that empathy and emotion regulation are intimately related. However, empathy and emotion regulation have been largely studied separately. In addition, the vast majority of the neuroscience literature on empathy is based on functional neuroimaging studies of vicarious pain. Empathy is although a versatile social function deployed in a large range of socio-emotional interactions. Like emotion regulation, emotional valence is rarely examined in the context of empathy and the relation between emotion regulation and emotional valence during empathy is currently unexplored. The objective of this thesis was to examine the relation between empathy, emotion regulation, and emotional valence, as well as their underlying neurophysiological correlates. In a narrative review article, the key brain regions involved in pain empathy are described, which includes the median anterior cingulate cortex and the anterior insula. In addition, factors that regulate the brain response during pain empathy were pointed out. These included different visual stimuli that regulate differently perceptual processes, such as body parts being submitted to noxious pain or facial expressions of pain. Instructions offered to the participants is also a factor that cognitively regulate the brain response during pain empathy, such as instructions oriented towards oneself or the other. In a second article, a quantitative meta-analysis on functional neuroimaging studies of pain empathy is presented. This study revealed a core network of activation related to pain empathy (median anterior cingulate cortex, anterior insula), which activates independently from perceptual and cognitive processes of regulation. This study also demonstrated that different perceptual processes distinctively activate sensorimotor regions (observation of limbs in painful situations) and a region involved in action imitation and non-verbal communication (facial expressions of pain). Furthermore, different cognitive regulatory processes distinctively activate a region involved in interoception and selfawareness (self-oriented perspective) and regions involved in the attentional network (perspective oriented towards the stimulus). In order to examine experimentally the effect of emotion regulation on empathy, a psycho-physiological study was then conducted. A new paradigm was developed. During the viewing of short videos depicting socioemotional interactions, participants were invited to regulate their emotions using cognitive reappraisal. Situational empathy was measured. Electrodermal and cardiac activity was gathered. Results showed that emotion regulation can increase or decrease situational empathy and is associated to an increase of the heart rate variability. These results suggest that emotion regulation is underpinned by the parasympathetic system during empathy. Moreover, viewing positive emotions, compared to negative emotions, was associated with less situational empathy and a slight increase of the heart rate variability. These results suggest a greater need in emotion regulation processes during empathy for positive emotions. In sum, this study demonstrates that emotion regulation process during empathy is preferentially underlied by the parasympathetic system. This work also highlights that emotional valence is an important parameter to consider when studying empathy, as it influences the underying subjective and autonomic responses. In addition to offer a more integrative vision of the relation between empathy and emotion regulation and supports their link empirically. The findings demonstrate that empathy is a dynamic phenomenon that can be regulated by v perceptual and cognitive processes. Ultimately, this thesis will contribute more nuanced models of empathy that will consider emotion regulation processes and the underlying neurophysiological basis.
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Physiologie et physiopathologie des mécanismes endogènes de contrôle de la douleurLéonard, Guillaume January 2010 (has links)
Tout le long de son trajet vers les centres supérieurs, le message nociceptif est soumis à une série de modulations pouvant augmenter ou diminuer la réponse nociceptive. Les mécanismes permettant de diminuer la réponse nociceptive revêtent un intérêt particulier pour les scientifiques et les cliniciens, d'une part parce que plusieurs approches analgésiques non-pharmacologiques reposent sur l'activation de ces mécanismes et, d'autre part, parce qu'il est possible qu'un dérèglement de ces mécanismes soit la source de certaines douleurs chroniques. Les présents projets de recherche se sont intéressés aux mécanismes inhibiteurs sous ces deux perspectives. Dans un premier temps, le rôle des récepteurs opioïdes dans l'analgésie induite par la neurostimulation périphérique (TENS)- une modalité électrothérapeutique reposant sur l'activation des mécanismes endogènes de contrôle de la douleur - ainsi que l'interaction entre le TENS et les opioïdes exogènes ont été étudiés. Ensuite, l'efficacité analgésique des mécanismes inhibiteurs descendants a été évaluée chez les patients souffrant de la névralgie du trijumeau afin de déterminer si un déficit de ces mécanismes pourrait être associé à cette condition douloureuse. MÉTHODOLOGIE : Trois protocoles de recherche distincts ont été utilisés afin de répondre aux divers objectifs. D'abord, 24 sujets ont participé à un projet de recherche où nous avons évalué l'effet de la naloxone (petite et grande dose) sur l'analgésie induite par le TENS conventionnel en utilisant un paradigme de douleur expérimental avec une thermode. Ce projet aura permis de répondre au premier objectif entourant le rôle des récepteurs opioïdes dans l'analgésie induite par le TENS. Afin de répondre au second objectif concernant l'interaction entre le TENS et les opioïdes exogènes, nous avons recruté 23 participants souffrant de douleur chronique (11 patients prenant régulièrement des opioïdes depuis plus de 4 mois et 12 patients n'ayant pris aucun opioïde depuis plus de 6 mois). Les 23 participants ont pris part à deux séances expérimentales au cours desquelles nous avons évalué l'effet du TENS conventionnel et acupuncture sur leur douleur clinique. Enfin, pour répondre au troisième objectif, nous avons comparé l'efficacité analgésique des contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) entre un groupe de patients souffrant de névralgie du trijumeau classique, un groupe de patients souffrant de névralgie du trijumeau atypique et un groupe de participants sains. L'efficacité des CIDN (mécanisme inhibiteur descendant) a été évaluée en utilisant un paradigme de contre-irritation basé sur l'immersion du bras dans un bain d'eau froide. RÉSULTATS : Le premier projet de recherche a permis de révéler que l'effet analgésique du TENS conventionnel était complètement bloqué par l'administration d'une grande dose de naloxone. Au contraire, la petite dose de naloxone n'a pas réussi à renverser l'effet analgésique du TENS, suggérant que seules les grandes doses de naloxone sont capables de bloquer l'effet analgésique du TENS conventionnel. Pour le deuxième projet, nous avons observé une diminution des niveaux de douleur chez les patients du groupe opioïde et du groupe non-opioïde pendant et après l'application du TENS conventionnel. Pour le TENS acupuncture cependant, l'effet analgésique a uniquement été observé chez les patients du groupe non-opioïde. Finalement, le troisième projet de recherche a permis de montrer qu'il existait une différence importante entre les patients souffrant de névralgie du trijumeau classique, les patients souffrant de névralgie du trijumeau atypique et les participants sains pour ce qui est de l'efficacité des mécanismes inhibiteurs descendants. Spécifiquement, les participants sains et les patients souffrant de névralgie du trijumeau classique ont montré une diminution de douleur de 21 % et 16 %, respectivement, suivant l'immersion du bras dans le bain d'eau froide. Au contraire, il n'y eut aucune diminution de douleur chez les patients souffrant de la névralgie du trijumeau atypique. CONCLUSION : Les résultats des différents projets de recherche suggèrent (1) que l'effet analgésique du TENS conventionnel est lié au relâchement d'opioïdes endogènes (2) que l'efficacité analgésique du TENS acupuncture est diminuée chez les patients prenant régulièrement des opioïdes et (3) que l'efficacité analgésique des mécanismes inhibiteurs descendants est diminuée chez les patients souffrant de névralgie du trijumeau atypique. Ensemble, ces résultats permettent de mieux comprendre les mécanismes neurophysiologiques du TENS et lancent de nouvelles hypothèses concernant les processus physiopathologiques associés à la névralgie du trijumeau.
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Le gyrus temporal supérieur est-il véritablement impliqué dans l'exagération des douleurs passées ? / Does the superior temporal gyrus is really involved in the exaggeration of past pain ?Houde, Francis January 2016 (has links)
Résumé : INTRODUCTION : Le rappel de douleurs passées est souvent inexact. Ce phénomène, connu sous le nom de biais mnémonique, pourrait être lié au développement de certaines douleurs chroniques. Dans une étude précédente, notre laboratoire a montré, grâce à l’électroencéphalographie, que l’activité du gyrus temporal supérieur (GTS) était positivement corrélée à l’exagération des rappels douloureux. L’objectif de cette étude était de confirmer si l’activité cérébrale du GTS est impliquée causalement dans le phénomène du biais mnémonique. MÉTHODES : Dans cette étude randomisée à double insu, la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) fut utilisée pour perturber temporairement l’activité du GTS (paradigme de lésion virtuelle). Les participants étaient assignés aléatoirement au groupe contrôle (TMS simulée, n = 21) ou au groupe expérimental (TMS réelle, n = 21). L’intensité et l’aspect désagréable de la douleur ont été évalués grâce à des échelles visuelles analogues (ÉVA; 0 à 10) immédiatement après l’événement douloureux (stimulations électriques du nerf sural droit) et au rappel, 2 mois plus tard. L’exactitude du rappel douloureux fut calculée en soustrayant l’ÉVA au rappel de l’ÉVA initiale. RÉSULTATS : Le biais mnémonique de l’intensité de la douleur était similaire dans les deux groupes (contrôle = -0,3, expérimental = 0,0; p = 0,83) alors que le biais mnémonique de l’aspect désagréable de la douleur était significativement inférieur dans le groupe expérimental (contrôle = 1.0, expérimental = -0,4; p < 0,05). CONCLUSION : Nos résultats suggèrent que le GTS affecte spécifiquement nos souvenirs liés à l’aspect motivo-affectif de la douleur. Étant donné le lien entre l’exagération des souvenirs douloureux et la persistance de la douleur, l’inhibition du GTS pourrait être une avenue intéressante pour prévenir le développement de douleur chronique. / Abstract : INTRODUCTION: Pain memories are often inaccurate. This phenomenon, known as the mnemonic pain bias, could be related to the development of chronic pain. In a past study, our research team showed, using electroencephalography, that the activity of the superior temporal gyrus (STG) was positively correlated to the exaggeration of pain recall. The aim of this study was to confirm that the STG is causally involved in the pain mnemonic bias. METHODS: In this randomised double-blind study, single-pulse transcranial magnetic stimulation (TMS) was used to transiently disrupt (virtual lesion paradigm) the activity of the STG. Participants were either assigned to the control (sham TMS, n = 21) or experimental (real TMS, n = 21) group. Pain intensity and unpleasantness were assessed using visual analog scales (VAS; 0-10) immediately after the painful event (electric stimulations of the right sural nerve) and at recall, 2 months later. The accuracy of the pain recall was determined by calculating the difference between the VAS at recall and the initial VAS. RESULTS: The mnemonic pain intensity bias was similar in both groups (control = -0.3, experimental = 0.0; p = 0.83). However, the mnemonic pain unpleasantness bias was significantly lower in the experimental group (control = 1.0, experimental = -0.4; p < 0.05). CONCLUSION: Our results suggest that the STG affects specifically our memories of the affective component of pain. Given the link between exaggerated pain memories and the development of persistent pain, this study suggests that the inhibition of the STG could be a promising avenue for individuals at risk of developing chronic pain.
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Le récepteur métabotropique du glutamate 4 : une cible thérapeutique potentielle pour les douleurs chroniques? / The metabotropic glutamate receptor type 4 : a potential therapeutic target for chronic pain?Vilar, Bruno 27 June 2012 (has links)
Les douleurs chroniques et notamment les douleurs neuropathiques sont particulièrement difficiles à traiter par les solutions thérapeutiques actuellement disponibles. Par conséquent, il existe un besoin crucial de découvrir et d'exploiter de nouveaux concepts d'antalgiques afin de traiter ce type de douleurs. Parmi les différentes pistes possibles, le système glutamatergique semble particulièrement intéressant puisque le glutamate est le principal neurotransmetteur propageant l'information douloureuse. Notre hypothèse est que l'activation du récepteur mGlu4 spinal inhiberait la neurotransmission glutamatergique et réduirait donc l'excès de douleur observé lors de douleurs chroniques. Grâce notamment au développement du premier agoniste orthostérique sélectif de mGlu4, nous avons mis en évidence que le récepteur mGlu4 n'altère pas la perception de la douleur aiguë mais qu'il influe, au contraire, sur l'aspect pathologique de la douleur en inhibant l'allodynie et l'hyperalgie mécanique ou thermique présentes lors de douleurs chroniques. Nous montrons que la modulation de l'hypersensibilité par mGlu4 semble provenir de sa capacité à inhiber la transmission glutamatergique via un couplage négatif avec les canaux calciques de type N au niveau de la couche II de la moelle épinière et plus particulièrement au niveau des fibres exprimant le transporteur vésiculaire VGLUT3. L'ensemble de nos résultats permettent de valider le récepteur mGlu4 spinal comme une cible thérapeutique potentielle pour le traitement des douleurs chroniques. En effet, les agonistes de mGlu4 pourraient être des antalgiques puissants et sélectifs des douleurs pathologiques. / Chronic pain and in particular neuropathic pain are particularly difficult to treat by therapeutic options currently available. Therefore, it is a crucial to develop new concepts of analgesics to treat this type of pain. Among the various possibilities, targeting the glutamatergic system seems to be particularly interesting since glutamate is the main neurotransmitter propagating the pain information. Our hypothesis is that the activation of spinal mGlu4 receptor would inhibit the spinal glutamatergic neurotransmission and would thus reduce the excess of pain observed in chronic pain.Thanks to the development of the first orthosteric agonist selective for mGlu4 and the use of transgenic animals, we demonstrated that mGlu4 receptor does not alter the perception of acute pain but that it does affect the pathological aspect of pain by inhibiting the allodynia and the hyperalgesia (mechanical and thermal) usually observed in chronic pain. We show that the mGlu4 modulation of the hypersensitivity seems to result from the ability of the receptor to inhibit the glutamatergic transmission through a negative coupling with N-type calcium channels in the lamina II of the spinal cord and especially at the level of fibers expressing the vesicular transporter VGLUT3. Taken together, our results validate spinal mGlu4 as a potential therapeutic target for the treatment of chronic pain. Indeed, mGlu4 agonists could be potent and selective painkillers of pathological pain.
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The measure of pain by self-report : use of Rasch analysisDecruynaere, Céline 14 May 2007 (has links)
The overall aim of this thesis is to demonstrate the usefulness and the efficacy of the Rasch model to provide solutions to a variety of measurement problems in the specific context of pain assessment. As Rasch models rest on the requirement of unidimensionality and as verbal self-report has been described as the most valid measure of the experience of pain (Melzack and Katz, 2006), all chapters of the present work focus on the measurement of a single dimension of the pain experience, its intensity and on self-reported rating scales assessing this dimension.
Chapter 1 presents the basics of the Rasch methodology and describes how one model of the Rasch family of models, the many-facet model, can be applied to the analysis of pain intensity responses following CO2 laser heat stimulation. Several intensities of stimulation were delivered on the hand of one hundred subjects who had to rate their pain perception on a three-level verbal rating scale. This methodological chapter stressed the ability of the Rasch models to transform the original ordinal scores into linear measures on an interval scale. Advantages and disadvantages of the Rasch methodology are discussed.
Chapter 2 presents a second application of the Rasch methodology: the development and validation of a new measurement tool. In that chapter, an item questionnaire, the Situational Pain Scale (SPS), measuring the mental representation of pain in imaginary painful situations was developed and validated with healthy and chronic pain adults. Chronic pain patients also completed questionnaires assessing clinical and emotional attributes. Responses to the SPS were analyzed according to the rating scale Rasch model to select unidimensional and unbiased items. The final SPS consisted of 18 items with a widespread measurement range, a distribution well-targeted for the sample of healthy subjects and chronic pain patients and a high index of measurement precision. The measure of pain representation was significantly related to present pain intensity and anxiety about pain. Fibromyalgia patients showed significantly higher pain representation measures than all other groups. The psychometric properties of the SPS allows to further test its value to predict behaviors such as chronification of an acute pain condition or coping strategies developed by the chronic pain patient
Chapter 3 detailed a third application of the Rasch models: the investigation and optimization of rating scale functioning. It more specifically examines the question of the optimal number of response levels required to assess the intensity of pain. A first section details the problematic, reviews studies previously conducted and presents the statistical indexes provided by the Rasch methodology for investigating the functioning of rating scales. Two empirical studies follow. They investigate the optimal number of response levels required to assess the intensity of pain by means of the Rasch analysis.
The first study is devoted to the examination of three verbal rating scales (four, five and ten response categories) in healthy adults rating the 18 items of the SPS (developed in chapter 2). Results showed that the 10- and the 5-level verbal rating scales (VRSs) were not effective to assess pain intensity but that the 4-level one was. Recategorization procedures applied on the 10- and the 5-level VRSs revealed that the optimal number of response levels was also around four. In conclusion, this study shows that the human being can only distinguish four response levels when assessing the pain intensity of hypothetical events on a VRS.
The second empirical study is devoted to the examination of faces scales (FSs) in healthy children aged from four to seven years. Results of this second study showed an improvement in the ability to distinguish the response categories with age. The 4-5 year-old children could only distinguish two response categories and the 6-7 year-old children were able to discern the three levels of a three-level faces scale. In conclusion, young children do not distinguish as many faces as proposed by the majority of available faces scales. / L'objectif de cette thèse est de montrer l'utilité et l'efficacité du modèle de Rasch dans l'apport de solutions à divers problèmes rencontrés lors de la mesure de la douleur. Etant donné que le modèle de Rasch repose sur l'exigence d'unidimensionnalité et que l'auto-évaluation par le sujet a été décrite comme étant la mesure la plus valide de l'expérience de la douleur (Melzack and Katz, 2006), tous les chapitres de la thèse se sont focalisés sur la mesure d'une seule dimension de la douleur, son intensité, et sur les échelles d'auto-évaluation mesurant cette dimension.
Le chapitre 1 présente les fondements de la méthodologie Rasch et décrit comment un des modèles de Rasch, le modèle multi-facettes, peut être appliqué à l'analyse de scores d'intensité de douleur fournis en réponse à des stimulations de chaleur délivrées à l'aide d'un laser CO2. Plusieurs intensités de stimulation ont été délivrées sur la main de cent sujets sains qui devaient évaluer leur perception de douleur sur une échelle verbale simple à trois niveaux de réponse. Ce chapitre méthodologique met l'accent sur la capacité du modèle de Rasch à transformer les scores originaux ordinaux en mesures linéaires sur une échelle d'intervalles. Les avantages et inconvénients de la méthodologie Rasch y sont discutés.
Le chapitre 2 présente une seconde application de la méthodologie Rasch: le développement et la validation d'un nouvel instrument de mesure. Dans ce chapitre, un questionnaire, le Situational Pain Scale (SPS), mesurant la représentation mentale de la douleur lors de situations de douleur imaginaires est développé et validé dans une population d'adultes sains et de patients douloureux chroniques. Les patients douloureux chroniques ont également rempli une batterie de questionnaires évaluant diverses variables cliniques et émotionnelles. Les réponses au SPS ont été analysées à l'aide du modèle rating scale afin de sélectionner les items satisfaisant au critère d'unidimensionnalité et d'invariance de l'échelle. L'échelle finale comprend 18 items présentant une large étendue de mesure, une distribution bien ciblée par rapport à l'échantillon de sujets sains et de patients douloureux chroniques et une précision de mesure élevée. La mesure de la représentation de la douleur est significativement corrélée avec l'intensité de la douleur au moment de l'évaluation ainsi qu'avec l'anxiété spécifiquement liée à la douleur. Les patients fibromyalgiques ont une représentation de la douleur plus élevée que tous les autres groupes. Les qualités psychométriques de l'échelle permettent, dans le futur, de tester sa capacité à prédire certains comportements comme par exemple le risque de chronification d'un état de douleur aiguë ou encore les stratégies développées par le patient pour faire face à son état de douleur chronique.
Le chapitre 3 détaille une troisième application des modèles de Rasch : l'investigation et l'optimisation du fonctionnement des échelles de réponse. Ce chapitre examine plus spécifiquement la question du nombre optimal de niveaux de réponse nécessaire pour évaluer l'intensité de la douleur. Une première section introduit la problématique, présente une revue de la littérature sur la question et détaille les indices statistiques fournis par la méthodologie Rasch pour étudier le fonctionnement des échelles de réponse. Deux études empiriques suivent. Elles étudient le nombre optimal de niveaux de réponse nécessaire pour l'évaluation de la douleur.
La première étude est consacrée à l'investigation de trois échelles verbales simples (quatre, cinq et dix catégories de réponse) chez des adultes sains évaluant les 18 items du SPS dont le développement a été présenté au chapitre 2. Les résultats montrent que les échelles verbales simples (EVSs) à dix et cinq niveaux ne sont pas efficaces pour évaluer l'intensité de la douleur alors que l'échelle à quatre niveaux l'est. Les procédures de recatégorisation appliquées sur les EVSs à dix et cinq niveaux révèlent que le nombre optimal de niveaux de réponse est de quatre. En conclusion, cette étude montre que l'être humain ne peut distinguer que quatre niveaux de réponse lorsqu'il évalue des situations imaginaires sur une EVS.
La seconde étude empirique est consacrée à l'investigation des échelles visages chez des enfants sains âgés de quatre à sept ans. Les résultats de cette seconde étude montrent une amélioration dans la capacité à distinguer les catégories de réponse avec l'âge. Les enfants de quatre et cinq ans ne peuvent distinguer que deux catégories de réponse alors que les enfants de six et sept ans peuvent distinguer les trois niveaux d'une échelle à trois visages. En conclusion, les jeunes enfants ne peuvent pas distinguer autant de visages que proposés par la majorité des échelles visages publiées.
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L'effet de la manipulation vertébrale sur la douleur provoquée expérimentalementMillan, Mario 06 February 2014 (has links) (PDF)
La manipulation vertébrale (MV) est l'une des options dans le traitement des douleurs d'origine neuromusculosquelettique. Ses indications ont été identifiées à partir de l'expérience des professionnels qui l'utilisent, ainsi que des études épidémiologiques autour de ses résultats cliniques. Cependant, son mécanisme d'action précis demeure à ce jour inexpliqué.La littérature scientifique sur ce sujet est incomplète, éparse et confuse. Certains auteurs et professionnels proposent des hypothèses des mécanismes d'action neurobiologiques et d'autres biomécaniques. De plus, l'étude de la douleur rend la situation difficile en raison de la complexité des situations cliniques et des traitements associés dont les patients bénéficient. C'est la raison pour laquelle l'objectif de cette thèse est d'étudier si la MV a un effet sur la douleur provoquée de manière expérimentale. Si tel est le cas, il importe de savoir s'il est systémique ou locorégional et dans cette dernière hypothèse, si ce résultat est le produit d'une action directe de la MV sur la douleur ou secondaire à une amélioration du mouvement. N'ayant pas trouvé d'étude englobant la problématique mixte des effets de la MV sur la douleur et le mouvement, nous avons procédé à deux revues systématiques et critiques de la littérature scientifique ; l'une a porté sur son effet sur la douleur et l'autre sur l'amplitude du mouvement des segments vertébraux. Dans la première, nous avons rassemblé 22 articles décrivant 43 essais cliniques montrant un effet hypoalgésique de la MV au niveau locorégional, mais les résultats diffèrent selon la manière dont la douleur a été provoquée. Nous n'avons pas pu tirer de conclusion sur l'action systémique de la MV du fait de la qualité des articles sur ce sujet. Quant à la revue de la littérature réalisée sur l'effet de la MV sur l'amplitude du mouvement, l'étude de 15 articles ne nous a pas permis de prouver l'efficacité de cette technique pour augmenter l'amplitude des mouvements segmentaires, malgré des limitations à prendre en considération, notamment le fait que ces études ont été réalisées sur des volontaires sains et non sur des patients avec une mobilité réduite. A partir de là, nous concluons que l'effet de la MV sur la douleur est plutôt direct, et défendons la thèse que l'hypoalgésie induite par la MV permet l'amélioration et la récupération de la fonction de mouvement, et non l'inverse.Cependant, même si nous répondons à nos questions de recherche, ces réponses demeurent partielles et le sujet reste à approfondir. Nos deux revues indiquent qu'il reste à clarifier : les mécanismes exacts des effets de la MV sur la douleur, la durée des effets, les rapports "dose/effet", l'identification des techniques les plus efficaces, ou encore, sur le ciblage plus fin des patients à traiter. Il en est de même en ce qui concerne l'étude de l'effet de la MV sur l'amplitude du mouvement, où il manque notamment des études réalisées sur des patients et des personnes présentant des mouvements limités. Des améliorations sont également à prévoir dans la coordination des chercheurs les rassemblant autour d'une politique de recherche partagée sur le long/moyen terme, et à partir d'un consensus méthodologique, particulièrement en termes de suivi des essais, d'unités de mesures, de précision des critères de qualité des essais, de promotion de méta-analyses, etc. Au total, si la MV semble avoir un effet direct sur la douleur, il n'en demeure pas moins que la connaissance détaillée de ses mécanismes et des modalités d'application dans la pratique clinique reste à approfondir, ce qui pourrait devenir un véritable enjeu pour la communauté des chercheurs, des enseignants et des cliniciens.
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Le syndrome douloureux chronique: étude psychologiqueJurfest, Anita January 1978 (has links)
Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Efficacité de la stimulation transcrânienne par courant direct (tDCS) pour réduire la douleur lors des relations sexuelles chez les femmes atteintes de vestibulodynie provoquéeMorin, Annie January 2017 (has links)
Introduction: Malgré les traitements actuellement offerts aux femmes atteintes de vestibulodynie provoquée (VP), une forte proportion d’entre elles y sont réfractaires. Ceci s’explique probablement par le fait que la physiopathologie de la VP ne se limite pas au niveau vulvaire, mais implique également une altération du système nerveux central. Une étude de cas a rapporté l’efficacité de la stimulation trancrânienne par courant direct (tDCS) pour traiter les douleurs vulvaires. Cependant, aucun essai clinique randomisé n’a confirmé cette observation.
Objectif principal: Comparer l’efficacité de la tDCS réelle à la tDCS simulée pour réduire la douleur pendant les relations sexuelles chez les femmes atteintes de VP.
Objectif secondaire: Explorer les facteurs prédictifs de succès thérapeutique chez les femmes atteintes de VP ayant reçu un traitement de tDCS.
Méthode: Quarante femmes atteintes de VP ont été randomisées à l’un des deux groupes de traitement à l’étude (n=20/groupe), soit 10 séances de tDCS réelle (2mA) ou simulée (application anodique au niveau du cortex moteur primaire). Les évaluations ont été réalisées pré-traitement (T0), deux semaines (T1) et trois mois post-traitement (T2). La mesure d’effet primaire était l’intensité de la douleur lors des relations sexuelles, évaluée sur une échelle numérique à 11 niveaux. Les mesures d’effets secondaires ciblaient la fonction sexuelle et la détresse psychologique.
Résultats: Aucune différence significative n’a été observée entre la tDCS réelle et simulée quant à la réduction de la douleur lors des relations sexuelles à T1 (p=0,84) et à T2 (p=0,09). Comparée au traitement placebo, la tDCS réelle n’a pas significativement amélioré la détresse sexuelle à T1 (p=0,26) et à T2 (p=0,19). Des analyses exploratoires ont toutefois montré que les femmes ayant une humeur dépressive plus marquée et moins de pensées génitales incompatibles avec la pénétration vaginales avant les traitements étaient associées avec une meilleure réponse au traitement de tDCS.
Conclusion: La tDCS réelle ne semble pas être plus efficace que le placebo pour réduire la douleur lors des relations sexuelles chez les femmes atteintes de VP. Or l’identification de prédicteurs de succès thérapeutique indique que certaines femmes pourraient bénéficier davantage de la tDCS que d’autres.
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Élaboration d'un protocole d'interventions intégrant des approches non pharmacologiques visant à faciliter la gestion de la douleur du travail d'accouchement dans deux maternités du BéninDossou, Afiavi Julienne Estelle 17 June 2024 (has links)
$\bf{\underline{Probl\acute{e}matique} :}$ La douleur du travail d'accouchement est le résultat d'une interaction complexe de multiples facteurs physiologiques, psychosociaux, culturels et environnementaux. Face à l'avancée de la science, des connaissances et des techniques pour la gestion du travail d'accouchement, la médicalisation des naissances a pris le dessus sur des naissances physiologiques (Schantz et al., 2022 ; Topçu & Brown, 2019). Dans ce contexte, la notion d'humanisation de la naissance est venue en réaction à la médicalisation de la grossesse et de l'accouchement avec les options de soulagement de la douleur par des approches non pharmacologiques dans le but d'aider la femme en travail (parturiente) à gérer la douleur du travail (Benyamini et al., 2017 ; Wong et al., 2017). Ces approches favorisent un modèle de soins plus axé sur la femme, avec une vision holistique de cette dernière et une prise en considération de ses particularités psycho-socio-culturels, alors que des pratiques sont différentes dans plusieurs pays (Bradley et al., 2019). $\bf{\underline{Objectif}}$ : Cette recherche avait pour objectif de concevoir un protocole d'interventions non pharmacologiques en vue de promouvoir ou d'accompagner l'accouchement physiologique pour la santé et le bien-être de la mère et du bébé. $\bf{\underline{Cadre\;de\;r\acute{e}f\acute{e}rence}}$ : La présente recherche s'est inspirée du modèle d'adaptation de Roy (2009), comme cadre théorique pour développer un programme d'interventions selon une approche globale de la parturiente. Le modèle de Roy considère la personne comme un système d'adaptation holistique avec l'ensemble de ses besoins et vise à l'adaptation et au maintien de son intégrité. $\bf{\underline{M\acute{e}thodes}}$ : La méthode de recherche interventionnelle de Sidani et Braden (2011) est utilisée et implique à la fois une approche déductive (par l'usage de théories intermédiaires et la consultation de données empiriques) et une approche inductive (par la collecte de données expérientielles). Ensuite, un devis qualitatif descriptif exploratoire a été utilisé pour les phases 1 à 3 de cette recherche. Les trois approches proposées (expérientielle, empirique et théorique) de la méthode de Sidani et Braden (2011) développées ont permis une compréhension approfondie des besoins et difficultés parturientes et clarifié les composantes des interventions infirmières. La méthode d'échantillonnage par choix raisonné adoptée a permis le recrutement de 40 accouchées et 10 professionnels de la santé (8 sages-femmes et 2 infirmières). L'analyse des données a été effectuée par un processus inductif et déductif en faisant une triangulation des données expérientielles, empiriques et théoriques qui a permis de développer un programme d'interventions. La planification de la mise en œuvre d'un projet pilote a été réalisée. $\bf{\underline{R\acute{e}sultats}}$ : Les besoins et difficultés d'adaptation de la parturiente dans les quatre modes d'adaptation (confort, soulagement, soutien émotionnel et psychologique, soutien social) ont été identifiés ainsi que les composantes des interventions infirmières (massage, respiration, changement de position et mobilité) pouvant faciliter l'adaptation des femmes en travail d'accouchement. Un programme d'interventions ayant pris en compte les besoins et les difficultés d'adaptation de la parturiente a été élaboré et exposé selon les quatre modes d'adaptation. $\bf{\underline{Discussion}}$ : Les résultats de cette recherche doctorale montrent que plusieurs obstacles doivent être surmontés à court, moyen et long terme pour une mise en œuvre effective des approches non pharmacologiques dans le cadre de la gestion de la douleur des parturientes. De plus, les résultats suggèrent que le programme local de formation des sages-femmes pourrait être optimisé par l'ajout de connaissances spécifiques des différentes approches non pharmacologiques réalisables dans le cadre de la douleur du travail d'accouchement. $\bf{\underline{Conclusion}}$ : La recherche a facilité une compréhension approfondie des difficultés liées à la gestion de la douleur lors du travail dans la population à l'étude et a démontré leur souhait d'une amélioration des approches de soins lors du travail d'accouchement. Aussi, l'élaboration du protocole suggère qu'une compréhension multidimensionnelle de la douleur du travail d'accouchement est importante et fournit une base pour une approche centrée sur la femme. Ce protocole est également en mesure de suggérer un large éventail de stratégies d'interventions. Dans le cadre de cette recherche, le protocole mettait de l'avant des interventions non pharmacologiques appuyées sur des données probantes en vue de favoriser une meilleure adaptation physiologique de la parturiente face à la douleur. / $\bf{\underline{Problematic}:}$ Labor pain is the result of a complex interaction of multiple physiological, psychosocial, cultural, and environmental factors. Due to advances in science, knowledge, and techniques for managing labor and delivery, the medicalization of birth has taken precedence over physiological births (Schantz et al., 2022; Topçu & Brown, 2019). In this context, the notion of humanizing birth has come in response to the medicalization of pregnancy and childbirth. Also, with options for pain relief through non-pharmacological approaches in order to help the women in labor (parturient) manage labor pain (Benyamini et al., 2017; Wong et al., 2017). These approaches promote a more woman-centered model of care, with a holistic view of the woman and consideration of her psycho-socio-cultural particularities, while practices differ in several countries (Bradley et al., 2019). $\bf{\underline{Objective}}$: The aim of this research was to design a protocol of non-pharmacological interventions to promote or accompany physiological childbirth for the health and well-being of mother and baby. $\bf{\underline{Reference\;frame}:}$ The present research drew on Roy's (2009) adaptation model as a theoretical framework for developing an intervention program based on a holistic approach to women in labor. Roy's model considers the individual as a holistic adaptation system with all her needs and aims to help her adapt and maintain her integrity. $\bf{\underline{Methods}:}$ Sidani and Braden's (2011) intervention research method is used, involving both a deductive approach, utilizing intermediary theories, consultation of empirical data, and an inductive approach, through the collection of experiential data. A qualitative descriptive exploratory design was then used for phases 1 to 3 of this research. The three proposed approaches (experiential, empirical and theoretical) of Sidani and Braden's (2011) method developed enabled an indepth understanding of the needs and difficulties of the parturient and clarified the components of nursing interventions. The purposive sampling method adopted enabled the recruitment of 40 birth attendants and 10 health professionals (08 midwives and 02 nurses). Data analysis was carried out using an inductive and deductive process, triangulating experiential, empirical and theoretical data to develop an intervention program. Planning for the implementation of a pilot project was carried out. $\bf{Results:}$ The adaptation needs and difficulties of the parturient in the four adaptation modes (comfort, relief, emotional, psychological and social support) were identified, as well as nursing intervention components (massage, breathing, position change and mobility) that can facilitate the adaptation of women in labor. A program of interventions considering the needs and adaptation difficulties of the parturient was developed and outlined according to the four adaptation modes. $\bf{\underline{Discussion}:}$ The results of this doctoral research show that several obstacles need to be overcome in the short, medium, and long term if non-pharmacological approaches are to be effectively implemented. The results also suggest that the local midwifery training program could be optimized by adding specific knowledge of the various non-pharmacological approaches available to deal with labor pain. $\bf{\underline{Conclusion}:}$ The research facilitated a thorough understanding of the issue addressed and the population studied showed a desire to improve approaches to assess labor pain. Also, the protocol development suggests that a multidimensional understanding of labor pain is important and provides basis for a woman-centered approach treatment of labor pain through a wide range of intervention strategies. In this research, the protocol promoted evidence-based, non-pharmacological interventions to help the parturient cope better with pain.
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Effet d'un programme de réadaptation sur le niveau de douleur et d'incapacité de personnes souffrant de tendinopathie de la coiffe des rotateursSavoie, Alexandre 23 April 2018 (has links)
La douleur à l’épaule touche environ 20% de la population. Parmi les douleurs à l’épaule, la tendinopathie de la coiffe des rotateurs est l’atteinte la plus fréquente. À ce jour, les mécanismes impliqués dans la rémission de la tendinopathie sont encore peu connus. Ce projet visait à évaluer l’efficacité d’une intervention axée sur l’entrainement moteur et évaluer l’impact de cette intervention sur la distance acromiohumérale (DAH). Vingt-cinq participants souffrant d’une tendinopathie de la coiffe des rotateurs ont pris part à une intervention axée sur l’entrainement moteur. L’intervention comptait dix traitements en physiothérapie en plus d’un programme d’exercices à domicile et s’échelonnait sur six semaines. À la suite de l’intervention, les participants souffrant de tendinopathie ont vu leur niveau de douleur et d’incapacité diminuer significativement. De plus, la DAH a augmenté significativement lors de l’élévation du membre supérieur. Les résultats de cette étude démontrent un potentiel de l’utilisation de l’entrainement moteur en physiothérapie dans le traitement des tendinopathies de la coiffe des rotateurs. / Shoulder pain affects more than 20% of the population. Amongst shoulder pathologies, rotator cuff (RC) tendinopathy is the more prevalent cause of pain. However, little is known about the underlying mechanisms that lead to healing of such pathology. The current project aimed at assessing the efficacy of a physiotherapy intervention centered on movement training and assessing the impact of such intervention on the acromiohumeral distance (AHD). Twenty-five subjects suffering from unilateral RC tendinopathy underwent the intervention. The intervention consisted of ten supervised physiotherapy sessions and a home exercise program over a 6-week period. Following the intervention there was a significant decrease in pain and disability levels. Further, a significant increase in AHD during arm elevation was observed. The results of the present study suggest potential for motor training as a useful approach in physiotherapy for the treatment of RC tendinopathies.
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